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Temps de lecture estimé : 56 mn
26/04/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Catherine est soumise à un chantage par un inconnu qui a mis la main sur les photos prises pendant son dernier "cours" avec Anne-Marie.
Critères:  fh ff fplusag travail chantage exhib
Auteur : Bijanus            Envoi mini-message

Série : Catherine

Chapitre 05
L'odieux chantage

Encore un lundi. De plus, ce matin je me sens en forme, plus exactement l’esprit coquin. Je me sens prête à m’exciter pour un rien. Peut-être des restes de la formation si particulière donnée par Anne-Marie, la semaine passée.


Comme pour me rassurer ou peut-être à la recherche du premier petit plaisir, je m’étudie nue dans le miroir de ma chambre.


Pour mes quarante printemps bien dépassés maintenant, je me trouve encore mieux que pas mal. Je me suis laissée pousser les cheveux qui me tombent sur les épaules et qui me paraissent ainsi encore plus clairs, je tends vraiment vers le blond. Malgré leur volume généreux, mes seins sont encore fièrement dressés, ils sont fermes et bien ronds comme de gros melons. Mes bouts arrogants pointent vers le plafond comme tirés par une ficelle invisible. Mes aréoles larges et bien sombres sont parfaitement rondes, nullement déformées par un quelconque affaissement de la chair qui les supporte.


Je grimace un peu quand mes yeux se portent sur mon ventre qui s’est encore arrondi. De profil, j’ai comme une petite colline qui plonge vers mon bas-ventre. Heureusement mes fesses me remontent le moral. Toujours de profil, leur galbe généreux et ma chute de reins me font un cul du tonnerre. Je n’ai rien à envier à ces filles de pays exotiques aux fessiers souvent rebondis et délicieux. Cependant mon teint pâle rappelle plus celui des anglo-saxons que celui des pays où le soleil est généreux.


Je me retourne pour mieux me voir de dos, mon cul pourrait être un peu large au goût des esprits chagrins. C’est sûrement ce que doivent dire les jalouses et pimbêches qui me jettent parfois des regards noirs selon les circonstances ou plutôt selon ma tenue vestimentaire du moment. Mais il me va, large peut-être un peu trop mais surtout encore tonique et ferme. Pour confirmer cette pensée profonde, je me balance une claque sur la fesse et je constate satisfaite que celle-ci est bien dure. Je ne vois pas cette longue onde de choc synonyme de chair flasque qui vous fait trembler un cul à n’en plus finir. Bon, allez, un peu quand même mais juste ce qu’il faut. Toute fière de moi, je me retourne face au miroir et mon regard s’attarde sur mon sexe.


J’ai horreur de ces sexes épilés et totalement mis à nu ; aussi un triangle bien taillé orne le dessus de ma vulve. Elle par contre, est proprement dégagée. J’y passe un temps fou, je vous assure. J’arrive enfin sur mes jambes que je trouve encore longues et assez musclées pour quelqu’un qui ne pratique pas de sport régulièrement. Il est vrai que depuis peu, j’évite de prendre la voiture pour les courtes distances ou je n’hésite pas à prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur. Je me suis dit que ce surplus d’activité physique ne pouvait pas me faire de mal et avec mon boulot finalement cela fait pas mal de marches gravies ou de kilomètres parcourus dans la semaine.


Cette réflexion me rappelle que je dois me préparer pour démarrer ma semaine. Je quitte donc la contemplation de mes jambes mais celles-ci me font penser à mon dernier achat du week-end. Voilà un moment que je vois des filles porter ces leggings noirs et brillants qui donnent l’impression d’être faits de latex ou de cuir. Je trouve ça superbe et assez sexy à la fois. J’ai fini par en acheter un samedi. Bien que la matière donne cet aspect brillant plastifié, le tissu reste fin et souple et surtout très confortable. Ce lundi sera une bonne occasion de l’essayer toute la journée. Je ne peux résister à l’envie de l’enfiler à même le corps. Le côté brillant fait ressortir la moindre aspérité, comme celle formée par un slip, et de plus aujourd’hui, j’ai envie de sentir son contact sur toute la surface de ma peau.


Revêtue de ce deuxième épiderme, une fois de plus je regarde le résultat dans le miroir. Parfait, le legging met parfaitement en relief mes formes, un peu trop peut-être. La matière est élastique mais plus fine que je ne le pensais une fois étirée : elle a tendance à me rentrer dans la raie des fesses et à mouler un peu trop mon cul. De toute façon j’ai prévu de mettre une tunique rayée grise et mauve par dessus avec un gros ceinturon qui repose sur mes hanches. La tunique n’est pas très longue finalement mais couvre l’essentiel en s’arrêtant une main sous mes fesses. Un passage à la salle de bain pour une brève séance de maquillage me donne l’occasion d’une dernière séance d’observation.


J’explore mon visage à la recherche des premiers signes de décrépitude mais après une étude attentive, je ne vois rien d’alarmant. Bien sûr, de fines pattes d’oie commencent à se creuser à l’extrémité de mes yeux et mes joues s’affaissent peut-être un peu en faisant une marque en prolongement de mes narines mais en tournant la tête et selon la lumière tout cela s’estompe. Assez perdu de temps avec cette contemplation assez narcissique, il faut bien le dire, j’enfile mes escarpins et en route pour l’agence.


Arrivée au boulot, les mâles que je croise ne manquent pas de remarquer ma nouvelle tenue. Comme d’habitude ils se gardent bien de faire une réflexion mais leurs regards soutenus m’indiquent clairement qu’ils la trouvent charmante. Les dames, que j’ai depuis longtemps renoncé à charmer pour mon plus grand désespoir, feignent l’indifférence ou bien me jettent un regard en coin dans lequel se mélangent le mépris, la jalousie et d’autres sentiments peu flatteurs à mon égard.


Je suis depuis une heure à mon bureau quand le boss passe sa tête par l’encadrement de ma porte. Son bureau est juste à côté du mien et souvent, s’il a besoin de quelque chose, je suis la première personne sur laquelle il tombe. Là, il m’annonce :



Il disparaît sans un mot de plus, il a l’air d’être en retard. Une heure passe quand mon téléphone sonne.



Mon téléphone à la main, j’entre dans son bureau et je trouve rapidement un dossier posé sur la table. C’est le bon. Je lui transmets alors les informations qu’il me demande. Il me remercie et raccroche. Je suis sur le point de partir quand son ordinateur émet un bruit de sonnerie. Cela attire mon attention et mon regard se porte sur l’écran qui est resté allumé. Je vois que c’est un message arrivant dans sa boîte mail restée affichée à l’écran. Inconsciemment, je ne peux m’empêcher de lire le libellé des autres messages empilés sous le dernier arrivant.


Je vois qu’Anne-Marie, sa sœur et ma professeur d’anglais si particulière, (Ndr : voir le récit précédent) lui a envoyé deux e-mails durant le week-end. Les messages contiennent des pièces jointes. Je ne sais pas pourquoi mais une sorte d’instinct me dit que je suis le sujet de ces messages. Bien que cela ne soit pas dans mes habitudes de lire le courrier des autres, je m’empare de la souris pour ouvrir le premier. J’avais bien raison, on parle de moi !


« Tu avais vu juste Francis, ta Catherine est un sacré numéro qui a comblé tous mes désirs. Comme promis, je te laisse juger par toi même en regardant les photos prises pendant mon dernier ’cours’ »


Malgré ma grande ignorance des choses de l’informatique, j’ai appris que les fichiers finissant en JPG sont des images. Tous les éléments joints portent ce nom. J’ouvre fébrilement la première photo jointe – il y en a au moins une quinzaine d’autres avec. Pas de doute, on me reconnaît bien sur celle-là et elle a bien été prise pendant ma leçon de vendredi passé. Je me vois de profil, couchée sur le dossier du fauteuil, les seins presque à l’air et ma jupe relevée laissant apparaître mon postérieur. Ma figure montre une profonde satisfaction. Je me précipite sur les autres et toutes les scènes de ce fameux vendredi sont là, même une, prise à mon arrivée certainement, car je suis encore habillée de ma veste.


L’autre message ne contient que le reste des photos sans commentaire avec des poses et des situations de plus en plus osées. La dernière est la plus chaude : je suis assise au pied de la porte fenêtre, les cuisses largement ouvertes, le chemisier ouvert sur ma poitrine dont les mamelons sont proéminents. Mon visage affiche une image de plaisir et d’extase totale pendant que ma main s’occupe un peu plus bas.


Toutes y sont, du début à la fin, les scènes de flagellation, à la fenêtre, à ses pieds et le reste rien ne manque.


L’instant de surprise passée, bizarrement je n’ai pas une seconde un sentiment de colère de voir qu’Anne-Marie a diffusé ces images de nos ébats à son frère. Je suis moi même surprise quand je m’en rends compte et rapidement, je sens que cela m’excite. Je deviens vraiment dingue, me voilà excitée de savoir que mon patron mate des photos de moi à poil et bien plus. Mais je n’y peux rien, je peux seulement le constater et j’ai beau me dire « mais ça va pas bien », rien ne change et je repars du bureau avec des bouffées de chaleur et les seins qui me démangent. Bien sûr auparavant, j’ai tout remis en ordre.


Cette découverte me travaille toute la matinée, mais dans le sens sexuel du terme, c’est à dire qu’elle me met sur des charbons ardents. L’après-midi, le boss est de retour et il passe sans faire plus attention à moi que d’habitude. Cela me démange de voir quelle va être son attitude devant moi maintenant, aussi je trouve une excuse pour aller le voir dans son bureau avant de partir à mon rendez-vous. J’entre les bras remplis de paperasse et je lui dis :



Répondant cela, je m’approche en levant les bras pour montrer les dossiers que j’ai dans les mains. Je vois que son regard plonge vers mon bas-ventre pour ne plus le quitter. Je me rends alors compte que la spirale du cahier que j’ai, entre autres, dans les mains s’est accrochée à ma tunique et l’a tirée vers le haut. Mon bas-ventre, moulé à la perfection par mon legging, est maintenant bien visible. Il n’y aurait pas forcément matière à en faire tout un plat mais là, effectivement, c’est un peu différent. Je ne m’en étais pas rendu compte ce matin mais, de la même façon que le vêtement me moulait un peu trop les fesses, il me détaille de façon incroyable le sexe. Les renflements de ma vulve sont parfaitement visibles : on discerne tout, comme si j’avais la peau peinte en noir brillant. Il n’en faut pas plus pour faire remonter mon excitation à son plus haut niveau. En voulant libérer ma tunique de la spirale métallique accrochée, je tire celle-ci un peu plus hors de mon ceinturon et maintenant, elle s’arrête juste au-dessous de mon ventre aussi bien devant que derrière.


Francis a toujours les yeux rivés sur mon intimité ; j’imagine que les images des photos prises par sa sœur doivent défiler dans sa tête à cet instant. Peut-être sous le coup de l’émotion, la chemise contenant un tas de papiers m’échappe et se déverse sur le sol. Les feuilles s’éparpillent de droite et de gauche. Je laisse échapper un juron et je me penche pliée en deux pour ramasser. Quelques secondes après, je me rends compte que le boss ne m’aide pas du tout. Il est trop occupé à mater mon postérieur que je lui colle sous le nez ; pour une fois, j’ai fait ça sans vraiment le vouloir. Je sais très bien à quoi ressemble mon cul gainé de ma nouvelle tenue aussi je ne fais rien pour écourter mon exhibition. Mais même en prenant mon temps, j’arrive au bout des feuilles éparpillées et je suis bien obligée de me redresser.


Pour la suite, on ne peut pas dire que le patron soit d’une grande aide quand je lui présente mon problème. Il bafouille deux ou trois fois « ça devrait aller » et je repars toute excitée et amusée de sa réaction. Jusqu’à présent il s’était toujours montré relativement discret quand j’arborais des tenues sexy au boulot mais là, certainement motivé par le mail d’Anne-Marie, il a eu beaucoup de mal à faire preuve de retenue.


Malheureusement le reste de la semaine s’avère beaucoup moins amusant. Anne-Marie grippée a annulé les cours. Le boss est venu me l’annoncer avec un sourire en coin en me précisant « tous ses cours », bien sûr, j’ai joué celle qui ne comprenait pas l’allusion. Il a même parlé pour deux semaines au moins.


J’en suis là, ce vendredi, à faire ce triste bilan de la semaine qui pourtant s’annonçait bien quand je reçois un mail d’un expéditeur inconnu.

Le nom, pour le moins curieux, me fait froncer les sourcils, « Maitrevoyeur » : voilà bien un nom à la con ! Curieuse j’ouvre le message :


« Je connais tout de tes amusements, regarde les photos jointes dans ce message. Si tu ne veux pas que toute ta liste de contact de ta messagerie soit destinataire de ces photos et de toutes les autres, tu as intérêt à faire ce que je vais te demander dans mes prochains messages. »


Mes sourcils se froncent encore plus quand je visualise les deux photos. Je retrouve deux des images trouvées dans la messagerie du patron, celles d’Anne-Marie. Je suis paralysée sur le moment : qui ? Comment a-t-il eu accès à ces photos ? À moins que ce ne soit mon boss lui-même ? Ou Anne-Marie pour un nouveau jeu pervers ? Je reste tétanisée, je ne sais plus quoi faire. Finalement je décide d’ignorer le message.


Je reste fébrile tout le reste de la matinée, chaque nouvelle arrivée dans ma boîte me fait trembler. Évidement ce que je craignais survient en début d’après midi. « Maitrevoyeur » me contacte de nouveau :


« 

Je sais que tu es là et que tu as certainement lu mon message, je te donne 30 minutes pour me répondre.

Pour te montrer que j’ai bien les moyens de faire ce que je dis, voici tout ton carnet d’adresse.

 »


Je suis moins surprise et je reste moins pétrifiée que la première fois sans pour autant savoir quoi faire. Mon cerveau ne pense qu’à trouver un coupable maintenant qu’il me semble illusoire de voir ce maître-chanteur d’opérette lâcher prise. Un collègue serait-il comme moi, tombé sur la messagerie du patron ? Dans tous les cas c’est quelqu’un qui me connaît. Il a aussi toutes les adresses personnelles que j’ai dans l’ordinateur à l’agence, il les a mises dans son dernier message. Malgré tout, je choisis de continuer à ignorer ce message toujours dans l’espoir de voir mon maître-chanteur se lasser.


À peine les trente minutes passées que je reçois un nouveau mail de « Maitrevoyeur » :


« Espèce de salope, tu ne me prends pas sérieux, voilà un dernier avertissement avant de passer aux choses sérieuses si tu continues à m’ignorer. »


J’ai à peine fini de lire ses mots qu’un autre message du même auteur arrive, je l’ouvre, je vois qu’il n’y a pas de texte mais qu’une image est jointe. La liste des destinataires est complète et je n’ai nul besoin de tout lire pour voir que c’est mon carnet d’adresse en entier. Il faut dire que j’utilise aussi bien ma messagerie professionnelle pour des messages privés que pour le reste. Mon carnet contient donc des clients et les collègues, amis et membres de ma famille.


Ma main a du mal à aller précisément sur la photo jointe tellement elle tremble. Quand elle apparaît enfin je suis à demi soulagée, c’est la seule image correcte de la collection d’Anne-Marie. Celle que je n’ai d’ailleurs pas vu prendre, où je suis encore toute habillée de ma tenue d’étudiante. La tenue reste malgré tout très subjective. Je me précipite pour répondre cette fois-ci de peur qu’il ne fasse un deuxième envoi beaucoup moins innocent. Je pense aux membres de ma famille et aux amis présents dans cette liste – ma sœur en premier – avec qui j’évite les tenues trop voyantes lors de mes visites. Ils risquent d’être choqués rien qu’avec ça.


« D’accord, que voulez vous de moi ? »


En attendant la réponse j’envoie un message à tous les destinataires sensibles, en les séparant plus ou moins par catégorie. J’explique à la plupart le même scénario : une amie a sa fille étudiante en Angleterre et lors d’une invitation chez elle, comme sa fille était là en vacances, je me suis amusée à essayer sa tenue dont la jupe était trop courte pour moi ; cette amie m’a prise en photo pour rigoler, me l’a envoyée et comme je suis nulle en informatique en voulant lui répondre, j’ai envoyé la photo à tout le monde. Ça devrait marcher, mes compétences informatiques sont suffisamment désastreuses pour que cela soit crédible.


Nouveaux message de « Maitrevoyeur ».


« 

T’as enfin compris à qui tu devais obéir. Ne t’amuse plus à me prendre pour un con !

Maintenant tu vas faire ce que je te dis sinon tous tes contacts connaîtront tes jeux pervers de salope. J’ai bien vu que ta liste contient toute sorte de personnes plus ou moins proche et des amis aussi sûrement.

Je veux que mardi prochain tu viennes à ton boulot avec la robe du lien que j’ai collé dans mon message.

 »


Je vois en effet une adresse internet sous le texte. Je l’active et je tombe sur un site visiblement spécialisé dans les tenues et la lingerie sexy et coquines. La page s’est ouverte sur une robe de couleur saumon ultra courte à manche longue, tellement courte qu’elle se finit juste sous les fesses. Je vois qu’elle est en viscose, élasthanne et terriblement moulante. Les manches sont en voile transparent à partir des épaules. C’est affreusement, ou superbement, sexy et suggestif. J’aurais certainement adoré m’en vêtir en certaines circonstances mais, même si mes habitudes vestimentaires sont loin d’être celles d’une nonne, je me vois mal avec cette robe sur le dos au boulot. J’hésite un peu et je réponds.


« Je n’ai pas de robe comme ça et je ne peux pas mettre ça au travail. Je n’oserai jamais. »


La réponse arrive aussi vite que l’internet le permet.


« Te fous pas de moi, tu peux l’acheter. Ils livrent en 2 jours. Pour le reste tu as intérêt si tu ne veux pas que toute ta famille et les autres te voient le cul à l’air en train de te faire fouetter. Je veux aussi que tu mettes des bas avec, que tu sois à poil dessous et des chaussures à talons aux pieds. »


Comme pour appuyer ses dires une photo est dans ce message. Je l’ouvre mais je me doute de ce que je vais voir. C’est une vue de trois quart arrière, je suis au pied d’Anne-Marie agenouillée le cul vers le ciel dans mon collant déchiré. On voit la badine me frapper les fesses. J’ai le visage tourné vers l’objectif que je ne semble pas voir car j’ai les yeux à demi fermés et j’affiche une mine défaite de plaisir. Je panique totalement à l’idée de voir cette image et les autres parvenir à mes proches, voire aux collègues. Je me précipite pour répondre.


« D’accord je vais le faire. »


Dans la foulée, de peur de ne pas être livrée pour le jour demandé, je passe la commande. D’habitude j’hésite toujours à laisser mes coordonnées bancaires sur des sites inconnus mais là, cela ne m’effleure même pas l’esprit. Il n’y a que deux tailles S et M, je prends M espérant que cela ne soit pas trop petit. Heureusement le prix total n’est pas exorbitant, juste une quarantaine d’euros.


À l’heure de rentrer chez moi, je suis tellement préoccupée que je quitte l’agence sans dire au revoir à personne et avec une bonne demi-heure d’avance.


Heureusement pendant le week-end, j’ai la visite de Sabrina et je lui explique ce qui m’arrive. Elle est d’abord très curieuse de voir les photos en question. Ce n’est pas vraiment le type d’aide que j’attends mais je lui promets de faire suivre ici, sur mon adresse personnelle, celles que j’ai reçues de mon maître-chanteur. Son second commentaire est de me dire :



Sabrina semble trouver ça drôle car elle insiste :



Finalement, elle finit par accepter de réfléchir avec moi. On écarte les principaux suspects, c’est-à-dire Anne-Marie et le patron car on ne voit pas vraiment de raisons valables. Anne-Marie peut déjà me demander bien pire et le patron suit visiblement mes escapades avec elle de près. On finit par en déduire que c’est quelqu’un qui a accès à mon ordinateur et à celui du patron et, par conséquent, a accès à l’agence ou y travaille. Cela laisse pas mal de monde finalement entre les clients que l’on fait souvent patienter dans les bureaux des uns ou des autres par manque de place, les collègues ou services extérieurs qui passent parfois.


Le petit câlin bien mérité qui suit avec Sabrina lui donne encore l’occasion de faire une réflexion. Elle regarde sa main qu’elle vient de retirer de mon entrejambe alors que l’on commence juste à s’embrasser et me dit avec un sourire victorieux :



C’est vrai qu’elle à raison la garce mais je ne veux pas lui avouer. Maintenant que le moment de panique est passé, que le sentiment de frustration se dissipe un peu, je me rends compte qu’il me reste une profonde excitation de cette histoire. Sabrina va rapidement m’aider à combler ça, et vite parce que je sens qu’elle monte de plus en plus.


Le week-end se passe ainsi, ne me laissant si j’ose dire, que le côté positif des choses. Le lundi me ramène vite à la réalité, à midi je profite d’une visite pour foncer chez moi et vérifier ma boîte aux lettres. Énorme soulagement, un paquet m’attend bien à l’intérieur. Je serai prête demain, j’avais si peur. Je n’ai pas le temps d’essayer cette fameuse robe ce midi mais le soir je me libère le plus tôt possible, impatiente malgré tout de voir de quoi je vais avoir l’air avec ça sur le dos.


La robe dans les mains, je me rends compte que le tissu est terriblement fin. Je me déshabille et j’enfile la chose. Mon dieu ! Ils osent dire que c’est une taille M, même pour un S je trouverais ça serré ! J’ai beau tirer dessus, la robe arrive juste sous mes fesses. Je marche un peu avec et je suis soulagée de voir qu’elle n’a pas l’air de vouloir remonter plus haut. Par contre, dès que je m’accroupis, je me retrouve la robe au milieu du cul.


Ma poitrine aussi est moulée de façon indécente comme le reste de mon corps. Mes bouts apparaissent clairement en tendant le tissu. Comme le disait Sabrina, heureusement que je suis habituée à porter des tenues sexy ou au moins légères. Mais là, c’est vraiment beaucoup plus court que la plus courte de mes jupes, c’est surtout ça qui me gêne le plus. Mais que faire ? Je suis bien obligée de me plier aux volontés de ce salaud pour l’instant. Ceci dit, je ne peux m’empêcher de m’admirer dans le miroir en me tournant et retournant devant… J’arrête, je vais finir par y prendre goût.


J’ai passé une nuit horrible et je me réveille ce mardi avec une triste mine. L’angoisse a pris le pas sur l’excitation finalement ressentie durant le week-end. J’ai un peu désobéi à mon mystérieux « Maitrevoyeur », j’ai quand même enfilé une culotte pour me sentir moins nue. Un shorty pour avoir la sensation d’être couverte même s’il est en dentelle fine et transparente, mais je n’en ai pas d’autre… Pour le reste, j’ai suivi les exigences de mon maître chanteur. J’ai les seins nus sous la robe, des chaussures à talon et des bas autofixants. J’ai essayé d’en choisir qui remontent le plus haut possible et ils me vont jusqu’à l’aine. Bien sûr, le large bandeau en dentelle dépasse largement de la robe.


En chemin la tension monte de plus en plus, je me torture l’esprit en essayant de deviner ce que va exiger de moi l’infâme « Maitrevoyeur ».


Pour aller au travail, j’ai revêtu un manteau long même si le temps est incroyablement doux pour la saison. Cela masque ma tenue et me permet d’atteindre mon bureau sans me faire particulièrement remarquer. Je remercie le patron de m’avoir donné l’occasion d’être seule dans mon bureau alors que les collègues sont plusieurs ou même directement à l’accueil. Il est petit et personne n’en avait voulu.

Je m’attends à trouver un mail de mon tyran, mais rien : on est pourtant bien le jour voulu.


Pour essayer de me déstresser, je me plonge dans mon travail. En l’occurrence un long message envoyé par des clients anglais qui, depuis que me suis essayée à parler dans leur langue, ne correspondent avec moi que dans celle de Shakespeare. Je les avais trouvés très sympa tous les deux d’où mon effort. Pour tout dire, madame me faisait des grands sourires qui me semblaient qu’une simple forme de politesse. De plus, ils faisaient souvent des messes basses avec un air complice quand je tournais le dos et j’étais visiblement le sujet de la conversation, ce qui me les avait rendus très sympathiques.


Quand Marc rentre dans mon bureau, je suis donc totalement absorbée par ma traduction, je lève la tête avec un regard interrogateur et il me demande :



Disant cela je me lève pour vérifier et je me mets à fouiller les rayons de l’étagère en question. Lorsque je tourne la tête pour préciser que je suis sûre que les documents sont là, je vois que Marc a les yeux exorbités rivés sur le bas de mon dos. À ce moment-là, le souvenir de ma robe me rattrape, me gifle même. Je réalise aussi qu’elle a eu la bonne idée de remonter jusqu’au milieu de mes fesses. Marc a une vue imprenable sur mon cul seulement à moitié couvert, mon shorty n’offrant qu’une très modeste protection. Je tire précipitamment sur ma robe et la descends autant que possible, c’est-à-dire peu. Je trouve enfin ce satané dossier et je le tends à Marc en disant.



Sa main se tend mais son regard est en train de glisser sur tout mon corps. Il est tellement ébloui par ma tenue du jour qu’il n’arrive pas à en décoller les yeux. Je place la liasse de papier directement dans sa main pour le faire réagir, ce qu’il fait enfin. Il me lâche un merci et quitte la pièce en tournant toujours la tête dans ma direction. Il manque d’ailleurs de se fracasser sur le battant de la porte.


Je me précipite à l’abri très relatif de mon bureau et je vois que finalement, je n’ai pas ressenti de gêne de m’afficher ainsi. Sur l’instant oui, mais si peu de temps. Maintenant je ressens ces habituels coups de chaleur dans mon bas-ventre depuis que son regard a fouillé mon corps. Cette réaction me fait peur et je replonge dans mon message pour ne plus y penser, je ne veux pas céder à mon vice dans ces conditions là.


Le temps passe, peut-être une demi-heure, quand on frappe à ma porte restée entrouverte. Une tête passe et je vois celui que l’on appelle « le boutonneux » dans l’agence. En terme plus élogieux, c’est Romain le neveu du patron.


C’est un jeune, étudiant je crois, qui s’occupe des ordinateurs de l’agence et des trucs de ce genre. Comme il y a peu à faire, le boss lui a confié ce boulot qu’il fait à la demande. Il passe de temps en temps pour bricoler ces machines infernales et avoir ainsi un petit revenu. On l’appelle le boutonneux car malgré sa vingtaine d’année, il a encore pas mal d’acné qui lui marque la face. Devant mon visage interrogateur, il m’annonce qu’il vient mettre à jour un je ne sais quoi qui se trouve dans mon bureau. Je dois avoir le regard d’une vache qui regarde passer un train car il me dit :



Il pénètre dans la pièce et s’accroupit à côté de l’étrange boîtier et commence à bricoler dessus en y raccordant son ordinateur portable. De mon côté, je me replonge dans mon texte et dans mon travail. Je ne tarde pas à me sentir observée. Même si mes yeux sont posés sur mon écran, je vois fréquemment la tête de Romain se tourner dans ma direction. Je comprends vite pourquoi : mon bureau est évidé au centre et il a donc une splendide vue sur le dessous de celui-ci, c’est-à-dire mes jambes. Bien qu’elles soient serrées, il a certainement observé la particularité de ma robe. J’essaye de ne pas y prêter attention mais au bout d’un moment cela me démange trop et je ne résiste plus à la tentation.


Tant pis si c’est sous la pression d’un chantage que je me retrouve dans cette situation, autant y prendre du plaisir. J’écarte légèrement les jambes, la réaction est immédiate. Son regard se fait plus insistant, ce qui me pousse à en faire plus. Mon bureau est suffisamment large pour que je puisse croiser mes jambes en faisant reposer ma cheville droite sur ma jambe gauche. Il a ainsi une vue fantastique sur mon entrejambe. Je n’ai pas besoin de vérifier, je n’ai qu’à voir la tête qu’il fait.


Mon bas-ventre bouillonne maintenant et ma chatte doit être bien humide. Je suis incorrigible, je ne peux m’empêcher de m’en vouloir de céder à la tentation mais le plaisir pris dépasse largement ma culpabilité. Faisant mine d’être sujette à une démangeaison subite au genou, j’en profite pour reculer ma chaise et écarter largement les jambes. Romain n’en rate pas une miette et admire toute la finesse de la dentelle de mon shorty. Ma robe s’est tellement retroussée que je peux moi-même voir mon entrejambe en gratouillant mon genou. Ne pouvant en rester là, je me lève pour aller chercher des papiers dans la même étagère que tout à l’heure. Je sens que ma robe est au milieu de mes fesses après les diverses gesticulations à mon bureau. Je prends un plaisir pervers à me pencher pour fouiner dans les étages du bas durant quelques minutes. En revenant, je lance à Romain tout en tirant négligemment sur ma robe :



Romain plonge le nez sur son fatras de fils et de machine quand je porte mon regard sur lui et marmonne :



À mon retour au bureau un message de « Maitrevoyeur » m’attend, ce qui réduit notablement mon excitation du moment.


« J’espère que tu as obéi à tous mes ordres. Que tu as bien mis la robe que je t’ai montrée et que tu es entièrement nue dessous. »


Je réponds tout en étant consciente de mon mensonge :


« Oui, j’ai tout fait comme vous l’avez demandé. »


La réponse arrive très rapidement.


« 

Bien, je ne vais pas tarder à le savoir. Je veux que tu ailles maintenant dans la vitrine de l’agence et que tu y restes un moment. Tu n’as qu’à ranger les annonces affichées pour t’occuper. Donne-moi ton numéro de portable, je t’enverrai des ordres dessus.

T’as intérêt à bien avoir TOUT fait comme je veux, sinon tu sais ce qui t’attends.

 »


Me voilà coincée, il va sûrement me demander des trucs qui lui montreront que j’ai une culotte. Je dois l’enlever, je n’ai pas le choix. Le salaud, il faut vraiment que je trouve une solution pour arrêter ce cirque. Heureusement, Romain choisit ce moment-là pour m’annoncer qu’il doit aller chercher quelque chose et quitte la pièce en emportant son matériel.


Libre, j’en profite pour enlever rapidement ma culotte que je glisse dans un tiroir du bureau. Je donne juste mon numéro de portable ; je ne juge pas utile d’en dire plus car il est évident qu’il constatera probablement de visu la mise en pratique de ses ordres. C’est presque midi, cela va être terrible, il va sûrement y avoir beaucoup de passage dans la rue. Sans parler du fait que je vais devoir traverser toute l’agence pour aller dans la vitrine. Allez, courage ma fille, vas-y !


Je me lève et tire autant que je peux sur ma robe. La sensation d’avoir mon minou à l’air avec ce timbre poste qui recouvre mon corps est horrible mais je suis à moitié surprise de sentir une excitation perverse me tenailler malgré tout. Je n’ose regarder personne quand je rentre dans la salle principale qui sert d’accueil et aussi de bureau à trois personnes habituellement. Je vois que deux collègues sont là, occupés chacun avec des clients, je sens aussi les regards de tous me suivre. Je me précipite plus que je ne marche vers le panneau mobile placé devant la vitrine, mes seins ballottent dans tous les sens sous le rythme effréné de mon pas.


Arrivée à destination, je fais pivoter rapidement le panneau et stupidement j’ai le sentiment d’être à l’abri quand je me glisse derrière, alors que je suis exposée aux yeux de la rue désormais. Je pose le téléphone que j’avais à la main sur un rebord. Je manipule les pancartes accrochées pour me donner une bonne contenance en tournant le dos à la rue. Mon maître-chanteur est probablement là, quelque part en face dans la rue, dans une voiture ou à une fenêtre peut-être. Les lumières des spots qui éclairent le panneau à annonces m’éblouissent et m’empêchent de voir autre chose que des silhouettes à travers la vitre. Le téléphone sonne, un message vient d’arriver. Je le lis:


« Débrouille-toi pour montrer ton cul de salope. »


Je me doute qu’il veut que je me donne en spectacle derrière cette vitrine. Je n’ai pas le choix. Obéissante, je me penche pour saisir les annonces au bas du panneau et reste ainsi pliée en deux, le cul en l’air. Je sens ma robe glisser le long de mes fesses, remontant inexorablement pour le plus grand bonheur des passants et de mon tyran. Nouvelle sonnerie du téléphone et nouveau message.


« Écarte plus tes jambes ! »


Je réponds par un message, les mains tremblantes sous les regards de tous ceux qui passent dans la rue, aussi bien à pied qu’en véhicule. J’arrive à les discerner car, malgré moi, je jette des coups d’œil nerveux à travers la vitre.


« D’accord mais après on n’arrête par pitié, svp. »


J’attends un peu, espérant une réponse et elle arrive par un nouveau SMS.


« Ok si tu fais bien ce que je dis. Vraiment très bien, sinon. »


Pressée d’en finir avec ce show immonde que l’on m’impose, je m’exécute. J’écarte ostensiblement les pieds et reprends ma position indécente, le cul en l’air. Bien sûr, la robe que j’avais remise en place remonte aussitôt me découvrant le postérieur. Malgré moi, je ne peux m’empêcher d’imaginer la vue que j’offre ainsi, ma robe s’arrêtant au milieu des fesses, jambes écartées. Ma chatte doit être bien visible pour peu que l’on s’attarde sur le sujet. Ce que ne doivent pas manquer de faire tous ceux qui m’observent.


Nouvelle sonnerie du téléphone :


« Penche-toi plus. »


J’obtempère me penchant aussi bas que possible, jouant avec les annonces placées au pied du panneau. Je garde la position quelques minutes, consciente de la vue que j’offre, la vitrine n’aura jamais eu autant de succès. Puis je décide qu’il y en a assez. Je me redresse, replace ma jupe dans sa position la plus basse et quitte la place. Alors que je me précipite vers mon bureau, mes seins ballottant encore plus qu’à l’aller lors de mon passage, le téléphone sonne, nouveau SMS :


« Salope, je ne t’ai pas dit de partir. »


Tout en me précipitant dans mon bureau, je réponds.


« Mais vous avez dit qu’après je pouvais arrêter. »


La réponse arrive aussitôt


« Ok, mais la prochaine fois, c’est moi qui dis quand. »


Encore tremblante je m’assois. Je sens bien que, malgré l’énorme stress causé par ce que je viens de faire, une flamme perverse continue à me dévorer le ventre. La main humide que je retire d’entre mes cuisses me le confirme. J’enrage contre moi-même, si encore c’était Anne-Marie qui m’avait demandé de faire ce show. Cette idée qui aurait pu calmer mes ardeurs à l’effet totalement inverse, je me trouve envahie par une bouffée d’excitation à la simple idée qu’Anne-Marie pourrait être le maître de ce jeu vicieux.


C’est midi passé, j’avais prévu un casse-croûte pour éviter d’avoir à sortir mais je n’ai pas faim du tout. Je reste ainsi seule un moment, je passe un coup de téléphone à Sabrina pour lui raconter la matinée et ce que j’ai été obligée de faire. La chose qui l’intéresse le plus est de savoir si j’ai fait suivre les photos que j’ai reçues, incorrigible petit ange.


En début d’après-midi, j’ai droit au retour de Romain qui m’annonce venir finir ses travaux. Comme le matin, il passe plus de temps à regarder sous mon bureau qu’à travailler sur son ordinateur ou sur l’étrange boîtier où il est raccordé. Je reste bien sagement les jambes serrées d’autant plus que j’ai toujours mon shorty dans le tiroir, n’ayant pas pensé à le remettre. Puis je suis vite rattrapée par l’envie et je me laisse aller à un jeu de jambes qui lui permet de noter qu’il a eu du changement depuis ce matin. Son regard devient si insistant que cela en est presque plus drôle qu’excitant.


Ce jeu dure un petit moment quand le téléphone sonne une fois de plus, j’ai le plaisir d’entendre une douce voix anglaise :



J’enfile mon manteau et je pars précipitamment sous le regard désolé de Romain certainement très déçu de voir un spectacle prometteur s’achever si vite. Heureusement cette maison est à moins de trente minutes et lorsque j’arrive mes deux anglais préférés, monsieur et madame McLood, sortent juste de leur voiture.


Gloria McLood m’accueille avec un large sourire qui me semble toujours plus accueillant que celui d’une simple bienvenue.



Disant cela elle me prend la main et la serre en laissant traîner ses doigts d’une façon que je trouve aussi ambiguë, peut-être la culture anglo-saxonne qui veut ça ?



Son mari approuve lui aussi à sa façon, c’est-à-dire en restant silencieux et en hochant la tête. Nous venons juste de pénétrer à l’intérieur quand une sonnerie de téléphone se fait entendre, monsieur McLood s’empare de son appareil. J’attends poliment qu’il en ait fini avant de poursuivre. Après un bref instant, il pose la main sur le combiné et me dit :



Puis il disparaît par la porte me laissant seule avec Gloria qui juge bon de me préciser :



Comme pour m’enlever tout doute, elle ajoute en clignant de l’œil et en rigolant :



Je fais visiter le rez-de-chaussée, Gloria est enchantée par la luminosité des pièces. Cette maison a de grandes baies vitrées et le soleil tape fort cet après-midi donnant encore plus de clarté. Je lui propose d’aller visiter l’étage :



Je passe devant pour la guider et commence à grimper les marches. L’escalier est vraiment superbe, tout en fer forgé, la rampe est régulièrement décorée par des ornements travaillés. Peut-être trop occupée à l’admirer, ou à cause de mes chaussures à talon, arrivée à mi-chemin je rate une marche. Je me rattrape à la rampe en partie mais cela ne m’empêche pas de m’effondrer, les fesses en arrière, sur Gloria. Mon manteau s’accroche à l’une des décorations, ce qui le retrousse complètement laissant ainsi apparaître mon postérieur à peine recouvert par ce qui me sert de robe. Gloria m’a réceptionnée les mains en avant ; c’est-à-dire qu’elle prend mes fesses à pleine main maintenant. Je suis toujours accrochée à la rampe, ce qui m’empêche de m’écrouler complètement sur elle. À ma grande surprise, elle ne fait aucun effort pour me repousser en avant et m’aider à me remettre sur pied. Je sens seulement deux mains me malaxer le cul sans vergogne. Je me retourne vers elle pour m’excuser de ma maladresse et elle me répond avec un sourire coquin :



Je me redresse enfin, à la force des bras, toujours pelotée par les mains avides de Gloria. Afin de me donner bonne contenance, je la remercie pour lui faire croire que j’ai pris ses mains baladeuses pour uniquement de l’aide. Dans l’accident, mon manteau s’est ouvert laissant apparaître toute la splendeur de ma robe. Arrivée au sommet de l’escalier, Gloria l’étudie sans s’en cacher le moins du monde et me dit :



Je n’ai pas su quoi répondre devant un discours aussi direct et c’est la première chose qui m’est venue à l’esprit. La pièce où nous nous trouvons désormais est encore plus lumineuse que les autres car elle est en plein soleil. Gloria jette un coup d’œil panoramique et me dit toujours avec ce sourire pervers aux lèvres :



Décidément cette anglaise n’y va pas par quatre chemins et comprenant clairement ce qu’elle attend de moi, je ne résiste pas à l’envie de lui faire ce plaisir. J’ôte mon manteau et l’accroche à une poignée de fenêtre. Sa réaction est immédiate :



J’ai un peu de mal à l’imaginer avec cette robe sur le dos car elle est habillée de façon très classique mais il est vrai que son corps est tout à fait capable de supporter une tenue de ce genre sans être ridicule.

Nous faisons rapidement le tour de l’étage quand Gloria s’arrête et me demande :



Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu’elle me demande ça pour profiter un peu plus de ma tenue ; elle a bien dû sentir dans l’escalier que je suis nue dessous. De toute façon, je suis sur des charbons ardents depuis cet incident. Tout mon corps est sous l’emprise d’une profonde excitation depuis qu’elle a montré clairement son intérêt pour moi aussi bien par le geste que par la parole. Avec la matinée que j’ai passée, il ne m’en faut pas plus. Aussi je n’ai aucun mal à attaquer l’ascension de l’échelle tout en sachant que Gloria sera juste derrière moi le nez dans mes fesses.


Arrivée au plafond, je pousse la trappe qui pivote sur ses charnières. L’échelle stoppe brusquement, arrivée au plancher du grenier. Il n’y a rien où s’accrocher et faciliter la dernière étape pour prendre pied. Je suis obligée d’écarter une jambe pour poser un genou sur le plancher et ainsi pouvoir me mettre debout. Je sens ma robe glisser sur mes fesses et stopper au niveau de ma taille. J’ai maintenant le cul complètement à l’air, une jambe écartée et repliée reposant sur le plancher. Je ne peux pas être plus offerte à son regard.


Mes deux mains sont posées sur sol prêtes à me hisser mais Gloria ne résiste pas plus longtemps. Je sens ses doigts glisser sur mon bas-ventre alors que l’autre main s’attaque à une de mes fesses.

Je lâche un cri quand je sens un doigt suivre mes grandes lèvres qui, bien ouvertes, accueillent cette visite avec plaisir. Le doigt se fait plus insidieux et pénètre plus profondément dans mon sexe, joue avec lui ; je ne peux pas résister plus longtemps, je m’affale sur le plancher en gémissant, une jambe toujours reposant sur celui-ci, me forçant à faire un grand écart. Gloria se déchaîne alors en enfonçant son doigt brutalement et exécute un va-et-vient rapide. Je sens aussi sa langue attaquer une lèche sur les parties qu’elle peut atteindre.


Pour faciliter mon plaisir et le sien, je rampe et je pose mon autre genou sur le plancher. Toujours à plat ventre, mes fesses dépassent au-dessus de la trappe, mes jambes largement ouvertes. La tête de Gloria surgit et se jette immédiatement sur mon entrejambe ; sa langue et ses doigts reprennent leur travail. Il n’en faut pas plus pour m’arracher de nouveaux cris de plaisir. Instinctivement je me trémousse, mes seins frottent sur le plancher et me délivrent ainsi une délicieuse caresse qui finit de m’amener à l’extase. Ma jouissance explose rapidement, mon corps se tend et mes cris deviennent plus rauques. Je lâche en quelques secondes toute cette excitation accumulée depuis le début de la journée. Alors que je suis prête à subir le deuxième assaut, Gloria s’étant déjà remise à l’ouvrage, j’entends la voix de monsieur McLood:



Gloria lève sa tête et lance de façon la plus banale du monde la bouche humide de mon jus :



Encore un doigt en moi, elle se penche pour déposer un dernier baiser sur mon minou et me dit :



Mon sexe enfin libre de toute intervention, j’arrive à opiner de la tête, Gloria a déjà disparu pour redescendre l’échelle. J’arrive péniblement à me remettre à quatre pattes pour prendre, moi aussi, le même chemin. Arrivée en bas Gloria me dit :



Quand je regarde ce qu’il en est, je vois que j’ai la robe retroussée jusqu’à la taille ; mon minou encore bien ouvert et humide des plaisirs qu’il vient de recevoir, est à l’air. Je remets tout en place juste à temps, Robert débouche dans le couloir où nous nous trouvons. Il jette un regard surpris à ma tenue, pourtant bien plus sobre qu’il y a quelques secondes. Gloria ne lui laisse pas le temps d’en dire plus et l’embarque en lui disant.



Nous nous séparons rapidement. Monsieur McLood est visiblement pressé, bien que surpris par les derniers mots de sa femme. La connaissant, il doit se douter de quelque chose.


Je rentre directement chez moi après cette journée si mouvementée, je suis exténuée. Le lendemain j’ai un message de « Maitrevoyeur » :


« 

Tu as bien obéi, je suis satisfait mais attention, la prochaine fois c’est moi qui décide quand tu peux arrêter de faire ce que je demande, c’est clair ?

Je t’enverrai d’autres exigences plus tard.

 »


Rien de bien passionnant ne se passe le reste de la semaine, jusqu’au vendredi. Seul Marc me fait une réflexion en disant qu’il trouvait ma robe de l’autre jour plus jolie… Le plus intéressant survient un peu plus tard lorsque j’entends le Boss hurler dans son bureau.



Comme je suis dans le couloir pour aller dans mon bureau, je poursuis jusqu’au sien et lui dis :



Cette nouvelle m’éclaire soudain l’esprit : mercredi ou jeudi et je reçois le mail de mon maître-chanteur le vendredi. Comme par hasard, Romain a eu accès à l’ordinateur du patron. Comme par hasard, il est dans mon bureau le mardi, jour où je dois me vêtir de cette fameuse robe. Je tourne et retourne tout ça dans ma tête toute la journée et, plus le temps passe, plus je suis persuadée d’avoir raison.


Je demande à Sabrina de passer le soir pour lui parler de ma découverte et elle est d’accord avec moi. Nous avons enfin un nom à mettre sur « Maitrevoyeur ». Mais elle me pose alors la question essentielle :



Mais voyant que je lève les yeux au ciel, elle poursuit :



Sabrina s’arrête de parler et réfléchit quelques minutes, je n’ose l’interrompre dans sa réflexion. Elle reprend enfin la parole :



Et elle rigole toute contente de sa blague.



S’ensuivent de longues explications que j’essaie de comprendre et, après un certain nombre de manipulations avec mon nouveau professeur sur mon ordinateur personnel, j’arrive enfin à maîtriser ce nouveau savoir.


Le lundi arrive, je suis impatiente de mettre notre plan à exécution. Je suis presque contente de voir qu’un message de « Maitrevoyeur » m’attend.


« 

Je veux que tu achètes cette robe pour jeudi, c’est le même site que la dernière fois. Tu sais comment faire.

Et complètement nue dessous !

 »


Je clique sur le lien et je découvre une robe encore plus extravagante que celle de la semaine passée. Un peu moins courte mais tout le haut est en voile transparent. On voit parfaitement les seins du mannequin sur la photo. Le côté de la robe est fendu jusqu’ à la taille. Malgré tout, j’envoie le message prévu :


« 

Avant j’aimerai beaucoup voir toutes les photos que vous avez. Je ne les connais pas et je trouve très excitant de me voir ainsi dessus. Pouvez-vous me les envoyer ?

 »


La réponse tombe rapidement :


« T’es vraiment une salope toi ! D’accord, voilà pour toi. »


L’email contient tout un tas d’images, il m’a tout envoyé. Comme le pensait Sabrina, tout commence par Cath et nombre. Je ne peux m’empêcher de toutes les visionner et je suis bien obligée d’admettre que Sabrina avait aussi raison sur l’autre point…

Un peu perturbée par cette constatation j’interromps mon visionnage et je décide de sortir le grand jeu. J’envoie l’email selon l’idée fomentée par Sabrina.


« Romain, je sais que c’est toi ; j’ai tout compris. Ce que tu m’as fait faire l’autre jour m’a beaucoup plu, excitée. Je me suis caressée toute la nuit à cause de toi. Je voudrais en faire plus, rien que pour toi, ça serait terriblement plus excitant. »


J’envoie. Pas de réponse pendant plus de deux heures. Je désespère, le plan de Sabrina qui me semblait si génial tourne-t-il à la catastrophe ? Mais répond, bon dieu ! Je m’attends à recevoir le même mail que tout à l’heure avec mes photos mais avec tous mes correspondants en copie. Je suis incapable de faire quoi que ce soit. Mon cerveau refuse de se concentrer sur autre chose. Une réponse enfin, je me jette dessus :


« Qu’est-ce que tu proposes ? »


Ouf, pas de catastrophe ! Il a mordu au piège. Ma réponse est aussi rapide que mes doigts me le permettent.


« Un striptease rien que pour toi. Toi et moi seuls. J’ai toujours rêvé de faire un striptease pour quelqu’un. On pourrait aller chez toi, quand tu veux. »


La réponse est immédiate cette fois-ci :


« Pourquoi pas chez toi ? »


Merde, ce n’était pas prévu ça ! Il faut que je trouve une excuse. Je n’ai pas fait le ménage ? Non ça, il s’en fout certainement, voyons… J’ai trouvé :


« J’ai mes parents à la maison en ce moment. Je ne peux pas. »


La aussi la réponse fuse :


« Ok, je te dirai comment t’habiller et quand. »


Je respire enfin et j’appelle aussitôt Sabrina pour lui annoncer la nouvelle :



Attendre, c’est le mot juste et c’est ce que je fais toute la journée sans plus de nouvelle. Le lendemain un message m’attend :


« Je veux que tu mettes ça dessous. Pour le reste, je te fais confiance et ne me déçois pas. Je veux que tu sois vendredi vers 17h00 à l’adresse suivante. »


Encore une fois un lien Internet m’amène sur le site de vente en ligne habituel. Je découvre une guêpière bustier mauve et noire ; elle soutient à peine les seins en n’en couvrant qu’une faible partie. Elle s’arrête bien sûr au niveau du ventre, des jarretelles en sortent pour aller accrocher des bas. Je vois qu’ils proposent d’acheter les deux en même temps. Ce que je fais n’ayant pas de bas pour porte-jarretelles.


Je regarde l’adresse donnée, je connais bien la rue. Elle n’est pas très loin d’ici. C’est un quartier fait de vieux appartements.

Jeudi ma commande est arrivée comme prévu. Sabrina, curieuse de voir ça, est là aussi ce soir.



Je me déshabille pour enfiler la guêpière et le reste. Tout en finissant d’attacher les bas, je demande :



Je n’avais pas encore pris le temps de me regarder, aussi je me dirige vers mon grand miroir. Effectivement, c’est sexy et je prends un réel plaisir à me regarder. Ma poitrine est à peine contenue par le bustier, mes aréoles débordent de la dentelle au moindre mouvement. En me trémoussant au rythme d’une musique imaginaire et en faisant semblant de m’effeuiller, je dis :



La dernière phrase de Sabrina ne me rassure qu’à moitié mais je trouve quand même l’idée bonne. Elle reste avec moi le restant de la soirée ce qui permet de me détendre et de penser à autre chose.


Le lendemain je revêts donc ma tenue d’étudiante avec les dessous demandés accompagnés d’un beau string : ça fera toujours un truc de plus à enlever, si besoin. Je vois peu de monde dans la journée, seul le patron me regarde avec un air étonné pour me demander si j’ai cours avec Anne-Marie. Je prends l’air le plus surpris possible pour répondre :



L’heure du rendez-vous arrive enfin. Je dis enfin car toute cette journée m’a paru si longue tellement mon angoisse montait crescendo au fil des heures. Aussi je sens cela comme une délivrance. Toute la journée je me suis demandé comment j’allais faire pour mettre la main sur son ordinateur et agir dessus.


Je vais bientôt savoir si je vais être à la hauteur. Je marche jusqu’ à l’adresse car c’est proche de l’agence ; j’ai d’ailleurs garé ma voiture à proximité ce matin, en prévision d’un départ précipité.

C’est bien un immeuble ancien comme je le pensais. Me voilà devant la porte, je prends ma respiration et je sonne. Les secondes défilent et elle s’ouvre enfin. Romain m’apparaît et il a l’air encore plus embarrassé que moi. Je pourrais presqu’avoir pitié, si les circonstances étaient différentes.



Il est loin du rôle qu’il jouait durant nos échanges par mail. Je pénètre dans un hall assez grand pour un appartement que je présume petit. Il semble prendre de l’assurance car il me dit sur un ton plus volontaire :



Tout en avançant j’examine autour de moi, aussi bien pour repérer les lieux que pour voir si j’aperçois ce maudit ordinateur. Plusieurs portes donnent sur le hall, je devine les toilettes au poster qui en orne une. Pour le reste c’est plus simple car je peux voir à l’intérieur des pièces : une petite cuisine, une chambre et la pièce où je me dirige. Mais point d’ordinateur en vue, ça commence mal.


On rentre dans ce qui doit être un salon, il y a pas mal de bazar un peu partout. Un canapé trône au milieu, des affiches, des étagères le long des murs, l’ensemble donne l’impression d’avoir été meublé de bric et de broc. L’appart d’étudiant dans toute sa splendeur. Romain s’affale sur le canapé et prend une bouteille posée devant lui sur une table basse et se sert ce qui me semble être du whisky. Il me demande :



Sans répondre, j’opine de la tête : un verre d’alcool fort me donnera du courage, j’en ai bien besoin. Il me tend mon whisky et dit avec un ton encore plus assuré que tout à l’heure :



Son regard fuit le mien et il ajoute :



Disant cela, j’écarte le long manteau qui me couvre toujours. Il peut alors voir en réel ce qu’il a certainement admiré en photo : ma veste bleu marine aux boutons dorés, ma jupe courte plissée bleu, mes bas blancs planté dans mes escarpins. Tout en me tendant un nouveau verre d’alcool, Romain me dit :



Il a eu du mal à dire le nom qu’il m’a si souvent donné par mail, pas si courageux que ça, le gars. Je bois mon nouveau verre rapidement pendant que Romain me dit :



Il attrape une télécommande et une musique rock envahit la pièce puis il s’affale de nouveau dans le canapé. Je comprends que c’est à moi de jouer. J’ai beau fouiller la pièce du regard, je ne vois toujours rien qui ressemble à son ordinateur. Tout en reposant mon verre, je lui dis que je prends plaisir à me montrer mais qu’il ne doit pas toucher sans mon autorisation. Il grommelle quelques mots que je considère comme un accord.



En guise de réponse j’ôte mon manteau que je balance dans le hall et je commence à me dandiner au rythme de la musique. Je tourne sur moi-même, ce qui fait décoller ma jupe et déclenche l’enthousiasme de mon spectateur. Cela m’a permis de fouiller une fois de plus la pièce mais sans succès. Romain commence à s’exciter et en est à son troisième verre :



Je descends d’un trait mon troisième verre tout en continuant à me trémousser. Je suis toujours très nerveuse et il me faut ça pour me détendre. Mais je me rends compte que l’alcool me monte déjà à la tête, je n’ai rien dans l’estomac depuis ce matin. Ce n’est pas une bonne idée finalement ce whisky, mais trop tard maintenant.


Je dégrafe les boutons de la veste un à un en partant du bas. Elle s’ouvre enfin sur mon chemisier blanc transparent. Je joue avec les pans de la veste pour le découvrir ou le cacher pendant quelques secondes puis je fais glisser ma veste sur les épaules et finalement la laisse tomber au sol en secouant les bras. D’un coup de pied, je l’envoie valser dans le hall par la porte restée ouverte. Le chemisier laisse bien voir en transparence la guêpière exigée par Romain, ce qui déclenche son enthousiasme et lui donne envie d’un autre verre, il en sert un autre pour moi par la même occasion.


J’ai déjà la tête qui tourne et me sens de plus en plus grisée par la boisson et la situation. Quand il me tend le verre, je le prends sans réfléchir, mécaniquement, et bois une longue gorgée. Je sens la chaleur me monter de plus en plus aux joues. Je voulais me détendre, c’est réussi. D’ailleurs Romain le remarque car il ajoute.



Je ris comme une bécasse et je m’enfile une gorgée de plus. Ma gorgée est si importante que je repose un verre vide, toute surprise qu’il le soit déjà. Romain aussi est maintenant très détendu sous l’effet du liquide made in Scotland et il se lâche.



En réponse, je me mets à secouer ma poitrine pour bien la mettre en valeur. Mes seins s’agitent en tous sens, à peine retenus par le bustier. L’effet de l’alcool est encore monté d’un cran, je suis franchement pompette et contrairement à ce qui était prévu, je prends plaisir à cette situation. J’en oublie la cause, la raison de ma présence ici et l’excitation qui a toujours été présente en moi passe au premier plan. Je m’entends même demander un autre verre que Romain s’empresse de servir encore plus empli que les précédents et de me le tendre. Je bois et garde le verre à la main tout en continuant ma danse sensuelle.



De plus en plus enivrée, aussi bien par la boisson que par mon show, je bois d’un trait ce qui reste et lui lance le verre qu’il essaye d’attraper au vol. Il lui échappe et après une partie de ping-pong entre ses deux mains, il tombe sur le divan ; je rigole encore plus. Je tire mon chemisier hors de la jupe et fais sauter les boutons un à un.



J’ai arrêté de compter les verres qu’il a bus ; il est encore plus imbibé d’alcool que moi et ne fait preuve d’aucune retenue désormais. Comme pour la veste tout à l’heure, je joue avec les pans du chemisier un moment et les écarte d’un coup dévoilant la guêpière et son contenu. Je mets à nu mes épaules et laisse le chemisier tomber au sol. Comme pour le reste, je le fais voler vers le hall du bout du pied. La poitrine en avant, je me trémousse. Mes seins tressautent et s’échappent à moitié des bonnets, les bouts tendus ont passé la frontière de la dentelle et exhibent fièrement leur excitation. En me penchant en avant, je prends mes nichons à pleine main par-dessous, ce qui finit de les rendre visibles dans leur totalité. Romain est aux anges



Je rigole comme une gourde enivrée que je suis par ces paroles. Je lève les bras au ciel en dessinant des arabesques au rythme de la musique et toujours en agitant ma poitrine nue qui ballotte à n’en plus finir.



Obéissante, mes doigts descendent et passent entre mon ventre et la jupe, tirant le tissu pour l’écarter de ma chair. Je joue sur l’élastique pour la faire tomber. Elle commence son chemin vers le bas mais mes hanches trop larges bloquent le passage. Je tourne alors le dos à Romain et, en dandinant des fesses, mes mains vont vers la fermeture éclair. Je l’ouvre tout en me cambrant en arrière pour bien faire ressortir mon cul. Dans cette position, même avec la fermeture éclair grande ouverte, la jupe peine à passer la large courbure de mon bassin mais un coup sec en a raison. La jupe se retrouve autour de mes chevilles, je reste le cul seulement recouvert de mon string. J’extirpe une jambe du vêtement et, de l’autre, je l’envoie rejoindre les autres dans le hall. Toujours dos à Romain, je me cambre de nouveau et agite mon croupion sous son nez au rythme de la musique. Mes mains glissent sur mes fesses, les écartent, jouent avec pour dévoiler mon intimité seulement recouverte de la fine dentelle du string.



Confortée par ce que je prends comme un compliment, je me déhanche pour bien agiter mes fesses sous son nez. Il me lâche alors une claque dessus, je me suis trop approchée on dirait. Loin de m’effrayer ce geste renforce mon excitation qui embrase tout mon être. Je me tourne pour lui faire face et, toujours en agitant mon bassin, je saisis le devant de mon string d’une main pour le rétrécir et n’en faire qu’un étroit bandeau de dentelle. Ma toison dépasse de part et d’autre. Je tire dessus pour jouer avec et il s’enfonce alors dans mon sexe, pénètre ma vulve, laissant mes lèvres l’avaler. Je reste ainsi, l’autre main en l’air décrivant des volutes alors que mon bassin fait des mouvements de va-et-vient au rythme des booms, booms, qui font vibrer les murs. Les yeux rivés sur ma chatte, Romain explose :



Dans l’état où je suis, il ne m’en faut pas plus ; mes doigts se glissent entre l’élastique et mes hanches. Je commence à décoller le slip de mon ventre. Je joue un moment ainsi le baissant et le remontant dès que les poils de mon minou dépassent par-dessus mais finalement mes mains le laissent là où il est.



Je ne me rends même plus compte que j’ai vraiment tout oublié de la raison qui m’a fait démarrer ce striptease. Mes sens ont pris le dessus avec l’aide diabolique de la boisson qui me fait maintenant perdre totalement pied. Je me laisse aller à mes plaisirs les plus pervers une fois de plus. Je me tourne vers la porte et après m’être déchaussée, mes escarpins rejoignent mes autres vêtements au milieu du hall.


Je m’allonge sur le sol face à Romain, une jambe levée. Je commence à retirer un bas que je lui lance, l’autre suit rapidement le même chemin. Je reste au sol écartant les jambes tout en les caressant l’une après l’autre de façon suggestive. Mon regard doit donner à mon visage un aspect de débauche totale, je le sens malgré l’ivresse. Je me relève bien décidée à aborder l’étape finale.

Tout en glissant de nouveaux mes doigts sous mon string au niveau des hanches, je m’entends dire :



Je descends le petit triangle de dentelle petit à petit, quand il arrive à mon entrejambe, une de mes mains se positionne pour masquer l’objet de tant de convoitise. Je pousse vers le bas de mon autre main le bout de tissu et je me tortille en suivant la cadence de la musique. Le string finit par dégringoler à mes pieds, je m’en saisis de ma main libre. Je m’en sers alors pour masquer mon sexe, le transforme en un cordon que je fais coulisser le long de ma chatte. Le contact de ce bout de lingerie frottant mes lèvres et le reste déclenche une vague de plaisir profond, j’ondule du bassin pour encore mieux le ressentir.



Sans le moindre signe de rébellion, je m’exécute. Je lui lance mon string bien humide de mon plaisir. En quelques secondes, je suis le nez au sol, les fesses cambrées vers mon voyeur alcoolisé. C’est en levant la tête pour entamer une danse du fessier digne des mille et une nuits que la vision d’une sacoche attire mon attention quand je regarde dans le hall par la porte restée ouverte. Mon cerveau passablement embrouillé ne me permet pas de réagir immédiatement. C’est seulement après de nombreuses ondulations de mon croupion que je réalise enfin que cette sacoche posée contre le mur est celle qui contient l’ordinateur portable. Là aussi, le mot ordinateur ne fait pas immédiatement tilt dans ma tête, il me faut un certain temps pour me souvenir du but de ma visite. Je ne suis pas là pour me déhancher à poil devant Romain mais pour mettre la main sur ce maudit ordinateur. Par miracle, j’arrive à sortir suffisamment de ma torpeur et prendre la décision qui s’impose. Je me redresse sur mes jambes et j’entends Romain se plaindre :



Je me lève la tête toujours embrumée, je passe dans le hall en prenant soin de fermer la porte derrière moi. Bien que mon esprit soit maintenant obnubilé par le but principal de ma visite, mon corps est toujours sous l’emprise de l’excitation qui refuse de me quitter. Je m’empare de la sacoche et je m’enferme dans les WC. Là, un deuxième miracle se produit, malgré la quantité de whisky ingurgitée, j’arrive à refaire les manipulations expliquées par Sabrina. Je trouve un dossier où toutes mes photos sont rangées, j’efface comme me l’a expliqué Sabrina et vérifie de nouveaux. C’est fini il n’y’a plus de trace nulle part, même dans sa messagerie. J’entends alors Romain qui s’impatiente :



Je me précipite pour tout remettre en place et, aussi étrange que cela puisse paraître, j’ai un moment d’hésitation car j’ai pris beaucoup de plaisir durant mon striptease et l’alcool est toujours en train de m’engluer les méninges, de plus en plus. Je suis à deux doigts de franchir la porte toujours nue dans ma guêpière pour rejoindre Romain quand finalement je me reprends et je me dis « mais qu’est que tu fais ? ».


J’attrape mon manteau qui gît sur le sol, l’enfile rapidement ainsi que mes chaussures. Je regroupe le reste de mes affaires présentes et m’enfuis par la porte les bras chargés de mes habits. La peur de succomber à la tentation et de revenir me fait forcer l’allure et je suis enfin dans la rue. Il fait nuit, la lumière du lampadaire m’éblouit, j’ai la tête qui tourne, je vacille. Je retrouve péniblement ma voiture, je sens ma démarche mal assurée et je suis incapable de conduire. Il faut que je demande à Sabrina de venir me chercher, elle devait de toute façon passer ce soir pour savoir.



Peu de temps après, enfin je crois, la voiture de Sabrina stoppe à côté de la mienne et je m’empresse de monter dedans. Sur le chemin je lui explique tous les détails en bafouillant, l’alcool rendant mon élocution difficile.



Je jette un coup d’œil sur ma personne et je vois que mon manteau est largement ouvert sur ma nudité, mise en valeur par ma guêpière. Sabrina ajoute :



En regardant sur ma gauche je vois effectivement un cycliste tourner rapidement la tête quand je regarde vers lui. Je réponds alors d’un rire enivré :