Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13935Fiche technique17704 caractères17704
Temps de lecture estimé : 11 mn
12/07/10
corrigé 12/06/21
Résumé:  Au contact du Maître, Dyna prend conscience de sa nouvelle sensualité.
Critères:  f ff fsoumise fdomine hdomine exhib fmast cunnilingu attache yeuxbandés -fsoumisah -hsoumisaf
Auteur : ChrisetPit  (Partager notre expérience au travers d'histoires imaginaires)            Envoi mini-message

Série : Dyna et le Maître

Chapitre 03 / 04
Dyna

Dyna et le Maître



Résumé des épisodes précédents  : Dyna, belle et grande femme dans la cinquantaine, vient d’être embauchée comme secrétaire chez un auteur littéraire à succès. Celui-ci, très riche mais bizarre, exige d’être appelé Maître et refuse que l’on voie son visage. Le premier jour, punie pour avoir fait deux fautes d’orthographe, elle reçoit une fessée qui ne la laisse pas indifférente.

Au bout de quelques jours, le Maître décide d’inviter, par internet, des femmes à venir lui faire des fellations. Dyna doit les recevoir et les préparer à ses multiples exigences. L’une d’elle, Jo, est mâtée par le Maître puis punie pour son arrogance envers Dyna : elle doit lécher Dyna et la faire jouir.




Épisode 3 : Dyna



La tête baissée, Dyna pénètre dans le bureau du Maître. Arrivée près de Jo et tournant le dos au Maître pour être sûre de ne pas le provoquer, elle contemple cette femme. Il ne subsiste rien de son attitude arrogante et condescendante : elle est à genoux, pliée en deux, dépoitraillée, les cheveux en bataille et secouée de sanglots. Sa veste pendouille au bout de ses bras et son porte-jarretelles est de travers, le bas de droite commence même à ressembler à un accordéon.


L’attrapant sous le bras, Dyna la relève et la conduit jusqu’à son bureau. Arrivée là, Jo tombe à genoux aux pieds de Dyna :



Dyna déverrouille les menottes et retire la veste qui lui entravait les bras. Après quelques mouvements pour rétablir sa circulation sanguine, Jo palpe les cuisses de Dyna à tâtons par-dessus sa jupe.

En ces derniers jours de printemps, Dyna s’est habillée d’une blouse fine en coton et d’une jupe mi-longue, très large et très légère simplement retenue à la taille par un élastique. Depuis ces derniers jours, elle ne met plus de culotte et trouve l’impression très agréable.


Jo passe ses mains sous la jupe qu’elle soulève et passe par-dessus sa tête. Dyna sourit intérieurement à l’idée que le Maître ne va rien voir de la scène… Les mains de Jo sont déjà sur la peau fragile et sensible de l’intérieur de ses cuisses. Troublée, Dyna recule pour appuyer ses fesses sur le bureau.


Les doigts viennent frôler ses lèvres intimes. Elle frissonne et se sent ruisseler. « Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je ne vais quand même pas jouir avec une femme… » pense-t-elle. Cependant, le désir l’emporte sur les idées reçues et elle laisse faire Jo qui, de ses doigts et de sa langue, caresse, écarte, pénètre en elle. Ses jambes ne pouvant plus la porter, elle bascule en arrière et s’allonge sur le bureau. Jo se lève, place les jambes de Dyna sur ses épaules et commence à lécher et à sucer son sexe.


Quand la langue atteint son clitoris, l’orgasme latent que Dyna ressent depuis l’arrivée de Jo prend soudainement de l’intensité. Les mains de Jo remontent sur son ventre, passent sous sa blouse et viennent palper ses seins comprimés dans son soutien-gorge. Au travers de la dentelle, elles font rouler et pincent les pointes turgescentes. C’en est trop pour Dyna qui part dans un long délire. Jo continue ses caresses longtemps, longtemps, jusqu’à ce que Dyna demande grâce.


Au pied du bureau, debout, immobile, les yeux toujours bandés, Jo sourit. Elle entend la respiration haletante de Dyna qui se calme peu à peu. Au bout d’un petit moment, celle-ci se relève.



Éblouie, Jo cligne des yeux. Sous le masque, elle a pleuré et son maquillage a bavé, elle ressemble à un mauvais clown. Dyna lui montre la table de maquillage :



Elle est effarée quand elle se voit dans le miroir. Dyna lui fait un clin d’œil qui la fait sourire tristement puis elle se démaquille entièrement. À l’aide d’un petit peigne que lui prête Dyna, elle remet difficilement en place ses cheveux emmêlés. Avec son visage pâle et ses yeux cernés, Jo ressemble maintenant à toutes ces femmes qui, le soir, rentrent chez elles après une journée épuisante.



Dyna acquiesce de la tête et regarde Jo remettre en place son porte-jarretelles et retendre ses bas puis serrer sa jupe autour de ses hanches. Pendant qu’elle défroisse sa veste, Dyna voit les seins se balancer. Ils donnent l’impression d’avoir perdu du volume, du tonus. Ils pendent. Jo enfile et referme la veste de son tailleur.


Sur l’écran de l’ordinateur, Dyna vois une pancarte sur laquelle il y a écrit : 200 €. Elle prend la somme dans le tiroir et la remet à Jo qui, humiliée, regarde les billets en rougissant et demande :



Après avoir salué Dyna, elle sort la tête basse, les épaules en avant, le dos voûté.


L’interphone se réveille :




Arrivée dans la rue, il semble à Dyna qu’elle sort d’un rêve. La journée qu’elle vient de vivre était tellement hors du monde et du temps qu’il lui faut quelques secondes pour se retrouver dans la vie « normale ». Malgré tout, ça bouillonne dans sa tête ; elle ne peut plus regarder les gens qu’elle croise de la même façon, surtout les femmes. Elle ne peut pas s’empêcher de les imaginer se déshabiller devant elle sur son ordre. La domination est vraiment une pratique grisante.


Elle repense à Jo. Comment aurait-elle pu imaginer que cette femme qui fait certainement l’objet d’articles dans la presse people se courbe devant elle, lui demande pardon et s’abaisse à la lécher pour la rendre heureuse ? Dyna est grisée… et puis tout cet argent qui lui tombe dans les mains…


Ce soir, elle veut se faire plaisir et fêter cela. Dans une épicerie fine, elle s’achète une belle tranche de foie gras, une salade de légumes exotiques, une demi-bouteille de Sauternes ainsi qu’une demi-bouteille de champagne puis, dans la pâtisserie d’à-côté, deux petits gâteaux au chocolat (son péché mignon !).


Arrivée chez elle, elle se détend longuement sous la douche. Elle dispose tous ses trésors culinaires sur la table basse du salon puis trouve sur sa chaîne une station qui diffuse en continu de la musique douce et romantique. Confortablement installée dans son canapé, elle sirote son Sauternes en songeant à cette journée de folie qu’elle vient de vivre. Son verre fini, elle s’en ressert un second ( « C’est tellement bon… » ) et glisse deux tartines dans le toaster. Ce soir, elle est heureuse, comblée. Quand les toasts sautent, le verre est encore vide ; elle commence à grignoter le foie gras et remplit son verre une nouvelle fois.


Entre deux, avec une fourchette, elle va piquer dans la salade et se régale de légumes. Pas de chichis ce soir, elle ne fait que ce dont elle a envie, sans contrainte. Elle chantonne et se trémousse en rythme avec la musique. Le foie gras terminé, elle va chercher les gâteaux et le champagne.

Elle veut finir son festin en beauté !


Maladroite, elle laisse échapper le bouchon qui saute au loin et la mousse se répand sur ses mains. Elle rit aux éclats, s’essuie sur sa nuisette « le champagne, ça ne tache pas… » et remplit sa flûte. « Zut ! J’ai oublié une petite cuiller… Tant pis, je mange avec mes doigts… » Elle attrape un gâteau dans la main droite, prend la flûte dans la main gauche et se rejette en arrière sur le dossier du canapé.


Déjà bien grise, elle ne maîtrise pas vraiment son mouvement. Ses doigts s’enfoncent dans le gâteau et une partie du champagne vient inonder sa nuisette. Elle éclate de rire, mange le gâteau en se barbouillant de chocolat et avale le reste de la flûte. Après s’être léché les doigts, elle retire son vêtement qui lui colle désagréablement à la peau. Debout, elle se regarde, nue, pouffe de rire en se resservant du champagne et lève son verre :



Et elle avale le verre, presque d’un trait en riant aux larmes. Totalement ivre maintenant, elle prend la bouteille et l’autre gâteau et s’affale sur le canapé, jambes écartées. Entre deux gorgées prises au goulot, elle éructe bruyamment, rigole bêtement et s’empiffre de chocolat. Puis, une idée libidineuse lui vient ; elle renverse un peu de champagne sur sa toison. La boisson coule dans son sexe entrouvert ; l’effet est immédiat. La fraîcheur et le gazouillement des bulles lui procurent un plaisir qui la fait sortir de l’hébétude. Les doigts couverts de chocolat, elle se caresse. La sensation est délicieuse. S’allongeant encore plus, elle s’enfonce deux doigts dans le vagin et fait couler du champagne qui pénètre dedans. Elle n’en peut plus, elle laisse tomber la bouteille vide et, de son autre main, vient caresser son clitoris.


L’orgasme arrive, foudroyant ! Elle saute, convulse, hurle et… s’endort ! Lourdement, elle ronfle ! La bouche ouverte, maculée de chocolat, la tête bizarrement inclinée sur l’épaule, les cuisses écartées laissant voir une vulve ouverte, marron, bizarrement enduite du mélange de champagne, de chocolat et de cyprine.



Un rayon de soleil dans les yeux vient la réveiller. Courbaturée, la bouche pâteuse, il lui faut un certain temps pour émerger, elle entend le radioréveil dans sa chambre qui annonce 7 h 24… « Oh, là, là, il ne faut pas traîner ! » Elle se précipite dans la salle de bain et, en se voyant dans le miroir, elle prend conscience de ce qu’elle a fait pendant la soirée. Sous la douche, les souvenirs reviennent peu à peu, et la chaleur qui subsiste dans son ventre lui rappelle le bonheur qu’elle a vécu. Après un maquillage rapide pour effacer les traces de ses excès, elle s’habille et s’en va, sans prendre le temps de déjeuner.


À 9 h, elle est dans son bureau et grignote un croissant acheté en passant en attendant que le café soit passé. Elle vérifie sur l’ordinateur que le Maître est bien dans son bureau puis l’appelle sur l’interphone :



Une fois ce cérémonial accompli, elle se replonge dans son travail de classement. Elle trouve cela passionnant. La Maître a collecté une documentation énorme sur toutes sortes de lieux partout dans le monde. Ces renseignements, il les utilise dans ses romans pour faire évoluer ses personnages dans des situations crédibles même pour les gens qui habitent le coin. Pour rendre les recherches plus faciles, Dyna a créé une base de données et elle numérise tous les renseignements. C’est un travail de longue haleine, parfois fastidieux mais, en contrepartie, elle a l’impression de voyager dans le monde entier.


Par deux fois, le Maître lui demande de saisir des manuscrits assez longs sur traitement de texte. Ces fois-ci, elle ne laisse échapper aucune faute et la semaine se termine sans incident. C’est le mardi suivant, en fin de matinée, qu’elle reçoit un appel :



Elle entre et, à sa demande, s’assoit le regard tourné vers les pieds du bureau. Elle en a maintenant l’habitude et ça ne la gêne plus.



Encore une demande sidérante, elle tombe des nues…



Revenue dans son bureau, Dyna est estomaquée par l’égoïsme forcené ou alors la très grande naïveté du Maître : « Non mais, me demander de me caresser devant lui, comme ça ! À froid ! Il rêve ! » Elle finit quand même par sourire devant tant d’indécence et reprend son travail.


Le soir, juste avant de partir, par l’interphone :



À l’évocation de Jo, Dyna sent une douce chaleur envahir son ventre. À chaque fois qu’elle y repense, cette femme l’émeut et l’excite à la fois à cause de son revirement et de sa soumission totale. Elle est heureuse de pouvoir la rencontrer à nouveau.


9 h 15, le lendemain. Comme l’habitude en est prise désormais, Dyna apporte le café au Maître :



Malgré sa déception, Dyna ne peut qu’approuver l’idée. Elle se rend dans une pharmacie pour acheter le nécessaire et se remet au travail.


Vers 15 h 30, l’interphone :



Elle sent l’excitation et l’impatience qui habitent le Maître. Elle est quasiment sûre qu’il ne tiendra pas sa promesse et espionnera l’entretien. Ça n’a d’ailleurs aucune importance puisque de toute façon, elle fera son travail du mieux possible.



À suivre…