Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 13975Fiche technique27696 caractères27696
Temps de lecture estimé : 19 mn
05/08/10
Résumé:  Xara me présente quelques-unes de ses "soeurs" et m'emmène ensuite devant le "Conseil" de son peuple, où je vais en apprendre davantage concernant ce monde et ce qu'on attend de moi.
Critères:  fffh humour -sf
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Le rédempteur

Chapitre 02 / 07
Jiris et le cataclysme

Résumé : Le 19 juin 2010, lors d’une soirée en boîte, j’ai rencontré Thylis, une superbe brune avec qui j’ai misérablement baisé, à moitié bourré. Le 22 juin, Xara, une magnifique jeune femme rousse aux grands yeux verts, a débarqué chez moi, en se réclamant venir de mon futur, où Thylis aurait rapporté ma semence à des fins d’études. D’abord parfaitement dubitatif, je suis obligé de me rendre à l’évidence lorsque Xara m’emmène à bord de son temporeur, une machine à voyager dans le temps, jusqu’à son époque, plus de deux mille ans dans mon avenir.




Neuvième lunaison de l’an 539, seconde hexade, 38 h 16 :



J’étais sorti du temporeur juste après Xara ; et debout dans une herbe épaisse, je regardai tout autour de moi avec enchantement. Je ne saurais trop dire à quoi je m’étais attendu, mais le spectacle autour de moi était vraiment grandiose : une vaste prairie fleurie entourée de petites collines, parsemée d’arbres également tous fleuris, et coupée par une rivière dont les eaux limpides s’écoulaient lentement sous un ciel tout ensoleillé.


Trois personnes accouraient vers nous tandis que Xara inspirait à pleins poumons en fermant les yeux, visiblement heureuse de retrouver son "chez-elle".



Les trois personnes qui nous rejoignirent étaient en effet trois jeunes femmes, sensiblement du même âge que Xara, peut-être un peu plus jeunes, vêtues, comme elle, d’une simple jupette à bandelettes métalliques.



Toutes trois s’approchèrent de Xara pour visiblement la congratuler. Elles étaient aussi belles que ma guide, délicieuses au regard, bien qu’assez différentes. L’une était blonde au teint pâle, aux yeux bleu azur, aux traits délicats ; une autre avait la peau sombre, des cheveux noirs, un visage fin et de grands yeux verts, comme Xara ; et la troisième était la plus jolie, châtain clair avec des tâches de rousseur tout autour de son nez en trompette ; j’observai l’une après l’autre leurs poitrines nues, ronde et lourde pour l’une, plus petite et plus ferme pour l’autre, et très impressionnante pour la troisième…



Les trois nouvelles arrivantes m’observaient en détail des pieds à la tête, me dévorant des yeux.



Oui, évidemment, j’étais toujours en calebute avec mon vieux tee-shirt. Mais Xara me prit par la main et désigna la rivière voisine.



Mais l’une des jeunes femmes, celle à la peau sombre, sembla contrariée :



Les autres la regardèrent avec suspicion.



Xara se la racontait un peu ; j’avais l’impression qu’elle avait soudain pris un énorme ascendant moral sur ses sœurs. Mais de mon côté, j’étais plutôt fier.


Suivis des trois jeunes femmes, on fit quelques pas jusqu’au bord de la rivière, où Xara, après s’être dévêtue de sa jupette, entra sans la moindre hésitation. Je mis un pied dans l’eau ; elle était bonne. Ma jolie guide était déjà en train de nager dans le flot paresseux.



Je considérai un instant les trois autres nanas ; elles me souriaient tranquillement. Bah… J’ôtai mon tee-shirt et mon caleçon ; leurs trois regards se braquèrent instantanément entre mes cuisses et leurs yeux s’écarquillèrent. En me marrant intérieurement, je leur adressai un petit clin d’œil, puis fis quelque pas dans l’onde avant de plonger pour rejoindre ma naïade.



Mais elle ne parut pas comprendre ma lourde blague et se remit à nager vers moi. Je me frictionnai brièvement le corps, partout, pour me nettoyer vaguement. Xara vint finalement tout contre moi et m’embrassa fougueusement en plaquant une main sur mon sexe qui voguait au gré des flots.



Je me marrai en l’embrassant encore et en serrant son corps contre le mien ; mes mains sur ses fesses, sa poitrine écrasée contre mon torse, ses grands yeux verts et son sourire malicieux… l’effet était très net : je bandai rapidement à bloc.

Un bras autour de mon cou, l’autre sous l’eau, Xara me branlait fermement. Les trois jeunes femmes étaient entrées dans la rivière à leur tour et nageaient vers nous. Elles s’immobilisèrent tout près de ma compagne et moi, et nous observèrent, cherchant ostensiblement à voir à travers l’eau ce que leur sœur était en train de faire. Cela rajouta encore à mon excitation, et ce fut le délire lorsque Xara, sans interrompre ses caresses, se tourna vers elles et leur suggéra sereinement :



L’une après l’autre, sous mes yeux parfaitement ébahis, les trois nymphes vinrent maladroitement refermer une main autour de mon sexe tendu et gonflé à exploser. Et leurs yeux s’écarquillèrent encore. L’une d’entre elles, celle aux tâches de rousseur, s’écria :



Profitant du ridicule de la situation, je risquai :



Elles se regardèrent toutes trois, incertaines et visiblement hésitantes. Mais Xara trancha, inquiète :



Et elle m’entraîna par la main jusqu’au bord de la rivière dont je sortis après elle, avec mon sexe parfaitement tendu sous les yeux intéressés de ses sœurs qui nous suivaient comme nos ombres. Xara s’étendit dans l’herbe, sur le dos et écarta les cuisses en expliquant doctement aux trois autres jeunes femmes :




***




Neuvième lunaison de l’an 539, seconde hexade, 39 h 31 :




Je m’écroulais dans l’herbe, éreinté, entre les corps étendus de Xara et d’une de ses sœurs. J’avais parfaitement épuisé l’une après l’autre les quatre jeunes femmes (hé hé !) et j’avais finalement joui à mon tour en même temps que Jiris – la merveille avec les tâches de rousseur, qui avait peur que je lui fasse mal – avait atteint l’orgasme une seconde fois sous mes assauts.



Je me devais d’intervenir :



J’avais honte. Je devais être vraiment bourré, quand même…



Anya se redressa, se rapprocha de moi et posa ouvertement sa main sur mon sexe qui se ramollissait tranquillement. Et presque déférente, elle me balbutia :



Je la regardai en explosant de rire.



Tiens ! Voilà que Xara était jalouse. Ça ne la gênait pas que je baise trois autres nanas, mais par contre, elle leur expliquait bien que j’étais à elle. C’était rigolo, ça…



Je poursuivis en entrant dans l’eau pour me rafraîchir et nettoyer mon corps encore couvert de transpiration.



Les filles se relevèrent avec peine et m’imitèrent, venant à leur tour se décrasser dans la rivière.



Fort à propos, elle était en train d’exhiber un filet de sperme trempé qu’elle avait dû attraper entre ses cuisses en se relevant ou en entrant dans l’eau, et qui lui coulait le long des doigts.



Pas très amusée, Jiris essayait de se débarrasser du sperme qui lui collait aux doigts. Les autres la regardaient curieusement.



Je sortis de l’eau ; je n’avais rien pour me sécher d’autre que mon tee-shirt. Mais c’était vrai qu’il ne faisait pas froid. Je m’essuyai vaguement avec et renfilai mon caleçon.



Aucune ne me répondit. Je les regardai, l’une après l’autre. Elles étaient en train de remettre leurs jupettes et faisaient toutes soigneusement comme si elles ne m’avaient pas entendu. Je décidai de ne pas insister. Je regardai le ciel parfaitement dégagé ; le soleil était presque au zénith, il devait être pas loin de midi. J’avais mangé y a pourtant pas si longtemps – enfin à ce qu’il me semblait – mais j’avais presque un petit creux.



Je la regardai comme si elle m’avait parlé russe.



Je réfléchissais pesamment.



Xara marqua une pause solennelle.



Je tentai d’assimiler tout cela.



Elle remonta dans le temporeur et adressa un vague salut aux trois autres jeunes femmes. Tourmenté et toujours pensant à ce qu’elle m’avait dit, j’y montai après elle comme un robot. Machinalement, je saluai également ses sœurs :



Elles me sourirent. La porte se ferma derrière moi.



Je m’installai dans le fauteuil tandis qu’elle tapotait sur le panneau de contrôle. La membrane interne se referma sur nous. La coque externe se mit à tourner.



Je n’avais même pas réalisé que nous étions partis. Elle appuya encore deux ou trois boutons et la membrane transparente puis la porte du temporeur s’ouvrirent. La lumière qui envahit l’habitacle était cette fois-ci très nettement artificielle. Xara descendit du « véhicule » et m’attendit à l’extérieur.



Je n’insistai pas car j’étais subjugué par ce que je découvrais : le temporeur se trouvait au centre d’une pièce plus ou moins circulaire, dont les murs étranges, très hauts, semblaient rayonner d’une lumière iridescente multicolore ; et tout autour de nous, et même au-dessus de nous, plusieurs personnes semblaient virevolter lentement, assises dans des sièges en lévitation qui tournaient dans toutes les dimensions de la salle. Les sièges cessèrent bientôt de girer pour venir s’assembler en cercle autour de nous. Il y avait sept personnes, sept femmes ; c’était sans doute le « Conseil ».



Je regardai ces femmes ; chacune portait un grand vêtement blanc ; la plus jeune avait probablement dans les soixante ans et celle qui avait parlé me parut extrêmement vieille et avait la peau sombre et des yeux blancs laiteux, probablement aveugles. Elles m’observaient toutes, même cette dernière, et me souriaient. Pendant près d’une minute, aucune ne prononça le moindre autre mot. Xara non plus.



Il y eut de nouveau un long silence, que je respectai scrupuleusement en les observant plus précisément l’une après l’autre.



L’interpellée me parut rougir quelque peu, mais ne dit mot.



Ça avait l’air d’une question, et qui paraissait m’être destinée. L’énergie ?



L’ancêtre émit une sorte de bruit que j’interprétai comme un rire, avant de reprendre, visiblement rassurée :



Ah, elles étaient toutes sœurs, en fait.



Formidable ! Une autre nana sur son fauteuil volant prit la parole :



Ma guide acquiesça, puis me prit la main et m’adressa un sourire avant de remonter dans le temporeur qui se mit bientôt à tourner et à s’élever à toute allure dans les airs pour finalement quitter la pièce par le haut.



Les membres du Conseil se regardèrent, paraissant hésiter ; et ce fut une autre suspendue qui me répondit :



Elle marqua une pause. La Vénérable reprit soudain d’une voix terrifiante :



Elle reprit sa respiration, et continua presque d’une traite :



Elle s’arrêta et sembla guetter ma réaction. J’essayais de comprendre tout ce qu’elle m’avait dit et réfléchissais lentement.



Eh ben… J’écarquillai les yeux en pensant à tout ça.



Ouch !!! Une vraie dévastation !



Il y eut un nouveau silence.



J’avais des tas et des tas de questions, mais comme je n’étais pas sûr de tout comprendre, j’hésitais à les poser toutes.



Devant mon air perplexe, elle m’expliqua :



Mais je m’interrompis en me rendant compte que ce que j’allais dire était idiot.



Une autre question me tarabustait depuis un moment déjà :



Mais voyant ma tronche sceptique, une autre m’expliqua :



Mais l’ancêtre aux yeux laiteux intervint :



Toutes les autres la regardèrent longuement avec respect.



Elles rigolèrent presque.



Mais je fus interrompu par l’apparition quasi instantanée de l’œuf géant de Xara, qui en sortit bientôt en expliquant :



Les fauteuils des conseillères se remirent à tournoyer en prenant de la hauteur.



Xara me prit la main en souriant.



Je la suivis encore une fois dans le temporeur.



Je ne cessais de ruminer tout ce que j’avais appris. Je me sentais comme dans un rêve ; j’étais presque sûr que je n’allais pas tarder à me réveiller. Tout était trop vague et trop surréaliste à la fois. C’était horrible de penser que l’humanité était sur le point de s’éteindre sans qu’on sache vraiment pourquoi. Et d’un côté, je me disais qu’avec les technologies et les connaissances dont ces femmes semblaient disposer, il devait bien y avoir des tas et des tas de solutions.


Xara s’installa sur mes genoux et m’embrassa, pressant sa poitrine toujours nue contre mon torse. Ça me rafraîchit un peu les idées.



Bon, voilà ; ça c’était le point positif. J’allais me taper des tas de meufs avec la bénédiction de tout le monde. Et les cinq que j’avais rencontrées – et baisées… – jusque-là, Xara, Eloa, Jiris, Anya et Thylis, étaient carrément des bombes. Bon, c’est vrai, elles manquaient un peu d’expérience. Mais je m’en foutais, j’aurais bien l’occasion de leur en fournir…



À suivre…