n° 14007 | Fiche technique | 18636 caractères | 18636 3285 Temps de lecture estimé : 14 mn |
17/08/10 |
Résumé: Anne-Céline est emmenée en ville pour faire des emplettes très spéciales. | ||||
Critères: #journal sexshop fsoumise hdomine nopéné fdanus | ||||
Auteur : ChrisetPit (La soumission est un jeu terriblement érotique.) Envoi mini-message |
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Résumé du premier épisode : Anne-Céline Breillois de la Longinière, grande bourgeoise, plutôt frigide, épouse de François-Xavier, dirigeant d’une grosse entreprise internationale, est en vacances sans son mari ni son fils dans son château en Dordogne. Prise en flagrant délit de voyeurisme par Adrien, son chauffeur, elle tombe sous la domination de celui-ci. Au travers de sa soumission, elle commence à découvrir les plaisirs sensuels.
Jeudi 8 juillet – 10 h
J’ai passé une nuit horrible, tiraillée entre ma personnalité « normale » qui n’admet pas, qui ne comprend pas, mon comportement et ce rêve excitant, ce raz-de-marée de sensations nouvelles qui me bouleversent et m’empêchent de penser sainement. Pendant des heures, j’ai oscillé entre la raison et la folie sexuelle.
Par deux fois des orgasmes involontaires ont failli me balayer. Par deux fois, j’ai réussi à résister ; la seconde, j’ai même dû me lever pour aller me doucher…
Suis-je donc tellement sous l’emprise de cet homme que je lui obéisse, même dans ma plus stricte intimité ?
Mais qu’il est bon, ce trouble qui m’envahit à chaque fois que je me soumets à sa volonté !
Je vais le revoir tout à l’heure. Quand Hélène, ma femme de chambre, m’a apporté le petit déjeuner, j’ai demandé qu’on prévienne Adrien que je voulais le voir à 11 h.
J’ai longuement hésité avant de m’habiller. J’ai finalement opté pour un tailleur léger, couleur feuille-morte, dont la veste cintrée fait joliment ressortir ma poitrine. La jupe étroite, au-dessus du genou, met bien en valeur la ligne de mes hanches et de mes fesses ; sa coupe « en portefeuille » permet aussi, si je le désire, des effets de jambes qui ont toujours attiré vers moi le regard des mâles qui m’entourent. En dessous de la veste, j’ai enfilé un petit haut blanc en soie, opaque mais très souple, qui épouse ma poitrine libre de tout soutien. Deux très fines bretelles dégagent entièrement les épaules. C’est l’été et la chaleur est telle que je ne mets pas de bas, simplement des petits escarpins assortis au tailleur.
L’heure approche, je sens l’excitation qui monte en moi. Je vais le recevoir dans mon bureau.
Jeudi 8 juillet – 18 h
Quand je descends à 11 h, il est déjà dans le hall, dans son uniforme noir, la casquette à la main. Il discute avec Hélène. Malgré la chaleur qui monte en moi, à sa vue, je prends mon air autoritaire habituel.
Et, d’un pas que je veux décidé, je rentre dans le bureau, disant sans me retourner :
Il ferme la porte, se retourne et s’appuie dessus en me regardant avec un petit sourire ironique :
Ça me fouette et mon trouble devient extrême. Je me retourne lentement et, les yeux baissés, je m’approche de lui. Son regard me détaille :
J’écarte les pans laissant voir mes seins dont les mamelons durcis aux pointes tendues se dessinent en relief sur la soie blanche.
Il s’approche et, d’un doigt en crochet, il tire sur mon décolleté pour examiner mes seins. Je crois défaillir. Il le remarque :
Il a raison, ça ne fait que commencer et je suis déjà dans un état ! En soulevant ma jupe, je sens mon entrejambe suintant d’humidité. Me voilà devant lui, en escarpins et dénudée entièrement en dessous de la ceinture. La posture est humiliante, je suis mortifiée de honte et pourtant, quand je le regarde, une griserie de plaisir m’envahit toute entière qui vient tout balayer. Je suis prête à le supplier de me prendre, de me faire mal, n’importe quoi pourvu qu’il me touche !
Ce compliment, allié à la bosse que je vois à son entrejambe déclenche en moi un début d’orgasme. Sous son regard foudroyant, j’écarte les cuisses, je respire à fond et ma tension s’estompe.
Un instant après, nous avons repris notre attitude « normale ». Il a de nouveau l’air d’un employé et moi, de sa patronne. Je vais prendre mon sac sur le bureau, il m’ouvre la porte et nous rejoignons la voiture qui attend sous le perron.
Obséquieusement, il m’ouvre la portière arrière qu’il referme doucement puis il s’installe devant le volant, met sa casquette, enfile ses gants de peau et démarre. Jusqu’à la nationale, nous n’échangeons pas un mot. J’observe seulement qu’il prend la direction d’Angoulême. Nous continuons à rouler en silence jusqu’aux portes de la ville. Là, par le rétroviseur, son regard se vrille dans le mien.
Le « tu es ma chose » me hérisse, me révolte, c’est trop ! Je réagis. Mais il m’observe, alors il répète :
Et toute contestation s’éteint en moi. Le malaise que je commençais à ressentir s’estompe : je suis bien, je n’ai qu’à obéir… je suis sa chose…
Il s’arrête devant une pharmacie.
Sait-il que je n’ai jamais fait ce genre de course ? Une angoisse me monte à la gorge, je ne sais pas comment m’y prendre. Voyant qu’il allait parler, j’ouvre précipitamment la portière et descends.
L’officine est vieillotte et semble vide. Une cloche fait entendre un « Ding » retentissant quand je pousse la porte. L’odeur est particulière, piquante et enivrante. Un vieux bonhomme arrive du fond, il a une barbiche blanche et porte des lunettes aux verres épais. D’emblée, son regard se fixe sur ma poitrine parfaitement dessinée sous l’étoffe.
Un instant, il a regardé mon visage puis, comme attirés par un aimant, ses yeux sont revenus se fixer sur mes mamelons parfaitement dessinés par la souplesse du tissu.
Je vois au petit sourire qu’il arbore, qu’il a deviné mon trouble et il joue de moi. En temps normal, je l’aurais pris de haut et l’aurait remis à sa place mais là, ma gêne est telle que je me mets à bredouiller :
Sans que ses yeux ne quittent mes seins, il se fiche de moi. Je rougis jusqu’aux oreilles.
Il me regarde enfin et ses yeux pétillent de malice :
Il me sert et place les deux boîtes dans un sac en papier. Je paye et sors. Sur le trottoir, je crois m’évanouir. Arrivée à la voiture, je m’écroule sur la banquette avec soulagement. Dans le rétroviseur, le regard est ironique ; je ferme les yeux.
Je lui tends le sac. « Pourvu que ça convienne, que je n’y retourne pas… ». Il sort mes achats, regarde et grogne.
Nerveusement, j’éclate de rire. Il démarre et se dirige vers le centre-ville. Il se gare à l’ombre, dans une rue tranquille et se retourne vers moi.
Il n’écoute pas ma protestation et poursuit :
Arrivés à la brasserie, tout se passe comme prévu. La terrasse est sur une estrade surélevée de trois marches. Nous prenons une table en bordure. Je retire ma veste que je place sur le dossier de la chaise face à la rue. Galamment, Adrien me présente la chaise pour que je m’assoie. Comme il me l’a prescrit, je pose mes fesses complètement sur le bord de l’assise. Lui-même s’assoit à ma gauche, perpendiculairement à moi, en bout de table.
Un coup de genou discret me rappelle que je dois écarter les jambes. Dans le mouvement, un pan de la jupe glisse découvrant entièrement ma cuisse droite. Instinctivement, je tire sur le tissu pour la recouvrir quand j’entends murmurer :
Vivement, je suspends mon geste mais regarde mon apparence. Depuis ce matin que je l’ai mise, la jupe a légèrement tourné et l’ouverture est telle que l’on commence à apercevoir la lisière de ma toison. Confuse, je tourne mon regard sur Adrien qui, lui aussi, regardait ma cuisse. Son sourire de satisfaction me réconforte.
Une serveuse apparaît qui vient nous accueillir et nous donner les menus. Quand son regard tombe sur ma cuisse, ses yeux s’écarquillent, je la vois tressaillir et avaler péniblement sa salive et, lorsqu‘enfin elle me regarde, je la gratifie d’un sourire radieux qui la fait bredouiller :
Dans la rue, des gens regardent machinalement en passant. Je commence vraiment à m’amuser de voir leur changement d’expression ; les femmes, en particulier, qui prennent un air outré. Quand un homme, un bel homme, fait demi-tour pour repasser devant moi, le regard fixé sur mon entrejambes, je commence vraiment à être troublée ; du coup, je rejette mes épaules en arrière pour faire ressortir ma poitrine. Adrien a raison, j’éprouve du plaisir à m’exhiber ainsi…
Le repas se passe sans incident, mis à part le ballet des serveurs – je crois que tous les serveurs de l’établissement sont passés à notre table – et une grosse dame qui ayant attrapé le bras de son mari, l’a entraîné de force en vociférant. Il était temps de finir car, avec le temps, le second pan de la jupe commençait à glisser, découvrant l’autre cuisse.
De retour dans la voiture, Adrien qui n’a pas dit un seul mot pendant le repas s’adresse à moi :
Il rentre une adresse dans le GPS et démarre la voiture. Quels sont donc ces achats « spéciaux » qu’il va me demander ? J’en suis là de mes réflexions quand il arrête la voiture devant un sex-shop. Mon cœur fait un bond :
Je reprends difficilement mes esprits. Que veut-il me faire avec tout ça ? Il me fait sursauter quand il reprend sèchement :
Nous passons la porte puis un lourd rideau qui occulte entièrement l’immense pièce garnie du sol au plafond d’une foule d’objets, de vêtements, de livres, revues et vidéos. C’est un vrai capharnaüm où, à mon grand soulagement, il semble que nous soyons les seuls clients. Adrien se tient légèrement derrière moi, tenant sa casquette dans ses mains gantées.
L’expérience de la pharmacie m’a été profitable, je m’avance entre les rayonnages avec beaucoup plus d’assurance que je ne l’aurais cru. Un homme brun, bien fait, la quarantaine, s’approche de nous et, après m’avoir scrutée de la tête aux pieds, en particulier la poitrine, il s’adresse à moi :
Il nous entraîne dans un rayon où nous pouvons choisir un article en cuir souple qui a l’air confortable. Le choix pour le godemiché est plus long. Il y en a tellement ! Je me décide enfin pour un « pénis » vibrant d’aspect et de dimensions assez réalistes, choix qu’Adrien approuve d’un clignement d’yeux. Enfin le plug…
En voyant ces articles bizarres et en comprenant immédiatement leur destination, je perds ma belle assurance. Je rougis jusqu’à la racine des cheveux, d’autant plus que le vendeur me demande :
Je manque éclater de rire tellement je suis nerveuse. Piteusement, je regarde Adrien qui discrètement met deux doigts en V. Je comprends, il veut les deux ! Je les choisis (sans queue !), je paye et, enfin, nous sortons. De retour dans la voiture :
Peu de temps après être sorti de la ville, Adrien me demande de me déshabiller. L’arrière de la limousine est assez vaste pour que je puisse le faire sans trop de contorsions. Après tous ces moments de confusion, d’embarras et d’impudeur publique, je vais enfin pouvoir être à lui, seulement à lui ! Une fois nue, j’interroge muettement son regard dans le rétroviseur :
Je pensais qu’il allait me regarder – j’ai toujours l’impression de fondre sous son regard – ou bien s’arrêter pour venir à-côté… mais là, me caresser, devant lui… Il le demande, je vais le faire… quant à y trouver du plaisir… !
Du coussin où elles reposent, je ramène mes mains sur mes cuisses puis je remonte doucement vers ma poitrine. Il a déplacé son rétroviseur, je ne vois plus ses yeux. Je ne peux que deviner son humeur. Je vais essayer de faire de mon mieux. J’arrive sur mes seins que je prends en coupe. Chacun de mes pouces va frôler l’aréole en tournant autour du téton. C’est mécanique, les mamelons durcissent, deviennent granuleux sous mes doigts, les tétons se dressent. Je les prends alors en pince, entre le pouce et l’index et une sorte de décharge me parcourt tout le ventre et va résonner jusque dans mon sexe.
Je ferme les yeux pour mieux goûter. Mes autres doigts massent doucement les globes et je continue d’envoyer des décharges dans tout le corps. Ma respiration s’accélère et mon cœur cogne à grands coups. Mon sexe commence à réclamer mes soins. Ma main droite descend ; d’un doigt léger, je glisse sur la fente qui sépare mes lèvres, je la sens qui s’entrouvre. Inconsciemment j’écarte les cuisses découvrant mes nymphes congestionnées que mon doigt va palper. Que c’est bon ! Tout en haut, à la commissure, mon clitoris turgescent exige, implore que je m’occupe de lui.
J’ai beau connaître sa sensibilité, je sursaute et un profond frisson me parcourt quand je l’atteins. Mes cuisses se referment d’elles-mêmes, retenant ma main pour la presser dessus et prolonger ce délicieux contact.
Je suis perdue dans mes sensations délectables quand des secousses me font ouvrir les yeux. La voiture roule dans un chemin de terre entourée par des arbres. Elle s’arrête et Adrien descend. Mon rêve se réalise ! Il vient et s’assoit près de moi.
Il fouille dans le sac du sex-shop et en sort le bandeau :
Je le place sur les yeux et serre l’attache derrière la tête. Les yeux bandés, je ne suis plus que perceptions tactiles. Spontanément, je m’offre à lui ; mes épaules sur le dossier de la banquette, j’avance mes fesses au maximum en écartant les cuisses. Je me donne à lui.
Je sens ses mains sur mon ventre. C’est froid… il n’a pas retiré ses gants ! Comme hier, il refuse de toucher ma peau ! Je suis déçue…
Ses mains remontent, palpent ma poitrine. C’est plus fort que moi, le plaisir m’envahit à nouveau, mais les mains ne s’attardent pas, redescendent en glissant vers mon ventre. La sensation du cuir qui se réchauffe commence à m’être agréable. De deux doigts, il écarte ma vulve et, sans précaution, enfonce un doigt dans mon vagin ; je sursaute et crie. Ce type est infâme !
J’obéis. Je suis à genoux sur les coussins, le derrière tendu vers lui. Je sens ses gants sur mes fesses qu’il écarte. D’un doigt, il tapote sur mon anus :
Et je reçois deux énormes claques sur les fesses. La douleur me fait pleurer dans le bandeau de cuir.
Il quitte alors l’arrière du véhicule et reprend sa place au volant.
C’est ainsi, qu’environ une heure après, nous sommes revenus au château. J’ai tout de suite regagné ma chambre pour y pleurer tout mon soûl. Après l’excitation sexuelle d’hier, j’ai peur aujourd’hui de ce qu’il me prépare. Je pourrais résister mais, c’est plus fort que moi, je dois obéir.
Jeudi 8 juillet – 21 h 30
Depuis que je suis remontée, après le dîner, je prépare mon anus. C’est une impression horrible.
Mais pourquoi fais-je cela ?
J’ai réussi, avec du mal, à passer deux doigts. Et là, après l’avoir largement lubrifié, je viens de m’enfoncer le petit plug. C’est douloureux car ça dilate le sphincter et c’est terriblement incommodant car on a l’impression d’avoir toujours besoin d’aller à la selle. Pour lui, je vais le garder toute la nuit.
Je vais essayer de me rendre heureuse avec le godemiché.