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n° 14234Fiche technique65901 caractères65901
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Temps de lecture estimé : 48 mn
20/01/11
Résumé:  Catherine est invitée par sa copine Sylvie à passer quelques jours de vacances dans la maison familiale qui héberge son fils et le copain de celui-ci.
Critères:  fh ff fplusag jeunes nympho vacances exhib noculotte fmast cunnilingu pénétratio coprolalie fouetfesse -fsoumisaf -voyeuract
Auteur : Bijanus            Envoi mini-message

Série : Catherine

Chapitre 08
Caméra cachée

Dans l’épisode précédent, Catherine a découvert l’attrait qu’éprouvait Sylvie pour elle. De son côté, Sylvie a découvert une Catherine inconnue ; ses goûts prononcés pour l’exhibition et son attirance pour les femmes ont été un grande surprise.



Certainement encouragée par la révélation de nos petits secrets réciproques (lire : 14111 – « Je reprends du service »), Sylvie m’a proposé d’aller passer une semaine de vacances dans la maison qu’elle possède du côté d’Aix en Provence. Il est évident que la découverte de notre goût commun pour la gent féminine ne pouvait que nous rapprocher encore plus. Bien que notre vieille amitié ait déjà été forte, elle prenait désormais une forme très coquine.


Héritage familial, cette maison lui sert principalement pour aller passer quelques jours de vacances au soleil et à proximité de la mer, même s’il faut une grosse heure pour trouver les premières plages. Mais depuis un ou deux ans, elle y héberge aussi son fils en études dans l’une des facultés d’Aix.


Ce dimanche matin c’est donc la course car je prépare mes valises à la dernière minute, fidèle à mes mauvaises habitudes. Ceci dit, je ne me pose pas mille questions sur « mais qu’est-ce que je vais prendre ? », car en ce chaud mois d’août, je n’emporte que du léger, quelques maillots de bain et une ou deux robes habillées, si on sort le soir. Je ne sais pas encore si je vais rester plus d’une semaine, même si Sylvie a beaucoup insisté, mais je remplis ma valise en prévision du choix de la version longue.


Je suis en train de faire le tour de mon appartement à la recherche d’un dernier oubli et de relire le mot laissé à Sabrina qui doit s’occuper des plantes et du courrier en mon absence. Sabrina a un peu fait le nez à l’annonce de mon départ car elle espérait bien aussi partir avec moi cet été. Je lui ai promis de passer au moins une semaine de vacances avec elle au soleil. J’aurais pu rester si Anne-Marie avait été là, mais elle est aussi partie pour les vacances d’été et je n’ai plus mes cours si spéciaux pour me retenir (lire : 13621 – « Une formation peut en cacher une autre » et 13995 – « La punition »).


L’interphone sonne. C’est Sylvie qui passe me prendre car nous descendons toutes les deux ensemble, dans sa voiture.



Toujours aussi ponctuelle, Sylvie arrive exactement à l’heure annoncée mais, pour une fois, je ne suis pas en retard. Je la trouve en bas de l’immeuble assise sur le capot de sa voiture en train de patienter sous le soleil. Elle a pu se garer par chance à côté de mon entrée. Elle porte une charmante petite robe d’été, courte, au décolleté ravageur, preuve que mes remarques et notre aventure commune lui ont ôté tout complexe lié à ses rondeurs et donné goût aux tenues les moins sages.



Elle rigole et ajoute :



Il est vrai que je ne me retiens plus en sa présence dorénavant et que je n’hésite plus à porter du « sexy » à l’occasion et une chaude journée du mois d’août et quelques heures de route en voiture sont une excellente occasion. Ma courte jupe en jean et mon top à fines bretelles, bien échancré, offrent indéniablement la même mise en valeur de mon corps, voire plus, que sa petite robe.


Nous voilà parties pour de longues heures d’autoroutes que nous occupons par de multiples discussions comme de bonnes pipelettes que nous sommes.



Sylvie me lance un coup d’œil exagéré. Nous rigolons toutes les deux à cette allusion coquine. La découverte mutuelle de nos secrets respectifs sur nos goûts sexuels ne nous avait pas rapprochées sur le plan sentimental mais, par contre, avait développé une complicité friponne et nous nous laissions aller de plus en plus souvent à des allusions, des gestes ou des attitudes à ne pas montrer aux moins de 18 ans.


À mi-parcours, une halte s’impose et les aires d’autoroute sont faites pour cela. Nous nous attablons à la terrasse de la cafétéria disponible sur l’aire de repos. Celle-ci est légèrement en hauteur par rapport au parking et au chemin d’accès. Nous buvons chacune un grand verre de jus fruits quand Sylvie me dit :



Elle rigole et jette un coup d’œil sous la table.



Je ponctue ma phrase en roulant des yeux avec un air fripon.



Bien sûr, Sylvie a raison et j’ai bien repéré certaines figures se tourner de mon côté et ne plus lâcher prise. Si bien que j’ai beaucoup de mal à quitter cette terrasse avec ce soleil qui me caresse le corps de sa chaude main et ces yeux que me réchauffent le bas-ventre. Sylvie donne plusieurs fois le signal du départ avant que je daigne bien vouloir quitter ma place ; aussi malgré ma résistance nous reprenons la route.


Nous arrivons en fin d’après-midi. Même un dimanche, nous ne sommes pas les seules à avoir voulu partir se mettre au soleil et la route a été longue et encombrée. Assez fatiguée, je franchis le pas de porte de cette grande maison. Elle est aussi grande que dans mes souvenirs, un très grand séjour avec plusieurs baies vitrées donnant beaucoup de lumière le matin. Heureusement, un grand store permet de se protéger du soleil pour le reste de la journée. La cuisine donne dans le séjour seulement séparée par un comptoir. Deux autres pièces, servant un peu à tout, complètent le rez-de-chaussée. Quatre chambres occupent l’étage avec, évidemment, l’indispensable salle de bain.


Antoine et Damien sont présents à notre arrivée, en train de flemmarder devant la télé. Antoine est aussi brun que sa mère est blonde et aussi grand et maigre que sa mère ne l’est pas ; il a par contre la finesse de son visage et ses grands yeux bien ronds. Damien est plus petit, cheveux châtains assez long et des yeux clairs à la couleur indéfinissable entre le bleu et le gris. Son corps est un peu plus charpenté que celui d’Antoine mais guère plus et il a un sourire très agréable, voire charmeur. Bien sûr, je connais Antoine depuis son enfance, il a souvent traîné dans le restaurant de sa mère et était toujours présent à nos sorties de copines quand il était petit.


Mais cela fait un bout de temps que je ne l’ai pas vu et je le trouve bien changé, j’ai affaire à un jeune homme désormais et plus à un adolescent. Je peux faire la même observation pour son ami Damien, ils forment tous les deux une belle paire de jeunes hommes vigoureux, du haut de leur vingtaine d’années. Après les présentations d’usage pour Damien, nous prenons un repos bien mérité sur la terrasse en buvant des litres de jus d’orange pour nous rafraîchir. Je suis crevée, Sylvie n’est pas plus en forme, aussi nous passons la fin d’après-midi à discuter avec Antoine et Damien, avachies dans les transats. Ça fait un bien fou d’être avec cette jeunesse et j’en oublie mes quarante ans bien dépassés, d’autant que je vois de temps en temps le regard de Damien s’égarer sur mes formes, ce qui me met encore plus à l’aise.


Après un repas léger, le soir, fait de salade et de fruits, nous allons rapidement nous coucher avec Sylvie, trop crevées pour aller plus loin dans la nuit. En montant les marches pour aller à l’étage, chargées de nos valises, Sylvie me dit :



Sylvie rigole bruyamment de son allusion tout en se dirigeant vers sa chambre.



La chambre est grande, comme toutes les autres pièces et donne sur un balcon qui longe toute la longueur de la maison. Je prends une minute l’air dessus pour me rafraîchir ; la chambre d’à-côté donne aussi sur le balcon. Appuyée à la rambarde, je profite du calme et des odeurs nocturnes du jardin. Vraiment très agréable, le balcon donne sur l’arrière de la maison sans vis-à-vis car il est entouré de grands cyprès masquant tout le voisinage. Rafraîchie, j’enfile ma chemise de nuit, je me couche et m’endors très rapidement.


J’ouvre un œil, la lumière perce à travers les persiennes ; il doit être déjà assez tard dans la matinée, j’ai dormi comme une souche. Presque 10 heures, je me lève et je me sens en grande forme, même si je suis encore engourdie par ma nuit. La faim me tenaille rapidement l’estomac, comme tous les matins. J’hésite un moment pour me changer mais on est lundi et les garçons doivent être partis à leur travail d’été et seule Sylvie doit être en bas. Je descends seulement vêtue de ma chemise de nuit, à vrai dire, j’adore traîner en chemise de nuit, le matin quand je peux le faire.


Arrivée dans la cuisine, je trouve un mot de Sylvie me disant qu’elle est partie faire quelques courses à côté et qu’elle revient de suite. Elle me dit de me servir et de faire comme chez moi, ce que je fais. Le soleil inondant le jardin me donne envie de finir ma tasse de thé dans sa lumière. J’ouvre en grand la porte-fenêtre du séjour et reste dans l’embrasure de celle-ci, profitant de l’air du matin et des rayons du soleil qui me caressent le corps. Je reste ainsi à siroter mon thé lorsque j’entends du bruit derrière moi, Sylvie doit venir d’arriver. Je reste surprise en voyant Damien au pied de l’escalier, il a l’air aussi surpris que moi. Pour rompre le silence qui s’est installé, je dis :



Je constate qu’il a du mal à me regarder en face quand il me parle, ces yeux descendent sans arrêt sur mon corps. Ma chemise de nuit, faite d’un léger coton blanc, doit l’émoustiller un peu. C’est vrai qu’elle est courte, s’arrête haut sur mes cuisses et, de plus, est constellée de minuscule petits trous par endroit.


Évidemment, je suis fière de l’effet que je semble lui faire. Du coin de l’œil, je vois mon reflet dans le miroir plaqué sur le mur juste à côté de l’escalier, je ne résiste pas à l’envie de voir l’image que je donne. Je comprends immédiatement pourquoi Damien a du mal à décoller ses yeux ; mon corps baigné par la lumière se découpe en ombre chinoise à travers le tissu blanc de ma chemise de nuit. Je donne l’impression d’être habillée d’un simple rideau en tulle, toute ma silhouette est nettement visible, mes seins ronds, dressés et agressifs, mon buste, mon ventre rond, mon bassin. Je vois même le triangle de mon slip faire une marque sombre.


Trop flattée par l’intérêt de ce jeune homme pour mon corps de femme mûre, je ne quitte pas ma position qui me met tant en valeur. Bien au contraire, je m’adosse au montant de la porte-fenêtre, une jambe repliée en appui.



Damien continue à profiter de la vue. Ses yeux fouillent toutes les courbes de mon corps dès que je ne le regarde pas directement, ce que je fais régulièrement. Notamment pour me voir dans le miroir, toujours curieuse de juger du spectacle que j’offre. Le spectacle est toujours aussi bon, ma position fait encore plus ressortir ma poitrine volumineuse, la cambrure de mes reins, mon ventre bien rond et cela ne semble pas lui déplaire. Je reste à discuter ainsi, baignée par un soleil qui révèle tout de mon corps à ses jeunes yeux, décidément très friands de mes formes.


Sylvie arrive sur ces entrefaites, les bras chargés de sacs. Elle semble assez surprise par ce qu’elle voit.



Damien redonne les explications sur sa présence.



En chemin pendant que nous déambulons sur les trottoirs Sylvie me dit :



Nous rigolons toutes les deux à n’en plus finir et continuons notre promenade. À notre retour, Damien a disparu. Le reste de la journée nous ne faisons pas grand-chose, nous avons toutes les deux besoin de repos pour nos premiers jours de vacances. Le soir venu, Antoine est tout heureux de retrouver la bonne popote maternelle et Damien de faire connaissance avec celle-ci, plus globalement de n’avoir qu’à mettre les pieds sur la table. Pendant le repas et la soirée, Damien continue de reluquer mes atouts féminins quand l’occasion se présente. Il est vrai que ma tenue estivale offre de multiples opportunités ; jupe courte et maillot à bretelles au large décolleté me donnent souvent l’occasion d’aiguiser ses sens, surtout quand j’y mets de la bonne volonté. Cela amuse énormément Sylvie, je le vois dans ses yeux, et m’amuse aussi beaucoup à vrai dire. Je suis flattée de voir encore une fois que, malgré mon âge de femmes mature et les quelques formes qui vont avec, je donne des envies à un jeune homme de vingt ans ou guère plus.


Je suis dans la cuisine avec Sylvie quand elle me dit :



En me pinçant les fesses, Sylvie ajoute :



Elle finit sa phrase en rigolant et poursuit :



Nous quittons la cuisine ; je fais les gros yeux à Sylvie quand celle-ci, après un coup de coude, me fait remarquer que Damien est resté en bas dans le salon alors qu’Antoine a disparu à l’étage. Nous finissons la soirée avachis devant la télé dans la même ambiance. Chaque coup d’œil de Damien faisant apparaître un sourire, quand ce n’est pas un rire étouffé, chez Sylvie, et moi la foudroyant du regard. Je suis gênée de voir qu’elle ne peut se retenir et que Damien risque de s’apercevoir que son attitude n’est pas passée inaperçue, et peut-être aussi de peur qu’il arrête, du coup.


Nous partons finalement nous coucher ; Sylvie me rappelle que demain, elle veut que l’on aille visiter un petit village des environs et qu’il vaut mieux y aller le matin pour éviter de souffrir de la chaleur. Je promets de me lever assez tôt.


À 9 heures, je suis debout et je descends dans la même tenue que la veille retrouver Sylvie pour le petit déjeuner. Je doute que Damien soit déjà levé, la jeunesse rimant toujours avec grasse matinée. Effectivement seule, Sylvie est en bas, en pleins préparatifs du petit déjeuner. Elle propose de nous installer sur la terrasse pour profiter du doux soleil matinal. Je la vois jouer avec ses lunettes de soleil en me regardant, un coup avec, un coup sans.



Elle me gratifie d’un large sourire pour me confirmer à quel point. Damien apparaît peu après, les cheveux ébouriffés, et nous rejoint sur la terrasse. Un sourire au coin des lèvres, Sylvie lui demande :



Je vois à ses yeux, quand il regarde dans ma direction, qu’il est tout heureux de voir que je porte toujours ma chemise de nuit, comme la veille. Comme il est face au soleil, et mal réveillé aussi, il papillonne des yeux, visiblement ébloui.



Damien s’équipe et me regarde un bref instant puis sa tête se retourne immédiatement vers moi. Il doit constater le même effet magique des lunettes. Sylvie affiche un large sourire, fière du bon coup qu’elle vient de me jouer car son don de lunettes n’est bien sûr pas innocent. Je me cambre sur ma chaise pour bien faire apparaître mes formes sous ma chemise. Je regarde Sylvie pour bien lui faire comprendre que j’ai bien saisi son jeu, ce qui a pour effet de la faire rire. Damien la regarde avec un regard étonné, ne comprenant pas pourquoi elle se marre tant. Je continue, le reste du petit déjeuner, à jouer avec mon corps et mes jambes, je dévoile à l’occasion mon entrejambe. Damien ne sait plus où mettre ses yeux, sa tartine rate plusieurs fois sa bouche tellement son attention se porte sur moi-même.



Je suis toute excitée par mon petit déjeuner spectacle, la douche me fait du bien pour me calmer les ardeurs. Mes sens ne sont pas restés insensibles bien longtemps à tant d’attention. Le jet de la douche sur mon sexe m’a d’abord donné mille délices et j’ai dû passer à de l’eau plus fraîche pour calmer tout ça ; je me demande pourquoi, finalement. C’était très agréable mais trop tard maintenant, il faut que je me dépêche, Sylvie m’attend. Je me couvre rapidement de mon peignoir de bain et sors dans le couloir pour rejoindre ma chambre. Je tombe nez à nez avec Damien. Ses yeux plongent irrésistiblement sur le large décolleté qu’offre mon peignoir, mal fermé. Je ne fais rien pour le refermer et gratifie Damien d’un large sourire.



Décidément, toujours dans les bon coups celui-là pour me tomber dessus quand je suis en petite tenue, le hasard fait bien les choses. Nous partons en voiture pour visiter un charmant village provençal, Sylvie ne manque pas de faire allusion aux événements du matin :



J’éclate de rire pour masquer mon aveu. Le reste de la journée se passe à visiter ce village, puis un autre, à dîner dans un restaurant assez tard dans l’après-midi et finalement notre retour à la maison se fait en soirée. Personne n’est encore rentré, j’ai les bras chargés de diverses emplettes que je monte dans ma chambre. Assez crevée de ma journée, je me pose sur mon lit pour récupérer un peu avant de descendre aider Sylvie.


À peine étendue, j’entends le vrombissement caractéristique d’un moustique dans mes oreilles, je me redresse vivement. Ces saletés de bestioles me dévorent depuis mon arrivée, aussi je fouille du regard autour de moi. Je repère vite le salopard qui, comme s’il le sentait, s’enfuit vers un coin de la chambre. Il se pose à l’angle du mur, je m’approche tel un chat de sa victime et d’une grande claque je l’envoie rejoindre le paradis des moustiques. Je suis en train de contempler ma victime dans le creux de ma main quand quelque chose attire mon attention. C’est dans le gros bouquet de plantes sèches qui se trouve dans un énorme vase dans le coin de la chambre, juste à côté de moi. Un reflet brillant au milieu des feuilles et autres végétaux. J’écarte quelques branches et choses en forme de plumeau et je vois ce qui m’a intrigué. Je découvre une petite caméra, webcam je pense, un fil en part et passe à travers le mur dans l’angle. Le passage de tuyaux apparents ayant laissé un jour suffisant pour que le fil traverse la cloison. La cloison en question étant celle qui me sépare de la chambre de Damien.


Trop curieuse et voulant en avoir le cœur net, je profite de l’absence de Damien pour aller dans sa chambre. Je trouve un ordinateur portable placé contre la cloison sur une table et mon fil sortant du mur connecté dessus.


Je souris intérieurement ; comme dirait Sylvie, il est accro. Je referme la porte et laisse tout en place. Je me demande depuis quand il a installé sa caméra et immédiatement je me sens excitée à l’idée qu’il ait pu m’observer dans ma chambre nue ou en petit tenue. Je redescends toute troublée mais je n’en dis pas un mot à Sylvie.


Les garçons arrivent peu après en même temps, juste pour le souper. Je ne dis pas un mot de ma découverte et continue comme si de rien n’était. Le repas se déroule comme d’habitude ; celui-ci fini et après avoir aidé Sylvie, Damien étant en train de traîner devant la télé avec Antoine, je clame bien fort :



Je monte et, après un bref passage par la chambre, je vais prendre ma douche. Je ressors de la salle de bain un petit quart d’heure plus tard, seulement vêtue de mon court peignoir de bain que je tiens fermé à la main, sa ceinture ayant disparu. C’est sans grande surprise que je croise Damien qui finit juste de monter les marches. Je lui donne le bonsoir avec un grand sourire et je rentre dans ma chambre.


Je cherche ma lotion pour le corps tout en surveillant la caméra, elle est maintenant bien plus visible comme je l’ai un peu dégagée des plantes sèches. Je n’ai pas à attendre longtemps pour voir un petit voyant s’allumer à sa base, je souris, mon jeune voyeur est à son poste. Je déambule dans la chambre, mon peignoir largement ouvert. J’ai écarté les pans sur mes épaules pour qu’ils tombent en passant au milieu de mes seins. Ma poitrine apparaît ainsi à moitié dénudée, mon bas-ventre l’étant lui complètement avec le triangle bien coupé de ma toison et les lèvres de mon sexe épilées avec soin. Dans mon dos, le tissu éponge s’arrête un peu en dessous de mes fesses. Je passe et repasse dans le champ de la caméra, j’imagine Damien les yeux rivés sur son écran, haletant, ça m’excite !


Après avoir pris la bouteille d’huile, je m’assois au bout du lit, face à la caméra. Je presse le flacon, un long jet d’huile coule dans le creux de ma main. Les jambes légèrement écartées, je commence à répandre l’huile sur ma cuisse droite, doucement en remontant. Plus je masse ma cuisse plus j’écarte les jambes, j’imagine de nouveau Damien de l’autre côté du mur. J’imagine ses yeux fouillant mon corps, plantés sur mon sexe. Je ne connais pas ces caméras pour ordinateur mais je me dis qu’il doit peut-être zoomer dessus. Cette pensée pousse encore plus loin mon excitation, je sens mes seins se durcir, mes bouts se tendre et frotter sur l’éponge, mon ventre s’enflammer et mon sexe s’ouvrir. Ce que mes yeux constatent du reste, les lèvres charnues de ma petite fleur s’écartent et commencent à briller comme si une rosée matinale s’était déposée dessus. Après un nouveau jet d’huile dans la main, je m’attaque à l’autre cuisse. Je fais toujours autant travailler mon imagination sur ce qui doit se passer de l’autre côté de la cloison, avec le même résultat sur les parties les plus sensibles de mon corps et de mes sens.


J’ai maintenant une énorme envie de me caresser les seins, la sensation si spéciale du toucher avec mes mains huilées décuple le plaisir de me savoir observée. J’aurais dû me caresser bien avant avec de l’huile, c’est vraiment très excitant. J’écarte un pan du peignoir et j’envoie une giclée d’huile sur un de mes seins. Je note en même temps que, comme d’habitude dans ces cas-là, mon téton est énorme et dressé vers le ciel, mon aréole est large et très brune. Je suis bien sur des braises, il n’y a aucun doute. Je caresse mon sein en partant par le dessous et en finissant par le mamelon. Au bout de quelques massages, je m’empare de mon bout pour le triturer. Sous l’effet de la décharge de plaisir, j’ouvre la bouche et j’esquisse plusieurs mouvements du bassin, jambes écartées, comme si mon sexe quémandait quelque chose.


Mes yeux se portent sur mon petit sac servant à ranger mes diverses bouteilles, pots de crème et autres produits pour le soin du corps. Il contient aussi, entre autre, mon sextoy que j’avais amené en prévision d’un ou d’éventuels moments intimes avec Sylvie. La tentation est trop forte et puis, pourquoi résister finalement ? D’une main qui commence à trembler un peu, je fouille le sac pour saisir le godemichet. Il est de forme très banale, de couleur chair. Devenue fan de l’huile, je l’enduis d’une pression sur la bouteille. Ceci fait, je m’amuse à le faire glisser à l’intérieur de mes cuisses ; pour porter mon excitation à son comble, je regarde en direction de la caméra ouvertement.


Dans un bref instant de lucidité je me dis que Damien va peut-être comprendre que je sais tout de son voyeurisme, j’ai soudain peur de voir la lumière s’éteindre sous la caméra. Mais non, son attention doit se porter bien plus bas que mon visage. Forte de ce raisonnement, je n’hésite plus à regarder plus souvent dans la direction de la webcam. J’approche enfin le jouet de mon sexe désormais en feu, bêtement le premier contact sur mes lèvres m’arrache un faible cri. Le cri se transforme en gémissement quand je passe l’objet le long de mon sexe de haut en bas puis de bas en haut. Je halète, sans savoir comment, je me retrouve couchée sur le dos, les jambes toujours écartées et pendant sur le bord du lit. Le godemichet n’arrête plus de faire des allers et retours le long de mon sexe ; inutile de rajouter de l’huile dessus, mon antre lubrifie abondamment maintenant le sexe factice. Mon autre main a rejoint ma poitrine et je m’en rends compte quand je reçois les premières décharges de plaisir provenant de mes bouts de seins.


Une fois encore, je perds tout contrôle de la réalité, shootée par la vague de plaisir qui me submerge de plus en plus. Mes caresses sur les seins deviennent plus frénétiques, il est temps de laisser le sextoy donner la pleine puissance à son pouvoir. Il me pénètre en un coup, profondément, tellement je suis ouverte, je regarde la caméra en contorsionnant la tête pour mieux en jouir. Je donne un mouvement de va-et-vient rapide au godemichet ; mon souffle s’accélère et mes gémissements suivent le rythme de l’engin. Mes cuisses se crispent et je jouis une première fois, les yeux rivés sur la caméra. Bien sûr, il m’en faut plus, j’aimerais avoir trois mains, deux pour m’occuper correctement de mes seins et une troisième pour le reste. Je ressors le godemichet pour me caresser de nouveaux les lèvres et le clitoris ; avec mon autre main, j’essaie toujours péniblement de malaxer mes deux seins à la fois. Il me faut juste attendre moins d’une minute et je jouis de nouveau brutalement en frottant le gode sur mon clito proéminent. J’entends encore mon long cri me résonner aux oreilles quand la voix de Sylvie me parvient :



J’ai juste le temps de m’asseoir et de refermer mon peignoir quand Sylvie frappe à la porte et ouvre dans la foulée.



Je lui donne le flacon qui était resté à côté de moi durant ma séance de caresses. Alors que je lui tends le bras, je sens encore le gode resté caché sous mes cuisses que je tiens maintenant bien serrées. Je souris en me demandant si le massage à l’huile va se terminer chez elle de la même façon que chez moi.


L’apparition de Sylvie m’a coupée dans mon élan et je suis finalement bien fatiguée de ma journée et du reste aussi. Je déambule encore nue dans la chambre quelques minutes et je finis dans mon lit, habillée de ma chemise de nuit. La lumière de la caméra ne s’éteint que lorsque je plonge la chambre dans l’obscurité.


La journée du lendemain est plus calme, mis à part mon désormais traditionnel petit déjeuner en tenue de nuit qui emporte toujours le même succès. Le soir, nous sommes invités chez la sœur de Sylvie habitant sur Aix et nous rentrons tard dans la nuit. Le jour suivant, nous passons la matinée à faire du shoping dans Aix et à traîner dans la ville, profiter de ces terrasses en buvant un coup de temps en temps, déjeuner dans un restaurant bien sympathique et nous rentrons finalement dans le milieu de l’après-midi. Antoine arrive à son heure habituelle et Damien en fin de soirée. À peine arrivé, Antoine lui demande :



Damien répond cela en me regardant du coin de l’œil. Je ne sais si c’est ma tenue du moment qui l’inspire, j’ai un petit top blanc aux fines bretelles très moulant car il est en élasthanne et ma jupe courte en jean, mais il répond :



Damien reste donc souper avec nous. Tout le long du repas, comme je suis nue sous mon top, il profite pleinement de ma poitrine parfaitement moulée par le tissu élastique. Mes bouts naturellement volumineux, même sans excitation particulière, forment deux reliefs évidents qui attirent systématiquement son regard comme un aimant. Cela continue à amuser follement Sylvie, à l’exciter aussi, j’ai l’impression, car elle me pince les fesses dès que nous sommes seules à la cuisine et elle me répète régulièrement :



Je me contente de sourire chaque fois qu’elle me dit cette phrase sous cette forme ou sous une autre. Le repas fini, Damien va se planter devant la télé pendant que nous finissons de ranger trois bricoles à la cuisine. Sylvie croit bon de me dire :



Nous faisant mutuellement des gestes pour garder le silence nous rejoignons Damien devant la télé. Au bout d’un moment je dis :



Sur ces mots d’une grande philosophie, je monte dans ma chambre. J’entends Damien suivre le même chemin peu après. Évidement la petite lumière sous la caméra s’allume dans les minutes qui suivent. Je n’attendais que ça pour me dévêtir un peu. Prenant bien soin d’être dans le champ de la caméra, je déboutonne ma jupe dans mon dos, elle glisse le long de mes jambes jusqu’à mes pieds. Je l’enjambe, seule ma petite culotte brésilienne masque encore la partie basse de mon corps. Je me plie en deux pour attraper ma jupe en montrant mon cul à l’objectif. Je reste plus que nécessaire dans cette position et je me redresse. Je passe mes doigts sous l’élastique du slip et le fais glisser vers le bas, je suis toujours dos à la caméra. C’est seulement lorsque le petit bout de lingerie me tombe sur les chevilles que je me tourne pour faire face au regard présumé de Damien. Je ne porte plus que mon top moulant sur le dos. Comme il est assez court, il s’arrête au niveau de mon nombril, je me donne une petite caresse sur mon ventre arrondi tout en marchant dans la chambre, occupée à ranger ce qui traîne.


Après le repas du soir et mon show actuel, je sens mon sexe s’électriser et s’humidifier de plus en plus. Soudain on frappe à la porte et Sylvie entre, en même temps que je dis un oui interrogatif.



Ses mains se posent sur mes fesses à l’air et son regard brille d’un feu que je commence à connaître.



Ses mains me caressent les fesses de plus en plus vivement. Une les quitte pour venir au contact de mon sexe.



Ses doigts rentrent plus profondément dans mon fessier à la recherche de la confirmation, confirmation que j’apporte immédiatement. Bien sûr, j’ai toujours à l’esprit que cela se passe sous l’œil électronique de la caméra.



Elle lâche un bref baiser sur mes lèvres et je sens claquer une main sur mes fesses.



Elle vient de me lâcher un deuxième coup un peu plus sec.



Comme elle est de face et quasiment tout contre moi, il ne lui est pas facile de jouer sur mon postérieur avec ses mains. Je jette un bref coup d’œil à la caméra, je me sens coupable d’exposer ainsi Sylvie à Damien sans son consentement. Mais après tout, c’est surtout moi que j’exhibe, Sylvie n’est que l’outil le permettant. Rassurée par ce raisonnement très douteux, je m’installe sur le lit. Je me mets tout d’abord à genoux dessus puis je me penche pour mettre en contact mon visage avec le lit, les fesses dressées vers Sylvie et la caméra en même temps. Immédiatement la main de Sylvie se jette sur mon fessier en y promulguant des caresses à profusion.



Après cette affirmation maintes fois répétée, une claque tombe sur mes fesses, suivie d’une deuxième bien plus énergique. En même temps que mon visage glisse sur le drap sous l’impact, je pousse un petit cri aigu. Une nouvelle paire de claques s’abat sur mon cul avec la même force, mon cri devient plus puissant et plus significatif du plaisir pris.



Comme pour me le prouver, Sylvie continue à me battre le postérieur à un rythme régulier. La puissance de ses claques monte au fur et à mesure que mes cris se font plus forts. Comme ma tête est tournée vers celle de Sylvie, je peux voir son visage évoluer. Maintenant ses yeux déjà bien ronds me paraissent encore plus grands, ils brillent d’excitation, sa bouche est ouverte et elle respire bruyamment. Sa face est rouge et des gouttes de sueur perlent sur son front. Ça m’excite encore plus de la voir se déchaîner comme cela ; en plus, d’imaginer que la caméra est en train de renvoyer ce spectacle de l’autre côté du mur me fait encore plus hurler.



Je me contorsionne pour que ma main puisse passer entre mes cuisses. J’y arrive enfin et mes doigts rentrent en contact avec mon sexe.



Je retire ma main comme une gamine prise en flagrant délit de faire une bêtise.



Sylvie a les yeux complètement exorbités, elle est complètement grisée par la situation et se laisse totalement aller, elle bat mon cul frénétiquement maintenant. Entre deux gémissements j’arrive à dire :



Mes mains sont au-dessus de ma tête, crispées sur l’oreiller pour éviter qu’elles aillent s’égarer sur mon sexe en éruption. Et puis une vague énorme de plaisir me casse les reins et je hurle pour de bon en jouissant. Je sens mon sexe couler abondamment, je sens la chaleur de mon liquide intime ruisseler sur mes cuisses. Ceci ne calme pas pour autant Sylvie qui continue, toujours aussi déchaînée, à me battre le cul en hurlant.



Je vois qu’elle baisse la tête, elle se penche quelques secondes qui me paraissent longues, interminables. Elle se relève enfin, elle tient dans la main mon godemichet. Son visage a toujours cet air sauvage et ses yeux exorbités lui donnent l’air d’une hystérique.



J’ai dit ça comme par réflexe, je sens que ça lui fait plaisir de l’entendre et moi, ça participe au mien de le lui dire. J’ai complètement oublié Damien qui doit toujours être derrière son écran, je suis trop prise par l’ambiance de folie qui règne dans la chambre désormais. Je suis toujours les fesses cambrées en l’air, jambes légèrement écartées et la tête collée au drap du lit. Sylvie introduit le gode dans mon sexe, il rentre comme dans du beurre. Sylvie jubile :



Cela la déchaîne encore plus, même s’il n’y en avait pas vraiment besoin, la fessée reprend en même temps qu’elle donne un mouvement de va-et-vient au sexe synthétique. Une nouvelle série de gémissements sort de ma bouche, juste entrecoupée par quelques mots grossiers.



Je suis en train d’onduler du bassin pour mieux m’empaler sur ce sexe en caoutchouc quand, une fois de plus, je jouis bestialement. Sous l’effet du plaisir je m’écroule sur le ventre. Je sens alors les mains de Sylvie me saisir le bassin pour me retourner sur le dos, ce que je fais. Elle me repousse pour que je sois plus haut sur le lit et monte dessus. Elle m’écarte les jambes et, à quatre pattes sur le lit, plonge sa tête entre mes cuisses et me dévore le sexe. Elle remonte le long de mon corps jusqu’à ce que son visage soit sur le mien, nos lèvres se touchent, nos langues se mêlent.


Comme elle est à quatre pattes au-dessus de moi, je fais glisser sur ses reins le long t-shirt informe qu’elle porte pour la nuit. Je découvre ainsi son lourd postérieur à la caméra sans vraiment y penser, mais surtout pour m’en emparer et y pratiquer maintes caresses. Sylvie se redresse et place son entrejambe au-dessus de ma figure, son attente est claire. Comme elle est nue sous son ample t-shirt, ma langue fouille rapidement son sexe détrempé, pénètre à l’intérieur, dévore son clitoris ; ma bouche mordille ses lèvres charnues et gonflées. Sylvie se malaxe les seins au travers du tissu du t-shirt qu’elle porte toujours, tout en gémissant sous la précision de mes caresses buccales.



Puis elle bascule sur le lit à côté de moi, jambes ouvertes et elle me dit :



Mes jambes enfourchent les siennes pour que nos sexes en furie rentrent en contact. En appui sur les bras, j’ondule du bassin pour que nos chattent se frottent mutuellement, glissent sur leur liqueur et se donnent mille caresses délicieuses. Inconsciemment ma tête se redresse et mon regard tombe sur la caméra dont le voyant est toujours bien allumé. Je reprends conscience que nous avons un voyeur. Loin de me calmer, ceci au contraire me déchaîne encore plus. La bouche ouverte, haletante, les mouvements de va-et-vient de mon bassin se font encore plus énergiques. Sylvie jouit alors en expulsant un long et puissant gémissement ce qui ne calme pas mon ardeur, bien au contraire. Nous ne sommes maintenant que deux masses de chair entremêlées d’où émanent des plaintes et des râles continus proportionnels au plaisir pris.


Nous continuons ainsi une partie de la soirée, Sylvie me lançant des mots orduriers régulièrement. Puis épuisées, nous tombons l’une à côté de l’autre. J’ai juste la force d’éteindre la lumière et nous nous endormons.


Au matin Sylvie n’est plus à mes côtés. Elle est plus matinale que moi et il est déjà bien tard. Elle doit être en bas, si elle n’est pas déjà partie voir la tantine. Je me dépêche de me lever car je voudrais bien la voir avant, par plaisir et par politesse. Je m’étais endormie avec mon top moulant, aussi quand je vois ma petite jupette qui traîne sur le fauteuil, je l’enfile en vitesse. Jupette que je mets habituellement par-dessus mon maillot de bain quand nous allons à la plage. C’est le premier truc qui me tombe sous la main et je suis encore mal réveillée. Je retrouve Sylvie dans la cuisine, occupée à la préparation du petit déjeuner.



Elle poursuit avec un air gêné :



Sylvie rigole et poursuit :



Je trouve que c’est le bon moment pour lui narrer mes expériences dans ce domaine et notamment avec Anne-Marie.



Elle finit sa phrase par un gros clin d’œil. Cette allusion à Damien me remémore que le moment intime d’hier soir ne l’a justement pas été tant que ça. Immédiatement je ressens une bouffée de chaleur, mon bas-ventre me picote. Décidément le sexe agit sur moi comme la pire des drogues, plus j’en consomme plus j’en ai le besoin. Alors qu’elle est en train de partir j’entends Sylvie rouspéter :



Seule, je finis ma tasse de thé, mes pensées s’égarent sur notre folle soirée de la veille et immédiatement Damien me vient à l’esprit. Ce petit voyeur n’a pas dû rater une miette de nos ébats si intenses. Encore une fois, à cette idée une onde de choc me traverse, mes cuisses se crispent sur mon sexe et une douce chaleur me monte à la tête. Je me lève énervée de voir que la moindre pensée me fait perdre tout contrôle de moi, j’ai même là une furieuse envie de me caresser. Je réalise alors que je suis nue sous ma petite jupe portefeuille. Dans ma précipitation à voir Sylvie, j’ai complètement oublié ce détail ce matin mais, dans l’état d’esprit où je suis maintenant, la sensation est trop agréable pour avoir la volonté d’y remédier.


Je me jette sur le ménage, y voyant une chance de faire disparaître les envies de sexe qui font trembler mon corps. Bien sûr, je me mens à moi-même, je ne me connais que trop bien. Je suis en train de danser dans le salon avec l’aspirateur quand Damien apparaît brusquement sous mes yeux. Avec le bruit assourdissant, je ne l’avais pas entendu. Je crie plus que je ne dis pour couvrir le bruit :



Je ne peux m’empêcher d’ajouter :



Un grand sourire s’affiche sur mon visage, j’éprouve le besoin incontrôlable de faire allusion à notre folle soirée de la veille. Je poursuis sur le même chemin :



Je vois que son visage se contracte, il a l’air mal à l’aise le pauvre petit. Je rigole intérieurement mais cette discussion ravive mes chaleurs qui n’en avaient pas vraiment besoin. Son regard s’arrête sur ma jupe, visiblement, il en apprécie la faible longueur. En reprenant mon ménage, je dis :



Damien revient rapidement, un plateau à la main et va le poser sur la table de la terrasse devant la grande baie vitrée. Baie que j’ai largement ouverte pour mon ménage. Je m’active sous son regard admiratif, l’aspirateur à la main. La plus grosse partie du séjour étant nettoyée, je décide de finir en aspirant sous les meubles. Penchée en avant, je m’échine à faire glisser le balai sous un large bahut. En sentant ma jupette me battre les fesses, je réalise que je lui offre une vue magnifique. Un coup d’œil, comme je le pensais, il est très trop occupé à mater mon cul à nu.


Je prends un malin plaisir à faire durer, il est trop sous le charme pour s’apercevoir que je suis en train d’aspirer au même endroit depuis plus de cinq minutes. Voir ses yeux rivés sur mes fesses quand je lance un nouveau coup d’œil, me fait bouillir le bas-ventre. Mes mamelons dressés tendent le fin tissu élastique de mon top de façon plus qu’évidente. Je pourrais y accrocher quelque chose sans problème. Les expressions utilisées hier soir par Sylvie me reviennent à l’esprit, ce qui m’affole encore plus. J’ai une envie incontrôlable que Damien me prenne là, maintenant, sauvagement, il ne peut pas en être autrement d’ailleurs, c’est décidé ! Mais avant, j’ai envie de l’exciter plus et moi aussi par la même occasion car je sais que la jouissance après n’en sera que meilleure, ça sert à ça aussi, l’expérience.


La séance avec l’aspirateur venant à son terme, je le range et je décide de m’attaquer aux vitres, qui en ont bien besoin. Ceci me donne l’occasion de passer et repasser devant lui ; chaque fois, je lui décoche un sourire charmeur, sourire qu’il me rend. Dans le salon, je me place derrière la baie vitrée après l’avoir légèrement refermée, seule la vitre nous sépare désormais. J’inonde le verre de produit de haut en bas, tant et si bien que la baie ruisselle comme une fontaine. Malgré mes talons, je monte sur la pointe des pieds pour frotter la partie la plus haute. Se faisant, ma poitrine se colle sur la vitre détrempée. Je sens le froid du liquide de nettoyage assaillir mes bouts de seins et toute ma poitrine au fur et à mesure que le tissu boit le produit. Comme s’il n’y en avait pas assez, j’inonde de nouveau la fenêtre et je continue à astiquer la partie haute. Mon haut est complètement trempé, mes seins apparaissent en transparence. Quand je me décolle un peu du verre, je vois mes aréoles bien brunes qui forment deux larges cercles sombres sous le tissu où pointent mes tétons tendus comme des antennes. Elles sont si larges qu’elles mangent tout le bout de mes seins, chose qui doit être encore plus évidente quand je suis collée sur la vitre.


Damien me regarde fixement maintenant, totalement hypnotisé par le spectacle. Je le fixe moi aussi, tout en frottant. Son regard quitte enfin mes seins pour se poser sur le mien, je lui souris. Je sens la chaleur de mon liquide intime qui me coule doucement le long de la cuisse, tellement je mouille. Chose qui m’arrive de plus en plus souvent et en abondance, cette facilité à mouiller à l’extrême. Je poursuis ce jeu encore un peu et quand je sens que je suis à bout, je quitte la fenêtre, l’ouvre en grand et je me dirige vers lui.



Je prends la carafe d’eau posée sur la table et je me la déverse sur le buste. La fraîcheur me fait pousser un petit cri et garder la bouche entrouverte. Mon top est détrempé, ma poitrine totalement visible en transparence. En tirant le tissu par le bas, tendant encore plus celui-ci sur mes seins gonflés d’excitation, je dis :



En contemplant mon buste, je poursuis :



Un bref malaise traverse ses yeux mais ma position provocante et mon sourire de garce le rassurent instantanément. Je poursuis :



Je tiens à lui faire croire que tout ce qui c’était passé avant avait été fait sans connaître sa présence.



Tout en parlant, je m’assois sur la table, une jambe pendante et je replie l’autre, découvrant ainsi mon entrejambe dénudé. Je continue poursuivant ce même jeu, mélange subtil de débauche et de provocations.



Je me caresse alors les seins en les prenant à pleine mains jouant quelques secondes avec mes mamelons :



Ma main glisse plus bas, sur mon pubis :



En prononçant cette phrase, je pousse ce qu’il y a sur la table de la cuisse et je m’allonge dessus de façon à être face à lui, jambes écartées. Je finis de m’étendre complètement, je laisse ma tête reposer sur le bois de la table et, jambes ouvertes, ma main rejoint mon sexe en feu. Mes doigts le trouvent détrempé comme je le sentais et largement ouvert. Ils glissent sur mes lèvres béantes et gonflées. « Mais qu’est-ce qu’il fout ce petit con ? Il ne va pas me faire l’offense de me laisser plantée-là sans me toucher, je n’en peux plus, il me faut plus qu’une séance de masturbation pour me rassasier maintenant ». La voix presque tremblante je lance une dernière provocation :



Je ne sais pas s’il attendait une sorte de feu vert mais une tête se glisse entre mes cuisses écartées et une bouche, une langue se jettent sur mon sexe et le dévorent, le sucent, le mordillent. La langue essaye d’aller au plus profond de mon antre dégoulinant de plaisir. Comme si je n’étais pas assez écartelée, ses mains se placent sous mes genoux pour me relever et écarter encore plus les cuisses. Il me pousse tant que j’ai presque les genoux au contact de la table. Mes mains à moi se sont naturellement portées sur mes seins que je malaxe et triture en profondeur y cherchant une overdose de plaisir.


Sa lèche est un peu maladroite, il n’a pas l’expertise de Sylvie ou des autres filles, décidément les hommes ne valent pas les femmes dans ce domaine. Malgré tout, les caresses vigoureuses sur mes seins et son travail entre mes cuisses m’amènent rapidement à l’extase, que je rends évidente en propulsant un long râle continu. Je n’arrive d’ailleurs pas à l’interrompre tellement le plaisir, si longtemps attendu, explose enfin en moi. Ce beuglement de femme en pleine jouissance doit lui donner une nouvelle envie car il se redresse d’entre mes jambes, me tire vers lui par les cuisses pour que mon fessier déborde de la table.


Je ne tarde pas à sentir son sexe me pénétrer, il rentre comme dans du beurre. Bien que je sois encore saoule d’avoir joui il y a quelques secondes, je me dis que voilà bien longtemps que je n’avais pas éprouvé cette sensation. Il entreprend alors un mouvement de va-et-vient vif et nerveux ; toute la fougue de ses vingt ans se révèle ainsi. Ses mains, plaquées derrière mes genoux, coincent toujours mes jambes en les relevant et les repoussant autant que possible vers la table. Je sens le plaisir revenir au grand galop et commencer à me broyer les tripes. Bouche ouverte, je lâche des petits cris au rythme de ces coups de reins :



Mes yeux rivés sur les siens, je retrousse mon haut, toujours collé à ma poitrine par l’eau qui l’imprègne. Le tissu glisse très difficilement mais mes seins et les larges aréoles qui les dévorent commencent à apparaître. Le dernier rempart formé par mes tétons proéminents cède enfin et ma poitrine s’exhibe dans toute son insolente agressivité, gonflée et tendue à bloc par le désir. Mes mains se jettent dessus et reprennent la même séance de malaxage sauvage mais sous ses yeux maintenant. Je vois à son faciès que cela le déchaîne encore plus, c’en est même de trop car je le sens se raidir, j’ai juste le temps de lui dire :



Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça, je l’ai dit comme ça, j’en ai eu une envie instinctive. Je suis, moi aussi, au bord d’une nouvelle explosion. Il prend quelques secondes mais se retire de moi, il a à peine le temps de se saisir de son sexe qu’une longue giclée jaillit et se répand sur mes seins. Ce jet est suivi de plusieurs autres plus courts mais qui atterrissent au même endroit. Comme si j’avais une lotion miracle sur la poitrine, je l’étale et je m’en enduis en insistant particulièrement sur mes bouts de seins, les tirant et les malaxant imprégnés de sa semence. Je suis à deux doigts de jouir ; entre deux plaintes j’arrive à dire :



Le bougre a vite compris, non seulement il s’est remis à me la dévorer mais des doigts, deux ou peut-être plus, me pénètrent en profondeur, ce qui m’arrache un lourd gémissement. Il continue ainsi à me labourer de ses doigts tout en me suçant le clito et les lèvres proéminentes pendant un long moment. L’extase n’est plus aussi violente mais je continue à prendre mon pied.


Il se relève d’entre mes jambes et je vois que son sexe a récupéré un peu de sa vigueur. Il me tire alors plus en dehors de la table tout en essayant de me retourner. Je comprends qu’il souhaite me voir du côté pile maintenant. Le moins que je puisse faire est de céder à ses caprices. Je me lève, ma jupe qui était remontée sur ma taille glisse vers le bas. Je m’approche du dossier du transat qui est bien relevé et je me penche par-dessus en me retenant avec les mains sur les accoudoirs. Mon ventre rond en appui sur le dossier, pliée en deux, je lui offre ainsi ma croupe en point de mire. C’est bien la cible qu’il veut car ses mains m’enserrent la taille et son sexe se glisse entre mes fesses et pénètre une nouvelle fois mon sexe béant. J’entends en même temps que je sens le choc de son bassin sur mon cul. Comme je suis tête baissée, je vois mes seins toujours dénudés, ballotter au rythme de ses coups de reins.


Je sens son sexe se durcir de plus en plus en moi ; comme lui, mon plaisir remonte doucement et je sens que l’on a besoin l’un comme l’autre, du petit plus qui nous mènera au bonheur total. Je ne sais pas pourquoi, une fois de plus, la première parole qui me vient à l’esprit est :



Son va-et-vient redouble d’intensité, le bruit de son bassin sur mes fesses claque dans le silence matinal. Encouragée par le résultat, je continue sur la même veine, l’abreuvant de paroles lourdes, la jouissance aussi devient plus forte en moi. À tel point que je gémis de nouveau, mes seins bringuebalant dans tous les sens tellement ses assaut sont violents. De plus en plus ivre, je redresse la tête et mon regard se porte vers l’intérieur de la maison, à travers l’ouverture de la porte-fenêtre. Je mets du temps à réagir mais je me rends compte que je vois Sylvie dont juste la tête dépasse du poteau séparant la cuisine du séjour. Elle est en train de me regarder, enfin de nous regarder.


Coïncidence ou pas, j’explose à nouveau dans les secondes qui suivent. Ma plainte résonne contre les murs de la maison et s’engouffre dans celle-ci alors que j’ai toujours les yeux rivés sur Sylvie, et elle sur moi. Croyant peut-être me faire plaisir, ou certainement pour le sien, Damien se retire et je sens dans la foulée la chaleur de son sperme s’étaler sur mon cul. Mes mains, comme tout à l’heure sur mes seins, vont au contact de ce liquide gluant et l’étalent sur mon postérieur en malaxant mon cul avec. Damien, bien sûr, m’a lâchée et s’est reculé d’un pas ou deux pour m’observer, haletante toujours courbée sur le dossier du transat en train de savourer les derniers instants du plaisir pris.


En me relevant, je ne peux quitter des yeux Sylvie qui, elle, reste toujours dissimulée au regard de Damien. J’essuie mes mains poisseuses sur ma jupe qui forme maintenant une sorte de large ceinture sur mon bassin. J’entends alors la voix essoufflée de mon amant d’un instant dire :



Sylvie s’efface à l’abri du mur, Damien ramasse son sac et s’éclipse par la porte d’entrée. Aussitôt Sylvie réapparaît alors que je suis en train de passer le seuil de la baie-vitrée et s’avance vers moi le regard mauvais.



Reprenant mes esprits, je vois que sa colère est plus jouée que réelle, même s’il y a une part de réalité. Je me rappelle alors notre discussion du matin, sur son aveux du plaisir pris la nuit passé et la découverte de cette forme de jeux érotiques. Je réponds :



Mon top toujours retroussé sur ma poitrine dénudée, ma jupe remontée et qui tombe sur le milieu de mon fessier, il vrai que j’offre spectacle de dépravation totale. Sylvie poursuit :



L’expression de colère a quitté son visage, il n’y a plus qu’un masque de perversité identique à celui affiché sur son visage hier, lors de nos ébats mouvementés. Je sens que la journée va encore m’apporter son lot de surprises et de plaisirs. Décidément Sylvie est pleine de ressources insoupçonnées. C’est bien là le problème d’ailleurs, je ne me lasse jamais de ce genre de surprises et j’en redemande sans cesse. Et puis j’ai offensé Sylvie, je mérite bien ma punition…