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Temps de lecture estimé : 25 mn
08/11/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Paul, un naturiste, a un petit fix sur ses voisines de camping.
Critères:  frousses grosseins hépilé vacances forêt voir nudisme québec -humour -voyeuract -camping
Auteur : Ingyt            Envoi mini-message

Série : Camping

Chapitre 04 / 11
Ouf !

Résumé : Alors qu’ils sont occupés à baiser en pleine nature, Paul et Suzanne, deux campeurs, sont surpris par une jolie cycliste rousse apparemment décomplexée au point d’apprécier au passage le spectacle du couple en action.


Le lendemain matin, alors que Suzanne dort encore, Paul retrouve la belle rousse, une dame très sympathique et avenante, même à 67 ans. Ils sympathisent au point que Pierrette lui taille une petite pipe. L’exercice s’achève sous les yeux de Marie, la nièce de Pierrette venue en vacances en sa compagnie, et qui est d’ordinaire une animatrice de télévision sur laquelle Paul a déjà fantasmé.

Paul les aide à installer leur roulotte, puis se trouve soudain surpris par Suzanne, qui lui avoue avoir filmé la fellation matinale. Tabarnouche ! Heureusement que Suzanne n’est pas jalouse !


Paul apprend que sa copine doit le laisser seul pour quelques jours. Il se trouve aussitôt une excuse pour retourner voir ses jolies voisines de camping et a droit à un strip-tease involontaire de la part de la belle Marie Lemieux, lectrice de nouvelles à la télé. Et cela a été possible grâce à la complicité de sa tante Pierrette. Voilà une journée qui a bien commencé pour Paul !








Ouf !


Je marchais dans la rivière comme un zombie. Combien d’hommes au Québec avaient eu la chance de voir cette femme-là nue ? Aucune idée, mais ce que je savais par contre, c’est que des milliers de gars auraient bien voulu être à ma place aujourd’hui.


Une fois que je me fus éloigné des filles, j’entrai dans les bois, hanté par le corps de la belle grande rousse. Je posai mon sac sur le sol, enlevai mes runnings mouillés, mon short et mon t-shirt. Je cachai le tout sous de grosses fougères et retournai, complètement nu, vers leur campement, avec juste ma petite caméra à la main.


Il fallait que je filme la vedette légèrement vêtue. Je voulais à tout prix des images d’elle que les autres n’auraient jamais et que je garderais précieusement pour mon plaisir personnel. C’était plus fort que moi, comme une fièvre dévorante qu’il me fallait apaiser absolument. Je savais très bien qu’il n’y avait aucune chance pour que cette grande rousse me fasse une pipe surprise comme sa tante ou que je la baise. Je n’étais pas le genre de gars pour des femmes comme elle, tout simplement. Elle était un cran au-dessus de moi dans l’échelle sociale. Même Pierrette, avec trente ans de moins, ne m’aurait probablement jamais regardé, artiste ou pas. Je manquais trop d’assurance et de charisme, enfin, à mon avis.


J’avançais prudemment pour ne pas me faire fouetter les fesses par les branches que j’écartais en me disant qu’avec un peu de chance, elle prendrait son café, assise dehors avec Pierrette et toujours nue sous sa serviette, même qu’elle ouvrirait peut-être un peu les cuisses juste pour mon petit film. Qui sait ?


En me déplaçant à pas de loup dans la forêt silencieuse, faisant attention à ne pas marcher sur du bois mort et cassant ou une carcasse fraîche d’écureuil ou, pire, un nid de guêpes, je bandais dur à nouveau en repassant dans ma tête le fil de tous les événements incroyables du matin. Je touchai la bosse sur mon front pour être certain que je n’avais pas rêvé, je grimaçai de douleur tout en posant le pied sur quelque chose de mou et de visqueux. Dégoûté, je vis qu’il s’agissait d’un gros champignon gorgé d’eau. Je m’essuyai sur la mousse et continuai.


C’est toujours extrêmement grisant d’être nu en forêt, mais là, ça l’était dix fois plus parce que je me préparais à m’approcher en douce de deux belles campeuses pour les filmer. Surtout que Marie Lemieux était considérée, depuis des années, comme l’une des dix femmes les plus séduisantes du Québec, et si prude à montrer tant soit peu son corps qu’elle avait refusé de poser en bikini pour le magazine Elle Québec. Elle avait exigé un maillot une-pièce, malheureusement. Quant à l’offre de Playboy… elle l’avait déclinée tout bonnement sans jamais faire de commentaire à ce sujet. Je n’en revenais toujours pas de la chance que j’avais eue tout à l’heure de la voir entièrement nue.


Je me sentais privilégié d’avoir entrevu sa vulve, d’avoir vu ses belles fesses grâce à la complicité de sa tante. Wow !


On est tous plus ou moins voyeurs, nous les hommes. C’est la piètre excuse que je me trouvai pour apaiser ma conscience en avançant, sentant ma bite tanguer et sursauter à chaque pas. Comme un animal, j’étais à l’affût du moindre bruit pouvant me trahir et plus j’approchais, plus mon cœur cognait dans ma poitrine et plus ma queue durcissait.


Je regrettai de leur avoir parlé de l’ours, cela les avait peut-être fait se réfugier dans leur roulotte. En repensant à cette bête, mes avant-bras et mes petites fesses se couvrirent de grosse chair de poule tout comme mon scrotum ; je déglutis en scrutant les environs, trop sombres à mon goût. Je priai pour que ce maudit animal soit parti explorer le Grand Nord ou baiser sa blonde dans une grotte profonde, très profonde. Tout de même, ce silence total m’inquiétait. D’habitude, on entend toujours quelque chose en forêt ; mais là, pas de corbeaux, pas d’écureuils, ni de canards, même pas un mulot furieux, rien.


Était-ce moi qui avais fait fuir tout cette faune ou quelque chose de plus imposant ?


Étant un créatif de nature, j’eus des sueurs froides à imaginer cet ours adulte me fonçant dessus tous crocs sortis en bavant, sans parler de ses griffes probablement plus longues que ma bite.


Perdu dans mes pensées, je me cognai le petit orteil du pied gauche contre une grosse roche, plantée là, au milieu de nulle part, à moitié enfouie dans la mousse. J’étouffai un cri en m’agrippant le pied et en sautillant sur place.



Je me massai le doigt de pied tout rougi un moment et repartis en claudiquant et grimaçant. Ma petite aventure devenait dangereuse.


Je me forçai à penser uniquement aux longues jambes de la rousse et à sa mini-serviette de bain pour oublier l’ours et trouver le courage de continuer tout en regardant mieux ou je mettais les pieds. J’étais sur les nerfs et en sueur. Si je me laissais surprendre à filmer en cachette une personnalité connue, elle risquait de mal le digérer et d’appeler la Sûreté du Québec. Mais c’était trop excitant pour que je renonce. J’étais un voyeur et je l’avais accepté tout comme ma blonde d’ailleurs. C’était tout de même moins grave que d’aimer renifler des slips sur une corde à linge ou des souliers de femme dans un grand magasin ; en tout cas, c’était moins gênant quand on se faisait prendre. Quand même, j’avais des sueurs à m’imaginer nu, menottes aux poignets devant deux jolies policières qui me regarderaient furieuses pendant que l’une d’elles me sermonnerait en me pointant du doigt :



Je revins à la réalité en souriant bêtement.

Cela m’arrivait souvent de partir comme ça et de m’imaginer dans des petites situations cocasses. Ça intriguait pas mal ma blonde au début de notre relation, de me voir rire tout seul assez souvent.


Les longues fougères vertes, les branches de sapin et les nombreux buissons que je frôlais me chatouillaient les fesses, les cuisses et la bite, me donnant de délicieux frisons. La mousse épaisse qui recouvrait le sol, si douce sous mes pieds, amortissait le bruit de mes pas, m’aidant énormément dans mon approche discrète. Je me sentais comme un chat habile à se fondre dans la nature pour surprendre sa proie.


Voilà ce que j’étais en ce moment, un voyeur furtif, silencieux, efficace, une ombre, bref, un pro !


Penser cela me fit sourire encore en me faufilant entre deux gigantesques sapins, je repoussai de grosses branches tout en enjambant un petit arbre mort. L’une d’elles, la plus imposante évidemment, revint me fouetter les fesses, mais surtout les couilles, en traître et avec une telle force que je ravalai un cri de douleur et un haut-le-cœur en me les agrippant de la main gauche tout en tombant à genoux, le souffle coupé, les yeux tout ronds et déjà pleins d’eau.



Monsieur furtif venait d’en prendre un coup et un méchant.



Ma bite ramollit à une vitesse stupéfiante tandis que j’observais le ciel un moment, puis la maudite branche qui se balançait toujours. Je la fixais, comme si mon regard avait le pouvoir de la détruire tel le gars des X-Men. J’aurais bien aimé.


J’attendis quelques minutes que le mal s’estompe, puis je me relevai en boitant encore un peu, jambes écartées, plus humble que jamais. Je ramassai ma caméra et continuai en m’essuyant les yeux, sentant mes testicules m’élancer, mon orteil aussi et la bosse sur mon front.


Douleur et plaisir, ce n’est pas pour moi !


J’entendis leurs rires bien avant de les apercevoir et soudain, j’y étais.

Juste d’être si près d’elles et nu me fit bander à nouveau et oublier mes petites souffrances, enfin, presque.


Je stoppai, m’accroupis et vis entre les branches la roulotte jaune et le 4x4 gris. J’avançai encore plus prudemment, comme un soldat qui se retrouve tout à coup en plein milieu d’un champ de mines, mais tout nu, me déplaçant sur la gauche vers l’entrée du terrain pour dépasser le véhicule. Il y avait assez d’arbustes touffus pour que je puisse m’approcher un peu plus sans être découvert. Mon cœur accélérait toujours et ma bite était maintenant tellement dure qu’elle me faisait mal tandis que je me faufilais en me tortillant habilement entre les branches sans faire le moindre bruit.


La peur d’être vu augmentait toutes mes sensations, me submergeait, me galvanisait, un peu comme une drogue. Je n’avais pas connu ça depuis fort longtemps et ça me rappela surtout l’époque où, au chalet, j’espionnais ma jolie petite tante Jeanine, une belle petite brune aux beaux yeux gris-bleu, du haut d’un gros cèdre dans lequel j’aimais grimper. Je la surveillais pendant qu’elle s’enduisait de crème solaire puis se faisait bronzer en bikini, seule près du lac, cachée aux regards par une rangée de petits sapins sans se douter que j’étais là, pratiquement juste au-dessus d’elle et bandé dur, la main dans le pantalon à caresser mon sexe, bouche ouverte.


Les branches fournies du cèdre odorant me dissimulaient complètement et me permettaient de ne rien manquer. C’était mon endroit secret au chalet où je pouvais tout observer sans être vu.


La plupart du temps, elle restait étendue sur le dos, jambes écartées, les bras le long du corps et semblait dormir. Comme tout garçon de mon âge, j’essayais d’imaginer ses seins dont la peau blanche débordait de son haut de maillot, me faisant saliver, ou son sexe si mystérieux dont j’entrevoyais la forme sous le tissu léger qu’elle étirait souvent pour mieux cacher de jolis poils noirs et frisés.


Parfois aussi, couchée sur le ventre, elle enlevait son haut de bikini tout en regardant aux alentours pour vérifier qu’elle était bien seule, puis posait la tête sur ses bras croisés, les yeux fermés, se laissant dorer au soleil. La première fois que je l’avais surprise à faire ça, j’avais failli dégringoler de l’arbre, bandé plus dur que je ne l’avais jamais été. J’avais eu une peur bleue de tomber sur elle, je me rappelle encore mon cœur qui voulait me sortir de la poitrine. Dans les années 60, jamais on ne voyait comme maintenant de scènes de nudité explicites à la télé, à heure de grande écoute, en plus. Je n’avais même jamais vu de magazines pornos à cet âge-là non plus ; alors apercevoir ma jolie tante à demi nue… Ouf !


Passé le véhicule, je les aperçus enfin, assises côte à côte au soleil dans des chaises de camping et elles sirotaient leurs cafés en discutant. La rousse, toujours en serviette, Dieu merci, avait croisé ses longues jambes et battait du pied ce qui faisait jouer les gros muscles de ses cuisses sous la peau à peine dorée.


J’avais une telle peur de me faire prendre que je suais à grosses gouttes et respirais bouche ouverte pour être le plus silencieux possible.


Je me choisis un bon endroit pour filmer et me mis à genoux lentement, ma bite tendue à l’extrême pointant vers le ciel. Je me penchai un peu vers l’avant en soulevant ma caméra et mon gland toucha quelque chose d’extrêmement doux. Je baissai les yeux et le vis empêtré dans une épaisse toile d’araignée en forme de cône tissée entre deux petites branches mortes. Le monstre hideux jaillit aussitôt de sa cachette, une longue feuille séchée et enroulée. Un animal imposant d’un bon quatre centimètres de long, noir et jaune avec de grandes pattes répugnantes. Une puissante décharge électrique me traversa le corps et me fit presque sortir les yeux de leurs orbites.


J’ai moins peur d’un ours que d’une araignée, c’est ma phobie. J’ai vraiment failli hurler cette fois, en sursautant violemment. La bestiole stoppa devant mon gland, essayant sans doute de comprendre ce qu’elle avait bien pu prendre dans sa toile. Ni pattes, ni ailes, une grande bouche mince à la verticale, ça ne criait pas et ça ne se débattait pas.


Je l’imaginais déjà me piquer le gland pour ensuite l’envelopper dans un cocon, le liquéfier et le savourer lentement et probablement de l’intérieur.


Doux Jésus ! Tout mon système électrique était en surcharge et mes nerfs tendus comme des cordes à piano.


Je me reculai rapidement à genoux, la caméra dans une main, écartant des branches de l’autre, les yeux fous et le plus silencieusement que je pouvais en regardant la toile s’étirer. Et, dans ma panique, mon cul heurta un tronc d’arbre mort, me stoppant net. La toile s’était déchirée, ouf ! et l’araignée disparue, ouf ! Mais ou ?


Complètement paniqué, je vérifiai mes bras, mon torse, mes jambes, ma bite, mais rien.


Je soupirai longuement et me frottai le derrière parce que l’écorce sèche et rugueuse m’avait griffé les fesses et cela me chauffait terriblement. D’autres petites douleurs de plus.

Moi et un gars des forces spéciales, ça faisait deux, aucun doute là-dessus !


J’essayai de me débarrasser de la soie gluante collée à mon gland resté gonflé, sûrement à cause de la peur, mais elle adhérait à mes doigts et ça me chatouillait trop, je faillis jouir.


En jetant des coups d’œil aux filles pour être certain qu’elles ne me voyaient pas, je pris une poignée de tourbe pour me nettoyer la bite puis les doigts, les yeux plissés tellement c’était agréable, surtout après ma petite frousse. J’en tremblais encore.


Je respirai à fond, quelque peu épuisé, l’adrénaline qui retombait sans doute, remarquant que les femmes discutaient toujours calmement. Gros soupir de soulagement.

Un peu nerveux et me trouvant moins mal que d’habitude, je me trouvai un autre endroit et m’y installai, mais seulement après l’avoir inspecté minutieusement. L’avantage c’est que je les voyais mieux d’ici, et que j’étais pratiquement en face d’elles.


Bien assis sur mes fesses toujours brûlantes, j’appuyai sur le bouton de mise en marche de ma caméra, le bruit que fit la lentille sortant de l’appareil me sembla résonner autant que celui d’une perceuse électrique dans une cathédrale déserte. Mon cœur s’arrêta net et mon corps se couvrit de sueur froide, encore une fois.


Je me voyais déjà fuir tout nu avec les branches qui me fouettaient le corps, en me disant qu’elles devineraient très vite qui était l’idiot de voyeur qui les espionnait. À ma connaissance, j’étais le seul mâle du coin, le seul mâle humain en tout cas.

Mais elles parlaient et riaient toujours.

Ouf…


Mes épaules retombèrent, mon cœur malmené se calmait et je commençai à filmer en faisant un zoom avant sur elles.

On avait investi une petite fortune dans cette minicaméra haute définition et cela en valait le coup.

Même avec le zoom à fond, il n’y avait aucune pixellisation. Je filmais toujours en format cinéma avec une netteté d’image incroyable, même chose pour les photos.


Je fis un gros plan de la poitrine blanche de Pierrette qui débordait amplement de son bikini, de son ventre un peu rebondi, de sa gorge recouverte de grosses taches de rousseur puis de son visage pour en garder un bon souvenir. Ensuite je me concentrai sur la belle grande rousse qui parlait en sirotant son café tout en repliant les orteils parfois.


Je la filmai du bas vers le haut, m’attardant sur ses orteils aux ongles sans keetex, sur ses longs mollets lisses, ses genoux osseux et ses cuisses fermes et minces de mannequin. Puis sur sa poitrine un peu basse et écrasée sous la serviette rose pâle qui remuait doucement quand elle bougeait.


La pointe de son mamelon droit pointait toujours et avec le zoom j’avais l’impression d’être juste à côté d’elle et que je n’avais qu’à pointer un doigt pour le toucher, j’en salivais. Je filmai sa gorge luisante de sueur, puis ses lèvres sans rouge et pâles, parfaitement dessinées, tandis qu’elle buvait et se léchait les lèvres avec sa petite langue pointue.


Vu de si près, c’était tellement érotique que ma bite sursauta, prête à exploser.


Je filmai son nez droit un peu busqué, aussi recouvert de petites taches de rousseur comme le haut de ses joues et ses yeux brun-vert aux longs cils magnifiques et toujours à demi fermés.

Ses yeux et son sourire uniques, c’est ce qui faisait son charme à cette fille-là, comme bien d’autres c’est vrai, mais elle, je le voyais maintenant, même sans maquillage et coiffée tout croche, elle restait superbe. Un subtil mélange d’élégance et de garçon manqué. Bandante à mort.


Mais moi, ce qui m’avait toujours fait bander le plus, c’était les rondes avec d’énormes seins, comme Suzanne et, à l’époque où cette fille avait commencé à faire de la télé, je m’étais souvent demandé pourquoi je tripais autant sur elle. C’était une bombe, oui, mais pas mon genre. Puis j’avais fini par comprendre. Elle ressemblait terriblement à ma sœur. Ma belle grande sœur, d’un an mon aînée, avec qui j’avais eu mes premières expériences sexuelles comme bien des garçons. Elle était curieuse, là, tabarnouche, même si elle était aussi timide que moi. Comme notre mère était morte dans un incendie un jour où on était à l’école et qu’on n’avait pas d’autre famille, on nous avait placés séparément. Moi à l’orphelinat, puis adopté par la suite ; et elle, dans une famille francophone aux États-Unis, dans le Maine. On ne s’était jamais revus et comme tous nos souvenirs de famille s’étaient envolés en fumée, c’était à peine si je me rappelais à quoi ressemblait ma sœur, si ce n’est qu’elle aussi était un vrai garçon manqué avec de grandes dents de lapin sur le devant.


Marie Lemieux, la belle lectrice de nouvelles, me rappelait ma sœur et mes premières expériences sexuelles. C’était probablement pour ça que j’avais développé une petite obsession pour elle.


Je revins à la réalité en les entendant rire et je continuai à filmer.


Comme moi, Marie avait une petite bosse au front, mais aussi quelques ecchymoses aux cuisses probablement dues à sa mésaventure dans la roulotte.

Il faisait de plus en plus chaud et sa peau pâle à peine bronzée se couvrait de sueur. Comme mon ex, c’était le genre de fille à rester blanche tout l’été sauf au-dessus des bras et des cuisses.

Elles riaient constamment, ces deux rousses-là, un trait de famille sans doute.


Puis Marie posa son café sur la table, prit la brosse et commença à démêler ses longs cheveux qui avaient séché au soleil, en décroisant les jambes, enfin. Mais comme son derrière se trouvait plus bas que ses genoux à cause du renfoncement de la chaise en toile, je ne vis rien, si ce n’est son beau nombril. J’étais si près que je n’osais pas me lever complètement de peur qu’elle ne me voie, mais je pus le faire suffisamment pour apercevoir finalement son sexe sous la serviette entr’ouverte et sa belle toison ovale presque en gros plan et je filmais tout ça. « Merci, petit Jésus », me dis-je !


Ça valait le détour et quelques petites douleurs. Oh oui !



Merde ! Je me rassis sur les fesses. Elle rouvrit les cuisses, je me redressai et mes genoux craquèrent. Outch ! Elle les referma aussitôt. Cette fois je restai assis et filmai Pierrette encore un peu.



De la sueur perlait de sa gorge jusqu’entre ses seins pour s’accumuler dans son nombril et les petits replis de son ventre un peu rond.



Wow ! Entendre cette femme-là parler de sperme fit pulser ma bite. Encore la semaine dernière, elle avait reçu en entrevue le premier ministre du Québec.

Pierrette sourit avant de répondre :



Je déglutis en regardant Pierrette sourire, les yeux toujours fermés, en me disant qu’elle le faisait exprès pour embarrasser sa nièce comme tout à l’heure ou me faire bander plus dur comme si elle savait que j’étais là. Je commençais à penser qu’avec cette femme-là, tout était possible.


Là, Marie cessa de se brosser les cheveux et regarda drôlement sa tante, les yeux rieurs.



Sa voix éraillée, si sensuelle, m’envoûtait.



Mes bras se couvrirent de chair de poule en entendant cela. Et si… Mais non, impossible. Elle venait de Québec, elle le disait assez souvent. Et puis ma mère était toute petite ; mon père, par contre, aucune idée. Il avait déguerpi en apprenant que ma mère était enceinte de ma sœur. Mais moi j’étais grand, cinq pieds huit pouces, tout comme la grande rousse. Je l’avais lu quelque part. Même taille, même yeux bruns, un an de plus que moi. Je chassai cette idée idiote : moi, le frère de Marie Lemieux ! Là, je ris en silence en revenant à mon trip de voyeur.



Marie soupira en levant les yeux au ciel puis secouant la tête, l’air complètement découragé par sa tante.


Ça me fit rire en silence. Autant ces femmes-là m’excitaient, autant elle m’amusait. Je découvrais que ma belle lectrice de nouvelles n’était pas aussi pognée et pédante qu’elle le paraissait à la télé. Qu’en fait, c’était tout le contraire. Une belle grande fille timide comme une adolescente, qui sacrait et parlait de sexe comme tout le monde, mais difficilement, comme moi. Une miss catastrophe en plus. On avait des atomes crochus, j’étais aussi un monsieur catastrophe et un grand timide. Ça me plaisait et… et si c’était ma sœur…


« Idiot », me dis-je aussitôt. « T’as trop d’imagination ! »

Et là, j’entendis :



Elle réfléchit un moment en plissant la bouche.



Elles se regardèrent un instant puis éclatèrent de rire. Moi aussi.



J’en avais des frissons de les entendre, justement. D’entendre le mot « bite » sortir de la belle bouche si sensuelle de la lectrice de nouvelles, et de sa tante aussi !

Elles se calmèrent un peu. Marie remonta la serviette, qui avait glissé sur ses seins, en recroisant ses longues jambes.

Il y eut un long silence, puis Pierrette rajouta :



Pierrette pinça la bouche avant de dire :



Nouveau rire.



Mon ego enflait…



Elles rirent encore.

Moi qui pensais que des femmes comme Marie préféraient les beaux grands gars style George Clooney, je jubilais. Elle paraissait souvent au bras d’hommes de ce genre-là dans les magazines de vedettes ou dans les galas. J’étais surpris.



Dommage qu’il ait une blonde ! Ça me donna le tournis. Dommage pour quoi ? Juste baiser ou plus…



Marie rit encore.



Elle rougissait encore, la grande timide, ça ne la rendait que plus bandante à mes yeux, plus désirable. Et moi j’étais électrisé de les entendre parler de ma bite. Je n’imaginais déjà que trop bien ce que Suzanne allait me dire en regardant ce film : « Ouais, mon homme, la tête a dû t’enfler, pas juste la bite ! Hum ! »



Elles rirent un moment et Marie dit :



Elles rirent encore un bon moment et Marie rajouta en reprenant de la crème à bronzer et en commençant à se frotter les cuisses pendant que je filmais ça en gros plan :



Je pus filmer encore son sexe qui m’obsédait !



Elle referma le pot de crème et étira ses longues jambes devenues luisantes à présent en pliant et dépliant ses orteils.

La tante rit à son tour avant de rajouter :



Là, je me sentis un peu mal, mais pas trop.



Marie secoua la tête de découragement avant de rajouter d’un ton faussement pompeux, le sourire aux lèvres, en soupirant :



La grande rousse éclata de rire, tête renversée en arrière, moi je jubilais les yeux tout ronds ! Cette Pierrette-là, c’était tout un numéro. J’avais le goût d’aller l’embrasser.



Je soupirai, étourdi. Ces filles-là avaient une bonne complicité, pour une nièce et une tante, et avec un peu de chance, je baiserai les deux. Ouf…



Puis elles se regardèrent et pouffèrent de rire encore une fois. Et Pierrette rajouta :



Là elles rirent à en pleurer.

Je filmais en souriant aussi tout en me masturbant lentement de la main gauche en me bavant dessus ou presque. Je m’imaginais déjà entre leurs cuisses sans y croire. Et ce qu’elles ne savaient pas, c’était que Suzanne n’était pas là, et pour trois jours, en plus. J’imaginais déjà plein de choses ; comme baiser tous les trois ensemble ce soir dans leur roulotte après avoir bu mes deux bouteilles de vin ! Pourquoi pas ? Ou demain en randonnée avec Pierrette si elle acceptait de venir, je n’aurais pas trop de problèmes à l’étendre quelque part. Je le savais, maintenant.


J’avais dû me réveiller dans un monde parallèle, aujourd’hui ! C’était trop beau. Mais une chose était certaine, je ne rêvais pas. J’avais trop mal partout pour ça.


Un autre que moi sortirait probablement de la jungle en disant : « salut, je passais par là tout nu, on va dans la roulotte, les filles ». Mais j’avais trop de plaisir à les espionner et à les filmer. Et puis, demain, je ferais l’imbécile si l’une ou l’autre manigançait pour me jeter entre les cuisses de l’autre. J’en salivais déjà.

Marie hocha de la tête en reprenant son souffle, semblant cette fois complètement découragée par sa vieille tante.



Marie ferma les yeux, le visage vers le ciel, comme sa tante pour profiter du soleil, jambes bien écartées à nouveau.


Je me masturbais toujours et mon sexe commençait à dégoutter. Je retenais mes gémissements de plus en plus difficilement, mais je me lâchai. Je ne voulais pas en terminer si vite, rien ne pressait. Le ciel était bleu, sans nuages, les filles étaient belles et parlaient de sexe. Pourquoi se presser ?


Si j’avais su…








Un peu de vocabulaire…


Tout croche : tout de travers

Pogné : ému, embarrassé, intimidé, réservé

Pis : puis

Chut : je suis

Ma blonde : ma copine, même si elle est brune, ou rousse, ou chauve…

Triper, flipper : fantasmer

Pantoute : du tout

Tabarnak : gros juron

Tabarnouche, tabarouette : jurons plus légers qu’on prononce pour éviter « tabarnak »

Câlis, ciboire, maudit, sacrement : autres jurons

Par exemple : par contre

C’est cute : c’est chouette, c’est mignon, sympathique

Le fun : l’amusement, le plaisir

Babouches : sandales de plage

Sa plote, sa noune : son sexe (femme)

C’est plate : c’est fâcheux, c’est ennuyeux