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Temps de lecture estimé : 18 mn
20/11/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Paul, un campeur, a une fixation sur ses voisines de camping, deux jolies rousses : une tante et sa nièce.
Critères:  ffh fagée frousses vacances intermast fellation cunnilingu nopéné fdanus humour québec -camping -vacances
Auteur : Ingyt            Envoi mini-message

Série : Camping

Chapitre 06 / 11
La petite vengeance

Résumé : Alors qu’ils sont occupés à baiser en pleine nature, Paul et Suzanne, deux campeurs, sont surpris par une jolie cycliste rousse apparemment décomplexée au point d’apprécier au passage le spectacle du couple en action.


Le lendemain matin, alors que Suzanne dort encore, Paul retrouve la belle rousse, une dame très sympathique et avenante, même à 67 ans. Ils sympathisent au point que Pierrette lui taille une petite pipe. L’exercice s’achève sous les yeux de Marie, la nièce de Pierrette venue en vacances en sa compagnie, et qui est d’ordinaire une animatrice de télévision sur laquelle Paul a déjà fantasmé.

Paul les aide à installer leur roulotte, puis se trouve soudain surpris par Suzanne, qui lui avoue avoir filmé la fellation matinale. Tabarnouche ! Heureusement que Suzanne n’est pas jalouse !


Paul apprend que sa copine doit le laisser seul pour quelques jours. Il se trouve aussitôt une excuse pour retourner voir ses jolies voisines de camping et a droit à un strip-tease involontaire de la part de la belle Marie Lemieux, lectrice de nouvelles à la télé. Et cela a été possible grâce à la complicité de sa tante Pierrette. Voilà une journée qui a bien commencé pour Paul !


Paul, nu et armé de sa minicaméra, décide de retourner au campement des deux rousses pour les filmer en douce. Mais l’aventure s’avère plus périlleuse que prévu, voire douloureuse. Toutefois, cela en valait la peine, car il les surprend à parler de lui et de sexe en prenant un bon café, bien installées toutes les deux au soleil et légèrement vêtues. Cela l’excite évidemment au plus haut point. Caché dans les buissons, il ne manque rien de leur conversation tout en filmant.


La chance lui sourit quand elles se dévêtent complètement, mais c’est à ce moment qu’un ours décide de s’inviter à la fête. Panique totale et tous trois filent (complètement nus) se réfugier dans la roulotte de Paul.








Pierrette dut sentir la main de Marie qui me masturbait tout contre ses fesses, car elle sortit sa langue de ma bouche, me donna un petit bisou mouillé sur le nez et me dit les yeux brumeux :



Je l’étais déjà. Doux Jésus !


Elle se redressa à genoux tandis que je continuais à caresser sa poitrine molle et tombante, mes doigts s’enfonçant profondément dans la chair tendre faisant gonfler plus ses mamelons rosés que je pressais avec mes pouces. Elle posa ses mains sur le mur au-dessus de ma tête et s’avança en faisant tanguer le matelas pour amener son sexe mouillé à ma bouche. Je sortis la langue et commençai à taquiner le petit clitoris au sommet de sa fente sans le toucher trop directement tout en laissant mes mains glisser sur ses hanches puis sur ses fesses molles, un peu larges et bien rondes. Je les pressai avec fougue, les écartai, les soupesai, très excité de faire ça sous les yeux de la belle Marie qui me branlait toujours en m’agaçant le gland du bout de la langue comme j’agaçais le clito de sa tante. Miss télé me pressait les testicules en même temps avec ses longs doigts fins, une vraie torture, surtout que je ne pouvais même pas voir ça.


Mon nez me chatouillait, agacé par la toison rousse et fournie de Pierrette qui sentait la crème à bronzer tandis que je glissais le bout de ma langue sous le petit chapeau qui protège le clitoris. Elle gémit doucement les yeux en l’air et se tortilla, surtout quand je mordillai son petit bouton avant de le lui sucer goulûment ! En même temps, je laissais le bout de mes doigts se faufiler dans sa craque de fesses par-dessus son anus que je sentais plissé, un peu bombé et le tapotai avec mon index avant de l’y enfoncer légèrement. L’anus libéra un lubrifiant naturel et se contracta, se resserra sur mon doigt, Pierrette se crispa et râla profondément avant de lâcher un long soupir.


Tout se passait si vite depuis ce matin que j’avais de la misère à réaliser tout ce qui m’arrivait et puis je commençais à penser que j’avais une commotion cérébrale. Je me sentais bizarre, c’était dû sans doute à ma dure rencontre de tout à l’heure avec cette maudite branche basse. En tout cas, une chose était certaine, jamais plus je ne pourrais écouter les nouvelles de cinq heures avec Marie Lemieux sans me revoir, ici, un doigt dans le cul de sa tante pendant que la vedette me masturbait et me léchait la bite. Ça, c’est sûr !


Et soudain, les portes du paradis s’ouvrirent juste pour moi. Marie plaqua ma queue contre mon ventre pour me gober les couilles l’une après l’autre et me les étirer lentement, très lentement en même temps que le bout de sa langue me les chatouillait.



Je gémis de plus belle, déjà surpris que la bombe sexuelle me fasse la faveur de me prendre la bite pour me masturber, mais là. Ouf…


J’eus droit à trois sucettes baveuses sur chaque couille avant que sa langue humide ne glisse sur ma hampe tout du long jusqu’à mon gland. Elle releva ensuite ma bite gonflée à bloc et l’avala de moitié jusqu’à son poing fermé puis elle tourna la tête de gauche à droite plusieurs fois.

Mes orteils se raidirent bien écartés, même le blessé du groupe, comme si on venait de me connecter directement sur le réseau d’Hydro Québec.


Les yeux vitreux et le souffle littéralement coupé par le plaisir, je gémis contre le mont de vénus en serrant plus les fesses molles de sa tante. Ça poussa même mon index plus profondément dans son cul tout en me disant que j’avais dû être vraiment, mais vraiment, un bon garçon dans une autre vie pour mériter ce délicieux traitement de faveur.


Et là, Marie commença une pipe baveuse en continuant à me branler avec une lenteur infinie. Ses longs cheveux soyeux me chatouillaient les cuisses et le bas-ventre. Elle stoppa un moment, sans doute pour les ramener derrière ses oreilles, car quand elle recommença je ne les sentis plus.

Énormément de salive s’écoulait de sa bouche rendant sa main bien glissante, un pur délice. Je sentais un peu ses deux grosses dents de lapin, mais bon, quand une femme comme ça vous suce et que c’est de bon cœur en plus, alors on ne se plaint pas.


J’aurais tout donné pour la regarder faire, mais c’était impossible. Tout ce que je voyais c’était un buisson ardent, y manquait que Moïse et en levant les yeux au ciel, c’était le dessous en sueur des seins de Pierrette qui miaulait de plaisir le front contre le mur en caressant avec ses doigts ses mamelons gonflés et durcis.


Ma langue s’agitait toujours, mais elle était déjà un peu fatiguée, après tout ce n’est pas fait pour ça ! « Une bouche non plus ce n’est pas fait pour sucer, » me dit une petite voix. « Ta gueule lui dis-je mentalement. »

Mes petites douleurs s’étaient envolées comme par magie, enfin presque.


Miss télé, comme l’avait appelée sa tante tout à l’heure, était en train de me faire une pipe. Ça me galvanisa et faillit me faire jouir, déjà. Je la revoyais au bulletin de nouvelles, les lèvres couvertes de rouge luisant, ou en première page d’un magazine maquillée et coiffée comme une star, en sentant mon gland trop sensible glisser entre ses lèvres et sur sa langue contre son palais. Ça avait un petit quelque chose de surréel, mais, surtout, d’extrêmement érotique.



Si elle savait, la pauvre ! Que Dieu ait son âme !


Je me forçai à me concentrer sur autre chose que la pipe de la vedette pour ne pas jouir trop vite. Je le fis en attaquant le sexe mouillé de Pierrette à pleine bouche et avec plus de vigueur, y enfonçant ma langue profondément sous le coup de l’excitation et l’agitant furieusement dans le vagin complètement détrempé à présent. J’eus l’impression d’y sentir mon doigt qui était maintenant complètement enfoncé entre les fesses et qui s’y agitait, mais je devais rêver. Elle cria de plaisir en ondulant des hanches, son liquide vaginal légèrement salé m’inondait le visage, coulait dans ma bouche et je l’avalais goulûment.


Pris dans un tourbillon de plaisir, je ne pensais plus qu’à une chose. Que Marie grimpe sur moi pour enfoncer ma queue jusqu’aux couilles dans son sexe juteux et qu’elle se démène furieusement tout en empoignant les seins mous de sa tante avec moi en criant ! « Ah oui ! Ah oui ! Ah que c’est bon, Paul ! Christi, que c’est bon ! »


Mais… malheureusement… sœur Yvonni ne veillait pas sur moi cette fois-là.


La grande rousse retira plutôt ma bite de sa bouche et se mit à me masturber furieusement en serrant sa main bien lubrifiée si fort qu’elle m’étirait la queue. C’était comme si elle avait attrapé subitement la maladie de la tremblote. Mes fesses se resserrèrent comme un étau, mes yeux s’arrondirent devant le buisson, je me crispai, langue raidie en arquant les reins et…


J’explosai en un temps record. Mon petit puits de pétrole cracha son or blanc jusque sur le dos de Pierrette qui tourna la tête pour regarder ce qui se passait tandis que je ravalais ma langue en enfonçant la tête dans l’oreiller.


Je m’étais retenu trop longtemps pour pouvoir me contenir, c’était décevant, mais aussi une vraie délivrance. Sa main délicate mais puissante heurtait mon gland et mon ventre bruyamment et mon sperme jaillissait à la puissance 10, m’aspergeant le torse et le ventre. L’orgasme était si puissant que j’allais probablement tatouer mes empreintes sur le beau derrière de la tante. Je jouissais dents serrées et le souffle coupé, mes jambes en tremblaient et mes petits orteils repliés craquaient.



Son anus expulsa mon doigt tout naturellement.

J’entendis rire la grande rousse tandis qu’elle finissait de me faire éjaculer, ralentissant peu à peu son mouvement de va-et-vient. Je sentais mon sperme jaillir déjà moins fort et me remplir le nombril pour en déborder et s’écouler sur mes flancs tandis que l’orgasme diminuait.

C’était quand même grisant de penser que cette femme-là était en train de me faire décharger.



Me faire une pipe et me faire jouir avait dû tout de même l’exciter un petit peu, enfin je l’espérais. Un homme a sa petite fierté.



Elle rit encore en pressant ma queue pour bien me la vider et me la secoua en femme d’expérience m’arrachant quelques grimaces de plus. J’en pleurais presque, autant de soulagement que de déception tellement j’avais eu envie de baiser l’une et l’autre.



Facile à dire.

Là, je l’étais tout de même un peu, découragé, en me sentant vidé de mes pulsions sexuelles pour un bon moment et en plus, mes petites douleurs revenaient.



Une fois mes couilles vidées, mon pénis se flétrit rapidement dans la main gluante de sperme, mon sperme. Une petite fierté de plus. Elle me le lâcha et donna quelques petites tapes dessus en rajoutant :



Là, elles rirent encore, comme d’habitude.



« J’ai eu une jeunesse, moi », ça voulait dire quoi ? Trio, partouze entre filles, orgie romaine… Toutes sortes d’images sulfureuses avec Marie Lemieux me traversaient la tête.


Encore des rires.

Je laissai mes poumons se vider complètement en souriant bêtement moi aussi, lâchant les fesses de Pierrette qui soupira en me regardant avec un petit air désolé des plus comiques tout en s’asseyant sur mon ventre.


Je la trouvais lourde un peu, mais jamais je n’aurais osé lui dire. Marie se leva et je pus enfin la revoir, la grande miss télé, plus bandante que jamais dans mon t-shirt à tête de mort qui s’arrêtait à mi-cuisses. Ses mamelons pointaient fièrement sous le tissu, ça me fit déglutir. Elle baissa la tête, embarrassée que je la regarde apparemment en replaçant ses longs cheveux derrière ses oreilles, de la main gauche.


Je regardai la droite, qu’elle tenait levée, ses doigts étaient recouverts de sperme. Elle rougit un peu en me souriant, apparemment contente d’elle, mais pas tant que ça, comme si elle le regrettait. Mais je délirais peut-être.

Je venais de jouir et pourtant le simple fait de la voir provoqua des chatouillements dans mon bas-ventre.


Je m’imaginai me lever, lui arracher son t-shirt pour ensuite la plaquer sur la table de cuisine sur le ventre, lui écarter ses longues jambes et la fourrer à mort bien agrippé à ses hanches en la faisant gémir et crier. Mais…


J’avais 50 ans et ma bite toute molle prendrait un temps fou à se remettre et de toute façon je ne suis pas le genre à faire ça. Trop timide. En plus, j’avais joui deux fois en quelques heures, à mon âge c’est beaucoup.



Elle disparut dans ma petite salle de bain.



Je ravalai le goût de son sexe en rajoutant sans trop de conviction :



Là, elle passa une main derrière elle et je la sentis prendre ma queue molle et poisseuse.



Marie sortit de la toilette tout sourire, elle donna une serviette à sa tante et se rassit en croisant ses longues jambes, étirant mon t-shirt pour cacher son sexe, ce qui fit grimacer la tête de mort autant que moi et elle dit, radieuse :



Elles rirent encore.

J’avais de plus en plus de misère à les suivre, je me sentais vaseux, alangui, si bien.



Marie rit à nouveau, tellement belle en replaçant encore de longues mèches de cheveux cuivrés derrière ses oreilles d’un geste sûr d’habitude. Mais elle me regardait intensément, ses grands yeux de biche quasi fermés luisaient d’une étrange lueur, je trouvai ça intrigant et fantastique. Des yeux de déesse fixés sur moi. Je rougis à mon tour et non seulement je bâillais, mais mes yeux se fermaient tout seuls.



Je bâillai encore en souriant pendant que Pierrette essuyait mon torse et mon pénis en disant quelque chose. Mon esprit s’embrouillait de plus en plus… Je les entendis rire vaguement, puis ma douche, et : « Y fait dodo… l’ours doit être parti… » Encore des rires… une porte qui se referme…


Quand je m’éveillai, il me fallut quelques secondes pour sortir d’un cauchemar terrifiant rempli de crocs acérés, d’araignées monstrueuses et de griffes sanguinolentes avant de reprendre vraiment conscience ! J’étais seul dans ma petite roulotte, je me sentais bizarre, tout mon corps me faisait mal et par la fenêtre je vis que de gros nuages gris bouchaient complètement le ciel. Sur ma table, il y avait un sac d’épicerie, mes deux t-shirts bien pliés et une note.


« Merde ! » lâchai-je en imaginant déjà ce qu’il y avait d’écrit dessus. « On est rentrées à Montréal, on a trop peur que l’ours revienne. À un de ses jours, Paul. Xxx »


J’imagine toujours le pire, je suis comme ça. J’aurais fait un bon Noé. Je regardai ma montre, elle était cassée. Ma belle montre neuve, j’avais dû la briser en tombant quelque part. Je sortis ma caméra coincée entre le mur et le matelas pour regarder l’heure.

2 h 30 de l’après-midi. Wow ! Elles avaient eu le temps d’aller au village et de revenir deux fois.


Je me levai tout d’un coup pour lire la note, grave erreur. Je criai de douleur tout étourdi, j’avais mal partout, vraiment partout, et mes jambes tremblaient. Mais c’était mon dos surtout, je m’étais donné un genre de tour de reins. Plié en deux je me traînai humblement à la table de cuisine, m’assis et pris le bout de papier, anxieux. J’y vis une belle écriture féminine.




C’est un gros dodo ça, Paul. Voilà le vin, votre monnaie est dans le sac avec le billet de loto. Vous n’avez pas spécifié lequel alors comme je ne suis pas une joueuse j’y suis allée au hasard. Ma tante vous avait invité ce soir, mais, elle s’excuse, elle a rencontré des amis au village. Mais je vous invite à souper, des steaks, si je réussis à ouvrir la bonbonne de propane. Sinon, on se fera une salade, j’ai…



Miss catastrophe et du propane. Je déglutis péniblement imaginant déjà un gros cratère là-bas avec un squelette calciné de lectrice de nouvelles recouvert de corbeaux affamés aux yeux noirs et luisants.



… acheté tout ce qu’il faut, j’espère que ça vous va ? Amenez du vin si vous voulez, mais j’en ai déjà. À tantôt !


PS ; je ne suis pas vraiment une bonne cuisinière alors ne venez pas trop tard. Vers 4 h ça irait ?


Bye !




Pas de petit xxx, ça me déçut un peu, mais quand même… J’allais souper en tête-à-tête avec elle. Wow !

Si elle était encore en vie.

En repensant à ce qu’elles s’étaient raconté ce matin, plus ma petite pipe ultra rapide de tout à l’heure, je me voyais déjà faire tanguer sa roulotte une bonne partie de la nuit malgré mon dos.


Une main sur les reins et les dents serrées je filai sous la douche. J’avais tellement d’égratignures et d’éraflures que j’eus l’impression de me laver à l’acide formique. Je pris un temps fou à me raser tout partout sans m’infliger d’autres blessures, surtout aux couilles. Je sortis de la salle de bain minuscule en grimaçant, le corps si échauffé que je dus m’essuyer en me tamponnant, impossible de me frotter. J’avalai des analgésiques, plaçai une pommade sur mes traces de fouet et là, je vis arriver un 4x4 des gardes forestiers. Un jeune gaillard solidement charpenté, tout en muscles, cheveux en brosse et coincé dans un uniforme vert et brun qui semblait être vraiment, mais vraiment, trop petit pour lui, en sortit pour venir frapper à ma porte. J’allai ouvrir en pensant à l’ours évidemment.



Il me regarda de bas en haut. Soit il était gay, soit il était impressionné par mes nombreuses petites blessures. En tout cas, une chose était certaine, ce gars-là s’entraînait. Il était le genre à soulever une petite voiture pour impressionner les filles sur la plage.



Je refermai la bouche aussitôt, embarrassé, mais j’étais vraiment surpris.



Le gars sourit, les pouces enfoncés dans son ceinturon. Son arme de service m’impressionna. Je me demandai s’il avait une mire au laser dessus pour placer des petits ronds rouges dans le front des braconniers.



Je voulais en être vraiment certain, j’allais être seul ici pendant trois jours.



Nous, les petits paquets d’os intellos, on aime bien faire savoir aux grands gars musclés comme lui qu’on a une tête sur les épaules.



Et je continuai sans laisser le temps à Hulk de répondre.



Il ouvrit la bouche paraissant vivement impressionné, mais je continuai sur ma lancée, fier de moi.



Là, le jeune me regardait abasourdi bouche entrouverte. Une vraie caverne à mouches. Je lui avais cloué le bec assurément. Et je rajoutai trop heureux de le finir.



Je faillis dire « MOI », mais je ne voulais pas le vexer plus, le pauvre ! Des gars comme lui ne pensent en général qu’à s’entraîner, à se saouler, à jouer à des jeux vidéo et à baiser les filles. Navrant.

Mais il souriait. Je fronçai les sourcils intrigué toujours bien accroché au cadre de porte.



Un petit silence, mon sourire diminua lentement, le sien augmenta, ma caverne à mouches s’ouvrit.



Ça détacha ma serviette qui tomba. Merde !

Embarrassé de lui montrer mon outil plus petit que jamais je la ramassai vite fait, la rattachai et cette fois je la tins solidement.

Le gars rit de bon cœur cette fois. Mais de quoi ? Ma bite ?



« Ouf… » pensai-je.



Là, le jeune me regarda comme si j’étais une étrange bestiole.



Sauce à spag, le déjeuner de la rousse. Eh ben…


Comme le temps s’était rafraîchi j’enfilai des jeans mais pour les enlever aussitôt ! Les jambes me brûlaient trop, je mis plutôt un pantalon de toile ample, vert forêt, ma plus belle chemise à manches courtes et me fis beau. Coiffé, maquillé et parfumé, je sortis l’une des bouteilles de vin du sac pour la ranger dans le minifrigo. Le billet de loto était resté collé dessus par l’humidité. Un gratteux, gros lot 100.000 $. Il fallait gratter 3 cases seulement sur 12.


Je le mis dans ma poche de chemise et partis récupérer mes affaires dans les bois avant qu’il pleuve. En marchant humblement, mains dans le dos, je me dis qu’il me faudrait un solide bâton qui me servirait de canne. Je trouvai mon sac rapidement et mes runnings qui avaient eu le temps de sécher. En revenant à ma roulotte, je trouvai mon bâton de berger, long, solide et sans écorce. Je retournai chercher la bouteille de vin restée dans le sac et filai par la route vers mon souper en galante compagnie, fier comme un coq. Il était déjà presque 4 h.


En marchant à petits pas prudents, plié en deux ou presque, bâton en main, je me dis qu’il ne me manquait que la cape et une longue barbe pour ressembler à Gandalf.

Et soudain, j’imaginai surprendre Marie en pleine partie de jambes en l’air avec Hulk.



Ça me tira dans le dos et m’arracha un cri de souffrance.

Un corbeau me répondit.

Eh ben !








Un peu de vocabulaire…


Tout croche : tout de travers

Pogné : ému, embarrassé, intimidé, réservé

Pogner : prendre, attraper

Pis : puis

Chut : je suis

Asteure : maintenant

Barré : verrouillé, fermé à clef

Nono, nonote : niais(e), imbécile

Chambranler : vaciller, tituber

Enfarger : trébucher

Triper, flipper : fantasmer

Ma blonde : ma copine, même si elle est brune, ou rousse, ou chauve…

Pantoute : du tout

Tabarnak : gros juron

Tabarnouche, tabarouette : jurons plus légers qu’on prononce pour éviter « tabarnak »

Câlis, ciboire, christi, maudit, sacrement : autres jurons

Par exemple : par contre

C’est cute : c’est chouette, c’est mignon, sympathique

Le fun : l’amusement, le plaisir

Babouches : sandales de plage

Sa plote, sa noune : son sexe (femme)

La craque de fesses, la craque de plote : la raie du cul, la fente du sexe

C’est plate : c’est fâcheux, c’est ennuyeux

Avoir de la misère : avoir des difficultés

Un gratteux : un billet de loterie