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n° 14676Fiche technique17843 caractères17843
Temps de lecture estimé : 11 mn
29/11/11
corrigé 12/06/21
Résumé:  Le séjour à la base nautique sera-t-il la concrétisation des espoirs?
Critères:  fff hh grp fbi hbi jeunes vacances voir exhib odeurs intermast 69 fdanus fsodo
Auteur : Kitty Lévine      Envoi mini-message

Série : La colo

Chapitre 03 / 09
Communion

Si vous avez manqué le début :

En 1975, Nathalie, animatrice de colonie de vacances, découvre l’amour féminin, par hasard, une nuit, avec sa meilleure amie, jusqu’au moment où une troisième personne vient se joindre à elles. Ce qui ne l’empêche pas de se découvrir amoureuse d’une autre, Héloïse. Tout ceci la trouble mais elle est attirée par tout ce qui lui permet d’accéder au plaisir…




Ce fut le départ vers la base nautique. La matinée fut très occupée à finir les bagages et prendre le car, puis à prendre possession des lieux, sur le lac d’Embrun : un vrai paradis. Nous étions quasiment seuls au milieu d’une espèce de garrigue. La vue sur les montagnes était magnifique, et le lac faisait sacrément envie. Très vite, nous nous trouvâmes dans le même état d’esprit que les enfants. Pas de grosses contraintes : portes, horaires, chaussons dans le bâtiment, bruit, douches à heures fixes. De plus, c’est nous qui faisions à manger et nous avions prévu un feu de camp autour duquel tout allait tourner.


Dans l’après-midi, nous décidâmes de nous baigner, les activités de voile ne commençant que le lendemain. Corinne et Nora installèrent le périmètre de sécurité, de telle manière qu’il y ait de la place pour tout le monde. Pendant ce temps-là, j’aidais les derniers à monter leurs tentes.


Il y avait aussi deux marabouts : un pour la cuisine et l’autre faisant office de réserve. Nora nous avait dit en arrivant que nous dormirions tous les six dans le marabout « réserve » afin de garder le matériel. Cela ne me disait rien qui vaille, sachant qu’on n’allait pas avoir beaucoup d’intimité. Surtout qu’il y avait aussi Michel, le surveillant de baignade, que Nora avait oublié dans ses comptes, hier matin. Michel était le grand ami d’Eric. C’est lui qui l’avait coopté, ainsi qu’Héloïse d’ailleurs. Ces trois-là se connaissaient bien, et j’avais l’impression que les deux garçons allaient faire rempart entre Héloïse et moi tout le séjour.


J’allai dans notre marabout pour mettre mon maillot quand je rencontrai Héloïse qui venait d’installer « notre chambre commune » avec des piles de couvertures. Elle avait mis nos sacs en ligne et nos duvets repliés (Elle connaissait visiblement les trucs du camping près d’un lieu aquatique : humidité des duvets le soir, s’ils sont ouverts). C’était une délicate attention.



Je remarquai qu’elle avait installé Michel près d’Eric, lui-même à côté d’elle. Puis il y avait moi, Corinne et Nora. À croire qu’elle lisait dans ma tête car je n’aurais pas fait mieux pour mon confort personnel.


Je me retrouvai nue en même temps qu’elle, et j’eus l’impression qu’elle me regardait de haut en bas. Tournée de trois quart, je ne la voyais presque pas, mais elle pouvait me contempler dans la pénombre du Marabout. L’air chaud était irrespirable, mais j’étais bien. Je repensais à ses seins que j’estimais bien plus jolis que les miens : plus lourds, mieux tenus. Moi, je pouvais me passer de soutien-gorge, il n’y avait rien à soutenir ! Mais bon, en fait je ne connaissais pas une copine contente de sa poitrine. Celle des autres est toujours mieux. Alors, je me dis que…


Bon, ce n’est pas tout, les enfants nous attendaient pour la baignade. Héloïse passa devant moi dans un maillot noir une-pièce, fort joli. Moi, j’avais un bikini classique vert, et je mettais le haut parce que j’étais animatrice, sinon je n’aurais mis que le bas comme l’an passé sur la côte. Que c’est agréable de ne pas avoir ces ficelles…


En descendant vers la plage, je me dis que maintenant j’étais mûre pour le nudisme. Il faudrait que j’en parle à Coco : on a deux semaines de vacances en septembre…


Héloïse marchait devant en discutant avec deux filles de 11-12 ans. Je fermais la marche avec les deux garçons qui ne les quittaient pas des yeux depuis le début du séjour. Je suivis ses cheveux bruns jusqu’à ses reins et je regardai son petit cul se balancer devant mon nez. Oserais-je un jour faire ce que Corinne m’a fait découvrir ?


La baignade fut un régal. L’ambiance était bonne et les jeunes pas compliqués.


La soirée se passa autour du feu avec les classiques : pommes de terre à la cendre, saucisses et bananes au chocolat. Nora jouait de la guitare et nous chantions Graeme Allwright, Hugues Auffray et Maxime Le forestier. Les filles pleurèrent après Stewball et la soirée s’acheva sur Imagine, chanté par une jeune d’origine Américaine. Une voix et une sensibilité impressionnante. Puis ce fut le coucher, les petits rires du soir, et nous nous retrouvâmes près du feu, heureusement un peu à l’écart des tentes.


Nora avait sorti sa fameuse bouteille de Génépi. Je m’assis à côté de Corinne. Héloïse, toujours attentive au groupe amena des couvertures. En posant une sur les épaules de Nora, veillant à ne pas gêner la guitare, une sur celles de Coco, puis elle en mit une sur le dos des deux garçons, une sur leurs jambes, et fit de même avec elle et moi. J’étais tétanisée. Ce n’était pas ce qu’elle aurait dû faire ! Je ne dis rien et elle s’assit à côté de moi, sa hanche collée à la mienne. Je me sentais liquéfiée par ce contact. Corinne me passa la bouteille de Génépi. C’était bon et j’en avais besoin. Nora avait changé de registre. Cat Stevens nous envoûtait par sa voix rauque.


It’s not time to make a change,

Just relax, take it easy.

You’re still young, that’s your fault,

There’s so much you have to know.


Soudain, l’improbable se produit : Héloïse posa sa tête sur mon épaule.


How can I try to explain,

When I do he turns away again.

It’s always been the same,

Same old story.


Je penchai légèrement la mienne et nos deux crânes furent collés. Je cherchais à établir le contact corporel le plus intense. J’avais l’impression de connaître chaque racine de chacun de ses cheveux. Ses hanches brûlaient les miennes. Le Génépi repassait dans l’autre sens et après en avoir bu une lampée sans se détacher de moi, elle me passa la bouteille et je posai mes lèvres là où elle avait posé les siennes. À ce moment, elle reposa sa main, à l’intérieur de la couverture, mais négligemment sur ma cuisse. Je regrettai un instant d’avoir troqué mon short pour une jupe longue afin de lutter contre d’éventuels moustiques. Elle devait penser la même chose, car au bout d’un moment, elle commença à tirer lentement ma jupe vers le haut


Open your door, don’t hide in the dark.


Je l’aidai doucement en relevant l’étoffe jusqu’à mes hanches, et elle posa ses doigts sur ma cuisse, doucement, caressants chauds, délicat. Je n’avais pas eu le temps d’observer ses mains mais elles devaient être fines. Elle me massa un bon moment l’intérieur de la cuisse. Nora enchaîna avec Leonard Cohen.


Suzanne takes you down to her place near the river

You can hear the boats go by

You can spend the night beside her

And you know that she’s half crazy.


Et je passai à mon tour la main sous la couverture, et la posai sur sa propre cuisse, la ramenai vers la mienne. Elle bougea la tête et me fit un bisou dans le cou, sorte d’invite à continuer. À ce moment, je reçus de légers effluves de transpiration qui me transportèrent. J’avais accès à son intimité. J’en voulais plus. Je voulais être elle, sentir comme elle. Et elle, elle remonta à ce moment sa main et vint caresser mon sexe, doucement à travers mon maillot de bain. Elle devait sentir son humidité. Je le savais et je le voulais. Nous continuions à nous fondre l’une dans l’autre. Ma main glissa sous son short, ample, et je sentis soudain une pilosité qui m’informa qu’elle n’avait rien en dessous. Je bougeai un peu pour mieux me placer et pouvoir continuer ma quête quand je m’aperçus que d’autres choses se passaient à ma droite.


Un renflement sous la couverture d’Eric qui montait et descendait lentement me fit soudain comprendre que vraisemblablement, Héloïse explorait aussi l’entrejambe de son copain. Et ça ne me gênait pas. J’avais accès à elle et j’étais prête à tout pour ça. Et même, je trouvais ça bien. Je n’avais pas envie de me poser de questions. J’aurais aimé voir sa main coulisser sur le sexe d’Eric, pénétrer leur liaison. Je réussis à atteindre une humidité poisseuse et veloutée et elle ne put se retenir de gémir doucement en baissant la tête. Une grande mèche de cheveux lui tomba dans les yeux. Elle la releva de sa main droite et je m’aperçus que la couverture d’Eric bougeait toujours, en deux endroits. Héloïse n’y était pour rien. Par contre, peut-être que Michel ?


À ce moment, ayant forcé l’élastique de mon maillot, Héloïse descendit son doigt jusqu’à mon vagin qu’elle investit d’un coup. Ce fut à mon tour de gémir. Je tournai les yeux vers Corinne, songeant à ce moment à Léonard qui nous avait quittés, et pour cause : Nora était à genoux derrière mon amie, ses mains remontée sous son t-shirt et la tête dans les cheveux de Corinne qui semblait ronronner de plaisir.


Soudain Nora s’adressa au groupe et dit :



Héloïse répondit :



Et elle enleva la couverture des genoux des garçons en demandant :



La couverture retirée me permit de confirmer ce que je pensais. Et Michel et Eric firent encore quelques va-et-vient sur leur sexe respectifs en regardant ce qu’ils faisaient. Ils étaient visiblement effectivement « en forme », et ce sont deux belles bites que je découvrais ainsi.

Tout le monde se releva et on remmena guitare, Génépi et couvertures jusqu’à notre tente. Un peu derrière, Corinne me dit :



Dans la tente, Nora avait allumé les quelques lampes à batterie que nous avions.

J’eus l’impression que chacun ne rêvait que d’une chose : retrouver le fil perdu de notre aventure commune. Au moment où je cherchai mon duvet, je m’aperçus qu’ils étaient étalés contrairement à tout à l’heure. Et lorsque je cherchai l’entrée du mien, j’eus la surprise de comprendre qu’ils étaient tous reliés ensemble par les fermetures. Comme il s’agissait des duvets de la colo, ils étaient tous identiques. On se retrouvait donc à six dans un grand lit moelleux. Nora se couchant remarqua :



Et elle me plaqua au sol dans un long palot, celui dont je rêvais. J’essayai d’aspirer sa salive, sa langue, ses dents mais à ce jeu, c’est elle qui gagna. Soudain j’eus l’impression que ce n’était pas la frêle Héloïse que j’imaginais, mais la grande ordonnatrice de la soirée.


Me tenant les poignets, elle descendit, s’attardant sur mes tétons qu’elle mordilla. Cela faisait presque mal mais c’était bon. J’avais envie, moi aussi, de l’explorer mais elle me tenait toujours, sous le duvet. Je plongeai ma tête dessous et les effluves de son corps m’arrivèrent par vagues successives : sa transpiration, son cul, sa chatte ? Je me dégageai d’elle et tentai de la caresser. Moi qui rêvais de douceur, nous étions dans un combat amoureux. En me dégageant, je me retrouvai collée à Coco fesses contre fesses. Je ne savais ce qui se passait de son côté mais elle était visiblement en sueur. Son contact m’apaisa.


Héloïse changea de tactique, elle défit une fermeture éclair de duvet et nous extirpa à l’air. Puis je la vis se tourner et elle vint à genoux me présenter son intimité que je voyais très mal mais que je devinais. Je caressai un moment ses fesses, goûtant le plaisir de ce moment de douceur. Puis elle se pencha et sa main vint me palper la vulve, semblant étaler ma mouille sur mon corps. Puis s’arc-boutant, elle s’écrasa sur mon nez et je reçus son sexe sur la bouche, ô doux objet de mes vœux ! Son goût amer et parfumé m’enchanta et je reconnus les effluves de tout à l’heure. J’introduis ma langue doucement dans tous les recoins, sentant soudain qu’elle aussi avait atteint son but. Sa langue toucha à peine mon clitoris qui n’était qu’un concentré d’envie et j’eus un orgasme inattendu, long, à répétition. Héloïse se déplaça et vint jusqu’à mon oreille :



À droite, je voyais Eric masturber Michel dans sa bouche et visiblement en train de lui caresser l’anus.



J’en déduis que visiblement, elle savait de quoi elle parlait et, malgré moi, je lui répondis :



Et elle retourna la tête. Corinne avait la tête dans les jambes de Nora, et les fesses en l’air.

Héloïse me tira vers elle, me faisant comprendre de nous rapprocher du couple. Elle posa sa main droite sur le bas des reins de la belle. Et après quelques mouvements, elle se concentra sur sa raie par de lents mouvements, comme pour repérer les lieux. En même temps, elle prit ma main gauche et la dirigea vers la vulve de Corinne.


Je réalisai à ce moment que mon amour pour Héloïse en prenait un coup. Je n’arriverai pas à en avoir l’exclusivité. Je pourrai jouer avec son corps mais c’est tout. En même temps, la perspective de pouvoir la posséder me fit rétracter mon vagin et relancer mes envies qui devenaient plus universelles. J’avais envie de faire plaisir à Corinne, de voir Nora jouir, d’admirer les garçons…


Je touchai le minou de Corinne. Je m’enfonçai progressivement en elle. Je ressortis mon doigt et le suçai. J’avais envie de communier avec elle. C’était bon, et je replongeai en elle. À travers la paroi de son vagin, je sentis soudain quelque chose bouger. C’était le doigt d’Héloïse. Ma main libre passa derrière elle, et je plongeai dans sa raie, décidée à lui donner le plaisir qu’elle ne m’avait pas encore autorisé à lui prodiguer. Je trouvais l’entrée de son anus rapidement, accueillant et souple. Pour la deuxième fois de la soirée, elle gémit. Alors je commençai un va-et-vient calqué sur celui que j’effectuais en Corinne. Soudain, je sentis des mains m’agripper la taille par derrière. C’était Eric. Sa position en disait long sur ses envies. À ce moment, je revis l’image de son sexe coulisser en Héloïse, l’autre jour dans la salle de bain. Je sus à ce moment que j’avais envie de la même chose. Je me cambrai un peu et sortis mon doigt de l’anus d’Héloïse au moment où je rencontrai la jolie bite de Michel qui me souriait et qui semblait vouloir prendre la place.


À ce moment, je sentis Eric m’envahir et Michel disparaître dans le cul d’Héloïse. Nous étions tous les six soudés.


C’est Nora qui jouit la première. Après, je ne sais pas. Les corps se séparèrent pour se reformer par deux ou trois, tout le monde se donnant à chacun. Au courant de la nuit, je pus enfin faire jouir Héloïse qui se vengea en me mordant l’épaule, trois doigts plantés en moi, me provoquant un plaisir qui me plongea dans un sommeil sans rêve.


Je me réveillai dans les bras de Corinne qui me regardait dans les yeux.




(À suivre)