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Temps de lecture estimé : 23 mn
10/02/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Après une journée épuisante passée à une fête médiévale, nos amoureux pensent pouvoir profiter d'une petite soirée tranquille à l'auberge. Mais... c'est la pleine lune.
Critères:  fh frousses cunnilingu pénétratio humour québec -fantastiq
Auteur : Ingyt            Envoi mini-message

Série : Le loup-garou de Sainte Marie des Bois

Chapitre 07 / 08
Le monstre court en ville

Résumé : Nos amoureux ont été invités, chacun de leur côté, à une grande fête médiévale en bordure de la rivière. Paul y est mal accueilli par les sbires du maire qui veulent le mettre au cachot, mais il réussit à leur échapper et, par hasard, à même se faire passer pour l’un deux en revêtant une armure. Et puis il apprend que c’est contre sa belle Marie qu’il doit combattre, un combat amical, en principe. Mais, le prenant pour un autre elle lui apprend qu’elle couperait volontiers la tête de son chum parce qu’il baise avec la femme du maire. Et juste avant le combat, elle découvre que c’est Paul qu’elle va affronter. Elle manque le tuer, pauvre lui, mais tout finit bien et celui-ci saute sur l’occasion pour la demander en mariage.







20 h 45 – Le monstre court en ville



Marie était étendue sur le dos dans notre lit mains sur les seins qu’elle se caressait, jambes écartées, genoux relevés ; et ne portait qu’un collier imitation 13e siècle. Moi j’étais sur le ventre entre ses longues cuisses fermes et j’agaçais son clitoris sorti de sa cachette du bout de la langue en l’écoutant gémir faiblement. Et je prenais mon temps, j’adore lui faire plaisir à ma belle grande bombe. Ensuite, je léchai son sexe de haut en bas jusqu’à l’anus en le titillant au passage ce qui la fit frémir, soupirer et serrer les fesses. Puis j’embrassai l’intérieur des cuisses, le pourtour de sa vulve et revins à son petit bouton que je mordillai tendrement avant d’enfoncer ma langue raidie dans son vagin chaud et humide.


Nous étions revenus exténués et courbaturés de la foire médiévale en fin d’après-midi. Après le duel et après avoir repris conscience, je m’étais tapé deux bières glacées tandis que deux charmantes donzelles me nettoyaient le visage et pansaient mon front en riant. Peu après, il y avait eu un grand dîner au bord de la rivière, de produits naturels évidemment, servi par nos aubergistes, suivi par différents spectacles, dont un de magie de Dame Viviane qui nous avait tous stupéfiés. À peu près tout le monde nous avait congratulés pour le combat et les futures noces, sauf le maire, on s’en doute. Disparu le bougre avec ses sbires et tant mieux. Il avait dû se faire à l’idée qu’il ne marquerait pas avec ma belle, en tout cas je l’avais surveillée de près, ma princesse, même ce sympathique Thor avait gardé ses distances. En après-midi, il y avait eu une grande bataille à laquelle je n’avais pas participé à cause de mes couilles, mais Marie s’en était donné à cœur joie. Moi, j’avais ingurgité quelques cervoises et du vin miellé avec Drelin, Drelin. Un fin conteur d’histoires grivoises de l’époque des croisades. Stupéfiant !


Une fois de retour, on avait pris un fabuleux bain chaud, ensemble cette fois. Marie m’avait toisé drôlement en découvrant les nombreuses morsures qui parsemaient mon délicat corps d’athlète meurtri puis avait éclaté de rire après que je lui eus raconté ma petite aventure avec la reine-tigresse dans son arrière-boutique. Ensuite ce fut un bon souper et là… Bingo ! Comme prévu, enfin… presque.


Tout autour de nous était éparpillé ce que j’avais acheté pour nous deux à la boutique médiévale ; deux armures complètes, des vêtements, des armes, des chandeliers, des bijoux et quantité d’autres babioles.


J’étais bien décidé à lui faire plaisir par tous les moyens possibles ce soir en continuant à dévorer en douceur son sexe odorant. En levant les yeux, je vis au travers de la toison pubienne que la pleine lune s’était levée et que celle-ci était d’un jaune éclatant. Une lune à loup-garou, pas de doute.


Marie avait allumé ses lampions d’Halloween et une ombre de fantôme sur le mur semblait me fixer en ondulant. « Un Casper voyeur », me dis-je et je ris en suçant un moment les grandes lèvres vaginales gonflées de Marie qui se crispa en fermant et ouvrant les genoux, puis je dis, pour reposer un peu ma langue :



Je me remis à la tâche en enfonçant encore ma langue dans le vagin humide tout en agaçant son clito avec mes pouces. Tout son corps frémit, elle se tortilla et gémit plus fort en emprisonnant soudainement ma tête entre ses cuisses, une main sur mes pouces quelle fit tournoyer avec rage. Je la sentis jouir, j’attendis donc patiemment sexe en bouche jusqu’à ce que le piège s’ouvre. Pas le choix. Ce qui arriva quelques minutes plus tard tandis qu’elle soupirait longuement, alanguie, fixant le plafond les yeux brumeux. Même vue sous cet angle, je la trouvai si belle, ma déesse, que j’en eus un pincement au cœur. Jamais je n’aurais cru qu’un jour je partagerais ma vie avec une fille comme elle. On est comme ça, nous, les grands timides.


Mais là, j’étais bandé si dur contre le lit que cela me faisait mal, comme je n’en pouvais plus, je grimpai sur elle. Elle agrippa mon membre aussitôt pour le placer à l’entrée du vagin, il s’y enfonça facilement puis elle m’enlaça si fort que ma colonne craqua.



Là, elle me regarda tendrement en me prenant les joues. Elle avait toujours ses tresses et cela lui donnait un air de sorcière rousse hyper sexy.



Ses yeux magnifiques réduits à deux petites fentes me scrutèrent avec autant d’intensité que ceux d’un douanier soupçonneux.



Elle lâcha mon visage pour me caresser le dos. Moi, j’enfouis mon nez dans sa longue chevelure parfumée avant de lui sucer un lobe d’oreille. Elle adorait ça. Puis je la regardai à nouveau tandis qu’elle se mettait à onduler des hanches au même rythme que moi en disant :



Là elle se pinça les lèvres et sourit drôlement. Je stoppai intrigué, ma bite enfoncée profondément en elle.



J’avais tendance à oublier que ma future femme était bi. Ce que peu de gens savaient. Mais ça me surprit tout de même.



Elle rit un moment tandis que j’empoignais un de ses seins qui roulaient sur ses côtes.



Je stoppai encore pour réfléchir. Moi, faire deux choses en même temps…



Je me remis au travail joyeusement en souriant, avec mes couilles couvertes de crème à l’aloès pour adoucir ma sensation de brûlure.



Elle soupira en riant comme un peu découragée.



Je mis plus d’ardeur à baiser ma belle, tout en prenant mon temps et ça, c’est pas évident.



Je me redressai sur les mains pour la tamponner avec plus de force, elle en profita pour amener ses doigts à son pubis, ferma les yeux et inspira très fort.



Elle jouit une nouvelle fois en courbant les reins, dents serrées se mordillant les lèvres, j’adore voir jouir ma blonde. Je stoppai, essoufflé, la laissant prendre son plaisir, sentant son vagin se contracter, ça me donna juste le goût de venir moi aussi. De toute façon, je ne pouvais plus me retenir. Je sortis ma bite du sexe détrempé, m’agenouillai pour me masturber tout comme elle et…


Au moment où j’allais éjaculer, on entendit un long hurlement de loup…


On se regarda étonnés tous les deux et en pâmoison.

Puis des cris.

Marie cligna des yeux, son orgasme diminuait et le mien augmentait.

Pis des bruits de pas dans l’auberge.

Mon premier jet de sperme, le plus puissant, jaillit jusque sur son visage en s’étalant sur sa poitrine qui avait pas mal grossi depuis quelques mois.

Pis le téléphone de la chambre sonna au même moment. Marie étira le bras et décrocha en s’essuyant les lèvres recouvertes de foutre tout comme son œil droit qu’elle garda fermé.



Un autre jet sur sa gorge et encore les seins et le ventre et un autre.



Ça cogne furieusement à la porte et elle s’ouvre. Marie se cache la poitrine avec son bras droit, les yeux ronds en recevant une nouvelle fois du sperme en plein visage. J’arrive pus à viser tellement l’orgasme est puissant.



C’est Sally qui referme la porte en faisant une drôle de mimique…

Marie s’essuie encore les lèvres.



Je secoue ma bite, soulagé. Ça crie toujours dehors et… « Bang ! » Le bruit d’une collision entre deux voitures.



Je me la presse en grimaçant tandis qu’elle se lève pour courir jeter un coup d’œil discrètement par la fenêtre en se cachant toujours les seins.



Le téléphone sonne une nouvelle fois, je laisse faire, un peu las du maudit maire.


Encore des cris.




9 h 15 – Ma belle Marie a disparu



Marie a battu un record de vitesse, en moins de quinze minutes on est dehors et on jurerait qu’elle sort d’une séance de photo pour le magazine Clin d’œil. Caméra à l’épaule, je la filme en train de courir vers un attroupement autour de deux automobiles arrêtées au milieu de la rue. Les clignotants d’urgence éclairent la scène.


Pas de bobo, pas de blessé grave.



Un classique, même pas de tôle froissée.

La pleine lune brille au-dessus du pont se reflétant sur la rivière et la rue se remplit de monde.

Ils sont tous surexcités et parlent tous en même temps. Heureusement Marie a pensé à apporter son petit enregistreur portatif parce que je ne peux m’approcher d’elle suffisamment.



Des gens en colère qui crient poing levé.

Je filme en me disant qu’il manque seulement les torches, les fourches et Mel Brooks.



Pendant que je fais un gros plan de Marie entourée de toute part, je me rends compte que ce ne sont tous encore que des adultes ou des personnes âgées. Pourquoi ? Les cannes sont là, même la marchette qui se plante devant moi en marmonnant :



Mais qu’est-ce qu’ils ont à répéter ça ?



À travers l’œil de la caméra, je n’aperçois qu’une vague silhouette sombre à l’entrée du vieux pont et qui regarde vers la pleine lune et hurle. Je zoome, mais ce n’est guère mieux, il n’y a pas assez d’éclairage.



Et soudain j’entrevois sa tignasse rousse au milieu d’un groupe qui l’entraîne et ils sont déjà presque arrivés à la seule intersection du village, celle qui mène au pont et c’est le gros George qui dirige l’attroupement. Pas croyable !


Je veux la suivre, mais la marchette et les petits vieux m’entourent et forment comme une barricade et il y en a d’autres qui me parlent, mais je n’écoute rien. Je n’ai qu’une idée en tête, rattraper ma blonde et filmer le prêtre tout nu, les yeux fous et recouvert de sang de Gribouille ou de chevreuil, ou même des deux.



Soudain, tandis que je réussis à passer finalement et que je contourne les véhicules, l’aubergiste me barre le chemin avec une hache impressionnante dans les mains et me regarde méchamment.



Petit Jésus !



« Hiii ! Au moins, je sais que ce n’est pas lui le loup-garou. »


Je repars à courir avec d’autres qui me suivent cette fois, l’aubergiste me talonne, on approche du croisement et il y a toujours un attroupement là-bas et ça crie, mais je ne vois plus ma belle. Elle doit être sur le pont, un groupe y entre déjà, mais pour en ressortir aussitôt en hurlant. Je me sens tout électrique en cherchant Marie des yeux, mais je ne la vois nulle part.



Tout le monde stoppe, on jurerait une mauvaise comédie.



Shit ! Je m’arrête au croisement sous un feu de circulation orange qui clignote et là, je vois George sortir du pont et qui s’approche au travers de la foule et qui me regarde drôlement, l’air piteux comme toujours.



George le regarde méchamment et l’homme change d’attitude aussi sec et rajoute penaud :



« Vers l’église c’est plus plausible », me dis-je en pensant au prêtre, et je la sens mal cette histoire d’enlèvement. Surtout que le subtil George n’arrête pas de se pointer en sautant devant la caméra que je garde levée par réflexe. Je me retourne vers le pont prêt à m’élancer pour sauver ma belle, mais soudainement je vois sortir du noir une gigantesque bête qui grogne en fonçant droit sur moi les yeux fous. Figé de peur, je sens tout mon poil qui se dresse tandis que ma mâchoire se décroche et tout le monde hurle. George détale pendant que l’orignal et son petit me frôlent en galopant encore plus apeurés que nous, ils fendent la foule et grimpent sur un terrain, piétinent de pauvres citrouilles pour ensuite disparaître entre deux maisons.


Calver ! Ma vieille pompe de cœur a failli me lâcher mais j’ai tout filmé.



Mon cœur palpite toujours tandis que tout le monde se rassemble derrière moi et on entend un autre long hurlement qui provient de l’autre côté de la rivière.



Pas un mot, George regarde ses runnings.


Shit ! On jurerait qu’ils attendent tous la bénédiction du jour de l’an.



Je me retourne aussi et vois le curé avec ses béquilles et sa jambe dans le plâtre qui me sourit, non, il sourit à la caméra, l’idiot.



« Si c’est pas lui, alors qui ? » Mon fabuleux travail de journaliste venait d’en prendre un coup.



Nos pas y résonnent lugubrement tandis qu’on le traverse seuls tous les deux. La lumière lunaire y pénètre par des interstices entre les madriers. J’étais très inquiet pour ma belle et me sentais prêt à tuer quiconque y ferait du mal, homme ou bête, et à grands coups de caméra s’il le fallait. Arrivés de l’autre côté la rue est déserte, mais c’est toujours bondé au bar de danseuses illuminé. Il y a cinq voitures ce soir dans le stationnement qu’on traverse rapidement et l’aubergiste se faufile dans un sous-bois en suivant un sentier.


Je le suis en enclenchent la vision de nuit. J’aurais bien aimé que Thor soit là avec sa hache, en fait j’aurais dû prendre la mienne ou mon épée et même l’armure. Avoir su ! Une tête de loup-garou empaillée au-dessus de notre cheminée dans notre maison de Sacré-Cœur ça aurait ben impressionné la visite en buvant un petit verre de caribou.




9 h 40 – Infopub



On suit un sentier qui grimpe vers l’école apparemment, la pleine lune nous éclaire pas mal même si le sous-bois est plutôt dense. Je marche derrière l’aubergiste qui avance d’un pas décidé et soudain il dit quelque chose d’étrange tandis que je scrute les environs avec la vision de nuit de plus en plus inquiet pour Marie, mais surtout furieux.



Il s’arrête si brusquement que je lui rentre dans le dos. Je me recule un peu ébranlé.



Là, il se retourne et me regarde découragé. Avec la vision de nuit ses lunettes épaisses lui font de gros yeux globuleux qui brillent d’un vert éclatant et ça me donne la chair de poule. On dirait un extra-terrestre sorti tout droit d’un de ces bons vieux films américains de science-fiction des années cinquante.



Là, il soupire ben fort.



Là je le regarde ahuri.



Là il rit. Ouf, il avait mis ses dents.



Je déglutis si bruyamment que ça dut s’entendre de la rue.



Là je regarde la hache, nerveux.



Je pointe un doigt devant son visage à la Indiana Jones pour lui faire comprendre d’attendre une minute et je réfléchis en fulminant. Le maire, le maudit toupet, son plan au village médiéval n’a pas fonctionné, alors…


« C’est George qui les a appelés pour un enlèvement improvisé et qui dit aux autres quoi dire et il veut m’expédier vers l’école et les petits vieux qui me barraient la route », me dis-je songeur.


Le faux aubergiste me regarde drôlement.



Là, il me fixe intrigué.

Je lui arrache des mains et lui remets la caméra puis on retourne à la rue et on traverse le pont. George était toujours là, les autres aussi et ça discutait calmement, sûrement de leur performance.



Je l’agrippe par le collet et approche mon nez à un centimètre du sien et lui fais mes yeux mauvais. Pour une fois ça marche.



Un silence embarrassant règne autour de nous.



Je tourne la tête et vois un homme solide dans la trentaine et qui a l’air pas mal nerveux.



Y a l’allure du gars qui se tape la femme de son meilleur ami. Tiens ! Tiens ! J’avais comme l’impression que Mis Sally lui avait fait son numéro de somnambule.



Je me retourne vers George qui sue à grosses gouttes dans l’air froid de la nuit.



Je le lâche et aussitôt, vif comme un petit lapin, il se retourne et s’enfuit. Tout le monde rit jusqu’à ce que l’on entende hurler le maudit loup-garou et ça semble provenir de l’église. Un sacré cri en plus, comme s’il s’était pris une patte dans un piège à ours. Et là je souris, Marie avait suivi des cours d’autodéfense après une tentative de viol. Maintenant que je savais que c’était le maire costumé, j’étais plus inquiet pour lui que pour elle. Mais il commençait à me casser les couilles sérieusement, le salaud.


Le prêtre se signe, pour vrai ou pas ? Comédien ou pas ?



Je prends la décision d’aller en camion vérifier à l’église avant de me rendre à la brasserie.

Je redonne la hache à l’autre et repars avec ma caméra les yeux fous, bien décidé à défricher du toupet. Tandis que je remonte la côte vers l’auberge les gens se dispersent, je me fourre un cigare entre les dents et soudain on me crie après…




9 h 55 – Une invitation




La voix de Marie, mon cœur bondit. Je me retourne et la vois sortir du pont, essoufflée. Elle s’approche tout sourire en repoussant ses cheveux derrière ses oreilles sans se soucier des gens qui la regardent. Elle a toujours le petit magnétophone.



On se retourne et Thor arrive sans le costume, cette fois ; bottes de travail, jean délavé et chaud manteau d’automne.

Je n’aime pas le sourire qu’affiche Marie aussitôt qu’elle le voit, mais ça peut se comprendre.



Quelqu’un d’autre derrière nous, la mairesse. Là, c’est moi qui affiche un magnifique sourire.



Viviane rigole.



Oh ! Popa a retrouvé sa bonne humeur !








vocabulaire :


l’âge d’or : les vieillards

(ma) blonde : (ma) copine, même si elle n’est pas blonde

(mon) chum : (mon) copain

chut : je suis

(tout) croche : (tout) de travers

frencher : embrasser avec la langue

(avoir le) goût : (avoir l’) envie

gricher : grincer, crachoter

jaseux : bavard

(des) lulus : coiffure réunissant les cheveux en deux touffes de chaque côté de la tête

marchette : déambulateur (appareil pour aider à la marche les blessés ou les personnes âgées)

maudit ! : (juron)

niaiser : taquiner

pis : puis

(c’est) plate : (c’est) ennuyeux

pogner : attraper, empoigner

poutine : plat de fast-food, au Québec. Frites, fromage, sauce brune.

sacrement ! : (juron)

sasquatch : synonyme de yéti, au Canada

tabarnouche ! : (juron)

vlimeux : malicieux