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Temps de lecture estimé : 19 mn
27/03/12
Résumé:  Dépité François s'éloigne de Carole et se consacre à sa formation professionnelle. Il est remarqué par un de ses professeurs qui l'invite chez lui.
Critères:  fh fhh hbi hplusag fplusag extracon profélève poilu(e)s piscine jardin hsoumis fellation pénétratio hdanus hsodo -couple+h
Auteur : François G.  (H mûr qui écrit pour son plaisir)            Envoi mini-message

Série : La petite voix

Chapitre 03 / 07
Un moment d'égarement

Dans les épisodes précédents : Carole et François sont de jeunes mariés amoureux depuis le lycée. L’arrivée de Jean-Pierre, un quadragénaire libéré, va venir perturber l’équilibre du jeune couple. Carole tombe sous son emprise. François finit par s’en apercevoir, mais une « petite voix » lui conseille la patience plutôt que l’affrontement. En serrant les dents, il assiste à la perversion de son épouse. Jusqu’à quand ?







Je partis sans me retourner. Carole me courut après, essayant de m’arrêter, de me retenir. Désormais froid et déterminé, je rentrai dans la maison de campagne, elle accrochée à mes basques, pleurant, geignant, se donnant en spectacle devant nos amis médusés. Je pris les clés de ma voiture et je partis dans la nuit.


À l’époque, le portable n’existait pas. Je roulais doucement, les pensées se bousculant dans ma tête. Pour la première fois, je ne savais plus trop où j’en étais. Il fallait que je reprenne le contrôle de la situation. Je décidai de ne pas me rendre à notre appartement mais de rouler comme ça, au hasard, pour réfléchir.


J’essayais d’imaginer ce qui avait pu se passer après mon départ. J’avais dû sérieusement casser l’ambiance. Paradoxalement cette pensée me fit sourire. Les uns et les autres ne devaient pas trop savoir si c’était du lard ou du cochon. La plupart devaient penser qu’il devait s’agir d’une querelle d’amoureux un peu plus forte que d’habitude. On les avait habitués à nous chamailler régulièrement. Seuls quelques initiés devaient connaître la vérité. Je cherchai à calculer combien ? De ce combien devait dépendre la suite des événements et l’attitude que je pouvais adopter. Petit à petit, ma nouvelle stratégie se mettait en place.


Combien donc ? En dehors des trois protagonistes, seules, à mon sens, deux femmes avaient compris : Yvette, mon amoureuse, et Chantal, ma copine la coiffeuse. Pas plus j’en étais sûr. J’étais sûr aussi que Chantal avait pris les choses en main et qu’elle avait dû passer Carole au « confessionnal » et sans doute lui avoir mis les points sur les i. À cette heure-là, les deux briseurs de ménage avaient dû battre prudemment en retraite, Carole devait être en train de pleurnicher sur l’épaule de Chantal avec peut-être Yvette en spectatrice. Quant aux autres, ils devaient sans doute finir les dernières bouteilles, profitant de la douceur de la nuit et ayant déjà oublié l’incident.


Je me dis également qu’il était tout à fait possible que le trio ne sache pas tout ce que j’avais vu et donc que je pouvais toujours croire les conseils de la petite voix. Je savais désormais ce que j’allais faire, mais il fallait ménager mes parents et mes beaux-parents. Je rentrai chez moi. J’écrivis un mot laconique indiquant que je partais plus tôt pour Paris poursuivre mon stage. Je fis ma valise et je pris le premier train pour la capitale. Demain j’appellerai Chantal. Les coiffeuses ne travaillent pas le lundi.



J’étais en effet à Paris dans une école qui formait les jeunes cadres de mon entreprise. J’en avais encore pour sept longues semaines qui risquaient de ne rien arranger à la situation. Mais il fallait gérer les priorités. Et la priorité, c’était de m’accrocher à cette formation car je devais d’abord assurer mon avenir professionnel, mon avenir sentimental semblant quand même fortement compromis. Je me plongeai donc à fond dans les cours et j’attendis le soir pour appeler Chantal, ma copine coiffeuse. C’était en fait au départ la coiffeuse de ma femme. Elles étaient devenues amies. Elle était mariée et je m’entendais très bien avec le couple. Je savais que je pouvais compter sur elle et même sur eux.


Chantal me raconta la fin de la soirée. Elle avait été à peu près comme je l’avais imaginée, en roulant seul dans la nuit. Chantal avait entraîné Carole, mon épouse, dans une chambre pour la soustraire aux regards et aux interrogations des autres. Yvette était venue quelques instants, mais Chantal lui avait demandé de redescendre pour surveiller la maison. Sans ses hôtes, la fête n’avait plus beaucoup de sens. Contrairement à ce que je croyais, d’autres amis s’étaient rendu compte des événements et ils avaient fait comprendre, certains de manière musclée, à Jean-Pierre et Alain que leur place n’était plus ici. Et ceux-ci avaient « courageusement » battu en retraite. Tous les amis avaient fini par partir également sauf Chantal, Yvette et leurs maris.


Pendant que Chantal consolait et raisonnait mon épouse, les trois autres remettaient en ordre. Sans lui dire ce que j’avais vu, je demandai à Chantal ce que ma douce lui avait dit. Ce que me dit Chantal me confirma que j’avais, encore une fois, bien fait de limiter mon impulsivité. Ma douce s’était en effet contentée de dire qu’ils avaient été visiter la bergerie en travaux, qu’Alain avait emmené sa bouteille – ce qui était faux – et qu’ils en avaient bu un peu trop, sans voir passer le temps et penser que j’allais m’inquiéter. Chantal, à qui on ne la fait pas, l’avait poussée dans ses retranchements et lui avait demandé alors, pourquoi elle était sortie enlacée avec Jean-Pierre et qu’ensuite elle s’était mise dans un état pareil pour si peu. Tout juste avait-elle concédé que les deux types avaient profité qu’elle soit pompette pour l’embrasser et la peloter un peu et qu’elle avait eu peur que je les ai vus sur le coup… mais qu’heureusement il n’en était rien. J’avais donc bien fait de rester quasiment muet. Ils ne savaient rien. C’était parfait.


Mais comme je suis un type réglo avec ses amis, je décidai « d’affranchir » Chantal sur la conduite de son amie. Je savais qu’elle se montrerait discrète, y compris avec son mari, et qu’elle m’apporterait conseil et appui. Je lui racontai donc tout. En retour, elle me dit que ça ne la surprenait pas, parce que Carole ne lui parlait que de Jean-Pierre depuis quelques temps. Je lui demandai aussi si, par hasard, elle lui avait parlé de son histoire avec Alain. À ma grande surprise, elle me dit que oui et m’expliqua.


Une histoire assez banale en fait, elle avait tout juste dix-huit ans, Alain était voisin avec ses parents et elle était allée l’aider à refaire la peinture d’une porte de grange. Il faisait très chaud et Alain l’avait invitée à se reposer un peu à l’intérieur sur la paille et lui avait proposé pour se rafraîchir de boire une bière. Elle qui n’était pas habituée à l’alcool. Quand il l’avait sentie désinhibée, il lui avait dit qu’elle était mignonne, qu’elle commençait à avoir de jolies formes. Il l’avait progressivement amenée vers le fond de la grange et il l’avait basculée sur le foin. Elle avait résisté un peu, mais petit à petit il avait pris le dessus en la rassurant. Et elle avait fini par se laisser dénuder puis caresser et doigter. C’est avec lui qu’elle avait eu son premier orgasme. Malheureusement ou heureusement, ça dépend des points de vue, sa mère l’avait appelée et ils avaient dû mettre fin aux ébats précipitamment. Sa mère n’avait pas été dupe et lui avait interdit de traîner avec lui. Merci belle maman !


J’aurais pu sans doute demander à Chantal si elle savait d’autres choses sur son passé, mais ça n’était pas le moment. Chantal me dit qu’elle croyait sincèrement qu’elle m’aimait, mais qu’elle était complètement sous la coupe de Jean-Pierre. Comme moi, elle pensait que tout ultimatum pourrait être fatal à notre couple. Qu’il fallait attendre, mais quoi ? Comme moi, elle n’avait pas la réponse. Elle me dit de ne pas m’inquiéter, qu’elle allait la voir, lui parler et qu’il fallait calmer le jeu. Il fut convenu que j’appellerais chez elle le lendemain et qu’elle me la passerait. C’est la fin de la conversation qui me surprit le plus. Chantal me dit : « au pire, tu pourras te rabattre sur Yvette ». Cette Chantal, elle voyait décidemment tout !


Je continuai mes cours le lendemain avec notamment Monsieur J., un petit quinqua sympathique qui semblait m’apprécier. J’aimais bien ses cours. J’avais l’esprit à tellement d’autres choses que je ne remarquai pas que son intérêt n’était pas que… professionnel. Le mardi soir, comme prévu, j’appelai Chantal. Après quelques minutes, elle me dit :



J’acceptai et j’attendis, j’avoue, le cœur battant… Ce fut une conversation toute en retenue. Chantal avait bien préparé le terrain. Carole me demanda timidement, et la voix pleine de sanglots, pardon d’entrée. Touché, je lui dis qu’elle me faisait beaucoup de peine, qu’il fallait qu’elle arrête de voir Jean-Pierre et sa bande, que ça pouvait être la mort de notre couple. Bref, elle encaissa ma leçon de morale presque sans broncher. Elle me promit qu’à la fin de son remplacement, elle cesserait tout contact et que d’ici-là, elle ne le verrait qu’en ma présence ou celle de Chantal si je n’étais pas là. En gage de sa bonne volonté, je lui demandai de m’écrire honnêtement tout ce qui s’était passé avec Jean-Pierre. À ma grande surprise, elle accepta sans discuter. J’attendis donc la lettre avec impatience. De toute façon on se voyait chez nous tranquilles ce week-end. Je devrais recevoir la lettre vendredi et on pourrait la commenter tous les deux si tout allait bien…


Mais le destin, ou plutôt la SNCF s’en mêla. Jeudi, on apprit que les cheminots avaient décrété une grève surprise. Je me retrouvai coincé à l’école jusqu’au week-end suivant. Je téléphonai à ma douce pour l’avertir, mais il n’y avait personne à 19 h. Ce n’est qu’à 22 h qu’elle répondit un peu gênée. J’étais fatigué, déçu. Le doute s’installait de nouveau. Je décidai cependant de remettre les explications au week-end suivant d’autant plus qu’elle m’annonçait la lettre pour le lendemain.


Un qui était ravi de l’aubaine, c’était monsieur J. Dès le vendredi matin, il me proposa gentiment de m’héberger chez lui du samedi au dimanche. Étonné, je lui dis que j’allais y réfléchir. J’attendais la fameuse lettre. Elle était bien dans ma case courrier. Je me dépêchai de déjeuner pour aller la lire dans ma chambre. Mes attentes furent vite déçues. Comment avais-je être pu aussi naïf au point de croire que ma chérie allait me conter en détail ses frasques avec J.-P. ? Les seules choses qu’elle m’avouait, c’est être allée se baigner nue avec lui à l’étang et aussi avoir flirté, mais pas plus (tu parles !), avec lui mais que maintenant tout ça était fini et qu’elle m’attendait avec impatience pour se faire pardonner car elle avait compris à quel point elle m’aimait. Je m’attendais à plus de courage. J’étais déçu, déboussolé… j’acceptai l’invitation chez monsieur J…


Il habitait avec son épouse une belle maison isolée et calme dans un petit village près de Chantilly. Il était convenu que c’était un week-end de détente et qu’on éviterait de parler boulot. C’est son épouse Monique, une jolie petite femme mûre, ronde et blonde qui nous accueillit à notre arrivée. Tout de suite, ils me demandèrent de les appeler par leurs prénoms. Lui c’était André. Il était petit, chauve, bedonnant avec une voix très particulière, au ton grave et enjôleur. Tous les deux étaient sympathiques. Je me sentis tout de suite bien.


À cette époque, et pour avoir l’air moins coincé vis-à-vis de ma chérie, je m’étais laissé pousser les cheveux et, comme j’étais assez filiforme, disons que j’étais… mignon. Tout en déjeunant dehors, ils me firent parler de moi. Petit à petit, je me livrai et j’abordai mes problèmes de couple, mais sans trop m’étaler sur les détails. Monique me rassura :



Je crus voir la petite voix personnifiée. André ajouta :



Monique renchérit :



André intervint :



Monique coupa notre échange :



Pendant qu’André débarrassait la table, je suivis Monique qui se dirigeait vers une partie entourée de grandes haies. À ma grande surprise, je découvris une belle piscine, bien isolée des regards. À cette époque-là et dans cette région, c’était peu courant.



André venait d’arriver.



Ils éclatèrent de rire à nouveau. Devant mon air étonné, Monique reprit la parole :



Je ne relevai pas cette phrase pleine de sous-entendus. Ils m’avaient mis en confiance. C’étaient ce qu’ils cherchaient. C’est donc presque sans hésitation que je me déshabillai entièrement. Monique et André firent de même et m’invitèrent à venir me baigner. Mon corps mince et longiligne au torse glabre était à l’opposé de celui d’André, trapu et couvert de poils. Quant à Monique, je découvris amusé que ce n’était pas une vraie blonde. Mais, pour quelqu’un qui frisait la cinquantaine, elle avait un corps très agréable à regarder : de beaux seins lourds aux larges aréoles et de belles hanches bien proportionnées. Elle était de plus cambrée naturellement. Je ne pus m’empêcher de ressentir un certain trouble en la regardant. Je m’empressai de plonger dans la piscine avant qu’elle ne découvre mon « émoi ».


Tout en nageant, on continuait à bavarder. La discussion prit un tour encore plus « libéré ». Ils continuèrent sur le terrain de mes amours, je leur avouai alors que Carole était ma première vraie fille et, qu’à part quelques pelotages avec des cousines délurées, je n’avais guère eu d’expérience avant.


André me rassura :



Je ne relevai pas l’allusion. Monique renchérit :



Je pris un tel air abattu qu’André s’empressa d’intervenir.



Ils échangèrent un sourire complice et sortirent de l’eau sans répondre. Je continuai à nager seul, m’interrogeant sur le sens de leur proposition. Ils s’étaient étendus sur un matelas biplace. Tout en nageant, je pouvais les observer, nus, allongés. J’hésitais entre gêne et curiosité malsaine. Ils se câlinaient gentiment, ignorant ma présence. Je n’osais pas sortir de l’eau.


André se leva et annonça :



Je le vis s’éloigner nu. Je vis aussi son sexe large en érection. Il ne semblait pas du tout se soucier de son état. Il ajouta :



Il partit sur cette phrase ambiguë. Comme je restais dans l’eau, c’est Monique qui m’appela :



Difficile de refuser. Je sortis de l’eau nu et le sexe en semi-érection. Je m’approchai d’elle. Heureusement elle était sur le ventre. Elle me dit :



Je me mis au travail. J’étalai doucement la crème sur ses épaules, repoussant un peu ses cheveux blonds. Je ne pouvais pas détacher mon regard de ses jolies fesses cambrées. Je poursuivis en descendant sur le dos, le creux des reins. Toucher sa peau chaude et douce, regarder son corps dénudé avait provoqué une érection presque douloureuse. Je savais que tôt ou tard elle allait la découvrir. Comment allait-elle réagir ?


Elle m’encouragea à la « crémer » plus loin.



Sans me prévenir, elle se retourna et jeta un regard sur mon sexe. J’étais rouge de confusion. Elle me sourit.



Doucement elle étendit le bras. Tout en me fixant, en silence, elle saisit mon sexe et entreprit de me caresser. L’image de Carole traversa mon esprit. Mon visage dut trahir ma pensée car Monique reprit la parole.



Je ne répondis pas et je m’abandonnai doucement à la caresse de cette femme mûre. Sa main fut vite remplacée par sa bouche. Sa langue sur mon gland me rendait fou. Je caressais ses cheveux, sa peau douce et chaude au soleil. Elle me fit allonger sur le dos. Ses mains vinrent compléter sa caresse buccale. Elles glissèrent sur mes cuisses, vers l’intérieur, effleurèrent mes couilles. Ma respiration s’accélérait, mon ventre se creusait. Elle se releva et, tout en me fixant, continua sa caresse avec une main. Son regard avait changé. Il semblait plus dur. Je sentis un doigt s’insinuait entre mes fesses.



Son doigt se posa sur mon anus. Pendant ce temps, sa bouche était revenue effleurer mon sexe. Elle contrôlait parfaitement mon excitation. Dès qu’elle sentait que j’étais sur le point de jouir, elle s’arrêtait, se relevait en me fixant en silence. Puis doucement, son visage redescendait sur mon corps, effleurant mon ventre, remontant vers ma poitrine alors que je l’attendais… plus bas. Pendant ce temps, le doigt avait réussi à m’investir. Petit à petit, j’éprouvai une sensation très agréable. Elle commença alors les premiers va-et-vient. Je m’abandonnai encore plus pour sa plus grande joie. Elle décida alors de m’amener au bout de la jouissance. Sa bouche me reprit et elle ne se retira pas malgré mes timides avertissements. Elle me but jusqu’à la dernière goutte.



Je sursautai, André était là qui nous observait. Depuis combien de temps ?



C’était surréaliste. Ils discutaient de manière banale, comme si c’était naturel qu’un mari surprenne son épouse en train de faire une fellation doublée d’un doigtage à un jeune homme. D’un autre côté, j’étais rassuré. J’avais assez d’ennuis comme ça sans, en plus, me retrouver à mon tour confronté à un mari jaloux.


André nous rejoignit sur le matelas. Je me retrouvai entre eux. Ils me firent remarquer que j’avais la peau très blanche et que je risquais un bon coup de soleil. Ce fut mon tour de me retrouver enduit de crème à bronzer. Mais ils le firent à quatre mains. Je me suis mis sur le ventre. Ma tête reposait sur mes avant-bras. Leurs mains passaient doucement sur mes épaules puis mon dos. Ils se mirent à me parler doucement :



La main de Monique effleurait mes épaules… mes omoplates… remontait vers le cou mes cheveux…



Tétanisé, troublé, je ne savais plus. Mon cœur battait. Il fallait que je réagisse car je devinais que sinon, on irait bien au-delà des simples caresses. Ma raison me disait de me lever, de partir. Mais mon corps réagissait différemment. Dans la chaleur de l’été, dans le quasi-silence, doucement je finis par m’abandonner à Monique et André.


La main d’André descendit doucement le long de mon dos. J’avais le souffle court. Je savais où elle allait.



Monique se pencha sur moi, chercha mes lèvres. Elle murmura à mon oreille :



Doucement, j’écartai mes cuisses.



J’avais cédé. Pourquoi ? Sans doute le besoin de m’étourdir, de tout oublier le temps d’un week-end. Pendant que j’échangeais un nouveau baiser avec Monique, la main d’André était descendue prendre possession de mes fesses. Il me caressait doucement avec sa grosse main poilue et calleuse. Ses doigts vinrent effleurer doucement mes cuisses puis mes couilles. Je ne pus retenir un petit gémissement, le premier.



Docile, je me remis sur le dos.



Je jetai un œil sur son sexe, bien plus gros que le mien, traduisant son désir. Il effleura mon sexe puis commença à me branler doucement. Monique prit ma main et la posa sur le sexe de son mari me demandant d’en faire autant. Allongé nu au soleil entouré par ce couple mûr, j’avais tout oublié et je me laissais porter par les événements. La partie pouvait commencer.


Monique se rapprocha, me présentant ses beaux seins lourds à sucer. J’avais très envie d’elle, mais je savais que je ne maîtrisais pas la situation. J’avais compris que le chemin vers Monique passait par André. Pour la première fois, j’acceptais les caresses d’un homme. Et je dois avouer qu’il savait très bien faire. Sa voix, ses doigts et sa bouche formaient un ensemble sensuel parfait. Il vint goûter mon sexe. Bizarrement, ce fut le seul moment où je repensai à ma douce, en me disant que Jean-Pierre avait bien dû faire son éducation dans ce domaine. Mais les mains et les bouches de mon tourmenteur et de sa femme eurent vite faits de ne plus me faire penser à rien si ce n’est qu’au plaisir. Je m’abandonnai à eux, totalement. J’étais devenu en quelques heures, leur chose, leur jouet. Et ils allaient en profiter.

André se releva, à genoux sur le matelas, son gros sexe dardé et son ventre bedonnant. Monique me fit relever aussi.



Doucement à quatre pattes sur le grand matelas de plage, elle se rapprocha. Elle appuya sur ma tête. J’avais sous le nez le gros gland luisant.



Le nez dans ses poils, je m’appliquais donc. La comparaison avec une fille m’avait troublé. Il paraît que chacun d’entre nous a un côté masculin et un côté féminin. Petit à petit, provoqué par les commentaires d’André et Monique, mon côté féminin prenait le dessus. C’est ce qu’ils voulaient.


Pendant que je suçais son mari, Monique vint se placer derrière moi. Je sentis son pubis doux effleurer mes fesses. Elle se frottait à moi, accroissant mon excitation. Sa main glissa sous mon ventre, saisit mon sexe. Je sentis à nouveau un doigt inquisiteur se présenter. Je ne le refusai pas. Au contraire, je me cambrai pour l’accueillir. Un second doigt vint le rejoindre. J’étais au bord de l’extase quand mes deux amants changèrent de position. Monique se plaça à quatre pattes devant moi, me proposant une levrette que je m’empressai d’accepter. C’est André qui me guida en elle. Pour la première fois, je pénétrais une autre femme que Carole. Emporté dans l’action, je n’eus aucun remords. Monique avait posé sa tête sur le matelas. Elle s’offrait totalement dans une magnifique impudeur. Je frémis quand je sentis les mains d’André sur mes hanches.


Il y a longtemps que j’aurais explosé dans Monique si elle n’avait pas pris l’initiative de me « vider » une première fois. André commença de nouveau à me caresser entre les cuisses. Je sentis son sexe dur frotter contre mes fesses.



Comme pour faire diversion, Monique se mit à se déhancher davantage. Manifestement, elle était excitée par la situation. André ne voulait pas non plus brusquer les choses. À son tour, doucement, il m’a préparé. Un puis deux doigts. Il était doux, patient. Comme dans un rêve, j’acceptai ce geste que j’aurais sûrement refusé violemment dans une autre situation. Monique se mit à gémir un peu plus, augmentant notre désir. Sans conviction, je murmurai à l’attention d’André :



L’excitation était trop forte. Au moment où le gland d’André franchissait ma porte secrète, j’explosai dans Monique ravie.



Doucement André s’enfonça en moi. Monique se dégagea car j’avais débandé très vite. L’expérimenté André savait y faire. Il fut bien vite au fond de moi. Je sentais ses poils contre mes fesses et ses couilles venaient taper les miennes. Après nous avoir observé, Monique revint dans la partie et s’occupa à nouveau de moi, tout en faisant quelques commentaires qui accrurent mon excitation.



André avait trouvé le bon rythme. Monique me caressait. D’un seul coup, je sentis le sexe d’André se tendre en moi. Il s’immobilisa et explosa. Monique nous observa nous affaler sur le matelas.