n° 14856 | Fiche technique | 30946 caractères | 30946Temps de lecture estimé : 17 mn | 12/03/12 corrigé 11/06/21 |
Résumé: Paul et Marie ont emménagé dans une maison-musée et reçoivent une visite surprise. | ||||
Critères: ff frousses couple douche cunnilingu humour québec -humour | ||||
Auteur : Ingyt Envoi mini-message |
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Épisode précédent : Paul et Marie produisent une émission de télévision (Les chasseurs d’entités) que Marie, ancienne lectrice de nouvelles, considérée comme l’une des dix femmes les plus sexys du Québec, anime. Après une réunion, Paul a une aventure avec une des recherchistes, une jeune et jolie Haïtienne bien ronde qui porte un étrange collier, un gri-gri, pour contrecarrer un mauvais sort que son ex lui avait jeté (plus d’appétit sexuel.) Mais pendant leurs ébats sur une table, l’ex-petit ami débarque furieux et jette le même sort au pauvre Paul en plus de lui voler son âme, ce qu’il ne prend pas au sérieux évidemment. Mais…
Comme Miss catastrophe avait mis le feu, par inadvertance bien sûr, à son beau grand loft en bordure du canal Lachine, on avait dû se rabattre sur la maison familiale dont elle avait hérité à la mort de sa mère adoptive le temps que l’endroit soit rénové. Une magnifique demeure victorienne sur trois étages située au fond d’une impasse dans l’ouest de Montréal. Une grande bâtisse bien entretenue entourée d’ormes majestueux, de chênes gigantesques avec une superbe clôture en fer forgé sur le devant et séparée des voisins par de hauts murs de briques rouges recouvertes de lierre. Un havre de paix à quinze minutes seulement du centre-ville.
Sauf que cette maison avait été transformée en musée par l’arrière-grand-père de sa mère, Joseph-Armand Lemieux. Il avait fait fortune dans le transport maritime et s’était trouvé une vocation d’aventurier, d’explorateur et de collectionneur. Le musée avait ouvert ses portes au public en 1876, il en coûtait à l’époque cinq sous par personne pour la visite et dix sous pour la famille.
Il y avait de tout dans les nombreuses pièces de cette demeure ; de la tête réduite au faux sasquatch empaillé en passant par de vastes collections d’armement primitif, de poteries, de masques funéraires, d’œuvres d’art de toute sorte, d’insectes et d’animaux naturalisés. Il y avait même une chambre remplie de squelettes et dans une des grandes salles, il y avait toute une tribu d’hommes préhistoriques en cire occupés à dépecer un pauvre mammouth grandeur nature et sans parler des deux bibliothèques. La famille Lemieux avait toujours refusé de se départir de ses collections et Marie avait bien l’intention de suivre l’exemple.
Mais vivre là-dedans c’était un peu épeurant, surtout la nuit. Aller se chercher un verre de lait à deux heures du matin en étant surveillé par un homme de Cro-Magnon ou un sasquatch, c’était une drôle d’expérience. Mais le jour c’était fabuleux. Je passais des heures dans la grande bibliothèque circulaire de la tour ouest à feuilleter des ouvrages anciens ou à simplement explorer la maison de pièce en pièce chacune débordante d’objets extraordinaires. Même le sous-sol et le grenier en étaient remplis. Popa tripait, sauf à la cave, là il y avait des araignées gigantesques qui devaient bien bouffer du rat, voire du plombier.
Et depuis quelques jours je m’étais installé, pour travailler en secret à mon roman (Le Chevalier Pèlerin), dans le vieux bureau de l’aïeul tout au sommet de la tour. D’ici, on avait une vue imprenable sur le Mont-Royal surmonté de sa croix et du centre-ville avec ses gratte-ciel colorés. J’apercevais même le vieux Montréal plus au sud et par temps clair tout l’est de la ville jusqu’au fleuve St-Laurent qui s’écoulait doucement vers Québec. Marie, elle, avait préféré s’organiser un petit coin dans le grand salon près de l’entrée devant sa télé pour travailler. Cela me permettait de l’admirer tandis qu’elle pianotait le soir sur son ordinateur pour préparer nos émissions.
Heureusement il n’y avait plus de visiteurs depuis des lustres, mais les collections avaient été répertoriées et étaient entretenues par du personnel provenant du musée d’Histoire naturelle d’Ottawa. Mais la mère de Marie avait fait moderniser quelques pièces, dont la cuisine, quelques chambres, deux salles de bain ainsi que le grand salon double près de l’entrée et également le système de sécurité. Dans un endroit pareil, cela s’imposait. On s’y était donc installés en attendant de regagner notre chez nous, mais j’aurais bien voulu demeurer ici pour de bon, malheureusement ma belle refusait.
Mais Popa avait la tête dure !
De retour à la maison, tandis que Marie se douchait là-haut, j’en profitais pour épousseter un peu ma collection de DVD des Simpson, de Clint Eastwood, de Star Wars et de Charlot entre autres et aussi le sommet du crâne du pauvre sasquatch juste a côté que l’équipe de nettoyage avait visiblement oublié, quand on sonna à la porte. Surprise : la belle tante Pierrette avec armes et bagages et qui me souriait sous un grand parapluie. Il tombait des cordes et les cordes de novembre sont souvent glaciales.
Elle était radieuse avec ses longs cheveux raides d’un roux éclatant qui encadraient son visage maigre aux pommettes saillantes, aux lèvres envoûtantes et aux yeux rieurs. Une sacrée belle femme de 68 ans, une vraie rousse, mince et forte poitrine. Une boule d’énergie qui ne tenait pas en place. Habillée comme elle était, en jean bleu délavé déchiré aux genoux et veste de cuir noir ajustée à la taille, elle paraissait vingt ans de moins. Une pure merveille qui faisait déjà battre mon petit cœur d’envie.
J’admirai franchement sa poitrine gonflée sous un magnifique chandail rouge à col roulé, cela la fit sourire et…
Paf !
Une gifle en pleine face qui me fit reculer ahuri en me frottant la joue.
Elle éclata de rire en s’approchant et m’enlaça pour me frencher longuement. Sa petite langue pointue semblait bien décidée à combattre la mienne, et farouchement. Je bandais déjà, même si je venais de me vider les couilles une heure plutôt, les mains plaquées sur son beau derrière sentant ses seins lourds écrasés contre moi, mais que je n’osais palper pour le moment. Elle giflait trop bien, la dame.
Là, je pensai au mauvais sort vaudou qui visiblement ne fonctionnait pas. Hi ! Hi !
Ses petits yeux bruns se plissèrent et un sourire s’épanouit sur sa jolie bouche couverte d’un rouge pâle superbe.
Elle rit amusée de ma surprise.
Elle me lâcha et jeta un coup d’œil aux alentours en repoussant ses longs cheveux derrière ses oreilles.
Même si elle n’était que la tante par adoption de Marie, je l’appelais ma tante tout naturellement.
Il y en avait sur chaque marche le long de la rampe ; des statuettes incas, toltèques, olmèques, des bonzaïs, des pots remplis d’ossements d’animaux, quelques crânes humains, des bouquins, des pierres gravées, etc. Sans parler des nombreux tableaux accrochés aux murs. Les ancêtres et des paysages de Montréal des 18e et 19e siècles. Des huiles, des sérigraphies et des aquarelles, certaines de peintres renommés et une huile de moi que j’avais placée en catimini dans un coin. Un nu non autorisé de Marie qu’elle n’avait pas encore aperçu.
Elle, Marie et moi baisions ensemble depuis que l’on se connaissait. Pierrette était bi avec une préférence pour les femmes, Marie bi avec une préférence pour les hommes ; et moi… j’en profitais.
Popa allait dormir bien au chaud cette nuit entre deux belles rousses. Yes !
Tête penchée, j’admirai son cul bien moulé dans le jean tandis qu’elle grimpait là-haut. Ma maudite vertèbre craqua, l’axis, celle que je m’étais fracturée en camping un an plus tôt. Je continuai mon petit ménage l’esprit ailleurs en me frottant la nuque, je ne pensais qu’à monter les rejoindre, mais je voulais leur laisser un peu de temps ensemble. « Décidément, me dis-je déjà excité, le sort vaudou ne fonctionne vraiment pas. »
Trente minutes plus tard, j’allais monter, impatient, quand j’entendis Make my day, make my day, make… Mon téléphone. J’avais la mauvaise habitude de le laisser n’importe où. Merde ! Je tournai sur moi-même plusieurs fois et le vis finalement dans la main de monsieur Cro-Magnon accolé à un mur au milieu du long passage qui séparait la demeure en deux le long des escaliers. Le pauvre homme avait été placé là temporairement, séparé de sa famille parce qu’une équipe d’ouvriers restaurait une partie de l’autre grand salon du côté est de la maison. Je lui pris mon portable pour le remplacer par mon enlève-poussière magnétique. J’ouvris ma petite merveille de téléphone, personne anonyme.
Une belle voix de femme, profonde et douce. Je soupirai exaspéré, tout le monde m’appelait comme ça depuis que je sortais avec Marie. Mon nom de famille était Tremblay, mais comme Marie était une personnalité connue… J’avais fini par renoncer à corriger les gens même si l’on s’était mariés récemment.
Gros soupir.
Je ne réfléchis que quelques secondes avant de lui dire qu’on irait quand même cette fin de semaine.
Marie rêvait depuis toujours de jouer au cinéma et elle était maniaque de films d’horreur, je savais qu’elle allait crier de joie. Je ne comprenais pas qu’une intellectuelle comme elle puisse aimer autant ce genre de production, tous pareils pour moi. Le monstre tue des gens et les gens tuent le monstre. Fin !
Je raccrochai et filai là-haut pour aller sous la douche avec les belles rousses et annoncer la nouvelle à ma bombe, mais elles avaient déjà terminé. Il y avait tellement de vapeur dans la salle de bain qu’une colonie de Jack l’Éventreur aurait pu s’y cacher facilement.
Mes bronches complètement débouchées, j’allai à notre chambre juste à côté, mais je butai sur une porte barrée. J’y frappai énergiquement, très excité.
Mon sourire s’effaça.
Encore des rires.
Et encore des rires étouffés.
Merde !
Je grattai à la porte timidement en une ultime tentative pour me faire ouvrir. Mais je n’entendis que des murmures, puis plus rien. Tant pis !
Gros soupir de déception en redescendant au salon. Je décidai d’écouter un film pour passer le temps sur l’écran géant de Marie, si géant qu’il occultait carrément les six fenêtres à carreaux en demi-cercle qui donnaient sur le devant de la maison. Le téléviseur avait un peu brûlé dans un coin, mais il fonctionnait toujours.
J’optai pour une bonne vieille comédie avec Peter Sellers, « La souris qui rugissait. » Ça, c’était du cinéma.
Yes !
Je m’installai donc confortablement sur l’immense sofa de cuir noir avec du pop-corn et une bière au bleuet de micro-brasserie et démarrai le DVD. Mais j’écoutais la télé distraitement en repensant aux belles rondeurs chocolat de Tahina et surtout à Marie et Pierrette se caressant mutuellement là-haut.
Encore une érection.
Mais au milieu du film je me mis à bâiller de fatigue… à cligner des yeux… et…
Maudit vaudou
Une bonne odeur de café arabica me ramena à la vie. J’ouvris les yeux et grimaçai, il faisait jour et j’aperçus Marie en pyjama de garçon, ce qu’elle portait pour dormir, agenouillée devant moi et qui me tendait une tasse fumante. La voir faisait toujours battre mon petit cœur, habituellement, mais là, rien. La fatigue, sans doute.
Je pris la tasse brûlante en me redressant tant bien que mal en clignant des yeux l’esprit embrouillé me rappelant vaguement un cauchemar absurde. J’étais enfermé dans une bouteille avec Jenny, mais une Jenny zombie et nue qui me courait après et ont tournait sans cesse en rond tandis que quelqu’un riait. Wow !
Je m’étais endormi sur le sofa devant la télé, j’étais courbaturé et j’avais un minitorticolis.
Le haut de pyjama de Marie était déboutonné jusqu’au nombril ce qui, normalement, m’aurait fait bander automatiquement, mais là, rien non plus.
Même au réveil, peignée tout croche et sans maquillage, elle était d’une beauté stupéfiante. Elle ramena ses cheveux derrière ses oreilles et dit avec sa voix unique, un peu rocailleuse :
J’ouvris la bouche pour répondre, mais Pierrette arriva de la cuisine, café à la main avec juste un long t-shirt blanc sur le dos et ses gros seins qui roulaient près du nombril, les pointes bien tendues. Elle se laissa tomber lourdement à côté de moi en croisant ses jambes superbes tout en disant :
Je voulus répondre encore, mais :
Petit Jésus ! Complètement paniqué, je pris une grosse gorgée de café. J’ai toujours eu des érections matinales presque douloureuses, et là… rien.
Marie soupira en se levant pour s’asseoir à ma droite et croisa bras et jambes. Ses pantoufles roses à longs poils me firent mal aux yeux et ses seins généreux sortirent quasiment du pyjama. J’apercevais même un de ses magnifiques mamelons brun pâle. Bien des hommes auraient vendu leur âme au diable pour être à ma place présentement. Il y avait des tas de vidéos d’elle sur YouTube, se penchant en décolleté ou des extraits de bulletin de nouvelles qu’elle animait autrefois où elle était particulièrement sexy. Mais ces décolletés n’étaient jamais très plongeants, Marie était très prude, c’était une grande timide, ma femme.
Ses seins lourds et tous blancs s’entrechoquèrent joliment, mais cela me laissa de marbre.
Elle l’enleva et rajouta :
Là, elles rirent un bon moment puis Marie m’agrippa solidement par le col de chemise et me frencha avant de me dire :
Je clignai des yeux et lui annonçai la nouvelle sur le même ton que le gars qui lisait les avis de décès le soir à la télé quand j’étais jeune. Comme prévu elle sauta de joie au milieu du salon en imitant un joueur de hockey qui vient de marquer son premier but de la saison, mais au printemps. Un de ses seins magnifiques sortit du pyjama, wow ! Mais toujours pas d’érection.
Tout me revenait tout à coup.
Le rouge sur ses ongles d’orteils me fit cligner des yeux.
Marie lui raconta.
Ma femme me tâta le paquet à son tour le sourire aux lèvres sans répondre à sa tante.
Marie riait.
J’avais l’impression de flotter entre deux mondes.
Elles se regardèrent avant d’éclater de rire et je leur racontai le petit épisode d’hier dans la salle de réunion sur un ton à faire bailler d’ennui le club des optimistes.
Marie me fixa, main sur la bouche, retenant un gros fou rire. Pierrette aussi. Puis ma blonde dit :
La tante sourit en buvant du café tout en levant une main pour lui faire comprendre qu’elle avait bien reçu le message.
Elles se regardèrent vraiment étonnées. Marie plissa les yeux, se mordilla une lèvre puis enleva son haut de pyjama en souriant, leva les bras et secoua les épaules comme une danseuse de Baladi. Ses seins lourds et superbes en furent drôlement secoués. Mais aucune réaction de ma part. Je pris juste une autre gorgée de café en clignant des yeux comme un automate.
Encore des rires.
Mais la tante me regardait l’air vraiment navré.
À nouveau des rires.
Il y eut un silence et ce fut le fou rire des filles en grimpant les marches.
Encore des rires et Marie glissa sur une marche, perdit l’équilibre et dévala les escaliers sur le ventre jusqu’en bas, suivie de quelques statuettes, plusieurs livres et une hermine naturalisés qu’elle avait accrochés au passage. Elle en avait quasiment perdu son haut de pyjama.
Je la regardai l’esprit vide réalisant que je n’avais même pas essayé de la rattraper.
On entendit des jurons à faire rougir le gars qui fouettait les esclaves à la joyeuse époque des galères romaines.
Elles eurent beau se frotter toutes les deux contre moi et de toutes les manières possibles ; me caresser, se caresser en se savonnant, me sucer ensemble sous le jet d’eau, mais… rien à faire, mon petit gri-gri refusa de monter même quand Pierrette, pliée en deux devant moi, réussit à le glisser dans son sexe. Marie m’avait alors agrippé par les hanches pour me pousser du bassin pour que je baise la tante. Mon membre s’étira, mais refusa toujours de bander. Découragées, elles avaient fini par renoncer.
Marie se lavait la tête et commença à se déhancher sous le jet d’eau imitant une effeuilleuse en nous regardant tout sourire et… elle dérapa en s’accrochant à nous, paniquée. On se retrouva tous sur le cul bras et jambe entremêlées en geignant de douleur.
J’avais le nez entre les seins glissants de savon de la tante et ça ne me faisait absolument rien.
On se releva péniblement en grimaçant tous les trois.
Ma belle grande bombe avait des ecchymoses sur les seins, les genoux et un tibia. C’était toujours comme ça avec elle, partout où elle pouvait, elle trébuchait.
Elle lui écarta les mains et commença à lui manger le sexe à grands coups de langue. Marie projeta son bassin vers l’avant les yeux révulsés et à demi fermés en écartant les genoux. Je les regardais comme j’aurais visionné un bon documentaire sur la possibilité qu’il y ait de la vie sur Mars, et en japonais en plus, et même sous-titré en allemand.
Gros soupir.
Découragé, je sortis de la douche en me frottant les fesses douloureuses, m’essuyai, mis des vêtements propres comme un zombie et allai végéter devant la télé. Je n’avais même pas le goût de déjeuner. Plus tard Marie descendit en catastrophe et en retard pour son rendez-vous. Elle prit quand même le temps de caler son grand verre de lait de poule aux fraises quotidien avant de me donner un baiser sucré et de filer rapidement.
Je regardai le canal découverte jusqu’à midi, seul dans la maison avec Pierrette qui passa un temps fou dans sa pièce préférée. Celle où était entreposée une collection de phallus et d’objets de toutes sortes conçus pour les plaisirs sexuels provenant d’un peu partout sur la planète.
Elle finit par me rejoindre, alanguie, les joues rouges avec un drôle de sourire et on se prépara pour aller à mon rendez-vous après avoir mangé, sans appétit pour ma part, une salade grecque.
vocabulaire :
Sasquatch : yéti
Épeurer : apeurer, effrayer
Frencher : embrasser avec la langue
Tout croche : tout de travers
Balayeuse : aspirateur
Triper : fantasmer
Manche de vadrouille : manche de balai
Noune : sexe de femme
Caler : avaler d’un trait