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Temps de lecture estimé : 19 mn
17/03/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Je déglutis en m'apercevant qu'elle masturbait à deux mains, entre ses cuisses légèrement écartées, un sexe noir comme la nuit, d'une longueur impossible et recourbé vers le haut. La bite du baron Samedi.
Critères:  fh fffh frousses pénétratio humour sorcelleri québec
Auteur : Ingyt            Envoi mini-message

Série : Maudit vaudou !

Chapitre 03 / 05
La cérémonie

Épisode précédent : Paul a eu une aventure avec l’une des recherchistes de l’émission « Les Chasseurs d’Entités », une jeune et jolie Haïtienne bien ronde qui portait un étrange collier, un gri-gri pour contrecarrer un mauvais sort que son ex lui avait jeté (plus d’appétit sexuel). Mais pendant leurs ébats sur la table de réunion, l’ex-petit ami débarque, furieux, et jette le même sort au pauvre Paul en plus de lui voler son âme, ce qu’il ne prend pas au sérieux.


Une fois à la maison, la belle tante Pierrette surgit, en visite pour quelques jours. Le lendemain, Paul se promet une bonne partie de jambes en l’air avec les deux jolies rousses, mais… le mauvais sort semble fonctionner, Paul n’arrive plus à avoir d’érection. Les deux femmes ont beau se démener pour essayer de l’exciter, cela ne donne rien. Découragé, il doit se résigner à aller voir le docteur vaudou.








La cérémonie



Dehors, devant la porte d’entrée de la maison avec Pierrette à mon bras, je me fourrai un cigarillo au coin de la bouche et l’allumai en regardant le vent glacial emporter nos feuilles mortes chez le voisin. Good !


L’air froid me réveilla et me redonna un peu d’énergie. La vue d’ici, au milieu de la montagne sur le centre-ville de Montréal était magnifique même sous un ciel de plomb comme aujourd’hui.



Elle portait sa veste de cuir et au lieu du jean bien chaud d’hier, elle avait opté ce matin pour une jupe noire s’arrêtant aux genoux, bas collants noirs et de longues bottes. Elle était magnifique, certes, mais ce n’était guère approprié pour une journée aussi froide. Ah, les filles !



Elle m’appelait souvent « mon petit Paul » même si elle devait lever le menton bien haut pour me regarder droit dans les yeux.



Je me contentai de grogner en marchant, ouvrant la porte du garage avec une télécommande. On s’installa dans mon gros Hummer qui avait fait la guerre du Golfe, je mis le chauffage à fond et on fila vers l’est de la ville, le quartier St-Michel ou habitait Tahina.


Elle nous attendait sous un abribus en grelottant elle aussi, elle monta derrière et je fis les présentations tandis qu’on repartait, « direction le quartier à m’lasse » me dit-elle. L’un des plus vieux quartiers de Montréal et également l’un des plus pauvres. On le surnommait ainsi à cause d’une usine qui fabriquait de ce sirop noir à base de canne à sucre (la mélasse), dans les années 40 ou 50 et de la forte odeur que l’entreprise dégageait dans le quartier. Mais il y avait d’autres histoires à ce sujet que j’avais oubliées pour l’instant. J’avais l’esprit ailleurs, devenir impuissant du jour au lendemain, ça travaille son homme.


« Vaudou et canne à sucre », me dis-je, « on reste dans le thème, y manque que les zombies ».


Pierrette dévora la belle Haïtienne des yeux en lui serrant la main. Tahina portait la même jupe qu’hier, un court manteau beige gonflé par sa poitrine opulente et de gros anneaux dorés suspendus aux oreilles. Elle avait attaché ses épais cheveux frisés en queue de cheval ce qui dégageait son beau visage à peine maquillé.



Médusée, Tahina arrondit les yeux, pour sourire finalement.



Pierrette en mode séduction… ça ne traînait pas. J’en savais quelque chose. La première fois que l’on s’était rencontrés en camping, elle m’avait fait une pipe.



Je soulevai juste les épaules en tirant sur mon cigare.



J’évitai de justesse un cycliste qui n’avait pas fait son arrêt obligatoire et trois piétons fous furieux qui traversaient n’importe où. Je déteste les grandes villes, j’avais juste hâte de retourner à notre maison de Sacré-Cœur en plein bois l’été prochain. Ce salaud de Kato (un raton laveur que Marie avait en partie apprivoisé et qui ne m’aimait pas du tout et c’était réciproque) devait s’ennuyer tout seul roulé en boule sous notre hangar. Hi ! Hi !



Tahina se contenta de sourire en rougissant un peu.




La tante Maima



On se stationna dans une petite rue tranquille et typique de Montréal avec ses vieux immeubles à logement en briques rouges collés les uns aux autres et qui avaient tous des escaliers extérieurs en fer forgé peint en noir. Le ciel s’était obscurci et une pluie fine frappait le pare-brise depuis un moment faisant tomber ce qui restait de feuilles mortes des grands érables bordant la rue de chaque côté.


On ne se trouvait pas très loin du port de Montréal, plus au sud, et de l’édifice de la sûreté du Québec un peu à l’ouest là où travaillait à l’occasion Kathy Reichs, l’écrivain célèbre et anthropologue.


On monta au deuxième d’un de ces immeubles vétustes et mal entretenus à trois étages. Tahina frappa à une porte, la tante nous ouvrit aussitôt. Une Haïtienne typique ; corpulente, souriante, cheveux frisés très courts, en t-shirt des 101 dalmatiens soulevé par une poitrine démente, jupe indienne et pieds nus. Tahina nous présenta et échangea quelques mots en créole avec elle avant de s’éclipser en me donnant un baiser et me souhaitant bonne chance. Pierrette la regarda redescendre les escaliers, l’air vraiment déçu.


Je m’attendais à ce que l’on débarque dans une boutique vaudou mais, apparemment, on était chez la tante et c’était un logement des plus banals et typique de ces bâtiments ; tout en longueur et sombre avec des fenêtres justes à l’avant et à l’arrière, salon, cuisine et quelques chambres. Mais il y avait vraiment un drôle de parfum qui flottait dans l’air, semblable à de l’eau oubliée dans un pot de fleurs depuis un mois, même deux ; ou comme si des zombies fraîchement déterrés jouaient aux cartes quelque part.



Elle nous entraîna dans le couloir.



Elle nous fit entrer dans une pièce fermée par un rideau, enfin, cela aurait dû être une pièce, mais on se retrouva plutôt devant un étroit escalier en colimaçon très pentu qui nous amena un étage au-dessus. On pénétra dans une salle qui faisait la longueur exacte du logement d’en dessous. Les murs, le plafond et le plancher étaient peints en noir, sans aucune fenêtre, éclairés par quatre candélabres à cinq branches, un dans chaque coin, plus des chandelles et des lampions multicolores posés çà et là sur le sol ; et un autel de cérémonie. Sur les murs, d’étranges signes étaient tracés en blanc et par terre, au milieu de la pièce, il y avait un grand cercle, blanc également, dans lequel des symboles complexes avaient été dessinés. Cinq chaises étaient placées autour et près d’un mur, il y avait l’autel. Une longue table recouverte d’une nappe rouge sur laquelle il y avait de pots en terre cuite ou en verre coloré éclairés par de hauts lampions comme à l’église et des photos de madones. J’aperçus au-dessus de ma tête une bouche d’aération qui ronronnait doucement sans doute pour évacuer la chaleur et la fumée.



Et elle lui parla, mais dans le creux de l’oreille.



Puis elle me sourit en commençant à se dévêtir. Visiblement tout ça l’amusait et l’excitait terriblement. La tante Maima se débarrassa de son t-shirt et d’un gros soutien-gorge dévoilant une poitrine titanesque lui tombant à la taille, des seins fabuleux aux larges aréoles noires. Une fois nus tous les trois, je trouvai les filles magnifiques, mais sans plus. Je ne ressentais toujours rien, aucun désir, et là, cinq femmes arrivèrent par l’escalier ; haïtiennes aussi, sûrement, déjà nues, le visage peint pour moitié blanc et pour moitié noir. Toutes étaient dans le même style que la tante et à peu près du même âge, quarante ou cinquante ans, dans ces eaux-là. De pures merveilles de rondeurs qui prirent place sur les chaises, mains sur les genoux sans dire un mot. Elles avaient toutes des toisons pubiennes en triangle et frisées, de beaux ventres ronds sur lesquels pendaient des poitrines plus que généreuses et elles portaient toutes des gris-gris.


Normalement une telle vision m’aurait fait bander à mort, sans parler de Pierrette, si pâle qu’elle se démarquait de ces femmes tout autant qu’une tache blanche sur la tête d’un chat noir. Ses seins avaient pas mal grossi depuis la dernière fois que je l’avais vue, ses jolies fesses également et elle avait plus de hanches. Elle aussi se régalait du spectacle de cette ode à la rondeur, je le voyais bien dans ses petits yeux luisants tandis qu’elle examinait les autres femmes.



Elle la prit par la main pour l’emmener près de la table.


Une fois dans le cercle, Homer fit son effet, j’entendis des rires et des murmures. Je tournai sur moi-même pour qu’elles voient toutes mon tatouage de fesse, mais Maima ramena ses ouailles à l’ordre et en créole.



Gros soupir des dames, celle juste devant moi fixait, tête penchée, mon petit moineau reposant sur mes couilles sans poils tout comme mon torse et mes jambes d’ailleurs. Les femmes étaient magnifiques à la lueur des chandelles, leur peau chocolatée reluisait joliment, moi qui adorais les rondeurs, là j’en avais plein les yeux.


La tante Maima prit un pot, y trempa son index qui en ressortit couvert de liquide noir et se mit à dessiner des signes complexes sur le corps de Pierrette qui releva ses longs cheveux roux pour les attacher habilement en chignon en faisant un nœud.



Maima peignit le dos puis les fesses qu’elle écarta ensuite avec un pouce pour recouvrir l’anus de cette mixture. Pierrette plissa la bouche en écarquillant les yeux, visiblement elle ne s’attendait pas à des attouchements aussi intimes. Puis la mambo continua sur le devant des cuisses ; le ventre rebondi, les seins tombants puis se mit à faire des cercles autour des mamelons avant de colorer ceux-ci en noir. Sous la pression du doigt, ils gonflèrent à l’extrême et se couvrirent d’une grosse chair de poule.



Pierrette qui rougissait, ça, c’était rare, sauf de plaisir.



« Et moi, pensai-je idiotement, est-ce qu’elle va me peindre le corps aussi, surtout l’anus, tout à coup qu’un de ces démons serait gay ? »


Elle lui passa au cou un collier fait de minuscules coquillages, d’osselets et de plumes et vint m’en mettre un également. Mais le mien avait en plus la tête séchée d’un étrange poisson sans yeux et il dégageait une odeur infecte.


Ensuite elle démarra une bonne vieille radiocassette des années 80, musique d’ambiance créole sur fond de tam-tam et parla à Pierrette encore dans le creux de l’oreille. Celle-ci acquiesça une nouvelle fois en me faisant un petit clin d’œil et s’approcha, superbe avec sa peau recouverte de signes et d’idéogrammes déjà presque séchés et ses seins lourds qui se balançaient mollement près de son nombril. Une vraie déesse païenne qui s’agenouilla devant moi pour s’asseoir sur les talons, mains sur les cuisses, et fixer mon sexe sans prépuce un moment avant de me faire un de ses plus beaux sourires.


Normalement, j’aurais déjà l’érection du siècle, mais là, ma bite flétrie s’obstinait à pointer vers l’appartement d’en dessous.


Maima se lava les mains dans un grand bassin en psalmodiant quelque chose tout bas, à peine un murmure, mais aussitôt les officiantes se mirent à onduler des épaules en se balançant sur leur chaise tout en entonnant un chant envoûtant en créole, tête baissée. Fasciné, j’admirai leurs grosses poitrines qui suivaient le mouvement de pendule.


La mambo vint vers moi avec dans une main un petit bol en céramique et dans l’autre une bouteille bleue semblable à celle que l’ex de Tahina avait hier soir. J’allais me faire cracher encore de l’alcool au visage.



Une odeur étrange m’arracha une grimace, la mixture était sombre et peu ragoûtante.



Elle plaça le bol entre mes lèvres et me força à tout avaler, ça déborda des coins de ma bouche pour me couler sur le torse. C’était épais, huileux et ça goûtait le chien mouillé et malade en plus. Elle prit une bonne gorgée d’alcool et comme prévu m’en cracha en pleine face puis sur le sexe et enfin au visage de Pierrette qui ferma les yeux un instant.




Le baron samedi



Je me sentais étourdi pendant que Maima retournait à l’autel déposer la bouteille et le pot pour revenir mains levées vers le ciel en récitant des incantations en créole ou en français et danser en tournant autour de nous. Ses yeux se révulsèrent tandis qu’elle tournoyait bras et jambe écartés effaçant peu à peu le vèvè. Déjà un peu groggy, sans doute par la mixture, je fixais les rondeurs de la mambo qui sursautaient et se balançaient suivant le rythme lent de la musique.



Je me mis à rire comme un dément sans savoir pourquoi tout en fixant mes pieds, puis à pleurer et rire à nouveau sous le regard étonné de Pierrette. Ma vision se brouillait et s’éclaircissait, les sons devenaient flous ou trop forts et je chancelais ou c’était la pièce qui bougeait. J’avais l’impression d’être sur le pont d’un bon vieux trois-mâts en pleine tempête, pis au Cap Horn en plus et en pleine nuit d’hiver, car je frissonnais et claquais des dents.

Des ténèbres angoissantes envahirent les lieux, comme un brouillard de plus en plus épais et qui, étrangement, semblait surgir des yeux, des bouches et des sexes des Haïtiennes.


« Je dois halluciner », me dis-je tandis que cette masse noire remplissait la salle.


Leur chant me parut s’amplifier tandis que toutes les femmes se levaient pour danser sur place un long moment avant de s’approcher de moi lentement en secouant la tête. Leurs corps noirs dans cette brume sombre se distinguaient à peine à part leurs yeux révulsés d’une blancheur spectrale. Étourdi, je crus tomber, mais je me rendis compte que les Haïtiennes me soutenaient tout à coup et se frottaient contre moi. Je sentais leurs ventres, leurs seins si doux contre ma peau et leurs doigts brûlants qui se promenaient partout sur mon corps comme pour me réchauffer ; elles palpaient mes couilles, masturbaient mon membre flasque, caressaient mes fesses, mes cuisses et mes bras.


Je crus m’entendre gémir par-dessus le chant créole tandis que je tâtais leurs poitrines lourdes et basses sans que je puisse m’en empêcher comme si mes maudites mains avaient leur volonté propre. La brume disparut peu à peu et je planais quelque part entre ciel et terre, le corps réchauffé par ces femmes qui me massaient toujours avec force et puis une ébauche de désir traversa enfin mon bas-ventre.


J’eus si chaud tout à coup que je me crus en enfer, c’était comme si mes entrailles étaient en feu. J’avais l’impression que mes intestins s’étaient transformés en charbon incandescent et mon cœur en soufflet de forge et qu’il pompait de l’air au lieu de sang pour les attiser. Je vis même des flammes ardentes dans les yeux des femmes qui se pressaient toujours contre moi et m’étouffaient. J’aurais voulu les repousser, mais j’en étais incapable, j’étais paralysé. Soudain, j’eus froid à nouveau comme si je faisais de l’observation de manchots, nu en Antarctique.


Le temps parut s’étirer, je fermai les paupières, bouche ouverte, me sentant alangui, fiévreux. Mon sexe sembla s’allonger, se raidir dans les mains délicates.


J’ouvris les yeux pour apercevoir Pierrette maintenant debout derrière les femmes. Elle était complètement immobile, les bras le long du corps, sans aucune expression sur le visage, les yeux révulsés également. Elle me parut s’être transformée en l’une de ces statues de marbre blanc de Toscane que l’on voit partout dans les jardins des gens riches et célèbres, mais avec des formes opulentes et une chevelure de feu soulevée par un vent mystérieux que je ne ressentais pas.


La mambo était maintenant derrière elle, jambes écartées et fléchies et, tout comme la déesse Kali, elle avait une multitude de bras levés vers le ciel. Elle regardait vers le plafond où prenait forme un grand maelström de fumée noire traversé par de brefs éclairs bleutés et rempli d’étoiles scintillantes.


C’était un spectacle fascinant, hypnotisant et impossible me disait ma petite cervelle, mais pourtant… J’avais beau cligner des yeux, rien ne changeait. Je crus même entendre des hurlements à glacer le sang, des plaintes d’âmes en peine et des pleurs d’enfants. Cela allait et venait comme si des entités invisibles virevoltaient autour de moi et s’amusaient à me crier dans les oreilles pour s’enfuir aussitôt.


Soudain, Maima-Kali pencha la tête en arrière pour ouvrir la bouche à s’en décrocher les mâchoires. Celle-ci était remplie de petites dents pointues comme celles des lamproies et elle aspira le nuage complètement pour ensuite se lécher les lèvres avec une langue de lézard d’un noir bleuté puis elle me fixa droit dans les yeux en souriant. Les siens étaient devenus reptiliens, comme de gros yeux jaunes de croco et semblaient brûler d’un feu intérieur. Ce sourire bestial et ce regard monstrueux me firent dresser les cheveux sur la tête. Et comme si ce n’était pas assez, sa belle peau brune se couvrit rapidement de petites écailles noires, c’était une vision à glacer le sang. Son regard toujours rivé sur moi elle enlaça Pierrette comme une araignée, posant ses nombreuses mains sur son corps ; les seins, les hanches, les fesses et son sexe. On aurait dit un crabe-humain sorti tout droit des profondeurs abyssales d’une mer préhistorique se préparant à dévorer toute crue une Pierrette toujours statufiée.


Je déglutis, de plus en plus confus, effrayé, excité, autant par ce spectacle étrange que par les mains qui me masturbaient avec une lenteur infinie, qui pressaient mes testicules tendrement ou me caressaient un peu partout. Les yeux mi-clos et quasi révulsés, j’avais l’impression qu’une bête semblable m’enlaçait, cela me fit serrer les fesses.


Un tourbillon de fumée blanche enveloppa soudainement Maima-Kali. Je crus voir à sa place un grand noir qui me souriait, le visage peint en blanc avec les mêmes yeux jaunes de démon. Il portait une redingote, un chapeau haut de forme et enlaçait Pierrette, lui aussi, pour laisser ses mains aux longs doigts crochus et osseux, terminés par des griffes effilées, palper sa poitrine sans retenue. Je déglutis en m’apercevant qu’elle masturbait à deux mains, entre ses cuisses légèrement écartées, un sexe noir comme la nuit, d’une longueur impossible et recourbé vers le haut. La bite du baron samedi.


Je déglutis à nouveau de voir ce membre gigantesque au gland pointu avec un crochet en dessous en forme d’hameçon. Mon cœur s’emballa à l’idée de ce qu’il pourrait lui faire s’il la pénétrait, mais j’étais paralysé.


Le noir me fixait toujours en glissant une de ses pattes griffues vers la toison orangée de Pierrette, mais qu’il ne put toucher, car elle prit feu subitement ce qui enflamma également son pénis. Il grimaça de douleur en poussant un cri inaudible tout en reculant furieux tandis que son corps s’embrasait complètement pour exploser dans une gerbe d’étincelles tourbillonnantes qui s’éteignirent aussitôt en retombant mollement sur le sol.


Je clignai encore des yeux et m’aperçus que c’était en fait la mambo qui enlaçait Pierrette et qui pressait ses seins d’une main, l’autre faisant des ronds sur son mont de vénus. Une Maima normale, quel soulagement ! La voir la caresser ainsi provoqua en moi une véritable érection, enfin ! Un désir violent m’envahit me faisant serrer les fesses. Puis la mambo posa une main sur le front de Pierrette et l’autre sur ses reins. Celle-ci, rigide comme un cadavre, sembla tomber sur le dos, mais au ralenti, avec une douceur infinie, les bras toujours le long du corps. Mon érection s’amplifia, ma bite, bien droite, devint tendue à l’extrême, un plaisir intense me traversa le bas-ventre, je voulus gémir, mais ma gorge était toujours paralysée.


Les femmes devant moi s’écartèrent et je vis Pierrette couchée par terre, cuisses ouvertes, genoux relevés et pieds sur le sol, se masturbant furieusement et sans pudeur, comme si elle était possédée, en soulevant le bassin comme la pire des traînées. Une main sur son pubis, deux doigts dans le vagin, elle grimaçait les yeux clos, son beau visage déformé par la jouissance. La mambo, agenouillée à présent, lui tenait la tête en récitant d’incompréhensibles incantations.


Et soudain, les seins lourds de Pierrette écrasés entre ses bras parurent jaillir vers moi, mais c’était plutôt moi qui allais vers eux.


Je compris que c’était les femmes qui m’entraînaient pour que je m’installe sur elle entre ses cuisses. Pierrette lâcha son sexe pour m’enlacer pendant que des mains poussaient ma verge en elle. Son vagin était brûlant et si glissant que j’y entrai bien à fond d’un seul coup pour me mettre aussitôt à la pénétrer lentement. Le chant semblait s’amplifier tandis que je la besognais avec force comme s’il fallait que je l’ouvre en deux. Jamais je n’avais senti ma bite aussi dure ni aussi grosse, j’avais même l’impression de porter un chapeau haut de forme et une redingote, mais juste un court instant pendant que Pierrette commençait déjà à crier son plaisir sans retenue bien accrochée à mes fesses et moi, je riais comme un dément, enfin… je crois.


Les femmes étaient toutes à genoux autour de nous à présent et récitaient une prière lancinante, répétitive et troublante qui semblait suivre le mouvement de mes reins. Je me sentais rempli d’une force et d’une énergie incroyables, bien accroché aux épaules de Pierrette. J’avais le sentiment que j’aurais vraiment pu la fendre en deux en la pistonnant comme une bête comme je le faisais et de plus en plus vite. Mon amante, rudement secouée, croisa les jambes sur mes cuisses en me griffant le dos quand j’accélérai ne pouvant plus me contenir. Elle gémissait et criait en remontant ses talons sur mes reins. La prière aussi s’accentua en un crescendo assourdissant tandis qu’un orgasme puissant s’annonçait déjà. Et soudain je jouis avec une telle force que cette fois ma gorge laissa s’échapper un grognement animal. Je stoppai en serrant les fesses, ne lui donnant que quelques coups pour bien me vider mes couilles. J’éjaculai tout ce que j’avais avant de m’écrouler sur elle. La tête me tournait, j’étais en sueur mais je me sentais délivré. Pierrette paraissait apaisée, soulagée elle aussi en laissant ses pieds retomber lourdement sur le sol puis une main tapota mon tatouage en disant :



C’était Maima et elle riait, les autres aussi en s’en allant déjà et sans doute excitées, prêtes à sauter sur leurs maris.



Pierrette se mit à rire en se frottant le sexe.