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Temps de lecture estimé : 22 mn
14/04/12
corrigé 11/06/21
Résumé:  Loric regarda entrer cette grande fille bandante à mort. Longs cheveux roux, jambes élancées, et ce visage superbe qui lui rappelait quelque chose. Mais oui, la lectrice de nouvelle hyper-sexy à la télé québécoise.
Critères:  fh fbi frousses extracon inconnu bateau travesti trans fellation pénétratio humour aventure québec -humour -aventure
Auteur : Ingyt            Envoi mini-message

Série : La croisière maudite

Chapitre 02 / 06
Loric Renoir

Épisode précédent : Paul offre à Marie de faire une croisière vers l’Europe comme voyage de noces. Elle est ravie mais insiste pour passer par le Groenland, histoire de visiter des ruines vikings. Paul accepte, trop heureux de lui faire plaisir, mais voilà qu’une fois à bord, elle lui apprend qu’il y a un étrange sarcophage de cuivre sur ce bateau, contenant une momie et des objets précieux qu’elle aimerait bien filmer pour leur émission de télé. Paul découvre même que Marie avait planifié de prendre ce navire justement parce qu’il y avait cette momie à bord. Autant joindre l’utile à l’agréable…







Loric Renoir



Marie, toujours nue, se maquilla légèrement devant le grand miroir de la salle de bains puis se coiffa, se sentant surexcitée à l’idée d’aller explorer clandestinement les cales du navire. Elle ressentait en fait la même fébrilité que lorsqu’elle était gamine et quelle traînait avec une bande de garçons, surtout quand ils se préparaient pour aller faire des mauvais coups. Se tenir avec des filles l’ennuyait à l’époque, mais avec des gars, là, il y avait toujours de l’action.


Elle déposa la brosse et en profita pour s’observer sous toutes les coutures dans la glace. Elle souleva ses seins, les pressa puis les laissa retomber, soupirant de découragement en les regardant se balancer mollement tout près de son nombril, sans parler de son derrière qu’elle palpa, le trouvant mou et gonflé, et elle prenait du ventre en plus. Elle décida de se remettre à l’entraînement aussitôt revenue au musée, puis elle se rappela qu’il y avait une salle de gym sur le bateau et se promit de s’y rendre dès demain. Elle fila dans la chambre pour s’habiller et constata que Paul ronflait, couché sur le ventre, les fesses à l’air. Elle sourit, nullement surprise, son homme s’endormait presque toujours après avoir joui.


« Tant pis », se dit-elle, « j’irai seule comme dans le bon vieux temps où je faisais du journalisme d’enquête pour la presse ». Elle enfila des dessous et s’habilla chaudement, il allait sûrement faire froid en bas. Elle mit un jean, un gros chandail gris en laine de lama, des chaussettes épaisses, un manteau court, ses bottes de randonnée, et prit la caméra HD de Paul, ainsi que son sac d’armée qui se portait en bandoulière. Elle y rajouta une mini lampe de poche et allait sortir, mais elle ne put s’empêcher de revenir près du lit pour poser un baiser sur les fesses blanches de son homme.





Loric Renoir finit son assiette de homard de Gaspésie, fort délicieux, et se tapota le ventre avant de vider sa coupe de vin. Le restaurant du troisième pont était presque désert, il n’y avait qu’un couple tout au fond et la jeune serveuse assise derrière le comptoir qui feuilletait un magazine de mode. Il lui avait fait du plat, ces petites Québécoises étaient vraiment bandantes, mais elle lui avait fait clairement comprendre qu’il perdait son temps. À quarante-sept ans, il n’avait plus le corps d’athlète de ses vingt ans. En fait, il n’avait jamais vraiment eu de corps d’athlète, il avait toujours fait un peu de ventre, et celui-ci gonflait et se ramollissait d’année en année. Tant pis, de toute façon il avait déjà repéré quelques femmes mariées qui lui avaient fait les yeux doux. Rien de tel qu’une croisière pour se taper la femme d’un autre.


Par la vitrine du restaurant, il regarda l’allée des boutiques, pratiquement déserte également. Le fait qu’il n’y ait presque pas de passagers et de membres d’équipage sur cette traversée faisait bien son affaire, car Loric Renoir était un voleur, et de calibre international, un professionnel qui avait immigré au Québec dix ans plus tôt, on le recherchait trop activement en Europe. Il était expert en électronique et ouverture de coffre, réputé pouvoir voler à peu près n’importe quoi et n’importe où, et là, il devait s’emparer de deux objets qui avaient été embarqués hier à Terre-Neuve, et il attendait que la nuit tombe pour être certain de ne pas faire de mauvaise rencontre en bas, dans les cales. Il avait tout de même pris ses renseignements en discutant avec des membres d’équipage.


Ce cher Loric ne laissait rien au hasard, il était extrêmement minutieux et préparait ses coups des mois à l’avance. Ce qu’il détestait par-dessus tout, c’était bien les imprévus et dans ce métier-là, valait mieux les éviter. C’est pour ça qu’en vingt-cinq ans de carrière, il n’avait jamais été pris. Interpol l’avait surnommé « l’invisible ». En fait, il était passé maître dans l’art du déguisement, chaque fois qu’il commettait un méfait, il prenait un visage différent, ce qui embrouillait les pistes. Plusieurs de ses vols audacieux avaient été largement commentés dans la presse internationale. Comme celui du fameux collier vert Ikaro du Japon, l’éléphant d’or blanc du Sri Lanka ou la mystérieuse hanche de cristal du Pérou.


Non, Loric Renoir ne laissait rien au hasard, même dans la vie de tous les jours, il était méticuleux, rangé, soigné, au point que cela en était obsessif. La moindre chose qui dérogeait de ses plans le rendait fou furieux. Il avait aussi une peur bleue des bactéries, il mangeait avec des gants blancs dans les restaurants et apportait toujours son assiette et ses ustensiles et même sa coupe de vin. Il évitait autant que possible tout contact avec les autres, sauf les femmes, là, il n’avait pas le choix. Il enfilait tout de même des gants de latex avant de passer à l’acte et évitait les baisers comme la peste, ensuite il se lavait une bonne demi-heure en se frottant durement à la brosse et au désinfectant corporel. Il devait aussi porter des verres spéciaux qui oblitéraient la couleur rouge, car voir du rouge le rendait cataleptique. Loric était le dernier d’une étrange famille de consanguins, et il en payait le prix.


Et il était sur le même bateau que Paul et Marie. Petit Jésus !




Il savait qu’il y avait deux inspections par jour dans les cales, une le matin et l’autre en fin d’après-midi. Avant d’embarquer à Montréal, il avait fait beaucoup de recherches sur les objets en question et sur ce navire. Il regarda sa montre suisse en aluminium brossé noir mat avec chiffres lumineux orange qui valait une petite fortune. « C’est presque l’heure », se dit-il.


Il se rendit trois ponts plus bas, à l’une des deux cabines qu’il avait louées sous des identités différentes, au cas où. Il y enfila une salopette de mécanicien volée dans un casier, qu’il avait lavée cinq fois tout comme la casquette avec l’écusson du navire, puis il mit de lourdes bottes de travail – après avoir mis des sacs de plastique par-dessus ses chaussettes — et une chaude canadienne flambant neuve. Sac à dos à l’épaule, contenant ses outils, il partit pour les cales avec un plan en poche, fourni par son mystérieux client, et un autre trouvé sur le web, au cas où.



Ensuite il n’aurait plus qu’à séduire de jolies femmes jusqu’en Angleterre. Loric n’avait pas l’intention de laisser des traces de son passage en bas, en tout cas, le moins possible.




Marie appela l’ascenseur, quand les portes s’ouvrirent, elle figea de surprise en apercevant Madona qui mâchait de la gomme en lui souriant et qui la reluquait de bas en haut comme le ferait un gars. Petite robe noire provocante, bas noirs, running à fleurs roses, cheveux blond platine et bouclés, longs faux cils et rouge épais aux lèvres. Pas de garde du corps, s’étonna Marie.



Marie comprit aussitôt qu’elle avait affaire à un sosie, surtout avec l’accent québécois qu’elle avait. Elle devait être à bord pour un spectacle probablement. Elle lui sourit en entrant, se trouvant idiote d’avoir cru que c’était la vraie, et elle la prenait pour son sosie en plus. Marie sourit à cette idée.



Paf !


Une bulle de chewing-gum qui éclata quand les portes se refermèrent. Dans l’espace restreint, cela résonna comme un coup de fusil et l’ascenseur démarra.



Madona partit à rire comme une dinde. Marie se contenta de lui faire un sourire glacial.



Paf !


Marie la regarda surprise, elle ne s’attendait pas à ce qu’elle la prenne pour un travesti. Madona décollait de la gomme verte de ses lèvres et de son nez avec ses faux ongles. Elle par contre, elle l’était probablement.



Paf !



Marie fut soulagée de la voir sortir à son étage et en se déhanchant beaucoup trop. N’empêche qu’il ressemblait à s’y méprendre à Madona.



Marie se demanda comment ça pouvait être de baiser avec une travestie ou une transsexuelle, surtout celles qui ont des poitrines. « Le vin te tourne la tête ma vieille. »


Paf !



Une fois celles-ci refermées, Marie soupira en regardant son derrière, découragée, puis se prit les seins par-dessus le manteau en riant.



Les portes s’ouvrirent à nouveau avant que l’ascenseur ne redémarre devant deux gars de la maintenance éberlués, fixant ses mains toujours sur sa poitrine, qu’elle abaissa aussitôt, le feu aux joues. Petit sourire narquois des hommes qui entrèrent en la reluquant sans équivoque, eux aussi.



« Ben voyons », s’étonna Marie, « ils me prennent tous pour mon sosie tout à coup. Oh ! C’est pour ça qu’y m’examinent sans gêne comme ça. » Les portes se refermèrent.



Elle sortit en sentant encore leurs regards sur son cul quand elle tourna sur la droite au bout du couloir, pour prendre une petite coursive qui donnait sur un autre long passage.


Paul allait être mort de rire quand elle allait lui raconter ça. Le plus drôle, pensa-t-elle, c’est que des rumeurs prétendant qu’elle était un homme, avaient déjà couru à une certaine époque. Parce qu’elle était un garçon manqué, mais surtout parce qu’elle avait toujours refusé de poser en maillot pour des magazines de mode, par timidité, et aussi pour Play-boy quand ils étaient venus recruter au Québec, et ça, c’était surtout par estime de soi.


C’était un des étages où les employés avaient leurs cabines. Ici, c’était bien moins luxueux que là-haut, pas de tapis au sol, mais du linoléum blanc criblé de brûlures de cigarette, moins d’éclairage, et la propreté laissait vraiment à désirer, et une étrange odeur d’huile et de désinfectant flottait dans l’air. Elle trouva la cabine 320, elle allait frapper, mais entendit un son de petit moteur électrique qu’elle ne connaissait que trop bien, celui d’un vibrateur. La femme qui était son contact à bord devait se désennuyer.


Elle hésita un instant puis frappa, le son stoppa aussitôt et la porte s’ouvrit sur un jeune gars couvert de tatouages des pieds à la tête, maigre à faire peur et juste en slip noir. Il s’était fait dessiner tous les os du corps sur la peau, mais c’était le crâne tatoué sur le visage qui était vraiment effarant. Marie avait l’impression de le regarder avec des yeux rayons X comme ceux de Ray Milland dans le fameux film des années 60. En plus, il avait de nombreux piercings et du sang sur le bras gauche, visiblement elle le dérangeait pendant qu’il peaufinait son œuvre d’art. « Oups », pensa-t-elle, « ce n’était pas un vibrateur ». Le voir lui rappela son petit tatouage. Il la regardait avec envie comme les autres et sans détour. Cela commençait à l’exaspérer sérieusement.



Il daigna lever les yeux finalement. Les orbites creuses du crâne étaient couvertes de noir, même ses paupières. Il y avait aussi les séparations de la calotte crânienne sur sa tête. Marie n’en revenait pas en évitant de regarder son entrejambe, tout en se demandant s’il était tatoué là également.



Découragée quelque peu, mais surtout amusée par ces personnages étranges, elle regarda sa montre en marchant, une heure à tuer. Elle rappela l’ascenseur, décidée à descendre jeter un coup d’œil en attendant, avec un peu de chance, elle trouverait peut-être le sarcophage toute seule. Quand les portes s’ouvrirent elle vit encore un gars de l’entretien ; un peu bedonnant, avec un sac à dos, casquette rabattue sur le front et lunettes. Un autre qui la déshabillait des yeux, elle voulut appuyer sur S5, le dernier étage avant les cales, mais l’homme s’y rendait justement. Elle pesa sur S2 par réflexe, mais l’ascenseur continua à descendre.


Loric regarda entrer cette grande fille bandante à mort. Longs cheveux roux, jambes élancées, et ce visage superbe qui lui rappelait quelque chose. Mais oui, la lectrice de nouvelles hyper-sexy à la télé québécoise. Loric n’avait que deux faiblesses, la bonne bouffe et les rousses. Et soudain, il se rappela l’affiche annonçant un spectacle de sosies – transsexuelles – pour demain soir. Il réalisa qu’elle devait être un homme et devait faire partie du show, car les passagers ne descendaient jamais aux étages des employés, par contre les artistes y avaient leurs cabines, et cela l’excita encore plus.



Un français en plus, se dit Marie, agacée, tout en disant :



S’il y avait quelque chose qu’elle détestait, c’était bien ce genre de comportements. Elle enleva la main, mais il la remit. Elle le toisa méchamment, mais elle comprit qu’avec ce style de gars, ce ne serait pas suffisant.



Marie sentit le sang affluer à son visage, trop c’était trop. Par réflexe et sans réfléchir, elle lui décrocha un puissant coup de coude au ventre au même moment où la cabine stoppait et que les portes s’ouvraient. Le gars, plié en deux, le souffle coupé, sortit en chancelant pour s’écrouler contre un mur.


En appuyant sur le bouton S2 plusieurs fois, Marie vit que sa main tremblait. Elle avait été victime d’une tentative de viol dans la trentaine et avait suivi aussitôt des cours d’auto-défense ; boxe et Jeet Kune Do. Elle n’aurait peut-être pas dû le frapper, surtout au plexus comme son idole de jeunesse le faisait souvent, Bob Morane, mais… il avait couru après. En se rongeant un ongle tandis que l’ascenseur remontait finalement, elle décida d’attendre son contact et appuya sur S1 pour retourner à sa cabine. Les portes s’ouvrirent à nouveau, elle sortit au S2, distraite par ce petit épisode, le réalisant elle se retourna mais les portes étaient déjà refermées. Elle entendit aussitôt de la musique de Noël et des éclats de voix par une porte de cabine ouverte. Soudain elle se rappela l’invitation de Madona et elle n’avait vraiment pas envie de la revoir. Elle appuya plusieurs fois encore sur le bouton d’appel de l’ascenseur.



Soupirant, elle tourna la tête, convaincue d’avoir à se taper à nouveau le sosie, mais aperçut plutôt une blonde sortant des toilettes, la copie conforme d’une chanteuse à la mode, Lady Gaga ; petite, svelte, pulpeuse, longs cheveux droits, si blonds qu’ils en étaient presque blancs. Elle portait un top en filet sans soutien-gorge qui ne cachait rien de sa poitrine lourde aux mamelons tendus, qui se balançait mollement tandis qu’elle s’approchait en se déhanchant. Mini-jupe, bas résille et talons hauts complétaient le tout. Marie déglutit quand celle-ci s’arrêta face à elle en lui souriant. Elle avait toujours ressenti la même attirance pour les femmes que pour les hommes et ça, peu de gens le savaient, mais là, elle avait devant elle une transsexuelle, et de savoir qu’elle avait probablement un pénis sous sa mini-jupe la troublait terriblement.



Sans parler de ses lèvres si épaisses, botox sans doute, mais très sexy. L’avoir croisée dans la rue elle n’aurait pu deviner que c’était probablement un gars.



Marie déglutit, embarrassée, c’était bien un gars, elle n’en revenait pas, elle la trouvait magnifique, terriblement séduisante. Ce mélange homme-femme l’attirait énormément, jamais elle n’avait essayé ça et elle avait du temps devant elle. Mais il la prenait pour un homme… La vue des seins nus la faisait saliver bien malgré elle. Elle regarda sa montre en disant :



Marie suivit, sentant son rythme cardiaque s’accélérer.


La pièce était beaucoup plus petite que celles réservées aux passagers, et sans salle de bains. Un lit, une commode et un fauteuil, même pas de fenêtre, car elle se situait au centre du bateau. Des vêtements traînaient et il y avait des lumières de Noël qui pendaient un peu partout, et cela rendait la place plus accueillante.



La mini-jupe était si courte que Marie avait aperçu le dessous de ses fesses bombées. Elle prit la bière, un peu troublée, se forçant pour ne pas fixer sa poitrine superbe, et la décapsula en donnant le nom de sa mère. Son cœur cognait tandis qu’elle jetait le bouchon dans une corbeille près du lit.



Elles frappèrent leurs bouteilles et burent une gorgée.



Marie l’enleva et le jeta sur un fauteuil, heureuse de s’en débarrasser tellement elle avait chaud. France la regardait les yeux pétillants, elle la dévorait des yeux. Marie avait des chaleurs en ramenant ses cheveux derrière ses oreilles, elle se demandait si cette France voulait la baiser, en fait elle en était certaine, et comment il le prendrait quand il verrait quelle était une fille, une vraie, et s’il était gay. Si oui, tant pis, elle n’avait jamais prétendu qu’elle était un gars, sauf au tatoué.



Ouf, pensa Marie, il n’est pas gay, à moins que Lady Gaga soit un homme. Des rumeurs couraient à ce sujet.



Elle se sentit toute drôle de dire ça.



En disant cela, elle lui palpa un sein sans gêne aucune par-dessus le chandail, Marie sentit aussitôt son mamelon durcir et une vague de chaleur lui monter au visage. Elle ressentit des fourmillements familiers au bas-ventre. Elle mouillait déjà dans sa petite culotte.



Marie, le cœur battant, leva la main gauche et palpa un sein chaud, dur et doux par-dessus le filet, le bout du sein lui chatouillait la paume, et France leva la tête vers elle, les yeux mi-clos. Marie, plus grande, dut se pencher pour poser les lèvres sur les siennes, et le baiser se transforma en french passionné. Lady Gaga laissa sa main entrer sous le pull de Marie, pour caresser sa poitrine par-dessus son soutien-gorge. Cette fois, elle comprit qu’elle se laisserait prendre par cette blonde, en fait, elle en mourait d’envie maintenant. France fit ensuite ce que bien des hommes font, elle retira la main de sous le chandail pour lui peser sur l’épaule doucement pour qu’elle s’agenouille, en posant sa bière sur le bureau. Marie le fit, obéissante, en salivant, et posa la sienne par terre tandis que France soulevait sa mini-jupe.


Elle ne portait pas de slip et ses bas filets étaient maintenus par une large bande élastique décorative. Marie aperçut un grand pénis encore mou pendant entre les cuisses, avec un long prépuce et une belle paire de couilles glabres très basses. Excitée, elle releva le membre à deux mains, le trouvant lourd, décalotta le gland, puis avala la bite de moitié et commença à la sucer en l’agaçant avec la langue, la sentant raidir rapidement sous ses doigts, lui arrondissant les lèvres. France fixait sa bouche en lui caressant les cheveux doucement en gémissant déjà.


Marie salivait tellement que cela coulait sur son chandail, elle suçait en mouillant terriblement. Elle n’avait pas fait de pipe à un autre homme que Paul depuis un bon moment, et ce phallus était bien plus gros, presque trop pour ses lèvres maintenant qu’il était bandé dur. Elle agrippa les testicules en donnant de la tête comme elle pouvait, narines dilatées, les souleva, les pressa, tandis que France se caressait les seins à présent. Marie vit deux petites cicatrices en dessous, puis elle se concentra sur la bite, un membre long, courbé légèrement, quelle laissa sortir de sa bouche pour reprendre son souffle. Elle l’agaça avec sa langue, le léchant de bas en haut, goba les couilles l’une après l’autre et le ravala en aspirant.



Marie n’en avait pas envie, elle voulait se faire prendre et là des gouttes de liquide salé lui tombaient déjà sur la langue. Si elle continuait, il allait décharger. Elle laissa encore la bite sortir de sa bouche et se leva, détacha son jean, tandis que France la regardait, visiblement très excitée, en se masturbant lentement. Elle baissa son pantalon et son slip en se déhanchant un peu. Lady Gaga écarquilla les yeux en apercevant la vulve de Marie et sa toison noire, ovale.



« Désolée, mais jamais je ne ferais de strip, seigneur non ! » se dit Marie.


Elle se contenta de relever chandail et soutien-gorge sous son menton, car il faisait un peu froid, sa peau se couvrit aussitôt de chair de poule et elle frissonna, elle garda aussi ses bas de laine tandis que Lady Gaga s’installait à genoux entre ses cuisses. Marie espéra se faire manger le sexe un peu, mais France s’étendit sur elle en tenant toujours son membre, cherchant déjà l’entrée du vagin. Marie souleva ses pieds pour l’aider et le phallus glissa en elle tout doucement, s’enfonçant bien à fond, la comblant. Elle plissa les yeux de plaisir en l’enlaçant, autant pour sentir son corps contre elle que pour se réchauffer. C’était si étrange d’avoir des seins écrasant les siens et une bite en elle, une vraie. C’était enivrant, excitant ; ses longs cheveux blonds, l’odeur délicate de son parfum, sa peau lisse et colorée par les lumières de Noël, sa taille mince et son derrière bombé et ferme qu’elle lui envia. Marie palpa les fesses si douces tandis que France commençait à la baiser en soupirant, et c’était si agréable que Marie se mit aussitôt à gémir faiblement à son oreille.



Marie sentit son pouls accélérer.



Marie ressentit un petit pincement au cœur à lui mentir par omission, mais d’un autre côté se faire passer pour une autre l’excitait encore plus.



Marie se contenta de gémir un peu plus, ne pouvant s’en empêcher, sentant la bite aller et venir en elle de plus en plus rapidement, avec les couilles qui lui heurtaient l’anus, rajoutant de délicieuses sensations. Leurs pubis se frappaient violemment maintenant, Marie sentait leurs poitrines sursauter tandis qu’elle croisait ses longues jambes sur les reins de France qui lui lécha la gorge, avant de plaquer sa bouche sur la sienne, langue sortie.


En se laissant besogner, Marie se demanda si Paul aimerait baiser avec cette Lady Gaga, ou mieux, ensemble tous les trois. Elle s’imagina un instant se faire mettre par les deux en même temps, l’anus et le vagin. Elle n’avait pas connu cela depuis des années et elle avait adoré, pourvu que ce soit fait en douceur. Un petit orgasme lui traversa le bas-ventre, lui arrachant une plainte, puis un autre, plus puissant. France ralentit, prenant son temps, couvrant Marie de baisers avant de la tourner sur le côté pour la prendre en lui tenant une jambe en l’air. Dans cette position son membre pouvait la pénétrer plus profondément, et elle appréciait en se caressant les seins. Au bout d’un long et délicieux moment, Lady Gaga se coucha à nouveau sur elle pour la fourrer avec plus de fougue, Marie n’en cria que de plus belle en s’accrochant à elle comme à une bouée de sauvetage.



Le lit se mit à geindre de plus en plus fort et France aussi bien, agrippée à ses épaules. Marie devina qu’elle allait jouir, trop excitée sans doute, et soudain celle-ci se crispa en stoppant et serrant les fesses. Déçue, Marie sentit du sperme jaillir en elle, Lady Gaga déchargea tout ce qu’elle avait en grimaçant, dents serrées, et s’écroula sur Marie qui se contenta de caresser son dos et sa chute de reins en laissant ses pieds retomber sur le lit. Elle se sentait si bien avec ce corps de fille sur elle qu’elle songea un moment à rester plus longtemps, mais elle regarda sa montre en disant :



Elles s’embrassèrent et France se retira et lui donna une serviette pour qu’elle s’essuie le sexe, et Marie se rhabilla. Lady Gaga resta nue et embrassa encore Marie avant de dire :





Marie avait encore des bouffées de chaleur en appelant l’ascenseur. De retour à la cabine de son contact, elle tomba à nouveau sur le squelette.



Marie songea à tenter de redescendre seule, mais ce bateau était immense. Et puis l’autre gars était peut-être toujours là et sans doute pas très content.



Marie, prise de court, resta muette un moment puis proposa :



Elle soupira, se demandant si cela valait le coup.



Marie regarda sa face de crâne, nullement surprise par sa demande, il la dévorait des yeux encore une fois et elle en avait l’habitude, surtout ce soir. En tant que Marie Lemieux, elle aurait refusé net, une personnalité connue doit faire attention à ce genre de choses, ça sort vite dans les journaux, mais en tant que sosie… Pourquoi pas ? Et puis, curieuse de nature, elle se demandait si son pénis était tatoué et elle n’était pas du genre à rechigner pour sucer un gars qui lui plaisait. Une fois habituée à ses tatouages, il n’était pas si mal le jeune, et la petite escapade avec Lady Gaga l’avait pas mal excitée. Et puis Paul prenait beaucoup plus de bon temps avec d’autres qu’elle depuis un moment. Elle travaillait trop et là, elle était en vacances, alors autant en profiter, et ce sarcophage l’intriguait vraiment.



« Petit Jésus ! » se dit-elle, amusée, en poirotant dans le passage. « Je me prépare à faire une pipe à un jeune déguisé en squelette qui pourrait être mon fils, en me faisant passer pour mon sosie, et tout ça pour tenter de filmer la momie d’un docteur un peu dérangé mort de syphilis. T’es due pour une bonne thérapie, ma vieille. »







Vocabulaire :


running : chaussures de sport


wais : ouais


charger : facturer