n° 14947 | Fiche technique | 36042 caractères | 36042Temps de lecture estimé : 21 mn | 03/05/12 corrigé 11/06/21 |
Résumé: François tente toujours de reconquérir Carole, mais c'est sans compter le retour de Jean-Pierre et... de ses amis... | ||||
Critères: fhhh hplusag extracon inconnu campagne danser fête amour humilié(e) jalousie voir strip pénétratio double sandwich gangbang -extraconj -voyeuract | ||||
Auteur : François G. (H mûr qui écrit pour son plaisir sur la base de faits réels) Envoi mini-message |
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Résumé des épisodes précédents : Carole et François se sont connus au lycée. Après quatre ans de mariage, Carole tombe sous l’emprise de Jean-Pierre, un quadra bohème et pervers. Elle s’offre à lui mais François les aperçoit sans toutefois intervenir, conseillé par la petite voix. Lors d’une fête, alors que François tombe sous le charme d’Yvette, Carole se laisse entraîner dans une bergerie par Jean-Pierre et Alain. François les observe mais se contente de n’intervenir qu’à leur sortie sans dire à Carole qu’il sait tout. Furieux il repart seul à Paris et finit par accepter l’invitation d’André et Monique, un couple d’âge mûr qui l’initie à des plaisirs défendus.
De retour chez lui, la situation semble s’améliorer avec Carole car François a pris de bonnes résolutions. Malheureusement, en voulant stopper sa relation avec Yvette, il se fâche avec elle. Elle lui annonce ce que Carole n’a pas osé lui dire : elle doit repartir pour six mois dans le même IUT, proche de la maison de campagne de Jean-Pierre.
Elle lui apprend aussi qu’elle et son mari déménagent aussi pour la même ville et qu’elle va se faire un plaisir de dévergonder un peu plus Carole, en particulier en la mettant en relation avec son patron, le libertin M. Arnaud…
Après avoir appris les dernières frasques de Carole avec le couple Arnaud, François cherche toujours le moyen de récupérer son épouse. Il a de nouveau le soutien d’Yvette, mais c’était sans compter sur le retour de Jean-Pierre.
Paumé, j’étais complètement paumé.
Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi la femme que j’aimais et qui apparemment m’aimait aussi, pouvait avoir ce genre de comportement. Pourquoi avait-elle ce besoin de tomber dans les bras d’autres (ce n’était même plus d’un autre) lorsqu’elle n’était pas avec moi ? Que faire ?
Attendre la fin de son remplacement en sachant que ce Monsieur Arnaud risquait de l’entraîner très loin dans le libertinage ? Certainement pas.
Pour éviter les tentations il fallait que je sois plus présent. Je pris d’ores et déjà la décision de ne plus la laisser seule le week-end. Mais la semaine, comment faire ? La seule chose que je pouvais faire c’était de l’appeler chaque soir, ce que je fis.
Yvette avait joué le jeu. Elle avait essayé d’entrer dans la confidence. Mais Carole n’avait dit que des banalités sur les Arnaud. Yvette avait aussi cherché à savoir si elle avait des nouvelles de Jean-Pierre et là, elle lui avait dit qu’il divorçait. Preuve que le lien n’était pas rompu. J’accusais le coup. Yvette me dit de ne pas m’inquiéter. Elle avait gardé la bonne nouvelle pour la fin. Les Arnaud partaient pour trois mois passer l’hiver dans leur maison au Sénégal. À leur retour, il ne me resterait plus qu’un mois à tenir et ensuite j’emmènerai ma chérie vers une nouvelle vie.
Deux mois se passèrent. Calmes, beaucoup trop calmes. Des coups de fils quotidiens, des week-ends chez nous ou dans son appartement de l’IUT où nous nous retrouvions heureux comme au premier jour. On voyait souvent Yvette mais pas Michel qui m’évitait, sans qu’apparemment Carole cherche à savoir pourquoi. J’étais content d’avoir recréé mon petit univers routinier bien réglé. Carole semblait s’en accommoder.
Jusqu’à ce soir de novembre où elle m’annonça cette nouvelle :
Décidemment, ce type était diabolique. Voilà pourquoi il ne cherchait pas particulièrement à la revoir, et pour cause. Il avait un ami au rectorat qui s’était chargé de la renvoyer sur l’IUT. Il avait tout prévu. Sauf cet accident de ski qui, sans doute, allait précipiter les choses. Il allait falloir être sur ses gardes. Une nouvelle épreuve s’annonçait et celle-là, il fallait la gagner.
Je pris le parti de réagir de manière neutre en renchérissant sur le thème du « monde est petit ». Je passai à autre chose pour lui faire croire que j’avais tourné la page.
Le lendemain, j’appelai Yvette pour lui raconter et lui demander son aide. Elle me promit d’être vigilante et de me tenir au courant. Désormais, j’évitais de parler de son boulot avec Carole. Je ne parlais que de nous et de nos projets. Plus que deux mois à tenir. En plus il y avait les fêtes de fin d’année, donc une petite coupure. J’avais fait le choix d’être présent et ça avait l’air de marcher. Yvette m’avait dit qu’elle ne semblait pas trop apprécier son nouveau directeur. Plus ça allait, plus j’étais serein. La petite voix se manifesta de nouveau : « Méfie-toi, c’est quand on croit que tout va bien que l’on est le plus proche de la catastrophe ». Elle avait raison.
Je montai la rejoindre pour la ramener avant les vacances de fin d’année. Quand j’arrivai à l’IUT, je reconnus la voiture pourrie qui était sur le parking. C’était celle de Jean-Pierre. Pâle j’entrai dans le bureau de Carole. Elle était seule.
Elle fondit en larmes. J’étais allé trop loin. Décontenancé, j’essayais de recoller les morceaux quand la porte s’ouvrit sur Jean-Pierre et Claude.
Je saluais froidement Jean-Pierre qui restait sagement muet.
Je m’avançais menaçant. Je crus croiser le regard étonné de Carole. Claude intervint avant que la situation ne dégénère.
Je me sentis ridicule d’un seul coup. Si je ne voulais pas perdre la face, je n’avais pas le choix.
Que faire, que dire ? Je n’avais pas voulu jouer le flagrant délit à trois reprises. J’étais coincé. Si je révélais tout, j’allais me faire traiter de maniaque, pervers, manipulateur, que sais-je encore ? Je fis contre mauvaise fortune bon cœur.
Carole s’était serrée contre moi. Après tout, c’est ce que je voulais. C’est ainsi que nous nous dirigeâmes vers le bureau de Claude. Grâce au champagne, la conversation prit un tour plus détendu. Trop relâché, désinhibé par deux coupes de champagne, je ne vis pas venir le traquenard, d’autant plus qu’il fut amené par Claude.
Elle ne m’avait même pas laissé le choix. Je la regardais s’éloigner pendant que Claude me resservait du champagne sous le regard impassible mais satisfait de Jean-Pierre. Décidément, elle était toujours « accro ». Tout en pensant ça, je devisais poliment et même gaiement avec Claude et Jean-Pierre. Il ne fallait rien laisser paraître. La partie allait être serrée. C’est à ce moment que j’ai eu ce flash.
Je me dis que si les Arnaud utilisaient la vidéo, je pouvais sans doute m’en servir aussi. Et ça tombait très bien car en venant chercher ma belle, j’avais utilisé le super matériel dernier cri de mon entreprise pour filmer un chantier. En plus, j’avais une cassette vierge et longue durée. Ce n’était pas très joli comme procédé mais perdu pour perdu, cette fois-ci j’étais décidé à agir. J’étais de dos à la porte. Les visages ravis de Claude et Jean-Pierre me confirmèrent dans ma détermination. Carole venait d’apparaître dans une petite robe noire à bretelles très féminine.
Ils partirent tous les trois d’un grand éclat de rire. Moi, j’en étais encore au « tu …euh… vous » de Claude. Étonnant. Mais chaque chose en son temps. D’abord pendant le trajet, seuls en voiture, il fallait essayer de s’assurer de ses bonnes intentions.
Sur ces belles paroles, nous arrivâmes à la ferme de Jean-Pierre. Effectivement, les travaux l’avaient transformée en un superbe gîte rural. Je remarquai à côté, le hangar qu’un orage d’été avait laissé en piteux état. Jean-Pierre nous présenta Manuel, son ami espagnol. Autant Claude était quelconque, autant « Manu » était un bel homme, au regard noir troublant. C’est ce que je me dis en observant la réaction de Carole. Jean-Pierre nous fit revisiter sa maison. J’en profitai pour repérer les lieux et quand l’option chambre nous fut proposée, c’est moi qui optais pour la même chambre, embellie, de l’été dernier. C’est elle qui était la plus proche du fenestron donnant sur le petit coin bar réaménagé lui aussi. Le nouveau canapé d’angle semblait très confortable…
Non content d’être bon artisan menuisier, Manu était aussi un excellent cuisinier, doublé d’un excellent convive à table, mais aussi d’un excellent musicien. Bien que respectant son engagement, Carole, collée à moi, buvait ses paroles. Claude tentait de manière grotesque de maintenir mon verre plein. Il était temps de commencer à agir.
Étonné, Jean-Pierre me suivit pendant que les trois autres partaient au coin salon/bar pour prendre le café. Carole m’avait déjà presque oublié et interrogeait le beau Manu sur l’endroit où il avait appris à jouer de la guitare.
J’avais fait un petit coup de bluff mais ça marcha impeccablement.
Jean-Pierre venait de pâlir. Touché et bientôt coulé.
Où était passé le Jean-Pierre triomphant de ces derniers mois ? En face de moi, j’avais un type qui faisait profil bas. J’en vins à regretter de ne pas avoir engagé les hostilités plus tôt. J’en profitais pour voir si je l’avais « à ma main ».
J’obligeai Jean-Pierre à repositionner l’échelle sous ma fenêtre, à me fournir une rallonge et, comble du vice, à m’aider à positionner la caméra. Les trois autres, de l’autre côté du mur, ne remarquèrent même pas notre présence, tant Carole était occupée à écouter la guitare de Manu et Claude à mater les cuisses de Carole dévoilées par sa petite robe décidément bien courte au fond de ce canapé d’angle.
On refit notre apparition.
Il n’y avait plus de place à côté de ma belle. Je m’assis en face. Claude avait fait son boulot, elle était gaie, juste comme il faut, juste à point. Inutile d’en rajouter pour moi et faire semblant de picoler.
J’échangeai un baiser avec Carole, tout en lui soufflant un « sois sage » afin de ne pas avoir de regret, et je regagnai ma chambre. Assis sur le lit, je percevais nettement la conversation qui restait pour l’instant amicale. Carole riaient aux plaisanteries des trois hommes. Manu faisait des improvisations de guitare. Rien de bien méchant.
Et si Jean-Pierre avait raison ? Elle avait peut être vraiment envie de s’arrêter. J’étais à deux doigts de redescendre pour la rejoindre et arrêter la machine infernale quand j’entendis un :
J’entendis des pas précautionneux qui montaient puis redescendaient l’escalier. Je n’avais pas fait le moindre bruit et j’avais réussi à berner le visiteur.
Carole avait essayé de me défendre. Mais l’argument fut vite battu en brèche.
En écoutant cet échange, je remarquai que Jean-Pierre restait pour une fois relativement silencieux. J’avais peur qu’il ne craque et lâche le morceau. C’est presque soulagé que je l’entendis reprendre la parole.
Jean-Pierre avait dit ça suffisamment fort sans doute pour m’envoyer un signal. Ce type était vraiment sans scrupules. Pour sauver son gîte et son fric, il n’hésitait pas une seconde. La petite voix me dit : « Et toi, tu en as des scrupules en ce moment ? » C’est vrai que je ne valais guère mieux, mais perdu pour perdu…
J’étais passé en mode action. Il fallait absolument que la caméra fonctionne. Je devais vérifier. J’ouvris précautionneusement la fenêtre et je descendis l’échelle. Dans la nuit froide, la vue du petit voyant clignotant me rassura. Merci la technologie japonaise. Dans deux heures, j’aurai tout ce qu’il me faut. Avant de remonter, je jetai tout de même un œil dans le salon-bar.
Carole est assise entre Claude et Jean-Pierre, une coupe de champagne à la main. Manu gratte sa guitare assis sur un coin de table, face à elle. Jean-Pierre est de dos à la fenêtre. Je me dis qu’il voulait sans doute oublier la caméra. Manu la dévore des yeux. Claude a déjà passé un bras derrière elle. Alcool, musique, rires. Elle semble détendue. Les trois hommes l’entourent tout en soignant sa consommation d’alcool. Ni trop, ni trop peu.
Manu joue un morceau plus rythmé. Jean-Pierre se lève et commence à danser. Elle le rejoint enjouée, rieuse. Claude s’est levé. Il semble chercher à mettre un disque sur la chaîne hi-fi. Quand Manu s’arrête enfin après avoir joué un fandango endiablé, les deux danseurs sont essoufflés. Claude lance la chaîne hi-fi. Pas de surprise. C’est un slow.
Carole est restée debout face à Jean-Pierre. Elle semble hésiter un peu. Mais le beau Manu s’est approché lui aussi. Elle ne peut se refuser à celui qui vient de jouer si bien pour elle. Elle se retrouve presque naturellement dans ses bras. Claude s’est rassis et observe le couple, ravi. Jean-Pierre fait le tour de la pièce. Pendant qu’elle lui tourne le dos, il verrouille la porte en faisant un clin d’œil à Claude. Manu la serre contre lui. Elle ne proteste pas, au contraire, sa tête se pose sur son épaule. Elle se laisse embrasser dans le cou. Les deux autres observent muets. Un deuxième slow, puis un troisième. Manu ose. Il vient effleurer sa bouche. Elle le repousse doucement. J’espère un peu. Espoir de courte durée. La deuxième tentative est la bonne. Le baiser est sensuel, torride.
Manu n’insiste pas. Pourtant il pourrait. Il se détache d’elle, la laissant un peu étourdie au milieu de la pièce. Jean-Pierre a compris qu’il ne fallait pas lui laisser le temps de réagir. Il s’est levé et se colle derrière elle pour entamer un genre de « déca dance ». Dans les bras de son amant, elle s’abandonne petit à petit, sensuelle. Elle repousse une seule fois les mains qui viennent effleurer sa poitrine à travers la robe. Son regard trouble ne laisse plus de doute sur son excitation. Je vois ses hanches onduler, ses fesses se frotter contre le jean de Jean-Pierre. Les deux autres la regardent fous de désir.
Jean-Pierre défait les bretelles de sa robe. Elle émet de molles protestations. Les deux autres se sont levés et l’entourent maintenant. Le nouveau piège vient de se refermer.
Elle a compris, mais trop tard. Elle repousse les mains qui essaient de la toucher. Dans un dernier sursaut, elle tente de refuser ces contacts. Elle demande à Jean-Pierre de les faire arrêter. Mais plus elle proteste, plus elle se dérobe, plus les trois hommes sont excités. Je n’entends pas, mais il semble que Jean-Pierre lui ait passé un marché. Les trois hommes se sont assis de nouveau et semblent attendre quelque chose d’elle. Je comprends vite. Elle se met à onduler seule. Doucement, elle fait glisser sa robe. La garce, en plus elle a mis des sous-vêtements noirs. Demain elle me soutiendra que c’était pour moi. Je sens le froid sur moi. Je suis écœuré et je n’ai plus aucun remords. Je vérifie que la caméra fonctionne bien. Je remonte dans la chambre. Je n’ai pas sommeil. La nuit va être longue.
En bas, la tension monte. Je le découvrirai plus tard, demain. Demain dans mon bureau ou chez moi (je ne pense même plus chez nous), mais je ferai en sorte qu’elle le voit avec moi.
Elle a fait glisser sa robe. Elle ondule devant les trois mecs, en talons, tanga et soutien-gorge noirs en dentelle. Elle se cambre pour atteindre l’agrafe de son soutien-gorge. Elle ne sourit pas. Elle a toujours ce regard vague. On la croirait dans un état second. Jean-Pierre semble lui dire quelque chose. Elle s’approche du canapé tout en dansant. Elle ne proteste pas lorsque Claude, au bord de l’apoplexie, passe ses mains entre ses jambes. Elle ondule sur cette main, les yeux clos. Claude attrape l’élastique de sa culotte. La culotte descend doucement dévoilant sa toison brune. La culotte est à terre. Elle l’enjambe, mécanique. Elle est nue, impudique. Elle revient au milieu de la pièce. Elle danse encore, langoureuse. Jean-Pierre se lève. Il va s’asseoir dans un fauteuil, face au canapé. Observateur, comme dans la bergerie…
Les deux hommes sur le canapé n’hésitent plus. Ils se lèvent et viennent danser contre elle. Ils l’entraînent sur le canapé. Elle se débat. Tente, semble-t-il, de leur rappeler leurs engagements (un strip contre l’arrêt des caresses ?) Ils sont trop excités pour s’en souvenir. Trop excités et trop forts pour elle.
Mais résiste-t-elle vraiment ? Coincée entre les deux hommes, on s’aperçoit vite qu’ils ne l’empêchent pas de se relever. Ils la retiennent, mais juste par jeu et sans violence. D’ailleurs, elle-même ne crie pas. On la voit même rire puis se taire lorsque leurs effleurements se font plus précis. Ses gestes pour les repousser se font plus mous. Une main est entre ses cuisses. Elle ne les serre plus. Elle s’abandonne. Claude est à genoux devant elle, il lui écarte ses cuisses, part à la découverte de son petit bouton. On voit son ventre qui se creuse. Manu l’embrasse de nouveau, caresse ses seins. Elle ne le repousse plus. Ses seins dardés ne laissent aucun doute. Elle est excitée, prête à aller plus loin.
Jean-Pierre se lève. Il pose une couverture sur la table du bar. Il semble dire quelque chose aux deux autres : du style : « mettez-la sur la table… elle adore ça ». Souvenir de la bergerie sans doute. Manu est costaud. Il l’emporte comme une plume dans ses bras. Elle s’est accrochée à son cou. Consentante.
Elle est maintenant nue, ouverte et offerte aux trois mâles sur la table. Elle a gardé ses talons, ce qui la rend encore plus excitante. Elle s’attend à un assaut mais les hommes prennent leur temps. Debout autour de la table, ils l’effleurent, la caressent, lui volent un baiser parfois.
Avec juste leurs doigts, ils ont fini par la rendre très réactive. Elle gémit, se tord nue sur la table. Claude semble aimer ce genre de jeu. C’est un vicieux. Il prend la direction des opérations. Il laisse aux autres le soin de lui pincer doucement les seins et il se saisit d’un épi de maïs séché servant à la décoration.
Le contact de l’épi surprend Carole. Elle comprend les intentions de Claude. Elle essaie de se relever mais les deux autres, follement excités, leurs sexes dressés, la maintiennent sur la table. Claude peut aller au bout de son idée. Il frotte la pointe de l’épi sur sa vulve. Il tourne, il pousse. Carole, malgré ses cris et des protestations, est investie par ce corps étranger. Doucement Claude tourne l’épi. Le frottement des grains à l’intérieur de son vagin la fait gémir, de plaisir cette fois. Les retraits et les brusques réintroductions la font se tordre, s’arc-bouter sur la table. Ces trois tourmenteurs poursuivent ce jeu pervers jusqu’à provoquer son premier orgasme et que, totalement en feu, elle demande à être prise.
Claude se présente le premier. Il lui demande de s’ouvrir encore plus. Elle écarte ses cuisses jusqu’à atteindre les coins de la table. Claude entre en elle. Il est excité et la pénètre violemment. Elle se cambre encore. Sa tête bascule en dehors de la table. Jean-Pierre en profite pour lui présenter son sexe en même temps que Manu. Elle est à eux totalement. Elle suce en alternance les deux hommes pendant que Claude, trop excité, se vide en elle.
Jean-Pierre lui succède. Les deux amants sont de nouveau réunis. Il la connaît. Il sait ce qu’elle attend. Une alternance de séquences lentes puis rapides qui vont la conduire au plaisir. Manu s’est assis comme Claude. Les deux hommes regardent le spectacle de Carole prise sur cette table qui s’abandonne aux coups de boutoirs de son premier amant et qui jouit à nouveau cambrée, totalement offerte. Jean-Pierre se retire mais il semble encore en forme contrairement à Claude qui ne bande plus sans doute dépassé par les événements.
Carole attend un troisième assaut sur la table, mais Manu s’est levé et il la prend à nouveau dans ses bras pour l’allonger sur le canapé. Le regard qu’elle lui lance, alanguie sur le canapé, ne laisse aucun doute. Elle le veut.
C’est lui le mieux doté par la nature. Il s’enfonce doucement. Il la remplit. Elle gémit. Comme beaucoup de musicien, il a la sensualité à fleur de peau. Il la prend doucement presque tendrement. Elle noue ses jambes sur ses reins. Elle jouit de nouveau dans un long cri rauque. Manu s’allonge sur le dos, l’invite à venir sur lui. Elle s’empale sur le pieu qui vient de la faire jouir. Jean-Pierre s’approche, la caresse. Ils échangent un baiser. Doucement il la pousse à s’allonger sur Manu. Sa main effleure ses fesses. Elle comprend les intentions de son amant. Elle semble vouloir l’en dissuader. Mais Jean-Pierre est doux, persuasif, tenace. Manu complice, la rassure. Claude, lui, semble toujours dépassé. Il a manifestement peur de me voir réapparaître. Il reste debout près de la porte. La queue basse. S’il savait !
Un cri de Carole. Jean-Pierre vient d’arriver à ses fins. Elle est prise par les deux hommes en même temps. Ils coordonnent leurs mouvements. Carole gémit, se tord entre eux. Le spectacle finit par réveiller les ardeurs de Claude. Il s’avance, veut sa part aussi. Il présente son sexe aux lèvres de Carole. Toute à son plaisir, elle semble l’ignorer. Mais on comprend que sur l’injonction de Jean-Pierre, elle ouvre ses lèvres et offre sa bouche. Elle va jouir encore deux fois avant que les mâles ne l’inondent à nouveau.
Dernière séquence. Elle est dans les bras de Manu sur le canapé. Claude se rhabille, toujours inquiet. Il sort en éclaireur. Les trois autres sortent nus, les vêtements sous les bras. Direction la douche du rez-de-chaussée…
Une odeur de produit de douche envahit la chambre. Elle venait d’entrer précautionneusement. Elle se glissa dans le lit. Je restais le dos tourné. Faisant semblant de dormir. J’avais perçu ses cris, je sentais cette odeur sensée cacher sa nouvelle forfaiture.
Comment pouvais-je aimer une fille pareille ?
Et elle, comment pouvait-elle prétendre m’aimer ?