n° 15866 | Fiche technique | 47935 caractères | 47935 8440 Temps de lecture estimé : 34 mn |
26/10/13 corrigé 10/06/21 |
Résumé: Alors qu'ils avaient décidé de rentrer chez eux, Mélanie, qui semble toujours possédée par l'esprit, quitte la voiture de Frank et s'enfuit dans la ville... | ||||
Critères: #fantastique #sorcellerie fh jeunes grosseins humilié(e) cérébral entreseins fellation cunnilingu nopéné | ||||
Auteur : Rain Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode 1 : Jérôme, le narrateur, raconte une séance de spiritisme qu’il a vécue avec son meilleur ami (Frank), la copine de ce dernier (Mélanie) et une copine de fac (Pauline) qui ne le laisse pas indifférent. Avant de commencer la séance qui se déroule dans une cabane perdue au milieu des bois que Jérôme et Frank avaient découverte dans leur enfance, chacun raconte ses propres expériences paranormales pour se mettre en condition. Mélanie affirme avoir entendu la voix de sa petite sœur le jour de l’anniversaire de sa mort. Cette annonce met évidemment tout le monde en condition et lorsque l’esprit se manifeste, Mélanie et Pauline aperçoivent le fantôme d’une petite fille. En revanche, les deux garçons ne le voient pas. Mélanie, en état de choc, leur annonce que la petite fille est sa sœur décédée.
Résumé de l’épisode 2 : la séance de spiritisme dans la cabane se poursuit. Les quatre jeunes entrent en contact avec l’esprit qui se fait passer pour la petite sœur de Mélanie (morte noyée sous les yeux de sa sœur aînée alors qu’elles n’étaient que des enfants.) Puis il prend possession de Pauline et s’exprime à travers elle. Rapidement, Frank devient la cible de l’esprit qui prête des intentions homosexuelles à son père. Frank, pour se défendre (?), annonce à ses amis que les esprits aiment semer la discorde, mais, malgré son avertissement, il perd son sang-froid et frappe Pauline qui prenait un malin plaisir à l’asticoter en dévoilant des éléments de sa vie privée.
L’esprit passe alors dans le corps de Mélanie. Cette dernière lévite dans les airs et s’exhibe devant ses amis de manière obscène. Tout bascule trop vite dans le surnaturel, et Jérôme, pris de panique, quitte précipitamment la cabane, laissant derrière lui ses trois amis. Il court à travers bois et finit par se résoudre à retourner à la cabane. À son arrivée, Pauline psalmodie des prières chrétiennes à l’encontre de la créature qui contrôle Mélanie et finit par parvenir à ses fins.
Les quatre jeunes quittent la cabane et retournent chez eux. Arrivé devant son appartement, Jérôme aperçoit Frank qui l’attend devant chez lui et lui annonce que Mélanie, à nouveau possédée par l’esprit, a disparu.
Frank ne cesse de s’apitoyer sur son sort. Il écrit des pages entières dans le carnet, cherchant à obtenir des conseils et du réconfort auprès de son vieil ami. Je n’essaie même pas de lui venir en aide, me montrant parfois désagréable parce qu’il m’agace avec sa Mélanie.
Et ma Pauline ? Que lui arriverait-il si elle croisait le chemin de sa Mélanie ?
Malgré le caractère inquiétant que revêt la possession de Mélanie que Frank m’a décrite avec des détails qui me donnent encore froid dans le dos, je persiste à me comporter comme un salaud, et finis par lui annoncer :
Frank s’empare de son stylo et écrit à toute vitesse sur le carnet :
Tu peux pas m’abandonner, merde ! J’ai besoin de toi ! Tu dois m’aider à retrouver Mélanie, S. T. P.
Il me mitraille du regard et grimace de douleur lorsqu’il me dit d’alé me fer fout’ avec sa langue partagée en deux.
J’ai une attitude dégueulasse, j’en ai pleinement conscience, mais je dois partir ! Il faut que je sache si Pauline va bien.
Je marche jusqu’à ma voiture sans me retourner. J’entends les sanglots de mon ami dès qu’il comprend que je ne reviendrai pas sur ma décision et que je l’abandonne, seul.
Je me sens égoïste par convention sociale alors qu’à cet instant, au plus profond de moi, je me tape royalement de mon meilleur ami et de ses petits problèmes. De toute manière, comment pourrais-je lui venir en aide ? Où chercher Mélanie ? Nous ne sommes pas dans un village, mais dans une ville qui compte plus de cinq cent mille habitants.
Je me glisse à l’intérieur de la Clio et fais marche arrière après avoir jeté un rapide coup d’œil dans le rétro. Frank n’a pas bougé de l’endroit où il se tenait. Il ne me prête plus attention, ce qui me serre le cœur.
o000o
Je ne peux m’empêcher de penser à mon pote et de me répéter que je ne suis qu’un salaud de l’avoir abandonné à son désespoir.
J’allume la radio pour me changer les idées. La bande FM ne diffuse, comme c’est souvent le cas, que de la musique formatée. Je l’éteins et me force à penser à Pauline. J’imagine ses yeux rieurs, ses lèvres pulpeuses et…
Sa poitrine surgit soudain dans mon esprit et, bien vite, mon cerveau fatigué par cette nuit démentielle laisse les commandes à mon second cerveau, celui qui se trouve quelques étages plus bas.
Ma tête est enfouie entre ses deux collines. Je suis bien ! Dans un cocon chaud et moelleux. Les doigts de Pauline se faufilent dans mes cheveux et glissent jusqu’à ma nuque. Ses mains sont douces et cette caresse me procure de délicieux frissons. Je me redresse, contemple un long moment son opulente poitrine, la bave aux lèvres.
Pour me taquiner, ou bien est-ce une invitation, Pauline s’empare de ses tétons et les roule entre ses doigts. Son regard se plante dans le mien, puis ses yeux descendent vers mon entrejambe ; et là, en apercevant ma queue, ma Pauline s’humecte sensuellement les lèvres avec sa petite langue rose.
Je glisse la tête entre ses seins et les embrasse tendrement. Puis, saisi de frénésie libidineuse, je lèche, je mordille, j’aspire, je suce les pointes tendues.
Pauline pose délicatement la main entre mes jambes…
Le cerveau du bas est plutôt efficace ! Je bande comme un âne dans la voiture et j’ai presque envie de m’arrêter dans une ruelle pour me soulager en imaginant la suite de mes élucubrations érotiques. Je vois déjà mon sexe qui coulisse entre ses seins qu’elle comprime. Je vois sa langue gourmande qui jaillit chaque fois que ma queue, coincée dans ce délicieux fourreau, remonte vers ses lèvres.
J’aperçois une ruelle sur la droite. Je mets le clignotant pour tourner quand, soudain, mon rêve érotique vire au cauchemar.
La mine piteuse de Frank remplace, dans mon cerveau défaillant, les énormes seins de Pauline.
J’essaie de réactiver le cerveau du bas qui me changeait au moins les idées, et me force donc à imaginer mon sexe dans la bouche de Pauline, dans sa chatte, et même dans son cul.
Rien n’y fait ! La tronche déconfite de Frank occupe tout l’écran de ma télévision mentale et, au fond de la ruelle, je fais demi-tour pour retourner à mon appartement, espérant que mon ami d’enfance n’ait pas quitté les lieux.
o000o
Frank n’est plus là ! Je l’ai abandonné comme un lâche et, par ma faute, il lui est peut-être arrivé quelque chose (une voix à l’intérieur de ma tête pronostique sur un ton antipathique probablement à la place de mon peut-être).
S’il a réussi à retrouver Mél, que lui aura fait subir la chose qui la possède ?
Les pires atrocités s’enchaînent dans mon esprit échauffé par l’angoisse au moment où je l’aperçois.
Il marche à vive allure sur un trottoir, trois pâtés de maisons plus loin.
Je m’arrête à son niveau, baisse la vitre et lui fais signe de monter. Comme réponse, il me lance un regard froid et dresse une nouvelle fois son plus long doigt.
Il hésite.
Il grimpe dans ma tire et, sans un mot ni même un regard à mon égard, attache la ceinture de sécurité.
o000o
Nous roulons jusqu’à ce que le soleil se lève. Quel soulagement de voir la lumière du jour qui éloigne un peu nos craintes tandis que les premiers rayons réchauffent nos corps à travers le pare-brise.
Nos recherches n’ont rien donné ; nous avons quadrillé le quartier, passé ses ruelles au peigne fin, roulé, marché. Mais rien ! Nada ! Mélanie a disparu !
Pendant les deux heures où nous l’avons cherchée, mes pensées sont sans interruption retournées vers Pauline. Je me suis inquiété, chaque seconde, à cause de son téléphone qui restait éteint.
Je ne pouvais m’empêcher de croire que le démon irait chez elle pour lui faire subir mille tourments, qu’heureusement mon cerveau n’a pas eu la perfidie de me dévoiler en images.
Pour contrebalancer mes craintes, j’ai pensé à Frank, à notre enfance, nos moments de félicité, nos peines, nos prises de gueule, nos réconciliations, les secrets que nous avons partagés…
Je le connais depuis toujours tandis que j’ai rencontré Pauline au début de la rentrée universitaire.
Nous nous étions toujours dit que les potes passeraient toujours en premier…
Pourtant, j’ai beau me rassurer avec nos vieilles histoires, Pauline m’obsède. Cette fois-ci, ce n’est pas que sa plastique (essentiellement sa poitrine, je vous le concède), mais elle, ce qu’elle dégage, sa culture, ses connaissances musicales bluffantes, mais aussi sa simple présence.
Quand elle se trouve à mes côtés, je vais bien, je me sens léger. Je suis heureux, de bonne humeur, avec l’envie d’entreprendre des choses.
Putain, je ne serais pas en train de tomber amoureux ? Je ne serais pas…
Frank me sort de mes pensées en me tendant un morceau de papier, les yeux brillants, au bord des larmes :
Je crois qu’on a assez cherché… ça ne sert à rien. J’ai perdu Mél ! Conduis-moi à l’hôpital, je ne suis pas certain de réussir à y arriver par mes propres moyens. Je suis mort, à bout de force, déprimé…
Il se lamente tout le trajet en marmonnant dans sa barbe, mais je n’ai malheureusement aucun réconfort à lui apporter.
o000o
J’accompagne Frank jusqu’aux Urgences et l’abandonne dans une salle d’attente clairsemée pour un dimanche matin.
Je cours jusqu’à ma caisse, grimpe dedans et fonce chez Pauline, le pied au plancher et le cœur dans la gorge, espérant que je n’arriverai pas trop tard.
Je suis obligé de faire plusieurs fois le tour du quartier avant de trouver une place. L’horloge de la Clio indique 9 h 10. Un vent frais s’est levé et le soleil, timide, s’est caché derrière les nuages.
Je me précipite jusqu’au porche qui mène à la résidence de Pauline, ne pouvant m’empêcher de me répéter inlassablement : « Pourvu que Mél ne soit pas là ! ».
Une voix perfide qui hante mon esprit prend un malin plaisir à me répondre : « Si elle est là, il y a de grandes chances pour que Pauline n’y soit plus… ».
Je chasse cette pensée et appuie sur l’interphone.
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Première sonnerie. Pas de réponse ! J’insiste un peu plus, une boule dans la gorge. Toujours rien ! Je laisse mon doigt appuyé sur le bouton et, au bout d’une dizaine de secondes, j’entends le déclic d’un combiné que l’on vient de décrocher et une voix ensommeillée :
J’entends le clic salvateur de la porte d’entrée qui se déverrouille ; je m’introduis dans le hall et entre dans l’ascenseur.
o000o
Pauline ouvre la porte d’entrée avant que j’aie le temps de frapper. Au moment où je lève les yeux sur elle, ma mâchoire descend d’un étage. Elle est splendide, vêtue d’un simple tee-shirt de Metallica sur lequel figure la pochette de l’album Ride the Lightning.
Comble du bonheur, je discerne ses tétons en surimpression sous le tissu. Je dois la mater comme un ahuri, car elle me lance :
Je la suis dans son minuscule appartement et nous nous installons à la table de la cuisine où elle prépare du café.
L’odeur qui se dégage de sa cafetière italienne embaume rapidement la pièce et participe à créer une ambiance apaisante. La tasse brûlante dans les mains, je me sens bien, mon œil de pervers n’oubliant quand même pas de lorgner de temps à autre la partie du tee-shirt entre les éclairs, à l’endroit où la pointe d’un sein pourrait réapparaître, moulée par le tissu.
Je sirote mon café et, comme Pauline, demeure silencieux. Je désire que nous buvions tranquillement notre breuvage avant que je lui parle de la disparition de Mélanie et ce que cela implique.
Je me contente donc de l’observer (d’accord, l’observation se transforme parfois en intense matage, mais il faut bien s’occuper quand les gens sont peu loquaces) et, au moment où elle se penche pour récupérer un paquet de biscuits sous sa plaque chauffante, je me dévisse le cou pour parvenir à essayer d’entrevoir le galbe de ses fesses.
Je ne vois rien ! Ce con de tee-shirt s’est contenté de recouvrir sagement son postérieur.
Mon imagination prend alors le relais et des images de strings affriolants se bousculent sous mon crâne.
Un string ? Peut-être rien du tout ? Je vois la ficelle qui fend son postérieur et mon esprit essaie de se représenter la forme et la couleur de la partie qui masque le pubis…
Je suis interloqué et reste interdit en la fixant avec des yeux incrédules avant de bredouiller :
De la compassion et de la crainte naissent sur le visage de Pauline. À cet instant, je sais qu’elle ne m’en veut plus. Elle fait partie de notre groupe. C’est dorénavant notre amie et elle ne nous laissera pas tomber. Du moins, c’est ce que je pense.
Je lui raconte avec de plus amples détails ce que m’a décrit Frank et, au milieu de mon récit, elle s’est approchée de moi et prend de temps en temps ma main dans la sienne.
À la fin de mon soliloque, ses lèvres sucrées frôlent les miennes.
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Le premier baiser est chaste, un léger bécot de préado.
Quant au second, il est torride ! La langue de Pauline s’infiltre dans ma bouche et s’entortille autour de la mienne. Je la serre dans mes bras et nous nous câlinons en continuant à nous rouler des pelles.
Quand nos lèvres se séparent, Pauline s’écrie :
Puis tout s’est enchaîné à la vitesse de la lumière.
Ma main sous son tee-shirt qui tâte un bref instant son ventre plat avant de remonter vers sa poitrine tant convoitée.
Son sein, rond et lourd, déborde de ma main. Je le cajole, le malaxe et introduis ma seconde main sous le tee-shirt pour ne pas faire de jaloux. Je passe de longues minutes à tripoter ses nénés avant de relever le dernier rempart qui m’empêche de les contempler, ce que j’attends depuis tellement longtemps.
Je les détaille comme une œuvre d’art dans un musée. Je suis subjugué par leur grosseur et leur fermeté. Malgré leur étonnant volume, ils restent haut perchés et j’observe les tétons qui, sous l’effet de mes caresses, se sont érigés. J’embrasse ses seins, lèche les aréoles et suce leurs pointes avec avidité.
Les mains de Pauline ne restent pas inactives et s’immiscent sous mon tee-shirt où elles jouent un moment avec les poils de mon torse. Puis elles se dirigent sur mon ventre et s’y attardent. La douceur de ses mains, à l’approche de mon pubis, provoque le réveil de mon fidèle soldat qui se met au garde-à-vous, prêt à engager les hostilités.
À l’instant où ses mains franchissent l’élastique de mon boxer, je suis au paradis. Ses doigts courent un instant sur ma queue et me procurent d’exquises sensations. Quand ils se referment autour de mon sexe, je suis dans un état second.
Pauline me masturbe lentement tandis que j’honore toujours ses lolos avec la langue ou la bouche. Elle pousse de petits soupirs qui m’invitent à poursuivre mes caresses. Alors, je ne me fais pas prier : je lape, suce, tète, malaxe, soupèse, comprime, étire, triture…
Elle se lève de sa chaise et me tend la main pour m’inviter à la suivre. Elle est magnifique, torse nu, avec sa paire de seins qui aimante mon regard.
Dans sa chambre, elle me pousse sur le lit où je m’échoue, sur le dos, à sa merci. Elle déboutonne mon pantalon, le fait glisser le long de mes jambes. Mon pénis, sous mon boxer, forme un chapiteau au sommet duquel Pauline dépose un baiser mouillé. Puis un autre. Ma queue tressaute au contact de ses lèvres puis elle se relève et m’abandonne, là, sur le lit, le pénis droit et raide comme la Justice. Devant ma mine tristounette, elle me rassure :
Un large sourire béat apparaît sur mon visage et je lui réponds que cela me convient lorsqu’elle me suggère qu’on écoute In Rock de Deep Purple.
Elle sort de la chambre et je prends soudain conscience de sa nudité ! Tellement obnubilé par ses énormes obus, je n’ai même pas remarqué qu’elle ne portait pas de culotte ! Je manque à tous mes devoirs, je ne sais même pas si sa chatte est glabre ou velue ! Dès qu’elle va revenir, je vais rectifier le tir…
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Son pubis n’est pas lisse comme celui de Mélanie. Un léger triangle de poils taillés court orne sa motte. Dans les mains, elle tient un vinyle (décidément, j’adore cette nana) et s’approche de la commode sur laquelle trône une platine encadrée par deux enceintes.
Le disque émet le craquement que j’aime tant et des baffles jaillissent les premières notes de Child in Time.
Pauline s’avance langoureusement vers le lit. Ses yeux bleu acier accrochent mon regard. Je ne sais plus où donner de la tête, mon regard hésitant entre sa chatte et ses seins. Elle me tire par les cuisses pour me rapprocher du bord du lit. Je me laisse faire. Elle s’agenouille. Ses ongles crissent sur le tissu de mon boxer qu’elle finit par faire lentement descendre le long de mes jambes. Mon sexe, enfin libéré, se dresse à quelques centimètres de son nez.
Elle lèche mon sexe, avec douceur et application, en respectant le rythme lent du début du morceau. La pointe de sa langue monte et descend le long de ma tige.
L’association de la musique et de la fellation me font planer. Quand les premiers ahahaha ânonnés par Ian Gillian se font entendre, je suis dans une autre galaxie, attendant avec impatience que le morceau accélère.
Quand cela se produit, les lèvres pulpeuses de Pauline forment un O majuscule et elle aspire ma queue à l’intérieur de sa bouche chaude, ses grands yeux bleus illuminés d’une lueur lubrique. Au moment où la batterie part sur un rythme effréné, elle engloutit mon pénis et me pompe avec ardeur. Bien que je lui dise d’y aller mollo, que je vais souiller sa bouche si elle continue comme ça, elle n’en a cure et me suce de plus en plus vite.
Heureusement, le morceau repart sur un rythme plus lent. Pauline libère donc mon pénis qui, à l’air libre, se décongestionne un peu.
Je me tourne vers elle et lui annonce qu’il est temps que, moi aussi, je lui fasse sa fête.
Je l’entraîne sur le lit et embrasse sa poitrine avant de faire descendre ma langue en douceur jusqu’à son pubis que je couvre de légers baisers. Puis je glisse ma langue dans les plis de ses lèvres intimes avant de l’insérer le plus profondément possible dans sa chatte.
Le nez sur son pubis, j’explore l’intérieur de son vagin avec mon appendice buccal. Sa foufoune exhale d’agréables senteurs. Je la lèche en essayant, moi aussi, de respecter le rythme de la musique, ma langue tournicotant dans sa grotte humide.
Lorsque le solo de guitare et l’orgue s’emballent, ma langue ressort de son vagin et s’attaque au clitoris. Pauline mouille abondamment, ses fluides inondent mon menton et les halètements qui sortent de sa gorge m’excitent comme un ado qui palpe pour la première fois de sa vie une poitrine et éjacule piteusement dans son calbute tant cette expérience est parfois troublante.
Je la déguste et enfoncent deux doigts dans son con. Ils y glissent, coulissent et effectuent maints allers-retours pendant que ma langue fuse sur son bouton.
Pauline soupire et referme ses cuisses sur mes tempes.
Je ne comptais pas m’arrêter, bébé ! De la pointe de la langue j’agace son appendice de chair et finis par le prendre entre les lèvres.
Les cuisses de ma belle me broient maintenant les tempes. Elle halète et frotte sa vulve sur mon visage barbouillé par son jus intime.
Je me régale et bouffe son minou comme un mort de faim, prêt à lui offrir une jouissance digne de ce nom quand j’entends le « ahahaha » du début d’Immigrant Song, la sonnerie de mon portable.
J’arrête à contrecœur le cunni et me lève pour récupérer mon téléphone.
« C’est certainement Frank… » pensé-je, un peu inquiet. Je l’ai déposé à hosto et, comme un abruti, j’ai oublié qu’il n’avait pas de moyen de locomotion !
Mais la voix de la luxure me susurre : « Au diable Frankie ! Ce matin, tu bouffes du minou. »
« Désolé, mon pote… »
Je retourne entre les cuisses de ma belle et reprends mes activités bucco-génitales.
Mais le téléphone ne tarde pas à recommencer à sonner ! Je bondis hors du lit, décidé à éteindre cette saloperie d’appareil, mais me ravise en constatant que l’importun n’est autre que mon ami d’enfance.
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Frank me demande si je peux le récupérer d’ici une heure, ce qui me laisse le temps de terminer les jeux que nous avons commencés avec Pauline.
Je m’apprête à rejoindre Pauline au plumard et à continuer à explorer ses courbes lorsqu’une sonnerie se fait entendre dans la cuisine.
Je jette un coup d’œil à mon soldat qui a perdu de sa vigueur et maudis les trous de balle qui nous dérangent alors que nous essayions de prendre du bon temps. De la chambre, je ne parviens pas à discerner ce que Pauline et son mystérieux interlocuteur se disent. Alors, je prends mon mal en patience en observant mon sexe qui se dégonfle.
À peine deux minutes plus tard, Pauline revient dans la chambre avec un téléphone sans fil dans les mains. Je lève les yeux vers elle et lui demande :
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Mais j’entends déjà le bip-bip d’une ligne raccrochée.
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Pourquoi tout le monde a décidé de se donner le mot pour ruiner mon plan cul ? Pourquoi les embrouilles nous collent-elles au train après ce que nous avons vécu la nuit dernière ? Je ne pourrais pas finir d’explorer le corps de Pauline dans ses moindres recoins et ensuite dormir un bon huit heures pour laisser le temps à mon esprit de recouvrer ses facultés ? Serait-ce trop demander ?
Pauline semble s’être aperçue que de sombres pensées traversent mon esprit, car elle se love contre moi et colle sa poitrine contre mon torse en me serrant dans ses bras. Nous restons enlacés quelques minutes dans un silence bienvenu que la sonnerie de mon portable parvient néanmoins à troubler.
C’est encore Frank ! Il vient de recevoir un appel de ses beaux-parents et aimerait savoir si on ne voudrait pas l’accompagner chez eux, car « ils semblent réellement inquiets et dans une rage folle depuis que leur fille est rentrée, à moitié dénudée, dans un état second… ».
Je ne peux pas l’abandonner une nouvelle fois. Nous nous rhabillons et filons à ma voiture.
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Nous le récupérons devant l’entrée des Urgences où il nous attend, le visage constellé de pansements et de points de suture. Il ressemble à la créature de Victor Frankenstein et grimpe dans ma voiture avec difficulté, la douleur plissant les traits de son front.
Nous roulons sans mot dire, ma main caressant de temps en temps le genou de Pauline. Je suis les indications de Frank qui m’explique que les parents de Mélanie vivent à une vingtaine de kilomètres de là, dans une maison de maître à la campagne. Malgré la nuit blanche, je ne ressens pas la fatigue, car la peur l’a depuis longtemps remplacée.
Nous sortons de la ville et suivons les indications de Frank jusqu’à ce que nous parvenions sur le périphérique où il me demande de suivre la direction de Tarbes, Foix, Auch.
Sur le périphérique, mes pensées se concentrent sur la soirée dans la cabane. Le visage de Mél, métamorphosé lors de la possession, m’apparaît. J’aperçois très nettement ses yeux effrayants dénués de vie, sa peau cadavérique et cette horrible bouche avec cette langue immonde et ses affreuses dents. Une vague de terreur me submerge.
Les vingt dernières minutes, tout le monde semble perdu dans d’angoissantes considérations qui s’affichent avec une effroyable limpidité sur nos visages livides.
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Un superbe parc, soigneusement entretenu, s’étend aux alentours de la demeure avec sa multitude d’arbres, ses fleurs colorées et ses reproductions de statues antiques disséminées ça et là.
Un bruit métallique et la grille s’ouvre automatiquement.
Nous avançons lentement, probablement pour retarder l’échéance, et lorsque nous apercevons sur le perron une femme que je présume être la mère de Mélanie, nous nous traînons un peu plus.
Arrivé à sa hauteur, je la salue en opinant du chef. Elle me retourne ma politesse et déclare :
La bibliothèque ? Ils ne peuvent pas attendre comme tout le monde dans un salon ou une cuisine ?
o000o
La domestique nous conduit à travers les larges couloirs de la demeure jusqu’à une imposante double porte qu’elle ouvre en annonçant aux deux individus qui occupent le lieu :
Nous n’avons pas progressé d’un millimètre. Nous sommes toujours sur le pas de la porte, aucun de nous trois n’ose faire le premier pas.
Nous pénétrons dans la bibliothèque. Nous ne faisons pas trop les marioles devant les regards pesants de reproches des parents de Mélanie.
Nous prenons place et le silence n’a pas le temps de s’appesantir, car le chirurgien enclenche la conversation :
Je remarque que ce souvenir ravive des émotions chez la mère de Mélanie dont le visage se crispe.
Frank soutient le regard de son beau-père, mais ne pipe mot pendant un laps de temps interminable au cours duquel un profond malaise s’installe.
Mais la protestation de mon pote est couverte par un cri qui retentit à l’étage. S’ensuit un autre cri, plus guttural, plus bestial.
Je suis figé par l’effroi qui se distille dans mon sang. Avec Frank et Pauline, nous échangeons un regard interrogateur.
Les parents se ruent à l’étage et nous laissent dans la bibliothèque où nous restons sans bouger, ni parler, jusqu’à ce que Pauline propose :
Nous grimpons les escaliers quatre à quatre et, à quelques mètres de la chambre, un nouveau vagissement atroce gronde derrière la porte. Ce tintamarre infernal nous coupe les jambes et nous demeurons un instant immobiles, terrifiés par ce que nous pourrions découvrir.
Frank s’avance le premier, frappe une fois à la porte et entre dans la chambre sans y être invité.
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Mélanie, vêtue d’une chemise de nuit, s’agite dans son lit tandis que son père essaie de la rassurer en la prenant dans les bras, caressant ses cheveux collés par la sueur ou épongeant son front.
Elle essaie de se soustraire aux gestes d’affection de son père et beugle des insultes qu’aucun enfant ne s’autorise à employer avec ses parents. Les yeux grands ouverts, animés d’une folie dérangeante, elle promène son regard vers nous et s’exclame :
Choquée, la mère de Mélanie pleure en silence.
Le père de Mélanie serre toujours sa fille dans ses bras et chuchote à son oreille :
La peau du visage du chirurgien est pâle comme un cierge et, les yeux horrifiés, il contemple sa fille qui l’insulte copieusement et l’accuse d’infidélités, confiné au silence par la peur qui l’assaille. Quant à sa femme, elle sanglote et renifle bruyamment en observant son mari et sa fille avec des yeux noyés par le chagrin.
Frank s’est figé à un mètre du lit et se contente de rester spectateur. Avec Pauline, nous avons à peine franchi le seuil, ignorant si nous devons rester en retrait ou nous impliquer.
Le père de Mélanie, aux prix de considérables efforts, retourne auprès d’elle, mais la créature le mord à la main jusqu’au sang. Il pousse un cri de douleur et se redresse en sautillant d’un pied sur l’autre, auscultant sa main blessée.
Mélanie s’esclaffe et un épouvantable sourire ensanglanté fleurit sur son visage :
Excédé, son père fonce sur elle et lui décoche une claque magistrale qui laissera probablement un hématome sur sa joue. Le démon ne bronche pas et continue à afficher ce sourire moqueur.
La chose reporte son regard sur la psychiatre et, avec la voix de la petite fille qu’elle avait employée dans la cabane, elle se lamente :
Puis reprenant la voix démoniaque :
Monsieur Lavoussière se tourne vers son épouse et lui demande d’aller chercher des tranquillisants. Elle obtempère et quitte précipitamment la chambre, traumatisée par l’accumulation des chocs qu’elle vient de subir.
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Sa femme sortie, il s’avance vers sa fille et lui demande d’une voix parfaitement maîtrisée :
Mélanie enfonce deux doigts dans sa bouche et simule une grotesque fellation en observant la réaction du chirurgien qui, je dois l’avouer, fait montre d’un détachement assez impressionnant.
Frank, Pauline et moi restons pétrifiés par la terreur qui s’est de nouveau emparée de nos corps quand, pour couronner le tout, des cafards, de la taille d’une pièce d’un jeu de domino, jaillissent par dizaines de la gorge de Mélanie.
Des centaines grouillent maintenant aux pieds de son père qui recule un peu plus en proférant un « Nom de Dieu ! » du bout des lèvres.
Puis, se tournant vers Frank, il marmonne d’une voix blanche :
Mélanie vomit encore quelques cafards et éclate de rire devant nos yeux révulsés de dégoût.
Pauline nous observe à tour de rôle comme si elle arbitrait un match de tennis, tandis que Mélanie, la tête penchée, affiche encore ce sourire perfide qui ne fait qu’accroître l’angoisse qui plane dans la chambre.
Le père de Mélanie n’essaie pas d’argumenter plus longtemps et quitte la pièce, nous laissant seuls avec sa fille et les cafards que nous écrasons jusqu’au dernier.
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La bête qui contrôle Mélanie nous contemple tout en conservant l’irritant sourire qu’elle semble ne plus vouloir quitter.
Je la dévisage. Elle me toise en retour, avec dédain. Une immonde langue d’une trentaine de centimètres de long surgit de sa bouche et bat les airs. Elle est violette et constellée de taches jaunes ou noires qui lui confèrent un aspect maladif. Les yeux de Mélanie sont eux aussi en train de changer. Ils ont perdu tout éclat de vie ; le globe oculaire est entièrement noir et le bleu de l’iris a disparu, faisant place à une pupille terrifiante de squale.
Mon cœur martèle ma poitrine. J’inspire bruyamment comme si la pièce s’était subitement vidée de son oxygène. J’ai la gorge et la langue sèches comme si j’avais avalé un verre de sable. De la transpiration se forme sur la paume de mes mains et sous mes aisselles. J’essaie d’éloigner la terreur qui est en train de me grignoter l’âme en me projetant mentalement dans un autre lieu. Mais cela m’est impossible ! Mes yeux ne parviennent pas à se détacher du visage de Mélanie qui, progressivement, entame sa métamorphose. Des esquarres ornent ses joues et des veines violacées pulsent à son front.
Je suis tétanisé, les jambes cotonneuses qui ont de plus en plus de mal à soutenir mon poids.
Mais le démon m’ignore et déclare :
Une poignée de secondes plus tard, le père de Mélanie entre dans la pièce. Dans la main droite, il tient une seringue.
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Avec Pauline, nous nous affalons littéralement sur Mélanie qui, écrasée par trois personnes, parvient tout de même à ruer comme un cheval pris de folie.
Mais son père réussit néanmoins à la piquer.
Au bout de cinq minutes, le flot d’injures incessant du démon perd de son intensité. Apparaissent ensuite les premiers signes de difficultés locutoires, et c’est à bout de forces que la créature, qui n’articule que des phrases inintelligibles, s’affaisse sur le matelas et s’endort.
Petit à petit, les joues scarifiées de Mélanie cicatrisent. Son visage, bien qu’encore cireux, a retrouvé son aspect normal.
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Quand nous sortons de la chambre, la mère de Mélanie pleure en silence derrière la porte. Frank est à ses côtés et a passé un bras autour de ses épaules. Le père de Mélanie nous invite à le suivre dans le salon où il nous demande ce qu’il se passe, visiblement dépassé par les événements. Ses mains tremblent et il ne cesse de se triturer les cheveux, un tic qui devient vite agaçant.
Nous lui racontons notre soirée dans la cabane sans omettre le moindre détail, mis à part – naturellement – l’obscène séance de fist fucking à laquelle s’est livrée sa fille.
À la fin de notre récit, il fait les cent pas dans le salon, opinant du chef, perdu dans ses réflexions. Nous ne savons que dire de plus et je n’ai qu’une envie, c’est de rentrer chez moi, ou encore mieux, d’aller dormir chez mes parents. Il me semble que c’est chez eux que je me sentirais le plus en sécurité.
Pauline, qui est restée en retrait, rompt le silence d’une voix fluette :
Le père de Mélanie se fige à cette idée qu’il semble trouver incongrue ou saugrenue et lui lance du tac au tac :
Et il quitte le salon en claquant violemment la lourde porte de chêne qui frémit sur ses gonds.
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Nous sommes restés une heure de plus dans le salon, accablés par un silence dérangeant, après que le père de Mélanie a quitté le domicile conjugal au volant de son Audi flambant neuve.
Je commence à ressentir les effets de la fatigue et suggère à mes amis de rentrer. Pauline accepte alors que Frank demande à sa belle-mère s’il peut rester là afin d’être auprès de Mélanie. Sa mère a l’air ravi et accorde sa bénédiction sur le champ.
Nous sommes sur le perron, prêts à traverser l’allée de cailloux blancs jusqu’au portail d’entrée, quand la mère de Mélanie nous demande :
Ma décision est prise : ce soir, je dors chez mes parents, avec Pauline, qui ne voit pas d’inconvénients à ce que je lui présente ma famille.
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Si seulement on avait pu savoir ce qui allait se produire, on serait resté sur place. On aurait essayé quelque chose…
Parfois, on prend le mauvais chemin. Et ce soir-là, en allant retrouver ma famille, j’avais pris la mauvaise décision, celle que j’allais regretter toute ma vie.
À suivre.