Une star pas comme les autres...
Résumé de l’épisode précédent :
La star a visité la salle de concert, et en a profité pour faire un peu de sport avec son garde du corps et Marie, une jeune sportive rencontrée sur place. La chanteuse en a profité pour séduire Marie et prendre du plaisir avec elle dans sa suite.
J’ai quelques courbatures ce matin, les muscles des jambes un peu durs… 4 km seulement ! J’ai perdu la forme. Il n’y a pas si longtemps, c’était 8 bornes avant le petit-déj, sans même forcer. À mon avis, Marlène doit en avoir aussi. Il ne faudrait pas que cela la gêne pour le concert de demain.
Je termine de me raser, le petit déjeuner « continental » m’attend dans le salon de la suite.
Avec la télécommande, j’allume l’écran sur Télé matin de ce bon vieux William. Évidemment, je tombe sur des pubs. Je commence à déjeuner. Fin des pubs, et voici la rubrique « Culture ». Je monte le son.
« … et l’évènement de ce week-end, c’est bien sûr demain soir, à Nice, le concert géant de la reine de la chanson française, notre Marlène nationale. Frédérique, vous êtes en direct de Nice avec nous ce matin, comment se présente ce concert ? »
« Tout à fait, William. Eh bien, je suis devant le Palais du Nikaia, 36 heures environ avant l’évènement, et déjà, une file d’attente commence à se former. Les tentes fleurissent sur le parking du stade, l’ambiance est très bon enfant. Il faut dire que la météo radieuse rend l’attente plus agréable. La police et les services municipaux ont installé des barrières pour canaliser les fans, mais tout se passe dans la bonne humeur.
J’ai discuté avec une jeune femme, elle m’a appris qu’elle venait à tous les concerts de Marlène Mongeot, depuis plusieurs années. Que voulez-vous, William, être fan de la grande Mongeot, c’est limite un sacerdoce… »
« Et vous avez pu, Frédérique, avoir quelques informations sur le chéri de Marlène ? Car contrairement à la rumeur persistante qui voulait nous faire croire que Marlène n’aimait pas la compagnie des hommes, comme on dit en politiquement correct, paf, elle nous lâche une bombe, elle nous annonce son mariage avec un inconnu. Avouez que c’est fort de café, elle a pris tout le monde par surprise. »
« Oui, William, j’ai eu quelques infos. Il s’agit bien d’un ancien militaire. D’ailleurs, nous avons interrogé le ministre de la Défense, voici sa réponse en images. »
Apparaît le visage du ministre, entouré de journalistes.
« Effectivement, nous connaissons le compagnon de madame Mongeot, qui a servi brillamment pendant 20 ans les couleurs de la France sur plusieurs théâtres d’opérations extérieures, toujours dans l’honneur et le respect de nos valeurs. Ceci étant, vous comprendrez bien que je ne m’étends pas plus sur le sujet, il s’agit de la vie privée d’une grande artiste que nous aimons tous, il lui appartient, leur appartient devrais-je dire, de communiquer ou non, selon leurs souhaits. Toutefois, je pense pouvoir vous dire que cet officier a reçu, à de nombreuses reprises, des décorations pour son mérite et son engagement à défendre notre pays et nos intérêts. Je vous remercie. »
L’image revient sur le journaliste en direct de Nice.
« Voilà William ce que le ministre a bien voulu dire à une de nos équipes. Vous conviendrez que Marlène n’a pas choisi son compagnon dans le milieu du showbiz, c’est à se demander comment ils se sont rencontrés. »
« Oui, Frédérique, Marlène aime bien surprendre son monde. Ceci étant, ils forment un beau couple, souhaitons-leur tout le bonheur du monde. Et nous ne lâchons pas le morceau, nos investigations sont en cours. Vous irez au concert samedi ? »
« Bien sûr, je ne manquerais ça pour rien au monde, j’ai déjà mon pass VIP. Je vous raconterai, William. »
« C’est bien, mon petit, vous me raconterez. C’est pas un beau métier, journaliste ? On côtoie les plus grandes stars, on se fait inviter aux plus grands concerts… À Paris, dimanche prochain… »
Je coupe le son. Eh bien, il semblerait que le buzz de Marlène fonctionne à plein rendement. Elle vient, nous venons plutôt, d’avoir les honneurs du JT de France 2. J’ai peur que cela ne me gêne dans mon travail, il va me falloir composer avec ça.
Sandrine rentre dans la suite après avoir frappé à la porte.
- — Capitaine, on a un problème.
- — Allô Houston ?
- — Une foule de fans et de journalistes entoure l’hôtel. La police est là, ils ont mis en place des barrières, mais c’est super chaud. Quelqu’un a dû balancer l’endroit où loge Marlène, ils sont tous arrivés d’un coup. Le quartier est paralysé, même la Promenade des Anglais. C’est un boxon pas possible.
- — OK.
Marie a dû avoir du mal à tenir sa langue. Ou un employé de l’hôtel. Ceci dit, c’était prévisible, je suis même étonné que ça ne se passe que maintenant.
- — Où est Marlène ?
- — Elle est en train de se faire masser par le masseur de l’hôtel, elle avait mal aux jambes et au dos ce matin.
- — OK, rien de grave, quelques courbatures, nous avons fait du jogging hier. Sandrine, vous me tenez au courant des évolutions.
- — Bien.
Elle sort. Je vais faire le point avec l’équipe de protection périphérique. Ils sont débordés, les fans tentent de rentrer dans l’hôtel, et sont devant toutes les issues.
- — Oui, capitaine. Le minibus des techniciens a eu un mal fou à sortir ce matin, les gazmen dehors pensaient que la star était avec eux. C’est un vrai bordel. C’est quoi le programme, il n’a pas été modifié ?
- — Pas que je sache. Normalement, vers 11 h, Marlène va les rejoindre au palais.
- — Vous allez en chier pour sortir. Je prépare un convoi vitres teintées ?
- — Non, j’ai une autre idée… Je te tiens au jus.
Je remonte dans la suite, et frappe à la porte de Marlène.
- — Oui ?
- — C’est Julien.
- — Entrez, capitaine. Ah, j’ai des courbatures de partout, ce matin, c’est atroce. Heureusement, Maurice est un vrai maestro du massage, il m’a remise d’aplomb. Merci, Maurice !
Marlène est en culotte, à plat-ventre sur le lit. Le masseur est en train de ranger ses flacons. Il est grand et un peu en surcharge pondérale, moitié chauve, débonnaire. Je le verrais bien en Père Noël pour les enfants.
- — C’était un plaisir, Madame Mongeot. Vous vous sentez mieux ?
- — À merveille… Vous me sauvez la vie !
Le gars s’en va, emportant sa mallette.
Elle s’assoit au bord du lit. C’est vrai que sa poitrine est magnifique… Restons concentré.
- — Alors, l’hôtel est encerclé par vos fans et des journalistes, comme le palais du Nikaia. Ça risque d’être chaud pour sortir. J’ai une solution à vous proposer…
- — Laquelle ? Pas en courant, par pitié…
- — Non, du tout. En moto. Ou scooter. Avec un casque visière teintée, et une veste de cuisinier pour tromper l’ennemi. Vous êtes déjà montée sur un deux-roues ?
- — À part le vélo, non… Pourquoi, c’est important ?
- — Si vous me faites confiance, tout ira très bien. Vous vous collez à moi, et lorsque j’incline l’engin, vous suivez le mouvement. Vous vous laissez faire. Il ne faut pas essayer d’équilibrer les mouvements du deux-roues, sinon on chute.
- — Hum… je devrais y arriver. Je me colle à vous, et je ne bouge plus. C’est ça ?
- — Exactement. Bon, à quelle heure voulez-vous être au Nikaia ?
- — 11 h, midi serait parfait.
- — Très bien, je passe vous prendre.
Reste à trouver un deux-roues, maintenant. Et deux casques. Je descends au parking souterrain. Plusieurs motos et scooters sont parqués. Ils doivent appartenir aux employés de l’hôtel, je pense. J’ai le permis moto, mais il y a quelques années que je n’ai plus conduit. Voyons, voyons…
FZX de Yamaha… trop brutal…
FJ 1000… un peu gros…
Scooter 50… trop léger…
Ah, tiens, un Honda S-Wing 125. Parfait. Bulle haute, top case avec dossier, suffisamment de puissance pour la ville. Il ne me reste plus qu’à trouver son propriétaire.
Je monte à l’accueil. Le concierge est là.
- — Bonjour.
- — Bonjour, Monsieur Mongeot.
Euh… bah, passons.
- — Dites-moi, j’ai vu un scooter Honda dans le parking. Par hasard, en connaîtriez-vous le propriétaire ?
- — Le 125 avec la grosse valise derrière ?
- — Oui.
- — Il appartient je crois à Jérémy, un des commis de cuisine. Voulez-vous que je le fasse appeler ?
- — Non, inutile, je vous remercie.
- — Excusez mon impertinence, Monsieur Mongeot, mais il y a un problème avec le scooter ?
- — Non, du tout. J’ai envie d’en acheter un, et je voulais avoir l’avis d’une personne qui en possède un, vous comprenez ?
À mon avis, vu sa tête, il n’a pas gobé un mot de mon histoire. Tant pis.
- — Oui, tout à fait, tout à fait…
- — Merci, bonne journée.
- — Bonne journée, Monsieur Mongeot.
Je vais au fond du hall, pousse les portes battantes. Me voici dans la cuisine. Il y a pas mal de monde, et ils sont tous à bloc. Un jeune passe à côté de moi, les bras chargés de cagettes de tomates.
- — Jérémy ?
- — Non, moi, c’est André. Jérémy est là-bas, il coupe les carottes…
- — Merci.
Je me dirige vers le gars. 25 ans, plutôt beau gosse, l’air affairé.
- — Jérémy ?
- — Oui… vous êtes ?
- — Julien Renard. Jérémy, j’ai un service à vous demander. Je voudrais vous louer votre scooter. J’ai le permis moto, et je prends en charge les incidents éventuels, bien sûr.
- — Mon scoot ? Pourquoi… ?
J’hésite à lui balancer mon histoire bidon, ou être honnête avec lui. L’honnêteté paye toujours.
- — Je vais vous répondre, mais avant, promettez-moi de garder le secret le plus total. OK ?
- — Euh… OK, promis, vous m’inquiétez, là…
- — Non, rien de méchant ni d’illégal, rassurez-vous. Je dois me rendre au palais Nikaia discrètement, et dehors une foule nous attend. Je vais tenter de les squeezer en partant en scooter, discrètement.
- — Ah, ça y est, je vous reconnais… Vous êtes le ma… compagnon de Madame Mongeot ?
- — Son mec, ouais.
Il est marrant, ce gars. Il a failli faire un lapsus…
- — Ah bah pas de souci alors, je vous le prête, contre une photo dédicacée. Vous le ramenez quand ?
- — Hum, ça, aucune idée. Fin d’après-midi, début de soirée…
- — Bon, pas grave, au pire, je le récupère demain, je rentrerai en tramway ce soir. Alors, pour la photo, c’est OK ?
- — C’est OK.
- — Pour Marina et Jérémy, la dédicace, ce serait hyper géant !
- — Pas de problème.
- — Je vais vous chercher les papiers et les clés.
Il va au vestiaire, et revient quelques instants plus tard, avec un casque.
- — Voilà. Il y a le casque de Marina dans le top case, si vous avez besoin d’un autre casque…
Il est futé, le gamin, il a tout pigé.
- — Terrible, gars. Tu nous sors une belle épine du pied. Merci.
Je remonte dans la suite après avoir pris le deuxième casque au sous-sol, frappe à la porte de Marlène, et entre dans sa chambre.
- — Voilà, ça, c’est votre casque, et on a un scooter tip-top pour nous déplacer discrètement. Tout ça pour une photo dédicacée, en plus.
- — Une photo ?
- — Oui, le jeune m’a demandé si c’était possible, avec inscrit « Pour Marina et Jérémy ». Vous êtes d’accord ?
- — Ah oui, bien sûr. Ils sont gentils, vraiment, les Niçois. Attendez, on va faire mieux…
Elle prend son smartphone.
- — Sandrine, il me faut immédiatement deux invites pour demain soir, au nom de Jérémy et de Marina. Accès VIP. Vous m’apportez ça immédiatement. Merci, Sandrine. Voilà, on va chaleureusement les remercier, les deux tourtereaux. Ça vous va, capitaine ?
- — Parfaitement, chère diva. Bon, je passe vous prendre dans deux heures.
- — Je serai prête, je ne crains plus personne, en scooter Davidson…
En quittant la chambre, je tombe sur Sandrine.
- — Ce sont les invitations ?
- — Oui.
- — Merci.
Je les prends, et redescends à la cuisine, où je trouve Jérémy en train de peler des pommes de terre.
- — Jérémy, tiens, de la part de Marlène.
Je lui tends les invitations. Il s’essuie les mains sur le tablier, et les saisit.
- — Oh terrible… Oh merci ! En plus, Marina adore Marlène Mongeot… Mais vu le prix des places… C’est génial ! Merci !
- — Merci à toi. On se voit demain soir au spectacle, et avant aussi, que je te rende clés et casques. Ciao mec !
Bien, il est 10 h 30. Je retourne voir le concierge.
- — S’il vous plaît ?
- — Oui, Monsieur Mongeot ?
- — J’aurais besoin de deux vestes de cuisine, pour la journée. Je vous les rends demain. Jouable ?
- — Une à votre taille, et une disons avec une coupe… plus féminine ?
- — Vous avez tout compris. Aussi le fait que vous ne devez en parler à personne, comme il se doit…
- — Oui, sinon, vous me tuerez, je regarde la télé, vous savez. Bien, je reviens, dit-il avec un grand sourire.
Pendant son absence, je me rapproche discrètement de la sortie. Effectivement, c’est le bazar dehors. Un monde fou. Je retourne à l’accueil de la conciergerie.
- — Voilà, Monsieur Mongeot, avec les compliments de la direction.
Je prends les deux vestes, elles sont immaculées.
- — Merci, je vous les rends demain.
- — Au plaisir.
Bien, j’ai tout ce qu’il me faut. Je descends au sous-sol, enlève le cadenas, et me familiarise avec le scooter. OK, pour démarrer, il faut serrer le frein avant gauche, et enlever la béquille. Il ronronne. Beau matériel, sont forts, les Japonais. Je roule un peu dans le parking, histoire de le prendre en main. Il se manœuvre facilement, et a un peu de pêche aussi. Il sera parfait.
Je remonte dans la suite, et vais donner la veste de cuisine à Marlène.
- — Vous voulez que je mette ce… truc ?
- — Oui, on attirera moins l’attention.
- — Ah vous m’en faites voir, vous, je vous jure ! Et en plus, le casque ne va pas du tout avec, les couleurs jurent !
- — Marlène, on ne va pas à un défilé de mode, on va juste tenter de déjouer la vigilance de vos fans et des journalistes. Personne n’imaginera que la grande Marlène Mongeot est ainsi accoutrée !
- — Ah ben ça, c’est sûr… Faut-il que je vous aime, Julien, pour supporter vos caprices. Enfin, que je vous apprécie.
Joli rattrapage. Je fais semblant de ne pas avoir relevé.
- — On aura un petit côté Daft Punk, en plus…
Marlène éclate de rire.
- — Quoi, vous voulez que je chante avec le casque ?
- — Non, surtout pas, sinon, personne ne profitera de votre chevelure rousse flamboyante…
- — Ah, vous aimez mes cheveux aussi ? Mes fesses et mes cheveux, donc. Bien, on progresse…
- — Marlène, s’il vous plaît…
- — OK capitaine, on part à quelle heure ?
- — Dans une heure, ça vous va ?
- — Hmm… ça nous laisse un peu de temps, donc. Julien, j’aimerais que vous me rendiez un petit service.
- — Avec plaisir, si je peux. Quoi, exactement ?
- — Le massage m’a fait un bien fou, je suis complètement détendue, et j’ai envie… Bon, vous comprenez. Ceci dit, je n’ai pas envie d’être pénétrée pour le moment. Juste… léchée… caressée, choyée, quoi. Vous me faites ce petit plaisir ? Ou vous préférez que je demande à Diane ou Sandrine ?
- — Vous voulez que je vous fasse l’amour comme une femme vous ferait l’amour ?
- — Oui, c’est bien ça.
- — Eh bien… oui, avec plaisir, en fait.
- — Mais je ne suis pas une allumeuse, Julien. Avant, je vais vous masturber, vous serez plus zen après, et en plus, vous tiendrez plus longtemps. Enfin, j’espère… Déshabillez-vous, ce sera plus facile, et allongez-vous sur le lit.
Pendant que j’enlève mes vêtements, après avoir vérifié que les rideaux étaient bien tirés, Marlène ôte sa culotte. Elle est vraiment belle, nue. Nue et habillée, elle est belle.
Je m’allonge sur le lit, sur le dos. Marlène se met à côté de moi, à genoux, et prend mon sexe en érection dans sa main gauche. Avec la droite, elle me caresse la joue.
- — Voilà, mon capitaine, vous aimez ça ?
Marlène me branle lentement, tout en douceur.
- — Hmfff… oui, c’est parfait, vous êtes…
- — Je suis ?
- — Formidable…
Elle m’embrasse à pleine bouche, tout en accélérant le mouvement sur mon sexe. Je ne vais pas tenir bien longtemps à ce rythme-là, et elle le sait très bien.
- — Alors, capitaine, ça vous plaît de garder mon corps ? me demande-t-elle en se redressant un peu.
- — Oui, beaucoup. Il est divin, votre corps. Vous êtes divine, tout simplement.
- — Vous croyez ? C’est gentil, en tout cas…
Elle accélère encore… Je sens arriver la jouissance… Elle y va gaiement ! Et j’éjacule. Mon sperme gicle sur mon ventre, et Marlène n’arrête pas le mouvement, tout au plus elle ralentit en augmentant l’amplitude et en serrant bien la main. Je me vide littéralement…
- — Eh bien dites-moi… Vous en avez partout. Ne bougez pas.
Elle se retourne, attrape une serviette sur la table de nuit, et m’essuie soigneusement. Elle jette la serviette par terre, passe par-dessus moi, et s’allonge à mes côtés.
- — Allez, rendez-moi la pareille, je suis toute à vous !
À mon tour, je m’agenouille à côté d’elle, me penche vers sa bouche que j’embrasse goulûment, tout en commençant à la masturber. Je commence par masser tendrement son sexe, sa toison rousse. Puis, délicatement, j’écarte ses lèvres intimes, pars à la recherche de son clitoris. De mon majeur, je le caresse doucement, un long moment. J’embrasse ses joues, son oreille, et lui caresse sa tête de mon autre main. Elle a les yeux fermés, elle se laisse entièrement aller à mes caresses. Mon majeur la pénètre doucement. Sa grotte est humide, il n’a aucune difficulté. Marlène frémit. Je joins mon annulaire à mon majeur, et la pénètre profondément. C’est trempé. Ma paume s’appuie sur son clitoris en même temps.
Je me déplace sur le lit, me mets entre ses jambes. Je lui prends les chevilles, replie ses jambes et les écarte. Son sexe est grand ouvert devant moi. Marlène se masse les seins, les triture, elle pince ses tétons. Je me penche en avant, et ma langue vient chahuter son clitoris.
- — Oh c’est bon… Julien… Trop bon, continue…
C’est marrant, quand elle part, elle me tutoie. Je continue. Je rentre ma langue le plus loin possible dans son sexe.
Je repousse encore ses jambes, pour lui relever un peu les fesses et les écarter. Ma langue s’aventure vers son anus tout rose, et le lèche doucement.
- — Oh ! Ah c’est trop ! Non, Julien, non, c’est trop tôt, pas maintenant.
J’enfonce un peu ma langue dans son petit trou, de quelques millimètres. Il est bien serré, et Marlène se contracte.
- — Oh Julien, qu’est-ce que vous me faites… Arrêtez, non, oui, ah ! Je ne veux pas que vous m’enculiez, c’est trop tôt, pas maintenant, plus tard, bientôt oui, mais pas là… Ahhhhh !
Je viens de rentrer mon pouce dans son sexe, et je masse un peu plus fort son bouton d’amour. Elle part complètement…
- — Ouiiii, nonn Julien ahhhhhhhhhhhhhhhh !
Heureusement qu’elle m’a branlé, sinon je l’aurais prise sans autre forme de procès. Je lui lèche le sexe en même temps que mon pouce la pénètre. J’enfonce ensuite mon majeur dans son sexe, et le lubrifie le plus possible. Ensuite, je le présente devant son petit trou, et entreprends de la pénétrer par là tout en la léchant de plus en plus fort.
- — Ah nonn, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Marlène a des contractions, elle vient de jouir brutalement. Je sors délicatement mon doigt de ses fesses, tout doucement…
- — Oh, Julien, c’est trop fort… Oh comme c’était bon ! Ah vous êtes… trop génial… Merci, merci, merci… j’en peux plus…
Marlène se tourne sur le côté, et replie ses jambes, genoux sous sa poitrine.
- — Vous m’avez tuée… Morte de plaisir… Faudra que j’écrive une chanson avec ce titre…
Dans cette position, j’ai les fesses de Marlène pile face à moi. Elles sont superbes. J’aimerais bien la prendre comme ça. Pas à dire, elle me plaît bien, la Diva. Et pas que pour le sexe, j’apprécie beaucoup sa façon d’être, de parler, de chanter bien sûr, de vivre, tout simplement. Elle est cash, mais plutôt gentille.
- — C’était génial, Marlène, vous savez. Vous êtes faite pour l’amour. Et vous sentez très bon !
- — Ce sont les huiles de massage… Julien… Merci, merci pour tout.
- — Avec plaisir, vous savez… Bon, je passe vous prendre dans (je regarde l’horloge) 45 minutes ?
- — Non. Maintenant, on se lave, on s’habille et on va prendre un pot à… tiens, Villefranche-sur-Mer, ce n’est pas loin. Ça vous tente ? J’ai vu sur une pub qu’il y a plein de petits restaus sympas en bord de mer.
Et allez, zou, agenda bouleversé. Elle récupère vite, la miss.
- — Et votre balance ?
- — La balance, Julien, c’est mon ingé-son qui la fait. Moi, je vais aller juste pour faire une filée.
- — Une filée ?
- — Oui, on déroule le concert, mais sans public. Moi, je travaille ma voix, mon placement, les interruptions pour parler au public, etc. et les zycos révisent les arrangements et les enchaînements, l’ingé-son cale tout ça, et on est prêt. Vous savez où j’ai mis ma culotte ?
Je me penche, la ramasse et lui tends.
- — Voilà. OK, ça marche.
- — Donc, on part pour Villefranche. Je vous invite. Je suppose que… casquette et lunettes, après le casque ?
- — On ne change pas une équipe qui gagne, Marlène. On est parti.
Rapidement, nous nous rinçons sous sa douche, puis, une fois habillés, nous mettons les vestes de commis, prenons nos casques. J’ai juste le temps d’informer l’équipe de protection de la modification du programme, mais à mon avis, on va arriver avant eux, vu qu’ils sont en voiture.
Arrivés au sous-sol, nous mettons nos casques. Marlène se débrouille pour que ses cheveux roux restent bien dedans. Je l’entends maugréer…
- — Oui, Marlène ?
- — Je vais ressembler à quoi, moi… ma coiffure est foutue…
- — Ce n’est pas dramatique pour la filée, non ? Et puis, vous avez votre coiffeuse qui vous attend à Nikaia, elle pourra tenter un sauvetage de la dernière chance ?
- — C’est malin. En route, chauffeur, et que ça saute ! Enfin, pas trop quand même… on a déjà pris un acompte ce matin…
Je déploie les cale-pieds et stabilise l’engin. Marlène l’enfourche, et se cale bien contre le dossier. Elle m’attrape les hanches.
Elle se serre contre moi, nos casques s’entrechoquent.
Contact. Le scooter ronronne. Un tour de poignée des gaz, et nous voilà partis. Arrivés en haut de la rampe, la barrière s’ouvre. Devant nous, une cinquantaine de personnes au moins, certaines avec des appareils photos, des caméras, d’autres sans rien. Tout le monde nous regarde, nous inspecte. Avec les visières fermées, ils ne doivent pas voir grand-chose. Je reste stoïque. Au bout d’une vingtaine de secondes, plus personne ne semble s’occuper de nous. Je lance un petit coup de klaxon, pour qu’ils se poussent…
- — Eh les gars, je bosse moi…
Un peu à contrecœur, ils se poussent. J’en profite pour rejoindre la Promenade des Anglais, direction le port, en me faufilant parmi les voitures arrêtées. Je surveille mes rétros, mais personne ne nous a pris en chasse semble-t-il. Nous contournons le port, et prenons la basse corniche. Feu orange bien mûr, je passe… Parfait, personne ne nous suit. Je mets les gaz, et nous voilà roulant tranquillement à 80 km/h. Premier carrefour, feu vert, je passe. Ah tiens, c’est limité à 50. Je ralentis, inutile de prendre un PV.
Une petite dizaine de minutes plus tard, Villefranche-sur-Mer. Je suis les panneaux « Port ». Effectivement, dans un paysage de carte postale, un alignement de restaurants, de bars, de commerces, le long d’un quai. Magnifique. Je gare le scooter sur une place pour deux-roues. Nous descendons.
- — Ah Julien, c’est génial ! Le bonheur à l’état pur. Faudra que je m’achète un de ces engins, c’est trop bien.
Marlène ôte son casque et met sa casquette et ses lunettes noires. Coup d’œil périphérique, RAS. Une terrasse de café nous tend les bras.
- — Ça vous va, là ? je désigne une table libre, en bord de quai.
- — Parfait. Mieux serait indécent, même…
Nous nous installons face à la mer. Un serveur vient prendre notre commande. Un Monaco pour moi, un thé vert pour la diva.
- — Il faut que je prépare mes cordes vocales… Julien, c’est vraiment le bonheur, ce concert, avec vous. Je fais plein de choses que je n’aurais pas faites seule. Et puis, vous me plaisez beaucoup, je pense que vous vous en êtes rendu compte. Toujours calme, souriant, efficace, ingénieux, doux, attentif. Vous êtes l’homme parfait à mes yeux.
- — Serait-ce une déclaration d’amour, Marlène ? D’un autre côté, si j’en crois France 2, nous allons nous marier, donc…
- — Ah, vous avez vu le reportage ? Et le ministre ? C’est vrai, ce qu’il dit sur vous, non ?
- — Oui, en partie. Enfin, à part pour le mariage…
- — Pourquoi, ça vous ennuierait tant que ça de m’épouser ?
Bien. Option 1, je saute dans le port. Mais vu la profondeur… Option 2, je pars en courant ? Option 3, je laisse venir ? Option 3.
- — Vous jouez à quoi, Marlène, au juste ? Quand vous allez faire des démentis, vous n’avez pas peur de passer pour une rigolote ?
- — Bon, déjà, rien ne dit que je vais devoir faire un démenti. Ensuite, dans mon milieu, Julien, la folie est coutumière, voire même naturelle. Là, en ce moment, j’ai un double capital sympathie de mes fans, voire même de gens qui ne sont pas mes fans. Une histoire d’amour mixée à une série de concerts géants, une star inaccessible qui est séduite par un ancien commando, les gens rêvent, prient pour nous, nous aiment. C’est beau, non ?
- — Mais ils risquent d’être déçus plus tard…
- — Capitaine, je peux vous poser une question franche ?
- — Dites toujours ?
- — Est-ce que je vous plais, au moins un petit peu ? Répondez franchement, pas vos réponses diplomatiques habituelles. D’homme à homme. Enfin, à femme. Est-ce que je vous plais, oui ou non, et pas uniquement côté cul ?
- — Oui, Marlène. J’aime votre façon d’être, vos envies explosives, votre joie de vivre, votre voix, vos chansons. Tout ça, j’aime beaucoup.
- — Et mes fesses aussi, non ?
- — Euh, oui. Enfin, vos fesses et le reste. Vos cheveux, vos seins, vos fesses, votre sexe, votre corps en règle générale, vos yeux. Mais… vous êtes ma cliente !
- — Oublions ça un moment. Donc, je vous plais. Eh bien, figurez-vous que vous aussi, vous me plaisez. Tout. Votre humour, votre façon de parler, votre physique, vos réactions, votre calme, votre… sexe… bref, tout. Faudra juste revoir votre garde-robe. Et surtout, le respect que vous avez des gens. Regardez, ça fait 4 jours qu’on vit ensemble quasiment, qu’on fait l’amour, et vous me vouvoyez toujours. C’est ça qui est dingue, non ? Et que vous me protégez. Je me sens en sécurité avec vous.
- — Bah, pour le moment, niveau protection, ça a été plutôt calme.
- — Calme ? Ça, c’est vous qui le dites. Entre l’entarteur et le paparazzi…
- — Ce n’était rien de bien méchant non plus.
- — Oui, mais bon, quand même. Et puis, je me sens bien en votre compagnie, avec vous. Un peu de sport, de courbatures, une tasse à une terrasse, une balade en moto… je revis enfin. J’en ai marre du superficiel, j’aime chanter, j’aime mon public, mais l’apparat show-biz me pèse un peu maintenant. J’ai une petite proposition à vous faire…
- — Allez-y ! Vous m’inquiétez un peu, là…
- — Une fois le contrat avec Delaporte terminé, vous venez travailler avec moi. Ange gardien attitré. Carte blanche pour ma sécurité, et vous m’accompagnez partout. J’organise une tournée internationale, on va se balader dans plusieurs pays, faire du tourisme, vivre, tout simplement. Ensemble, tous les deux. Ça vous tente ?
- — Ou alors, je reste avec la société Blackbird, détaché auprès de vous ?
- — Non, Blackbird, ils sont très bons, mais très chers. Tant qu’à faire, je préfère mettre mon argent pour nous faire plaisir à tous les deux. D’autant que j’envisage d’ouvrir une société de vêtements, et il faudra que vous m’assistiez, c’est un gros travail.
- — OK, donc, vous me proposez un plan de carrière et de vie, en gros.
- — Oui. Et qui sait ce que nous réserve l’avenir…
- — Vous me laissez le temps de la réflexion ? Je vous donne ma réponse… après le contrat ?
- — Non. À la limite, après le concert, demain soir, dans ma loge. On se fixe une limite. Mais j’ai encore des atouts dans mes manches, vous savez…
- — Des atouts ? Lesquels ?
- — Eh bien, pour vous convaincre d’accepter.
- — Oui, mais quoi, par exemple ? Donnez-moi un aperçu ?
- — Diane. J’ai vu qu’elle vous plaisait, un peu beaucoup même, je commence à être jalouse d’ailleurs, moi qui ne l’ai jamais été… Tiens, oui, au fait, c’est bizarre. Mais bon, si vous voulez, on la garde comme assistante, et quand vous en avez envie…
- — Attendez, Marlène. Oui, Diane me plaît physiquement, mais que physiquement. Et puis, ce n’est que passager, une opportunité, un jeu. Un jour, elle va avoir un petit ami, se marier, avoir des gosses…
- — Pas faux. Bon, il ne m’en reste plus qu’un, maintenant, d’atout. Mais c’est un As !
- — Un As ? Je demande à voir…
- — Oh non, je ne vais pas le jouer maintenant, sinon vous allez dire oui à ma proposition avant d’avoir poussé votre réflexion au bout.
- — Dites toujours…
- — Vous prenez le risque ?
- — Oui. J’aime le risque.
- — OK, vous l’aurez voulu. Bien, le jour où vous me dites oui, donc normalement, demain vers 23 h, je vous offre mes fesses.
- — Vous… m’offrez vos fesses ?
- — Enfin, Julien, vous faites semblant de ne pas comprendre !
Elle baisse le ton et se penche vers moi et me parle à l’oreille.
- — Vous me sodomisez, Julien. Vous m’enculez, si vous préférez. Je sais que vous en avez envie. Et moi, j’ai envie de voir l’effet que ça fait.
Pfou, j’ai chaud, là. C’est vrai que ça me tente beaucoup… Elle sait y faire, la diva.
- — Ou alors, si je comprends bien, on se marie. Comme ça, hop, c’est plus simple.
Et elle me regarde avec un grand sourire.
- — Plus simple…
- — Oui, et on fait ça cool. Un saut à Las Vegas, où on va voir ma copine Céline, un passage dans une chapelle, vous habillé en Elvis, moi en Marylin, et hop. En plus, si plus tard on veut se séparer, ce sera plus simple.
- — J’ai une question… Vous êtes sérieuse ?
- — Pour Elvis et Marylin, non. Mais pour le reste, oui. C’est un deal, Julien. Vous me plaisez, je vous plais, on plaît au public manifestement, et puis, nous sommes arrivés à un âge où il faut se caser, se poser, non ? Vous avez quel âge, Julien ? Moi, 41… même si je ne fais que 25 d’après la presse…
- — 41, pareil. Vous m’embrouillez, Marlène. Je ne sais plus où j’en suis. On en reparle après le concert ? OK ?
- — OK. Mes petites fesses attendront donc… Patience et longueur de temps… Et pour le tutoiement, je vous propose d’attendre que vous m’ayez répondu. Ça vous va ?
Vu son grand sourire, ça ne peut que m’aller…
- — Bon, Julien, en selle, faut quand même que j’aille travailler un peu.
Elle pose 20 € sur la table, et nous allons enfourcher le scooter.
Pendant que nous revenons vers Nice, Marlène pose sa tête casquée sur mon dos, s’appuie sur moi, et croise ses bras autour de mon torse. Je sens sa poitrine contre mon dos. Je dois avouer, elle est en train de me faire craquer. Ma seule inquiétude est de savoir si elle est sincère ou juste manipulatrice.
D’un autre côté, je n’ai pas de petite amie, juste des « copines » occasionnelles, une bonne soirée, un gros câlin, et au revoir à bientôt… Et puis, j’aime bien l’imprévu, les voyages, les pays étrangers, bouger… C’est tentant. À condition qu’un connard ne la flingue pas. Je vais rester concentré sur ce problème, et je ne prendrai de décision que lorsqu’il sera traité. Traiter une cible, en langage militaire, veut dire… détruire. J’ai deux raisons maintenant pour contrer une éventuelle attaque.
Enfin, nous arrivons au palais Nikaia. Il y a foule, effectivement. Comme pour l’hôtel, je me faufile, direction l’entrée des artistes.
Les deux gendarmes de faction nous interceptent.
- — Pas par-là, Messieurs. Pardon, Messieurs-dame. Circulez !
J’enlève mon casque.
- — Chef, s’il vous plaît…
- — J’ai dit « circulez », il faut bouger !
- — Je vais vous faire une confidence, c’est Marlène Mongeot derrière moi.
- — C’est ça, et moi, je suis le prince Charles.
- — Non, vos oreilles sont trop petites, chef…
Le gars se marre. Il regarde Marlène, qui lève sa visière.
- — S’il vous plaît, officier, je ne voudrais pas déclencher une émeute en enlevant mon casque… Regardez.
Elle sort quelques cheveux roux du casque…
- — Qu’est-ce qui me prouve que vous êtes elle, d’abord ?
- — OK, maréchal des logis-chef. On entre, vous venez avec nous. On ferme la porte, et elle enlève son casque. Si ce n’est pas elle, vous nous bottez le cul et on ressort. Clair comme ça ?
Instinctivement, j’ai retrouvé mon ton d’officier. Le gars marque le coup…
- — Ah, oui, vous êtes le gars de la télé, je vous ai vu ce matin…Et, Georges, laisse passer.
Son collègue écarte une barrière, nous entrons. Une fois le scoot sur sa béquille, nous montons dans le hall. Le gendarme nous a suivis.
- — Madame Mongeot… Excusez-moi pour tout à l’heure… Et puis, votre tenue de cuisinier…
Marlène enlève le casque, sa chevelure se déploie. Elle est sublime.
- — Mais de rien, chef, vous faites votre travail, et remarquablement bien.
Elle s’approche du gendarme, et lui colle une grosse bise sur la joue.
- — On se sent en sécurité, avec des hommes comme vous, croyez-moi. Julien, on y va ?
- — On est parti…
Nous allons déposer nos affaires dans la loge. Marlène s’assoit à la table recouverte de victuailles, le fameux catering.
- — Y’en a largement pour deux, servez-vous, Julien.
- — Après, merci. Je vais faire un petit tour, voir si tout est clair. Je peux vous demander de rester là, et de fermer votre porte à clé ?
- — Et voilà, prisonnière de mon homme, maintenant. Bientôt les menottes ?
- — Et un bâillon. À tout de suite.
Elle va finir par me faire bander à nouveau, si elle continue. Je me dirige vers la scène. C’est un foutoir monstre, des caisses partout, des gars et des filles avec des micro-casques, une ruche en pleine effervescence.
Je rejoins le chef de l’équipe de sécurité.
- — Quel souk !
- — Vous l’avez dit… Bon, on a contrôlé tout le monde, RAS. On est en train de vérifier tous les équipements, on attend des chiens renifleurs d’explosifs.
- — Oui, si on avait des chiens anti-drogue, les techniciens et les musiciens risqueraient de flipper…
- — Vous pouvez le dire ! Il est hilare. Et vous, avec la star, ça se passe bien ? Pas trop chieuse ?
- — Non. Elle me suit pour sa sécurité, aucun problème.
- — C’est bien. Pour demain, je mets un gars par pylône, ils monteront en haut, et une fois la zone contrôlée, ils se positionneront au pied. Aucune crainte de ce côté-là. Pour le filtrage, la boîte envoie une équipe et du matériel, des portiques.
- — Et côté coulisses et arrière-scène ?
- — Ben, c’est pour vous, capitaine. On est un peu court en effectifs pour cette zone. Ceci dit, elle sera sécurisée, on a des gardes ce soir, personne ne touchera à quoi que ce soit.
- — OK. Bon, on fera avec. À plus.
- — À toute.
Je ne sais pas pourquoi, mais je le sens mal, le concert. Mon instinct essaie de m’alerter. Je retourne à la loge, et frappe à la porte.
Elle déverrouille et ouvre le battant.
- — Et voilà le chevalier qui vient délivrer la princesse dans son donjon ?
- — Plus ou moins… Parce que celui-là, de donjon…
- — Sandrine m’a appelée, filée pas avant 16 h, ils ont des soucis à la technique.
- — OK, donc, un peu plus de trois heures. Vous voulez faire quoi ?
- — Qu’est-ce qu’un homme et une femme pourraient bien faire lorsqu’ils ont trois heures à tuer ?
- — Vous avez encore envie de faire l’amour ?
- — Pas forcément, mais d’être avec vous, oui. Maintenant, si vous me voulez…
- — Honnêtement ? Oui, mais je n’ai pas encore récupéré de tout à l’heure… Vous m’avez vidé !
- — Oui, vous aussi, vous m’avez « vidée », comme vous dites. Bon, on fait quoi ? Profitons que nous avons le scooter. On va faire une balade ?
Point de vue sécurité, aucun problème. Une sortie non programmée, complètement aléatoire, quasiment aucun risque, à part l’accident. Pourquoi pas, après tout.
- — D’accord, ça sera sympa. Une idée de destination ?
- — Monaco ? C’est loin ?
- — Par l’autoroute, une demi-heure environ, je pense. Une heure aller-retour.
- — Bien, du moment qu’on est de retour pour 17 h, c’est bon. Ça nous laisse deux heures sur place, et une heure de route aller-retour. Allez, hop, c’est parti !
Nous prévenons les gendarmes de garde que nous allons revenir dans environ deux-trois heures, et nous voilà partis pour Monaco, Marlène et moi.
Une grosse vingtaine de minutes plus tard, nous voici sur le port de Monaco. Des yachts en pagaille, des voitures de luxe de partout, c’est vrai que Monaco est une ville à part. Les prix des consommations aussi, si j’en juge l’affiche du bar où nous prenons place en terrasse.
- — Vous savez, Julien, si par bonheur vous acceptez ma proposition, on pourrait peut-être acheter un petit appartement dans un de ces immeubles ? Vous aimez faire du bateau ?
- — Sans plus. Par contre, on peut facilement en louer un pour quelques jours, c’est moins contraignant. Et plus économique aussi. J’aime bien faire du bateau, mais occasionnellement.
- — Pas faux. Moi, j’aime bronzer, et rien de mieux qu’un bateau pour ça. Pas de voisins ennuyeux ou reluqueurs, le calme, le farniente…
Je la soupçonne de tenir ce genre de propos pour me faire accepter sa proposition. Nous n’échangeons plus un mot, nous contemplons le panorama, les mouvements des bateaux dans le port, les passants qui… passent, tout est calme. On est bien…
- — Vous savez, Julien… j’ai essayé une fois de me lier à un homme. Paul, il s’appelait.
Je ne dis rien, elle profite du moment, elle est dans ses pensées…
- — Et je me suis rendu compte qu’a part mon fric et mon cul, il n’en n’avait rien à faire de moi, à part m’exhiber comme un trophée de chasse. En plus, une vraie lavette…
Une mouette passe en « riant » au-dessus de nous. Un gros yacht donne trois coups de corne.
- — C’est à cause de lui que je me méfie des hommes. À part vous enlever votre culotte, on ne peut pas compter sur eux.
Je me tais toujours. Que dire… Elle continue son monologue.
- — Un jour, un fan a eu un mouvement brusque. Il s’est caché derrière moi. Quand je l’ai foutu dehors, il s’est mis à pleurer, ce con… Depuis, les hommes… Et puis j’ai vu votre photo, chez Delaporte…
Tiens donc… il faudra que je demande à François quelle photo, et comment il se l’est procurée, vu que je ne lui en avais pas envoyé.
- — Je ne sais pas ce qu’il s’est passé… Un regard franc, un sourire honnête… Baraqué, mais pas trop… Célibataire, enfin, divorcé plutôt… Delaporte m’a montré aussi vos états de service. Avec le bandeau « secret… machin » dessus. Défense, c’était. « Secret Défense ».
Il faudra vraiment que je discute avec François Delaporte, je crois. Il a des explications à me fournir !
- — Dedans, j’ai lu le paragraphe où il est expliqué que vous êtes allé tout seul en plein milieu d’un combat chercher une gamine, à Beyrouth, pour la faire sortir de la « zone d’engagement » ou un nom comme ça.
Oui, tu parles, je m’en souviens… Beyrouth-Ouest, une grosse Mercedes stoppée par un tir de RPG7 heureusement défaillant, mais ça fait des dégâts quand même, et la gamine qui pleurait à l’arrière… Je me demande si elle a survécu… Si elle est toujours vivante, elle doit avoir… 27, 28 ans, maintenant… Je garde toujours le silence.
- — Et puis je vous ai rencontré, chez Blackbird. Dès que je vous ai vu…
Le silence s’éternise…
- — Dès que vous m’avez vu ?
- — J’ai eu des fourmillements… vous devinez où… Là où tout à l’heure, vous m’avez fait plein de petits bisous, pour ne pas dire plus avec vos doigts et votre langue… Et lorsque vous m’avez pris la main, pour me faire le baisemain… Comme un électrochoc. Une onde qui m’a totalement irradiée, de la main jusqu’aux pieds, à la racine de mes cheveux, au bas-ventre, au sexe. Un choc. Un vrai choc. Et puis, votre voix, votre présence, votre… odeur… tout.
Je suis abasourdi. Je me souviens de notre premier contact. C’est vrai que j’ai trouvé qu’elle sentait très bon, qu’elle était très belle, mais voilà… Ceci étant, j’étais plus concentré sur mon éventuelle embauche qu’autre chose…
- — J’aurais tout fait pour vous avoir comme garde du corps ou autre. Pour vous avoir près de moi. À côté de moi. Avec moi. Tout.
Ouf… Je ne sais pas quoi dire… J’attends.
- — Ensuite, j’ai entendu les commentaires des filles. Bon, Diane, d’entrée, elle avait envie de vous. Mais Sandrine et Delphine aussi, les pimbêches. Diane, ça me gêne moins, c’est ma préférée. Enfin, c’était. Quand vous lui avez fait l’amour, c’est comme si vous me l’aviez fait à moi. Les autres… Et puis, dès le lendemain, le surlendemain… je voulais être à leur place. C’est pour ça que je vous ai demandé, ordonné même, de sodomiser la petite Diane. Je voulais voir… et j’ai vu… J’ai aimé… J’ai eu envie aussi.
Un groupe de touristes passe en parlant fort. Des Néerlandais, apparemment.
- — Et je vous ai vu toujours calme, correct, efficace, sérieux, taquin de temps en temps, plus concentré sur elles et moi que sur votre propre plaisir… Comme ce matin… et très attentif à ma sécurité, sérieux, professionnel… Et quand vous m’avez prise debout, hier matin… quand je vous ai allumé avec mon petit short noir de sportive… Que je vous ai vu bander d’un coup, que j’ai vu l’effet que je vous faisais… J’ai su… Je me suis sentie très femme, très belle, et… aimée… désirée… prise… rien que nous deux… vous et moi, ensemble, l’un dans l’autre, vous dans moi… Et vous m’avez prise, fortement, mais sans brutalité, que du plaisir… Vous étiez mon mâle, mon homme, j’étais votre femelle, votre femme, votre… chérie ? Et vous m’avez fait jouir comme jamais un homme n’avait su le faire.
Un jeune à moto passe en montant le régime moteur. Je suis étonné qu’à Monaco, ils autorisent ce genre de comportement ! J’attends la suite des pensées de Marlène, mais j’ai déjà pris ma décision. Ce sera oui, un oui franc, rien à voir avec ses fesses, même si c’est très attrayant…
- — Et aujourd’hui, j’avais envie de vous, et peur aussi, peur que vous, non… Vous m’avez… ouch… trop bon. J’ai bien vu que vous aviez envie de me prendre, là, hop… mais non, vous aviez promis, vous respectez votre parole. L’honneur ? Les valeurs ? C’est devenu rare… Et puis après, pour sortir avec moi, toujours prêt, jamais de négatif « Non, Marlène, fait trop chaud, y’a trop de monde, vous risquez trop, les fans, les déséquilibrés, le journaliste, la moto c’est dangereux, bla bla bla… » rien de tout ça ! OK, on y va, on trouve une solution. Un scooter ? Pas de problème. Des hordes de journalistes en bas ? Pas de problème. Un gendarme autoritaire ? Pas de problème. Que des solutions. Des bonnes solutions.
Et dire que certains, dans la presse, disent que Marlène est une excentrique, une fofolle… Au contraire, elle est sensible, sensée, futée, intelligente…
- — Et on est là, tous les deux, comme ce matin à Villefranche. On est ensemble, on est bien. Vous m’écoutez, vous, au moins. J’espère que je ne vous embête pas trop ?
- — M’embêter ? Absolument pas. Au contraire. Moi aussi, je suis bien avec vous.
- — Je suis désolée, Julien, il fallait que ça sorte, que vous le sachiez. Vous m’avez vu nue des deux façons, physiquement, et moralement aussi. J’espère juste que vous n’allez pas me laisser tomber avant la fin du contrat, mais par honnêteté, il fallait que je vous explique. Vous m’en voulez ?
- — Non. Bien au contraire. Vous me plaisez encore plus maintenant. Déjà que vous me plaisiez beaucoup avant…
- — Ah bon, pas que mes fesses ?
Revoilà le sourire mutin ! Elle essaie de détendre l’atmosphère je pense.
- — Ah si beaucoup, vos fesses. Mais bon, je n’ai qu’un mot à dire pour pouvoir les prendre, mais je me réserve un peu. Demain, 23 h, je vous dirai… je vous dirai… (putain, jouer sa vie sur un mot de trois lettres !) je vous dirai…
- — Vous me direz ?
- — Eh bien, je vous dirai… Oui.
Et voilà, c’est fait. J’espère qu’elle était sincère, que ce n’était pas un jeu, car maintenant que j’ai dit oui, que ma décision est prise, j’ai très envie qu’elle devienne… ma femme ? Ben oui, ma femme…
- — Oui ? Oui à ma proposition de ce matin ? Vous m’aimez ? Vous voulez bien qu’on se marie ? C’est ça, Julien, c’est bien ça ? Ce n’est pas une blague ?
Elle a l’air angoissé, elle se tord les mains en disant ça… Et moi qui avais des doutes sur sa sincérité !
- — Oui, Marlène, c’est bien ça.
- — Oh Julien !
Elle se lève brutalement, sa chaise tombe en arrière avec un grand bruit. Les autres consommateurs nous regardent. Je me lève aussi. Elle se jette dans mes bras, et m’embrasse.
- — Je t’aime, Julien, si tu savais…
Elle me sert très fort dans ses bras. Bon, je la crois sincère, ou alors, une sacrée comédienne !
Je lui rends son baiser, et j’arrive à écarter ma bouche de la sienne.
- — Euh, on pourrait faire discret, on nous regarde.
- — Je m’en fiche. Tiens, regarde.
Elle se tourne vers la terrasse, où quelques couples et quelques consommateurs esseulés, ainsi que deux serveurs, se trouvent, elle enlève sa casquette, ses lunettes de soleil. Sa chevelure retombe sur ses épaules.
- — Mesdames, Messieurs. Veuillez nous excuser pour notre comportement, mais j’ai le plaisir de vous annoncer qu’il a dit oui, et que nous allons nous marier ! Voilà !
Gentiment, ils commencent à applaudir. Puis un gars d’une quarantaine d’années parle à l’oreille de sa femme, et regarde Marlène.
- — Vous ne seriez pas Marlène Mongeot ?
- — Oui, c’est moi. Et je vais bientôt m’appeler Marlène Mongeot, épouse Renard !
Tout le monde applaudit, je ne sais plus trop que faire, où me mettre. Elle est vraiment explosive et exubérante, il faudra que je m’y habitue.
- — Un autographe, s’il vous plaît ?
- — Marlène, bravo, félicitations !
Marlène est comme une gamine, elle fait des bises à tout le monde, accepte de faire des selfies, signe des autographes. Tout le monde est heureux pour elle. Sa cote d’amour est proche du maximum.
Hum, pas bon, ça. J’essaie de surveiller dans tous les azimuts, l’annonce de Marlène provoque un attroupement. Les passants s’arrêtent, se font expliquer la situation. Ça risque de déborder rapidement.
Un des serveurs s’approche de moi, et me tend un téléphone.
- — Bonjour Monsieur, c’est pour vous. Son Altesse Sérénissime, le prince Albert.
Je prends le combiné sans fil. Le gars a dû appeler le palais princier.
- — Allô, Julien Renard à l’appareil.
- — Bonjour Monsieur Renard, Albert Grimaldi à l’appareil. Je présume que vous êtes le fiancé de Mademoiselle Mongeot ?
- — Oui votre Altesse, effectivement. Votre service de renseignement est parfait.
- — Ha ! Ha ! Ha ! Oui, veuillez nous en excuser, mais je suis très proche de mes sujets, et lorsque l’un d’entre eux apprend en direct une aussi belle nouvelle, il a l’excellent reflexe de nous appeler. Je me suis permis de vous envoyer une limousine, et j’ose espérer que vous accepterez de me rejoindre au palais, je serais aux anges de féliciter en premier votre charmante fiancée, dont je suis un des plus grand fans. Du reste, cher ami, sachez que je serai présent demain soir, ma loge étant réservée depuis longtemps pour cet évènement, dès que j’ai su que Marlène Mongeot venait, en fait.
Il a l’air sympa, le prince. J’attrape Marlène par la manche, et la tire vers moi.
- — Oui, mon chéri ?
- — Le prince Albert nous invite au palais, il vient d’envoyer un VL nous chercher. Il veut te féliciter.
- — Oh, il est trop chou. Tu peux lui dire que c’est d’accord, bien sûr.
Une grosse Mercedes 500 se gare en double file, escortée par quatre motards rutilants.
- — Votre Altesse, c’est d’accord. Votre voiture vient d’arriver, nous venons.
- — Très bien, je vous attends avec impatience. Merci, Monsieur Renard. Au plaisir.
Marlène signe encore quelques autographes, fait quelques bisous, et nous nous engouffrons dans la limousine, dont le chauffeur nous tient la porte ouverte.
- — Quelle histoire, Julien. Tu te rends compte ! Le prince Albert !
- — Oui, c’est le serveur qui a entendu la nouvelle, quand tu l’as annoncée à la terrasse. Il a de suite appelé le palais, et voilà… En plus, le prince m’a dit qu’il venait demain au concert.
- — Ah oui ? Alors, je lui dédierai une chanson. Laquelle lui ferait plaisir, à ton avis ?
- — Pas la moindre idée… Mais une chanson gaie, pleine de promesse, pas La mort de l’amour, je pense…
- — Hmmm. Bon, je trouverai.
Quelques minutes plus tard, grâce à l’escorte de motards sirènes hurlantes, nous arrivons en haut, au palais. Le prince nous attend sur le perron. Un huissier ouvre la portière de Marlène, qui descend.
- — Madame Mongeot, je vous remercie de l’honneur que vous nous faites en acceptant notre invitation impromptue. Mais comment ne pas bousculer les convenances lorsque l’on apprend de telles nouvelles !
Je sors du véhicule. Heureusement que nous avons laissé nos vestes de commis de cuisine dans le top case du scooter ! J’ai l’impression d’être déplacé, en jean et tee-shirt, dans ce palais. Le prince est en costume. Bah, tant pis, après tout, c’est de l’impro totale.
- — Et voici donc l’heureux élu ! Permettez-moi de vous adresser toutes mes félicitations et tous mes vœux de bonheur.
Nous nous serrons la main. Sa poignée de main est franche et ferme.
- — J’ai fait préparer à notre attention un café. Du Blue Mountain, vu l’heure…
Nous le suivons dans une grande pièce magnifique. Une table, des chaises, et des invités qui nous applaudissent à l’entrée.
Le prince prend la parole.
Le silence se fait.
- — Tout d’abord, pardonnez-moi d’avoir bousculé l’emploi du temps de cet après-midi, particulièrement le conseil des ministres, mais un évènement imprévu et admirable est survenu. J’ai appris, il y a quelques minutes, que la grande artiste que vous connaissez tous, Marlène Mongeot, qui nous a fait le plaisir et l’amitié de répondre favorablement à mon invitation, et Monsieur Julien Renard, ancien lieutenant de vaisseau dans la Marine Nationale Française, ont décidé de se dire « oui » devant Monsieur le Maire.
Toutes les personnes présentent se mettent à applaudir.
« Bravo ! »
« Excellent ! »
« Magnifique ! »
- — Ma chère Marlène, si toutefois je puis me permettre de vous appeler par votre prénom…
- — Faites, mon cher Albert, faites…
Rires dans l’assistance, la bonne humeur est palpable.
- — Ma chère Marlène donc, j’ai l’honneur et le plaisir de vous adresser à vous deux toutes mes félicitations et tous mes vœux de bonheur. J’avoue avoir suivi, comme beaucoup de vos fans, les rumeurs persistantes de ces derniers jours sur votre liaison, mais sans trop y croire. Vous n’imaginez pas le bonheur que j’ai ressenti lorsque que j’ai reçu l’appel m’informant que c’était officiel, et annoncé par vous-même dans le cœur de notre principauté, sur le Port Hercule même. Vous ne pouviez point me faire de plus beau présent, sachez-le.
- — Il faut croire que la magie du site a fait son office, votre Altesse.
- — Vous avez raison, capitaine. Le port de Monaco est un site magique, unique, un écrin pour la beauté de votre future femme. Si, par le plus beau des hasards, vous envisagez de vous marier à Monaco, sachez que je ferai tout mon possible, tout ce qui est en mon pouvoir et en celui du gouvernement monégasque pour faire que la fête soit grandiose. Je mettrai aussi mon bateau à votre disposition pour une croisière nuptiale.
C’est vrai que Monaco a une grande histoire de princes et d’artistes.
- — Marlène et moi vous en remercions, Votre Altesse.
- — Oh oui, mon chéri, c’est une bonne idée ! Mais… il faudra être résident monégasque, non ?
- — Ne vous inquiétez pas, Marlène, il n’y a aucun problème sans solution.
Nous prenons donc le café avec le prince de Monaco et plusieurs membres du gouvernement. Ils n’ont d’yeux que pour Marlène, pour son prochain concert, ses nouvelles chansons. J’avoue que cela m’arrange, je n’ai guère l’habitude de ce milieu.
Je profite de la paix relative pour envoyer des SMS au groupe de protection, afin qu’ils se mettent en relation avec les carabiniers monégasques pour la sécurité du site. Je ne pense pas que le prince se déplace sans protection, il vaut mieux aplanir d’avance d’éventuels soucis.
Enfin, nous prenons congé, le chauffeur du prince nous raccompagne jusqu’au scooter.
- — Tu sais quoi, Julien… je pense que tant pis pour la filée, on va être court en temps.
- — C’est grave ?
- — Non, pas vraiment. On va juste caler les « stops » et ça ira. Sympa, le prince. Ça te dit qu’on se marie ici ?
- — Pourquoi pas… mais étape par étape. D’abord, la date, ensuite, le lieu, et en premier, le concert.
- — Toujours aussi pragmatique, le Julien. Tu as raison, cependant. Procédons dans l’ordre. Direction Nikaia, chauffeur. Et pas de main baladeuse !
Nous sortons de Monaco, direction l’A8. Après le péage de La Turbie, une longue descente. Je sens la main de Marlène s’immiscer entre ma ceinture de pantalon et mes abdos, se faufiler entre mon ventre et l’élastique de mon caleçon, pour enfin m’attraper doucement le sexe.
Je tourne un peu la tête et crie :
- — On avait dit pas de main baladeuse !
- — Toi, pas moi !
Marlène continue à me peloter le sexe, qui commence à durcir. Pas évident de conduire un deux-roues dans ce cas de figure.
Je ne comprends rien à ce que me dit Marlène, avec le bruit du moteur et celui du vent.
Elle ouvre sa visière et me crie :
- — Faut que je te vide bien si je veux pas que tu sautes sur Diane !
- — Pas maintenant ! Et pas Diane.
- — Quoi ?
- — On parlera tout à l’heure.
Je lui attrape le poignet et sors sa main de mon pantalon.
Enfin, nous franchissons le péage de Saint-Augustin, et rentrons dans le complexe Nikaia. Les gendarmes nous ouvrent la barrière, Marlène leur envoie un baiser avec sa main.
Enfin, nous sommes de retour dans sa loge.
- — Tu veux qu’on ait un accident ou quoi ? C’est dangereux de branler le pilote d’un deux-roues, tu sais… Une question d’équilibre et d’attention…
- — C’était pas agréable ?
- — Si, beaucoup… Dangereux ET agréable. C’est quoi cette histoire, j’ai entendu « Diane », mais je n’ai pas tout compris…
- — Je disais qu’il fallait que je fasse quelque chose pour que tu ne sautes pas sur Diane.
- — Tu te fiches de moi, donc…
- — Oui. J’adore te taquiner. Et puis, si je ne veux pas que tu sautes sur Diane, j’ai une autre solution.
- — Des ciseaux ?
- — Non, mieux. Ça !
Elle me tourne le dos, baisse son pantalon, sa culotte, pousse les assiettes de la table, et se met à plat-ventre dessus, bras croisés autour de sa poitrine, fesses en l’air.
- — Voilà, je suis ta femme. Prends-moi.
Vu sous cet angle… J’enlève mes chaussures, chaussettes, pantalon et caleçon. Je m’approche d’elle, prends mon sexe en main, l’avance devant son sexe, me positionne bien, et d’une poussée, me voilà en elle. Je commence à la pilonner doucement.
- — Ce matin, c’était pour moi. Maintenant, c’est pour toi. Fais comme tu as envie, ne t’occupe pas de moi.
Ses fesses sont sublimes. Je vois mon sexe entrer et sortir de son ventre, de plus en plus vite. Elle halète. Je décide de prendre mon temps, la sensation étant trop agréable, il faut en profiter. Je ralentis la cadence, et augmente l’amplitude. Marlène gémit doucement, puis plus fort. Pendant plusieurs minutes, je profite du ventre de Marlène. À un moment, je sens qu’elle jouit et qu’elle se retient de crier. Je continue encore, le plus profond que je peux. Marlène a les yeux fermés, elle sourit.
Enfin, je sors du sexe de Marlène, pose mon sexe entre ses fesses, me frotte un peu, et je jouis longuement, encore une fois, sur ses fesses, entre ses fesses plutôt.
Nous restons serrés l’un contre l’autre quelques instants, puis je vais dans la salle de douche, prends une serviette. J’essuie consciencieusement les fesses de Marlène recouvertes de mon sperme.
- — Merci, mon chéri. C’était… géant !
- — Merci à toi, Marlène… Oui, géant, tu peux le dire… Euh, tu n’avais pas une filée à faire ?
- — Et voilà, Monsieur baise Madame et la remet au turbin. Graine de proxénète, va !
Nous éclatons de rire.
À suivre…