Une star pas comme les autres...
Résumé de l’épisode précédent :
La Star a réussi à convaincre son garde du corps de l’épouser. Toutefois, des menaces planent toujours sur son concert. De retour au Palais Nikaia pour les derniers réglages…
- — Je n’ai vraiment plus rien à faire, je n’ai vraiment plus riennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn.
La vache, comme elle tient bien la note. Pas de trémolo, plat et linéaire… superbe !
- — Ok les garçons, c’est tout bon. Donc là, vous continuez à faire tourner la rythmique et l’intro vous la reprenez pour le final, pendant que je salue la foule. Didier, c’est là que tu envoies les feux de Bengale autour de la scène, ok ?
- — Ok Marlène !
- — Bon, c’est tout bon, on a bien travaillé. Vous avez bien noté les « stops » les gars ?
- — Oui.
- — Yep !
- — C’est noté.
Marlène est sur la scène, entourée de ses musiciens. Ils viennent de faire une semi-filée, à savoir enchaîner les chansons en mode réduites, caler les arrêts où Marlène parle au public, les enchaînements. Je dois avouer que c’est top niveau ! Je comprends mieux le pourquoi de son succès. Par contre, ouf, je n’ai plus de tympans. La sono envoie du lourd, et les portes d’accès vers le stade sont fermées.
- — Ok tout le monde, on est bon. Verrouillez bien les réglages, on ne touche plus à rien jusqu’à demain soir. C’est bon pour tout le monde ?
- — C’est tout bon, Marlou !
- — Allez, Julien, on rentre à l’hôtel, si tu veux bien ?
- — À vos ordres, Madame.
Arrivés dans sa loge, nous nous attablons devant le catering, et commençons à grignoter.
- — Je le sens bien, ce concert. La salle est top, le stade aussi, la technique est nickel réglée. Je pense, et j’espère aussi, qu’il va faire date, qu’ils vont en avoir pour leur argent. Tiens, au fait, regarde…
Elle se lève, va prendre une robe dans la penderie, enlève le plastique de protection.
- — Amélie m’a apporté ma robe de scène. Elle te plait ?
Ah… Bon, bon, bon. Une robe transparente pratiquement, avec des perles brillantes au niveau des cuisses et des genoux, fendue des deux côtés.
- — Hmm, tu vas mettre quelque chose dessous je suppose ?
- — Ah ben oui, bien sûr, sinon, ils me verraient à poil. Sous-vêtements noirs, histoire qu’ils les voient. Et semi string…
- — Hmmm…
- — Tu trouves ça too much ?
- — Je dirais plutôt… super sexy. Limite érotique. La Madona française…
- — Ah non, je ne jetterai pas ma culotte dans la foule. Je la garde, sinon… Je vais être accusée d’atteinte aux bonnes mœurs… Mais rassure-toi, par-dessus mes sous-vêtements, j’ai un collant couleur chair, ça attenue beaucoup. On devine, mais… on ne voit pas vraiment.
- — Du coup, pour le gilet pare-balles…
- — Le quoi ? Ça ne va pas, non ? Tu veux que je mette un affreux gilet lourd comme tout ?
- — Dans l’absolu, ce serait génial, mais dans la pratique, impossible. Tu n’irais pas au bout du concert, trop lourd, trop difficile pour respirer pour tes chansons.
- — Tu m’as fait peur… Et puis, ces menaces, moi, je pense que c’est du flan. Regarde, il ne s’est rien passé pour le moment.
- — Et ta voiture ?
- — Une balle perdue, à tous les coups.
- — Non, Marlène. On ne perd pas ce genre de munition. Du reste, je ne t’ai pas demandé… Tu as des ennemis ? Ou quelqu’un qui t’en voudrait à mort ?
- — François m’avait déjà demandé ça. Pas que je sache… Le fameux Paul dont je t’ai parlé, peut-être, mais vu que c’est une lavette, je ne le vois pas avec une arme à la main !
- — Personne d’autre ne te vient à l’esprit ? Une personne ruinée par ta faute, ou divorcée, ou quelqu’un qui t’accuse d’avoir pris une de ses chansons, ou je ne sais pas, moi, enfin, un truc dans ce genre ?
- — Hmmm. Non, je ne vois pas. À part peut-être… Mais non, je n’y crois pas.
- — À part peut-être qui ? Va au bout de ta pensée.
- — Mon ancien producteur, celui de l’époque où je débutais. Michel Harold. Quand j’ai commencé à avoir un peu de succès, il a pris la grosse tête, grosse bagnole, hôtels 5 étoiles, costard à 5 000 €, la totale. En fait, il prenait tout le pognon, sous prétexte que j’avais les ASSEDIC des intermittents, et pas lui. Du coup, dès que j’ai pu, je l’ai viré. Il l’a mal pris, c’est un fait… mais de là à mettre ses menaces à exécution, je n’y crois pas.
- — Tu en as parlé à François de ce gars-là ?
- — Hmm, non, j’ai oublié. Tu viens juste de m’y faire penser, en fait.
J’envoie un SMS à François Delaporte, où je résume la conversation que je viens d’avoir avec Marlène. Je sais qu’il va faire le nécessaire pour faire contrôler le gars. On n’est jamais trop prudent.
- — Bon, Marlène, on y go ?
- — Oui Chef. Le temps de remettre ce casque abominable, cette veste de cuistot, et je suis prête !
Nous allons prendre le scooter. Il y a foule dehors. Heureusement, ainsi camouflés, nous passons tranquillement. Quelques minutes plus tard, nous arrivons en vue du Negresco. Les services techniques de la mairie ont mis en place des barrières pour canaliser la foule de fans qui entoure l’hôtel. Encore une fois, notre tenue fait merveille, nous arrivons sans trop de difficultés à rejoindre le parking souterrain de l’hôtel. Je gare soigneusement le scooter, mets le cadenas. Ensuite, nous rejoignons la suite.
Arrivé dans ma chambre, je range mes affaires, prends le casque de Marlène et descends aux cuisines rendre son bien à Jérémy.
- — Tiens, en te remerciant, ça nous a bien rendu service. Marlène vous recevra dans sa loge après le concert, Marina et toi, elle tient à vous remercier.
- — Ah c’est super cool ! Marina va être aux anges.
- — J’ai remis le scooter à sa place, il faudra que tu refasses le plein, j’ai peur qu’on ait un peu vidé le réservoir. Tiens.
Je lui tends un billet de 20 € pour le plein.
- — Non, ce n’est pas la peine !
- — Allez, prends-le, pas la peine que tu y sois de ta poche.
- — Bon, ben… Merci !
- — Allez, à demain soir.
Retour à la suite. Diane et Amélie sont dans le salon
- — Bon, Julien, il faut que tu saches, à la veille de chaque concert, nous avons une tradition. Nous mangeons tous ensemble, zycos, assistants, téchos, et les gens qui traînent avec les musiciens. Tu sais comment on les appelle ?
- — Non ?
- — Les chanteurs !
Tout le monde éclate de rire.
- — Donc, ce soir, hop, on va tous à un restau qu’Amélie à réservé sur le port de Saint-Laurent-du-Var. On a la salle pour nous tout seuls.
À ce moment-là, la sonnerie d’alerte SMS sonne.
« Michel Harold – Bravo 3 »
Aie, le code d’alerte d’urgence.
- — Ok Marlène, va dans ta chambre s’il te plait. Diane, tu peux verrouiller la porte d’accès, s’il te plait ?
- — Qu’est-ce qu’il se passe, Julien ? me demande Marlène.
- — Je te dirai ça dans quelques minutes. Pour le moment, exécution !
Diane verrouille la double porte d’accès à la suite, et Marlène se dirige vers sa suite. Je passe devant elle, et m’assure que les volets sont fermés et les rideaux tirés. Une fois tout le monde en sécurité, j’appelle la boîte.
- — Julien. J’ai reçu le code d’alerte. Des infos ?
- — Salut Julien, c’est Cédric. Le boss est en route pour vous rejoindre. On a contrôlé le gars via les sommiers, il a des armes déclarées, et il a aussi été mis en cause dans une histoire de braquage il y a quelques années. Il s’en est sorti, mais c’est louche. En tout cas, son profil est inquiétant potentiellement.
- — Il est toujours producteur ?
- — Non, justement, depuis son limogeage par Madame Mongeot, il a vécu une descente aux enfers. Plus de taff, plus de paillettes. François juge ça préoccupant.
- — On a sa trace ?
- — Non, il est aux abonnés absents. Pas moyen de trouver sa trace pour l’instant, on bosse dessus. Dès que j’ai des news, je te les transmets. Je viens de t’envoyer les dernières photos qu’on a du gars. Elles datent un peu, trois ans. Je les ai transmises aussi aux deux autres équipes.
- — Ok, dès que tu as quelque chose, tu me préviens.
- — Ça roule.
Je raccroche. Je regarde les photos. La cinquantaine, un peu dégarni, plutôt empâté, et je n’aime pas son regard. Je mémorise la tronche du gars.
- — Marlène, Michel Harold est au courant de votre tradition restaurant ?
- — Oui, pourquoi ?
- — Je préférerais qu’exceptionnellement, ce soir, on l’oublie. On a une inquiétude. Ou alors, faites monter le restau dans la suite.
- — Une inquiétude ? C’est quoi ?
- — Michel Harold. Il a des armes et un passé un peu scabreux. C’est peut-être la menace. Si c’est effectivement lui, en plus, il connaît tes habitudes, donc doublement dangereux.
- — Heu… tu m’inquiètes, là…
- — Le mieux, tu fais monter le repas, on mange tous ensemble dans la salle, c’est plus sécurisant. Le port de Saint-Laurent est assez difficile à sécuriser, surtout avec aussi peu de temps.
- — Amélie, tu les appelles, et tu vois avec eux pour qu’ils nous livrent tout ici. Tu fais passer ça pour un caprice de Star, et tu allonges la différence. Ok ?
- — Oui Marlène, je le fais de suite.
Amélie sort pour téléphoner. Ce qu’il y a de bien avec Marlène, c’est qu’elle m’écoute pour ce qui est de sa sécurité. Elle ne discute pas, elle suit.
- — Bon, Marlène, je vais te demander de rester dans ta suite, surtout de ne pas sortir. Je vais aller faire une reconnaissance, histoire de voir s’il ne rode pas autour de sa cible, si toutefois c’est bien lui, évidemment. Tu me promets de rester dans ta suite ?
- — J’ai des raisons d’être inquiète, Julien ?
- — Non, tant que tu restes dans ta suite, aucun risque. Je vais mettre un garde devant la porte, gardez bien les rideaux fermés, et tout ira bien.
- — Bon, bon, bon, d’accord. Je vais prendre un bain alors. Quand tu as fini ta… « reconnaissance », tu me rejoins ?
- — Hmm, c’est tentant. Mais j’ai un peu la tête ailleurs pour l’instant, tu comprends bien pourquoi…
Je descends dans le hall, et regarde attentivement toutes les personnes présentes. Rien de bien tangible toutefois. Je croise le responsable de la sécurité du Negresco.
- — Bonjour, dites-moi, par chance, auriez-vous des caméras qui nous montreraient la foule dehors ?
- — Vous êtes ?
- — Pardon, Julien Renard, sécurité de Marlène Mongeot.
- — Ah ok. Oui, suivez-moi au PC Sécu. Un problème ?
- — Juste un contrôle pour le moment.
Nous entrons dans une pièce « accès interdit au public ». Sur le mur, un panneau d’écrans montrant les abords de l’hôtel, l’accès du parking, et le hall d’entrée. Les visages sont encadrés d’un carré vert luminescent.
- — Ça me rappelle une série TV, dites donc, « Person of Interest » !
- — Ah oui, en fait, les petit carrés indiquent que le contrôle facial est effectué, ou en cours. Très pratique.
- — Le contrôle facial ?
- — Oui, nos caméras sont des caméras biométriques, avec reconnaissance faciale. Elles sont couplées à des serveurs avec base de données « VIP » et « Interdit de jeu », un petit partenariat avec le Casino du Palais de la Méditerranée, notre voisin… Chaque caméra procède à huit contrôles à la seconde, et nous sommes alertés en temps quasi réel.
- — Alertés de quoi ?
- — Eh bien, si un « VIP », prince du golfe, milliardaire Texan ou de la Silicon Valley, bref, un client « VIP » arrive à l’improviste, avant même qu’il ne soit à l’accueil, le personnel est informé et réagit conformément à la fiche du client si elle est connue. Suite préférée, habitudes, caprices, souhaits, etc. Très pratique, vous savez. Cela nous permet d’offrir un niveau de luxe maximum.
- — Dites-moi, si je vous donne une photo, on peut la mettre dans une base ?
- — Hmmm… Les serveurs sont hyper sécurisés, et tout est réglementé par la CNIL.
- — C’est important. Madame Mongeot a reçu des menaces de mort, son véhicule a été la cible d’une arme de guerre, et nous soupçonnons une personne dont j’ai la photo. Ça m’arrangerait de savoir si elle est dans la foule… Normalement, avant un assaut, on part en éclaireur, donc…
- — Vous savez, la reconnaissance faciale est précise à… 70 / 80%. Pour nous c’est suffisant, mais pour vous…
- — Rassurez-vous, si on a un contact, on ira le contrôler physiquement et discrètement. Aucun risque de scandale.
- — Officiellement, je ne peux rien faire. Par contre, rien ne m’empêche d’inclure, à titre provisoire et amical, votre photo dans notre base CC.
- — CC ?
- — Oui, on a intégré une petite base de données de clients qui nous ont causé des soucis, histoire de rehausser notre niveau de vigilance. Vol, esclandre, comportement inapproprié avec notre personnel, etc.
- — CC comme « client chiant », je suppose…
- — Oui… en fait, ça reste entre nous, « casse c*** » serait plus approprié. Elle n’est pas déclarée à la CNIL, et reste en usage interne. Juste une alerte, en gros. Vous avez la photo sur vous ?
- — Sur mon téléphone.
- — Ok, envoyez-la-moi à cette adresse mail.
Il me tend une carte de visite où est inscrite l’adresse. Je prends mon Smartphone, « partager », « mail », « l’adresse », et hop, c’est parti.
Il branche son téléphone sur un câble USB connecté à un gros PC.
- — Jérôme, tu prends l’image, tu la retailles, et tu l’intègres dans la database CC. Ok ?
- — Oui Monsieur.
- — Bien, dans quelques minutes, si votre gars est autour de l’hôtel, normalement, on aura l’info. Par contre, j’insiste, c’est du 70% de corrélation, 80 au mieux. Ce n’est pas une certitude absolue. Lors des tests, on a détecté sept fois le terroriste Carlos en une journée, alors qu’il est à la prison de Fresnes je crois… ou à la santé, je ne sais plus…
- — Ok, de toute façon, cela restera entre nous. Si on a une identification positive, j’irai contrôler discrètement, et jamais je ne ferai état de notre petit accord.
- — Très bien, très bien. Jérôme ?
- — Hmm… voilà, j’ai créé une fiche, et l’ai uploadée dans le système. Ça mouline maintenant.
Nous regardons les écrans de contrôle, où les petits rectangles verts sautent d’un visage à un autre… Rien….
- — Bon… Pour l’instant, aucune corrélation. Mais le système fonctionne H24, 7 jours sur 7, même de nuit, grâce à l’éclairage de la façade de l’hôtel. Vous avez un numéro de téléphone, Monsieur Renard ?
Je lui note le numéro sur sa carte de visite. Il la prend.
- — Jérôme, tu mets ce numéro dans le champ d’alerte de la fiche. Monsieur Renard, si une de nos caméras détecte votre bonhomme, vous recevrez immédiatement un sms avec… Jérôme ?
- — L’heure, le numéro de caméra, sa position cardinale par rapport à l’hôtel, et le pourcentage de corrélation.
- — Ok, super, je vous remercie.
- — Transmettez toutes nos amitiés à Madame Mongeot de notre part !
- — Ce sera fait.
Je sors du PC Sécurité, je remonte à l’étage de la suite.
- — Amélie ?
- — Oui, Capitaine ?
- — Pourriez-vous voir avec le Palais Nikaia s’ils sont équipés en caméra biométriques, s’il vous plait ?
- — En quoi ?
- — Hum. Bon, donnez-moi juste le numéro de téléphone du responsable sécurité du Palais.
- — Je le trouve et vous le donne.
- — Ok, je serai dans ma suite.
De retour dans ma suite, je tente d’appeler François Delaporte, mais sans succès. Répondeur. J’appelle ensuite Cédric au siège.
- — Julien. Tu as des infos ?
- — Pas grand-chose. On a fait des demandes de suivi de carte bleue, on a son numéro de voiture, mais pour l’instant, pas de retour. Ça prend un peu de temps aussi.
- — Oui. Bon, au moindre truc, tu me préviens, ok ?
- — Ok.
On frappe à ma porte. C’est Amélie, avec le numéro de téléphone que je lui avais demandé. J’appelle le responsable sécurité du Palais Nikaia, mais ils ne sont pas équipés en caméras biométriques. Tant pis, il fallait le tenter.
L’alarme SMS de mon HTC pépie.
« 19H15 : 54 CAM7 SUD 84% »
Alors, si je me souviens bien… 19 h 15, la caméra 7, orienté Sud, donc Promenade-des-Anglais, a identifié un visage correspondant à 84% à celui de Michel Harold. Je cours aux ascenseurs tout en appelant l’équipe de sécurité qui se trouve aux abords de l’hôtel. 70 / 80% au mieux, et là, 84%… Intéressant…
- — Oui ?
- — Julien. Le Michel Harold se trouve peut-être côté Promenade-des-Anglais en ce moment même. Vous avez sa tronche en photo ?
- — Affirmatif. Je fais mouvement vers la zone. Je suis canal 7.02.
- — Ok, je me connecte.
Je raccroche, l’ascenseur arrive enfin, je m’engouffre dedans. Ensuite, j’allume la radio numérique, la règle sur 7.02. Je glisse l’oreillette dans mon oreille, et appuie sur le bouton émetteur.
- — Julien en fréquence.
- — Bien reçu, ici Paul. RAS pour l’instant.
- — Bien reçu, Paul, je reste en stand-by. Suis dans l’ascenseur.
- — Ok. Moi, côté gauche du hall en sortant, alors, sortez côté droit, on couvrira mieux la zone comme ça.
- — Bien pris, côté droit en sortant.
La cabine arrive enfin au rez-de-chaussée. Je parcours le hall rapidement, emprunte la porte à tambour, et sors côté droit.
- — Julien. Je suis en position, je commence la reco…
Putain, il y a plein de monde. Ce n’est pas gagné. Je scrute tous les visages… la cinquantaine, dégarni… Je jette un coup d’œil sur mon Smartphone, sur la photo…
- — Paul. Cible potentielle, trottoir Nord, en éloignement.
- — Suis là, Paul, je te rejoins.
Je me fraie difficilement un passage au travers de la foule. J’aperçois Paul au loin qui marche. Je joue des coudes, et arrive enfin à ses côtés.
Paul me montre un gars qui marche une vingtaine de mètres devant nous. De dos, pas facile de vérifier.
- — Paul, on va faire un truc, une vieille ficelle. Je vais aller à côté de lui. Quand j’y suis, tu appelles très fort « Michel », et je me retourne. S’il se retourne aussi…
- — Ça voudra juste dire que son prénom est « Michel ».
- — Oui, mais ça affine le contrôle. Ok ?
- — Ok.
Je marche vite. Quelques minutes plus tard, je suis au niveau de la cible. À ce moment-là, Paul crie : « Michel ! » Je me retourne, et le gars aussi ! Je fais un signe de la main à Paul, comme si j’étais surpris de le voir là.
- — Oh, Paul, comment tu vas ?
La cible se retourne à nouveau, et poursuit son chemin. Je rejoins Paul.
- — Ok, il faut le suivre maintenant, pour trouver son logement. On a des gars dispos ?
- — Oui, un devant, et un derrière, j’avais appelé les renforts à tout hasard…
- — Bien joué. Nous, il nous a vus, on retourne à l’hôtel, ne prenons pas le risque d’attirer son attention. Tu me tiens au courant, ok ?
- — Ok.
Je retourne dans la suite. Bien, une menace potentielle sous surveillance. Ceci étant, rien n’indique clairement que c’est « la » menace. Il convient de rester vigilant. Je rejoins Marlène. Je toque à la porte de la salle de bain.
Je rentre. Marlène est dans son bain. Elle a mis une cocotte sur sa tête, pour éviter de mouiller ses cheveux.
- — Tu es sexy avec ton couvre-chef, dis donc !
- — Oui, un rien m’habille paraît-il. Amélie m’a confirmé que c’est bon pour le repas, 20 h 30.
- — Oui, je m’en suis douté, ils sont en train de dresser la table dans le salon.
- — Julien, tu sais ce qui me ferait plaisir, là, maintenant ?
- — Hmm, dis-moi ?
- — Que Diane me rejoigne dans le bain. Je la chauffe un peu, et ensuite, tu la sodomises devant moi. J’adore te voir la sodomiser… Que veux-tu, un phantasme… Surtout en sachant que demain, c’est mon tour ! Tu ferais ça pour moi ? Pour ta future femme chérie et adorée ? À titre informatif et éducatif, que je sache ce qui m’attend ?
Quand elle me regarde avec ses yeux de biche, je craque complètement. Surtout lorsqu’elle me demande un tel service ! Il y a pire… sortir les poubelles, tondre la pelouse…
- — Ma foi, si ça te fait tant plaisir, ok pour moi. Du moment que tu n’es pas jalouse…
- — Jalouse ? Non, là, c’est un jeu, que du plaisir, et c’est moi qui te le demande en plus. Tu veux bien aller la chercher ?
- — J’y vais, Madame.
Je trouve Diane dans sa chambre. Elle est au téléphone, avec sa mère manifestement.
- — Maman, je te laisse, je dois aller bosser. Oui, moi aussi. Bisous, bisous.
Elle raccroche.
- — Oui, Capitaine ?
- — Diane, Marlène vous demande, elle est dans sa salle de bain.
- — Ah, ok. Euh… pour le travail, ou pour…
- — Pour…
- — Ah, chouette ! et vous participerez ?
- — J’en ai bien peur, oui. Enfin, peur, c’est une façon de parler. Il semblerait qu’ensuite, je vous prenne… comme l’autre soir.
- — Ah, vous allez m’enculer. Bon, c’est gentil de me prévenir, je vais prendre du gel.
- — Dites-moi, Diane, et soyez franche. Ça ne vous embête pas ?
- — Non, du tout, j’aime bien en fait, vu que vous n’êtes pas trop violent, c’est plutôt agréable. Et puis, les ordres de Marlène sont des ordres.
- — Diane, j’aimerais que vous mettiez votre petit body noir de l’autre soir, sans rien d’autre. Il vous va à ravir, et j’aime beaucoup quand vous le portez.
- — Ah, je vous excite avec ce body moulant ? Cool… Ok, je le mets.
Je retourne dans la salle de bain. Je trouve Marlène en train de se caresser dans son bain.
- — Alors, on prend un peu d’avance ?
- — Oui, je suis en train de m’imaginer la scène… Dis-moi, Julien, et sois honnête. Ça ne t’embête pas que j’embrasse la petite, que je lui masse ses gros seins, que je lui branle sa chatte et tout ça ?
- — Ben, même réponse que toi. Non, vu que c’est pour notre plaisir commun.
- — Génial ! On est vraiment en phase tous les deux, je t’aime, tu sais !
- — Moi aussi, ma chérie.
On frappe à la porte. C’est Diane, et elle a mis son body noir. Elle est super bandante.
- — Entre, petite, et rejoins-moi dans le bain.
Diane s’exécute. Marlène se redresse, la prend dans ses bras et l’embrasse. Pendant ce temps, je me déshabille. Mon sexe est déjà au garde-à-vous, ce qui n’est pas étonnant, vu le spectacle auquel j’ai droit.
Marlène descend les bretelles du body sur les bras de Diane. Diane les replie pour les sortir, faisant ainsi pendre les bretelles sur ses flancs. Ensuite, Marlène descend le haut du body sur le ventre de Diane, faisant ainsi apparaître ses seins. C’est vrai qu’ils sont gros, et beaux. Elle a une sacrée poitrine, la « petite ».
Marlène entreprend de lui caresser, de les malaxer. Elle joue avec les tétons de Diane, tout en continuant à l’embrasser. Ensuite, elle replie les côtés du body entre les fesses de Diane, pour faire comme un string en gros. C’est vrai que Diane a des fesses… superbes… Diane, de son côté, caresse le dos de Marlène.
Je m’approche de la baignoire, et caresse les épaules de Diane, en descendant jusqu’à ses fesses… Marlène m’attrape une main, et la descend sur un sein de Diane. Je comprends l’invite, et commence à le malaxer, tout en continuant à lui caresser le dos et les fesses.
D’une main sous l’eau, Marlène entreprend de masturber Diane. Elle la glisse sous le body, et j’imagine qu’elle doit la doigter comme il se doit. Du reste, Diane commence à gémir.
- — C’est bien, petite, mouille, prends du plaisir. Maintenant, lève-toi, et tiens-toi à la barre du rideau.
Diane se met debout, et prend la barre du rideau de douche. Debout, bras levés, elle est sublime. Marlène se lève aussi. Elle saisit le body, et le fait glisser le long du corps de Diane, qui relève l’une après l’autre les jambes pour que Marlène puisse lui enlever complètement. Elle est nue, exposée à nos regards.
- — C’est bien, Diane. Maintenant, tu restes comme ça quoi qu’il arrive. Je vais te préparer pour le Capitaine. C’est compris ?
- — Oui Madame, je ne bouge pas.
Marlène commence à la masturber avec sa main gauche, et sa main droite descend vers les fesses de Diane.
Diane lève la tête vers le plafond. Manifestement, elle apprécie le traitement que lui inflige la Diva.
- — Julien, tu peux participer, tu sais…
Je ne me fais pas prier. Je caresse la poitrine de Diane et les fesses de Marlène en même temps. De temps à autre, mon sexe entre en contact avec la cuisse de Diane, et je reçois des ondes électriques à chaque fois. Diane gémit. Marlène vient de lui rentrer un doigt dans son anus et un autre dans sa chatte, qu’elle agite rapidement.
- — Tu mouilles, c’est bien, petite. C’est très bien. Continue comme ça.
De mon côté, j’écarte les fesses de Marlène, et commence à lui caresser son petit trou.
- — Ah, il aimerait enculer sa petite femme, le Capitaine ? Bientôt, bientôt, c’est promis. Mais tu peux continuer, c’est agréable. Et si tu pouvais me caresser un peu…
Je lâche les seins de Diane, et commence à caresser la magnifique toison de ma star. Je déloge son clitoris, que je masse doucement.
Mon sexe frôle la cuisse de Marlène. Je me rapproche pour qu’il s’appuie dessus, et me frotte contre elle.
- — Ah, j’en connais un qui va encore m’asperger… Doucement, Julien, n’oublie pas que tu vas enculer cette jolie petite mignonne, là… Tu vas lui rentrer ton sexe bien dur dans ses grosses fesses, et moi, je vais regarder de près… hmmm…
- — Ah, madame, arrêtez, je vais jouir, c’est trop fort, trop bon…
Diane ondule du bassin sous les caresses de Marlène.
- — Bouge pas, petite. Julien, tu me passes le gel ?
J’attrape le flacon sur le lavabo et lui tends.
Elle met une grosse noisette de gel sur son doigt, et entreprend de bien enduire les fesses de Diane.
- — Voilà, comme ça, tu seras prête à recevoir le Capitaine dans tes fesses, petite coquine.
Elle reprend du gel, et continue à enfoncer profondément son doigt dans l’anus de Diane, pour bien lubrifier le passage. Elle insiste, rentre deux, puis trois doigts. Diane ondule et gémit.
- — Bien, tu es prête à te faire enculer. Allons dans la chambre, ce sera plus pratique.
Les filles sortent du bain. Marlène enlève sa cocotte, et ses cheveux retombent en cascade sur ses épaules. Elle est sublime. Elle attrape la main de Diane, prend la mienne, et nous nous dirigeons vers le lit.
- — Diane, allez, à quatre pattes sur le lit. Mets-toi côté gauche, que j’aie un peu de place aussi. Et cambre-toi bien, ouvre bien tes fesses.
Diane s’exécute, et cambre les reins. Marlène se met à genoux à côté d’elle, une main entre les cuisses, et commence à se masturber à nouveau.
- — Allez, Julien, vas-y, prends son gros cul, et rentre bien à fond, j’adore…
Après avoir mis un préservatif, je me mets à genoux derrière Diane, lui saisis les hanches, et positionne mon sexe devant son petit trou. Diane passe une main entre ses cuisses, attrape mon sexe, et le positionne bien dans l’axe de ses reins. Marlène attrape la tête de Diane de sa main libre, pose sa tête contre la sienne, joue contre joue, bien serrée…
- — Alors, dis-moi, quel effet ça fait, qu’est-ce que tu ressens, là, maintenant… Tu sais que tu vas te faire enculer profond par mon homme, dis-moi tes impressions. Tu aimes sentir le sexe de mon mec contre ton cul ?
- — Oui madame… Je sens le sexe du Capitaine contre mon trou, j’ai un peu peur… Il appuie…
- — Peur de quoi ?
- — D’avoir mal s’il rentre fort…
- — Le Capitaine est doux, il ne veut pas te faire mal. Sinon, quoi d’autre ?
D’une main, Marlène me fait signe de ne pas pousser pour le moment, elle doit vouloir continuer à s’exciter avec sa conversation avec Diane. Je pousse un peu, pour bien plaquer mon gland contre l’anus de Diane, mais sans rentrer.
- — Ben, quand il va rentrer, il va me remplir, et ce sera serré. Surtout quand il va plaquer son ventre contre mes fesses, pour rentrer au maximum… et il va encore pousser… tous les hommes font ça, pour bien dominer la femelle…
- — C’est normal, ma petite. Donc, tu te sens remplie, c’est ça ?
- — Oui. J’ai l’impression que je suis à sa merci, je n’ose plus bouger, tellement la sensation est forte. Et c’est bon, en fait…
- — Et s’il rentre d’un coup de rein, ça fait quoi ?
- — Ah, là, ce n’est pas agréable, on sent comme une brûlure d’un coup, et ça met du temps à passer. Là, ce n’est pas agréable du tout !
- — Et après, quand il te bourre ton gros cul, tu sens quoi ?
- — Après, généralement, ils vont doucement au début, puis de plus en plus vite. Et là, on a des ondes de plaisir et de douleur mélangées, c’est assez… détonnant. Et puis parfois, ça déclenche un orgasme fulgurant. Pas à chaque fois, mais parfois. Il fait quoi, le Capitaine, là. J’en peux plus d’attendre ! Il me la met ou pas ?
- — Oui, petite, il va te la mettre, comme tu dis. Mais j’aime te voir attendre, les fesses levées, les seins qui pendent, et ton minois crispé.
Marlène me fait signe, je peux commencer à sodomiser Diane. Je tire ses hanches vers moi. Mon gland appuie de plus en plus fort sur l’anneau de Diane, qui commence à céder.
D’un coup, aidé il est vrai par le gel, mon gland rentre dans ses fesses.
- — Humpff…
- — Alors, il rentre ? Tu te sens bien prise, là ? bien bourrée ? tu mouilles ?
- — Oui Madame, il rentre… hmmmmm… Je mouille…
- — Continue, raconte-moi tout !
Tout en disant cela, Marlène lui serre un sein dans sa main, et le malaxe plutôt « virilement ».
- — Il rentre… je me sens forcée, je sens son sexe qui progresse doucement. Je suis comme écartelée… hmmmm… Ahhh… Il rentre encore… Ah, Madame, c’est fort, c’est dur… Aie, Madame, mon sein…
- — Bien, je vais te masturber un peu, pour adoucir ta sodomie…
Marlène se redresse, et d’une main, tire les cheveux de Diane vers l’arrière pour lui faire relever la tête et cambrer encore les reins, et de l’autre, elle saisit le sexe de Diane, et la masturbe. J’entends des bruits mouillés, Diane, doit être complètement ruisselante.
- — Aie, Madame, il rentre encore…
- — C’est bien, petite, c’est bien. Il va rentrer à fond, tu vas voir.
Marlène intensifie ses mouvements sur le sexe de Diane. Puis, elle me regarde, me sourit.
- — Prends-la à fond, chéri. Rentre le plus que tu peux, elle est en train de partir, elle coule comme une fontaine…
Mes abdos sont contre les fesses de Diane. Je tire encore plus fort sur ses hanches, en projetant mon bassin en avant. Je ne peux pas rentrer plus dans les fesses de Diane, je suis à fond…
- — Ah, Madame, c’est trop profond, c’est trop fort… hmmmmm…
Marlène, tout en continuant à la masturber, se penche sur les fesses de Diane.
- — Julien, redresse-toi un peu, que je voie ça !
Je redresse le buste, les épaules en arrière, tout en restant bien fiché dans les fesses de Diane. Marlène regarde.
- — Ah ben, effectivement, tu es complètement dans son cul, dis donc. Tu ne peux pas aller plus loin ! On ne voit plus ton sexe ! Ah ben dis donc, tu l’encules bien, la petite friponne… Elle doit twister !
- — Non, pas possible. Je ne peux pas m’enfoncer plus…
- — Et c’est bon ?
- — Divin. Je suis bien serré, et le spectacle est magnifique en plus.
J’ai la croupe de Diane devant moi, bien écartée, ses hanches fines, son dos… Je me penche en avant, saisis ses seins et les malaxe. Puis, je commence mes va-et-vient.
- — Ah, Madame, ça y est, il me bourre le cul… Hmmm… Trop fort… C’est trop bon…
Marlène se masturbe furieusement…
- — Tu sais quoi, Diane, demain, c’est mon tour. Tu me donnes trop envie, là… Julien, serre-lui fort les seins, et défonce-la bien à fond. Demain, tu me feras pareil, promis ?
J’amplifie mes mouvements. La jouissance n’est pas loin, je la sens monter rapidement. Mon ventre claque contre les fesses de la petite, qui émet des gémissements de plus en plus rapides.
- — Alors, Diane, tu aimes que mon mec t’encule ?
- — Oui, Madame. Il me remplit les fesses, c’est trop bon…
Marlène se masturbe de plus en plus vite. Elle a aussi enfoncé plusieurs doigts dans la chatte de Diane.
- — Ah, Madame, c’est trop bon votre main….
- — Tu aimes ma main, petite cochonne ? eh bien, dès que le Capitaine t’aura rempli le cul de son sperme, je vais te la mettre tout entière dans ta chatte ! Tu vas voir ce que tu vas voir… Tu aimes ça, hein ? Dis-le-moi !
- — Oui, Madame… j’aime ça !
À cette évocation, j’éjacule brutalement dans les reins de Diane. Je me vide en de longs jets. Je me serre très fort contre Diane. Instinctivement, je lui serre fort les seins. Ensuite, doucement, je sors de ses fesses, et enlève le préservatif, que je jette dans la poubelle.
Marlène se positionne derrière la petite, tout en se masturbant intensément. Elle met ensuite plusieurs doigts dans la chatte de Diane, puis entreprend de la fister.
- — Doucement, Madame… s’il vous plait.
Petit à petit, la main de Marlène disparaît dans la toison de Diane.
- — Hmm… ahhh… c’est fort, Madame… Je… Je… Ahhhhhhhhhhhhhhh…
Diane vient de jouir, et ça doit être communicatif, car Marlène jouit en même temps !
- — Ahhhh… Ah que c’était bon.
Elle sort doucement sa main de Diane, puis lui tape les fesses.
- — C’est bon pour aujourd’hui, Diane. Merci pour ta coopération.
- — Merci Madame, pour moi aussi, c’était bon !
Diane enfile son peignoir, récupère son body, et repart dans sa chambre.
- — Pfou, Julien, alors, c’était bon ?
- — Terrible. Je suis vidé…
- — Ah ben, je veux bien croire, dis donc, ce que tu lui as mis, à la petite ! Tu y es allé gaiement, dis donc… C’est fou comme elle est prédisposée à se faire prendre, la petite Diane… Tu as vu comme ma main est facilement rentrée ?
- — Oui, impressionnant… En plus, elle a eu l’air d’apprécier !
- — Bah, mouillée comme elle était, ce fut un jeu d’enfant. Bon, allez zou, douche, et après, gueuleton. Ça va nous requinquer.
Nous allons dans la salle de bain, et prenons tour à tour une bonne douche. En sortant de la baignoire, j’enlace Marlène, et l’embrasse tendrement. Elle glisse une main entre nos corps, saisit mon sexe, et le caresse. Je la serre contre moi, et lui malaxe les fesses.
- — Encore en forme, Julien ?
- — Non, pas pour l’instant, mais j’aime t’embrasser.
- — Et me peloter aussi, dis donc. Mais j’aime ça !
Nos lèvres se joignent à nouveau, et notre baiser est long et langoureux. Puis, nous nous écartons.
- — Allez, beau Capitaine, au boulot. Je vais me changer pour le repas, puis faire une petite sieste, en prévision…
- — Ok, sublime Diva, moi, je vais faire une petite ronde, au cas où…
Une fois habillé, j’appelle François à nouveau. Répondeur direct. Bon, de toute façon, s’ils ont des infos, ils me contacteront. Je sors dans le couloir. Le garde est à poste. Je le salue, et continue mon chemin. Arrivé dans le hall d’entrée, je tombe sur Paul.
- — Des news ?
- — Oui, le gus a pris un hôtel miteux, genre claque-à-pute dans le quartier des musiciens. On le surveille. Dès qu’il ressort, on ira fouiller un peu sa chambre, des fois que…
- — Ok, on ne le lâche pas.
Je passe par la chambre de Diane. Je la trouve en train de fouiller dans son armoire, en peignoir, les cheveux humides. Elle a dû prendre une bonne douche elle aussi.
- — Ça va, Diane ? je ne vous ai pas fait mal ?
- — Ça va super, Capitaine, j’ai beaucoup aimé. Il faut dire que Madame m’a bien préparée, ça aide. Et vous, vous avez aimé ?
- — Oui, énormément. Merci, Diane. Vous êtes super, vous savez…
- — J’ai cru comprendre que je vous excitais, effectivement. Et c’est réciproque, en plus. J’aime quand vous me baisez.
Elle ôte son peignoir, et apparaît nue. De la voir ainsi, avec ses gros seins qui tombent légèrement, sa toison bien fournie, j’ai à nouveau des fourmillements dans le sexe. Elle a des hanches bien larges, une taille assez fine, et des fesses bien rebondies, comme j’aime.
Elle va à la porte, et la ferme à clé. Ensuite, elle prend dans l’armoire un vanity-case.
- — Des fois que quelqu’un arrive à l’improviste… Dites-moi, Capitaine, je peux vous demander quelque chose, qui devra rester un secret entre nous, notre secret ?
- — Dites toujours ?
- — Pas un mot à personne, Marlène y compris, d’accord ? je risque gros, moi, elle pourrait me virer…
- — Promis, pas un mot. Mais de quoi, en fait ?
- — Eh bien, j’aimerais que ce soit moi qui vous sodomise, avec ça, si vous le voulez bien.
Elle ouvre le vanity, et en sort un gode-ceinture pas très long, et relativement fin, plus fin que mon sexe en tout cas.
- — Quoi, vous voulez enfiler ça et me le mettre dans le cul ?
- — Ben, c’est bien ce que vous me faites, vous, quand vous m’enculez ? Et puis comme ça, vous verrez l’effet que ça fait. Vous verrez, ce n’est pas désagréable au bout de quelques secondes. Vous voulez bien ?
- — Euh…
- — C’est un phantasme que j’ai depuis longtemps, et vous me plaisez tellement… Vos muscles, vos fesses, votre sexe, tout… Promis, j’irai doucement. S’il vous plait…
Diane m’implore, son sextoy à la main, nue comme une déesse qui sort de l’onde… Ensuite, elle enfile le gode, règle les sangles, et se retrouve devant moi, avec son faux sexe qui pointe vers moi.
- — Allez, Capitaine, dites « oui », s’il vous plait… j’aimerais tellement… Après, vous pourrez faire tout ce que vous voulez avec moi, promis.
Elle est ultra excitante comme ça. Après tout, j’aime bien quand Marlène m’enfonce un doigt dans les fesses, et puis, le gode est plutôt petit…
- — Promis, après, vous pourrez m’enfoncer tous les godes que vous voulez, me mettre les menottes si ça vous chante, je vous sucerai, tout ce que vous voudrez…
Effectivement, le vanity est rempli d’accessoires, de godes, il y a même une boule avec des sangles, pour bâillonner manifestement… Mon sexe durcit à nouveau.
- — Et promis, pas un mot à Marlène, je vous le jure…
Je me déshabille et pose mes vêtements sur le fauteuil. Une fois nu, je prends Diane dans mes bras pour l’embrasser. Son gode vient heurter mon sexe, et s’appuie dessus. Diane me rend mon baiser, nos langues se chahutent…
- — Capitaine, allez, à vous d’être à quatre pattes, c’est moi l’homme maintenant.
Je monte sur le lit, cambre mes reins. Diane s’installe derrière moi, et entreprend de lécher délicatement mon petit trou. C’est très agréable en fait, surprenant, mais agréable.
Tout en me léchant, elle masse mes testicules, et de temps à autre, caresse mon sexe. C’est divin. Enfin, je l’entends farfouiller dans son vanity, puis un contact froid sur mon anus. Le gel. Elle masse mon trou doucement, puis je sens un doigt forcer le passage.
- — Arf…
- — Au début, c’est comme ça, Capitaine. Puis, ça commence à être agréable, vous verrez.
Elle enfonce de plus en plus son doigt, tout en le ressortant fréquemment pour l’enduire de gel. Son majeur est complètement enfoncé dans mes fesses. C’est vrai que c’est plutôt agréable, en fait. Elle entame des va-et-vient. Mon sexe est dur. D’une main, j’entreprends de me masturber doucement. Diane bouge derrière moi, puis je sens un contact plus dur sur mon petit trou. Le gode. Aie, le moment est arrivé. J’avoue que je suis un peu inquiet.
- — Voilà, Capitaine. Prenez du plaisir, branlez-vous bien, mais gardez-en un peu pour tout à l’heure…
La pression se fait plus forte, puis, petit à petit, je sens le gode pénétrer mes fesses. C’est bizarre comme sensation. Au niveau de l’anus, c’est un peu douloureux, mais plus profond, ce n’est pas désagréable. Je serre les dents, Diane continue sa pénétration.
- — Voilà, je suis entrée à fond. Ça va ?
- — Mouaip… on va dire ça…
Diane s’immobilise. La douleur commence à disparaître, laissant place à une autre sensation assez particulière.
- — Voilà, le grand chef est soumis à sa petite employée. Il lui a bien bourré le cul tout à l’heure, elle va lui rendre la pareille maintenant. On sera quitte comme ça. Ça vous va, Chef ?
- — Euh, oui, non, je ne sais pas…
- — Mais si, vous allez voir…
Elle commence à agiter ses reins. Le gode commence à aller d’avant en arrière, m’envoyant des pulsions sexuelles très inhabituelles, mais non douloureuses, juste… étranges… Diane me tient par les hanches, comme moi tout à l’heure, et amplifie les mouvements. Elle y va gaîment, de plus en plus vite, de plus en plus profond. Mon sexe ballotte, raide comme la justice.
- — Alors, Capitaine, vous en pensez quoi ? Vous aimez que je vous encule, que je vous défonce votre petit trou ? Alors, la petite Diane, le jouet de Madame et de Monsieur, elle vous paraît toujours soumise ? Juste bonne à vous vider les couilles ? Ah, Capitaine, j’adore, c’est trop beau, trop bon…
Tout en disant ça, elle accélère le mouvement. Elle est complètement partie dans son trip. Son ventre tape mes fesses.
Le gode est sorti d’un coup, puis rentré brutalement à fond…
- — Oups, excusez-moi… Voilà…
Elle ralentit le rythme. Tout en m’enculant, elle me caresse le dos, les hanches, les fesses.
- — Voilà… Je suis à vous maintenant, faites de moi ce que vous voulez.
Elle sort le gode de mes fesses, et l’enlève. Elle le jette dans la salle de bain, s’allonge à plat ventre sur le lit, les bras et les jambes écartés, offerte. Elle tourne la tête sur le côté.
- — Pardon si je vous ai fait mal, Capitaine, mais j’avais tellement envie…
Je me redresse. J’ai un peu mal aux fesses à vrai dire. J’attrape Diane, la retourne sur le dos. Je lui lève la tête, glisse un oreiller dessous. Ensuite, je l’enjambe, pose mes fesses sur sa poitrine. Je mets mes mains sous sa tête pour la redresser. Ensuite, je rentre mon sexe dans sa bouche, et imprime à sa tête des mouvements de va-et-vient. Diane s’applique à bien lécher mon sexe avec sa langue, tout en serrant bien les lèvres autour de ma verge.
J’attrape un gode dans le vanity. Je me tourne un peu sur le côté, et le présente contre sa toison. Elle écarte les jambes. Je pousse sur le gode, qui commence à rentrer dans sa chatte. Diane continue à me sucer, c’est trop bon, elle a du talent, la petite.
J’agite un peu le gode… Diane l’attrape dans sa main, et commence à se pilonner avec. Je lui reprends la tête, et imprime un mouvement plus profond et plus rapide…
Au bout de quelques minutes, j’éjacule à nouveau. Je lui tiens la tête bien contre moi, mon sexe bien enfoncé dans sa bouche.
- — Diane, on est quitte comme vous dites maintenant.
Elle me fait oui avec les yeux, tout en gardant les lèvres bien serrées. Doucement, je sors mon sexe, et avec mes doigts, lui pince les lèvres. Diane comprend. Elle avale mon sperme.
- — C’est donc notre secret, Diane.
- — Oui, Capitaine. Vous avez aimé ?
- — Spécial, mais pas désagréable en fait. Et vous ?
- — Spécial, mais pas désagréable. Il n’a pas mauvais goût, votre sperme. Vous ne voulez pas me défoncer ? Me menotter, me bâillonner, tout ça ?
- — Pas maintenant en tout cas, je suis HS…
- — Dommage. Bon, si vous voulez prendre une douche…
- — Oui, déjà, enlever le gel, ça fait drôle…
- — Et encore, mon gode était petit, imaginez avec un de la taille de votre bite, l’effet que ça fait !
- — Je n’ose pas. Mais bon, ceci étant, je pense que vous allez prochainement la reprendre dans vos fesses, vous savez…
- — Oui, je m’en doute bien. Et vous me direz si les fesses de Madame sont aussi accueillantes que les miennes ?
- — Hmm, on verra, oui.
Je saute du lit et vais prendre une bonne douche. Je savonne bien mes fesses, pour enlever le gel résiduel. Aïe… Je vais garder quelque temps le souvenir de la sodomie que m’a prodiguée Diane, je pense…
Une fois vêtu, je quitte la chambre de Diane, après l’avoir embrassée sur les joues. Pfou, je n’en peux plus… Deux fois de suite, à mon âge !
Je rejoins l’équipe dans le salon de la suite. La table est dressée. Je vais dans ma chambre, et m’allonge sur le lit. Je suis crevé. Une bonne sieste, en attendant des nouvelles, ne sera pas du luxe.
À suivre…