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Temps de lecture estimé : 11 mn
22/03/14
Résumé:  Lysandra est rejointe par Lycaena et les deux nymphes offrent à Corinne un instant hors du temps... Est-ce un rêve ?
Critères:  fff fagée forêt cunnilingu attache merveilleu
Auteur : Polyphème            Envoi mini-message

Série : Les émois de Corinne

Chapitre 02
Les émois de Corinne - Au cœur de la forêt...

Résumé de l’épisode précédent : Par une chaude journée d’été, Corinne se promène dans une forêt de Bretagne. Quittant les sentiers battus, elle s’égare et pénètre un territoire enchanteur. Elle y rencontre Lysandra, une étonnante jeune femme qui semble connaître ses secrets et ses désirs les plus intimes…




*

* *




« Cou-cou, cou-cou »


Le coucou l’avait réveillée et l’instant était absolument délicieux : elle s’était assoupie et elle avait rêvé… Mais avait-elle rêvé ? Ou ne rêvait-elle pas encore ? Ou peut-être son rêve se prolongeait-il ?. .. Son corps frémissait encore des caresses et des baisers de son amante : elle ne devait donc ouvrir les yeux sous le moindre prétexte afin de se rendormir et de rejoindre l’étonnante, la merveilleuse Lysandra…


Un léger chatouillis sur sa joue, puis sur ses lèvres, la tira de sa torpeur. Par réflexe, elle fronça les narines et la bouche pour tenter de se débarrasser de cette sensation plus agaçante que véritablement désagréable. Gardant les yeux clos, elle s’imagina qu’un papillon venait caresser sa bouche. L’insecte non seulement n’avait cure de ses grimaces de plus en plus outrées mais, de plus, il semblait prendre un malin plaisir à la provoquer et à la taquiner. De guerre lasse, elle voulut le chasser de la main mais elle en fut empêchée. Se rappelant soudain qu’elle était attachée, elle soupira et, ouvrant les yeux, elle constata avec surprise que son ligotage avait changé et qu’elle se retrouvait maintenant jambes et bras écartés, les chevilles liées à une grosse branche moussue où reposaient ses pieds, les poignets entortillés dans les liserons qui couraient dans l’herbe – et totalement impuissante. Lysandra effleurait sa bouche avec une longue plume blanche.



Lysandra abaissa la plume et en titilla les tétons de la belle captive jusqu’à provoquer un gémissement voluptueux.



Elle sourit en soupirant.



Lysandra la bâillonna d’un long baiser qu’elle interrompit soudain pour lui murmurer à l’oreille :



Elle se releva et les yeux de Corinne s’écarquillèrent d’étonnement lorsqu’elle aperçut une ravissante jeune femme rousse aux cheveux coupés très courts, drapée dans un long voile de tulle aux reflets cuivrés et orangés, tachetée de marron et semée de points blancs. Elle s’agenouilla auprès d’elle et du bout de l’index lui caressa les lèvres.



Piquée au vif, Corinne tira instinctivement – et en vain – sur ses liens. Et puis, instantanément cette contrariété s’apaisa et elle sourit de sa susceptibilité. Elle n’était certes pas lassée de la situation, et elle n’avait nulle envie d’interrompre ces ébats… Sans doute était-ce un rêve et il lui fallait se laisser entraîner par le long fleuve de cette sur-réalité… Mais si c’était bien la réalité, l’ascendant de ces jeunes femmes sur elle était tel qu’il était inutile de résister.



Lycaena s’accroupit en la regardant avec son air détaché, elle passa une main exercée sur les rondeurs somptueuses de la belle entravée qui ne la quittait pas non plus des yeux. La jolie rousse lui posa les doigts sur ses lèvres.



Et elle arracha un baiser à la bouche entrouverte. Corinne, dans un réflexe de surprise, eut un gémissement étouffé tant la succion sur ses lèvres était fougueuse. Lysandra s’agenouilla de l’autre côté et, avec un sourire éclatant, commença à caresser les seins de Corinne puis, remontant ses doigts sur l’aréole granuleuse, agaça ses mamelons de petites pichenettes. Corinne soupira et ferma les yeux.



Savourant la légèreté de la caresse sur ses mamelons ultra-sensibles, Corinne souffla un « oui » faible et passionné.



Les deux nymphes s’installèrent plus confortablement et poursuivirent leurs caresses sur les seins de Corinne : parfaitement synchronisées, elles prirent les mamelons gonflés dans leur bouche. Corinne soupirait sans retenue. Elle ferma les yeux lorsque les deux filles pincèrent et tirèrent les tétons engorgés avec leurs lèvres. Elles suçaient et léchaient les mamelons de la belle, appréciant au passage la fermeté de ses seins. Jamais personne n’avait rendu un tel hommage à ses seins, ni son ex-mari, ni ses amants – ni Rosa, Sylvie ou les autres : deux bouches en même temps s’affairaient avec passion et Corinne se laissa aller aux vagues de plaisir qui de plus en plus s’intensifiait, décuplé par les liens qui lui interdisaient toute initiative.


Lycaena descendit sa main gauche sur le sexe brûlant de Corinne qui haletait et se mordait les lèvres tandis que les deux bouches continuaient infatigablement à sucer ses seins. Lysandra s’affairait avec enthousiasme sur le mamelon droit de Corinne, et Lycaena, sans quitter son sein gauche avait, avec un indubitable savoir-faire, délicatement pénétré la grotte détrempée avec un de ses doigts pour explorer le coquillage largement ouvert.


Les deux nymphes ne décollaient pas leurs bouches des mamelons turgescents de Corinne. Elle poussa de petits cris lorsque Lycaena par trois fois tapota sa chatte palpitante avant de reprendre l’investigation impudique de son intimité. Soudain, avec une parfaite coordination, les deux femmes étirèrent les mamelons qu’elles retenaient entre leurs lèvres jusqu’à ce qu’ils leur échappent, provoquant un mugissement de peine et de volupté mêlées.


Lycaena remonta l’embrasser à pleine bouche. Corinne sentait ses lèvres aspirées dans la bouche chaude de la jeune femme et elle lui répondit par un baiser passionné. Lysandra lui délia les poignets puis, s’installant à califourchon sur elle, lui offrit ses seins.



Corinne ne se le fit pas répéter et, s’installant le moins inconfortablement possible, elle prit le mamelon gauche dans sa bouche. Lysandra passa ses mains dans l’épaisse chevelure brune, savourant la pression des lèvres chaudes. Tournant rapidement le buste, elle fit s’échapper le téton de la bouche de Corinne qui tourna la tête et reprit l’aspiration de celui de droite. Lysandra l’embrassa sur le sommet de la tête et caressa les cheveux soyeux tandis que Corinne aspirait le mamelon avec passion : de sa bouche avide elle tétait, tour à tour, les seins de Lysandra. Toute absorbée à sa tâche, elle en avait oublié que ses chevilles étaient toujours entravées et rien ne semblait pouvoir l’arrêter quand une voix énergique lui ordonna soudain :



Corinne tourna la tête et écarquilla les yeux en découvrant la silhouette nue, merveilleusement galbée de Lycaena, mais la chose qui de fait l’étonnait n’était pas la nudité de sa ravisseuse, mais l’étrange engin qu’elle portait attaché serré autour des hanches minces.



Ses doigts caressaient distraitement ce qui était assurément un godemichet de taille respectable mais qui semblait à la fois irréel et vivant.



Pour elle qui n’avait jamais trouvé d’amant idéalement pourvu, la taille, la grosseur, la longueur, la raideur semblaient véritablement parfaites, comme si la chose avait été créée pour elle, pour son plaisir. Lycaena s’accroupit à son côté et se pencha pour l’embrasser sur les lèvres. Elle lui caressa la joue avec tendresse et lui demanda d’une voix douce :



Corinne sentit une bouffée de tendresse et de désir l’envahir…



Lysandra la fit s’allonger de nouveau sur le dos et s’avança, accroupie, jusqu’à sa tête, lui offrant d’abord le délicieux spectacle de ses seins qui ballottaient puis celui de son coquillage nacré, brillant des fines gouttelettes de son désir. Corinne adorait la jouissance féminine dans une telle position, aussi elle n’hésita pas et, posant ses mains sur les deux globes charnus, c’est avec gourmandise qu’elle enfouit son nez, sa bouche, sa langue, dans la vulve odorante : la caresse sur son visage était merveilleuse…


En même temps, elle sentit que Lycaena lui déliait les chevilles et lui relevait impudiquement les cuisses pour en caresser l’intérieur. Corinne interrompit un bref instant son œuvre, gémissant de bonheur lorsque Lycaena ouvrit la bouche et que sa langue, ses lèvres et ses dents s’en vinrent dévorer les pétales de son sexe. Elle étreignit les cuisses de Lysandra et la fit s’accroupir plus bas. Sentant la bouche de Lycaena sur son propre sexe, elle gémit. Lysandra ferma les yeux, savourant chacun des coups de langue de Corinne.


Lycaena avait maintenant atteint la chatte de Corinne et elle pinça des lèvres son clitoris. Par réflexe, celle-ci se cambra voluptueusement et enfonça son visage plus profondément dans la chatte de Lysandra. Lycaena posa ses doigts sur les pétales de Corinne et glissa l’index et le majeur dans le vagin lubrifié avec une facilité déconcertante. Corinne soupirait, enivrée des effluves âcres du plaisir de Lysandra, lui offrant la même caresse que celle que Lycaena lui prodiguait : tout comme cette dernière et simultanément, elle introduisit un doigt dans sa grotte inondée… Lysandra tressaillit quand elle sentit les doigts et la langue de Corinne frôler son clitoris.



Lysandra frissonna, ne parvenant plus à contenir ses gémissements. La langue de Corinne et ses doigts s’agitaient à l’intérieur de la chatte trempée et elle en lapait le nectar, elle le dégustait avec délice, offrant à la jeune femme le plaisir que Lycaena lui donnait simultanément. Les cuisses serrées sur le visage de sa partenaire, la chatte écrasée contre sa bouche ouverte, elle barbouillait ses joues, ses lèvres et son menton de la plus suave des liqueurs.


Corinne ouvrit la bouche et gémit dans la chatte de Lysandra lorsque Lycaena suça doucement les pétales labiaux de sa vulve et elle offrit immédiatement la même caresse à Lysandra qui gémit à son tour. Le torse de Corinne se leva dans un plaisir voluptueux, ses gémissements étouffés par la chatte savoureuse de Lysandra qui cria son plaisir lorsque la bouche de Corinne collée sur sa vulve trempée en vint aspirer les pétales. Corinne, dans sa jouissance incontrôlée saisit ses fesses à pleines mains et, la déséquilibrant vers l’avant, se dégagea et reprit son souffle, secouée de spasmes et de hoquets tandis que Lycaena ne cessait pas, continuait d’embrasser, de lécher, de sucer la chatte délicieuse, et de la baiser avec son majeur.


Corinne se délectait de la jouissance salée de Lysandra qui coulait dans sa bouche et elle sentit qu’elle allait de nouveau atteindre l’orgasme mais Lycaena soudain s’interrompit et, se releva.



Lysandra se dégagea pour permettre à la brune de s’installer et s’allongea sur le dos, cuisses largement écartées, lui offrant sa vulve humide et luisante. Corinne, très spontanément, s’installa entre ses jambes. Lysandra lui empoigna les cheveux et assez brusquement, lui plaqua la figure contre son sexe :



Non moins excitée et sans plus de ménagement, Lycaena saisit son godemichet à deux mains, le positionna contre la vulve luisante de plaisir, l’introduisit d’abord doucement puis, d’un coup, l’enfonça jusqu’au bout, dans un claquement mouillé contre les fesses somptueuses de la brune. Corinne poussa un cri de surprise et de plaisir mêlés. Lycaena se sentit alors légitime à la besogner assez rudement, poussant toujours plus loin et plus fort dans la chatte dégoulinante de son amante.



Délicieusement malmenée par les poussées répétitives de Lycaena, Corinne dévorait le sexe de Lysandra, la bouche grande ouverte enfoncée jusqu’aux plis salés de la vulve qu’elle léchait avec passion. Lysandra ferma les yeux et, cassée en deux, s’agrippa à la chevelure brune pour maintenir la bouche collée contre elle.



Aiguillonnée par les paroles de Lycaena, Corinne continuait sans relâche à masturber Lysandra qui criait son plaisir. Un flot de jouissance salée inonda le visage de Corinne. Lycaena, accentua le rythme et l’intensité de sa pénétration. Elle haletait et gémissait sourdement, approchant elle aussi de l’orgasme. Le désir de faire jouir la belle mortelle décuplait ses forces et elle la baisait avec toute la puissance dont elle était capable.


Étourdie par le plaisir, Corinne lâchait prise. Sa respiration s’accéléra. Ses doigts se cramponnèrent convulsivement aux touffes d’herbe qu’elle arrachait à pleines poignées et des larmes de bonheur jaillirent de ses yeux. Elle jouit comme elle ne l’avait jamais fait auparavant, la bouche grande ouverte dans la chatte de Lysandra, qui frissonna et ondula de cet orgasme final, inondant de nouveau le visage de Corinne tandis que Lycaena criait à son tour, le ventre plaqué contre les fesses de la brunette…


Les trois femmes s’affaissèrent les unes sur les autres puis Lycaena sortit de Corinne et le trio passa un long moment à se reposer dans l’herbe dans une triple étreinte… Corinne, épuisée, ne tarda pas à s’endormir. Les deux filles se relevèrent alors et remirent Corinne sur le dos. Enlacées, elles contemplèrent leur amante – leur amie – leur amoureuse…


Lysandra cueillit quelques fleurs dont elle effeuilla les corolles au-dessus du corps endormi de Corinne et Lycaena enserra délicatement ses tétons des tiges de liserons… Sans bruit, se tenant tendrement par la main les deux jeunes femmes l’abandonnèrent dans la chaleur du midi. Corinne souriait en rêvant. Beaucoup de choses avaient changé pour elle ce jour et elle n’en était probablement pas encore consciente.




*

* *




Lorsqu’elle s’éveilla, elle était allongée sur le dos et serrait la pierre dorée entre ses doigts. Son corps était constellé de pétales blancs et, baissant les yeux, elle découvrit une fleur piquée dans sa toison aux poils collés d’un mélange de sueur, de salive et de secrétions plus intimes…



Elle secoua la tête avec incrédulité. L’endroit était toujours aussi merveilleux – véritablement féerique – baigné de lumière et de chaleur. Le soleil brillait haut dans le ciel, sa robe était accrochée à une branche et ses sous-vêtements soigneusement pliés sur le totem étêté. Elle se releva et chercha ses deux amantes. Dans l’incapacité de dire si elle avait dormi longtemps ou pas, elle se rappela son jeu malicieux avec les fleurs et fouilla dans son sac pour retrouver son appareil. Elle consulta fiévreusement les clichés et les effaça immédiatement. Un peu surprise, elle constata qu’une petite demi-heure seulement s’était écoulée depuis qu’elle avait pris ses photos : il était un peu plus de midi…



Était-ce un rêve ? Sans doute… Pourtant, les figures de Lysandra et de Lycaena persistaient étonnamment : plus encore que ses fantasmes, les deux jeunes femmes ne lui avaient-elles pas révélé ses véritables aspirations ? La défection de Philippe lui revint soudain à l’esprit et elle s’en sentit soulagée, libérée.


Elle se rhabilla lentement mais en emprisonnant de nouveau ses seins dans son soutien-gorge, elle sentit ses mamelons curieusement titillée. Elle fut surprise de découvrir les minces tiges de liseron qui emprisonnaient ses tétons. Elle sourit en fronçant les sourcils : elle ne se souvenait pas d’avoir ainsi joué avec ses seins et la preuve était qu’elle n’avait pas rêvé – elle apprécia d’autant la sensation et ne toucha pas aux petites lianes.


Ses pensées vagabondèrent dans le temps… Elle songea à Rosa aux yeux noirs, aux cheveux de jais – et aux tétons bruns si érectiles, à la blonde Sylvie, à Morien, à Fabienne, à Anne… Elle songea aussi à sa jeune collègue Lætitia. Décidément oui, beaucoup de choses avaient changé…