Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 16130Fiche technique39705 caractères39705
Temps de lecture estimé : 22 mn
04/04/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Corinne séduit Stéphanie et l'initie aux plaisirs féminins.
Critères:  ff fagée amour cunnilingu
Auteur : Polyphème            Envoi mini-message

Série : Les émois de Corinne

Chapitre 03
Les ailes du papillon

Résumé des épisodes précédents :

Lors d’une randonnée solitaire, Corinne délaisse les chemins balisés et s’aventure au cœur de la forêt. Elle y découvre un endroit et deux jeunes femmes fort délurées qui l’entraînent dans un intermède hors du temps et lui révèlent ses véritables désirs.








Corinne effleura la marque énigmatique sur son aine et ferma les yeux.

Le souvenir de son extraordinaire aventure estivale dans les bois était si précis que malgré les incohérences – les impossibilités – matérielles, elle savait qu’elle n’avait pas rêvé. La preuve tangible était inscrite sur son aine, à la limite de sa toison pubienne, là où, dès son retour au quotidien, était apparue cette tache en forme de papillon, étonnamment précise et extraordinairement sensible.

Ces filles l’avaient assurément envoûtée – et peut-être même au sens le plus magique du terme – et lui avaient révélé le fond de son cœur et ses aspirations les plus profondes. Les retrouverait-elle un jour ?


De fait, sans jeter l’anathème sur l’ensemble de la part mâle de la population, peu à peu envahie d’une immense méfiance vis-à-vis des hommes, elle avait repoussé sans aménité quelques propositions qu’en d’autres temps elle n’aurait pas dédaignées et, dans le même temps, s’était mise – s’était remise – à regarder les femmes différemment : fascinée par la subtilité du plaisir qu’elle avait pris à certaines caresses, songeant à ses aventures passées, la douceur des étreintes saphiques lui paraissait mille fois plus désirable que la rudesse des pilonnages masculins.



*



Lysandra. Il ne se passait pas un jour, pas une nuit où elle ne pensait à elle et à sa compagne et elle gardait pieusement, dans un médaillon, les fines tiges des liserons qui avaient lié ses tétons et qui avaient conservé une souplesse surnaturelle. Moins léger, moins éthéré, mais tout aussi magique, elle avait également conservé le galet doré auquel elle avait régulièrement recours.

Elle se convainquit aisément qu’elle devait sauter le pas mais malheureusement elle ne savait guère où trouver une compagne susceptible d’accepter ce genre de flirt. Les choses évoluèrent pourtant un jour, assez inopinément, et sans qu’elle eût prémédité quoi que ce soit : ce fut l’ouverture d’une nouvelle salle de sport qui lui en offrit l’occasion. Le concept d’un « centre de remise en forme dédié aux femmes » la séduisit d’emblée : elle s’y inscrivit donc et lia connaissance avec des femmes d’âges divers et de conditions variées, le désir la titilla mais elle n’osait pas franchir le pas.


Alors vint Stéphanie.


C’était une jeune femme d’une quinzaine d’années de moins qu’elle et dont elle avait fait la connaissance cinq ans plus tôt, lorsqu’elle avait repris des cours d’anglais à l’université : elles renouèrent immédiatement et bientôt devinrent aussi proches que leurs conditions le leur permettaient : Corinne, divorcée, avait encore – mais de moins en moins – ses enfants en semaine et Stéphanie, quoique résidant à Quimper, était de par son métier de commerciale souvent en déplacement sur la région et, le week-end, chez son ami à Brest.

Corinne était certes attirée par Stéphanie, qui était une assez jolie femme, à l’opulente chevelure noire aux reflets cuivrés, plutôt mince et sportive, mais elle n’envisageait pas une quelconque aventure avec elle. Lorsque la jeune femme rompit avec son ami et qu’elle vint s’en ouvrir à elle, elle accueillit ses confidences avec beaucoup d’empathie et elle-même se livra sans appréhension. Elles partagèrent leur lassitude des hommes, déplorant leur manque de tendresse, leur grossièreté.

Corinne évoqua sa mésaventure avec Philippe.



Et elles s’accordèrent à reconnaître aux femmes une plus grande sensualité et une véritable aptitude à la passion amoureuse. S’aventurant sur un terrain plus intime, Corinne confessa avoir, dans sa jeunesse cédé aux avances d’une femme plus âgée – et en conserver un souvenir plutôt agréable.



La conversation tourna court sur le sujet. Elles continuèrent à se voir et à sortir ensemble et, comme si rien n’avait été dit, n’abordèrent plus jamais la question.

Corinne ne parvenait pas à se satisfaire de ces non-dits. Sans s’éloigner de Stéphanie, elle tenta de se déprendre de cette situation en se rapprochant de sa collègue Lætitia qui semblait particulièrement goûter sa compagnie. Elle ne parvint pas pour autant à faire évoluer leur relation au-delà d’une amicale complicité : comme un fait exprès, chaque fois qu’elles auraient pu – qu’elles auraient voulu – se dévoiler, un imprévu avait fait dévier leurs initiatives et de guerre lasse, Corinne avait temporairement renoncé à spéculer sur leur relation.


Son désir pour Stéphanie n’ayant pas pour autant diminué, elle avait recommencé à tester ses velléités homosexuelles et cherchait le moment propice pour engager l’aventure. Le temps passait, et l’automne était venu. Corinne hésitait, repoussait sans cesse le moment de s’engager, mais lorsqu’une nouvelle venue s’intéressa de manière non équivoque à la jeune femme, Corinne se décida sur le champ à agir et elle l’invita assez brusquement, quasi sous le nez de sa rivale qui en était encore aux premières approches.



La jeune femme, un peu prise au dépourvu, bredouilla un « Je ne crois pas. » assez timide sur lequel Corinne enchaîna :




*



Corinne était décidée à passer la nuit avec son amie aussi prépara-t-elle minutieusement leur entrevue, sans rien laisser au hasard.

D’emblée, elle prétexta un problème de voiture pour demander à Stéphanie de passer la chercher, ce qu’elle fit d’autant plus volontiers que, pour la première fois, elle ressentait pour son amie une tendresse presque charnelle.

Corinne avait établi une stratégie d’attaque à laquelle la jeune femme, dès lors qu’elle n’était pas strictement fermée à une aventure ou une expérience ne pouvait s’opposer.

Elle la reçut donc vêtue d’une robe d’intérieur extrêmement moulante et sous laquelle elle était nue. Elle prétexta avoir été retenue à son entreprise et avoir à peine eu le temps de prendre une douche – la robe qui collait à son corps humide.

Stéphanie se sentit terriblement troublée par les transparences qui révélaient sensuellement les secrets de son anatomie – ses seins lourds aux larges aréoles au centre desquels pointaient des tétons légèrement érigés, sa toison pubienne aussi brune que ses cheveux, son opulent fessier.



Elle enfila une ensemble coordonné – soutien-gorge, culotte et porte-jarretelles – de soie et dentelles, et des bas nylon aux reflets dorés, tout en poursuivant la conversation avec son amie. Par un jeu de miroirs savamment agencés, Corinne s’était arrangée pour être vue de Stéphanie et, par quelques coups d’œil en retour, elle avait constaté que celle-ci n’avait pas perdu une miette du spectacle – et elle en était à la fois rassurée et ravie. Ainsi joliment déshabillée, elle l’interpella pour lui demander de lui amener sa robe qu’elle avait « oubliée » sur une chaise. Stéphanie la lui apporta et la complimenta sur sa tenue, puis elle voulut s’en aller mais Corinne l’en dissuada en riant et Stéphanie obtempéra, à la fois émoustillée et gênée.



Corinne enfila une robe portefeuille qu’elle ajusta en prenant soin de son décolleté qui sculptait parfaitement ses seins.



Et il est vrai que Stéphanie, vêtue d’une longue jupe légèrement évasée et d’un pull d’angora rose qui moulait harmonieusement ses formes, était particulièrement en beauté. Elle se pencha soudain et saisit sa cuisse pour visiblement remonter un bas.

Le regard de Corinne brilla.



Corinne termina son habillage en souriant, enfila une paire d’escarpins, revêtit son manteau et les deux femmes quittèrent l’appartement.

En sortant, Stéphanie remarqua deux photos encadrées qui représentaient des papillons et interrogea Corinne en souriant.



Corinne était soufflée. Son cœur bondit dans sa poitrine et elle eut un frisson de désir. Elle brûlait d’envie de lui parler de sa rencontre. Elle ferma les yeux avec un sourire si ensorceleur que Stéphanie se sentit sensuellement troublée et qu’elle détourna les yeux en rougissant. Corinne lui tapota la joue gentiment.




*



Après leur séance de cinéma, les deux femmes se retrouvèrent dans un petit restaurant du centre-ville à l’ambiance feutrée. Le film Fleur du désert leur offrit l’occasion de longuement échanger sur la condition féminine.

Pour la première fois, Stéphanie lui demanda si elle avait quelqu’un.



Stéphanie rougit et Corinne poursuivit en souriant :



Stéphanie baissa les yeux.



Stéphanie eut un regard étonné. Corinne lui sourit et poursuivit :



Et elle prit la main de son amie qui baissa les yeux et ne la retira, doucement, que tardivement.



Corinne secoua la tête et rit un peu faussement :



L’addition fut rapidement réglée. Les deux amies sortirent et prirent la voiture. Elle démarra sans plus attendre et cinq minutes plus tard, elles étaient arrivées.



Dans l’obscurité, Corinne effleura d’abord le coin des lèvres entrouvertes d’un baiser puis se redressa et lui caressa gentiment la joue.

Enfin, lentement, elle se pencha de nouveau et Stéphanie ouvrit la bouche : quand leurs lèvres se touchèrent, elles se sentirent toutes deux parcourues par un frisson électrique et délivrées du poids de leurs non-dits.


Stéphanie, quelque peu décontenancée, se sentait irrésistiblement attirée mais restait aussi indécise sur la conduite à adopter que Corinne apparaissait sûre d’elle : celle-ci embrassa de nouveau ses lèvres et ses joues et ses yeux, puis sa langue enfin entra dans la bouche offerte avec confiance, et un frisson de désir les saisit toutes deux. Corinne recula et contempla le beau visage de Stéphanie : caressant ses cheveux, elle se fit tentatrice. Sa robe bâillait légèrement et Stéphanie ne pouvait détacher son regard du nylon doré qui voilait ses genoux. Corinne le remarqua et, découvrant plus largement ses jambes, lui prit la main qu’elle posa sur sa cuisse, à la lisière de son bas. Stéphanie, subjuguée, la caressa distraitement, laissant ses doigts errer sur la chair délicate, goûtant le velouté et la tiédeur de la peau – et l’humidité naissante de son entrejambe.



Et elle reprit sa caresse.

Il y eut un long silence. Le toucher de Stéphanie, machinalement, s’était fait plus précis, plus voluptueux. Corinne avait fermé les yeux et soupirait d’aise, la tête renversée en arrière. Il y eut un bruit de moteur et des phares apparurent en face d’elles. Stéphanie retira sa main et Corinne couvrit ses cuisses.

La voiture qui arrivait face à elles les croisa en les ignorant superbement et les deux femmes pouffèrent de rire. Corinne posa tête sur l’épaule de Stéphanie qui lui caressait distraitement les cheveux.



Elle donna un coup de patte et miaula en grimaçant, ce qui fit rire Stéphanie. Souriant de bonheur, elle l’embrassa sur le front et ouvrit sa portière en lui lançant un « Viens ! » d’une voix douce et ensorceleuse qui n’offrait pas de place à un quelconque refus.

Sans répondre, Stéphanie sortit à son tour de la voiture, lui prit le bras et l’accompagna.


À peine la porte de l’appartement s’était-elle refermée qu’un nouveau baiser, beaucoup plus long et passionné, unit les deux femmes. Stéphanie de nouveau se détacha de l’étreinte, rougissante. Corinne abandonna son manteau sur le dos d’un fauteuil. Elle alluma une lumière douce et mit un peu de musique. Stéphanie, toujours debout dans l’entrée, semblait absente. Sans rien dire, Corinne s’était absentée et avait reparu avec une bouteille de champagne et deux flûtes qu’elle posa sur une table basse. Revenant à Stéphanie, elle lui défit son manteau qu’elle posa sur le sien puis, la prenant par la taille, elle la conduisit au canapé.

Très doucement, très sensuellement, avec un grand sourire, elle lui susurra à l’oreille :



Stéphanie soudainement se détendit et sourit à son tour :



Et à son tour, elle prit Corinne dans ses bras et l’embrassa goulûment. Corinne en profita pour lui malaxer le postérieur avec volupté. Stéphanie gloussa : « Tu exagères ! » et dans le même temps, elle s’empressa de la trousser pour tenter de lui prodiguer la même caresse.

À cet instant, la passion de Corinne prit le dessus et elle abandonna toute retenue : elle se dégagea en riant et, sur l’air langoureux que distillait la chaîne, ondula doucement en défaisant sa robe. Elle avança d’un pas et, toujours en rythme, s’approcha de Stéphanie pour l’inviter à danser. Celle-ci ne protesta pas et s’exécuta assez lascivement mais soudainement gênée par le contact du corps à moitié nu de son amie, elle retrouva une certaine distance et bredouilla :



Elle se débarrassa de sa robe et, creusant les reins, pressant ses seins, elle aguicha son amie.



Et Corinne saisit la bouteille et les deux flûtes qu’elle lui tendit et entreprit de faire sauter le bouchon. Naturellement, elle l’arrosa – et s’arrosa en même temps – copieusement. Stéphanie eut un petit cri et tendit sa flûte pour trinquer. Elles vidèrent leurs verres, les yeux dans les yeux et Corinne les remplit à nouveau les flûtes – et elles les vidèrent encore – et puis encore et encore jusqu’à ce que la bouteille fût vide et que Corinne la déposa sur le tapis. Elles les vidèrent une dernière fois et les posèrent sur la table basse et de nouveau s’enlacèrent dans un baiser passionné. Corinne lui caressa la joue.



Corinne conduisit Stéphanie dans sa chambre et alluma sa lampe de chevet, créant un nid de confort et de chaleur.



Corinne regardait avec ravissement la jeune femme qui, debout face à elle, respirait bruyamment, avec une expression adorablement lascive. Elle prit Stéphanie par les mains et l’attira à elle. Stéphanie se laissa alors enfin tomber dans ses bras en signe de reddition – tous ses doutes avaient disparu.

Corinne enfouit son visage dans le creux entre le cou et l’épaule de son amie, embrassant et léchant la peau douce et parfumée de la jeune femme frissonnante et offerte ; ses lèvres entrouvertes remontèrent le long du cou en effleurant d’une langue légère comme une plume la chair délicate. Stéphanie gémit et ses mamelons lui semblaient plus durs et sensibles qu’ils ne l’avaient jamais été ; haletante, les yeux mi-clos, elle sentait la mouille qui inondait sa culotte ruisseler à l’intérieur de ses cuisses.



Les lèvres de Corinne étaient enfin parvenues à celles de Stéphanie et de la pointe de sa langue elle les titilla de petits coups provocateurs. La jeune femme de nouveau ouvrit la bouche, leurs langues se mêlèrent et elles s’embrassèrent de nouveau passionnément, avidement. Corinne se frottait amoureusement contre Stéphanie – leur baiser n’en finissait pas.


Stéphanie sentit soudain les mains de Corinne se crisper sur ses fesses, remonter sa jupe et, s’insinuant sous l’étoffe, glisser vers le haut de ses cuisses, vers ses hanches, son ventre, plonger dans la culotte trempée, explorer le buisson humide de sa chatte, errer à travers le fouillis de sa toison et pénétrer son intimité.

Elle voulut protester – plus par jeu que par refus – mais bâillonnée par le baiser brûlant de son amie, elle se contenta d’écarquiller les yeux et se laissa sans regret emporter par son désir de faire l’amour : ondulant lascivement des hanches, elle la laissa la baiser avec sa main, puis, s’arrachant à ses lèvres et plongeant son regard dans celui de Corinne, elle retira la main indiscrète de sa culotte et la porta à sa bouche, en suçant un à un les doigts trempés puis en léchant voluptueusement la paume. Corinne eut une nouvelle bouffée de désir : fermant les yeux, elle goûta le plaisir de se sentir ainsi léchée – dégustée – par une femme.


Lorsqu’elle les rouvrit, Stéphanie la fixait avec les yeux pétillants et une moue égrillarde. Elle lâcha la main pour lentement retirer son pull qu’elle laissa tomber là où elle se tenait. Elle portait un soutien-gorge d’un tulle rose incroyablement fin sous lequel saillaient ses tétons érigés. Elle passa ses mains dans son dos : Corinne, comprenant son geste, l’imita et libéra en même temps qu’elle sa poitrine somptueuse.


Debout devant le lit, elles s’embrassaient frénétiquement.

Les doigts de Stéphanie couraient sur les seins lourds de son amante, les soupesant, les malaxant, tirant sur les pointes incroyablement érigées au milieu de leurs larges aréoles brunes jusqu’à lui arracher un petit gémissement plaintif. Corinne qui refusait de se laisser ainsi diriger, repoussa tendrement Stéphanie et se campa fermement face à elle, les poings sur les hanches dans une attitude impérieuse. Puis elle l’enlaça si étroitement que leurs poitrines gonflées se pressaient, s’écrasaient l’une contre l’autre dans une étreinte passionnée où leurs mamelons turgescents, s’interrogeant et se répondant, se flattaient, se mêlaient et s’aimaient.


Corinne défit la jupe de Stéphanie qui, s’en dégageant prestement, se retrouva dos au lit en culotte et en bas, et lança sa jambe entre les cuisses de la jeune femme. Coinçant son pied entre le sommier et le matelas, elle remonta son genou gainé de nylon jusqu’à l’entrejambe trempé, exacerbant plus encore le désir de Stéphanie qui se frottait impudiquement contre elle. Elle prit alors de nouveau à deux mains le délicieux postérieur de Stéphanie : leurs deux corps unis dans une respiration commune, elles entamèrent une manière de tango voluptueux, leurs langues se heurtant dans leurs bouches en un duel frénétique.


Stéphanie, rompant le baiser et l’étreinte, se trouva légèrement déséquilibrée et s’assit sur le lit. Corinne, dégageant son pied du matelas, s’avança pour offrir son buste à la bouche avide de Stéphanie qui recommença à jouer avec les mamelons durcis, les suçant, les léchant, les mordillant avec une avidité de plus en plus impatiente. Corinne la poussa et la força à s’allonger. Elle la déchaussa, attrapa sa jambe droite et lui retira lentement son bas puis elle saisit son pied nu, le caressa longuement, le couvrant de baisers des orteils jusqu’à la cheville avec une adoration quasi dévote et une sensualité languissante que la jeune femme n’aurait jamais imaginée. La jambe et le pied gauche subirent le même traitement et, quand elle eut fini, elle la débarrassa enfin de sa culotte qu’elle porta à ses narines pour humer le désir de son amie.


Stéphanie était entièrement nue. Elle eut soudain la délicieuse sensation de définitivement basculer dans une expérience amoureuse véritablement nouvelle.

Elle remonta à la tête du lit pour s’installer confortablement et s’offrir entièrement. Corinne, au pied du lit, retira lentement sa culotte qu’elle prit du bout des doigts et fit tournoyer au-dessus de sa tête comme une strip-teaseuse et se déchaussa. Vêtue de ses bas et son porte-jarretelles, elle exhiba sa nudité sous tous les angles, creusant les reins, faisant bomber ses fesses et saillir ses seins, les soupesant comme pour en lécher les tétons, sous le regard avide de sa compagne qui s’ouvrit lascivement en suçant son majeur. À quatre pattes sur le lit, sa lourde poitrine ballottant impudiquement, elle progressa lentement jusqu’à Stéphanie et, s’allongeant sur le flanc à côté d’elle, posa sa main ouverte sur son sexe humide dont elle massa les lèvres gonflées avant remonter jusqu’à ses seins qu’elle pétrit amoureusement, répétant le manège jusqu’à lui arracher un soupir de volupté.


Stéphanie se tourna alors vers Corinne qui, l’enlaçant presque involontairement, s’arrogea la place dominante dans ce nouveau couple. Stéphanie, non seulement ne s’y opposait pas, mais au contraire, acceptait cette situation, qui lui convenait parfaitement.

Elles recommencèrent le jeu de leurs lèvres et leurs langues reprirent leur jeu lascif, dansant lentement, savourant le goût et la texture de l’intérieur de leurs bouches. Elles ne cessaient de rompre le rythme, s’embrassant doucement, puis avec plus de ferveur, puis doucement à nouveau… Lorsque Corinne cessa son baiser, ce fut juste pour picorer affectueusement, doucement le front de Stéphanie, puis ses yeux et ses joues puis elle retrouva sa bouche sur laquelle elle s’attarda de nouveau longuement ; puis elle cessa de nouveau et glissa ses lèvres sur son cou qu’elle dardait de la pointe de sa langue humide. Puis soudain, elle se dégagea plus franchement et entreprit de sucer les mamelons dressés qu’elle mordilla doucement tour à tour, puis un peu plus fort, jusqu’à arracher un petit cri à Stéphanie qui eut un mouvement incontrôlé. Corinne cessa et souffla :



Stéphanie, du haut du nuage de plaisir où elle était perdue, remua doucement la tête négativement et avec une voix rauque et passionnée répondit :



La langue de Corinne descendit jusqu’au nombril de Stéphanie qu’elle chatouilla délicieusement puis, remontant de nouveau, elle recommença à embrasser le corps de Stéphanie doucement et lentement d’abord. Puis elle prit son mamelon droit et l’enveloppa de ses lèvres comme pour téter. Elle caressa de ses mains libres le sein gauche et brusquement descendit pour attraper son cul et le sonder avec un doigt, sa bouche poursuivant son jeu avec le mamelon qu’elle léchait et suçait comme un bonbon qu’elle aurait essayé de faire fondre sous sa langue.

De sa bouche grande ouverte elle sembla vouloir avaler le sein de Stéphanie – jusqu’à sentir le bout du téton heurter son palais… Elle la referma lentement, glissant sur la peau luisante de salive, pinçant la pointe entre ses lèvres et l’accrochant doucement avec ses dents jusqu’à lui arracher un couinement plaintif. Elle la relâcha et recommença l’opération sur son sein gauche.


Stéphanie sentit soudain le froid sur ses mamelons et ses seins humides : la bouche de Corinne descendait sur son ventre, sur son aine puis à l’intérieur de ses cuisses. Ouvrant les yeux, elle vit Corinne dégager son visage de sa chevelure et lever son regard vers elle.



Sans cesser de la regarder, elle baissa son visage dans sa toison noire et commença à lécher le périnée de la jeune femme avec la pointe de sa langue.

Stéphanie gémit à cette caresse : son amante qui semblait hésiter sur le chemin à prendre – sa chatte ou son anus – joua ainsi pendant une minute ou deux et puis soudain elle se décida : Corinne poussa sa langue à l’intérieur de la caverne humide aussi profondément qu’elle le pouvait dans une caresse d’une extrême douceur.


Se relevant, elle se retourna et s’installa tête-bêche avec Stéphanie, la tête sur son entrejambe et la chatte directement sur son visage. Après un très bref temps d’interrogation où elle joua avec les jarretelles dont elle défit une partie, Stéphanie attira la chatte à sa bouche et commença à la lécher en même temps que Corinne entrait dans sa propre féminité. Leur soixante-neuf dura une éternité : Stéphanie dardait sa langue dans le vagin de Corinne qui répliquait par des mouvements du bassin, sa jouissance dégoulinant dans la bouche et sur les joues de Stéphanie.

Soudain la jeune femme découvrit la marque du papillon sur l’aine de Corinne. Fascinée par la finesse du dessin, elle eut la merveilleuse impression de découvrir un trésor secret.



À peine touchée, Corinne se sentit partir. Éperdue de ce plaisir qu’elle n’avait pas éprouvé depuis si longtemps, elle abandonna sa caresse buccale et délaissa la chatte de sa maîtresse pour se redresser sur son visage, se cambrant, malmenant sa propre poitrine dont elle tirait les pointes jusqu’à se faire mal.



S’arrachant à ce plaisir éperdu, elle tomba en avant sur le corps de sa maîtresse.



Elle lui caressa la joue mais comme la jeune femme lui prenait les doigts pour les sucer avec volupté, elle se rappela que le jeu n’était pas terminé.



Stéphanie n’avait certes pas besoin d’une seconde invitation. S’appuyant sur la tête de lit, elle s’assit sur le visage de Corinne, qui l’attrapa par les cuisses et commença immédiatement à la lécher. Stéphanie poussait lentement ses hanches pour laisser couler la langue au plus profond de son intimité : Corinne en jouait avec une fougue et un savoir-faire qui la surprenaient elle-même. À la façon dont la jeune femme se déhanchait sur son visage en gémissant, elle comprit que Stéphanie goûtait sans réserve ce nouvel érotisme.



Genoux pliés et jambes grandes ouvertes, Stéphanie tomba à la renverse, son corps tout des frissons de son orgasme, la tête sur le pubis de sa maîtresse, son opulente chevelure étalée tout autour d’elle, offrant une vue imprenable sur son intimité, ses lèvres gonflées de désir et luisantes du mélange de cyprine et de salive qui ruisselait sur son périnée jusqu’au bord de son anus. Corinne lui caressait les cuisses avec les deux mains et lui effleurait le clitoris du bout des doigts.


Après un certain temps les deux femmes se redressèrent et Corinne se défit de son porte-jarretelles et de ses bas. Se retrouvant alors face à face, elles reprirent progressivement leurs caresses et leurs baisers. Tout naturellement, elles se positionnèrent de telle façon que, leurs chattes s’embrassant simultanément, leurs moindres mouvements déclenchaient une onde de plaisir : elles ondulèrent ainsi d’abord assez lentement, se contemplant en souriant amoureusement, ravies de communier dans un plaisir totalement partagé. Puis le rythme se fit alors plus rapide – de plus en plus rapide et de plus en plus sauvage – exaspérant le frottement mutuel des lèvres et des clitoris.


Corinne était bien décidée à montrer à sa conquête tout le bien-fondé d’une approche exclusivement féminine des étreintes amoureuses. Stéphanie n’avait certes pas son expérience, mais son énergie était intarissable et elles pressaient leurs chattes dans un délire érotique, se jetant des regards brûlants où se mêlaient le désir éperdu et le plaisir débridé. Corinne griffait le dos de Stéphanie avec ses ongles et mordait dans son épaule pour ne pas crier. Leurs seins tressautaient dans un balancement impudique – et ceux de Corinne, plus lourds, rebondissaient littéralement. Elles étaient toutes deux bien déterminées à, cette fois, jouir ensemble.



Les jambes de Corinne soudain se raidirent, tandis qu’elle pressait sa chatte de toutes ses forces contre celle de la jeune femme. Stéphanie inonda sa maîtresse en même temps que cette dernière jouissait elle-même et la serra comme pour extraire jusqu’à la dernière goutte de son plaisir et le mêler à celui de son amante. Les deux tribades étaient trempées, leurs toisons emmêlées, enchevêtrées, leurs corps luisaient de sueur, de mouille et de salive.


Stéphanie s’effondra sur Corinne qui garda ses jambes enroulées autour d’elle pour garder la communion un peu plus longtemps. Elles s’embrassèrent de nouveau et gardèrent leurs lèvres unies aussi longtemps que possible avant que l’épuisement physique vienne à bout de leur désir et finisse par séparer leurs corps épuisés.


Stéphanie se dégagea de Corinne et se blottit dans ses bras. Ses doigts caressaient doucement la poitrine et les mamelons et occasionnellement, elle penchait la tête pour embrasser son buste et son cou, pour en lécher les gouttes de sueur. Le seul son qu’on entendait dans la chambre était le bruit de leurs respirations qui bientôt s’apaisèrent tandis qu’elles s’endormaient étroitement enlacées.