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Temps de lecture estimé : 27 mn
08/04/14
Résumé:  Léa devient objet !
Critères:  fh ff fff grp fsoumise hdomine exhib fmast hmast intermast cunnilingu 69 double fsodo gangbang -sm
Auteur : Domibec            Envoi mini-message

Série : Le week-end expérimental de Léa

Chapitre 02 / 06
Une soirée torride

Précédemment : Léa a accepté de passer un week-end de découverte de la soumission. Elle vient de faire la connaissance, d’une manière assez agréable, de son Maître, Wilfried, et de la jeune Anne, une autre soumise du Maître.







Elles sortent de la douche, s’essuient, se recoiffent… Sous le jet, elles se sont savonnées mutuellement, caressées et offert quelques frissons de plaisir… Léa aurait voulu plus, mais Anne l’a retenue…



Léa revient dans la chambre et cherche sa robe.



Elles sortent dans le couloir. Anne est très décontractée. Marcher ainsi nue semble ne pas la gêner. Pour Léa c’est beaucoup plus difficile. Comme si cela la protégeait, elle met une main sur son sexe et l’autre sur ses fesses. Elle voudrait courir, que ça aille vite. Mais Anne marche très posément, souriant de voir l’inquiétude de Léa.

Elles descendent deux étages, se retrouvent devant une porte. Anne sonne deux petits coups et ouvre la porte.



Ainsi, Léa ne verra pas encore cet homme à qui elle s’est soumise !

Anne passe derrière Léa, lui attache solidement un bandeau sur les yeux. Puis elle fait glisser ses mains sur les seins, qu’elle caresse doucement. Elle lui souffle tout bas à l’oreille :



Puis tout haut :



Anne pousse doucement Léa. Elles entrent dans le grand séjour… Anne la lâche en lui soufflant de nouveau dans l’oreille :



Léa prend donc la position. Elle sait que Wilfried est là et la regarde. Y a-t-il d’autres personnes avec lui ? Elle n’en a pas l’impression. C’est le silence. Elle reste ainsi une ou deux minutes, elle ne saurait le dire. Elle voudrait dire quelque chose, ne serait-ce que bonjour ou bien lui demander où il est. Mais elle se rappelle le conseil d’Anne, ne rien dire s’il ne demande rien, ne pas prendre d’initiative, se laisser porter par les événements. Être docile. Alors, elle attend, se supposant observée…


Wilfried s’approche.



Il la prend dans ses bras. La caresse. Ses seins, ses fesses. Sa main glisse entre ses cuisses ouvertes. Un doigt pénètre dans son intimité. Il pose un baiser au coin des lèvres. Le premier geste d’affection.



Il la lâche, passe derrière elle et avec une petite cordelette lui attache les deux mains dans le dos. Puis il la pousse doucement jusqu’à un canapé.



Elle s’exécute. Il l’aide à se mettre dans le bon axe, lui écarte un peu plus les jambes…



Il lui donne une petite tape sur le pubis et s’écarte.


Elle entend Wilfried qui va-et-vient dans la pièce. Elle l’entend parler dans la cuisine, sans doute avec Anne. Est-elle encore nue, elle aussi, ou s’est-elle habillée ? Ils rentrent tous les deux dans la pièce. Bruit de verres qui s’entrechoquent. Quelque chose est posé sur une table, sans doute. Un bruit d’une petite tape sur de la peau nue.



À ce moment, coup de sonnette à l’entrée. Wilfried va ouvrir.



Embrassades.



Rire…



Nouveaux rires.



Nouveaux rires. Ils rentrent dans la pièce.



Léa ne sait où se mettre. À vrai dire, elle n’a guère le choix. Que celui de rester là, ainsi offerte à la vue de ces deux hommes dont elle ne sait rien. Elle voudrait se cacher… Et ce que lui a dit Anne tout à l’heure prend toute sa valeur.

Elle entend les deux hommes s’approcher d’elle.



Deux mains se posent sur ses seins. Un homme s’assoit près d’elle et pose sa main sur l’arrière de sa cuisse. Cette main remonte vite, caresse les fesses, se faufile entre les cuisses… Une autre est posée en coquille sur son pubis. Un doigt la pénètre…



Les mains changent de places. Celle qui était sur un sein glisse sur le ventre et va directement se faufiler vers le sexe. Celle qui était là, remonte le long du sillon entre les deux fesses. Un doigt trouve l’entrée secrète et essaie d’y pénétrer.

Léa trouve que ces deux hommes sont un peu trop conquérants. Et que voulait dire Wilfried quand il dit qu’ils peuvent la toucher avec les mains seulement, « au moins pour le moment » ? A-t-il l’intention de l’offrir en pâture à ces hommes ?


Elle essaie d’oublier sa honte et de concentrer sa pensé sur ces deux mains qui la caressent, la fouaillent, la fouillent, la pénètrent… Elle cherche à goûter le plaisir de l’instant.


Nouveau coup de sonnette. Voix de femmes.



Les hommes lâchent leur proie. Ce sont quatre nouvelles mains qui prennent possession de son corps. Des mains plus fines. Plus douces. Tout de suite, en experte, l’une d’elle trouve le clitoris et commence à le titiller tandis que d’autres caressent ses seins, ses fesses, ses cuisses…



Effectivement, Léa n’est pas insensible à ces caresses et elle sent un début de plaisir qui monte. Elle se laisse complètement aller. Elle voudrait elle aussi caresser, embrasser… Mais ça ne lui est pas possible.

Une main la prend par le cou et la fait basculer vers l’avant. Elle est maintenant plaquée contre un corps féminin, la tête posée contre les seins qu’elle devine libres sous le fin tissu… Deux doigts l’ont pénétrée, vont et viennent le long de son fourreau tandis que le doigt continue à jouer avec le clito. Elles sont expertes ces mains, variant l’intensité des mouvements, leur amplitude, leur rythme. Léa sent une douce chaleur la gagner. Elle ne peut plus maîtriser sa respiration, qui devient plus rapide, plus plaintive. Des doigts jouent avec ses tétons.



Nouveau coup de sonnette. Léa entend de nouvelles voix dans l’entrée mais veut avoir sa jouissance. Les deux femmes ne se laissent pas distraire non plus et continuent leurs caresses.

Décharge électrique. Râle. Soupir profond…

Heureusement, les deux femmes la soutiennent !



Échange de salutations, embrassades. Les mains lâchent Léa, la remettent d’aplomb…



Sonnette. Encore du monde qui arrive. Deux femmes. Léa est rouge de confusion sous son bandeau. Elle a aussi la honte d’avoir joui ainsi en public, en présence de personnes qu’elle ne connaît pas et qu’elle ne peut même pas voir. Un homme s’assoit lourdement près d’elle. Une nouvelle main prend possession de son corps. Une main plus lourde, potelée, trapue…



Rires. Salutations…



Il appelle.



Des sifflements d’admiration saluent son entrée dans la pièce.



Rires.



Les femmes se déshabillent. Cela est assez vite fait car elles portent peu de vêtements. Et aucune ne porte de sous-vêtements.



Imaginez la scène…

Léa allongée sur le dos, jambes ouvertes, lèche, suce le sexe d’Anne qui s’est agenouillée au niveau de sa tête qui elle-même lèche, suce le sexe d’Éléonore qui est à quatre pattes, tête bêche avec Léa et qui lèche, suce le sexe de cette dernière. Le circuit fermé du plaisir.


Monsieur Léon, Marc et Luc, assis dans l’autre canapé et sur des fauteuils, comme au spectacle, ont posé négligemment une main sur l’arrière de la cuisse de leurs compagnes, elles-mêmes nues, debout, jambes écartées. Mathilde, également nue, assise sur un fauteuil, jambes ouvertes. Et Monsieur, s’est mis légèrement en retrait, debout, et regarde le spectacle que lui offrent ses hôtes et qu’il a mis en scène.


Léa se sent bien. D’abord, elle n’est plus la seule au centre de tous les regards. Elles sont trois. Et puis elle n’est plus la seule femme nue au milieu des autres. Toutes les femmes sont nues. Et cela promet une belle soirée. Elle ne sait pas comment elle va se poursuivre, qu’est-ce que Wilfried va encore inventer ? Mais elle imagine qu’elle sera chaude. Et même si elle restera sans doute le centre de bien des intérêts, tous seront acteurs, elle n’en doute pas. Et cela lui donne envie de tout lâcher, d’oser comme le lui conseillait Anne tout à l’heure. Et puis l’ambiance semble chaleureuse, amicale, sans violence. Mais ce qui plait par-dessus tout à Léa, c’est qu’elle a la possibilité enfin de rendre à Anne, autant qu’elle le pourra, la douce caresse qu’elle lui a offerte tout à l’heure, dans la chambre du haut. Elle s’y applique du mieux qu’elle peut.


Anne mouille beaucoup déjà. Elle aime son goût, son odeur. Elle est aussi toute tendue vers la caresse que lui prodigue Éléonore. Elle ne sait rien de cette femme. Elle a osé explorer son corps penché au-dessus du sien.

Elle a caressé ses cuisses, ses fesses, son dos, a effleuré ses seins. Cela lui fait penser qu’elle est plutôt jeune elle aussi. D’autant plus qu’elle a un coup de langue redoutable sur son clitoris et elle a deviné qu’elle avait une perle sur la langue comme en portent beaucoup de jeunes filles.


La tension monte. Les trois femmes commencent à pousser des soupirs et des gémissements de plaisir sous les caresses des partenaires. Personne ne parle. Léa ne voit pas les autres mais devine qu’ils ne perdent rien du spectacle.


Si elle voyait, elle verrait que les hommes sont en train de masturber presque distraitement leurs compagnes. Celles-ci ne peuvent guère bouger, elles respectent la règle de Wilfried, mais elles vont au-devant de la caresse de leur homme pour l’accentuer. Mathilde, seule, se masturbe ouvertement…


Ce ne sont que gémissements, soupirs, petits cris de plaisirs. Bruits de succion, grognements… Léa, Éléonore et Anne y vont avec leurs doigts aussi. Sans savoir laquelle des trois donne le tempo, elles vont au même rythme que la caresse qu’elles reçoivent.


C’est Anne qui la première succombe. Elle serre la tête de Léa avec ses genoux, à lui faire mal. Elle s’affaisse sur son visage, pousse un cri. Comme une onde de choc, sa jouissance se répercute sur les autres qui jouissent en même temps. Léa a alors la surprise de recevoir un liquide chaud sur ses seins… Éléonore est femme fontaine.


Toutes les trois restent encore tendues un court moment puis Anne et Éléonore changent de position, viennent s’allonger contre Léa et toutes trois s’enlacent. Éléonore embrasse à pleine bouche Léa en riant. Elle ne s’était pas trompée, elle a bien une perle sur la langue.



Elles rient toutes les trois. D’autant plus qu’elles entendent les gémissements puis les cris d’orgasme des autres femmes.



Wilfried a besoin de réaffirmer son autorité. Il s’approche du trio.



Les autres applaudissent…



Le cœur de Léa bat fort. Recevoir quatre hommes à tour de rôle ! Elle n’a jamais vécu cela. Et si elle a eu un petit aperçu du corps et du sexe de Wilfried, elle ignore tout des trois autres. Mais elle veut jouer le jeu. Elle attend donc, docile. Elle entend des bruits de vêtements qu’on enlève, qu’on jette à terre. Bruits de ceinturons qu’on enlève, de souliers qui tombent à terre.


Deux femmes explosent de rire. Sans doute les compagnes de Marc et Luc…



Monsieur Léon s’approche de Léa, la fait doucement descendre du canapé et la serre contre lui…



Léa retient un mouvement de recul. L’homme qui la serre contre lui est petit, gros, le ventre tombant. Et surtout, il est couvert de poils. Un véritable ours ! Elle contourne le ventre énorme et atteint du bout des doigts le sexe. Il pend entre les jambes, gonflé et lourd.


Elle s’agenouille pour le prendre en bouche.



Léa, à cause du gros ventre, a du mal à trouver une manière de faire. Elle y parvient cependant mais en se contorsionnant. Elle espère que le bonhomme jouira rapidement car sa position n’est vraiment pas confortable.


Elle s’y connaît en fellation. Souvent ses partenaires d’un ou deux soirs lui demandent cette caresse, plus préoccupés par leur propre jouissance que par la sienne. Doucement, elle décalotte le gland, le gobe, le lèche comme elle le ferait d’une glace, le suce… Puis elle enfonce le sexe entièrement dans sa bouche, le recrache, le reprend… Puis s’attarde de nouveau sur le gland, titille le méat du bout de la langue, s’attarde sur le frein. Une main va-et-vient doucement le long de la hampe tandis que l’autre joue avec les testicules, caresse le périnée, se faufile plus loin longeant la raie des fesses. Léa varie la pression de ses mains, le rythme, l’amplitude de ses gestes.


Léon ne reste pas inactif. Il caresse le sexe tendu de Léa avec précision. Elle apprécie. Il charge ses doigts de cyprine puis va en lubrifier l’anus qu’il masse doucement de mouvements circulaires. Il fait ainsi plusieurs allers-retours entre le con et le cul. Et soudainement il fait pénétrer l’entièreté de son majeur dans ce passage secret. Léa aime beaucoup moins. De douleur, elle manque mordre ce qu’elle a en bouche. Le doigt s’agite en elle, ressort en partie, repart à la conquête des fondements de Léa. La douleur est passée. Léa ressent même un certain bien-être.


Le sexe gonfle dans sa bouche, palpite…. Léon va jouir… Elle rejette le sexe et se prépare à le masturber pour l’aider jusqu’à l’explosion.



Léa n’aime guère cette autorité. Mais elle se soumet, reprend le sexe dans sa bouche. Pour bien marquer sa domination et sa volonté, Léon appuie sur sa tête en l’agrippant par les cheveux et plaque son visage contre son pubis.


Et il jouit au fond de la gorge de Léa. Un premier jet puissant, puis un deuxième. Léa a du mal à avaler, a peur de s’étouffer. Un troisième jet, plus petit… et c’est fini !


Léon retire son doigt et repousse un peu brutalement Léa. Il dit quand même un petit « Merci ».



Léa se sent vraiment réduite à l’état d’objet. Elle a à peine le temps de se rétablir, ayant peu apprécié l’attitude et la presque brutalité de Monsieur Léon que c’est une montagne de muscles qui se saisit fermement d’elle et la plaque contre lui. Grand, massif… à croire que Luc passe ses journées dans les salles de gym. Mais c’est avec un certain plaisir qu’elle a à caresser ce corps après celui de Léon. Et là, pas un seul poil ! Même le pubis, les bourses sont rasés de près. Elle sent le vit entre son ventre et celui de l’homme. Elle glisse sa main pour s’en saisir. Long, très long, arrivant presque au nombril, mais étonnement fin. Au moins, il ne lui fera pas trop mal en la pénétrant !


Luc la retourne un peu brusquement, plaque son corps contre son dos, le sexe glissé entre ses deux fesses. Il lui triture les seins sans ménagement, pince les tétons, puis glisse entre ses cuisses, la pénètre de deux doigts. Puis il la pousse vers le canapé.



Léa a peur de cette brutalité, de cette presque méchanceté qui tranche tellement avec l’ambiance bon-enfant de tout à l’heure. Il enfonce un doigt dans l’anus encore ouvert après les assauts de Léon. Elle l’entend cracher dans son autre main, sans doute pour lubrifier son sexe.


Il retire son doigt, présente son sexe à l’entrée et la pénètre d’un coup, jusqu’à la garde. Et il vient et il va, tenant Léa par la taille. Il halète. Léa ne ressent rien. Ni douleur, ni plaisir non plus, pas le moindre petit frisson. Sous son bandeau, les larmes lui montent aux yeux. La soirée prend une vilaine tournure. Elle avait compris que ce ne serait pas facile, mais cette violence, cette vulgarité, c’est trop pour elle.


Elle sent le sexe gonfler en elle et les jets de sperme. Luc en rajoute en poussant le cri de Tarzan. La voilà Chita ! Il se retire aussitôt, lui assenant une violente fessée qui provoque un cri de Léa et un « Ohhhh » de désapprobation des autres…


Il s’est à peine retiré, que Marc prend la relève prenant Léa par les pieds, la forçant à se retourner sur le dos et il la tire de sorte qu’elle soit allongée, les fesses reposant sur l’accoudoir. Il la prend alors sous les cuisses, la soulève et la pénètre d’un coup provoquant un nouveau cri de douleur. Son sexe semble énorme à Léa. Il lui déchire les chairs. Mais petit à petit, la douleur se calme et elle commence à ressentir une douce chaleur. Mais elle a à faire à des éjaculateurs précoces ! Marc jouit lui aussi très vite. Et il se retire laissant Léa frustrée et sanglotante.


Silence. Puis une main douce l’aide à se redresser et Wilfried la prend contre lui avec presque de la tendresse.



Il y a comme une colère froide dans sa voix. Il poursuit, tout en caressant le corps blotti contre lui :



Silence qui semble durer un long moment. Puis il s’adresse à Léa :



Il la prend par la main, l’attire vers le canapé. Elle l’entend s’allonger, la tire doucement vers lui…



Elle s’installe à califourchon sur lui, les pieds repliés vers l’arrière, ses genoux enserrant le corps de Wilfried. Elle n’a pas trop apprécié la manière dont les trois hommes se sont emparés et ont pris possession d’elle. Mais maintenant, elle se trouve au pied du mur. Elle doit montrer tout son talent. Et cela l’intimide, surtout en public. Surtout devant ces hommes qui l’ont violentée et qui doivent encore jouir de sa vue. Elle aurait presque préféré que Wilfried la prenne avec tendresse mais que ce soit lui qui soit l’actif. Elle n’a jamais été avec un homme passif. Et elle pense à Anne, Éléonore, Mathilde la lesbienne qui doit fort avoir envie d’elle, à Zoé dont elle ne sait rien, qu’elle a à peine entendue, aux deux compagnes de Marc et Luc qui lui semblent extravagantes. Et cela lui donne du courage.


Elle se rend compte qu’elle est assise sur le ventre de Wilfried. La pointe de son sexe, dur, est tout contre sa raie des fesses. Ce sexe, elle l’a eu en elle tout à l’heure dans la chambre. Elle l’a senti contre ses hanches quand il l’a enlacée. Elle veut le prendre en main, en mesurer la longueur, les contours, la forme. Elle veut sentir aux creux de ses mains sa chaleur, ses palpitations. Alors, en prenant appui sur la poitrine velue de Wilfried, elle se recule, s’assoit sur ses cuisses. Et elle prend ce sexe en main.


Il est chaud, épais, dur, gonflé. Elle aime en même temps sa douceur. Elle pose sa paume dessus le couvrant complètement et elle imprime une légère pression, le faisant rouler sur le ventre. Son autre main glisse dessous et prend la mesure des testicules qu’elle fait rouler entre ses doigts. Elle reste ainsi un moment, gestes imperceptibles mais que Wilfried perçoit, car elle sent ses muscles des cuisses, sous ses fesses, qui se contractent, son ventre qui se durcit encore un peu plus. Elle imagine ce vit en elle… tout à l’heure. Elle veut prendre son temps. Mais cette pensée du moment où elle se pénétrera elle-même avec ce sexe majestueux la trouble et elle sent ses parois intimes se préparer à l’accueillir en se lubrifiant.


Elle se soulève légèrement, glisse une main entre ses cuisses et se caresse au même rythme qu’elle caresse Wilfried de l’autre main. Puis, elle décalotte doucement le gland et l’enduit de sa cyprine puisée en elle. Et elle le masse entre trois doigts, légèrement, très légèrement tandis que deux doigts de son autre main vont et viennent le long de la tige. Wilfried n’est pas insensible à la caresse, sa respiration devient plus forte, plus bruyante. Mais fidèle à la règle qu’il a imposé lui-même, il ne fait pas le moindre geste. Il se laisse faire, se livre entièrement au savoir-faire de sa « soumise ».


Léa prend son temps. Le gland gonfle entre ses doigts. Il ne faudrait pas le faire jouir trop vite, alors elle change de position et veut aussi avoir sa part de plaisir. Elle s’avance, écarte ses lèvres entre ses doigts et cale le phallus entre elles, de sorte que l’extrémité effleure son clitoris… et elle commence à donner des petits coups de reins. Elle cherche son propre plaisir, cherche le contact entre ces deux parties les plus sensibles de l’homme et de la femme. Elle prend appui contre la poitrine de Wilfried mais prend conscience que, si elle ne le voit pas, lui la voit. Alors, elle veut l’exciter aussi par la vue et, tout en continuant à se masturber contre ce sexe, elle pose ses deux mains sur son corps à elle, se caresse du pubis aux seins, tout en serrant plus fort le corps de l’homme entre ses genoux.


Elle sent le plaisir monter en elle et que Wilfried ne reste pas non plus de marbre. Trahit-il sa règle en donnant des légers coups de reins, allant à la rencontre de la caresse de ce sexe humide sur le sien, accentuant ou éloignant le contact entre ces deux sexes ? Léa se rappelle furtivement que d’autres la regardent. C’est d’ailleurs le grand silence dans la pièce. Mais elle n’en a cure, l’esprit tout concentré sur le bas de son ventre.


La jouissance monte, plus précise. Wilfried lui a demandé qu’ils jouissent ensemble. Se retenir… Mais au bout d’un temps, elle sent qu’elle approche du point de non-retour, de ce moment où on ne peut plus retenir l’explosion. Alors elle se redresse, prend le sexe de Wilfried à pleine main, le met à la verticale et elle s’y empale d’un coup, le plus profondément qu’elle peut. Petit cri d’extrême plaisir de sa part. Râle de contentement de Wilfried.


Elle va prendre les épaules posant ses avant-bras contre la poitrine, la pointe de ses seins effleurant la peau. Et elle commence quelques mouvements de va-et-vient, parfois en donnant des petits coups saccadés puis faisant aller son sexe tout le long de la hampe, de la racine à l’extrême bout. Le plaisir monte, la tête lui tourne légèrement, picotements dans le bas du ventre, petites décharges électriques. Le sexe qu’elle a en elle gonfle encore, elle l’enserre autant qu’elle peut entre ses muqueuses.


Soudain, Wilfried pose ses deux mains sur le bas de ses reins et y imprime une forte pression. Et Léa sent son sexe qui explose, un premier jet de sperme au fond d’elle. La jouissance de Wilfried achève la montée de la sienne et à son tour elle explose. Ensemble ils jouissent, longuement, intensément…


Ils restent ainsi, sans bouger, un moment, chacun reprenant son souffle. Et Wilfried lui fait doucement lâcher prise, la fait s’allonger complètement contre lui, entoure ses épaules de ses bras, son sexe toujours fiché en elle. Elle sent sa bouche contre son visage qui cherche la sienne. Elle la lui tend. Contact des lèvres. La langue de Wilfried s’insinue entre ses lèvres et ils s’embrassent.


Puis il la repousse doucement, la fait se redresser, se redresse lui-même. Sans la lâcher, il la fait se mettre debout, se lève à son tour, la colle contre lui pour un nouveau baiser.

Les applaudissements des autres ramènent Léa à la réalité.



Et joignant le geste à la parole, il lui enlève le bandeau. Et elle les voit, tous, qui la regardent. Nouveaux applaudissements. Mais surtout, enfin, elle le voit, lui ! Des épaules larges, une poitrine puissante, un ventre plat, des cuisses solides. Une gueule à la Georges Clooney avec ses cheveux poivre et sel. Son sexe encore humide de son intimité et encore gonflé a perdu cependant de son orgueil et pend entre ses cuisses.



Elles s’embrassent tendrement. Les mains d’Anne courent sur son corps.



Zoé, femme effacée qui garde la tête baissée, timide. La quarantaine, fine, de longues jambes. Elle accepte la bise sur les joues de Léa. Quand à Monsieur Léon, il est précisément comme Léa l’avait imaginé : pas très grand, bedonnant et gras, poilu même sur les épaules, une moustache à la gauloise. Pas très jeune non plus, pas loin de 70 ans ! Il semble penaud et en claquant une bise sur la joue de Léa, il lui souffle un :



Elle ne lui répond pas.



Une femme bien charpentée, assez forte, la cinquantaine. Les seins retombant. Mais un sourire jovial. Elle respire la bonté et la gentillesse.



lui souffle-t-elle en l’embrassant, non sans lui mettre une main sur un sein et l’autre sur une fesse.



Elle les regarde à peine et pour éviter toute ambiguïté qui pourrait faire croire qu’elle leur pardonne, elle leur tend la main. Luc, la montagne de muscles, son sexe fin comme celui d’un petit garçon mais long comme un jour sans pain pendouille entre ses jambes ; Marc physique plutôt agréable avec son sexe d’une grosseur impressionnante mais au repos. Tous les deux, regardant ailleurs que dans les yeux de Léa bredouillent aussi des excuses. Au moins, le coup de gueule de tout à l’heure de Wilfried a eu un certain effet.



Deux belles femmes, se ressemblant comme des jumelles, l’une blonde, l’autre brune. Grandes, fines, élancées, de beaux seins, des cuisses musclées comme celles de Léa. Toutes deux la serrent affectueusement contre elles en l’embrassant sur les deux joues.



Jeune fille d’une vingtaine d’années. Les cheveux rasés sur les côtés et une crête sur la tête. Des boucles tout le long des lobes d’oreilles. Un piercing au coin de l’arcade sourcilière, un autre sur la lèvre inférieure, un autre au nombril. Un tatouage sur le sein droit et sur le pubis glabre. Des yeux noirs. Mais un regard franc, souriant, accueillant. Et un corps magnifique. Elles s’enlacent et s’embrassent sur la bouche.



Les deux jeunes filles ne se le font pas dire deux fois et elles courent, entraînant Léa vers le fond du couloir. Elles rentrent toutes les trois dans la grande douche. Et tout en se lavant l’une l’autre, elles s’offrent baisers et caresses, les doigts pénétrant ici ou là… Elles ne cherchent pas la jouissance mais seulement à s’offrir du bon temps. Léa est heureuse de se retrouver entre ces deux filles qui n’ont pas loin de dix ans de moins qu’elle. Bien qu’hétéro, elle a souvent rêvé à des jeunes filles et voilà qu’elle en a deux, magnifiques de surcroît, à sa disposition et qui, en plus, semblent l’apprécier aussi.


Sans trop attendre, elles reviennent vers le salon. Elles voient Zoé assise sur une chaise, jambes ouvertes, la tête plongée vers son assiette pleine de petites tartes salées et canapés. À côté d’elle, sur une autre chaise, Wilfried lui parle, un verre de champagne à la main, lui caressant de sa main libre sa cuisse, remontant haut jusqu’à sa vulve. Léa observe que sa virilité retrouve une certaine vigueur. On dirait qu’il essaie de l’apprivoiser mais la belle Zoé semble rester enfermée dans sa timidité.


Sur le petit canapé, à côté, sont assis Madame Mathilde et Monsieur Léon, tous les deux un verre à la main et une assiette pleine sur les genoux. Debout, Marc, Luc, Christine et Catherine discutent. Les sexes de ces messieurs retrouvent aussi une certaine vigueur et sont à l’horizontale. Personne ne fait attention à elles trois. Elles vont se servir à la grande table et viennent s’asseoir sur le canapé qui a servi aux ébats tout à l’heure et qui est resté libre, Léa entre les deux jeunes filles.



Pendant qu’elles parlaient, Wilfried avait lâché Zoé et s’occupait de Christine. Léa observa qu’il bandait à nouveau et que Christine était bien réceptive à ses caresses. Zoé s’est assise sur la table basse face à elles trois. D’une voix douce, elle leur dit :



Sans attendre plus, Léa pose son assiette à côté d’elle, s’agenouille entre ses jambes et commence à lui offrir un cunni. Zoé est réceptive, elle se crispe. Léa aime son odeur, son goût. Elle introduit deux doigts dans le doux fourreau sans lâcher le clito qu’elle pince entre ses deux lèvres et titille avec le bout de la langue.


Soudain, Zoé se lève et pousse Léa vers le canapé. Léa se rend alors compte qu’Éléonore et Anne ne sont plus là. Elle n’a pas le temps de voir où elles sont. Zoé la fait s’allonger et se met à côté d’elle, tête-bêche. Les voilà parties dans un prodigieux soixante-neuf. Même si c’est pour elle la première fois, elle sait s’y prendre Zoé. Et rapidement, elles jouissent toutes les deux.


Quand elle se redresse, Léa voit qu’Éléonore est dans les bras de sa chère Mathilde, la tête en bas plongée entre les cuisses de son amie qui elle-même suce avec gourmandise son sexe. Plus loin, elle voit Wilfried assis sur une chaise, Anne sur ses genoux lui faisant face et ses mouvements ne laissent aucun doute : elle est empalée sur son vit. Couchés sur la moquette Catherine se fait prendre par Marc et Christine par Luc… ou le contraire. Monsieur Léon semble somnoler sur son fauteuil en regardant le spectacle et en masturbant son sexe qui refuse de durcir.


Ainsi se passe la soirée. Léa évite de recommencer l’expérience avec les hommes. Sauf avec Monsieur mais celui-ci ne lui demande rien. Elle passera encore dans les bras de Madame Mathilde qui n’attendait qu’elle.

Alors qu’elle est assise sur le canapé, rejointe par Anne, Wilfried vient vers elles.



Elles sortent donc discrètement. Léa regrette tout de même de ne pas avoir pu dire au revoir à Éléonore. Elles remontent l’escalier, toujours nues. Mais cette fois, Léa n’a aucune inquiétude. Ça l’amuserait même de croiser du monde.



Léa se douche et se couche. Elle attend, un peu inquiète, la montée de Wilfried. Qu’est-ce qu’il va encore lui faire subir. Mais épuisée, elle tombe dans une douce somnolence.


Elle se réveille alors que Wilfried sort de la salle de bain. Il est nu. Il sent bon. Il se couche près d’elle et, avec beaucoup de tendresse, il l’attire vers lui, la prend dans ses bras et l’embrasse. Et une dernière fois pour la journée, ils font l’amour.