n° 16153 | Fiche technique | 38195 caractères | 38195Temps de lecture estimé : 22 mn | 25/04/14 |
Résumé: L'initiation de Léa se poursuit avec des moments agréables, d'autres qui le sont moins. | ||||
Critères: fh fsoumise sm init | ||||
Auteur : Domibec Envoi mini-message |
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Précédemment : Léa a accepté de monter à Paris, sur l’invitation de Wilfried, pour un week-end initiatique à la soumission… Après avoir fait connaissance de son Maître et d’une autre de ses soumises, Anne (1ère partie) a vécu une soirée faite à la fois de violence et de volupté… (2ème partie). Une nouvelle journée commence et elle continue à aller de surprise en surprise, de découverte en découverte…
Il est tard lorsque Léa se réveille. Wilfried est toujours là, allongé sur le dos, les mains derrière la tête. Il a les yeux ouverts et regarde au plafond, perdu dans ses pensées. Elle se blottit contre lui attendant quelques caresses. Mais, à sa surprise, il la repousse un peu violement.
Et joignant le geste à la parole, il la pousse sans ménagement hors du lit.
Les larmes aux yeux, elle sort dans le couloir, court jusqu’à la chambre à côté et y entre sans frapper. Ses larmes sont autant dues au dépit qu’à la colère. Elle réveille Anne. Pas le temps de lui faire des caresses. Pourtant, ça aurait pu la consoler. Elle lui explique en quelques mots la situation et toutes deux reviennent dans la chambre de Monsieur, se positionnent côte à côte, debout, face au lit, jambes écartées, mains derrière le dos. Wilfried ne leur jette pas un regard. Elles restent ainsi cinq bonnes minutes…
Il rejette les couvertures d’un violent coup de pied. Son sexe est en érection, allongé sur son ventre, épais, puissant, tout en désir. Léa ne peut s’empêcher de le regarder. Elle aurait envie de le prendre, le caresser, l’embrasser, l’avoir en elle. Elle sait le plaisir qu’il lui a offert hier soir et cette nuit. Elle sent son sexe s’humidifier de désir…
C’est un ordre. Sec. Anne s’exécute. Il se met par-dessus elle sans la toucher, redressé sur ses bras tendus et il la pénètre d’un coup. Et il commence ses mouvements de va-et-vient, rapides, violents. Il se masturbe en elle comme s’il cherchait à jouir à tout prix sans se soucier de son plaisir à elle.
Rapidement il se cabre, se crispe, pousse un râle… Il jouit dans le sexe d’Anne.
Il a à peine fini qu’il se recouche sur le dos à côté de la jeune fille.
Léa ne se pose pas de questions bien qu’elle n’aime pas cette situation. Elle s’approche, se penche au-dessus du sexe encore dur de Wilfried, le prend d’une main pour le redresser et entreprend de le lécher, sucer… Elle trouve le goût du sperme et aussi de la liqueur d’Anne. Ordinairement, quand elle offre cette caresse à un homme, c’est pour le faire bander encore plus, l’accompagner dans sa montée du plaisir. Là, au contraire, malgré ses caresses, le sexe perd de sa superbe, se dégonfle, se rapetisse, se ratatine… Elle continue tant que Wilfried ne lui demande pas d’arrêter…
Elle monte sur le lit, se glisse entre les jambes d’Anne et plonge son visage vers le sexe. Elle lèche d’abord les lèvres dégoulinantes du sperme que Wilfried y a laissé… Elle plonge sa langue au plus profond qu’elle peut, aspire, suce, lèche…
Wilfried se lève et va dans la salle de bain.
Elle entend l’eau de la douche. Elle profite qu’il ne soit plus là pour caresser les seins d’Anne tout en continuant de la lécher, ses fesses, ses cuisses… Anne lui caresse les mains là où elles se trouvent, sa tête… Elles ne disent rien. Goûtent l’instant. Y trouvent un certain plaisir.
Wilfried ressort de la salle de bain vêtu d’un peignoir.
Léa ose :
Wilfried la fixe du regard, ne répond rien. Et il sort.
Elles filent sous la douche. Pas le temps de s’offrir des caresses. Elles font vite, se sèchent et descendent, nues…
Elles trouvent Wilfried dans la cuisine. Il est habillé d’un pantalon clair et d’une chemisette. Il se met entre elles deux et leur met à chacune une claque sur leurs fesses, claque qui se veut affectueuse mais qui n’en est pas moins violente…
Et il sort, une tasse de café à la main. Les deux femmes s’installent à la table. Il y a là du jus d’orange, de la charcuterie, du fromage, du beurre, de la confiture, du miel, du lait, des céréales, différentes sortes de petits pains, du thé et du café…
Elles mangent en silence. Léa se force un peu parce qu’elle a tout de même un peu l’estomac noué par l’angoisse.
Anne pousse un soupir de dépit. Cette perspective ne semble pas la ravir.
De mauvais cœur, Anne s’exécute.
Léa a enfilé sa robe. Ça lui fait drôle de sentir le tissu sur sa peau…
Elle suit Wilfried dans le garage souterrain. Il lui ouvre la porte d’une petite Fiat qui ne paie pas de mine.
Et il démarre. Léa se caresse en regardant les scènes de la rue… Elle joue avec son petit bouton. Ça ne lui est pas désagréable de faire ça en pleine rue. Wilfried a descendu les deux vitres. Elle sent le courant d’air sur son minou… Quand il ne l’a pas sur le levier de vitesse ou sur le volant, il pose sa main droite sur le haut de la cuisse, tout contre sa main qui s’active en elle…
Il s’arrête non loin d’un magasin de vêtements.
Ils entrent dans le magasin. Il est vide, à part deux vendeuses et un jeune garçon qui porte une chemise de la même couleur que celles des deux femmes ; sans doute un apprenti-vendeur. Les vendeuses semblent le connaître.
Elles dévisagent Léa et en mesurent la morphologie. Mais ne lui adressent ni la parole, ni le moindre sourire.
Wilfried va directement vers un rayon. Il a l’air de connaître le magasin. Il y a là toute une série de shorts, de toutes tailles, de toutes couleurs, de différents tissus… Il en prend cinq, différents. Puis il va vers un autre rayon et choisit également cinq petits hauts, tous à fines bretelles et qui semblent bien courts… Il appelle.
Mais pourquoi appelle-t-il quelqu’un ? Elle peut faire ces essais seule. Et pourquoi justement ce jeune garçon ? En plus, il semble bien le connaître puisqu’il l’appelle par son prénom. Léa commence à deviner et à mesurer toute la perversité de Wilfried…
Ils entrent tous les trois dans un petit salon d’essayage. Deux mètres sur deux, environ. Un petit fauteuil dans un coin sur lequel s’assoit Wilfried. Des glaces sur toute la hauteur et la largeur de deux parois.
Léa se doutait qu’elle devrait se montrer à ce garçon. Mais elle a tout de même un moment d’hésitation.
Elle enlève sa robe et met mécaniquement un bras sur ses seins et une main devant son pubis, comme pour se cacher.
Léa regarde le garçon. Il est rouge comme une pivoine ! Mais il ne dit rien, avalant sa salive.
Wilfried se fait cruel.
Il hésite. Partagé entre le désir de toucher ce corps et la honte de se retrouver dans cette situation. Il finit par avancer sa main, caresse rapidement un sein et se recule.
Léa s’amuse de voir le trouble du garçon et son inexpérience… Elle doit donner un léger coup de reins pour qu’il trouve son entrée dans laquelle il enfonce enfin brutalement son doigt, comme s’il était aspiré à l’intérieur. Elle est certaine que c’est la première fois qu’il a ainsi une femme entre les bras. Il est certainement encore puceau. Ou peut-être est-il homo ? Mais la barre dure qu’elle sent contre sa cuisse lui dit le contraire.
Wilfried s’est aussi aperçu de cette déformation de la braguette du malheureux garçon.
Elle prend le garçon en l’agrippant par sa ceinture. Il veut s’échapper mais elle le tient solidement et il n’ose pas trop résister et faire violence à cette jolie femme nue. Sans attendre, elle déboutonne le haut du pantalon, descend le zip et fait descendre le vêtement à la moitié des cuisses. Le slip suit rapidement le même chemin. Le sexe raide, d’une taille et d’une épaisseur honorable, jaillit comme mu par un ressort. Elle le prend à pleine main au milieu de la hampe. Elle aime ce contact. Elle le sent déjà palpiter, se gonfler. Elle comprend qu’il va très vite jouir. Elle glisse son autre main le long des fesses du garçon, la glisse entre ses cuisses, caresse légèrement le périnée et l’arrière des bourses bien pleines… Elle est surprise de voir toute cette partie ainsi que le pubis parfaitement rasés. Il n’est donc pas si innocent que cela ! Elle se colle à lui, son sexe contre le haut de la cuisse. Elle donne de rapides pressions sur le vit qui gonfle encore. Elle sent sous ses doigts les sphincters qui se serrent. Il veut retenir ce qui lui échappe. Il cherche encore à se reculer mais elle le tient fermement. Alors un premier jet jaillit, violent, lourd et va s’écraser contre le miroir. Il s’agrippe maladroitement à Léa, tous ses membres tremblent. Il se cache le visage de l’autre main en disant : « J’ai honte, j’ai trop honte… ». Un nouveau jet, tout aussi puissant. Elle accompagne maintenant la jouissance et les jets suivants de légers mouvements de va-et-vient…
C’est fini. Elle dépose un baiser sur le cou. Le lâche, se met face à lui, l’enserre, prend ses fesses à pleines mains. Son sexe humide de désir contre le sexe de Cédric qui se relâche…
Wilfried rit.
Et il lui lance un paquet de Kleenex.
Pendant que Cédric se reculotte, nettoie son sperme sur le miroir et sur la moquette puis sort, Léa essaie les cinq shorts et les cinq hauts.
Lorsqu’ils sortent du salon d’essayage, elle porte ce qui a fait l’objet du choix de Wilfried. Un short en toile blanche dont la ceinture arrive au ras du pubis et le bas au ras des fesses. Il l’a voulu étroit, sans ouverture devant et la couture entrant entre les fesses et les lèvres, moulant ainsi parfaitement son anatomie. Le haut, à fines bretelles et très décolleté lui arrive juste au-dessus du nombril.
Cédric est occupé à ranger des vêtements à l’autre bout du magasin et ne leur jette pas un regard.
Wilfried paie et ils sortent. Dans la rue, des hommes se retournent sur Léa. Elle se sent nue, à leur disposition. Heureusement, la voiture n’est pas loin.
En redémarrant, Wilfried semble guilleret. Posant sa main sur le haut de la cuisse de Léa, tout contre le renflement que provoquent ses lèvres dans le tissu d’autant plus tendu qu’elle est assise.
Il faut lui répondre.
Mais elle regrette sa petite robe jetée dans un sac et qui se trouve sur le siège arrière. Même sans rien dessous, elle se sentait davantage habillée avec.
Ils roulent un moment en silence puis s’arrêtent de nouveau devant un immeuble. Wilfried coupe le contact et sort en prenant les clés.
Léa commence donc l’attente, le bras nonchalamment posé sur le rebord de la fenêtre. Elle pense à tout ce qu’elle a vécu depuis qu’elle est à Paris, il y a un peu plus de 24 heures. Même si elle a passé de mauvais moments – elle repense à la violence des hommes hier soir, au mépris de Wilfried ce matin, à l’exposition nue devant des inconnus qu’elle ne pouvait pas voir – elle est tout de même heureuse. Et sa pensée glisse vers Anne. Que vit-elle en ce moment avec Marc et Christine ? Et elle, qu’est-ce qui l’attend ? La journée est loin d’être finie.
Toute perdue dans ses pensées, elle n’a pas entendu ni vu les deux jeunes hommes d’environ 25 ans qui sont arrêtés à la hauteur de la voiture.
Il fait un mouvement vers les seins de Léa. Elle repousse la main brusquement.
Léa prend peur. Elle crie :
S’adressant à son copain :
Cette fois, Léa hurle.
L’un des hommes ouvre la portière, passe son bras autour du cou de Léa et lui couvre sa bouche de sa main. Puis il la fait basculer, l’obligeant à descendre de la voiture. Léa se débat, mais rien à faire, il est costaud. L’autre vient à la rescousse, attrape ses pieds et c’est ainsi, en la portant, qu’ils descendent une rampe le long de l’immeuble et pénètrent dans la cave.
Léa pleure maintenant. Elle a une peur comme elle n’a jamais eue. Mais pourquoi a-t-elle accepté tous ces jeux ? Elle aurait dû dire « stop ». Dans quel guêpier est-elle ?
Celui qui continue à lui fermer la bouche en profite pour glisser la main sous le vêtement et prend un sein à pleine main. L’autre monte sa main le long de la cuisse…
Léa est remplie de terreur. Ella a entendu parler de ces femmes, victimes de tournantes, qui sont livrées à 10-15-20 hommes, jeunes souvent et avinés, et qui passent des heures et des heures de souffrance, de honte, d’humiliation dans un lieu immonde… Et voilà que ça lui arrive.
Ils entrent dans un box. Ils commencent par lui bâillonner la bouche avec un linge plus que douteux. Léa a un haut-le-cœur. Puis ils lui bandent les yeux et la forcent à s’allonger sur un vieux sommier métallique, lui attachant les deux mains ensemble au montant du lit… Ils remontent son haut jusqu’au-dessus de ses seins et lui arrachent son short.
Puis ils lui attachent les deux pieds, écartés.
Elle attend leurs assauts. Rien. Même plus de mains baladeuses. Mais ce qu’elle entend l’inquiète.
Et ils sortent en éteignant la lumière et en fermant la porte à clé. Elle les entend s’éloigner en rigolant et en chantant…
Léa ne saurait dire combien de temps elle est restée ainsi dans le noir, les yeux bandés, la bouche bâillonnée, attachée sur ce vieux sommier. Elle a eu peur, elle a pleuré, beaucoup pleuré. Elle pense à Wilfried, ce salaud, qui a déjà tant exigé d’elle. Que va-t-il penser quand il ne va pas la trouver ? Et comment va-t-elle le retrouver ? Elle ne sait pas du tout où elle est, elle n’a pas un centime en poche, elle n’a pas de poches… Elle se sent perdue. Elle pense aussi à ses amis à Marseille, à sa famille… Et pourvu qu’ils ne la torturent pas, qu’ils ne l’amochent pas, qu’ils ne la frappent pas…
Elle entend des pas dans le couloir et des voix. Elle reconnaît les deux hommes qui l’ont kidnappée, et il y a une troisième voix. Les pas s’arrêtent devant la porte. On ouvre le verrou.
À travers son bandeau, elle devine que la lumière est allumée. Elle entend un sifflement entre les dents.
Les deux hommes sortent en riant et referment la porte derrière eux.
Une main se pose sur son genou, remonte le long de la cuisse, évite le sexe, va jusqu’à un sein qu’il caresse, triture… Léa frissonne de dégoût alors qu’en d’autres circonstances, elle aurait grandement apprécié cette caresse. Elle se cabre, essaie d’échapper à ce contact qui la révulse. Mais ses efforts sont vains…
D’après ce que m’ont dit les copains, tu le cherches, non ? Presqu’à poil dans la rue, sans petite culotte ni sous-tif, un petit short qui montre ton petit cul et ta petite chatte. T’es une salope et tu veux pas le dire, mais t’aimes ça, te faire bourrer par des mecs… Avoue…
Désespérément, Léa fait non de la tête.
Sa main revient vers le ventre. Un doigt la pénètre d’un coup, profondément. Elle se cabre de douleur et aussi pour rejeter cet intrus.
Il continue à la caresser, à balader ses sales pattes sur son corps…
Léa l’entend défaire son ceinturon, puis des froissements de vêtements. Et l’homme grimpe sur le sommier, se glisse entre ses deux cuisses et la pénètre d’un coup, jusqu’à la garde… Et il commence ses mouvements de va-et-vient…
Léa ne ressent rien. Aucun plaisir. Elle est ailleurs. Elle s’est séparée de son corps. Elle reste parfaitement passive. Elle n’est qu’un trou dans lequel l’inconnu se masturbe…
Elle sent à peine quand il jouit… Elle se rend compte que c’est fini quand il se soulève, se retire et redescend du lit.
Elle l’entend se rhabiller.
Et il lui retire son bandeau.
Au début, Léa ne veut pas regarder cette brute, ce salaud qui se dit le chef. Elle ferme les yeux et tourne sa tête vers le mur. Il lui prend le visage et l’oblige à tourner la tête vers lui.
Effrayée, elle finit par ouvrir les yeux. Lui ! C’est lui ! Wilfried ! Léa est partagée… Ce salaud est complice de ces hommes qui vont arriver pour la violer… Enfin, il est là ; c’est la fin de son calvaire !… Mais il semblait bien s’entendre avec ceux qui l’ont amenée ici…
Il la détache. D’abord les pieds, puis les mains. Puis il lui donne un paquet de mouchoirs.
Et enfin, il lui enlève le bâillon.
Wilfried rit de bon cœur.
Et sans attendre sa réponse, il sort. Elle le suit.
Arrivés dans la rue, elle voit devant la voiture les deux jeunes hommes qui l’ont prise. Instinctivement, elle a un mouvement de recul. Wilfried, qui a anticipé le geste, lui pose autoritairement la main sur les fesses, en conquérant.
L’un des deux jeunes s’approche, un peu penaud.
Il lui tend la main qu’elle refuse de serrer. Et elle rentre, boudeuse, dans la voiture. Elle ne sait plus où elle en est. Combien les a-t-il payés pour cette horrible mise en scène ?
Wilfried démarre. Ils ne disent pas un mot pendant le court trajet. Léa est plongée dans ses pensées. Elle hésite entre abjection et affection à l’égard de cet homme, entre rejet total et respect… C’est vrai qu’elle a voulu repousser ses limites, vivre autre chose. Elle n’imaginait pas ce qui l’attendait. Et finalement, mis à part la honte, l’humiliation, la peur… l’expérience de ce week-end est plutôt pas complètement désagréable. Et elle repense au conseil de la jeune Anne : « Lâche prise, laisse-toi aller, profite du moment… ». Elle s’en fait le serment, quoi qu’il lui arrive.
La voiture entre dans un parking souterrain. Où vont-ils encore ? Elle suit Wilfried jusqu’à un ascenseur. Ils montent au dixième étage. Et Wilfried pousse une porte sur laquelle est inscrit Salon de massages.
Un homme, un beau Black, carré comme un champion de judo, vêtu d’une blouse blanche et d’un pantalon blanc, s’avance vers eux.
Et se tournant vers Léa :
Elle le suit dans les couloirs jusqu’à une salle d’eau. Au milieu, une grande cabine de douche aux parois vitrées avec plein de tuyaux partout. Léa remarque une multitude de petits pommeaux tout au long de ces tuyaux, au sol, au plafond… Et devant, un tableau de commandes digne d’un Airbus.
Il se place derrière le tableau de commandes et un premier fin jet d’eau chaude atteint la nuque de Léa. Puis un autre et un autre. Ils deviennent de plus en plus puissants, montent et viennent le long de la nuque, provoquant une sensation extrêmement agréable. Elle ferme les yeux, goûte l’instant… Au bout d’un temps, ces jets sont rejoints par d’autres et ils descendent sur les épaules où ils s’attardent, allant et venant…
Maintenant ce sont une multitude de jets, fins, puissants, qui enveloppent tous le corps de Léa, son dos, son buste, son ventre, ses côtés. Chaque petit jet fait un petit cercle… Que c’est bon !
Des jets d’eau froide venant d’en haut, d’en bas, des côtés, enveloppent chacun de ses seins, allant de la racine à la pointe des tétons. Eau froide se mêlant à l’eau chaude qui continue, en petits cercles, à masser son corps des épaules au bas du ventre… Jamais Léa n’a subi un tel massage.
Soudain, tout s’arrête. Mais immédiatement, ce sont ses fesses qui sont visées. Un jet plus puissant au milieu des autres monte et descend, s’insinuant par sa force entre les deux lobes…
Et puis se sont ses cuisses, ses genoux, ses mollets qui sont ainsi massés…
Des jets venant du sol, enfin, parfaitement dosés en puissance, visent son sexe, écartent les lèvres, l’un d’eux parfaitement dirigé sur le bouton sensible, tous marquant de petits cercles concentriques… Léa sent le plaisir monter. « Non, ce n’est pas possible, je ne vais pas jouir comme cela devant cet inconnu ! Et sous le seul effet de l’eau ! » Mais c’est plus fort qu’elle, elle ne peut rien maîtriser. D’autant moins quand tous les jets se remettent en fonction en même temps…
Toutes ces milliers de gouttelettes qui criblent tout son corps, sa nuque, ses épaules, ses seins, son ventre, son dos, ses fesses, ses cuisses et celles – plus précises – sur son sexe ont raison de Léa, qui jouit comme elle n’a jamais joui. Jamais un amant ne lui a offert de telles caresses. Il faudrait dix mains, vingt mains pour s’occuper ainsi de la totalité de son corps.
Elle jouit longuement. Ça continue. Elle voudrait crier grâce, mais c’est si bon… Les orgasmes, violents, se succèdent. Elle manque perdre l’équilibre, se retient à une paroi. Alors tout s’arrête. Brutalement. Regrets et soulagement.
Il faut un bon moment à Léa pour retrouver ses esprits. Alors elle se sèche avec la grande serviette douce et chaude, enlève son bonnet et va dans la pièce à côté.
La pièce est plongée dans la pénombre. Une odeur d’encens. Une musique douce. Au milieu, une table de massage. Elle voit Wilfried, assis dans un fauteuil, qui la regarde avancer avec un sourire chaleureux et amical. A-t-il assisté à la douche ?
Le masseur lui tourne le dos, occupé à manipuler des flacons d’huiles.
Elle veut bien ! Elle adore se faire masser.
Quand elle est prête, il revient vers elle et verse sur ses épaules un filet d’huile. Et il commence à la masser. Sa nuque, ses épaules… Il lui prend un bras, masse le biceps et le triceps, s’attarde sur le coude, passe à l’avant-bras puis la main, la paume, le dessus, doigt après doigt jusqu’au bout de la dernière phalange. Puis il repose le bras le long du corps et va vers l’autre qui subit le même traitement… Après, c’est le dos qui fait l’objet de ses soins, les côtés… Il s’arrête sur le haut des fesses. Léa est bien. Elle se laisse aller, s’assoupirait presque…
Luigi verse un filet d’huile sur l’arrière d’une cuisse, puis il la prend à deux mains et la masse longuement faisant rouler les muscles fins sous ses doigts. Ses gestes s’arrêtent juste à la limite d’effleurer l’entrejambe et juste au bas de la fesse… L’arrière du genou… la cheville… le pied, orteil après orteil jusqu’au bout de la dernière phalange…
Il revient vers les fesses, laisse couler un fin filet sur chacune d’elles et commence à les masser. D’abord doucement, et petit à petit plus vigoureusement… Sa main s’enfonce de plus en plus profondément dans le sillon qui les sépare… Une main s’insinue de plus en plus bas entre les cuisses ouvertes de Léa dans le prolongement de la fente… Et soudain, un doigt s’insinue dans l’anus largement lubrifié par l’huile de massage et un autre dans le sexe… Ils se rejoignent à travers la fine cloison, vont et viennent… Léa se crispe à la fois sous l’effet de la surprise et aussi du bien-être absolu… Dieu que c’est bon… Elle sent le plaisir monter…. Elle serre les sphincters, les muqueuses pour enserrer ces doigts… Elle voudrait que ça continue… Se laisser aller.
Luigi retire ses doigts.
Déçue que ce soit fini, Léa se retourne et se met sur le dos. Le masseur lui écarte légèrement les jambes. Elle se sait encore plus exposée ainsi. Elle devine le regard de Wilfried qui la détaille. Elle est sûre qu’il bande !
Luigi recommence à la masser… Il s’attarde longuement sur ses seins… Il titille les tétons, les fait rouler entre ses doigts, tire dessus…
Ses mains glissent ensuite vers son ventre, sur les côtés. Elles s’attardent sur les aines, glissant dans un mouvement de va-et-vient sur l’espace entre la cuisse et le bord des lèvres… Léa est remplie d’une douce chaleur… Elle est en attente d’un contact plus précis ; intérieurement, elle y aspire, s’y prépare. Mais ce contact ne vient pas… Nouveaux filets d’huile sur le dessus de chacune de ses cuisses, et les mains glissent de l’aine au genou d’une jambe puis de l’autre… Longuement, doucement… Puis c’est le tour des tibias, de nouveau les chevilles…
Luigi reverse un filet d’huile allant d’un genou à l’autre en passant par le pubis… Et les deux mains, chacune sur une cuisse, remontent, se rejoignent sur le mont de Vénus, puis redescendent et remontent… Plusieurs fois… Au passage, les pouces effleurent le sexe ouvert et transpirant d’attente… L’homme est cruel, il la fait patienter… À chaque passage, Léa donne un imperceptible coup de reins pour accentuer le contact…
Enfin, le mouvement cesse sur le pubis. Une main glisse vers le sexe, trouve le clitoris qu’elle fait rouler entre pouce et index… Décharge électrique… Léa pousse un profond soupir de bien-être et de plaisir… Puis deux doigts la pénètrent doucement…
À deux mains, avec précision, avec subtilité, savoir-faire, le masseur la masturbe. Léa se laisse complètement aller, l’esprit concentré sur le mouvement de ces doigts en elle et sur elle… Et, au bout d’un temps, elle jouit sans pouvoir retenir un cri de plaisir…
Doucement, Luigi la lâche. Ses mains glissent encore lentement, légèrement sur tout son corps…
Quelques instants de silence, de repos… Et Léa commence à se redresser. Luigi l’aide à se lever, à descendre de la table de massage. Il lui tend une serviette chaude, humide et parfumée…
Léa s’essuie. Elle remarque que Wilfried s’est levé et s’approche d’elle avec un sourire. Il tient quelque chose dans la main. Lorsqu’elle a fini de s’essuyer, il se met face à elle.
Et sans rien dire, il fait pénétrer dans le sexe de Léa deux boules de geisha.