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n° 16176Fiche technique28652 caractères28652
Temps de lecture estimé : 17 mn
07/05/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Léa, après déjà bien des aventures, se trouve projetée dans un lieu où elle n'est plus qu'un objet au service du plaisir des autres...
Critères:  fh ff grp fsoumise exhib fmast intermast fellation cunnilingu pénétratio sm -sm
Auteur : Domibec            Envoi mini-message

Série : Le week-end expérimental de Léa

Chapitre 04 / 06
Objet de plaisir

Précédemment : Léa s’est livrée entre les mains de Wilfried pour vivre sous sa direction une initiation à la soumission… Voilà un peu plus de 24 h qu’elle a rencontré son Maître et elle a déjà vécu bon nombre de situations où elle a pu se sentir humiliée, utilisée, exposée mais où elle a aussi tiré du plaisir…

Après une première soirée mêlant le pire et le meilleur (parmi ce meilleur, il y a Anne !) ; un après-midi fait de shoping, puis d’une mise en scène odieuse et enfin d’une séance unique de massage, la voilà partie vers l’inconnu, bien obligée de faire confiance à son Maître Wilfried.








La voiture quitte le périphérique à la porte de Saint-Cloud et gagne l’autoroute… Elle prend de la vitesse. Ils roulent sans parler. Wilfried a mis Les quatre saisons de Vivaldi sur la platine… Léa ignore complètement où ils vont. Qu’est-ce qui l’attend ? Elle se doute bien que la soirée va être longue encore et qu’elle risque d’être soumise à de nouvelles épreuves.


Il fait nuit maintenant. Elle a complètement perdu la notion du temps. Elle se rend compte que depuis qu’elle s’est retrouvée entre les mains de Wilfried dans la chambre, hier soir, elle ne sait plus quelle heure il est. Elle sait que, quand ils sont entrés dans le salon de massage, il faisait encore jour. Ils en sont sortis, il faisait nuit… Elle voit sur l’horloge de bord qu’il est 22 h 30 !


Elle est bien. Les vibrations de la voiture se répercutent dans les boules de Geisha qui irradient une douce chaleur intérieure. Tout en conduisant, comme distraitement, Wilfried a posé sa main droite sur sa cuisse et la caresse du genou à l’entrejambe.


La voiture roule maintenant sur une petite route. Wilfried conduit très lentement comme s’il cherchait sa route. Enfin, il braque à droite et emprunte une large allée de terre bordée d’arbres. Au fond, Léa aperçoit les lumières de ce qui ressemble à un château. Ils arrivent sur un vaste terre-plein où de nombreuses voitures sont déjà garées. Wilfried trouve une place, coupe le contact. Enfin il prend la parole.



Léa avale sa salive.



Léa repense à la soirée d’hier, à la violence de Léon, Marc et Luc, au simulacre de viol tout à l’heure dans la sinistre cave,…



Ils sortent de la voiture. En se dirigeant vers le perron, Wilfried pose sa main sur les fesses de Léa qu’il caresse en longeant la raie.


Ils entrent dans un grand vestibule. Ils sont accueillis par un homme. Un grand et bel homme, dans la soixantaine, large d’épaules, le visage buriné, les cheveux poivre et sel. Il est vêtu d’un strict pantalon gris et d’un blazer bleu au-dessus d’une chemise bleu clair. Un foulard autour du cou, entré dans l’échancrure du col… Très distingué cet homme, et Léa se sent décalée dans son petit short et son haut.



Il fait un geste pour poser sa main sur la croupe de Léa qui se retire brusquement. Il rit.



D’un coup ce Baron a baissé au fin fond de l’estime de Léa. Elle a en horreur ce regard de maquignon, ce langage, ces mots pouliche, chérie…



Ces mots glacent Léa…


Ils rentrent dans le premier salon. Une vaste pièce. Lumières tamisées. Des tables dispersées, éclairées chacune par une bougie. Des gens mangent. Musique douce… Dans un coin, un petit podium sur lequel dansent langoureusement trois jeunes filles et deux jeunes garçons… Les filles portent uniquement, soit un string, soit un short comme celui que porte Léa, les seins à l’air. Les garçons aussi sont torse nu et portent un short très court moulant leur sexe et leurs fesses. Léa, à la fois admire ces beaux corps plein de jeunesse et les plaint de devoir s’exhiber ainsi.


Mais Léa est un peu rassurée car elle remarque que la plupart des femmes sont, comme elle, très court vêtues. Deux ou trois couples dansent, enlacés. Elle remarque encore les mains baladeuses des hommes sur le corps de leur partenaire.



« Votre » fête ? Que veut-il dire ? » Léa devine déjà que ce lieu est un temple du sexe, de la jouissance…

Elle suit Wilfried qui se dirige vers le fond de la salle et emprunte un escalier qui mène au sous-sol. Un long couloir, large, éclairé par des appliques. Tout le long, des alcôves ont été aménagées. Dans certaines, Léa devine des couples faisant l’amour, elle entend les soupirs, les rugissements, les bruits de succion… Des ombres passent d’une alcôve à l’autre.


Wilfried ouvre une porte. Ce que voit Léa la saisit d’effroi. Est-ce cela à quoi la destine Wilfried ? Une femme est attachée debout, écartelée, par des chaînes, un gros collier métallique autour du cou également attaché par une chaîne. Un homme la fouette. Il choisit les endroits où il fait claquer les lanières de cuir : les seins, les fesses, l’entrejambe… Plus loin, une autre femme est attachée dans une position qui n’a rien de confortable sur une table métallique, une autre femme promène sur son corps une tige métallique qui semble raccordée à une prise électrique. À chaque contact, la malheureuse se cabre, voudrait hurler mais elle est bâillonnée avec une grosse lanière de cuir dans laquelle elle ne peut que mordre… Plus loin encore, c’est un homme qui est attaché, écartelé, une tige posée au sol et enfoncée dans l’anus. Le sexe et les testicules attachés par une cordelette sur laquelle tire une femme avec, semble-t-il, beaucoup de plaisir…

Léa transpire de peur. Elle ne peut s’empêcher de souffler un « Non ! »



Léa est soulagée surprise que cela ait été aussi simple.


Au bout du couloir, une autre grande salle voûtée et moquettée. Lumière tamisée sauf un projecteur braqué sur un lit installé au milieu de la salle sur une estrade. La salle est vide, il n’y a personne.



Ils s’installent à une table tout contre le podium. Pendant le repas, Léa a tout loisir de regarder les danseurs. Ils sont magnifiques. Les filles sont belles, de véritables mannequins. Elles se ressemblent presque. Jeunes seins arrogants. Longues jambes fines et musclées. Fesses bien rondes et fermes… Les garçons, de vrais éphèbes. Belle gueule, corps fin, bien proportionné. Musclés mais pas trop… Ils n’ont pas vingt ans. Leur danse à tous les cinq est très lubrique. Les filles s’enlacent, se frottent les seins les uns contre les autres, s’effleurent les fesses avec tout leur corps, s’agenouillent devant les garçons frottant leur visage contre les sexes qu’on devine tendu à travers le tissu… Les garçons frottent également leur sexe contre les corps des filles, contre leurs fesses, leurs cuisses… Ils dansent parfois entre eux, sexe contre sexe…


Alors qu’ils ont fini de manger, le Baron monte sur le podium. Il chuchote quelque chose à l’oreille des deux garçons puis attrape un micro et demande le silence.



C’est Wilfried qui lui intime sèchement l’ordre d’obéir.


Léa ne peut reculer. Les invités se sont levés et s’approchent en applaudissant. Les deux garçons ont sauté du podium et la prennent chacun par une main. Elle doit se lever, les suivre, grimper les quelques marches… À peine arrivée sur le podium, les trois filles l’entourent et d’un seul geste lui ôtent son haut. Elle est rouge de honte.


La musique reprend. Plus vive. Plus rythmée. Un garçon se colle derrière elle, colle son sexe entre ses fesses, la prend par les seins et lui donne ainsi le rythme. L’autre garçon s’agenouille devant elle et plaque une main contre son pubis, accompagnant le rythme… Ces attouchements des deux danseurs troublent Léa. Elle sent la barre du sexe bandé contre ses fesses qui va-et-vient… De plus elle aime danser. Il lui suffit d’oublier le public qui la regarde. Alors, elle se lance, ferme les yeux, prend d’une main la tête de celui qui est à genoux devant elle et la plaque contre son sexe. En même temps, elle pose la main sur celles qui lui caressent les seins, renverse la tête en arrière sur l’épaule de celui qui est derrière… Et elle commence à s’agiter au rythme de la musique.


Elle avait oublié les boules de Geisha qu’elle a au fond d’elle. Les vibrations se répercutent dans tout le bas de son corps, plaisantes au début, plus précises ensuite, plus violentes… Elles gagnent tout son corps, la font entrer comme en transe.


Les garçons l’abandonnent immédiatement, happés chacun par une des filles. L’autre vient se coller à son tour contre elle, la prend par la taille, plaque son pubis contre le sien, ses seins contre les siens… Léa la prend aussi par la taille et va, elle aussi, chercher le contact. Elle voudrait communiquer à cette fille les vagues qui la submergent… Elle veut jouir de son corps, partager cette jouissance. Elle pose ses mains sur les fesses nues de sa partenaire de l’instant, glisse une jambe entre celles de la fille et commence à frotter son sexe contre la cuisse. L’autre fait de même, puis brutalement se sépare d’elle, toujours dans sa propre danse…


Elle se retrouve seule face au public tandis que les autres s’agitent à côté. Elle remarque que l’infâme Baron s’est assis à sa place. Et, à sa grande surprise, Luigi, le masseur, est aussi assis à la table avec Wilfried. Tous les trois la regardent avec intensité. Elle voit aussi tous les autres qui regardent la scène. Combien sont-ils ? 60 ? 80 ? Hommes et femmes. Certains en couple. Serrés les uns contre les autres… Des corps se frottent les uns aux autres. Des mains explorent. Elle voit une main de femme frottant la braguette de son compagnon. Ou des mains d’hommes sur une fesse ou un sein… Certaines se sont même enfouies sous les vêtements.


En se déhanchant, comme une provocation, elle glisse sa main entre ses jambes, se masturbe ouvertement. Ce n’est pas son habitude de s’exhiber ainsi, elle est plutôt timide. Mais cette ambiance, la musique, ces corps à moitié nus, cette jeunesse autour d’elle sur le podium… et peut-être aussi le vin bu pendant le repas qui la désinhibe. Et ces boules dans son corps qui vibrent, cognent, ces décharges électriques de plus en plus intenses… l’orgasme la gagne. Elle manque tomber tant il est violent. Un garçon s’en rend compte et la retient en se plaquant contre elle. Elle râle de plaisir. Il lui chuchote :



Comme si de rien n’était, il poursuit la danse le temps qu’elle retrouve ses esprits. Puis la lâche. Encore flageolante, elle reprend la danse entourée maintenant de deux filles qui se frottent à elle. L’une d’elle lui chuchote :



Léa ne se le fait pas dire deux fois. Quel plaisir de sentir cette fille jouir contre elle ! Elle sent sous ses doigts le fin tissu du string s’humidifier. Lorsque la fille se sépare d’elle, Léa ne peut s’empêcher de porter sa main au visage pour la humer… cette odeur de cyprine intensifie encore son plaisir.


Combien de temps dure cette danse ? Elle ne saurait le dire. La musique s’arrête. Les danseurs descendent du podium. Wilfried l’accueille au bas des marches.



Un peu étourdie, Léa n’entend pas les applaudissements. Elle ne sent même pas ces mains d’inconnus qui l’effleurent. Wilfried la ramène vers la table en la prenant par la main et la conduit jusqu’à Luigi.



Sans attendre, Luigi la prend par l’épaule et l’entraîne vers l’escalier qu’elle a descendu tout à l’heure. Maintenant les alcôves sont en pleine activité. Elle devine les corps nus qui s’étreignent, copulent, se séparent pour aller vers d’autres…


Elle a une bouffée d’angoisse en approchant de la porte derrière laquelle se passent des choses qu’elle ne veut pas imaginer. Mais Luigi ne ralentit même pas le pas et l’entraîne vers la salle voûtée au fond du couloir. Maintenant, elle est pleine. La plupart des personnes sont nues. Des couples, des trios, des quatuors font l’amour. Un cercle de spectateurs autour du lit placé au centre. Là, une femme est prise à la fois par cinq hommes : par-devant, par derrière, par la bouche et un sexe tendu dans chaque main. Elle regarde…


Elle sent un sexe contre sa hanche. Énorme, long, épais, tendu à la verticale. C’est Luigi. Elle ne s’est pas rendu compte de son absence… et ne sait quelle attitude avoir. Sans rien dire, Luigi lui fait retirer son short et plonge sa main entre ses cuisses pour enlever les boules de Geisha.


Les six personnes sur le lit poussent des cris, des soupirs et jouissent pratiquement simultanément. Léa n’est pas sûre que la jouissance de la femme ne soit pas feinte… mais elle n’a pas le temps de se poser de questions.



Et il l’entraîne vers le cercle de lumière que les autres abandonnent. Luigi parle fort :



Applaudissements… Le cercle se resserre. Léa est rouge de confusion. Ce n’est pas sa nudité qui la gêne, tout le monde est nu, mais cette manière de la livrer ainsi à tous. Elle a peur… peur de la brutalité, de la bestialité… peur de ces regards concupiscents… peur de tous ces sexes virils dressés, tendus, de toutes les formes, grosseurs, longueurs. Luigi continue :



Rires et nouveaux applaudissements. Sans attendre, Luigi la prend contre elle. Son sexe entre leurs ventres. Il lui chuchote :



Pas si simple quand des dizaines de paires d’yeux sont braquées sur eux, si proches, si pleines de désir… Mais elle s’abandonne vite sous les caresses de Luigi. Comme tout à l’heure sur la table de massage, ses caresses sont précises… les seins, les fesses, le sexe. Mais elle sent bien que maintenant elle ne peut plus se contenter de recevoir. Il lui faut agir.


Alors elle s’écarte légèrement pour se saisir du sexe. Elle n’est pas sûre d’en avoir déjà tenu de si puissant. Elle arrive tout juste à en faire le tour de ses mains. Elle sait que tout à l’heure, il va la pénétrer et elle a peur d’avoir mal.


Elle commence à le masturber, à en faire le tour. Elle soupèse les testicules qui ont une taille proportionnelle à la taille du phallus, deux grosses noix bien pleines.


Elle se penche pour prendre ce sexe en bouche. Pas besoin de se pencher beaucoup tant il est dressé et long. Il arrive au nombril du black. Elle doit ouvrir grand la bouche pour prendre le gland. Cela lui donne un peu la nausée. Alors elle le lèche comme elle le ferait d’un cornet de glace. Et elle fait en même temps aller et venir sa main le long de la hampe. Elle s’attarde plus précisément sur le frein, elle sait que les hommes sont sensibles là. Elle glisse son autre main entre les cuisses de Luigi et lui caresse le périnée et les bourses…

Elle imagine que les personnes qui sont derrière elle, la reluquent. Alors, par provocation, elle écarte les jambes et se cambre plus que nécessaire pour qu’ils aient une vue imprenable sur son cul et ses lèvres.

Luigi ne reste pas inactif. Pendant qu’elle l’aspire, il lui caresse les seins d’une main et sa croupe de l’autre, longeant la raie entre les deux fesses.


Et il la pousse doucement vers le lit qui est au milieu du cercle de lumière. Il la fait s’allonger, écarte ses jambes et, se mettant à genoux sur le sol, il plonge son visage entre elles. Il lèche son sexe ouvert, trouve facilement de la pointe de la langue, son clitoris qu’il pince entre ses lèvres, aspire… Dans le même temps, il fait pénétrer un doigt dans la grotte, puis deux, puis trois… Léa imagine qu’il prépare le terrain pour faire rentrer tout à l’heure son énorme vit. Elle aime cette caresse. Elle s’offre tout à lui, oubliant que des dizaines d’yeux la regardent. Elle est plutôt discrète d’habitude mais se montrer ainsi, s’exhiber dans un acte qui d’ordinaire se fait dans la plus grande intimité, ne lui déplaît pas. Elle perd toute inhibition. Elle concentre son esprit vers son sexe ainsi sollicité, sur ce que ces caresses de la bouche et des doigts provoquent au fond d’elle. Une onde de plaisir la gagne petit à petit, en vagues de plus en plus fortes…


Mais Luigi se redresse. Il grimpe sur le lit, se cale entre ses jambes et la couvre de son corps puissant, redressé sur ses coudes. Elle sent le sexe dressé entre ses lèvres. Il s’enfonce légèrement, écartant un peu plus encore les parois de son vagin. Wilfried la regarde, surveillant la moindre grimace de douleur. Le gland poursuit son chemin vers ses profondeurs, doucement, lentement… Lorsque sa partie la plus gonflée écarte ses lèvres, Léa a une grimace de douleur. Il stoppe sa progression, attendant que le corps s’habitue et s’adapte à sa présence… Puis il reprend sa marche, décidée et toujours lente. Léa suit l’avancée du sexe en elle, et bientôt, elle est remplie de ce phallus. Le black effectue quelques mouvements pour bien se caler au fond d’elle. Puis il glisse ses bras sous son corps et se retourne, l’entraînant avec lui. Il est maintenant couché sur le dos et elle couchée sur lui. Il la fait se redresser ce qui lui permet de caresser ses seins d’une main tandis que l’autre caresse ses fesses.


Léa à son tour devient active. Elle fait coulisser le sexe puissant entre ses chairs. C’est elle qui donne le rythme, l’intensité, l’amplitude des mouvements en fonction de son plaisir qui monte… mais Luigi ne la laisse pas jouir ainsi. Il la tire vers lui faisant ainsi sortir son sexe qui retombe lourdement sur son ventre. Il lui chuchote à l’oreille :



Léa s’exécute. Elle se retourne, le chevauche, prend le vit lourd, gluant et luisant de sa cyprine, d’une main et se l’enfonce dans le con. Elle ressent de nouveau une certaine honte car maintenant elle fait face à ceux qui regardent… Elle voit tous ces hommes, le sexe tendu, certains se masturbant doucement… Ces femmes dont bon nombre ont la main entre les cuisses… Des couples aussi qui se caressent sans perdre une miette du spectacle qu’elle offre avec Luigi….


Elle a du mal à retrouver dans cette nouvelle position le confort et la volupté qu’elle avait tout à l’heure. Quand elle le retrouve, elle reprend ses mouvements de va-et-vient. D’une main, elle peut palper les couilles qui pendent entre les cuisses de Luigi … et elle trouve, de l’autre main, son clitoris.


De nouveau, le plaisir monte… Elle veut jouir… mais de nouveau Luigi ne la laisse pas s’égarer. Il se dégage, se redresse, la fait mettre à quatre pattes et il la prend en levrette. Et quand elle est sur le point de jouir, il la retourne, se met debout, la soulève dans ses bras puissants et l’empale à nouveau. Elle entoure ses reins de ses jambes, il la soutient les mains sous les fesses, et il entreprend de faire, lentement, un tour du cercle des spectateurs… Des mains effleurent le corps de Léa. Certaines, des femmes sans doute, vu la finesse des doigts, encerclent la racine du sexe masculin tout contre les lèvres de Léa…

Et ils reviennent vers le lit. Il l’allonge, sans se détacher d’elle. Il chuchote de nouveau à Léa :



Et lentement il commence des mouvements de va-et-vient. Rapide à certains moments, très lent à d’autres, allant presque à sortir d’elle avant de se renfoncer en elle jusqu’à la racine. La tête de Léa lui tourne, elle sent des décharges électriques au fond d’elle-même, remontant de la pointe des doigts de pied le long de la colonne vertébrale jusqu’à la pointe des cheveux… elle est prise dans un tourbillon… Luigi souffle fort, son sexe gonfle en elle.


Léa jouit la première. En poussant un cri, un feulement plaintif… Son orgasme puissant provoque celui de Luigi. Un premier jet de foutre puissant remplit tout le corps de Léa… puis un second… elle ne peut les compter. Cette explosion prolonge sa jouissance…

C’est fini. Le masseur se redresse, se retire, se lève…



Il a à peine parlé que dix mains, vingt mains, elle ne sait pas, se saisissent de ses cuisses, de ses seins, se glissent sous ses fesses… Un sexe prend la place de celui qui vient de sortir, moins puissant mais tout autant arrogant. Un autre se présente devant les lèvres de Léa. Elle ouvre la bouche et le gobe, offrant une fellation à cet inconnu. Elle voit que des hommes frottent leur sexe contre ses seins, son corps… Un rapide éjacule déjà en de nombreux jets qui s’écrasent sur les seins, le cou, le visage… L’autre jouit au fond d’elle et se retire. Un autre prend sa place et s’allonge sur Léa. Elle reconnaît le jeune danseur dans les bras de qui elle a joui tout à l’heure.



Elle n’aime pas ce terme. Mais elle aime être prise ainsi par ce jeune homme. Elle a tant reluqué son sexe tout à l’heure… ET le voilà en elle. Ça l’excite… De nouveau elle va jouir…


Une femme s’est mise à califourchon au-dessus de son visage et elle lui entreprend un cunni que la femme accompagne de mouvements du bassin…

Elle suce, masturbe, branle, accueille dans son con… Combien d’hommes, de femmes ? elle ne saurait le dire. Ils se succèdent… continuellement des jets de foutre arrivent sur son corps, dans son sexe… elle n’est plus que jouissance…


Elle a du mal à ouvrir les yeux couverts eux aussi de ce sperme. Tandis que, la tête sur le côté, elle suce un phallus, elle aperçoit cependant à côté de lui une femme qui se masturbe… Wilfried jouit et se retire… Sans attendre la femme grimpe sur le lit, s’agenouille au-dessus de son visage et jouit en longues giclées de liqueur… une femme fontaine. Un éclair amène la pensée de Léa vers la jeune Éléonore…


Les cinq sens sont en éveil et en action… Les bruits de succions, les gémissements, les cris, les plaintes, les soupirs de plaisir… Les mains sur les corps, les sexes, les corps à corps, sexes à sexes… Le goût et l’odeur du sperme, de la cyprine, de la transpiration… La vue de ces phallus, de ces sexes ouverts, de ces corps…

Léa plane au-dessus de son corps… elle ne sait plus où elle est.


Quelqu’un jette une couverture sur elle. Elle se sent soulevée, portée… elle ne sait pas qui la porte. Elle devine deux voix d’homme, Wilfried sans doute et Luigi. Elle reconnaît le couloir à entendre les gémissements dans les alcôves… Des marches sont montées… La musique est forte, les percussions, les basses résonnent dans tout son corps… Elle entrouvre les yeux et aperçoit des corps qui se tortillent, qui se frottent… Certains sont nus… De l’air frais… Descente du perron… Bruit du gravier qui crisse sous les pas des deux hommes. Une portière de voiture s’ouvre. On l’allonge sur la banquette arrière… Elle s’endort…

Elle se réveille alors que Wilfried essaie de l’aider à sortir de la voiture. Ils sont dans un parking souterrain… Il la soutient en la collant contre lui… Monter des marches…



Elle entrouvre les yeux. Reconnaît la chambre. Anne, nue, vient vers elle, enlève la couverture et la conduit vers la douche en se collant à elle.

L’eau coule sur ses cheveux, son visage, tout son corps… Elle est chaude. Ça fait du bien. Elle est chancelante…



Le jet est dirigé vers son sexe. Longuement. L’eau la pénètre… Elle ne ressent plus rien. Seulement les mains douces d’Anne qui la frottent, la caressent, la débarrassent de tout ce sperme qui a séché sur elle, en elle…


Anne l’essuie longuement, la fait asseoir pour lui sécher les cheveux, la coiffer.


Puis elle la pousse doucement vers le lit. Elles se couchent toutes deux. Se font face. S’enlacent, seins contre seins, sexes contre cuisses…. Anne continue à la caresser. Léa est incapable de faire un geste. Elle s’endort profondément.