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Temps de lecture estimé : 48 mn
21/05/14
corrigé 30/05/21
Résumé:  C'est le jour du concert. Une menace potentielle a été identifiée, l'équipe de protection est sur les dents.
Critères:  #policier fh ffh uniforme hotel amour fdomine intermast
Auteur : Starpom      Envoi mini-message

Série : Le garde du corps

Chapitre 06 / 07
Une star pas comme les autres...

C’est le jour du concert. Une menace potentielle a été identifiée, l’équipe de protection rapprochée est sur les dents.







Sympa, le repas pris en commun. On a bien ri, l’équipe a fait tomber la pression. Un florilège d’anecdotes, tout le monde se taquinait, très sympa.


Il est 10 h, et tout le monde dort encore. Je vais au bar de l’hôtel prendre un café, ensuite, réunion de sécurité avec l’équipe. Dans le petit salon que nous utilisons pour l’occasion, je rejoins Paul. Tiens, François Delaporte est là aussi, avec trois des gars des autres équipes.



J’interviens dans la discussion :



François appui sur le contacteur PTT de sa radio numérique :



Mike Hôtel pour MH, Michel Harold, en alphabet international.



Nos radios se mettent en mode réception.



Falco est notre chien, dressé à réagir aux explosifs et odeurs de poudres de munitions. Un berger Allemand, très joueur. Normal, il a 3 ans.



François me regarde.



François acquiesce de la tête, et appuie sur son contacteur.



Tous les gars accusent réception du message.



Il ouvre une grande valise, et en sort un gilet blanc, assez mince, et de coupe féminine.



Il me tend un KelTec PMR30, un pistolet en composite, assez mince et plat.



Je vérifie l’arme. Il est chargé, mais non approvisionné, pas de munition dans le canon. La sûreté est bien engagée. Je le glisse dans mon pantalon.



J’appuie sur mon contacteur PTT :



Je remonte dans la suite. Si jamais je dois utiliser le KelTec, il faudra impérativement que je vérifie l’arrière zone de la cible avant de tirer… Ce genre de munition continue tout droit et peut causer des dégâts collatéraux. Pas génial.


J’arrive dans ma chambre, et je range le Glock dans un tiroir. Évidemment, le KelTec ne rentre pas dans le holster du Glock… Bon, allez hop, je le glisse sous ma ceinture, dans mon dos.

Je vais rejoindre Marlène dans sa suite. J’ouvre doucement la porte. Bon, elle dort encore. Je referme le battant en silence.

Je m’assois dans le canapé du salon, en face de la porte de la suite. Bien, j’ai une cinquantaine d’années, je suis en surpoids, je me trimballe une arme, et j’ai une cible protégée qui se déplace en voiture blindée, avec une escorte. Partout où elle va il y a des équipes de protection, un contrôle des accès, un garde du corps qui vaut ce qu’il vaut, mais qui est là…


Comment faire pour traiter la cible ?


Le plus simple pratiquement et le plus difficile techniquement, la sniper à longue distance avec une arme équipée d’une optique de tir.

Dans sa chambre, c’est mort, les rideaux sont fermés, je ne vois pas ma cible.

Quand elle sort de l’hôtel, déjà elle est en mouvement, et en plus, dans un véhicule à l’épreuve des balles… Mort aussi a priori.

Sur scène… Là, elle est immobile souvent, bien éclairée. Reste à trouver un angle de tir, si possible dans l’axe du vent pour ne pas avoir à contre-viser et risquer de rater la cible.

Un pylône d’éclairage serait parfait. En hauteur, invisible depuis le sol, avec vue directe sur la scène. Mais ils vont être contrôlés et sécurisés.

Un hélicoptère ? tir limite impossible vu les mouvements de l’engin, et puis, avec la DGAC qui interdit le survol de Nice… sans parler du coût. J’envoie un sms à François pour qu’il s’arrange avec les autorités pour interdire et intercepter un éventuel survol du stade.

De la foule… Des portiques de sécurité vont compliquer l’entrée de l’arme. Sauf si…


J’appelle Paul au téléphone.



Bien. Il reste aussi le passage en force dans la suite. Je pose le pistolet à côté de moi, sur le coussin.

J’utilise ma radio.



Bon, continuons. L’attentat suicide… Je me jette sur Marlène et fait sauter une charge que je porte sur moi. Mis à part le fait que j’y reste, encore faut-il que j’approche la cible à moins d’un mètre… Et que je passe les contrôles avec ma charge d’explosifs… Peu probable.


Un couteau en céramique. Ça, je passe les contrôles facilement. Après, il ne me reste plus qu’à être à côté de ma cible… Là, c’est un vrai danger, bien qu’il soit difficile de poignarder efficacement un être humain. Il faut de la force, de la précision, et un peu de chance. D’autant que ce genre de couteau est très fragile à la torsion, la lame casse facilement.


Ok, la séance de dédicace en fin de concert… Si je demande à Marlène de l’annuler, elle va divorcer, avant même qu’on soit mariés. Elle est très proche de ses fans, jamais elle n’acceptera de les décevoir.


Il va donc falloir contrôler tous les gros ou un peu enveloppés ce soir, hommes et femmes. Pas gagné. Surtout avec la nouvelle mode du Selfie, les gens se mettent à côté d’elle, pratique pour la poignarder dans le dos… Ok, elle aura le gilet new-look, mais il ne protège pas tout. Son cou sera exposé à une lame…


Installer un guichet style La Poste, avec un petit passage pour le document à dédicacer… Théoriquement, c’est super. Pratiquement… je ne tiens pas à la voir en colère contre moi. Elle va m’envoyer bouler à coup sûr.


On frappe à la porte.



Une voix féminine. Je prends mon arme, la cache dans mon dos, et ouvre la porte.

Une petite brune pousse un énorme chariot. Si c’est Michel Harold, il a fait un régime impressionnant en 12 h…

Elle pousse le chariot au milieu de la pièce.



Elle ressort. Elle est mignonne tout plein, à tous les coups, Marlène l’aurait appréciée.

Je contrôle les différents plateaux, mais rien d’anormal.

La porte de la chambre de Marlène s’ouvre. Elle sort, en peignoir, les cheveux en vrac.



Elle est au radar… Je lui sers un grand bol de café noir.



Bon, ok. Je lui tends le bol, elle le saisit, le porte à ses lèvres.



Elle me tourne le dos, et rentre dans sa chambre avec son café. C’est vrai qu’elle était déchaînée hier au repas, mais il ne me semble pas qu’elle ait beaucoup bu…

Diane rentre par la porte d’entrée. Elle a l’air un peu plus fraîche que sa patronne !



Elle regarde à droite, à gauche, vérifie qu’on est bien que tous les deux dans le salon, et me demande en baissant la voix.



Elle se sert un café, et prend des viennoiseries. Il y en a pour dix au moins sur le chariot… Je chipe une grappe de raisin noir.

Amélie rentre et nous dit bonjour. Elle se sert un café.



Amélie me répond.



Diane intervient.



Très bien, elle est donc en sécurité jusqu’à 19 h, heure du départ pour la salle. Toujours ça de gagné. D’ici là…

Ma radio se réveille.



Marlène sort à nouveau de sa chambre. Elle a enlevé son peignoir, elle est en nuisette quasi transparente, on voit sa culotte blanche à travers. Elle est sublime.



Elle se penche sur moi, m’embrasse sur la bouche, un petit bisou tout doux, et en profite pour prendre quelques croissants et une banane.



Elle nous tourne le dos, et rentre à nouveau dans sa chambre.



Amélie à l’air peinée.



Bon, et qui c’est qui s’est empêtré dans les emmerdes ? C’est le Juju…



Je ne m’en sors pas, là…



Amélie a un regard dur et sévère envers Diane.



Diane s’en mêle, pendant que moi, je m’emmêle…



Elle est en colère, maintenant. Elle a élevé le ton, du coup, Marlène passe une tête hors de sa chambre.



Elle nous regarde tour à tour. Les filles baissent les yeux.



Jouons franc jeu, après tout.



Marlène referme sa porte.

Amélie est toute rouge…



Elle sourit lorsque j’utilise son diminutif.



Diane rigole…



Décidément, elles parlent entre elles, elles ont une sacrée complicité, ces deux-là.



Amélie se lève.



Elle sort de la suite.



Mais c’est une manie chez elles, de regarder ! Hier Marlène, aujourd’hui Diane, et demain ? Bah, demain, Marlène… J’aime bien de temps en temps la sodomie, mais là, je commence à saturer un peu, je dois dire.

Bon, eh bien soit, allons-y. Je me lève, et prends la main de Diane.



Nous entrons dans ma chambre. Le lit est défait, je l’arrange un peu, pendant que Diane se déshabille.

Diane est nue ; elle est toujours aussi excitante, sacrée Diane. Elle s’assoit dans le fauteuil, écarte les jambes, et commence à se caresser.



Je prends le pistolet dans mon dos, et le range dans le tiroir de la table de chevet. Ensuite, j’enlève mon T-shirt, mon pantalon, mes chaussettes, puis mon caleçon.

On frappe à ma porte.



J’ouvre. Elle entre, en peignoir. À peine la porte refermée, elle l’ôte et le jette sur le lit. Elle apparaît en body moulant marron foncé. Pas à dire, elle est super bien foutue. Toute mince, petits seins, petites fesses, pas de ventre…



Elle se penche en avant, les bras repliés sur le lit, la tête en appui dessus, les fesses en l’air, bien cambrée. Le body rentre dans ses fesses.



Je lui caresse les fesses, elle frémit. De plaisir j’espère…



Je descends ma main, et lui caresse le sexe à travers le body. Amélie commence à onduler…



Diane est à genoux maintenant, à côté d’Amélie. Elle lui baisse les bretelles du body pour dégager ses seins.

J’attrape la tête de Diane, la tire vers moi, et l’embrasse sur la bouche. Nos langues se rencontrent, et se caressent. Mon sexe est dur, je l’appuie sur une cuisse d’Amélie et me frotte contre elle.

Ma main droite continue à masturber Amélie, ma gauche caresse le dos de Diane. Elle descend le long de sa colonne, et j’empoigne ensuite une de ses fesses.



J’arrête de caresser les deux filles, j’attrape le haut du body d’Amélie, et lui fait descendre le long du corps. Elle soulève à tour de rôle ses pieds pour que je puisse l’enlever complètement.



Elle s’exécute, et cambre bien les reins pour ouvrir ses fesses.



Elle se lève, prend un flacon de gel dans son short, et revient à côté d’Amélie. Elle enduit son doigt de gel, et en pose sur la rondelle de la petite blonde. Ensuite, elle masse soigneusement l’anus d’Amélie, et fait doucement pénétrer son doigt dedans. Elle renouvelle l’opération plusieurs fois, pour bien enduire de gel le conduit. Son doigt rentre de plus en plus profond dans les fesses d’Amélie, qui se tortille un peu. Je n’ai pas l’impression que les sensations qu’elle a, lui plaisent beaucoup.


De plus, Amélie à des petites fesses, j’ai peur de lui faire mal.



J’enfile un préservatif, et me positionne derrière la miss. Je présente mon sexe devant celui d’Amélie, et la pénètre doucement.



Je lui fais l’amour lentement, presque tendrement. Je n’éprouve pas une attirance aussi forte pour elle que pour Diane, qui me fait littéralement bander dès que je la vois nue, mais elle est toute mignonne. Juste son caractère un peu moins zen que Diane qui me gêne un peu.

J’accélère un peu le mouvement, et Amélie réagit avec chaleur. Son sexe s’humidifie énormément, je coulisse facilement dedans. Diane se caresse en nous regardant, et elle me masse le dos de sa main libre. C’est très agréable.


À ce moment-là, la porte de ma chambre s’ouvre, Marlène entre dans la pièce.



Elle a l’air contrarié. Aie aie aie, aurions-nous mal interprété ses dires tout à l’heure. Je sors mon sexe du ventre d’Amélie, et enlève le préservatif.



Elle repart dans sa chambre. J’enfile à la hâte des vêtements et la rejoins.



Elle me tend son portable. Sur l’écran, un SMS :


« Salope, tu as beau avoir des gardes du corps, je vais te crever, pouffiasse. »


Le tout envoyé par un numéro en 06, à tous les coups, un portable prépayé, mais on va vérifier.



Le Smartphone de Marlène pépie à nouveau. Elle consulte le message.



Elle me tend le téléphone.


« Je vais te faire un trou du cul en 12.7, ce sera ta dernière sodomie. »


Décidément, ils sont tous branchés sodomie, dans ce milieu.


12.7… C’est une munition anti-matériel, utilisée par les mitrailleuses calibre 50 US, par les Barrett M82. Une très grosse munition, lourde, longue. Les conventions de Genève interdisent leur emploi sur du « matériel humain »…

En plus, pour en trouver dans le civil, c’est impossible normalement. Ceci étant, le gugusse à l’autre bout du téléphone est un connaisseur en armes de guerre manifestement.

D’autre part, le gars sait que nous sommes là, et il s’en tape royalement, il essaye de jouer avec nos nerfs. Raté, d’expérience, je sais que ce genre de gars est plus fort en gueule que dangereux. Il doit essayer de sauver l’honneur, si on peut dire.



Marlène sourit enfin, la pression est retombée.

Mon HTC sonne. Je décroche.



Je lui ai montré la photo d’Harold, il l’a reconnu, mais il aurait des cheveux maintenant. Longs.



Je raccroche. Alarme SMS


« 10H11:33 CAM6 SUD/EST 44% »


Putain ! Sud Est, le carrefour entre la promenade et le théâtre de verdure. Bon, 44%… Je branche ma radio, et mets l’écouteur.



Je sors en trombe de la suite, dévale les escaliers, frappe à la porte du PC sécurité et entre avant même d’y avoir été invité. Heureusement, Jérôme est de service.



Je regarde le sms.



Il pianote sur ses claviers. C’est fou le matos du PC, on se croirait à la NASA.



Je lève la tête, et… Une femme ! Chapeau, lunettes de soleil, et bizarrement, vu la chaleur, un manteau !



Je le coupe.



J’enfonce la pédale d’émission de ma radio.



Je sors du local. Ok, côté agence immo. Mince, pas de sortie, je dois prendre l’accès principal. Sauf que… Je rentre dans le local à nouveau.



Je prends la casquette « Harley Davidson » qui se trouve sur un bureau, et attrape ses lunettes de soleil qu’il a dans sa poche de poitrine.



Je sors en coup de vent. Je mets la casquette et les lunettes. Harold m’a déjà vu une fois, autant gagner quelques secondes, au cas où.


Dehors, il fait une chaleur de dingue. Effectivement, il y a un monde de fou. Pourvu que je ne sois pas obligé d’utiliser le Keltec, sinon, il risque d’y avoir un carnage. J’aurais dû garder le Glock.

S’il a mis un manteau, c’est qu’il cache une arme, à tous les coups. Et à priori, pas une petite.

Bon… Et il est où, le père Harold ? J’appelle Joël à la radio.



J’ai parlé plus fort, c’est un réflexe idiot, mais bon…



Ça devient inquiétant… J’avise un attroupement, à côté de la rampe d’accès au parking. J’y vais.



Une jeune femme me répond sans même tourner la tête vers moi.



Effectivement, maintenant que je suis plus proche, je vois des flics entourant quelqu’un au sol. Je joue des coudes pour me rapprocher.

Putain, c’est Joël par terre ! Il saigne du nez, et pas qu’un peu ! J’espère que…



Un flic vient de m’apostropher. De l’air, donc, il est vivant. Déjà une bonne chose.

Je mets la main sur l’épaule du fonctionnaire municipal.



Je me penche sur Joël.



Manifestement, il a du mal à parler. On entend un deux tons de pompier qui se rapproche.



Les flics me repoussent sans ménagement pour libérer l’accès aux pompiers. Discrètement, je m’éclipse, sors mon portable et appelle Delaporte.



Je rentre dans le Negresco, et passe par le PC Sécurité rendre la casquette est les lunettes à Jérôme.



Je sors, et remonte dans la suite. Là, au moins, tout est calme. Il faut dire que le gars que François a mis en planton devant la porte est assez massif… 1,95 m au moins, 120 kg, et pas un poil de graisse. Je n’aimerais pas me battre avec lui !

Marlène est assise devant le plateau petit déj.



J’utilise la fonction « appel à tous » de ma radio pour joindre tous les membres de l’équipe de protection, quels que soient les canaux qu’ils utilisent.



Bon, je rentre dans ma chambre. Arf… Diane et Amélie sont encore sur le lit, toutes nues, et elles discutent.



Je sors le Keltec, le mets dans le tiroir, et prends mon Glock avec ses balles à fragmentation. J’enfile le holster. Au moins, si je dois faire feu, je suis beaucoup moins dangereux pour les non cibles. Sauf que…


Je prends mon smartphone, et fouille mon répertoire que BlackBird a mis à jour. Voilà, armurerie. J’appelle.



Je raccroche. Bon. Déjà une bonne chose… J’aère un peu la chambre, les filles ont laissé leurs odeurs de parfum, et ça monte à la tête. Parfum, et autre aussi. Passons.

On frappe à ma porte.



Marlène entre. Elle mange une banane.



Elle se hausse sur la pointe des pieds, me colle un petit bisou sur les lèvres. Elle sent la banane… Elle quitte ma chambre.

Je suis vraiment raide dingue d’elle, comme si on se connaissait depuis toujours. Le Harold, je vais tout faire pour le traiter. Pas bon d’être autant impliqué, mais tant pis.



Je monte le son de la Midland



Là, je ne pige pas. Wait and see.



Nous raccrochons. Quelques secondes plus tard, SMS.


« À tous. Michel Harold a démontré des facultés assez impressionnantes. En conséquence, il est tout à fait possible que nos fréquences radio soient compromises. À partir de maintenant, on ne fait que de la désinformation sur les canaux. Pour le reste, on utilise nos téléphones. »



Ce sont les pilotes de chasse allemands qui, les premiers, ont utilisé la désinformation par radio, pour tromper les pilotes des forces alliées. Allons jouer à des jeux radiophoniques.

Du coup, je comprends mieux l’histoire du comptable… Dès fois qu’Harold écoute…

J’appelle François par radio.



Ok, donc si le pingouin nous écoute, il risque d’avoir deux heures de décalage dans ses plans. Toujours surprendre et déstabiliser l’adversaire, pour « garder le trait », comme aux échecs.


Bon, 11 h déjà. Je vais voir Marlène.



Vu tout ce qu’elle a mangé depuis ce matin, rien d’étonnant.



On s’embrasse. Je retourne dans ma chambre, et appelle François au téléphone.



Putain, comment est-il au courant de ça ! Effectivement, un jour, on avait eu une info crédible qu’un attentat au gilet explosif allait avoir lieu. J’étais sorti du camp habillé en autochtone, et j’avais débusqué le kamikaze. Pas franchement un bon souvenir, le gars, le gamin plutôt, s’était retranché dans une maison, et avait déclenché le détonateur. Un vrai carnage. « Dispersé façon puzzle », comme disait Michel Audiard…



Bon allez, ma valise. Je me change, tenue passe-partout accordée au climat, casquette, lunettes de soleil, dague commando lame teintée dans son étui de mollet, le Glock dans son holster de ceinture, T-shirt large pour le masquer, une bombe de gaz CS dans la poche. Je fais passer le câble de l’écouteur radio sous le T-shirt et positionne correctement l’oreillette pour qu’elle soit le moins visible possible.

J’appelle Paul au téléphone.



Avec un chien, je serai plus anonyme et moins inquiétant que seul, et de plus, la cible ne devrait pas s’y attendre. Une reconnaissance armée, c’est aller provoquer l’adversaire. Furtif au début, explosif ensuite. Ça perturbe, normalement.

Je vais dans le salon et en profite pour manger ce qu’il reste sur le plateau. Les filles ont fait une razzia. Il reste du thé, presque froid, des pains au raisin et des fruits. Aller hop, tant pis pour mon régime. En plus, je n’en fais pas !


Alarme SMS.


« Vidéo ok, vous pouvez venir »


Ok. Bien. Je me rends dans le local sécurité de l’hôtel.



On va devenir potes, à force. Il me plait bien, ce Jérôme. Sympa, efficace, sobre. Ok. On distingue Joël qui s’approche du pépère déguisé, par le côté. Harold tourne la tête, voit Joël, et sans aucun préavis, lui donne un grand coup de pied dans les couilles. Joël se plie en deux. Harold lui file un grand coup de genou de bas en haut. Joël est catapulté en arrière, sonné. L’autre se barre à toute vitesse et sort du champ de la caméra.


Putain, il est véloce, le bougre. Faut que je m’en souvienne. NE JAMAIS SOUS-ESTIMER L’ADVERSAIRE… Les cours de tactique et de stratégie me reviennent vitesse grand V. Ok.



Je lui serre la main, et sors de la pièce.

En attendant Falco, je fais une ronde dans l’hôtel, des fois que le Harold ait réussi à entrer. J’examine attentivement tous les gens en léger surpoids, ou gros surpoids. Hier, quand je l’ai vu, il était en T-shirt, je pense que son volume est réel. Ça, il aura du mal à le cacher. Pour le reste…


Un gros type au bar attire mon attention. Je m’approche discrètement, hors de portée de ses jambes, on ne sait jamais… La corpulence pourrait correspondre. La taille, difficile à dire, il est juché sur un tabouret. Un peu dégarni, grisonnant… Pas franchement le même visage, mais bon… La serveuse lui donne son demi. Ils discutent quelques secondes, le gars lui sourit, la fille lui renvoie son sourire. Bien.


Je fais signe à la demoiselle.



Ok, coup d’épée dans l’eau. Je continue ma ronde. J’aperçois un gars avec un berger allemand à l’entrée du hall. Je vais vers eux.



Je me penche pour le caresser. Il a une bonne bouille, le clébard. Il lève la tête vers moi en remuant la queue.



Je prends la laisse, et nous voilà sortis de l’hôtel, pour une petite reconnaissance armée. Falco reste bien aux pieds, côté gauche.

Une femme me bouscule. Une quarantaine d’années, le visage assez marqué, mince, de longs cheveux bruns, une chemisette en jean et un jean moulant. Plutôt pas mal.



En me disant cela, elle sort de sa poche arrière un porte-carte, et me montre sa carte Police. Falco l’inspecte, sa queue remue de tous les côtés.



Falco se dresse sur ses pattes arrière, et renifle avec insistance du côté des reins de la lieutenant.



Tout en discutant, nous entrons dans l’hôtel, prenons l’ascenseur et allons dans la suite.



Falco se remet à mes côtés. Super bien dressé, ce chien. Le garde nous ouvre la porte.



Elle regarde le salon de tous les côtés. Tiens, le plateau roulant à disparu.



Je lui indique le canapé. Je m’assois sur le fauteuil en face.



Je réfléchis. Je joue franc jeu avec elle ou j’élude.



J’appelle François au téléphone, et lui résume la situation.



Je raccroche. Je prends ma décision, cette fille me plait bien, elle inspire confiance. Pro, directive et, ce qui ne gâte rien, plutôt agréable physiquement.



Nous nous retournons. Marlène est rentrée dans le salon sans faire de bruit, et nous écoutait, cachée derrière le rebord du bar.



Florence est scotchée. Elle ne doit pas regarder la télé, sinon, elle m’aurait reconnu je pense, vu les différents reportages…



Falco fait la fête à Marlène. Elle se met à genoux pour le caresser et lui faire un bisou sur le crane.



Il se met sur le dos, pour se faire gratter le ventre, chose que Marlène fait immédiatement.



Bon, elle va nous faire une syncope ou quoi ?



Je la coupe.



Elle sort. Elle a vraiment une silhouette superbe.



On s’embrasse, et je sors rejoindre Florence avec Falco. Elle m’attend dans le couloir.



Nous sortons de l’hôtel, et franchissons difficilement la foule. J’explique en quelques mots la surveillance biométrique autour de l’hôtel, puis nous décidons de faire des cercles de plus en plus grands autour, en surveillant les passants. Je lui montre les deux photos de Michel Harold en ma possession.

Falco fait un arrêt technique dans une pelouse. Faudra que je pense à prendre des sacs pour ramasser…


Vers 14 h, nous prenons un sandwich dans une boulangerie, et allons nous asseoir sur un banc pour le manger. Il y a un monde fou. Je lâche Falco, qui va tourner autour des gens en les reniflant. Je regarde si jamais il commence à frétiller…



Tiens, Florence me laisse une ouverture !



J’abandonne provisoirement ma surveillance, et me tourne vers elle. C’est vrai qu’elle a du chien ! Des yeux d’un bleu profond, un visage taillé à coups de serpe mais attirant…



Je dois commencer à rougir, j’ai la figure qui chauffe. Ou alors, c’est le soleil, mais avec ma casquette…



Elle est plus que perplexe. Elle me regarde attentivement.



Elle me regarde attentivement. Son regard descend sur mon entrejambe.



Alarme SMS


« 13H13:52 CAM 7 SUD – 69% »



Falco me rejoint immédiatement. Je lui remets la laisse, et nous fonçons vers l’hôtel, distant de quelques centaines de mètres. Arrivés en vue de l’hôtel, nous marchons discrètement, comme un couple qui balade son chien.

Florence et moi transpirons, foutu soleil…



Effectivement ! Plus de la moitié des gens sont en surpoids. Après, évaluer un poids en contrôle visuel, pas facile. Un gars attire mon attention. Costard noir, chapeau, lunettes de soleil. Je m’approche dans son dos. Je le montre à Falco.



Falco le renifle, et passe son chemin. Bon. Florence fait le tour. Elle se met devant lui, sort sa carte et lui met devant la figure.



Le gars à l’air surpris.



Il glisse la main dans sa poche de veston. Je prends mon Glock, prêt à dégainer…



Il présente un passeport à Florence. Elle l’inspecte, vérifie la photo.



Elle repart. Je la rejoins.



Nous continuons d’inspecter les personnes présentes, Falco continue de renifler tout le monde, sans succès. Au bout d’une heure, force est de constater que nous avons fait choux blanc.



Elle me regarde.



Elle m’empoigne le sexe, et le caresse par-dessus le pantalon, en faisant des mouvements de haut en bas. Je ressens un net durcissement de la situation… Elle me regarde dans les yeux :



Marlène l’avait bien sondée, la lieutenant…



Falco, Florence et moi rentrons dans l’hôtel, direction la suite. L’air climatisé est agréable. Encore une fois, le garde nous ouvre la porte. Diane et Amélie sont dans le salon, elles regardent la télé.



Les filles se serrent la main.



Diane fait oui de la tête.



Je toque à la porte.



Nous entrons. Falco s’est couché à côté de Diane, qui lui gratte la tête. Marlène est sur son lit, en jean et top, pieds nus.



Marlène se lève, vient devant Florence, prend sa tête entre ses mains et l’embrasse sur la bouche.



Florence commence à déboutonner sa chemisette, puis l’enlève. Elle la tend à Marlène, puis lui donne son soutien-gorge. Ensuite, elle dégrafe son jean, fait valser ses baskets, enlève son pantalon, puis descend sa culotte. Elle l’enlève, et tend le tout à Marlène.


Ouah, elle est super bien foutue, et musclée… Presque je lui envierais ses abdos. Elle doit faire beaucoup de sport…



Marlène lui caresse le dos de sa main libre, puis les fesses.



Florence et moi, nus, entrons dans la salle de bain. Elle marche devant moi, elle a des hanches fines, des fesses très musclées, des épaules plutôt larges. Ça change de Diane, tout en rondeurs… Je repousse la porte.

Florence se retourne, empoigne mon sexe de sa main droite, ma nuque de sa main gauche, et m’embrasse brutalement. Sa langue cherche la mienne, et sa main serre mon sexe.



Elle arrête de me serrer les couilles, empoigne mon sexe, et commence à me branler énergiquement. Nous reprenons notre baiser brutal. Je glisse ma main entre ses jambes, et empoigne à mon tour son sexe. Je rentre brutalement mon majeur dans sa fente. Je fouille sa bouche avec ma langue. Un combat de langue, c’est à celui qui ira le plus profond.



Nous nous masturbons frénétiquement. C’est vrai qu’elle sent la transpiration, mais ce n’est pas désagréable, c’est bestial pour l’instant. Elle écarte les jambes, j’en profite pour faire pénétrer mon doigt plus profondément en elle…

Mon autre main empoigne ses fesses. J’insère un doigt entre, et l’appuie sur son petit trou.



Je l’enlève, et continue à lui malaxer les fesses. Elles sont dures, rien à voir avec celles de Diane ni de Marlène.


Elle lâche mon sexe, me passe les bras autour des reins, et se plaque contre moi. J’ai le bras coincé entre nous deux. Ensuite, elle commence à me donner des coups de reins, pour plaquer son bas-ventre contre le mien. Elle est vraiment très masculine, je trouve. J’extrais mon bras, et la rejoins dans ses mouvements. Mon sexe se plaque contre le sien par intermittence.

Marlène ouvre la porte, et rentre dans la salle de bain. Elle est en sous-vêtements.



Florence me libère, va vers Marlène, et entreprend de la déshabiller.



Elle saisit l’épaule de Marlène, la fait pivoter pour être dans son dos. Elle dégrafe ensuite le soutien-gorge, l’enlève. Puis, elle baisse la culotte de la Star. En se penchant, elle lui embrasse les fesses.



Florence se redresse, se plaque contre Marlène, et d’une main, lui empoigne un sein qu’elle commence à malaxer. Son autre main se pose sur le sexe de la Diva, et entreprend de la masturber. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la douceur, ce n’est pas son truc. Elle y va gaiement ! On entend des petits bruits de succions, manifestement, Marlène apprécie ce traitement.


À mon tour, je me plaque contre le dos de Florence. Mon sexe s’appuie sur ses fesses. Je me frotte contre elle, en lui tenant les hanches.

Florence ondule des reins, comme si elle pénétrait Marlène. Du coup, elle me masturbe avec ses fesses, je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme-là !



Elle a un langage fleuri, la fliquette… Mais Marlène semble apprécier !



Marlène est en train de partir, Florence la branle furieusement… J’arrive à glisser ma main entre les deux femmes, pour la poser sur le sexe de Florence. À mon tour, je la masturbe.



Elle aussi se met à mouiller. Je la branle vigoureusement.



Marlène vient de jouir. Flo se plaque contre elle, j’ai du mal à bouger ma main.



Elle libère Marlène, qui se met à genoux.



Florence se décolle de moi, se penche sur la baignoire, met les mains sur le rebord.



Sans autre forme de procès, après avoir enfilé un préservatif, je me mets derrière elle, fléchis un peu les jambes, me positionne, et la pénètre d’une seule poussée, le plus loin possible.



Je la prends presque brutalement, avec des mouvements amples et violents.



Je sens la jouissance venir… J’amplifie encore plus le mouvement !



Florence jouit bruyamment. C’est contagieux, son cri me fait éjaculer aussi. Je me plaque contre elle, le plus profond possible, et me vide. Une bonne minute plus tard, je sors de son ventre, et j’enlève le latex, que je jette dans la poubelle.



C’est vrai que nous sommes tout ruisselants. J’ouvre le robinet, attends que l’eau arrive à bonne température, et nous entrons dans la cabine. Ah, que c’est bon, une bonne douche.

À trois dans la cabine, nous sommes un peu serrés. Marlène en profite pour caresser la poitrine de Florence.



Houlà, quelle santé, la Lieutenant ! Moi, je suis vidé, il me faut un bon moment pour recharger mes batteries.



Je coupe l’eau. Nous nous séchons avec les serviettes. Florence attrape mon sexe dans sa main.



Marlène attrape le poignet de Florence.



Marlène entraîne Florence en lui tenant la main. Elles vont dans la chambre.


Je m’assois sur le rebord de la baignoire, pour récupérer un peu. J’utilise un des verres à dent pour boire un peu. Avec tout ce que j’ai transpiré !


Bon, ce n’est pas tout, ça, mais pendant qu’on s’éclate, le père Harold court toujours.


Je rejoins les filles dans la chambre. Elles sont en train de se faire un bon vieux 69, tête-bêche sur le lit. Magnifique spectacle.

Je m’assois sur le fauteuil, et les regarde. C’est plus doux que tout à l’heure. C’est fou les muscles qu’elle a, Florence ! Parfois, on dirait ceux d’un homme. Mélange détonnant.


Après plusieurs minutes de ce traitement, elles finissent par jouir à nouveau. Florence s’affale de côté, sur le lit. Marlène me regarde, me sourit, et m’envoie un baiser avec sa main. Je lui réponds de même.



Je regarde ma montre.



Je me lève, embrasse Marlène, récupère mes vêtements. J’enfile mon T-shirt, mon caleçon, et sors de la chambre pour regagner la mienne.


Pfou, quelle santé, et dire qu’il faut que je sois en forme ce soir !



À suivre…