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n° 16213Fiche technique26582 caractères26582
Temps de lecture estimé : 15 mn
05/06/14
corrigé 10/06/21
Résumé:  Sandra rencontre Delphine une jolie médecin remplaçante mais n'a plus de nouvelle ensuite.
Critères:  ff intermast cunnilingu -fhomo
Auteur : Love Doctor  (Homme de 50 ans amateur de récits libertins et de femmes)

Série : Sandra

Chapitre 02 / 04
Delphine sonne chez Sandra

Résumé du premier épisode : Sandra consulte son médecin pour un certificat médical mais celui-ci est remplacé par Delphine, une jolie blonde. Sous le charme, les deux jeunes femmes se revoient pour un footing, un repas puis partagent un moment sensuel. Mais Delphine ne donne plus de ses nouvelles ensuite…








Après quelques jours de silence, Delphine me rappela et on parla de longues minutes de la suite éventuelle à donner à notre après-midi sensuel. Profondément marquée par sa première expérience, elle avait longtemps refoulé ses désirs lesbiens et était perturbée par notre rencontre inattendue. Ne voulant surtout pas la brusquer, je lui laissai le temps de la réflexion, n’essayant pas de la revoir et limitant nos contacts à des textos. D’abord timides, ces échanges virtuels devinrent vite coquins pour ressembler de plus en plus aux sextos souvent l’apanage des couples illégitimes.


De mon côté, je profitai de cette période d’attente pour clarifier ma situation auprès des quelques fucking friends de mon répertoire, leur expliquant sans entrer dans les détails, que je n’étais plus disponible pour des interludes sexuels. Connaissant la règle non écrite de ces situations, tous furent discrets sauf un lourdaud qui insista pour connaître le nom de l’heureux élu. Pour lui clouer le bec, je lui balançai « Delphine » et son rire vulgaire qui suivit fut de trop ! Je lui jetai mon verre à la figure et le laissai trempé et penaud à la terrasse du bar où nous prenions un café.


Le pont du 1er mai arrivait et je n’avais toujours pas revu Delphine. Je commençais à me demander si elle avait vraiment envie de poursuivre l’aventure avec moi ou si j’allais rester le coup d’un jour. Ne voulant pas cogiter pendant les quatre jours, je surfai sur le net pour dégotter un hôtel avec spa pour décompresser un peu. J’allais confirmer une nuit et une journée de soin lorsque je reçus LE texto tant espéré !


« Tu me fais visiter ton appart ? Delphine »


Le cœur battant comme une ado devant son premier flirt je répondis.


« Pourquoi pas mais il est en bazar… »

« Pas grave ! Le mien est pire ! »

« Passe quand tu veux. Je suis seule »

« J’espère bien ! lol »


Je lui donnai l’adresse puis fis rapidement le tour de l’appartement pour mettre tout de même un peu d’ordre sans le transformer en gravure de livre de décoration. Il fallait tout de même de la vie dans mon deux-pièces ! Trente minutes plus tard, la sonnerie retentit et ce fut tout émoustillée que j’ouvris la porte pour revoir Delphine souriante dans l’encadrement. En jean et tee-shirt, elle était à croquer avec son sourire timide et ses yeux bleus.

Jouant le rôle de l’inconnue qui sonne à ma porte je dis.



Comprenant en un instant le scenario, elle poursuivit dans le même registre.



Je la laissai passer devant moi sans la toucher, alors que je crevais d’envie de l’embrasser ! Dans le hall, je poursuivis mon rôle de jeune fille à la recherche d’une colocataire et lui vantais tous les mérites de cet appartement. Cuisine fonctionnelle, salon lumineux, vaste salle de bain (où traînait un string oublié lors de mon rangement !) et toilettes pas trop exiguës ! Nous nous frôlions de plus en plus tout le long de la visite et j’avais les nerfs en pelotes, seins tendus et string moite sous ma robe. Delphine parvenait à se contenir a priori mais ne faisait rien non plus pour éviter les contacts furtifs au fil des pièces. Debout face à face dans le salon, elle me posa LA question que j’attendais :



Amusée, je tins à préciser :



Delphine sur mes talons, je me dirigeai vers ma chambre et ouvris la porte en grand, révélant le lit recouvert d’un drap gris.



Elle sourit amusée et je faillis arrêter là notre manège pour l’embrasser mais elle était déjà près du lit, dos à moi. Elle avait vraiment une silhouette magnifique et son jean moulait ses petites fesses à la perfection. Lentement elle passa son tee-shirt par-dessus tête pour me laisser voir son dos nu barré par les bretelles de son soutien-gorge.



Elle déboutonna son jean pour le faire lascivement glisser sur ses cuisses et fut bientôt vêtue uniquement de ses dessous.



Me tournant toujours le dos, elle s’allongea sur le ventre mettant ainsi en valeur son admirable cul. C’était un appel érotique comme j’en avais rarement connu. Elle se retourna et braqua ses yeux clairs dans les miens et d’un geste naturel et sensuel à la fois, elle ôta son soutien-gorge qui rejoignit le reste de ses vêtements sur le sol. Elle ne me montrait rien de plus de son corps, ses seins toujours cachés par sa position, mais elle me disait à sa façon qu’elle m’attendait pour un nouveau moment torride.


Voulant la faire « mariner » un peu aussi, je ne la rejoignis pas de suite comme elle l’espérait probablement et comme son regard m’y invitait. Légèrement vexée, elle se retourna m’offrant cette fois son recto : ses petits seins ronds tendus, les joues rosies et le regard rendu brillant par le désir. Pour me troubler complètement, elle fit enfin glisser son string pour m’exhiber par son geste ses petites fesses et son sexe blond qui m’avaient tant excitée lors de notre première rencontre. Complètement nue, elle était à ma merci mais dans le même temps tenait à m’expliquer ses états d’âme et commença à me parler.



Devant mon air étonné, elle me fit signe de la laisser continuer.



Elle rit pour tenter de faire baisser la pression dans la chambre et ce fut à moi de poursuivre. Sans la quitter des yeux, je déboutonnai lentement ma robe laissant apparaître le haut de mes seins puis le reste de mon corps.



Je soulevai un pied puis l’autre pour écarter ma robe et je vis dans son regard que mon physique lui plaisait autant que la première fois.



Comprenant l’allusion, elle sourit plus largement en me voyant dégrafer puis jeter à terre mon soutien-gorge offrant ainsi mon 95c à son regard gourmand qui me réchauffa le cœur, et le reste aussi d’ailleurs ! Par défi, je gardai mon string un instant de plus, puis lentement je fus rapidement aussi nue qu’elle. Une main tendue et les yeux brillants, Delphine m’invitait à rejoindre mon propre lit !



Une telle invite ne se refusait pas et je m’allongeai près d’elle contenant mon envie furieuse de la dévorer de suite. Les yeux dans les yeux, Delphine avança sa bouche vers la mienne et ses lèvres se firent taquines, légères, amadouant les miennes déjà réceptives. J’entrouvris ma bouche pour mieux m’offrir et elle me picora sans aller plus loin. Délicieuse torture à laquelle je mis fin en l’embrassant pour de bon. Delphine gémit lorsque ma langue s’enroula autour de la sienne, donnant le coup d’envoi de notre étreinte.


Roulant sur elle, mes seins se plaquèrent aux siens et nos cuisses s’emmêlèrent. Baiser fougueux, excitant, enivrant, qui donnait envie à nos mains de participer à la fête. J’enlaçai ma chérie pour m’imbriquer dans son corps tandis que de son côté, elle reprenait possession de mes fesses, les malaxant plus que les caressant. Cette étreinte, un brin viril, me satisfaisait pour le moment, pressée de jouir pour mieux évacuer mes frustrations de ces dernières semaines sans elle. Ma bouche dévorait la sienne avec fougue et la belle blonde réagissait avec délice. Les draps étaient déjà froissés par nos mouvements désordonnés et brusques. Pas de phrases ni de mots d’amour, juste des gémissements et des bruits de lèvres qui se séparaient pour mieux se retrouver. Toujours sur elle, j’abandonnai sa bouche pour son cou fin que j’embrassai, mordillai, suçai, variant les sensations pour mieux faire réagir ma douce. Dans le même temps, mes pouces agaçaient ses petits seins dressés et frémissants.


Delphine se cambrait pour mieux offrir sa poitrine à ma bouche gourmande. Je léchais avec délice ses pointes rugueuses, m’appliquant à les faire vibrer davantage. Delphine gémissait sous mes assauts buccaux et mes lèvres aspirèrent ses seins avidement. Je sentais la pointe, le mamelon et une partie du globe entrer dans ma bouche devenue une ventouse faisant gémir ma chérie de plus belle, appuyant ma tête contre son torse pour mieux décupler les sensations. Ma main se glissa entre nos deux corps et frôla sa toison courte pour atteindre son sexe. Un gémissement plus intense traduisit son désir et, ma main plaquée sur ses lèvres, je la massai lentement faisant s’ouvrir davantage ses cuisses.


De deux doigts j’écartai ses lèvres tandis que mon majeur frôlait la base du clitoris évitant soigneusement l’extrémité trop sensible. Delphine émit un petit cri de plaisir puis se laissa aller complètement. Je sentais son corps se tendre ou se relâcher au rythme des vagues de plaisir déclenchées par mes caresses. Quel plaisir égoïste de sentir une femme à la merci de ses doigts ! Je jouais avec Delphine comme une musicienne avec une harpe : selon la pression de mes doigts, les sons qu’elle émettait étaient différents.


Pour le moment, Delphine lâchait de petits cris aigus donnant sur le grave quand la pression sur la base de sa tige devenait plus forte. J’avais des crampes dans le majeur à force d’effectuer ces rotations érotiques mais le résultat en valait la peine : la blonde était à deux doigts de jouir. Je poursuivais mes attentions simultanées sur ses seins et son sexe pour sentir son bassin s’agiter de plus belle pour atteindre la cavalcade libératrice, prémices de l’orgasme. Delphine jouit dans un long cri rauque, corps cambré et cuisses serrées empêchant toute fuite de ma main exploratrice.


Je l’observais reprendre ses esprits, sa respiration tardant à retrouver son rythme normal. Lentement elle ouvrit les yeux et me sourit. Ne voulant pas briser le charme, je respectais son silence, me remontant juste un peu pour embrasser ses lèvres entrouvertes. Baiser tendre, contrastant avec le moment de plaisir intense que Delphine avait pris quelques minutes à peine auparavant. Toute notre tendresse, voire notre amour naissant, étaient transmis par nos langues complices et passionnées. Les mots étaient inutiles et auraient pu être déplacés en cet instant. La belle voulait me prouver que sa présence dans mon lit était naturelle et désirée.


Mais la passion reprit le dessus et Delphine dévora ma bouche plus qu’elle l’embrassa. Elle prit les commandes du lit et partit à son tour à la redécouverte de mon corps. Comme lors de notre première étreinte, ce furent mes seins lourds qui captèrent en premier toute son attention. Les yeux brillants, la lèvre supérieure un brin retroussée, elle semblait vouloir les dévorer. Habituée depuis mon adolescence à sentir les mecs lorgner sur ma poitrine, j’avais plutôt l’habitude de lire du mépris dans le regard des femmes que je croisais hormis bien sûr, celles qui avaient partagé mon lit.


Delphine semblait être celle qui les couvait le plus du regard. Mais elle ne se contentait pas de les regarder et bientôt sa bouche confirma sa dévotion pour mes poires. Je gémis sous la caresse et me laissai guider par les sensations que ma compagne me procurait. En plus d’être lourds, mes seins étaient sensibles et j’avais toujours apprécié les caresses de mes partenaires à leur endroit, particulièrement en levrette dans ma période mâle. Mais en cet après-midi, les mâles ne m’intéressaient plus du tout et seule Delphine comptait !


Elle caressait mes seins avec détermination comme certains de mes amants l’avaient fait avant elle. Nous gémissions de concert, elle troublée par une poitrine si différente de la sienne et moi par ses gestes experts faisant se dresser mes pointes. Je me sentais soudain emportée par une vague de désir brutale. Mes seins étant sensibles comme jamais, je désirais avidement que Delphine continuât et je lui demandai d’une voix rauque :



Sans me répondre ni me quitter des yeux, sa bouche s’empara d’une pointe dressée qu’elle fit rapidement frémir avec sa langue. Je gémis de plus belle, ayant juste le temps d’ajouter :



Sa bouche aspirait mon sein avec avidité et je sentais mon téton frôlé, mordillé, léché comme jamais. Tel un bébé tétant sa mère, Delphine nourrissait son désir directement à la source de mon sein. Trop occupée avec toutes les sensations que la belle déclenchait en moi, je me laissais faire, pour une fois passive entre ses bras. Elle prenait de l’assurance et petit à petit grimpait sur mon corps pour sucer alternativement mes globes. Le seul contact de son pubis contre le mien, combiné à l’action de sa bouche, faisait monter en moi des vagues de désir que je sentais inexorablement et magnifiquement m’amener au septième ciel. Je caressais la chevelure courte de mon amante, l’encourageant ainsi à poursuivre son œuvre excitante. Ses mains pressaient mes globes telle une orange pour en extraire le jus, faisant par la même couler un autre type de liquide entre mes cuisses. Mon corps se tordait, non pas pour échapper à son emprise, mais au contraire pour mieux communier avec le sien.


J’allais jouir bientôt sous l’effet de ses succions et, pour la première fois de ma vie, prendre mon pied uniquement grâce à mes seins, parfois lourds à porter dans certaines circonstances. À cet instant précis, j’oubliais les railleries des garçons à l’adolescence et ne retenais que la passion qu’ils déclenchaient chez Delphine. Cuisses ouvertes, yeux fermés, bouche haletante, je me laissais téter, aspirer, « bouffer les seins », encourageant ma maîtresse dans son entreprise. Un cri puissant s’échappa de ma gorge, tandis que tout mon corps se tétanisait. Delphine ne lâcha pas sa proie comme un enfant agrippée à son doudou.


À peine remise de mon orgasme, Delphine m’embrassa chaudement, troublée par ce qu’elle avait déclenché en moi. Nos langues se retrouvèrent avec bonheur et appétit, et nos corps en sueur ondulaient au rythme de notre baiser que ma chérie interrompit pour me regarder les yeux rieurs.



On rit comme deux amoureuses que nous étions déjà un peu… Pour témoins ces regards que nous échangions traduisant autre chose qu’une complicité sexuelle.



Demandé si gentiment, je me voyais mal la faire attendre, étant moi-même encore en ébullition malgré ma jouissance toute récente. Si Delphine était fascinée par mes seins, je l’étais par sa toison claire. Un fin duvet de vraie blonde était rare de nos jours, la mode de l’épilation intégrale à laquelle j’avais cédé aussi, ayant fait table rase (si j’ose dire !) de toute pilosité pubienne féminine. J’étais d’autant plus troublée que la vue de ces quelques poils blonds me ramenait quelques années en arrière, lors de mon été de baby-sitting en Suède auprès d’Anna et de ses filles. Anna, la belle Anna, qui m’avait fait aimer l’amour au féminin et regretter que mon séjour fût si court au pays de Millenium.


Loin de me donner le blues, ces souvenirs décuplèrent mon désir pour la seule blonde qui comptait désormais. Lentement je repassais sur son corps fin et après un nouveau baiser langoureux, je glissai vers cette toison blonde qui m’attirait tant. Delphine gémit tout le long du trajet de ma bouche coquine, se cambrant au fur et à mesure de sa progression.


Du bout des lèvres, je picorai la peau fine du sommet de ses cuisses, zone érogène pour la plupart de mes conquêtes et encore plus pour ma chérie. À quelques centimètres de ce sexe blond que je snobais pour le moment, je m’évertuais à faire grimper son désir à la même vitesse que le mien. De mes mains j’écartai au maximum le compas de ses cuisses pour qu’elle s’offrit encore plus, si possible. Écartelée et gémissante, elle attendait l’estocade qui ne tardait plus.


Ma bouche remonta de quelques centimètres et Delphine cria de plaisir lorsque son sexe chaud et humide accueillit ma langue ferme comme un messie ! Enivrée par son goût et son odeur, je ne pus retenir longtemps ma passion pour jouer bientôt avec ses lèvres et son clitoris au rythme des mouvements de ma langue. Son jus maculait ma bouche et mon menton et je pouvais boire à sa source sans discontinuer. Cambrée au bord du lit, Delphine était près de la chute, se retenant aux draps froissés et moites. Je tenais ses cuisses fermement et ne lâchais plus son sexe même si ma langue me faisait mal à force de la butiner. Delphine criait par à-coups et, la sentant proche de la jouissance, je ralentis la cadence pour profiter d’elle encore un instant.


Profitant de son absence de résistance, je la fis mettre à plat ventre, puis en levrette, pour coller ma bouche sur son sexe et son cul dans presque le même mouvement. Delphine, d’abord surprise, comprit les bienfaits de cette position et l’accentua, mettant la tête dans les draps trempés de sueur. Magnifiquement cambrée, elle s’offrait en plein, telle une femelle attendant une saillie, me laissant l’initiative de choisir le lieu de mes caresses buccales : son sexe dégoulinant ou son anus serré. Bientôt les deux furent l’objet de ma gourmandise et la belle jouit dans un cri assourdi par l’oreiller, bien incapable de savoir où ma bouche l’avait dégustée en dernier… Elle retomba sur le ventre, inerte et haletante, m’offrant le spectacle de ses adorables globes fessiers encore souillés de ma salive.



Abasourdie par sa spontanéité, je fus obligée de rire ! Je m’attendais plutôt à « je t’aime » ou « c’était trop bon », voire à la rigueur : « tu baises comme une déesse ». Mais « j’ai faim », aucune nana me l’avait faite ! Des mecs, oui, souvent et c’était même leur marque de fabrique : baiser dormir et manger, tels les lions dans la savane.



Nous quittâmes la chambre, nues comme à notre naissance, pour aller dans la cuisine. Le carrelage était frais sous nos pieds et c’était loin d’être désagréable.



Delphine se colla à mon dos et m’enlaça tandis que j’ouvrais le frigo. Le contraste entre son corps chaud et la fraîcheur du réfrigérateur était saisissante. Je sentais ses petits seins contre ma peau et gémis de bien-être à ce contact ! Sortant divers aliments, je m’affairais sans prendre garde au début que ma belle déplaçait ses mains vers ma poitrine, frémissant juste lorsque ses paumes caressèrent mes seins.



Je souris et imitant un serveur stylé je poursuivis.



Du bout des pouces, elle agaçait mes pointes dressées et, joueuse, je me penchai pour sortir un flacon de cette précieuse douceur. Me retournant, je souris à Delphine.



Elle se saisit de la crème et m’entraîna vers la chambre à nouveau. Cette fois, c’est elle qui menait le bal et la collation allait être différente de ce que j’avais imaginé au début mais probablement meilleure. Les yeux rieurs, Delphine ressemblait à une gamine prête à faire une farce à une copine. Sa fraîcheur faisait plaisir à voir et je me prêtais évidemment à son jeu, m’allongeant lascivement sur le lit telle une James-Bond-girl devant 007 !

La jolie blonde semblait à l’aise dans ce rôle de meneuse de revue et devait avoir connu plus d’expériences érotiques que je l’imaginais ! Allongée au milieu de mon lit, j’étais offerte à la vue de Delphine qui me dévorait des yeux, avant probablement de me dévorer tout court dans quelques minutes ! Me moquant de tacher les draps déjà bien froissés et humides depuis nos ébats récents je m’installai bras et jambes écartés totalement impudique et prête à tout accepter de ma chérie.



Obéissante pour une fois, j’obtempérai imaginant que sans doute mes sensations seraient exacerbées sans voir ce qui m’attendait. La première sensation fut surprenante ! J’émis un petit cri lorsque Delphine pulvérisa de la chantilly sur mon nombril en riant comme une sale gosse qu’elle devenait. Je faillis ouvrir les yeux mais me retins pour rester dans mon rôle de sucrerie vivante. Je gémis au contact de sa langue qui lécha avec une douceur calculée la crème déposée sur ma peau quelques secondes auparavant. Elle s’empressa de m’embrasser dans la foulée pour me faire partager sa récolte. Ce fut le baiser le plus sucré et le plus sensuel de ma vie !


J’enlaçai Delphine pour profiter à nouveau de son corps tout en gardant les yeux fermés comme convenu. Nos langues mêlèrent nos salives et la crème dans un mélange sucré à souhait. Mains sur ses fesses, je collai ma jolie blonde à mon corps plantureux pour lui faire partager la passion qu’elle m’inspirait. Elle répondit un instant à mon étreinte puis s’écarta pour reprendre son « body creaming » !


Mes seins furent les cibles suivantes : mamelons recouverts de crème, je gémis à ce contact froid et doux à la fois. Je n’eus pas le temps de réagir que déjà sa langue débarrassait mes pointes de la chantilly, déclenchant au passage des ondes de plaisir à travers tout mon corps. Je me cambrai pour mieux m’offrir donnant envie à Delphine de recommencer sa manœuvre et la deuxième salve de crème fut aussi troublante et léchée que la première.


Ma bouche laissait filtrer des gémissements de plus en plus prononcés trahissant mon extrême excitation. J’étais trempée comme jamais et ne souhaitais qu’une chose : que Delphine fasse subir la même chose à mon sexe ! Mon vœu fut bientôt exaucé et je criai de surprise lorsque la crème recouvrit mon sexe lisse coulant entre mes cuisses. J’ouvris les yeux à ce moment-là croisant le regard de ma chérie : elle prenait autant de plaisir que moi dans ce jeu nouveau pour nous.


Lentement sans me quitter des yeux, elle approcha sa bouche de mon pubis et je sursautai lorsque sa langue commença sa toilette telle une délicieuse torture. Je retins mes gémissements un instant puis ne pus plus les contenir. Bouche ouverte, les mains sur ses cheveux courts, j’amplifiais le contact exquis et Delphine me lécha bientôt frénétiquement me faisant crier à chaque coup de langue tantôt sur mon clitoris, tantôt sur mes lèvres collantes de chantilly et de plaisir. Mon bassin allait à la rencontre de sa bouche et je jouis dans un long cri de plaisir comme jamais ma chambre n’en avait entendu retombant en sueur et collante comme une barbe à papa !


La timide remplaçante devenait une maîtresse terriblement gourmande !