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Temps de lecture estimé : 39 mn
09/03/15
corrigé 09/06/21
Résumé:  Mélanie, jeune et brillante agricultrice aux formes « là où il faut », propose à Philippe, ingénieur proche de la trentaine, de le loger à Lautrec dans sa nouvelle chambre que ses parents ont fait construire dans un vieux hangar au-dessus des tracteurs.
Critères:  fh hplusag jeunes campagne jardin école voyage voiture amour fmast fellation pénétratio champagne yeuxbandés fouetfesse humour
Auteur : Pierre Pesgraud, dit P2  (Érotisme en décor naturel)            Envoi mini-message

Série : Itinérances

Chapitre 02 / 08
La reine de Lautrec

◦◦◦ La reine de Lautrec◦◦◦




◦◦◦ 0/8 : Brève présentation ◦◦◦



Universitaire de formation, j’ai aujourd’hui presque trente ans. Célibataire convaincu, je suis d’une taille assez grande, avec des cheveux châtains coupés court et des yeux bleus mêlés de traces de vert.


Dans la vie j’ai plusieurs grandes passions : les sciences, l’histoire, les voyages, les grandes balades à pied, sans oublier les discussions autour d’un verre où l’on peut facilement refaire le monde. Il faut bien sûr y ajouter les femmes, de tous types, de tous âges, de toutes origines, de toutes professions, de toutes confessions… pourvu qu’elles soient belles, sensuelles… et accessibles. D’une manière générale, je les préfère plutôt quadras, cultivées, décidées, et sur le plan physique avec un peu plus qu’un peu moins.


D’un point de vue professionnel, je travaille depuis presque cinq ans dans un grand groupe lié à l’aéronautique, en tant qu’ingénieur de contrôle « assurance-qualité » itinérant. Mon rôle consiste à débarquer quasiment à l’improviste dans un service ou chez un sous-traitant pour vérifier la conformité aux règles internes : des procédures, des documents et de la programmation.


Je vérifie dans les faits beaucoup plus les formes que le fond, dans des missions « flash » d’une durée de trois à quatre jours sur site… quand il n’y a pas de problèmes.




◦◦◦ – 1 : Résumé du récit précédent ◦◦◦

(La jeune agricultrice « Label Rouge »)



Le lundi 6 juillet 2009 au matin, le service qualité me demande de me tenir prêt à aller inspecter, dès le lendemain, un sous-traitant dont l’usine est à Castres. Faute de place dans les hôtels de la ville, je me retrouve à Castelnaudary, c’est-à-dire à plus d’une heure de voiture de mon lieu de travail.


Le soir, je découvre qu’un grand banquet a lieu dans mon hôtel. Les industriels locaux reçoivent certaines associations participant à la grande fête du cassoulet de Castelnaudary qui se tient à la fin du mois d’août. Ayant lié connaissance avec un ingénieur senior de l’agro-alimentaire, je parviens à m’y faire inviter.


À cette occasion, je fais la connaissance de Mélanie, la fille d’un agriculteur produisant de l’ail rose de Lautrec, un ail « Label Rouge ». Cette fille, tout juste majeure, sérieuse, du type première de la classe vient d’avoir son bac pro agricole avec la mention très bien (à un dixième de point des félicitations).


Mélanie est une fille très effrontée et, de surcroît, particulièrement bien bâtie. Elle me demande de lui faire une démonstration avancée de tableur, mais une fois dans la chambre, elle me déclare que c’est un prétexte et qu’elle n’a jamais « embrassé » un étudiant en sciences.


De fil en aiguille et après de très nombreuses péripéties, montrant sa candeur, sa fraîcheur, son innocence, mais aussi son impertinence et sa volonté d’aller au bout de ses idées, nous passons la nuit ensemble.


Comme Mélanie habite à un quart d’heure en voiture de Castres, elle me propose de me loger chez elle, dans une chambre que ses parents ont fait construire dans un grand hangar, au-dessus des tracteurs.


Elle souhaite en plus qu’on puisse passer le début du week-end ensemble en se rendant dans un château du pays cathare. Je lui propose Peyrepertuse, qui est le plus haut et le plus beau, et je lui demande si c’est pour le visiter ou pour y faire des bêtises. Elle me répond sans hésitation :


  • — Les deux, mais en faisant très attention au vide, car j’ai le vertige.






◦◦◦ 1/8 : En route vers Lautrec ◦◦◦

(Mercredi 8 juillet 2009 : très tôt le matin)




Avant de quitter l’hôtel, Mélanie et moi passons en coup de vent par la salle du petit déjeuner. Un grand bol de café et un croissant font l’affaire. Il est sept heures très précisément et nous montons dans ma voiture de location pour aller à Lautrec.


Dans la voiture nous nous parlons peu. Il est visible que Mélanie manque de sommeil, tout comme moi d’ailleurs. En me tournant vers Mélanie, j’ai un gros regret : qu’elle porte un pantalon :



Après une bonne demi-heure de route, Mélanie téléphone à sa mère pour lui raconter une partie de la soirée d’hier et pour lui dire que je vais m’installer avec elle dans sa chambre. D’après les propos qu’elle tient, je sens qu’elle a l’air d’être très intime avec sa mère :



Je retrouve la Mélanie sûre d’elle qui m’a affirmé hier qu’elle avait vingt ans, alors qu’elle n’en a que dix-huit plus un mois. Bien que je ne connaisse pas cette fille depuis longtemps, bien qu’elle semble très décidée et bien qu’elle sache partir à l’attaque quand il faut, elle ne doit pas avoir une expérience démesurée. Elle fait beaucoup plus partie des jeunes filles candides et fraîches que des habituées des grandes parties de jambes en l’air. Je profite donc de sa déclaration pour tâcher d’en savoir un peu plus sur elle :



Comme quoi avec Mélanie, il faut savoir modérer le vocabulaire qu’elle emploie :



Mélanie me pose alors de nombreuses questions sur mes débuts en informatique. Je lui explique que j’ai été initié à cette technique quand j’étais en sixième par le frère cadet de mon père qui était un sorcier dans cette spécialité. À quinze ans j’avais déjà presque cinq ans de pratique, ce qui m’a beaucoup aidé dans la vie et accessoirement auprès des femmes avec le tableur et le traitement de texte. Pour mon bac, en juin 1996, je maîtrisais parfaitement les principaux programmes de Microsoft dont leur base de données.



Un silence s’installe entre nous, car nous ne sommes pas encore au sommet de notre forme. Soudain alors que je ne m’y attendais pas, Mélanie s’exclame :



Arrivée dans la ferme nous sommes accueillis par un magnifique chien de berger :



Mélanie est chez elle. Son attitude change du tout au tout. Elle est parfaitement à l’aise.



Je regarde machinalement mon téléphone pour connaître l’heure ; il n’est que huit heures moins dix. Finalement nous avons roulé un peu plus vite que prévu.

Mélanie pousse une porte de plain-pied, bousculée par son chien qui veut passer en premier. Une fois entré dans la pièce, une grande cuisine salle à manger campagnarde, j’ai une immense surprise. À la différence d’âge près, Mélanie et sa mère sont comme deux sœurs jumelles. Je ne peux m’empêcher de déclarer d’entrée à cette magnifique femme qu’on ne m’a pas encore présentée :



Mélanie me déclare que sa mère s’appelle Odette, puis me présente son père qui est un homme assez réservé. C’est visiblement sa femme qui porte le pantalon. La mère de Mélanie me demande de m’asseoir et me propose du café, du pain grillé et de la confiture de reine-claude, faite maison :



Alors que le petit déjeuner presque pris sur le pouce est bientôt terminé, la mère de Mélanie me questionne sur un point très concret.





◦◦◦ 2/8 : La chambre au-dessus des tracteurs ◦◦◦

(Mercredi 8 juillet 2009 : tôt le matin)



Mélanie me prend par la main pour que je prenne ma valise qui est restée dans la voiture. Je pense qu’il me reste peu de temps pour la déposer dans sa chambre.


Le hangar à tracteurs est tout au bout de la cour. C’est un bâtiment ancien en pierre dont un côté a été rénové pour construire la fameuse chambre de Mélanie. Le magnifique berger à poils longs ne lâche pas sa maîtresse d’une semelle. Avec un tel animal, il ne peut visiblement rien lui arriver. Parvenue au pied de l’escalier en bois qui permet d’atteindre la chambre située en hauteur dans les combles, Mélanie me déclare :



Nous montons dans la chambre qui est en fait un immense studio. L’ensemble a beaucoup de cachet. Le chien reste sur le petit palier :



J’explique à Mélanie que je regarderai l’ensemble en détail ce soir, mais pas maintenant car il se fait tard et que je vais bientôt partir travailler.



Nous ne sommes plus dans une chambre d’hôtel, mais dans la chambre de Mélanie. La différence se voit tout de suite : avant, elle était mon invitée, et maintenant je suis le sien.


Je jette un coup d’œil de précaution sur mon téléphone ; il n’est que huit heures dix. On a pris notre petit déjeuner en moins d’un quart d’heure. À force de se presser, on finit par être en avance. Comme il me faut une vingtaine de minutes pour aller à l’usine, il me reste une demi-heure pour faire quelque chose d’un peu élaboré avec Mélanie, ce qui n’est déjà pas si mal.


Par jeu, je vais essayer de déstabiliser quelque peu ma belle agricultrice. Depuis qu’elle est chez elle, et dans sa chambre en particulier, elle me paraît beaucoup trop sûre d’elle, voire beaucoup trop arrogante :



Mélanie ne sait pas très bien sur quel pied danser. Elle défait ses chaussures, puis enlève son pantalon un peu gauchement. Après l’avoir posé sur une chaise, elle me demande avec la même innocence :



Et je réponds très sèchement :



Pour je rajoute de suite après :



Une fois Mélanie entièrement déshabillée, je continue mon petit jeu et lui intime sur un ton toujours très ferme :



Je commence à être très satisfait de moi. Avec sa chemisette, je lui bande les yeux. Déstabiliser Mélanie dans sa propre chambre est un vrai régal. Je ne la touche pas, je ne l’embrasse pas. Au bout de quelques secondes qui doivent lui paraître une éternité, elle me demande :



Mélanie semble surprise par ma réponse, c’est pourquoi je poursuis en lui disant :



J’aime bien le « s’il te plaît » : il fait partie de l’ambiance. Je m’approche de Mélanie le visage rayonnant, un peu comme un gamin qui va faire une bêtise. Je lui donne alors une première claque forte sur la fesse, mais sans exagération. Je contemple mon œuvre. À l’emplacement de ma main, la fesse est légèrement rosie :



Je donne ensuite ma deuxième claque sur l’autre fesse, moins fort mais quand même, « marquante ». Mélanie se contracte un peu mais ne dit rien. Le rose est une couleur qui lui va à merveille et que j’apprécie tout particulièrement, surtout sur ses fesses, les fesses d’une jeune fille particulièrement « bien bâtie ».


La première partie de ce jeu terminée, les yeux de Mélanie étant toujours bandés, je prends sa main et je la guide vers son lit :



Mélanie s’exécute. Elle s’inquiète de savoir si je vais me déshabiller et ce que je vais lui faire. Je ne réponds plus. Je m’approche silencieusement d’elle, je prends ses genoux avec mes deux mains et je lui demande ensuite sèchement :



C’est à ce moment que Mélanie réagit :



Comme Mélanie semble encore un peu hésitante, je rajoute :



Et je poursuis en souriant franchement, mais elle ne peut pas le voir, ni même le deviner compte tenu de son bandeau :



Mélanie met quelques secondes à répondre, mais avec une fraîcheur retrouvée qui m’étonne :



J’enlève la chemisette-bandeau de Mélanie qui est maintenant beaucoup plus décontractée. Elle commence consciencieusement son merveilleux travail de caresse, d’écartement et de pénétration. Je suis émerveillé par l’agilité des doigts d’une femme qui veut se donner du plaisir. Le raffinement est un cran au-dessus quand elle se sent observée.


J’aime bien jouer ce rôle de « voyeur-donneur d’ordres » ; c’est une vraie satisfaction intérieure. Pendant qu’elle se caresse, j’en profite pour faire glisser mes mains le long de ses cuisses, de son ventre et de ses seins. Mais en aucun cas je ne m’approche de son « centre opérationnel de plaisir ». Alors que le délicieux travail suit son cours, j’entends une Mélanie quasi suppliante me demander :



Si un tel spectacle prend toujours son temps pour bien démarrer, arrivé à mi-parcours cela devient un enchantement, et Mélanie n’échappe pas à la règle.

L’intensité émotionnelle monte d’un cran quand le bas de son ventre devient l’objet de petits tremblements annonciateurs. C’est ce moment que je choisis pour faire rouler la pointe de ses seins entre mes doigts.


Mélanie veut allonger ses jambes ; je l’en empêche pendant quelques instants, puis je lui rends sa liberté. Alors qu’elle s’occupait de son clitoris d’une main et que de l’autre elle caressait l’intérieur de ses cuisses, tout à coup ses deux mains sont devenues indispensables à sa montée du plaisir. Avec sa main droite, elle gère l’intensité des caresses qu’elle prodigue à son clitoris. Avec sa main gauche, elle caresse l’entrée immédiate de sa chatte, pour se pénétrer de suite après avec deux ou trois doigts, le plus profondément possible.



Le regard de Mélanie se fait plus vague, ses yeux se ferment, puis se rouvrent peu de temps après. Visiblement son esprit est ailleurs. Puis le grand moment arrive, le feu d’artifice final, quand le corps se contracte, quand la respiration devient très saccadée, quand la chatte de Mélanie est en eau. Mélanie est bruyante, elle ne cherche pas à cacher la venue de son plaisir. Comme je l’avais remarqué hier, son orgasme est puissant, mais rapide. En quelques minutes Mélanie reprend ses esprits :



Je ne lui réponds pas et me contente de lui sourire :



C’est alors que je peux lui sortir la phrase que j’avais déjà préparée dans ma tête :



Mélanie se lève ; je la trouve encore plus belle après cette séance. Je la prends dans mes bras. Je trouve très pervers d’être habillé, prêt à partir et de serrer un corps nu, un corps brûlant, un corps qui vient d’avoir du plaisir. En vivant cette scène, je pense un peu au tableau de Manet, Le déjeuner sur l’herbe qui avait choqué tant de bourgeois à l’époque.


Mélanie m’embrasse avec passion ; elle semble bien mordue, et pourtant on ne se connaît que depuis une douzaine d’heures environ. Nous nous séparons, et juste au moment de passer la porte, elle me fait une longue déclaration :



Quelques secondes plus tard, je me retrouve face au chien qui est assis devant la porte. Visiblement, il ne fait pas partie de ceux qui laissent rentrer mais ne laissent plus sortir, sinon Mélanie m’aurait prévenu. Je peux donc quitter la ferme en toute tranquillité.




◦◦◦ 3/8 : De retour à Castres ◦◦◦

(Mercredi 8 juillet 2009 : du matin à l’après-midi)



J’arrive vers neuf heures à l’usine de Castres, ce qui est l’heure habituelle des informaticiens. Mais là, je constate qu’à cette heure-là, l’usine est en pleine activité, et visiblement depuis longtemps.


Je me dirige vers le bureau du patron. Je le salue et lui fais un rapide état des lieux. Je lui précise que d’une manière générale tout est en conformité. Je n’ai jusqu’à présent découvert que deux « manquements » très mineurs qui peuvent être réglés sur place en deux jours environ. Il me donne son accord sans problème ; je vais donc passer le long week-end du 14 juillet dans la région.


Je parle au patron de mon heure d’arrivée qui, bien qu’habituelle dans de nombreux secteurs, ne semble pas correspondre à ce qui se fait ici. Il me répond que les ouvrières travaillent de 7 h 30 à 11 h 30 et de 12 h 30 à 16 h 30, car elles sont nombreuses à participer aux travaux agricoles après leur travail en usine.


La maîtrise et les cadres arrivent un peu plus tôt pour ouvrir l’atelier et lancer les machines, et partent un quart d’heure plus tard, le temps de fermer l’atelier.

Quand il y a des problèmes, du travail en retard ou la présence de visiteurs, ils quittent l’usine vers 18 h.


Comprenant immédiatement que je suis une gêne avec mes horaires parisiens, j’annonce au patron que dès demain je me mettrai aux horaires de tout le monde et que je serai là à 7 h 30. C’est à moi de me mettre aux habitudes de l’usine et non l’inverse. Le patron est ravi. Il n’avait pas osé me le demander, car je ne suis pas hiérarchiquement parlant dépendant de lui. Il pourra reprendre ses habitudes.


Je lui déclare aussi que j’habite désormais à Lautrec dans un gîte rural fort sympathique et non plus à l’hôtel à Castelnaudary, car cette ville est trop éloignée de Castres. Avec mon nouveau système, je gagne une heure et demie de temps de transport.


La matinée se déroule à l’identique de l’après-midi d’hier. Mes investigations « qualité » ne donnent rien, ou plutôt elles montrent que l’usine est très bien tenue. Je mets quand même de côté tous les « manquements » mineurs que je peux rencontrer, pour les utiliser au cas où.


La région est jolie, les villes et les villages sont jolis, le climat est agréable, on mange bien, et les femmes ont l’accent et sont fort sympathiques. Être prévoyant est une conduite de vie. Mais tout ceci, je ne vais pas le crier sur tous les toits.


Un peu avant midi, le patron m’indique qu’il ne pourra pas manger avec moi, mais qu’il a confié cette tâche à son épouse Bernadette. Depuis que je travaille dans ce groupe industriel et que j’exerce mes missions de contrôle, c’est la première fois qu’un chef d’établissement ne déjeune pas avec moi, ni le jour de mon arrivée, ni le jour suivant. Je pense immédiatement que cela doit cacher des secrets plus intimes, ou en termes plus concrets des histoires de fesses. Dans une usine où la majorité du personnel et de l’encadrement est féminin, on est en droit de se poser certaines questions.


Son épouse Bernadette faisant partie des femmes dont j’apprécie beaucoup la compagnie, je ne me permettrais pas de faire la moindre remarque, voire la moindre allusion à l’aspect quelque peu étrange de cette situation.


Le patron, très sûr de lui, poursuit sur sa lancée en m’affirmant que sa femme trouve ma compagnie très agréable :



Je pars de l’usine dans la voiture de Bernadette à midi précis. Elle me demande si je connais bien Castres. Je lui réponds que cela fait plusieurs années que je ne suis pas venu et qu’une piqûre de rappel ne me ferait pas de mal. À ces mots, Bernadette devient radieuse. Elle me propose d’aller déjeuner place Jean-Jaurès et de faire ensuite une courte balade digestive à pied le long de l’Agout pour admirer les maisons des anciens artisans. Je ne peux que dire oui.


Bernadette me parle sur un ton maternel tout en restant très réservée dans ses propos. C’est visible que cette femme aime bien discuter avec moi.

Elle me déclare que si j’étais resté plus longtemps, elle se serait chargée de me faire visiter la région avec plaisir et que son jeune fils de douze ans nous aurait accompagné :



Sortir avec un homme en étant accompagné d’un de ses jeunes enfants est dans les régions du Sud, que ce soit en France, en Italie ou en Espagne, le moyen de casser tous les bruits ou les « on-dit », et de se donner une grande liberté de mouvement.


Avec un temps superbe, manger une bonne salade au thon, sous un parasol, sur une place magnifique, à quelques dizaines de mètres de la statue de Jean Jaurès et le tout accompagné d’un délicieux rosé du Tarn bien frais, est un plaisir qu’il faut savoir apprécier.


Si je rajoute que je suis en présence de Bernadette, une femme distinguée, cultivée, délicatement bronzée, avec une pointe d’accent du midi et que cette femme d’une grande sensualité est ma guide historique et touristique privée, ce n’est plus un plaisir : c’est un vrai bonheur, voire un péché.

Ma passion pour ce genre de femme cultivée et sensuelle me posera certainement un jour des problèmes.


Le repas terminé, nous allons jeter un coup d’œil sur ces fameuses maisons en couleur sur l’Agout. Cela a un cachet du tonnerre, comme toute la ville du reste.

La balade achevée et de retour à sa voiture, Bernadette me demande :



Nous rentrons à l’usine à une heure et demie.


À cinq heures, je reçois sur mon portable un coup de fil de Mélanie qui me donne rendez-vous vers six heures et demie à Lavaur devant la cathédrale Saint-Jean et non plus chez elle à Lautrec :





◦◦◦ 4/8 : Sous l’œil du Jacquemart de Saint-Alain ◦◦◦

(Mercredi 8 juillet 2009 : en fin d’après-midi)



Il est six heures. Je prends la route principale pour aller à Lavaur. Je pense en avoir pour une bonne demi-heure. Une cathédrale, ce n’est pas trop difficile à trouver : il suffit de repérer les clochers. Avec le stationnement payant, il doit être facile de se garer à proximité immédiate. Sur ce point, du reste, je ne prends jamais de risques : les amendes sont pour « ma pomme », alors que ma société me rembourse tous les frais de stationnement.


J’arrive avec plus de dix minutes de retard ; la route est très sinueuse et il y a beaucoup de limitations de vitesse. J’aperçois au loin la cathédrale qui est originale. Elle ne possède qu’un seul clocher central et semble un peu dans le style de celle d’Albi que je connais bien : entièrement en briques.


Devant le porche qui se trouve sur le côté, deux femmes attendent : Mélanie et sa mère Odette. Je salue la mère en m’excusant pour mon retard et je fais une chaste bise à Mélanie.


Odette prend immédiatement la parole pour me dire que c’est elle qui a proposé à Mélanie qu’on se retrouve ici. C’est pourquoi elle l’a accompagnée en voiture. Elle me dit qu’il faut absolument que je visite la cathédrale en premier, car elle risque de fermer assez tôt. C’est la raison pour laquelle elle a préféré que je vienne directement ici, sans passer par Lautrec.


Elle nous recommande ensuite de faire un grand tour à pied, puis de rentrer ensuite à Lautrec en passant par Flamarens, un petit village des environs où se trouve l’ancien lycée de Mélanie. L’année prochaine pour son BTS agricole, elle ira à Albi, c’est-à-dire dans la direction opposée.


Odette m’affirme que c’est sa fille qui a préparé la visite cet après-midi. Elle va nous laisser seule car elle doit rentrer tout de suite pour faire manger son mari :



Odette embrasse sa fille avant de partir et en fait de même avec moi. Un sacré morceau de femme.


Je reste seul avec Mélanie. Pour la première fois je la vois avec une jupe et un tee-shirt. Je lui en fais la remarque :



Mélanie m’entraîne vers le porche d’entrée de l’église. En levant les yeux au ciel on aperçoit le Jacquemart :



Elle est en briques.

Elle est fortifiée.

Elle a été construite plus de trente ans avant celle d’Albi.

Elle est toute peinte à l’intérieur.

Elle a un buffet d’orgues magnifique.

Elle a un Jacquemart en haut d’une petite tour qui frappe la cloche toutes les heures.



Comme là où nous sommes, personne ne peut nous voir, j’en profite pour donner une grande claque sur les fesses de Mélanie, mais sur sa jupe bien évidemment. Il faut savoir se tenir à proximité immédiate d’une ancienne cathédrale. C’est ce que je m’empresse de lui expliquer :



Nous rentrons dans l’église qui est magnifique, mais qui n’est pas en très bon état. Mélanie m’explique que la municipalité envisage de faire de grands travaux de rénovation et que l’église sera peut-être fermée pendant quelques années.


Après un dernier coup d’œil admiratif aux peintures et au buffet d’orgues en particulier, nous sortons quelques instants avant sept heures pour regarder et écouter le Jacquemart frapper la cloche. Un moment émouvant ; j’adore ce genre d’automate qui donne l’heure. Une fois les sept coups frappés, Mélanie me demande :



Je glisse mes doigts dans la jupe de Mélanie. J’aime le contact direct avec sa peau et sentir le haut de ses fesses fermes à souhait quand elle marche :



Ce contact charnel avec Mélanie, m’excite au plus haut point. Si Mélanie a pu avoir un bel orgasme ce matin, il n’en a pas été de même pour moi, faute de temps. Et maintenant j’ai un gros manque :



On fait le tour de la cathédrale par une petite terrasse qui donne sur l’Agout. La vue est magnifique, et comme il y a un petit barrage un peu plus bas, on entend très nettement le bruit de l’eau. C’est très décontractant. Voyant au loin le jardin de l’archevêché avec des bancs et un petit bosquet le précédant, je pose la question à Mélanie :



Nous nous dirigeons vers le petit bosquet. Je plaque Mélanie contre un arbre. Elle m’embrasse avec passion mais, avec sa main, se dirige vers mon pantalon. Elle sent que je suis excité au maximum et que j’ai besoin d’être soulagé. Sans que je la sollicite, elle regarde tout autour d’elle, déboutonne mon pantalon, se met à genoux et fait sortir mon engin qui ne réclame que cela.



Mélanie fait de son mieux, avec beaucoup de féminité et de sensualité. C’est formidable. Je ne maîtrise plus rien. Je sens mon plaisir qui monte inexorablement. Je tapote sur la tête de Mélanie pour lui faire comprendre que je ne peux plus vraiment me retenir, mais elle continue son merveilleux travail. Je ne cherche pas me retirer de sa bouche. Soudain, je pars. Je suis gêné d’avoir joui comme cela, sans réellement la prévenir, mais je n’en pouvais plus. Je ne sais pas si Mélanie était d’accord ou pas. Maintenant c’est trop tard. Elle me fait un dernier gros bisou sur mon engin enfin soulagé qui vient de perdre de sa superbe, puis je me rhabille gauchement, ne sachant pas très bien quoi dire.



Maintenant je me sens mieux, beaucoup mieux. Faire le tour de la ville avec mes mains en contact direct avec la peau de Mélanie n’est pas pour me déplaire.


Nous faisons notre tour en passant par la Tour des Rondes, dernière trace des anciennes fortifications de la ville, la place du marché, et enfin l’église Saint-François, toute peinte à l’intérieur elle aussi. Au passage, on peut apercevoir plusieurs maisons à colombages très anciennes qui apportent leur touche à la vieille ville. J’aime beaucoup ce genre de promenade, et en particulier quand il fait beau avec une belle fille à ses côtés.


Notre petite visite de la ville terminée, je rentre dans une supérette pour acheter deux bouteilles de blanquette de Limoux. Il ne faudra pas que j’oublie de les mettre au congélateur en arrivant pour trinquer avec les parents de Mélanie et poursuivre éventuellement avec Mélanie en seul à seul. Trinquer avec une femme avant de faire des folies est un moment très raffiné dont je raffole.


Mes achats terminés, nous reprenons ensuite ma voiture en direction de l’ex lycée de Mélanie à Flamarens, avant de retourner à Lautrec. Après un petit quart d’heure de route, nous arrivons devant le lycée. Il est à proximité immédiate de l’Agout. Les bâtiments ne sont pas très importants ; ce sont les terres associées qui sont grandes. Mélanie est un peu nostalgique, elle a passé trois ans dans cet établissement. Elle y venait en scooter ou en s’y faisant accompagner par l’un de ses parents, sa mère le plus souvent.



Mélanie est dans ses pensées, son regard est figé au loin en direction de bâtiments qu’elle connaît certainement très bien. Sortant de son silence, elle me déclare qu’elle veut faire l’amour, ici, tout de suite.



Ce genre de demande est une première pour moi. Faire l’amour devant un lycée en guise d’adieu… Je m’éloigne d’une centaine de mètres et trouve un petit recoin pour garer ma voiture. Je m’inquiète auprès de Mélanie de la manière de s’y prendre. Je n’ai pas de couverture, ce sera donc difficile de s’allonger par terre.



Je m’allonge sur la banquette arrière en laissant la portière ouverte à mes pieds. Je baisse mon pantalon et je remonte ma chemise, en étudiant déjà par avance la manière dont je m’y prendrais si quelqu’un nous surprenait. Mélanie enlève sa petite culotte avec une vitesse et une agilité surprenante. Elle soulève sa robe, puis elle se positionne sur moi à genoux légèrement en retrait pour préparer ma mise en forme à la main. Je ne tarde pas à être au garde-à-vous. C’est alors que Mélanie met mon engin à l’entrée de sa chatte, et d’un petit coup de reins adéquat le fait pénétrer au plus profond possible de son ventre.


Mélanie ne parle pas ; elle regarde son lycée au loin et fait bouger le bas de son ventre de manière très langoureuse. Je caresse lentement le haut de ses cuisses et je sens ses muscles en action. C’est un moment magique, très excitant, dont je veux profiter à 100 %. Mélanie dirige les opérations. Ce que j’apprécie d’habitude avec mes quadras, Mélanie est en train de me l’offrir. Mon esprit peut se concentrer pleinement sur le plaisir qui va m’être donné.


Qui va partir en premier ? J’espère que ce n’est pas moi. Le côté franchement inconfortable d’une voiture me gênerait dans les initiatives à prendre dans une telle situation. On est quand même dans un espace particulièrement étroit… Et moi qui aime mes aises et mon confort…


Soudain, alors que je ne m’y attends vraiment pas, le corps et le visage de Mélanie se contractent de manière très maîtrisée. Elle ne dit toujours rien, pas un cri ; seule sa respiration est un peu plus marquée. Je suis franchement surpris. Hier soir à l’hôtel de Castelnaudary, j’avais peur que tout le monde nous entende, et là c’est un grand calme plat.


Cet étrange épisode passé, Mélanie me regarde, son visage un peu triste, et me dit :



Mélanie s’exécute. J’aurais préféré que ses seins soient à l’air, mais c’est trop difficile. Dans cette position, je reprends facilement la direction des opérations, et quelques instants plus tard je peux me lâcher pleinement tout au fond de son ventre. Le temps de reprendre mes esprits, je prends conscience d’un grave oubli :



Mélanie s’essuie et se rhabille à la vitesse de l’éclair, puis me déclare le plus naturellement du monde :



Et elle rajoute immédiatement après :





◦◦◦ 5/8 : Première soirée à Lautrec ◦◦◦

(Mercredi 8 juillet 2009 : le soir)



Comme ce matin, nous arrivons dans la cour de la ferme, accueillis par le magnifique berger belge. Ce chien m’a l’air sympathique et me semble loin d’être bête ; il me reconnaît immédiatement. Je ne suis pas encore assez intime avec lui pour le chahuter, jouer à cache-cache ou faire d’autres gamineries, mais cela ne saurait tarder.


Mélanie et moi rentrons dans la cuisine à neuf heures moins cinq, c’est-à-dire avec cinq minutes d’avance. La pendule fixée au mur en fait foi. Mélanie embrasse ses parents, et sa mère en fait de même avec moi. Je salue le père ; il a l’air nettement moins coincé que ce matin. Deux couverts sont disposés sur la table. Je m’assieds et Mélanie en fait de même.



Sur la cuisinière, un plat est en train de mijoter. À l’odeur, cela semble particulièrement bon.



Le repas est excellent et le rosé bien frais de la coopérative locale s’accorde très bien à l’ensemble, ce qui rend l’ambiance très conviviale.


La discussion va bon train. Tous les sujets sont abordés. À la fin du repas, Jacques, le père de Mélanie, ouvre une première bouteille de blanquette. Il me parle de la vie à Lautrec et dans la région, et de problèmes spécifiquement agricoles :



Le ton monte et Mélanie entre en ébullition. Elle n’arrive pas à comprendre qu’on puisse autoriser des choses pareilles.


Le temps passant vite, trop vite, le père de Mélanie nous propose de trinquer une dernière fois avec la blanquette que j’ai apportée et qu’il trouve très bonne. Tout le monde accepte. Mais comme la première bouteille est presque est vide, il faut attaquer la deuxième. Une fois les verres remplis, il lève son verre et lance :



Et tout le monde de reprendre à l’unisson :



Et moi de rajouter sur la lancée :



C’est le signal du départ, Mélanie se lève et dit bonsoir à ses parents. J’en fais de même et j’emporte le reste de blanquette avec moi. Avant de franchir le seuil de la porte, la mère de Mélanie nous dit sur un ton très complice :



Je suis agréablement surpris par ses propos qui marquent une grande jeunesse d’esprit de la part de cette « mère-sosie » de Mélanie. Visiblement, ce n’est pas le cas pour son père dont le visage marque une certaine contrariété. Voyant cela, la mère de Mélanie lui remémore :



Le père de Mélanie semble acquiescer de la tête très timidement.



Alors que nous sommes déjà dans la cour de la ferme, Odette, la mère de Mélanie, nous crie :





◦◦◦ 6/8 : Première nuit dans la chambre au-dessus des tracteurs ◦◦◦

(Mercredi 8 juillet 2009 : la nuit)



Il est presque dix heures et demie, il fait déjà bien nuit. Je ne vais pas pouvoir regarder plus en détail l’extérieur de ce « logement de Mélanie dans le hangar au-dessus des tracteurs » et lui faire les compliments qui s’imposent. J’attendrai demain. Mélanie me précède. Bien que sa jupe ne soit pas très courte, ses jambes et ses cuisses sont vraiment excitantes. C’est le côté fraîcheur et naturel qui est très attirant avec cette fille, sans oublier son côté décidé.


On monte dans la chambre ; j’admire en détail l’intérieur : un coin cuisine, une belle salle d’eau et un grand placard. La mère de Mélanie lui a fait un magnifique cadeau.


Mélanie veut prendre une douche ; moi aussi, par la même occasion. Après une journée de travail et quelques batifolages, c’est une nécessité.



Je me déshabille et m’allonge sur le lit en attendant qu’elle ait fini. Quelques minutes après, elle sort nue en s’essuyant. La rapidité avec laquelle une femme prend habituellement sa douche me surprendra toujours. Quand je suis chez moi, j’aime prendre mon temps et penser à plein de choses pendant que l’eau coule sur moi. Bien sûr, ce n’est ni économique, ni écologique ; mais que c’est agréable !


Tout comme Mélanie, je prends une douche express, histoire de montrer que je peux faire au moins aussi bien qu’elle. À peine sorti, elle me demande :



Une fois dans le lit, elle vient se blottir contre moi avant de me déclarer :



Grand est mon étonnement. Mélanie monte sur moi, s’appuie sur ses bras et se met à bouger le bas de son ventre à une vitesse incroyable. On dirait presque une course sur une machine à gymnastique d’appartement. Les deux seules phrases qu’elle laisse échapper pour les marmonner comme une vieille grand-mère sont : « Ça vient ? » ou « Il faut que ça vienne ! » Je me laisse faire sans rien dire, mais mon ressenti est voisin de zéro.


Puis tout d’un coup s’échappe de sa bouche un « Ça y est… Que c’est bon ! », un bout de phrase que je juge d’une grande richesse de vocabulaire et de sensation, digne d’un film porno à petit budget.

Quelques instants plus tard, Mélanie s’assied en tailleur à côté de moi, en super forme et me sort tout sourire :



En fait, ma jeune Mélanie vient de « tirer un coup », sans se soucier le moins du monde de son « vieux » partenaire qui n’a pas encore trente ans. Je m’efforce de ne pas éclater de rire, tellement la situation est loufoque. En fait, ce n’était pas une pénétration virile qu’elle recherchait, mais frotter son clitoris sur le bas de mon ventre pour partir le plus vite possible. Mon engin, maltraité pendant ces quelques minutes, fait maintenant pâle figure. De toute manière, entre rigoler ou faire l’amour, il faut savoir choisir.

Je déclare, en prenant mon ton le plus faux-cul, à celle que je pourrais appeler tout bonnement Miss one shot :



Mélanie ne répond pas.



Je demande à Mélanie de se mettre sur le côté, la tête sur son coussin. Dans cette position, je peux profiter pleinement de ma partenaire. Je peux jouer facilement avec ses seins, caresser son ventre et même cajoler son clito pour piloter ses sensations quand cela devient nécessaire.

Je peux surtout prendre mon temps, laisser venir le plaisir petit à petit, admirer le corps de la femme qui est contre moi, observer ses frissons, ses tremblements, pouvoir l’embrasser dans son cou comme bon me semble, jouir à volonté de la totalité de son corps.


Faire l’amour en sentant complètement les fesses de ma partenaire sur le bas de mon ventre, faire l’amour en sentant complètement les cuisses de ma partenaire contre mes propres cuisses, faire l’amour en prenant les seins de ma partenaire à pleines mains, faire l’amour en mordillant le cou de ma partenaire pour lui dire que je n’en peux plus est pour moi un plaisir sensuel, raffiné, un plaisir que j’aimerais faire durer le plus longtemps possible, mais qui est malheureusement toujours bien trop court.


Quand je sens le moment de mon plaisir approcher, c’est là que j’aime prodiguer quelques caresses sur la partie la plus sensible de ma partenaire qui est contre moi, pour qu’elle puisse partir quelques instants avant que je la rejoigne.


Alors que je suis en train d’embrasser Mélanie dans le cou, elle me dit avec une voix très sensuelle :



Mélanie se met à accompagner mes mouvements. J’accélère mes caresses car je n’ai plus vraiment la patience d’attendre. Elle le comprend, et part à la recherche de son plaisir. Elle le trouve et se met à crier ; je la suis, j’en fais de même.


Ce que nous n’avions pas prévu arrive : nos cris trop forts ont fait peur au chien. Il se met à hurler à la mort et gratte fortement à la porte. Dans ce brouhaha, Mélanie me regarde, m’embrasse, puis me sourit :



C’est alors que je me dis en rigolant intérieurement « Nous avons eu une jouissance à faire hurler un chien. Une nouveauté dans la classification du plaisir. »


Mélanie fait rentrer le chien. Il lui fait la fête quelques secondes, et sur un simple geste de la main va se coucher au pied du lit. J’en profite pour dire à ma jeune et belle agricultrice :



Mélanie va chercher deux verres à pied ordinaires dans le placard au-dessus de l’évier et les remplit. Elle me tend le plus plein, trinque avec moi et me dit :



Une fois nos verres vidés, Mélanie retourne vers le lit. Je lui donne au passage une petite claque sur les fesses, peu bruyante pour ne pas effrayer le chien, et je lui confie :



Je dors sur le côté. Que c’est agréable avant de s’endormir de sentir le corps brûlant de cette fille dans son dos : sa peau, ses seins, son ventre, ses cuisses, le tout en contact complet avec soi.




◦◦◦ 7/8 : Première arrivée très matinale à l’usine ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : le matin)



Mon téléphone sonne à six heures et demie très précises. N’ayant pas une minute de sécurité, je bondis sous la douche pour me réveiller. Le chien me regarde passer mais ne bouge pas, sa maîtresse étant restée au lit.


Une fois rasé et propre comme un sous-neuf, je me dirige vers Mélanie avant de m’habiller. Elle est superbe, mais pas très fraîche :



Je m’approche de Mélanie et lui dépose un gros bisou sur ses seins. Elle est visiblement « hors service ». Ses yeux ont du mal à rester ouverts. Elle se retourne, s’enroule dans les draps et se rendort. Quand on est jeune, c’est fatiguant de trop s’envoyer en l’air, surtout après avoir fait comme hier soir, son exercice de « one shot ».


Une fois mon bol de café bu, je quitte discrètement la chambre et reprends ma voiture. Les parents de Mélanie ne sont pas encore dans leur cuisine, sinon j’aurais été les saluer. C’est vrai qu’il n’est que sept heures dix.


La route n’est pas encombrée. J’arrive à sept heures et demie à l’usine de Castres, ce qui est l’heure habituelle de l’ensemble du personnel. Je constate qu’à cette heure-là, l’usine commence tout juste son activité.


Je me dirige vers le bureau du patron. Comme hier, je le salue et lui fais un rapide état des lieux. À quelques détails mineurs près, tout est en conformité, et sur le plan global de la qualité son usine est bien tenue. Il est ravi que je me sois mis aux mêmes horaires que tout le monde.



Dans ma tête, je souris. À mon humble avis, non seulement le patron a une maîtresse, mais en plus il profite de ma présence pour passer un bon moment à midi avec elle. Il a quartier libre et est certain de ne pas être dérangé par son épouse… puisqu’elle est avec moi. C’est sûrement une femme de l’atelier : contremaître ou chef d’équipe. C’est comme ça dans la plupart des usines que je contrôle.


La maîtresse y trouve un peu son compte sur le plan financier, mais beaucoup plus sur le plan de la tranquillité dans le travail. L’homme y trouve son compte, car sa maîtresse sait se montrer beaucoup plus compréhensive sur certaines choses que la mère de ses enfants, et n’hésite pas à le flatter avec des « Monsieur le directeur sait donner du plaisir à une femme… » ou « Monsieur l’ingénieur, dans ce domaine vous savez faire les choses, vous ! » En deux mots, la position hiérarchique a cet avantage qu’elle transforme un homme « normal », en « superman » de la partie de jambes en l’air.


En milieu de matinée, je vérifie les données de petits bobinages, et là je tombe sur une répartition statistique en chameau, c’est-à-dire avec deux bosses, et non en dromadaire, c’est-à-dire avec une seule bosse. Les résultats ne sortent pas des fourchettes réglementaires, donc aucun signalement n’est à faire. Par contre, il est visible qu’il y a une entourloupe au niveau du montage des connecteurs. Une information intéressante que je garde sous le coude, et qui pourra peut-être me servir un jour, on ne sait jamais.



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◦◦◦ 8/8 : Notes et références ◦◦◦


Informations sur les lieux cités :



Le déjeuner sur l’herbe


Tableau d’Édouard Manet - Musée d’Orsay, Paris

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Déjeuner_sur_l’herbe</a>



Albi


Albi la Cité épiscopale, Patrimoine Mondial de l’Humanité (UNESCO)

Cathédrale Sainte-Cécile

La collégiale Saint-Salvi et son cloître

Le musée Toulouse-Lautrec

Le musée Lapérouse

Site officiel : http://www.albi.fr/

Office de tourisme : http://www.albi-tourisme.fr/



Castelnaudary


Capitale mondiale du cassoulet

Le grand bassin du canal du midi

Site officiel : http://www.ville-castelnaudary.fr

Office de tourisme : http://www.castelnaudary-tourisme.com

Le canal du midi : http://www.canaldumidi.com/



Castre


Place et musée Jean-Jaurès

Musée Goya

Maisons sur l’Agout

Site officiel : http://www.ville-castres.fr

Office du tourisme : http://www.tourisme-castres.fr/



Lautrec


Appellation : « Les plus beaux villages de France »

Appellation : « Sites remarquables du goût »

Production d’ail rose « Label Rouge » et « IGP »

Site officiel : http://www.lautrec.fr/

Site de l’ail rose : http://www.ailrosedelautrec.com



Lavaur


Cathédrale Saint-Alain avec son jacquemart

Site officiel : http://www.ville-lavaur.fr/

Lycée agricole de Lavaur : http://www.tarn.educagri.fr/lpa/index.php



Peyrepertuse


Le plus beau des châteaux cathares

Site officiel : http://www.chateau-peyrepertuse.com

Site départemental : http://www.payscathare.org/

Michelin Voyage : https://www.youtube.com/watch ?v=0lu2i9smfG4



Quelques distances entre lieux cités :


81100 Castres – 81000 Albi : 43 km

81100 Castres – 11400 Castelnaudary : 47 km

81100 Castres – 81440 Lautrec : 15 km

81100 Castres – 31000 Toulouse : 71 km


81440 Lautrec – 81000 Albi : 30 km

81440 Lautrec – 11400 Castelnaudary : 54 km

81440 Lautrec – 11350 Duilhac-sous-Peyrepertuse : 156 km

81440 Lautrec – 81500 Lavaur : 32 km