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Temps de lecture estimé : 43 mn
23/05/15
corrigé 09/06/21
Résumé:  Jeune ingénieur « qualité », je découvre que la femme du patron de l'usine que je contrôle est jalouse de l'aventure passionnée que j'ai avec une jeune agricultrice de Lautrec. Au cours d'un repas, elle me dévoile ses peurs et ses désirs... ou l'inverse.
Critères:  fh fplusag extracon collègues fépilée campagne caférestau voyage intermast cunnilingu fdanus humour -occasion
Auteur : Pierre Pesgraud, dit P2  (L'érotisme en décors naturels)            Envoi mini-message

Série : Itinérances

Chapitre 03 / 08
Peur et désir

◦◦◦ Brève présentation ◦◦◦



Universitaire de formation, j’ai aujourd’hui presque trente ans. Célibataire convaincu, je suis d’une taille assez grande, avec des cheveux châtains coupés court et des yeux bleus mêlés de traces de vert.


Dans la vie j’ai plusieurs grandes passions : les sciences, l’histoire, les voyages, les grandes balades à pied, sans oublier les discussions autour d’un verre où l’on peut facilement refaire le monde. Il faut bien sûr y ajouter les femmes, de tous types, de tous âges, de toutes origines, de toutes professions, de toutes confessions… pourvu qu’elles soient belles, sensuelles… et accessibles. D’une manière générale, je les préfère plutôt quadras, cultivées, décidées, et sur le plan physique avec un peu plus qu’un peu moins.


D’un point de vue professionnel, je travaille depuis presque cinq ans dans un grand groupe lié à l’aéronautique, en tant qu’ingénieur de contrôle « assurance-qualité » itinérant. Mon rôle consiste à débarquer quasiment à l’improviste dans un service ou chez un sous-traitant pour vérifier la conformité aux règles internes : des procédures, des documents et de la programmation.


Je vérifie dans les faits beaucoup plus les formes que le fond, dans des missions « flash » d’une durée de trois à quatre jours sur site… quand il n’y a pas de problèmes.



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Résumé des épisodes précédents :


Épisode 1 «  La jeune agricultrice « Label Rouge  » : Le lundi 6 juillet 2009 au matin, le service qualité me demande d’aller inspecter un sous-traitant dont l’usine est à Castres. Faute de place dans les hôtels de la ville, je me retrouve à Castelnaudary, c’est-à-dire à plus d’une heure de voiture de mon lieu de travail.

Le soir, je découvre qu’un grand banquet a lieu dans mon hôtel. Les industriels locaux reçoivent certaines associations participant à la grande fête du cassoulet de Castelnaudary qui se tient à la fin du mois d’août.

Je parviens à m’y faire inviter et j‘y fais la connaissance de Mélanie, la fille d’un agriculteur produisant de l’ail rose de Lautrec, un ail « Label Rouge ». Cette fille, tout juste majeure, sérieuse, du type première de la classe vient d’avoir son bac pro agricole avec la mention très bien (à un dixième de point des félicitations).

Après de nombreuses péripéties, nous passons la nuit ensemble. Mélanie a un coup de foudre pour moi, mais je ne le découvrirai que plus tard. Habitant à un quart d’heure en voiture de Castres, elle me propose de me loger chez elle, dans une chambre que ses parents ont fait construire dans un grand hangar, au-dessus des tracteurs.

À sa demande, nous décidons de passer le début du week-end du 14 juillet ensemble en se rendant dans le château cathare de Peyrepertuse pour le visiter… et pour y faire des « bêtises ».


Épisode 2 «  La reine de Lautrec  » : Après notre courte nuit très agitée passée à l’hôtel de Castelnaudary, Mélanie et moi partons sur le coup des sept heures du matin pour nous rendre dans sa maison à Lautrec. Pendant le trajet, j’apprends qu’elle n’a connu que deux garçons. De mon côté, je lui décris mon parcours en informatique qui a débuté quand j’avais dix ans.

Après être arrivé chez elle, elle me fait visiter sa chambre et nous fêtons chaudement l’événement.

Peu de temps après, je la quitte pour me rendre à l’usine et poursuivre mon travail de contrôle. À midi, comme la veille, je déjeune à Castres avec Bernadette, la femme du patron. C’est une belle femme, très distinguée et très cultivée. Elle me fait visiter la place Jean-Jaurès et les maisons des artisans sur l’Agout.

Le soir, Mélanie me donne rendez-vous à Lavaur pour visiter la cathédrale et faire un tour de ville. Dans le square, face à la cathédrale et dissimulés derrière un arbre, elle me fait une fellation du « feu de Dieu ». Plus tard, nous faisons l’amour dans ma voiture en face de son ancien lycée situé dans les faubourgs de Lavaur, à Flamarens.

De retour à Lautrec, nous prenons un repas bien arrosé avec ses parents en trinquant « À l’ail rose de Lautrec, au vrai ». Le repas terminé et une fois dans sa chambre, Mélanie se déchaîne et me montre comment elle « tirait un coup » avec son ex. Ne s’occupant pas beaucoup de mon plaisir à cette occasion, je lui signale qu’elle mériterait une bonne fessée, mais qu’elle ne la recevra pas car je ne veux pas me faire dévorer par son chien, un magnifique berger belge. La fin de nuit très classique, est « top du top ».

Le lendemain matin à l’usine, le patron m’annonce qu’il est « full up » en travail et qu’il ne pourra toujours pas déjeuner avec moi à midi. Il confie cette tâche, une fois de plus, à son épouse Bernadette. Comme c’est la troisième fois, je commence à penser qu’il a une maîtresse dans l’atelier et qu’il est ravi que je déjeune avec sa femme, car cela lui donne quartier libre.

En milieu de matinée, je découvre un problème très mineur sur des connecteurs de bobinages que je décide de garder sous le coude « au cas où ».



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◦◦◦ Peur et désir ◦◦◦




◦◦◦ Protagonistes principaux ◦◦◦


Philippe Housard : Jeune ingénieur « assurance-qualité » itinérant.


Jacques Mousset : Producteur d’ail rose « label rouge ». Père de Mélanie.

Odette Mousset : Femme de Jacques Mousset. Mère de Mélanie.

Mélanie Mousset : Fille unique de Jacques et Odette. Bachelière avec mention.


Georges Baudrin : Patron d’une usine de sous-traitance aéronautique

Bernadette Baudrin : Femme du patron, trois enfants.

Maria Pelosa : Responsable de l’atelier de bobinage, deux enfants.



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◦◦◦ 1/10 : Quand tout finit par se savoir ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : un restaurant face à l’Agout)



Le patron de l’usine de sous-traitance aéronautique de Castres que je contrôle ne viendra pas manger avec moi à midi. Je le sais depuis notre rencontre matinale. Comme à l’accoutumée, il a confié cette tâche à son épouse Bernadette, une femme que je trouve très distinguée et très cultivée.


Dans le cadre de mon travail, j’ai découvert une petite « entourloupe » au niveau du montage des connecteurs de petits bobinages. Dans les faits, un faux problème puisque les résultats ne sortent pas des fourchettes réglementaires. Une information qui m’a quand même semblée intéressante de garder sous le coude « au cas où ».


La fin de matinée se passe comme de routine. Les vérifications que je fais sont toutes négatives. Cette usine de sous-traitance est particulièrement bien gérée dans le domaine de la qualité. C’est peut-être la première fois de ma jeune carrière où je n’ai pour ainsi dire aucun « manquement majeur » à décrire. Mais comme il fait beau, que les femmes sont belles et que la région est sympathique…


Quelques minutes avant midi, Bernadette, la femme du patron, vient me chercher dans mon bureau pour aller déjeuner. Toujours aussi simple, aussi élégante et aussi séduisante, elle me dit en entrant :



Nous montons dans la voiture de la société, et une dizaine de minutes après nous arrivons au restaurant. Le temps est magnifique, peut-être un peu trop chaud. La terrasse du restaurant est arrangée avec beaucoup de goût, Castres est visible au loin, et la vue sur l’Agout est splendide. Toutes les tables semblent disposer d’un grand parasol et sont séparées les unes des autres par de la végétation assez dense. Le serveur nous propose une table à l’extrémité de la terrasse :



Bernadette s’installe à ma gauche, c’est la première fois qu’elle est assise à côté de moi. Le serveur a certainement pensé que nous avions une certaine intimité. Sans son aide, je me serais installé face à elle et je n’aurais pu profiter ni de la vue sur l’Agout… ni de sa proximité. Après avoir jeté un coup d’œil sur la carte, nous passons chacun commande d’une grande salade-repas et d’une bouteille de rosé du Tarn bien fraîche, qu’il ne tarde pas à nous apporter avec quelques amuse-gueule.


Passées les premières banalités sur le travail de la matinée, Bernadette me parle des bruits qui courent sur ma relation avec Mélanie. J’en suis particulièrement surpris et je demande alors avec insistance :



Bernadette est une bonne conteuse. Elle commence par mon arrivée dans l’hôtel de Castelnaudary et me décrit avec une précision surprenante tous les événements depuis ma discussion au bar avec un ingénieur proche de la retraite qui m’invite à la grande réception, jusqu’à ma sortie de table avec Mélanie pour lui faire une démonstration de tableur. Voyant mon air stupéfait, Bernadette me révèle :



Bernadette est au courant des moindres détails, y compris le fait que j’ai apporté une bouteille de Blanquette de Limoux dans ma chambre. Le téléphone arabe a parfaitement fonctionné. Bernadette m’annonce de plus que tout le monde a vu que Mélanie a eu un coup de foudre pour moi. Je reste coi devant ces affirmations.

Un dernier point important m’échappe : le temps qu’il faut pour colporter un tel événement. Je pose donc la question à Bernadette :



Ces courts propos prononcés, Bernadette souhaite me donner des conseils avisés. Pour moi, ils sont toujours bons à prendre : ça peut m’éviter de faire deux fois de suite la même bêtise. Je me crois quand même obligé de lui préciser que je pense que Mélanie est une fille honnête et sérieuse, et qu’elle m’a même affirmé qu’elle n’avait eu que deux copains… ce que je crois bien volontiers. J’insiste aussi pour lui dire qu’à l’âge de Mélanie, il y a un paquet de filles qui ont eu au moins dix fois plus d’expériences qu’elle… si ce n’est plus.


Bernadette me certifie qu’elle n’a jamais eu le moindre doute sur le sérieux de Mélanie, qu’elle n’est certainement pas une « Marie-couche-toi-là », qu’elle est jeune, mais qu’elle a agi en vraie femme. Elle poursuit en me disant que cette fille voit loin, qu’elle semble très sûre d’elle, et qu’il ne faut pas que je prenne trop d’engagements vis-à-vis d’elle, par gentillesse et par correction…

Pour conclure ses conseils, Bernadette me déclare sous forme de boutade qu’une femme c’est l’opposé d’un électeur, et qu’on ne doit pas lui faire de promesses inconsidérées :



J’annonce alors à Bernadette que je compte emmener Mélanie à Peyrepertuse, le château cathare construit sur la « roche trouée », et que je profiterai de l’occasion pour visiter Quéribus, moins spectaculaire, mais qui se trouve juste à côté. Sur le chemin du retour, je précise que nous ferons certainement un détour par Carcassonne et Castelnaudary pour vérifier que les murailles et le grand bassin sont toujours à la même place.





◦◦◦ 2/10 : Aveux et regrets ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : le déjeuner)



Après cette courte description de l’escapade que je compte faire avec Mélanie, Bernadette me regarde avec une pointe de regret dans le regard. Elle entame un long monologue nostalgique sur les voyages et sur sa vie, une confession en quelque sorte :



Puis Bernadette poursuit son long monologue comme pour conjurer son sort :



Quel aveu ! J’ai à côté de moi une femme qui paraît avoir tous les atouts pour elle : l’élégance, le charme, les connaissances, le statut social… et elle semble me déclarer, en y mettant les formes, qu’elle aimerait partir avec moi pour visiter de belles choses et passer un moment agréable. Comme Bernadette ne parle qu’à mi-mots et que je l’imagine mal me faire des propositions directes, il faut qu’avec doigté, diplomatie et tact (on appelait ça le DDT quand j’étais étudiant), je l’amène à être plus prolixe.


La situation est délicate. En cas d’erreur d’appréciation sur les intentions inconscientes ou secrètes de Bernadette, je risquerais d’avoir de grands moments de solitude. Sur le plan personnel, il n’est jamais agréable de prendre une veste avec le cintre en prime quand une femme se fâche. Sur le plan professionnel, il n’est jamais agréable de se faire remonter les bretelles par sa direction quand elle en est informée. En contrepartie, passer à côté d’une telle opportunité n’est pas vraiment dans mes habitudes. L’extrême prudence est donc de mise. Je décide donc de faire une suggestion très hypocrite à Bernadette :



Bernadette parle, elle ne veut plus s’arrêter. C’est à une confession très intime à laquelle j’ai droit :



Je n’ose pas demander à Bernadette si cette Maria Pelosa n’est que la responsable du bobinage pour son époux. Mais comme elle n’attend aucune réponse de ma part, elle poursuit :



Elle poursuit par :



Et conclut par :



Manifestement, Bernadette vient de me dire tout ce qu’elle a sur le cœur.



Cette fois-ci, il n’y a plus photo. Maria Pelosa est la maîtresse du patron, et certainement depuis longtemps. C’est pour cela qu’il éloigne son épouse au maximum. Mais Bernadette a trop de « merde dans les yeux » pour s’en apercevoir… à moins qu’elle se voile la face volontairement pour des raisons de statut social, de « qu’en-dira-t-on » ou autre.


En entrant dans ce restaurant, s’il y a bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas de la part de Bernadette, c’est à cette confession, à ce grand déballage. En moins de dix minutes, elle m’a livré toute son intimité et tout ce qu’elle a gardé sur elle depuis si longtemps.


Mon aventure avec Mélanie, qui me fait considérer comme indisponible par la vox populi, me met face à une double évidence. La première est que le patron me confie son épouse en toute confiance, car pendant ce temps-là il a quartier libre avec sa responsable du bobinage, Maria Pelosa. La seconde est que cette même épouse se confie à moi en toute confiance, car elle doit penser que seules les jeunes femmes m’intéressent et que je ne cherche pas à la draguer, ce que visiblement elle aurait souhaité. J’en deviens le jeune ami éphémère ou le jeune confesseur d’un jour en quelque sorte.




◦◦◦ 3/10 : Les délaissées ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : le dessert)



Notre salade-repas étant terminée depuis plusieurs minutes, notre discussion est interrompue par le serveur qui vient nous demander ce que nous comptons prendre comme dessert. Il nous propose la spécialité maison du jour : des fraises de la région accompagnées d’un sorbet citron et d’une pointe de vodka. Nous acceptons, et quelques instants plus tard nous pouvons déguster cet assortiment délicieux et frais. Étant à nouveau seuls et sans témoins, notre échange peut reprendre son cours.


Après la confession de Bernadette, c’est à mon tour de me lancer dans les confidences. Je lui dévoile que je n’ai pas l’habitude d’avoir ce genre d’aventure avec des filles aussi jeunes que Mélanie, et que c’est même une première pour moi. J’ajoute aussi que je suis beaucoup plus à l’aise avec des quadras, des femmes qui ont un métier, des femmes qui ont des connaissances, des femmes qui savent ce que vivre veut dire. Bernadette, très stupéfaite, m’interrompt :



Je réponds par l’affirmative, et elle poursuit :



Ces mots ne laissent pas Bernadette indifférente. Je constate qu’elle semble même à la limite de la gêne. Elle découvre soudainement que le jeune ingénieur que je suis, peut sortir sans problème avec des femmes de son âge qui se classifient elles-mêmes comme « délaissées » ou comme « négligées ». Elle me demande alors en cachant mal son émotion :



Et j’ajoute aussitôt :



Et je complète :



Bernadette est de plus en plus troublée ; elle en perd une partie de ses moyens. J’en profite pour enfoncer un peu plus le clou :



Dans une discussion comme celle-là, j’aime entrecouper l’échange de propos par des silences plus ou moins longs. Voyant que le trouble de Bernadette ne fait que croître, je décide d’en avoir le cœur net. Au point d’intimité que nous avons atteint, je peux tout aussi bien lui dire que ces propos s’adressent à elle ou qu’ils sont généraux :



Je suis surpris par la rapidité avec laquelle évoluent les événements. On passe en quelques minutes d’une mère de famille qui prodigue ses conseils à un jeune homme de trente ans à une femme très troublée qui découvre que le jeune homme de trente ans pourrait bien être son amant. Je poursuis donc mon attaque :



Bernadette est figée. Mais comme nous sommes dans un coin discret du restaurant, personne ne peut découvrir ce petit jeu.





◦◦◦ 4/10 : Audace, agression et alibi ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : en attendant le café)



Je regarde à gauche et à droite si quelqu’un peut nous voir, et comme ce n’est pas le cas, je pose ma main sur la sienne avec délicatesse et discrétion.



Bernadette ne retire pas sa main. Elle se laisse faire et ne prend aucune initiative ni dans un sens, ni dans l’autre.



Bernadette est particulièrement tendue, un mélange de désir et de peur. Elle porte un pantalon de toile. Je prends sa main et la pose sur sa cuisse un peu au-dessus du genou.



Bernadette ne répond pas et reste sans réaction. Je quitte alors le dessus de sa main pour partir à la découverte du dessus de sa cuisse. Bernadette est figée, un peu comme une statue du musée Grévin. C’est alors que je lui confie :



Après la vue, c’est maintenant le volume sonore qui pose un problème à Bernadette. Ses joues ont pris progressivement une belle couleur rose vif. Je contemple le spectacle avec délectation, quand soudain elle me déclare d’une voix toujours aussi peu audible :



Et Bernadette ajoute immédiatement après pour donner plus de poids à ses propos :



C’est la deuxième fois qu’elle me dit avoir peur d’être vue, alors que c’est rigoureusement impossible. Ce que j’apprécie le plus dans ses propos, c’est le « vraiment la vérité ». C’est un peu comme « au jour d’aujourd’hui » où l’on répète trois fois la même chose, pour en augmenter le poids. Quant aux autres arguments, ils sont parmi les plus classiques : perdue, mariée, réputation, sérieuse.

Mais le plus important c’est qu’elle ne m’ait toujours pas demandé de « bien me tenir » ou plus directement d’enlever ma main de sa cuisse. Je peux donc prolonger notre petite discussion en conservant mon attitude particulièrement « faux-cul » :



Bernadette ne répond toujours pas. Je décide alors de faire faire à ma main le délicat chemin du retour. Je la fais glisser lentement de sa cuisse vers sa main que j’en profite pour tapoter, puis je reviens à la case départ en posant sagement ma main sur la table. Je regarde ensuite fixement son visage et je lui déclare fièrement :



Puis je poursuis, sans lui laisser le temps de me répondre :



Je vis un grand moment : Bernadette ne s’est pas sentie agressée ! Sa réponse est très nette, elle ne refuse pas mes approches qui sont quand même très « cool », elle a une trouille bleue de se faire repérer.



Et là, Bernadette ne peut s’empêcher de sourire à pleines dents avant de me rétorquer :



Bernadette est désormais prête à entendre ce que j’ai à lui proposer.



Après un petit temps de réflexion, Bernadette m’affirme avec un ton très résolu qui contraste avec sa gêne passée et le rosissement de ses joues :



Puis quelques instants plus tard elle ajoute, toujours très décidée :



Bernadette me sourit ; ses joues ont repris leur couleur naturelle, ses peurs semblent s’être éclipsées.




◦◦◦ 5/10 : Quand les dés sont jetés ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : le café)



La balle est maintenant à 100% de mon côté. Trouver un alibi ne me fait pas peur et, sans trop me vanter, je me suis fait une spécialité des alibis à caractère professionnel. Le problème des connecteurs que j’ai détecté ce matin sera peut-être le début de la solution, mais pour ce faire j’ai besoin d’une première confirmation.



Je ne dis pas tout de suite à Bernadette que c’est son mari qui va être le point fort de mon « alibi en béton ». Avant cela, le proverbe nous expliquant qu’il faut savoir battre le fer pendant qu’il est chaud, je veux passer avec Bernadette du stade des bonnes paroles au stade d’une action plus féconde, mais discrète. Je lui demande donc à voix basse et avec le sérieux qui s’impose :



Et j’ajoute quelques secondes plus tard, voyant qu’elle ne m’a pas encore répondu :



Alors que je n’ai pas embrassé Bernadette, elle sort subrepticement la chemise de son pantalon… et en déboutonne le gros bouton.



Une fois arrivé, le serveur nous demande si nous prenons des cafés. Je lui réponds immédiatement sur le ton de la plaisanterie :



Disposant de quelques minutes avant que le serveur ne revienne, je fais glisser ma main sagement sur le ventre de Bernadette. Un vrai régal tellement sa peau est chaude et douce. Bloqué dans mon exploration vers le bas, je me vois obligé d’abaisser la fermeture Éclair de son pantalon pour éviter d’avoir à tenter un passage en force. Bien que je ne sois pas avec ma main la plus agile, l’opération s’effectue sans problème. Bernadette semblant encore s’inquiéter d’être vue, je la rassure à titre préventif :



Je peux désormais, sans forcer, glisser ma main dans sa petite culotte. Je découvre une toison douce, courte, et autant que je puisse m’en rendre compte, épilée en ticket de métro. En descendant encore un peu plus bas, je passe mon index délicatement sur son clitoris, mais sans pousser mes investigations plus loin. Je la fixe alors droit dans les yeux avant de lui demander :



Je reste de la sorte sans trop bouger, en attendant que le serveur revienne avec les cafés. Ces quelques minutes me paraissent atrocement longues ; je meurs d’envie de la faire vibrer. Quand je le vois enfin arriver, je retire ma main et je la pose sur la table comme si de rien n’était. Dans cette ambiance quelque peu irréelle, le serveur fait un trait d’humour décalé en nous annonçant très satisfait :



Je le remercie et lui signale qu’on viendra payer l’addition au bar. Dans ces conditions, nous ne devrions plus être dérangés. « Enfin seuls ! » me dis-je dans ma tête. Avant d’avoir eu le temps de sortir de mes réflexions pour reprendre mes explorations, Bernadette me lance à voix basse :



Bernadette s’impatiente et joue le jeu : c’est formidable. Je ne m’y attendais pas à ce point. Le temps d’un repas cette femme mariée, sérieuse, avec une réputation à défendre, me demande d’aller jusqu’au bout de mon travail. J’adore batifoler de la sorte avec une femme. Par contre, avant d’entreprendre une action plus énergique sur son clitoris qui risquerait de la faire partir trop tôt, je vais laisser du temps au temps.


Je m’aventure à l’entrée de sa chatte que je masse avec beaucoup de délicatesse, sans la pénétrer. À sensations moins fortes, réactions moins fortes, mais appréciables tout de même. Bernadette commence à être très onctueuse. Avant d’attaquer la phase finale, plus difficilement contrôlable, je prends la bouteille de rosé qui est dans le seau à glace avec ma main disponible, et je verse le reste dans nos deux verres. Il y en a suffisamment pour trinquer. Je lève ensuite mon verre et lance à Bernadette avec une voix feutrée pour ne pas être entendu par nos voisins de terrasse les plus proches :



Bernadette ne me répond pas instantanément. Je sens de petites contractions non contrôlées qui commencent à la perturber. J’arrête donc mes caresses le temps que ces contractions se dissipent. C’est alors qu’elle me répond, quelque peu embrouillée :



Je jette une fois de plus un rapide coup d’œil autour de moi pour vérifier que personne ne peut découvrir notre petit manège. Avec ma main gauche je me repositionne pour reprendre mon travail, et avec ma main droite je saisis sa main pour la poser sur ma cuisse. La nappe nous protège à nouveau. J’aime tenir la main d’une femme pendant son voyage vers le plaisir ; cela me permet de vivre « en direct » ses émotions et les réactions de son corps.


Bien que je ne sois pas dans la position la plus pratique, je parviens dans un premier temps à rentrer deux doigts dans sa chatte et à débuter un délicat massage circulaire de son clitoris avec mon pouce. Mon travail porte ses fruits. Le ressenti de Bernadette montant, elle écarte un peu plus ses cuisses et j’en profite immédiatement pour y glisser un troisième doigt. Cet état de fait me fait sourire intérieurement : une fois de plus le proverbe « jamais deux sans trois » ne s’avère autant vérifié.


J’ai la situation « bien en main ». Je peux maintenant tout contrôler à volonté : ses lèvres, sa chatte… et son clitoris.


Je regarde Bernadette droit dans les yeux ; elle est de moins en moins présente, son regard se fait fuyant, sa main serre la mienne de plus en plus fort, sa respiration devient plus saccadée, mais sans excès. Après un certain temps difficile à évaluer, Bernadette commence à se raidir, son corps semble être parcouru par une multitude de petits tremblements, fort sympathiques en l’occurrence.


Soudain arrive l’instant tant convoité. Bernadette serre ses cuisses de plus en plus fort, et en écrase presque ma main. Sa chatte brûlante est en eau. Elle se met alors à jouir avec beaucoup d’élégance et de retenue, sans le moindre gémissement. Dans un tel moment, j’aurais voulu prendre ses seins à pleines mains, les malaxer, les maltraiter, en titiller les pointes ; mais, terrasse de restaurant oblige, c’est complètement impossible.

Une fois ses esprits retrouvés, je lui pose un délicat baiser sur sa main, puis je la complimente :



Avant d’ajouter :



Je lui confirme que moi aussi je n’ai qu’un désir : l’embrasser, la prendre dans mes bras, partir à la découverte de son corps, et surtout partager du plaisir à deux. Mais, pour des raisons évidentes de discrétion, ce restaurant n’est pas le lieu adéquat, ni même son hôtel attenant.



Avant de se lever, Bernadette se rhabille, se regarde dans sa petite glace de poche et se rafraîchit. Je suis toujours étonné de voir la quantité de chose qu’une femme arrive à faire tenir dans son sac.

Nous nous dirigeons ensuite vers le bar, où Bernadette règle l’addition comme d’habitude en demandant une facture avec TVA. Une chose bien naturelle puisque c’est l’usine qui paye. Ce point réglé, il est enfin temps de prendre la direction du parking pour récupérer sa voiture.


De mon point de vue, Bernadette est bien accrochée. Mais du sien, c’est peut-être moi qui suis bien accroché.




◦◦◦ 6/10 : Le chemin des écoliers ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : faux départ vers l’usine)



Une fois dans la voiture, je pose ma main sur la cuisse de Bernadette qui bloque immédiatement mes ardeurs en me déclarant :



Un ou deux kilomètres plus loin, Bernadette tourne pour prendre une petite route, ou plutôt un chemin qui semble n’aboutir nulle part.



Bernadette s’arrête à une centaine de mètres de l’usine, à côté d’un petit bosquet, avant de me déclarer :



Nous sortons de la voiture en regardant autour de nous, puis nous pénétrons de quelques mètres dans le petit bosquet. Je prends Bernadette dans mes bras et elle m’embrasse comme une furie. Tout son corps participe. Je ne m’attendais pas à autant d’enthousiasme de sa part.



Je passe ma main sous sa chemisette, je fais sauter la fermeture de son soutien-gorge pour être plus à mon aise et je découvre ses seins : une vraie merveille. Cette femme est vraiment bien bâtie. J’aime sa poitrine un peu lourde, ferme et sensible qu’on peut prendre à pleine main. À cet instant, je me mets à penser qu’il est surprenant qu’une femme comme elle soit laissée à l’abandon, un peu comme l’ancienne usine qui est devant nous. C’est pourquoi je ne peux m’empêcher de lui lâcher :



Bernadette se lâche sur tous les plans, y compris celui du vocabulaire. À cause de son maudit pantalon, je ne peux pas faire grand-chose. Caresser un morceau de tissu n’est pas vraiment ma tasse de thé. Je lui demande donc pour la deuxième fois d’en redéfaire le gros bouton. Bernadette s’exécute immédiatement et baisse la fermeture Éclair sur la lancée.


J’apprécie pleinement ce moment. Ses fesses ne sont plus protégées que par sa petite culotte, autant dire par rien. Elles sont exactement comme je les aime : de vraies fesses de quadra, fermes à souhait et un peu amples. Les savoir « délaissées » m’excite au plus haut point. Prenant pleinement conscience de l’état d’excitation dans lequel je suis, elle se met à me tutoyer et me demande avec une pointe d’inquiétude :



Bernadette semble frustrée. Il est vrai que d’une manière générale, le tutoiement est le symbole de l’intimité. Il est encore plus vrai de constater que le vouvoiement représente un formidable alibi dans le monde professionnel. Aujourd’hui, rares sont ceux qui soupçonnent une relation intime entre deux personnes qui se vouvoient. Mais le « vous » peut aussi avoir certains charmes, c’est pourquoi je crois utile de rappeler à Bernadette :



Je reprends Bernadette dans mes bras ; elle plaque son corps contre moi et m’embrasse avec encore plus de fougue que précédemment. Sa langue part à la recherche de ma langue, elle tourne, elle va, elle vient, sa bouche aspire mes lèvres. Tout à coup, sans prévenir, elle s’éloigne un peu de moi et me demande avec un brin d’inquiétude :



Bernadette porte en elle beaucoup de pesanteurs et semble s’inquiéter de la tournure que prennent les événements. Il faut donc la décoincer avec force et vigueur, refaire son plein d’assurance en quelque sorte.




◦◦◦ 7/10 : Une marque de sympathie ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : devant l’usine abandonnée)



Le temps est superbe, il fait chaud, le coin est sympa, mes mains vadrouillent en toute impunité sur le corps de Bernadette, mais surtout personne ne peut nous voir. L’envie me prend de décoincer Bernadette en lui faisant ce que j’ai fait à Mélanie dans sa chambre : lui donner une bonne claque bien sonore sur chacune de ses fesses. Je lui demande donc sur un ton très décalé :



Puis je reprends, très sûr de moi :



Je suis surpris qu’elle introduise Mélanie dans notre jeu. À bien y réfléchir, elle semble avoir peur de refuser ce que Mélanie pourrait accepter sans trop de difficultés. C’est pourquoi je lui confirme :



Bernadette me tourne le dos, puis baisse lentement son pantalon à mi-cuisses. Je contemple le spectacle avec ravissement. Constatant que le travail n’est pas complètement terminé, je l’invite à poursuivre sa tâche :



Bernadette s’exécute avec la même sensualité. Je la serre ensuite contre moi sur le côté avec mon bras gauche. Ma main droite est disponible ; c’est la plus leste et la plus puissante. Dans un premier temps j’empoigne et je caresse ses fesses avec une grande fermeté. Bernadette s’abandonne contre moi. Je donne alors ma première claque, forte et sonore. Bernadette se contracte un peu, mais ne pousse aucun cri. Vient ensuite la deuxième, plus forte, plus appuyée. Bernadette ne bronche toujours pas. Mes mains sont magnifiquement imprimées sur son insolent postérieur.



Et avant que Bernadette n’ait eu le temps de réagir, j’ajoute :



Bernadette se retourne, prend ma tête entre ses mains, puis me pose un délicat baiser sur les lèvres.



Je me recule et je la regarde droit dans les yeux pour lui confier :



C’est la deuxième fois en quelques minutes que Bernadette me pose des questions sur ce que je fais avec Mélanie. Il est visible que depuis qu’elle est au courant de mon aventure, elle aimerait prendre sa place. Malheureusement pour elle, en mère de famille, elle n’a que peu de disponibilités, et en femme mariée, elle doit tout faire dans la plus grande discrétion.


Bernadette est en train de découvrir que depuis qu’elle a quitté la fac, les choses ont beaucoup changé. Les jeunes d’aujourd’hui font vibrer leur corps avec plus d’originalité que ceux d’hier… et dans ce domaine, elle ne fait certainement pas partie des femmes précurseurs de sa génération.

Quant à la fessée, si j’ai déjà menacé Mélanie à plusieurs reprises en plaisantant, elle n’en a jamais reçue et n’en a jamais été offusquée. Comme je ne tiens pas à trop rentrer dans les détails avec Bernadette, je me contente de lui dire :



Je serre Bernadette contre moi, je l’embrasse dans le cou, puis je rempoigne ses fesses avec force et vigueur. Je n’arrive pas à m’en lasser ; elles ont vraiment la fermeté et le volume qui me conviennent. En réponse, elle se plaque contre moi et se frotte contre le bas de mon ventre qui commence à avoir besoin d’être soulagé. Je lui glisse alors à l’oreille :



Nous ne sommes pas dans les bonnes conditions pour faire l’amour, sinon je l’aurais fait de suite, sauvagement. Bernadette se retourne vers moi ; son regard est très vif. Elle se jette une fois de plus sur ma bouche qu’elle déguste avec avidité, puis elle me glisse à l’oreille après me l’avoir mordillée :



Je décide de lui faire une minette impériale : avec la première main, mettre un premier doigt là où il ne faut pas, et deux ou trois autres doigts là où il faut, puis avec la deuxième main tenter de piloter en douceur la montée du plaisir.

Confortablement allongés sur un lit, cette pratique est des plus simples à mettre en œuvre. Mais en pleine nature, avec des vêtements de ville et à une centaine de mètres d’une friche industrielle, la situation est plus délicate.


Bernadette est debout, le pantalon et la petite culotte baissés à mi-cuisses, et ses jambes légèrement écartées. Pour être à la bonne hauteur, je mets un genou à terre, tel un mousquetaire devant Monseigneur. La première étape à faire est de lubrifier le pouce de ma main droite. L’état d’onctuosité de la chatte de Bernadette apporte une solution élégante au problème. Mais une fois confortablement installé à l’intérieur, mon doigt décide de profiter de la situation en faisant le tour complet du propriétaire.

Quelques instants plus tard, la deuxième étape peut commencer. Je positionne mon pouce bien lubrifié à l’entrée de la petite rondelle de Bernadette, puis j’appuie délicatement par petites pressions en le tournant légèrement, mais sans forcer. Passées les premières résistances, c’est toujours un moment excitant de constater que plus rien ne s’oppose à sa pénétration. Après quelques petits va-et-vient très lents et décontractants, je peux enfin le faire parvenir au plus profond et au plus chaud de son corps.


Cette deuxième étape franchie, j’introduis trois autres doigts de la même main dans la chatte de Bernadette. Seul mon petit doigt reste en réserve à l’extérieur, un peu pour la rassurer. Il est vrai que si beaucoup de femmes acceptent de se faire pénétrer de deux ou trois doigts, elles se montrent beaucoup plus réticentes quand il s’agit de tenter la même opération avec quatre doigts ou plus, voire avec toute la main. Alors autant ne pas se lancer dans un débat trop difficile à gagner dans des moments aussi intimes.


Mes doigts et mon pouce ont pris pleine possession du bas du ventre de Bernadette ; ils sont chez eux et peuvent jouer les uns avec les autres. Seule une mince paroi fine et sensible les sépare. Ma main gauche peut à son tour entrer en action : masser le clitoris en essayant de faire durer la montée du plaisir le plus lentement possible.


Bernadette n’est pas dans la position optimum pour arriver au plaisir. Elle aurait certainement envie de s’appuyer contre quelque chose, mais rien ne le permet.



Bernadette se met à quatre pattes, les jambes écartées au maximum de ce que lui permet son pantalon :



Constatant que Bernadette ne souhaite pas patienter encore trop longtemps, je lui fais remarquer sur un ton très ironique :



Ma main gauche s’affaire avec plus de fermeté sur son clitoris pendant que ma main droite poursuit son onctueux massage interne. Tout à coup, Bernadette met ses coudes sur le sol, pose sa tête sur ses mains, puis se met à crier :



Sa chatte est grande ouverte ; son petit trou – qui n’a plus de « petit » que le nom – fait l’objet de spasmes violents, il tente d’aspirer mon doigt dès que je fais mine d’en sortir. Je ne m’imaginais pas Bernadette aussi passionnée dans sa recherche du plaisir. Tout son corps est de la partie : son ventre, ses cuisses, ses fesses. De petites gouttes de sueur glissent sur le bas de son dos.

Vient enfin le grand râle final, avec une discrétion qui n’est plus de mise. Je me hasarde à suggérer à Bernadette de se faire plus discrète, de crier moins fort :



Bernadette sait prendre le plaisir qu’on lui offre, avec démesure, voire avec une certaine violence. Je l’ai serrée si fort et je me suis tellement démené que j’ai l’impression d’être aussi épuisé qu’elle.





◦◦◦ 8/10 : Jamais deux sans trois ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : dans la voiture)



Bernadette fait mine de se rhabiller. Je l’en dissuade :



Bernadette s’exécute. La marque de ma main est toujours bien visible sur chacune de ses fesses.



Et je poursuis :



Bernadette se serre de plus en plus fort contre moi, presque à m’étouffer. Ses fesses contractées au maximum deviennent dures comme de l’acier. J’ai presque l’impression qu’elle va avoir un nouvel orgasme sans que j’aie à la toucher. C’est alors qu’elle me demande avec beaucoup d’insistance :



Bernadette remonte sa petite culotte et son pantalon, puis nous nous dirigeons vers la voiture. Je lui demande de la mettre légèrement de biais de telle sorte qu’on ne puisse être vu ni par derrière du fait de son inclinaison, ni par-devant du fait de la portière ouverte. Cette manœuvre faite, Bernadette me donne une lingette pour que je puisse me rafraîchir le visage et les mains.


J’avance ensuite au maximum le siège passager et j’ouvre une carte routière que je pose sur le dossier du siège avant. Je demande alors à Bernadette de mettre son pantalon et sa petite culotte à mi-cuisses, puis de s’allonger sur le dos.



Je ne réponds pas à Bernadette que j’ai une certaine expérience de la situation, car elle me prendrait pour un collectionneur d’aventures que je ne suis pas. Par contre, c’est vrai que quand une bonne occasion se présente, j’essaye de ne pas la laisser s’échapper.


Bernadette se couche de dos sur la banquette arrière, puis fait glisser pantalon et petite culotte à mi-cuisses. Elle a fait la séquence inverse de ce que je lui avais suggéré. C’est moins commode, mais on arrive au même résultat. Le seul vrai problème, c’est qu’avec un pantalon c’est mille fois moins efficace qu’avec une jupe ou avec une robe. Une fois installée, je n’ose pas dire confortablement, Bernadette me demande très naïvement :



Bernadette ne réagit pas, c’est pourquoi je crois utile de lui préciser :



Bernadette s’exécute. La position dans laquelle elle se trouve est particulièrement indécente. J’en souris quand je pense que mon intimité avec cette femme a moins d’une heure.


Je me saisis d’une revue professionnelle qui traîne dans le vide-poches et je la mets sur le sol pour pouvoir me mettre à genoux sans trop me salir. La chatte de Bernadette est maintenant à moi. Une chatte humide, brillante, prête à être dégustée. Quand ma bouche entre à son contact et que ma langue la pénètre, Bernadette pose ses mains sur ma tête et me dit en me tutoyant :



Suivi par :



Les cuisses de Bernadette touchent mes joues et son pantalon me sert de chapeau. Quand je commence à sucer délicatement son clitoris, puis à le mordiller et à l’aspirer, je me rends compte que Bernadette ne mettra pas longtemps à avoir son troisième orgasme, et ce en moins d’une heure. Trois à zéro en sa faveur. Le frère cadet de mon père, qui est un dragueur invétéré, m’aurait dit en parlant d’elle qu’elle a un « tempérament du feu de Dieu », et il n’aurait pas tort.


C’est la première fois de ma vie qu’une femme que je pensais très difficilement accessible, une femme à qui j’aurais pu donner le bon Dieu sans confession m’invite à la séduire le temps d’un repas, moins le dessert. Comme quoi… Je me mets à penser que dans quelques heures, après la visite du musée, c’est Mélanie qui va me tomber dessus… et que demain matin ce sera à nouveau au tour de Bernadette avec notre alibi en béton.


Comme je ne suis pas un surhomme, bien que tenant une bonne forme, il va falloir que je joue fin. Il est hors de question que j’ai la moindre « panne » ni avec l’une, ni avec l’autre, il faut donc que je me ménage mes forces. Bernadette connaît mon aventure avec Mélanie ; elle est donc en mesure de le comprendre. Il n’en est pas de même pour Mélanie, qui ignore tout de cette aventure. Mon unique solution est donc d’épuiser Bernadette sans trop me dépenser.


Cerise sur le gâteau, demain soir je passe ma nuit à Peyrepertuse avec Mélanie, une nuit suivie le lendemain matin par une visite du château où l’on doit y faire des « bêtises ». Très durs moments en perspective… quoique particulièrement sympathiques.


Je suis sorti de mes « viriles » réflexions par les premiers râles de Bernadette. Elle semble un peu plus discrète que précédemment, mais pas de beaucoup. Je saisis ses cuisses à pleines mains, et avec ma langue je m’active sur son clito que je n’hésite pas à mordiller du bout des dents. C’en est trop pour elle. Elle ne sait plus si elle doit essayer d’écarter encore plus ses cuisses ou au contraire les serrer. Mais peu importe, car le résultat est qu’elle se met à jouir violemment en inondant ma bouche de son délicieux nectar.



Bernadette sort de la voiture et se rhabille partiellement. Elle tourne alors son regard vers mon pantalon qu’elle fait tomber au sol avec une habileté surprenante après en avoir détaché la ceinture. Un sans-faute en quelque sorte. Tel quel, je ne suis pas dans la position la plus sexy, mais j’attendais ce moment avec impatience.


Bernadette reste debout. Elle sort délicatement mon engin de sa prison de coton et se met à le masser avec deux doigts, d’une manière presque désuète. Je n’aurai même pas droit à une langoureuse fellation dont je raffole, après tout le mal que je me suis donné pour elle. Mais au final ce n’est pas bien grave ; comme Bernadette n’a toujours pas rattaché son soutien-gorge, je peux jouer avec sa poitrine à pleines mains. L’un dans l’autre, je ne suis pas perdant… et puis on fera mieux demain.


Compte tenu de l’état d’excitation dans lequel je me trouve depuis un long moment, Bernadette n’a nul besoin d’accentuer la vigueur de son mouvement pour que je me laisse aller à envoyer mes jets de plaisir sur le petit arbuste qui se trouve juste devant nous. Très satisfaite que son travail soit arrivé à bonne fin, Bernadette me contemple de dos, puis me déclare, tout sourire :



Bernadette se rhabille complètement et constate que son pantalon s’est taché quand elle s’est mise à genoux tout à l’heure, avec un mélange de traces d’herbe et de terre.





◦◦◦ 9/10 : En route vers l’usine ◦◦◦

(Jeudi 9 juillet 2009 : l’alibi prend forme)



De retour dans la voiture, j’annonce à Bernadette que ce matin j’ai trouvé un problème statistique mineur sur des bobinages à double type de connecteurs. Bien que tous les chiffres soient conformes et dans les bonnes fourchettes, en étudiant de plus près leur montage, on pourrait gagner un niveau de qualité sans dépenser un centime.



J’explique alors mon plan dans ses grandes lignes. Cet après-midi, il faut qu’on « étudie » de plus près la fabrication de ces bobinages dans l’atelier de Castres. Demain en début de matinée, il faut se rendre à Albi et « étudier » plus en détail leur montage. Comme je connais déjà les solutions, notre inspection ne durera pas très longtemps. On pourra donc se dégager deux à trois bonnes heures sans aucun problème. Ce que je ne dévoile pas à Bernadette, c’est qu’inspecter l’atelier de l’usine et le sous-traitant du sous-traitant entre complètement dans mes prérogatives. Quant à mon rapport d’inspection, je l’écrirai en rentrant de ce long week-end, c’est-à-dire mercredi prochain.



Et j’ajoute aussitôt :



En se rapprochant de Castres, la circulation devient plus intense. Bernadette met donc quelques instants avant de continuer à me questionner :



Me vient tout à coup l’idée qu’il faut qu’on puisse me voir avec Mélanie et que la vox populi soit parfaitement au courant.



Je suis convaincu qu’il va être ravi que sa femme soit absente pour plusieurs heures. Mais ça, Bernadette ne le sait pas ou fait semblant de ne pas le savoir.



Une fois l’usine en vue, je déclare à Bernadette en prenant un ton faussement frustré :



Je déclare alors à Bernadette sur un ton très solennel :



Bernadette me dépose devant l’usine, puis repart immédiatement chez elle pour se changer. Je me dirige alors directement dans le bureau du patron qui m’accueille cordialement :




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◦◦◦ 10 /10 : Notes et références ◦◦◦



Informations sur les lieux et objets cités :


Le déjeuner sur l’herbe

Tableau d’Édouard Manet — Musée d’Orsay, Paris

http ://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Déjeuner_sur_l’herbe


Albi

Albi la Cité épiscopale, Patrimoine Mondial de l’Humanité (UNESCO)

Cathédrale Sainte-Cécile

La collégiale Saint-Salvi et son cloître

Le musée Toulouse-Lautrec

Le musée Lapérouse

Site officiel : http ://www.albi.fr/

Office de tourisme : http ://www.albi-tourisme.fr/


Castelnaudary

Capitale mondiale du cassoulet

Le grand bassin du canal du midi

Site officiel : http ://www.ville-castelnaudary.fr

Office de tourisme : http ://www.castelnaudary-tourisme.com

Le canal du midi : http ://www.canaldumidi.com/


Castres

Place et musée Jean Jaurès

Musée Goya

Maisons sur l’Agout

Site officiel : http ://www.ville-castres.fr

Office du tourisme : http ://www.tourisme-castres.fr/


Lautrec

Appellation : « Les plus beaux villages de France »

Appellation : « Sites remarquables du goût »

Production d’ail rose « Label Rouge » (1966) et « IGP » (1996)

Site officiel : http ://www.lautrec.fr/

Site de l’ail rose : http ://www.ailrosedelautrec.com


Lavaur

Cathédrale Saint-Alain avec son jacquemart

Site officiel : http ://www.ville-lavaur.fr/

Lycée agricole de Lavaur : http ://www.tarn.educagri.fr/lpa/index.php


Peyrepertuse

Le plus beau des châteaux cathares

Site officiel : http ://www.chateau-peyrepertuse.com

Site départemental : http ://www.payscathare.org/

Michelin Voyage : https ://www.youtube.com/watch ?v=0lu2i9smfG4



Quelques distances entre lieux cités :


81100 Castres – 81000 Albi : 43 km

81100 Castres – 11400 Castelnaudary : 47 km

81100 Castres – 81440 Lautrec : 15 km

81100 Castres – 31000 Toulouse : 71 km


81440 Lautrec – 81000 Albi : 30 km

81440 Lautrec – 11400 Castelnaudary : 54 km

81440 Lautrec – 11350 Duilhac-sous-Peyrepertuse : 156 km

81440 Lautrec – 81500 Lavaur : 32 km