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Temps de lecture estimé : 17 mn
28/05/15
corrigé 09/06/21
Résumé:  Kathy n'a pas digéré d'être misée au poker par son homme. Elle est bien décidée à lui faire payer la monnaie de sa dette.
Critères:  fh fhh extracon inconnu boitenuit fsoumise vengeance strip lingerie -fsoumisah
Auteur : Encre coquine      

Série : La dette

Chapitre 02
La dette - 02

Résumé du premier épisode : « La dette - 01 »

Kathy n’est pas du genre revanchard. Pourtant quand son homme, fauché après une longue partie de poker, a l’audace de la jouer en dernière mise et qu’en plus, il a la bêtise de perdre, Kathy est bien décidée à le lui faire regretter. Le lendemain de cette soirée étrange, elle ne se défile pas et se pare de sa lingerie la plus sexy et de ses plus beaux atours et s’en va, sans se retourner, avec Pierre et Marc, eux aussi au rendez-vous, pour payer la dette de son chéri.

Toutefois, comme une dernière provocation, elle prend soin de laisser bien en évidence sur le lit la petite culotte qu’elle portait cinq minutes avant de partir.



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Les lumières dansaient sur les corps agités qui peuplaient la piste et le petit club entier vibrait au son d’un électro-jazz envoûtant.

Perchée sur ses haut-talons, Kathy se laissait pénétrer par la musique qui entraînait son corps dans un délicieux chaloupé empreint de grâce et de sensualité. Sous le regard bienveillant de Pierre et Marc qui était retournés s’asseoir pour siroter un cocktail, elle était la reine de la nuit, infatigable. Les réflexes de son adolescence de chasseuse n’avaient pas pris plus de cinq minutes pour refaire surface. Les regards, le langage du corps, les déhanchés sulfureux, Kathy maîtrisait l’art de chauffer à blanc. D’ailleurs, maintenant qu’elle était femme et qu’elle appréciait pleinement la portée de chacun de ses gestes ou de ses attitudes, elle trouvait cela encore plus grisant.


Le morceau se termina et Kathy, assoiffée et en nage, rejoignit enfin les deux compères pour une petite pause bien méritée.



Kathy fit l’innocente.



Perdue dans ses pensées, Kathy n’avait pas remarqué le changement soudain d’ambiance. Les lumières folles s’étaient estompées et le boom-boom avait cessé pour laisser place à une musique bien plus propice aux rapprochements.



Le grand brun évoqué quelques instants auparavant s’avançait doucement vers eux. Kathy ne le lâcha pas des yeux alors qu’il progressait maintenant avec plus d’assurance. Un instant, il se tourna vers les deux compagnons de table, cherchant l’approbation. L’un et l’autre eurent un léger haussement d’épaules qu’il reçut comme un accord



Sans trop d’hésitation, elle se leva et, la prenant par la main, son cavalier la guida vers la piste où les couples se formaient. Les lumières s’étaient faites plus discrètes et ils n’eurent aucun mal à trouver un petit coin d’obscurité au milieu des corps déjà enlacés.

Il posa timidement les mains sur ses hanches comme tout homme civilisé le fait et elle enroula ses bras autour de son cou et blottit son corps contre celui du beau brun, comme peu de femmes le font.



La voix implorante de George Michael l’avait obligée à se rapprocher encore pour parler à l’oreille de son cavalier et ses seins étaient maintenant pressés contre le torse de « Beau-Brun »



Kathy avait remarqué l’étincelle qui était passée dans ses yeux quelques instants auparavant, une expression de stupeur furtive lorsque les doigts du jeune homme avaient rencontré une jarretelle à travers la fine étoffe de sa jupe. Elle feignit de ne rien avoir remarqué, tout comme lui et le laissa explorer sa trouvaille. Les doigts bougeaient presque imperceptiblement. Ils frôlaient et se déplaçaient au gré du roulis des larges hanches de la jeune femme. Kathy s’amusait de sentir ces mains l’explorer avec la plus grande discrétion. Elles avaient détaillé les jarretelles, la ceinture de dentelles et remontaient doucement sur ses flancs. Elle vit à nouveau les pupilles du jeune homme s’agrandir lorsque ses mouvements furent ralentis par le crissement du vinyle sous ses doigts.



Elle le vit distinctement se mordre la lèvre inférieure et devina avec une grande satisfaction un émoi naissant contre le bas de son ventre.

D’un geste de la tête, il désigna les deux larrons qui discutaient à leur table :



Le front de Beau-Brun se plissa de plus belle alors que ses mains avaient glissé sur la croupe de sa cavalière pour pousser son exploration plus bas.



Il semblait effaré.



Elle sentit le désir gonfler encore contre elle.



Ses yeux avaient accompagné les mots de leur regard le plus coquin.



Et il accompagna sa question d’un geste de la main à la recherche d’une quelconque couture sur les fesses rebondies de la jeune femme.



Les mots étaient sortis dans un soupir soufflé à l’oreille de Beau-Brun, lâchés comme l’allumette d’un pyromane sur des herbes chauffées à blanc par le soleil alors que la chanson arrivait à son terme.



Et alors que les dernières notes du morceau se perdaient dans la salle, elle se déroba à l’étreinte, au grand désarroi de l’homme qui tenta bien de la retenir mais sans grande conviction devant la détermination de Kathy. Sur le chemin vers sa table, elle découragea du regard une puis deux tentatives d’approche avant d’accepter de repartir pour une danse avec un type très chic aux tempes grisonnantes, la quarantaine épanouie.



Bien malgré elle, ses pommettes rosirent. Sans qu’elle ne sache pourquoi, Kathy l’avait su tout de suite, elle ne pourrait mener la danse cette fois. D’ailleurs, elle n’avait même pas su refuser son invitation bien qu’elle eût été parfaitement décidée à retourner s’asseoir avant que son cavalier plante ses yeux dans les siens et lui tende la main pour l’entraîner. Il dégageait une telle assurance qu’elle en était troublante.



Elle resta un instant sans voix. Cette question était à la fois incroyablement simple et pourtant si profonde et si personnelle.



Sa voix n’avait pas tremblé. Les yeux plantés dans ceux de Kathy, il avait prononcé ces mots sans le moindre signe de gêne ou d’hésitation.

Les joues de la jeune femme avaient cette fois rougi plus vivement alors qu’elle baissait les yeux. À l’évocation du simple mot de soumise, elle avait été saisie d’un émoi incontrôlable. Un trouble s’était immiscé en elle et se répandait dans tout son corps, lui créant une boule dans la gorge et une douce chaleur dans le ventre. Durant quelques fractions de seconde, des flashes embrasèrent son esprit. Des yeux bandés, des liens noués, des ordres donnés, elle n’arrivait pas à repousser les images de plus en plus précises qui déferlaient.



Il sourit pour la première fois. Elle rougit de plus belle, ne sachant quoi répondre à cette évidence.

Le silence s’installa. Il lui sembla durer une éternité. Pourquoi ne parlait-il plus, l’avait-elle ennuyé, n’était-elle pas intéressante ? Et cette distance, pourquoi se tenait-il aussi loin alors qu’elle aurait voulu le sentir, écraser ses seins contre lui.

Le morceau arriva à sa fin et il relâcha son étreinte. Il la guida par la main jusqu’à sa table où se tenaient toujours Pierre et Marc.



Et il lui baisa la main avant de s’éloigner.



Sa réponse avait été évasive et lointaine, et puis elle était un peu fatiguée.



Ils commandèrent un nouveau verre que Kathy sirota passivement. Le trouble ne l’avait pas quittée et elle se demandait encore pourquoi cet homme qu’elle n’aurait même pas remarqué ailleurs avait fait chavirer son esprit à ce point.


Une soumise. Elle essayait de chasser le mot qui lui revenait sans cesse en tête et qui, sans qu’elle ne sache pourquoi, provoquait un incendie dans tout son corps. La soumission sexuelle faisait bien partie de son imaginaire et elle adorait être traitée en objet lorsqu’elle en avait envie. Se soumettre à un inconnu… c’était peut-être là le summum de son fantasme… ou de son désir. Elle chassa la pensée qui lui sembla folle, ou en tous cas inavouable.


Pierre et Marc l’avaient laissée à son introspection, partis en chasse de deux jeunes femmes que Kathy trouvait beaucoup trop vulgaires.



Elle sursauta en reconnaissant la voix. Aussitôt son cœur se mit à battre plus vite.

Elle leva les yeux. L’inconnu était là, lui tendant une main, plongeant les yeux dans les siens. Elle hésita un instant. Il attendait, sans aucun signe d’impatience. Elle finit par prendre la main qui l’aida à se lever. Sans un mot, il la guida à travers la salle. Ils ne s’arrêtèrent pas sur la piste de danse et la contournèrent.



Ils longèrent le bar.



Ils arrivèrent devant une porte un peu à l’écart et il se tourna vers elle.



Et toujours ce regard que Kathy n’arrivait pas à soutenir. Elle baissa les yeux.



Il posa son doigt sur le lecteur d’empreintes et poussa la porte. Lorsqu’elle se referma derrière eux, le tumulte de la boîte s’estompa aussitôt.



Traversant de lourdes tentures, ils entrèrent dans une pièce à la lumière tamisée, bordée de banquettes où seuls quelques miroirs venaient briser l’uniformité des lambris sombres.



Kathy s’arrêta net. Beau-Brun était enfoncé dans l’une des banquettes qu’elle ne pouvait voir en passant l’entrée. Un verre de whisky à la main, il lui adressait un sourire jovial.

Elle se tourna vers l’autre homme, le regard plein de questions.



Elle baissa à nouveau les yeux.



Kathy rougit franchement à la verbalisation de son petit jeu et à l’image que cela lui renvoyait.



Elle se sentait comme une enfant devant avouer une bêtise.



Le ton était plus ferme et déterminé.



Elle se sentait terriblement humiliée de devoir raconter mais elle n’envisagea pas un instant la fuite tant la chaleur qui était née au creux de son ventre coulait délicieusement dans tout son corps maintenant.



Son visage était rouge écarlate.



Son regard était inquisiteur.



Les mots ne parvenaient pas à franchir la barrière de ses lèvres.



Il était inutile de nier l’évidence.



Il prit une grande lampée de cognac.



Elle releva les yeux pour le regarder, prenant bien soin d’éviter la vue du jeune homme qui la mangeait des yeux, toujours installé sur la banquette.



L’indignation envahissait son visage.



Elle encaissa le qualificatif et ravala sa salive. Ses mains étaient moites et son front perlait, mais il était trop tard pour se poser des questions, elle le savait, c’était inscrit en elle. Elle se tourna alors vers le jeune homme.


Ses doigts tremblotants défirent maladroitement le premier bouton du chemisier niché sur le sillon de ses seins, puis le deuxième. « Beau-Brun » s’était redressé et lorsque le chemisier fut entièrement déboutonné, il se tenait assis en alerte sur le bord de la banquette. Sans lâcher son regard, elle se débarrassa du vêtement et le laissa tomber à ses pieds. Il la dévorait des yeux. Elle pouvait sentir l’intensité de son regard qui parcourait chaque centimètre de son corps. L’autre homme se tenait à l’écart en simple spectateur de la scène. Elle avait honte, une honte incroyablement délicieuse qui lui nouait la gorge et lui brûlait les entrailles. Pour ne pas briser son élan, elle enchaîna et descendit le zip de sa jupe qui rejoignit presque aussitôt le chemisier sur le sol.



Le silence se fit durant ce qui lui sembla une éternité alors que les deux hommes la mangeaient des yeux sans qu’elle n’ose plus bouger un cil.



Elle tourna le dos à Beau-Brun et s’éloigna vers l’autre bout de la pièce. Aussitôt le miroir face à elle lui renvoya son image. Son 95D déjà fort avenant d’habitude, prenait une arrogance toute particulière moulé et soutenu par le vinyle rouge. Ses hanches tanguaient bien malgré elle et elle imaginait le spectacle de ses fesses roulant pour ses voyeurs, cambrées à l’extrême par ses talons aiguilles. Son sexe nu, finement taillé, venait parfaire le tableau d’une libertine dépravée. L’excitation était telle qu’elle pouvait sentir pour la première fois son jus mouiller l’intérieur de ses cuisses. Elle pria pour que cela ne se voie pas.



Elle s’exécuta toujours avec grâce.



Il but une nouvelle gorgée.



Elle espérait ne pas avoir compris.



Beau-Brun n’en croyait pas ses oreilles et son regard passait de la jeune femme à l’homme conscient que la limite était proche.



Son assurance quelque peu retrouvée vola en éclats, disloquée par la vérité brute. Difficile assurément de jouer cette carte dans sa situation. Elle réalisa soudain que son sort reposait sur la simple volonté du quinquagénaire mystérieux. Ces deux hommes pourraient la violer. D’ailleurs serait-ce vraiment un viol ? Tout son corps répondait non ; son esprit n’aurait pas supporté. Mais Beau-Brun n’avait absolument rien tenté, aucun geste. Lui aussi se contentait de réagir aux attentes de l’hôte. Depuis la danse avec cet homme, elle n’avait cessé de le suivre avec une confiance aveugle, absolue, totale…


« Sucer n’est pas tromper. » Cette phrase qu’elle avait si souvent répétée à son homme pour le taquiner, résonna encore et encore dans sa tête comme pour lui donner du courage alors qu’elle s’agenouillait lentement.



Incrédule, Beau-Brun se leva, le pantalon déformé par l’excitation.



Il l’avait arrêtée net alors qu’elle s’avançait pour toucher la bosse palpitante.



Elle obéit et attendit docilement alors que le jeune homme se déboutonnait avec un sang-froid étonnant. Bientôt un sexe au gland luisant, rougi par le désir, parcouru de veines saillantes, se dressa devant elle. Il était beau et appelait une certaine gourmandise. Il le prit en main et se caressa de lents allers-retours en la scrutant. Doucement, il fit glisser son gland lisse sur le visage en attente, caressant les joues puis les lèvres. Elle recevait la caresse avec ravissement et agacement, impatiente de goûter le fruit de son désir. Lorsqu’il pressa enfin sur sa bouche, elle se fit la plus accueillante possible, l’enrobant de ses lèvres charnues, le cajolant de sa langue. Elle se délectait de son parfum nouveau. C’était le premier sexe inconnu qui passait la barrière de ses lèvres depuis douze ans de fidélité exclusive.


Consciente de ce qu’on attendait d’elle, elle se contentait de son rôle de réceptacle et n’esquissait pas le moindre mouvement, le laissant imprimer son rythme. La frustration l’envahissait tant elle aurait aimé prendre soin de ce sexe.


Lui, poussait son exploration jusqu’à s’introduire jusqu’à la garde dans la bouche chaude et moelleuse entamant un lent et profond va-et-vient. Ses gestes se faisaient plus brusques au fur et à mesure du plaisir qui montait en lui et il finit par saisir le visage angélique à deux mains pour mieux lui baiser la bouche. Elle subissait les assauts du membre qui se tendait encore en alternant des petits mouvements rapides du gland entre ses lèvres et de longues et profondes pénétrations.


Ses genoux commençaient à la faire souffrir et le jeune homme semblait bien décidé à profiter de la situation sans se presser. L’autre homme s’était fait oublier mais n’en perdait pas une miette, debout à quelques pas de la scène.



Sans se poser de questions, Kathy laissa aussitôt exploser tout son désir et se jeta sur le membre comme une assoiffée. Elle suça, lécha, avala, titilla sans répit s’étouffant presque tant elle se goinfrait de la queue chaude et vivante dans sa bouche. L’homme faisait tout pour résister à la vague de sensations submergeant son sexe qui s’embrasait.



Elle était si excitée elle-même qu’elle se surprit un instant à espérer qu’il tiendrait le coup, tant elle aurait aimé sentir à cet instant une queue puissante se déchaîner en elle.



Sa main s’activa comme une furie pour accompagner sa bouche. Beau-Brun s’agrippait à ses épaules en râlant de plaisir.

Elle détacha ses mains et les posa sur ses seins. Aussitôt, il se mit à les malaxer brutalement.



Elle tentait le tout pour le tout l’inondant de paroles obscènes entrecoupées de jeux de langue.



Elle le vit se tendre alors comme un arc et dans une grimace absente, il lâcha prise, explosant dans sa bouche dans de longs jets saccadés. La jeune femme reçut l’offrande avec délectation, s’amusant de la quantité de jus inhabituelle qui continuait de couler sur sa langue à chaque spasme du sexe entre ses lèvres. Elle put en goûter toute la saveur et il lui fallut plusieurs gorgées pour tout avaler.

Le cajolant de sa bouche, elle aspira jusqu’à la dernière petite goutte du précieux nectar d’amour alors que le corps se détendait doucement sous sa caresse.



Beau-Brun se réajusta devant sa bienfaitrice restée à genoux devant lui. Il la gratifia d’une caresse sur la joue et quitta le salon d’un pas mal assuré. Kathy attendit encore, les genoux douloureux, ne sachant ce qu’elle devait faire.



Elle se releva, cachant avec peine la frustration et la déception qui marquait son visage.



Il laissa sa phrase en suspens.

Elle baissa les yeux, honteuse d’avoir envisagé la possibilité, de l’avoir même ardemment souhaitée. Son sexe coulait d’un désir incandescent et elle se serait donnée sans une seconde d’hésitation.



Il reposa son verre et se pencha pour lui baiser la main.



Et il se pressa d’un pas vif vers la porte. Avant de la passer, il se tourna vers la jeune femme qui rassemblait ses effets.



Et il disparut dans le couloir.



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Lorsqu’elle franchit à nouveau la porte au code biométrique, la bouche encore saturée de l’arôme puissant du sperme d’un inconnu, le haut des cuisses trempé de son propre jus, elle ressentit un mélange de honte et de fierté.

Est-ce cela que ressentait une petite vicieuse qui venait de se faire sauter à la va-vite dans les toilettes ? Elle l’avait si souvent fantasmé.