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n° 16892Fiche technique18471 caractères18471
Temps de lecture estimé : 11 mn
04/07/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Après ces émotions nouvelles, Kathy était vidée et il était temps de rentrer. Mais une fois qu'on a mis le doigt dans l'engrenage...
Critères:  fh fhh extracon inconnu boitenuit fellation pénétratio sandwich
Auteur : Encre coquine      

Série : La dette

Chapitre 03
La dette - 03

Résumé des épisodes précédents :


« La dette - 01 »

Quand son homme, fauché après une partie de poker bien arrosée entre amis, avait décidé de la jouer en dernière mise et avait une fois de plus perdu, le sang de Kathy n’avait fait qu’un tour. Bien décidée à lui faire payer cet affront, elle s’était parée de sa lingerie la plus coquine et avait suivi Pierre et Marc pour une soirée en trio, laissant derrière elle son petit mari et sa culotte soigneusement abandonnée sur le lit conjugal.


« La dette - 02 »

Toutefois, ce qui devait être une provocation plutôt gentillette prit une tout autre tournure lorsque Kathy atterrit dans les bras d’un mystérieux inconnu en quête de sa nouvelle soumise.



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Le tumulte de la boîte reprit ses droits, envahissant, couvrant tout d’une brume et d’une insouciance onirique. On la saisit par le bras.



Pierre semblait agacé et inquiet.



La réponse avait fusé du tac au tac.



Kathy sourit.



Ils contournèrent la piste en direction de la sortie. Au vestiaire, Pierre, puis Marc donnèrent leur ticket à l’un des deux grands Blacks qui faisait également office de portier en début de soirée. Il disparut avant de revenir avec leur veste.

Kathy tendit le sien… Ils attendirent plus longtemps. Le second employé eut le temps d’amener une, puis deux vestes. Les deux larrons s’impatientaient et finirent par sortir.



L’homme à la carrure de All Black réapparut les mains vides.



Et il la fit entrer dans le sas. Ils passèrent une autre porte et entrèrent dans le local de stockage. Le mur de droite était tapissé de portemanteaux, celui de gauche d’écrans de contrôle qui permettaient visiblement de garder un œil sur chaque recoin du club.



Kathy s’avança. Des gouttes de sueur froide roulèrent le long de son dos lorsqu’elle reconnut le petit salon privé sur l’un des écrans.



Elle reporta son attention sur l’enchevêtrement.



Elle se pencha pour l’attraper et, ne pouvant avancer plus loin, dut se tendre un peu plus pour l’atteindre.



En équilibre sur ses talons aiguilles, les jambes tendues à l’extrême, elle se plia encore pour pouvoir en vérifier le contenu. Le contact de la main chaude sur sa peau l’électrisa. Elle s’était glissée directement sous sa jupe, sans hésitation, forte et décidée sans qu’elle ne puisse faire le moindre geste, paralysée par la surprise. Les doigts se faufilaient partout, l’explorant sans ménagement, glissant sur son sexe trempé, entre ses fesses offertes. Elle aurait dû s’offusquer, le gifler, fuir, mais rien de tout cela ne se produisit. Son corps réagissait bien malgré elle et recevait la caresse comme une délivrance. Déjà, son bassin commençait à rouler langoureusement, incontrôlable.



Deux doigts s’enfoncèrent dans sa chair intime. Ses jambes s’ouvrirent un peu plus pour leur laisser le champ libre.



Les doigts ressortirent et se mirent à masser son petit œillet qui fut bientôt aussi souple et mouillé que son abricot. La main prenait entièrement possession de son entrejambe, et bientôt elle régna sur tous ses sens, s’occupant à la fois de son petit bouton et de ses deux antres du plaisir.

Son corps entier accompagnait les doigts qui la baisaient, et elle ne se souciait plus de se comporter comme une petite salope en s’empalant sur la main puissante. Ravageant tout sur son passage, la vague de plaisir monta si vite et si fort que l’homme dut la soutenir lorsqu’elle se laissa aller à son bonheur dans une absence divine.


Un cliquetis de ceinturon la ramena à elle, et elle eut soudain l’esprit aussi clair que de l’eau de roche. Saisissant son sac, elle se redressa en se dégageant du bras qui la tenait encore et se rua vers la sortie. Elle eut juste le temps d’apercevoir le sexe massif et luisant que le grand Black s’apprêtait à planter entre ses cuisses.



Et ils embarquèrent tous trois dans le gros 4x4 garé à quelques pas de là.



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L’obscurité n’était fendue que par la mince lueur du réveil. Ma conscience s’éveillait doucement, tirée de mes songes par je ne sais quel tourment. J’avais l’impression d’être fait de coton alors que la vie reprenait possession de chacun de mes membres.

Je tournai la tête vers l’afficheur digital rouge qui m’annonça 3 h 30. Mes gestes s’étaient naturellement tournés vers la place encore vide à côté de moi.


Soudain, mon attention fut attirée par… oui, j’entendais bien des bruits inhabituels. Je tendis l’oreille, les cinq sens en éveil. Les bruits semblaient venir de chez nous, comme une conversation agitée. Je me levai et ouvris la porte de la chambre le plus discrètement possible.

Il ne fit plus aucun doute que le bruit qui m’avait certainement réveillé venait de notre salon.

J’enfilai un caleçon et décidai d’aller voir ; peut-être Kathy était-elle rentrée.


La lumière qui parvenait jusqu’en haut de l’escalier me confirma que le salon était bien allumé, et au fur et à mesure que je m’approchais des marches, les sons s’éclaircissaient.

Bientôt je reconnus enfin le rire de Kathy : la petite bande était rentrée. Effectivement, ma douce n’était pas seule et j’entendis ensuite clairement la voix de Pierre : « Tu es quand même une sacrée gourmande, toi… »


Je m’engageai sur la première marche, et au moment ou je posais mon pied, je le regrettai immédiatement. Mes oreilles me jouaient-elles des tours ? J’étais encore dans un engourdissement général, une sorte de rêve éveillé. Je restai immobile, ne sachant plus si je devais descendre ou pas. Des soupirs ; j’entendais bien des soupirs exprimés par la douce voix de Kathy.

À présent engagé, je continuai à descendre lentement. Les soupirs s’étaient transformés en longs gémissements étouffés qui ne s’arrêtèrent pas alors que j’atteignis les dernières marches et que le salon s’ouvrait devant moi.



Je restai un instant immobile, incapable de prononcer le moindre mot ou de faire le moindre geste. Devant mon air effaré il ajouta :



Le canapé dans lequel ma belle était sagement lovée la veille avait pris une toute autre dimension. Kathy, qui ne semblait pas le moins du monde dérangée par ma présence, s’y tenait, les reins bien cambrés, la croupe offerte à Marc. Sa jupe et son chemisier avaient disparu, et je la retrouvais telle que je l’avais laissée dans la chambre quelques heures auparavant.


Ses seins, pourtant maintenus par les bonnets de latex rouge, ballottaient d’avant en arrière, entraînés par les mouvements violents que les coups de reins de Marc imprimaient à tout son corps. Il la besognait avec force et elle semblait y prendre beaucoup de plaisir. Malgré toutes ces secousses, la bouche de ma belle s’appliquait avec la plus grande attention sur le sexe de Pierre, faisant preuve d’une rare voracité alors que celui-ci la regardait les yeux pleins de reconnaissance.



Elle ne s’était arrêtée que le temps de prononcer ces trois mots, le souffle court.



Sa réponse avait fusé entre deux coups de langue sur le gland massif de Pierre.



Ce n’est qu’à cet instant que je pris conscience de la bosse qui déformait mon caleçon, avouant malgré moi mon trouble devant ce spectacle. J’étais partagé entre une jalousie dévorante devant la situation qui me rendait amer et une excitation que je n’avais jamais ressentie à ce point.

Je ne parvenais pas à détacher mon regard de ce tableau obscène qui, Kathy le savait, hantait mes fantasmes depuis bien longtemps. Je l’avais si souvent imaginée soumise et offerte ainsi pour mon plaisir que j’avais l’impression de vivre l’un de ces rêves.

La jalousie et la colère ne me quittèrent pourtant pas si facilement et je lançai, d’une voix sévère :



Je m’apprêtais à répondre lorsque ma douce m’interrompit, la voix brisée par la jouissance :



Je ne pus que répondre par la négative, dépité.



Et comme pour illustrer son propos, sa bouche s’empara à nouveau du membre de Pierre.


J’étais à présent totalement réveillé, et les brumes qui plongeaient mon esprit dans une douce torpeur depuis mon lever s’étaient estompées.

Chaque détail de la scène se révélait dans toute sa vérité, crue, violente, sans fioritures ni cadrage avantageux. Je n’étais plus dans un de mes fantasmes préparés, maîtrisés, dirigés par mes soins, mais devant une réalité que je n’avais pas choisie et dans laquelle j’étais tombé brutalement. L’impression de ne pas être à ma place ne cessait de me hanter. Une irrésistible envie de sortir, vite, m’envahissait les tripes. C’était pourtant ma femme qui se donnait sans retenue sur ce canapé, mais j’avais l’impression de pénétrer l’intimité d’inconnus.


Une odeur âpre me parvenait maintenant, un mélange de transpiration et de diverses sécrétions sexuelles ; et si l’argent n’a pas d’odeur, la luxure en a bien une, et j’y goûtais pleinement tant ces trois corps agités en étaient imprégnés. Je ne doutais plus que, comme l’avait suggéré Kathy, ce trio n’en était pas à son coup d’essai devant moi.


Le second détail, bien qu’en l’occurrence ce mot soit assez mal choisi, me sauta alors aux yeux et je restai comme hypnotisé par ma découverte ; je dus bien l’admettre : Pierre était monté comme un taureau. Il présentait fièrement à ma bien-aimée un sexe hors normes et étonnant tant par sa longueur que par son épaisseur. Jusque là, j’avais pensé que ce genre d’artillerie n’existait que dans les films. Eh bien, je me trompais ; et ma douce et tendre en tenait un exemplaire entre ses lèvres. Ce format XL ne semblait pas la faire fuir, bien au contraire : elle s’y accrochait avec une avidité non feinte. Le spectacle de son visage d’ange embrassant cette colonne de chair aux veines saillantes était d’une incongruité et d’une obscénité délicieuses. J’étais fasciné.



Je sus à cet instant que sa chair avait vaincu son esprit et qu’elle prenait son pied, là, devant moi, dans un enchevêtrement de corps irréel. Le plaisir suintait par tous les pores de sa peau, se répandant dans l’air déjà lourd de ses suppliques haletantes.


Alors que j’avais fini par poser mes fesses sur le petit fauteuil qui faisait face au canapé, les siennes allaient à présent à la rencontre du membre infatigable qui la faisait chavirer au rythme des claquements humides entre ses cuisses. Marc ne semblait pas vouloir lui laisser de répit, et il y mit soudain toute son énergie, la baisant comme un guerrier lançant l’assaut final, jetant ses dernières forces dans la bataille. Les dents serrées, il marmonnait des mots qui me parvenaient à peine : « T’adores sa queue… Non mais, tu vas voir… Et celle-là, t’en penses quoi ? » Je fus encore étonné d’entendre ma douce lui répondre qu’elle en voulait encore, qu’elle voulait qu’il la défonce, qu’elle adorait cela… ces mots que j’avais entendus des dizaines de fois lors de nos soirées endiablées.

Même si cette étrange intimité me pinçait encore au fond à gauche, l’excitation qui menaçait de faire céder mon caleçon ne tolérait aucune rancœur.


La bouche de Kathy ne pouvait plus à présent s’occuper de Pierre tant son corps était secoué par la vigueur de Marc, mais ma belle s’agrippait tant bien que mal au membre toujours tendu devant elle. Elle me regardait à présent, m’éructant son plaisir au visage, les pupilles dilatées au centre de ses jolis yeux bleus en amande. Quand mon regard croisa le sien, j’y lus toute la force de sa jouissance lorsque soudain son corps fut parcouru de tremblements incontrôlés. Un long gémissement sortit du plus profond de son être sans qu’elle ne baisse les yeux, et je reçus en pleine poire l’onde de choc qui la traversait. À peine avais-je eu le temps de la voir venir qu’un jus chaud et poisseux emplit mon caleçon en quelques jets puissants et saccadés alors que mon corps se tendait jusqu’à la dernière terminaison nerveuse.


Je restai interdit devant l’expression de surprise sur le visage radieux de Kathy.

Elle ouvrit la bouche, mais aucun son ne parvint à mes oreilles. Son image devint trouble, et la scène de luxure finit par s’estomper totalement. J’étais à présent dans le noir, couché dans mon lit. Une délicieuse chaleur enserrait mon sexe encore parcouru de soubresauts.

J’avançai mes mains à la rencontre du visage qui cajolait mon entrejambe.



Je n’aimais généralement pas prendre sans donner, et malgré ma fatigue j’étais prêt à lui donner sa part de plaisir.



Les mots eurent juste le temps de sortir avant que mon esprit ne replonge dans le brouillard :