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Temps de lecture estimé : 15 mn
17/06/15
corrigé 08/06/21
Résumé:  Nos jeunes mariés découvrent un fantasme qu'ils ont en commun, mais qu'ils n'osaient s'avouer. L'ange délicat tire par la manche un mari hésitant, mais qu'elle rendra fou par ses hardiesses à honorer « un autre ».
Critères:  fh fhhh cocus inconnu fépilée cérébral voir exhib noculotte humour
Auteur : Alain Allain  (valet de coeur)            Envoi mini-message

Série : L'Arlésienne

Chapitre 02
On passe à l'acte

Résumé de l’épisode 1 :

Un jeune marié s’était fait du souci au sujet de son épouse qui tardait à revenir d’une visite dans des WC publics dans lesquels la cloison de séparation était pourvue d’un trou pour voyeurs.





Cinq mois de mariage suffisent à installer des habitudes. Vincent, par exemple, prenait toujours sa douche du soir avant Maryse. D’abord parce qu’elle restait sous l’eau une éternité et qu’attendre son tour n’avait pas les vertus calmantes requises pour un bon sommeil, mais surtout parce qu’une fois couché, il aimait prendre un livre et, sous le cône de lumière du chevet, faire balancer son regard comme un pendule entre le bouquin et l’image floue de sa femme nue derrière la vitre embuée du tub. Ce n’est pas qu’il aimait la voir floue, pas du tout : il aimait simplement l’observer nue, à son insu ; une sorte de voyeurisme domestique. Il faut dire que Maryse était faite pour les pupilles. Il n’en finissait pas de bénir le privilège d’avoir marié une fille si belle. Il ne se lassait pas non plus de son regard, de ses sourires, de sa voix, de sa membrure délicate et de la grâce de ses gestes… Elle était naturelle comme une enfant et belle comme une déesse. Bref : il était fou amoureux de sa petite Maryse qui le gratifiait d’une réciprocité de chaque instant.


Elle ferma les robinets. Il ne fallait pas rater sa sortie. Les cheveux collés, elle quitta la cage de verre et fit un pas vers le porte-serviette pour arracher le tissu éponge de son support, s’en couvrir la tête et le presser contre son visage. C’était l’image que Vincent attendait : le corps nu et le visage caché. Il n’avait pas encore établi de liaison entre Platon et Eros, entre sentiment et sexe, entre pureté et lubricité ; bref : entre la tête et le cul. L’image de la chair ensorcelante restait en décalage avec le regard profond, immatériel, romantique de sa muse. Il avait un petit problème de ce côté-là qui l’amenait à ne faire l’amour que dans le noir.

Séchée, pommadée, parfumée, Maryse vint s’allonger sous le drap.



Vincent ferma son livre et éteignit la lampe de chevet. Elle se blottit contre lui.

Il faisait chaud. La fenêtre était ouverte. Les persiennes exhalaient un peu de l’air frais de la nuit, un peu de la lumière de l’éclairage public, et beaucoup des stridulations des grillons nocturnes.



Elle promena ses lèvres sur le cou, les clavicules, les pectoraux, ponctuant le parcours de petits bisous, puis s’arrêta sur le mamelon couronné de poils. Vincent gonfla le torse pour ratifier la manœuvre. Il avait le téton sensible, et elle le savait. Elle y glissa la langue.



La main de la jeune mariée descendit le long du ventre et saisit le serpent qui somnolait dans son nid de poils. Elle agita sa langue sur la petite éminence pectorale et y colla ses lèvres pour la suçoter, puis revint à l’oreille.



Elle hésita. Vincent avait remarqué, depuis quelques jours, qu’elle voulait lui faire comme une confidence, mais en dernière minute elle reculait. Il l’encouragea en la pressant contre lui.



Son souffle dans l’oreille donnait des frissons.



Elle hésita encore, puis :



Vincent ne répondit pas tout de suite, mais Maryse sentit un flux de sang réveiller le paresseux qu’elle tenait en main.



La jeune femme gardait un doute, car ni avant ni après le mariage elle n’avait vu son homme dans un état tel que celui de l’épisode de Faro. Elle s’était imaginé que c’était à cause du voyeur.



Le sexe du mari grossit tout d’un coup dans sa main ; cela semblait ratifier la thèse du voyeur.



Le jeune marié écarta le drap pour constater que sa queue avait effectivement pris la consistance du bois d’olivier.



Vincent ne répondit pas, mais son souffle se précipita. Maryse avait plié sa jambe au-dessus de la cuisse musclée pour que sa prune s’y écrase. Elle se frotta ainsi à lui, en lents mouvements masturbatoires, tout en accélérant la manœuvre du poignet et en suçant l’extrémité du petit téton mâle.



Sa diction se hachait de petits halètements désordonnés. Sa vulve lubrifiait le muscle qui vibrait sous elle. De son côté, le souffle court, Vincent subissait le déroutant harcèlement. Elle s’entêta :



Le membre frémit dans sa main et Vincent s’arqua en décollant le bassin du matelas.



Une giclée lourde et tiède s’écrasa sur le visage de l’épouse qui accéléra sa main pour précipiter les gerbes suivantes. Les salves éjaculatoires étaient impressionnantes ; Maryse n’avait jamais assisté à un tel débordement. Des pectoraux jusqu’au nombril, le delta de poils se trouva maculé de crème séminale. La femme se hissa sur son homme, écrasa ses seins contre son ventre, et son abricot contre le genou. Le visage plongé dans la toison engluée, elle donnait de grands coups de langue. Le clito à la torture ordonna un orgasme digne d’accompagner celui de son conjoint. Vincent, d’ailleurs, sentit une ampoule de mouille se libérer sur sa rotule.

Encore étourdis, ils restèrent silencieux le temps que les haleines se stabilisent et que les artères se calment.

Maryse prit la main de son mari pour la poser sur sa poitrine.




oooo0000oooo



Une odeur de café flottait en nappes légères au-dessus de l’oreiller. Maryse ouvrit les volets. Une solide lumière jaune éclaboussa le plateau du petit déjeuner posé sur le chevet. Le dormeur protégea ses yeux de la lumière.



L’odeur de toast et d’œuf frit validait l’annonce.



Elle portait une mini-robe rose, à ras le bonbon, moulante, décolletée.



Son sexe de petite fille, lisse et rose comme des dragées siamoises, apparut sous le tissu.



Enfin, elle s’agenouilla devant le lit et sortit ses seins du décolleté.



Vincent avança la main. Les seins de sa femme le fascinaient. Ils étaient lourds au point de marquer un pli sur le dessous, mais les tétons pointaient droit devant avec, peut-être, un léger strabisme divergent. Charnus et boulus comme des tétines de biberon, leur couleur caramel pouvait susciter différents appétits. Vincent pinça une extrémité.



La brune remballa ses seins, se redressa et tira le coton rose de la robe vers le bas pour dissimuler son abricot.




oooo0000oooo



Dans la voiture, Vincent tenta encore de la raisonner :



Comme c’était elle qui conduisait, il se sentit infériorisé.

Elle serra le frein à main à vingt mètres de l’endroit fatidique et se tourna vers lui.



Il l’observa s’éloigner vers les WC. Les trois types qui la croisèrent sur le trottoir se retournèrent. Il faut dire que la hauteur des talons et l’étroitesse de la robe qui lui moulait les fesses faisaient à elles seules un spectacle de ses gambettes joliment fuselées, sans parler des pointes des seins qui marquaient le tissu et qui flottaient comme des chaloupes de haute mer. Un camion klaxonna en passant.


Vincent observait sa dulcinée comme s’il se fût agit d’une… d’une pute. Cela lui fit honte, mais en même temps il sentait son sexe souffrir de détention. Elle arriva au but. Une sorte de mur pudique disposé en paravent isolait l’entrée des toilettes. Maryse y disparut et Vincent vit le haut de la porte se refermer. Elle allait regarder s’il y avait quelqu’un et lui faire signe : c’est bien cela qu’elle avait dit ? Il garda les yeux sur la porte. Elle allait ressortir pour lui faire signe : une question de secondes.


Vincent n’avait jamais été confronté à des secondes aussi longues. En compter soixante devait normalement faire une minute, mais il n’était pas arrivé à cinquante que cela faisait déjà une heure (e=mc2). « Une heure pour regarder par un trou s’il y a quelqu’un de l’autre côté ? Y’a un truc qui cloche ! » Il sortit de la voiture et parcourut la distance à grands pas. La porte était loquetée. Il frappa doucement :



Elle entrouvrit en pressant son index contre ses lèvres.



Elle verrouilla et lui fit signe de regarder par le trou et constater par lui-même. Vincent eut une arythmie cardiaque : c’était le même type qu’il avait vu quelques jours auparavant avec sa fusée Apollo dans les mains. « Ma parole, il habite ici ! » Le membre lui parut encore plus imposant que la fois passée. Il vit aussi que la robe de Maryse était relevée.



Elle le fit reculer hors du champ de vision.



D’un geste presque innocent, elle souleva l’ourlet de coton, lentement, jusqu’au bombement du mont de Vénus fraîchement épilé, puis jusqu’au nombril. Elle regardait son mari, observait son trouble. Elle lui sourit :



Vincent faisait aller ses yeux du sexe au visage, de la diablesse à l’ange, de l’Enfer au Paradis.



Vincent baissa pantalon et slip d’un seul geste, et flap ! son gland vint frapper le nombril. Il était dur comme une prothèse en bois montée sur ressort. L’épouse continua de se caresser à quelques centimètres du trou.



Vincent s’exécuta en écarquillant les yeux sur deux doigts apparus de chez le voisin, et qui s’agitaient pour supplier un contact. Maryse se courba en arrière pour avancer son pubis.



Les yeux fixés sur les doigts, elle faisait son approche, lentement…



Dès que les phalanges étrangères frôlèrent la petite pelote de nerfs, la femme jeta la tête en arrière, gémit et colla son bas-ventre au trou.

Vincent n’en revenait pas. Il s’astiquait le manche avec une expression proche de la souffrance. La pose était trop obscène. L’épouse avait fermé les yeux et respirait par râles. Ses jambes tremblaient. Elle finit par décoller son ventre de l’orifice pariétal pour reprendre souffle. C’est alors que Vincent vit que le voisin avait substitué ses phalanges par une longue langue. Le muscle gustatif s’agitait dans le vide, ostentatoire, sans gêne, obscène. Maryse tendit la main vers son mari.



Elle prit son sexe en main.



Vincent maintint fermement la tête dans ses mains et lui fouilla la bouche avec sa langue pendant que l’autre, pareillement, lui fouillait le coquillage. Emporté par la situation, il éprouvait des émotions inédites. Maryse s’écarta du baiser qui étouffait ses gémissements. Son regard était autre, lubrique, libidineux ; il ne la reconnut presque pas. Elle s’accroupit soudain. À vingt centimètres de l’œil du voyeur, elle masturba son mari et le mit en bouche. Gourmande, elle lécha le dessous du gland ; gloutonne, elle le saliva jusqu’aux bourses. Vincent bandait comme un mulet. Sa femme tantôt le regardait, tantôt aguichait l’inconnu avec des manœuvres virtuoses, du genre tordre le cou pour aller contenter ses papilles derrière les roustons ; choses qu’elle ne faisait jamais.


La situation semblait l’inspirer ; tant l’inspirer qu’elle ouvrit la bouche devant le trou pour y agiter la langue. L’appel était, si l’on peut dire, sans appel. L’anaconda força sa tête aveugle dans le goulot de granito et vint faire le beau chez ses voisins en dressant son bec fendu vers le plafond. Maryse y passa des doigts gentils, puis le prit en main en plantant son regard dans celui du mari. Elle ne le regardait pas pour demander son consentement mais pour le défier, comme pour dire « Regarde ce que je fais. » Elle caressait l’engin à pleine paume ; ses doigts n’en faisaient pas le tour. Enfin elle l’emboucha, sans quitter Vincent du regard.


Heureusement que la bouche était grande ; même en bâillant, elle ne l’ouvrait pas autant. Afin de pouvoir empoigner la colonne à deux mains, elle lâcha le membre marital ; heureusement : il était sur le point de jouir. En effet, l’image de ce pur et délicat visage juvénile en train de téter une telle obscénité représentait un contraste extrême. Elle donnait de la bouche, suçait, léchait, pompait, tétait le gland, y roulait sa langue, le branlait contre son nez, le passait sur les joues, dans le cou… Elle alla même jusqu’à emprisonner l’énorme hampe entre ses seins qu’elle pressa l’un contre l’autre sans sortir le gland de la bouche et sans quitter son mari des yeux : une vraie… le mot était en train de prendre forme. L’anneau d’or, témoin de leur union sacramentelle, qui glissait le long du sexe étranger enflammait le jeune marié d’une jalousie transformée en réacteur.


Au cours d’une éclipse du monstre, qui sans doute voulait faire une pose pour ne pas cracher son venin tout de suite, elle présenta le bout d’un sein devant le trou. La langue obscène réapparut, et la bonne Samaritaine se fit mouiller un téton. En comprimant le berlingot laitier, elle réussit à faire passer la tétine de l’autre côté de la mince cloison derrière laquelle elle fut immédiatement prise en charge, à en croire le petit cri de surprise qu’elle émit avant de se laisser téter en aveugle. Pour assurer une symétrie du plaisir, elle prit entre ses ongles carmin la tétine jumelle et lui infligea, sans beaucoup de ménagement, des pincements, des torsions et des étirements masochistes. Quand le maître-étalon reparut, elle le reprit goulûment en bouche et reprit son mari en main afin d’alterner les sucettes. Le mari se demanda s’il ne s’agissait pas d’un acte de charité. C’était presque humiliant ; il n’était pas sous-dimensionné, comparé à la normale ; mais à côté de l’autre, il faisait franchement demi-portion.


Après s’être amusée à frotter les glands l’un contre l’autre et les forcer ensemble dans sa bouche, Maryse se releva pour – la diablesse – diriger le manche anonyme contre son bas-ventre et s’en servir d’accessoire pour écarter ses lèvres et se frictionner la perle. La position qu’elle dut adopter pour mener à bien la manœuvre était d’une impudeur choquante : debout, les jambes ouvertes, les genoux à peine fléchis et le pubis forcé en avant, elle penchait encore la tête pour ajuster son clitoris au méat baveux.



Pendant qu’il l’embrassait, il ne voyait plus la manœuvre, mais devinait qu’avec ce sexe en main, dans l’état où elle était, elle ne pouvait que rechercher son utilité finale. Elle se dégagea soudain du baiser pour exprimer un râle.



Elle gémit, renversa son visage vers le plafond et balança les hanches d’avant en arrière.



L’emboîtement fut de courte durée ; le taureau beugla dans la cabine voisine et la belle eut droit à un premier jet sous pression qui lui noya les entrailles.



Elle se déroba à l’ensemencement herculéen et recula. Courbée en avant, elle guida les giclées qui suivirent et s’arrosa l’entrecuisse depuis le bouton de proue jusqu’à l’œillet de poupe. On ne pouvait pas mieux se tartiner. Enfin elle lâcha l’anaconda obsolète qui s’affaissa lourdement contre la paroi.



Elle eut un hochement positif et leva une jambe contre le mur pour reprendre son mari en main.



Vincent l’agrippa par les fesses, et d’un solide coup de hanche se planta jusqu’à la garde. Pour la première fois, il gratifia sa jeune mariée par le titre de noblesse que toute femme se doit de gagner tôt ou tard : « Salope ! » Il la secoua fortement en répétant ce mot qui lui faisait du bien, un mot comme un code qui ouvrait des portes inédites. Pour parler de porte, ses phalanges, à proximité de l’anus poissé, lui inspirèrent une visite surprise. Mais comme il n’entrait jamais sans frapper, Vincent battit des paumes contre les battants ronds qui flanquaient l’entrée. Il les battit jusqu’à les rougir. Enfin il força le sas de l’entrée des artistes pour une visite de courtoisie, simplement digitale, avec l’annulaire et l’alliance en or comme butoir. L’hôtesse fut si ravie de cette consultation inattendue qu’elle se mit à danser la gigote et chanter le blues. Le visiteur, qui ne cessait d’honorer sa princesse par son nouveau titre, fit sauter le champagne.


Référence gardée envers le Stromboli et le Vésuve, l’orgasme fut tout de même volcanique ; de quoi renverser l’échelle de Richter. À l’épicentre, la gaine intime étreignit le pilon de Vulcain comme Jupiter serre son éclair dans le poing. Ils restèrent encore collés le temps que les escarbilles et fumerolles retombent. Quand ils se délacèrent, ils se regardèrent comme pour la première fois.



Le ventre souillé avait rejoint les yeux de biche pour ne faire qu’un. Maryse n’était plus en deux parties ; la tête et le cul s’étaient recollés, entrés en syntonie : elle était salope et avait de beaux yeux. Il l’aimait, et elle aussi l’aimait, il en était sûr. En tout cas, ils venaient de faire un truc qui les liait.


En rejoignant la voiture, Vincent marcha derrière sa femme pour, comme les autres passants, savourer le spectacle des jambes nues entre le bas de la robe et le haut des talons. Il aperçut, à l’intérieur des cuisses, deux ruisselets élastiques qui, à chaque pas, s’étiraient d’un bon centimètre vers le bas. De ces deux coulées de cocktail séminal, il se demanda laquelle irait la première graisser les escarpins.

Il était heureux. Il avait l’impression d’être devenu un homme. Pour preuve : il prit le volant.



oooo0000oooo



Maryse somnolait sur le siège passager.



Elle colla sa joue au biceps de son chauffeur.