n° 16988 | Fiche technique | 43825 caractères | 43825Temps de lecture estimé : 25 mn | 01/09/15 corrigé 07/06/21 |
Résumé: Les parents de Thomas m'accueillent chez eux. Anne est toujours aussi belle et multiplie les moments coquins avec moi. Malheureusement, des gêneurs débarquent et viennent perturber le début de cette relation naissante... | ||||
Critères: fh jeunes cocus fépilée vacances voir exhib noculotte facial fellation fdanus | ||||
Auteur : Taz Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Eté 2010 Chapitre 04 | Fin provisoire |
Résumé des épisodes précédents : « La mère de Thomas », « Troubles jeux » et « La femme coupée en deux… »
Anne et Patrick, les parents de Thomas, m’ont proposé de m’héberger pour l’été pendant qu’il est à son stage de voile. Alors que nous l’y conduisions, Anne s’est amusée à multiplier les provocations à mon égard. Nous nous sommes finalement unis, sous le regard complice de son mari, sur le chemin du retour.
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Patrick et Anne continuent de parler à l’avant de la voiture. Je me sens bien avec eux. Le bien-être post-coït que je ressens à ce moment-là conjugué à la fatigue des deux courtes nuits que je viens de passer ont raison de moi. Je finis par m’endormir sur la banquette arrière, bercé par les voix de Patrick et Anne ; j’ai l’impression de sombrer dans un océan cotonneux.
Avant de clore définitivement les yeux, j’aperçois le sourire en coin d’Anne qui me couve de son regard bienveillant.
C’est Patrick qui me réveille finalement. La voiture est arrêtée, nous sommes dans la cour de leur maison. La nuit commence à tomber.
Je bâille à m’en décrocher la mâchoire, assis sur le bord de la banquette, les jambes pendantes le long de la voiture ; je reste quelques secondes les yeux fermés, essayant de reprendre mes esprits. Je finis par poser mes pieds par terre et avance au ralenti sans avoir encore complètement ouvert les yeux.
Car oui, demain matin je commence ma saison de vendeur de beignets ; il s’agit d’avoir plus fière allure que maintenant. C’est mon premier jour, et je ne souhaite pas que mon nouveau patron me mette dehors dès que j’aurai franchi le pas de la porte.
Me voilà parfaitement réveillé ! Et rouge comme une pivoine.
Il éclate de rire.
Je rentre dans la maison alors que Patrick finit de ranger quelques affaires dehors.
En passant dans la cuisine pour aller chercher mes affaires dans la chambre, j’aperçois Anne qui est déjà à la tâche.
Arrivée à ma hauteur, elle me dépose un baiser sur la bouche et m’enlace. Je lui rends la politesse, et nous nous embrassons fougueusement pendant que mes mains se posent sur ses cuisses et remontent lentement sa jupe jusqu’à atteindre ses fesses. Je constate avec joie qu’elle n’a toujours pas remis sa culotte.
Ma bouche quitte la sienne et je descends dans son décolleté en embrassant chaque centimètre carré de sa peau soyeuse. Mes mains continuent leurs explorations sur ses fesses, et je m’apprête à atteindre la lisière de ses chairs intimes lorsque nous entendons Patrick qui entre dans la maison.
Anne me relève le menton et me fait signe d’aller prendre ma douche. Je quitte son corps à regret ; elle réajuste ses vêtements, et je suis tout juste sorti de la cuisine lorsque Patrick entre et demande :
Je cours à pas feutré récupérer mes vêtement dans la chambre et reviens aussi vite que possible dans la salle de bain. La douche chaude me fait du bien. Après quelques minutes, j’ai retrouvé toutes mes forces. Je m’interroge sur leur attitude à tous les deux. Pourquoi Anne m’a-t-elle demandé de partir tout à l’heure en entendant Patrick arriver ? Il sait bien la teneur de nos jeux sexuels, j’ai même eu sa bénédiction un instant auparavant. Bizarre…
J’en suis à ce stade de mes réflexions lorsque Patrick toque à la porte :
Je suis déçu : j’avais un instant espéré que ce soit Anne qui vienne me chercher.
Je me sèche aussi vite que possible et sors de la salle de bain avec la serviette nouée autour de la taille. J’entends siffler dès que j’ai franchi le seuil de la porte : c’est Anne qui sort de leur chambre à coucher.
Voilà qui est plus clair. Après ces quelques confidences, je comprends enfin le jeu auquel je suis mêlé. Patrick souhaite voir sa femme prendre du plaisir avec d’autres hommes sans que la situation dérape. Anne, de son côté, souhaite simplement passer du bon temps, que cela soit avec ou sans l’accord de son mari. Il semblerait même qu’elle prenne un malin plaisir à jouer avec les limites du jeu dans lequel Patrick l’a poussée.
Et moi, dans tout ça ? Je suis l’enjeu, rôle que j’endosse pour mon plus grand plaisir car Anne a des atouts qui ne me laissent pas indifférent.
Quelques minutes plus tard, je me présente sur la terrasse où ils m’attendent en dégustant un apéro. Patrick me propose un whisky que j’accepte volontiers car je sais que c’est un connaisseur ; son fils et moi avons d’ailleurs eu l’occasion de déguster quelques-unes de ses meilleures bouteilles en fouillant dans sa cave par le passé.
Ils m’interrogent sur mon futur emploi :
Anne est assise face à moi ; sa jupe légère dévoile largement le haut de ses jambes.
Elle s’avance pour attraper son mojito sur la table basse et se rassoit au fond de son siège. Ces quelques mouvements ont encore fait remonter sa robe sur le haut de ses cuisses de quelques centimètres, dévoilant ainsi l’orée de son entrejambe.
Hypnotisé par ses jambes, j’ai vraiment du mal à suivre le fil de cette conversation.
Une pensée me traverse l’esprit, Anne a-t-elle remis sa culotte depuis cet après-midi ?
Est-ce que je viens bien de dire ça ?
Le rouge commence à me monter aux joues.
Pour la discrétion, je repasserai !
Nous prenons le repas sur la terrasse. Patrick semble décidé à être sage ce soir. Le repas se passe tranquillement autour de conversations banales.
Anne multiplie ses regards vers moi et accentue la sensualité de chacun de ses gestes pour me faire profiter de ses charmes. Je la dévore des yeux toute la soirée. Elle est tellement belle… J’aimerais pouvoir me jeter sur elle.
Pendant que nous débarrassons la table je la retrouve seule, quelques instants, dans la cuisine. J’en profite pour l’embrasser furtivement et lui caresser le galbe des fesses au travers du tissu léger de sa robe. Je sens sa peau frémir à ce contact, mais nous en resterons là pour ce soir. Patrick me souhaite bonne nuit et entraîne sa femme à sa suite vers leur chambre à coucher.
—ooOoo—
Quelques minutes plus tard et après avoir fini de préparer mes affaires pour le lendemain matin, je pars à mon tour vers ma chambre. En arrivant dans le couloir, je constate que leur porte est à nouveau entrebâillée.
Patrick souhaite donc que je joue les voyeurs – et uniquement cela – ce soir. Je n’ai aucune envie de ne tenir que les rôles qu’il m’assigne et suis déterminé à passer devant la chambre sans détourner le regard.
J’ai évidemment présumé de mes forces, et le regard que je jette furtivement me scotche littéralement sur place.
Anne est à califourchon sur son homme ; elle a sa queue entre ses mains et le suce avidement. Ses grands yeux verts scrutent l’entrebâillement de la porte : elle m’attendait, et elle s’est délibérément mise dans cette position pour m’offrir ce spectacle. Dès qu’elle m’aperçoit, elle sort le chibre de son homme de sa bouche et lui dépose des baisers sur le gland tout en me gratifiant de son plus beau sourire. Toujours sans me quitter du regard, elle reprend la queue de son homme au plus profond de sa gorge. Ce qu’elle fait sans mal d’ailleurs car la bite de Patrick, sans être ridicule, ne fait pas partie des gros modèles. Je vois les jambes de Patrick qui pendent le long du lit se tendre à chacun de ses va-et-vient.
Après quelques minutes de cette sublime fellation qui me confirme bien que c’est une experte en la matière, elle s’avance et, accroupie, présente l’entrée de sa chatte toute lisse au gland de son mari. Elle ne me quitte toujours pas des yeux. Patrick, la tête en arrière dans le lit, ne m’a pas remarqué. Il commence de doux mouvements de bassin qui accompagnent ceux de sa femme.
Anne bascule le tronc en arrière et ses ondulations se font de plus en plus marquées. Sa chatte glisse d’avant en arrière sur la queue de son mari. D’un coup, les jambes de Patrick se raidissent et, dans une ultime contraction, son pieu s’enfonce au plus profond du sexe de sa femme, répandant son foutre en elle. Ses yeux toujours rivés sur moi, elle reçoit la semence de son mari en me souriant. Le spectacle est troublant…
Après avoir joui, la queue de Patrick décroît à vue d’œil, et en quelques secondes, alors qu’il est encore en train de reprendre son souffle, c’est une petite verge atrophiée qui sort de la chatte béante de sa femme. Son sperme coule le long de ses grandes lèvres, et je vois le liquide blanchâtre finir sa course dans le sillon de ses fesses. Elle garde délibérément ses jambes largement écartées afin de me faire profiter au mieux du spectacle. Je n’en perds pas une goutte.
Elle se retourne pour embrasser Patrick et lui dit :
Lui, encore à bout de souffle, et visiblement toujours en extase :
Dès qu’Anne m’a rejoint dans le couloir, elle plaque sa main sur l’énorme bosse qui déforme maintenant mon caleçon et elle m’entraîne dans la salle de bain.
Elle me caresse la queue au travers du tissu de mon caleçon, puis y plonge une main.
Je reste interdit devant son assurance.
Elle pose ses lèvres sur les miennes et me roule un patin d’anthologie, puis elle reprend :
Elle s’accroupit devant moi et me lèche la queue de bas en haut en donnant de petits coups de langue sur mon gland à chaque passage, ce qui a pour effet de me raidir un peu plus à chaque fois. Déjà terriblement excité par la scène à laquelle je viens d’assister, je suis au bord de l’explosion. Elle le sent et me sourit.
Elle commence à me caresser les couilles et dépose quelques baisers tout le long de ma bite avant de l’enfourner entièrement entre ses lèvres. Tout en me caressant les fesses, ses mouvements se font de plus en plus amples, au point que mon gland effleure le fond de sa gorge à chaque va-et-vient. N’y tenant plus, je lui attrape la tête et me colle à son visage. Mon gland s’immisce encore plus profond en elle, dans des bruits de succion indécents. Je lui baise littéralement la bouche. Après quelques instants, elle sent ma verge gonfler et, en experte, sait que cela signifie que ma jouissance est proche.
Elle écarte son visage au dernier moment ; la première giclée, blanche et épaisse, se répand entre ses seins. Elle reprend aussitôt mon gland entre ses lèvres et récupère tout mon jus dans sa bouche, puis me lèche le nœud afin de collecter les dernières gouttes de ma semence. Chaque coup de sa langue me fait vibrer de tout mon être.
La lueur dans ses yeux me fait comprendre à quel point elle a aimé me faire jouir en cachette de son mari. Soudain, il se rappelle à notre bon souvenir :
Anne avale les dernières gouttes de mon foutre et lui répond :
À l’aide d’une serviette, elle nettoie nos spermes répandus sur son corps et part le rejoindre en me déposant un dernier baiser sur la bouche. Je n’ose pas bouger pour ne faire aucun bruit.
Je les entends s’embrasser à nouveau. J’en profite pour détaler dans ma chambre. Je me couche et trouve le sommeil rapidement.
—ooOoo—
Le lendemain matin, lorsque je me réveille, Patrick a déjà fini son petit déjeuner et il s’apprête à partir au boulot.
Patrick a quitté la maison lorsque je sors de ma douche. J’ai avalé mon petit déjeuner et me suis habillé, je n’ai plus qu’à récupérer mon sac avant de partir. En repassant dans le couloir, je m’aperçois que la porte de la chambre d’Anne est encore ouverte, et un rai de lumière, au travers des volets, se pose délicatement sur son corps. Je m’arrête quelques secondes pour contempler ce spectacle. Il fait déjà chaud en ce matin de juillet ; le drap léger du lit lui couvre uniquement le bas des jambes, jusqu’aux genoux. Elle porte une petite nuisette en coton, remontée en haut de ses jambes ; l’une des bretelles est tombée sur son bras, laissant entrevoir la chair brunie de l’aréole de son sein droit. Elle est simplement belle.
Non ! Je n’ai pas le temps de m’égarer ce matin, il faut que je parte. Je m’éclipse et pars récupérer mes affaires dans ma chambre. Seulement, ultime épreuve, je dois repasser devant cette porte. Ma conscience me dit de ne pas m’arrêter alors que tous mes sens réclament le contraire. Je choisis finalement le compromis. « Un baiser, simplement un baiser avant de partir… » me dis-je.
Je pousse la porte en prenant bien garde de ne pas la réveiller, j’avance à pas de loup dans la chambre. Le rai de lumière éclaire maintenant son visage. Je la contemple quelques instants, puis approche mes lèvres des siennes et l’embrasse. Ses lèvres se contractent à mon contact et, toujours endormie, elle me rend mon baiser puis se retourne et se rendort. Elle me présente maintenant ses fesses au-dessus desquelles la nuisette a fini par se retrousser.
Je caresse sa croupe et lui pose un autre baiser dans le cou. Elle se recroqueville. Ma main s’immisce dans le sillon de ses fesses, attirée par la douce chaleur de ses chairs intimes.
Elle a raison : il faut vraiment que j’y aille. Je tire la nuisette sur ses fesses, remonte le drap sur ses épaules, dépose un dernier baiser sur son front et sors de la chambre, puis de la maison.
J’ai environ vingt minutes de route avant d’arriver au boulot. Les dix premières m’ont servi à calmer l’érection due à ce doux moment que je viens de passer.
Savait-elle que c’était moi, ou pensait-elle que c’était son mari ? J’ai finalement agi avec elle ce matin comme un petit mari aimant, souhaitant la bonne journée à sa compagne avant de quitter le domicile. Voilà que je me prends à imaginer une vie à deux dans cette maison avec elle, enjouée et sensuelle, prenant la place de Patrick.
J’arrive avec ces pensées en tête au travail, pile à l’heure.
—ooOoo—
La journée se passe, ni bien ni mal ; le boulot n’est pas compliqué. Tous les matins je dois faire mes préparations dans l’atelier. Je fais le point sur la caisse avec le patron le matin et le soir après ma tournée. Par contre, c’est vraiment très dur physiquement : le panier est encore plus lourd que je ne le supposais, et marcher dans le sable, lesté de la sorte, n’est vraiment pas aisé.
Bref, je finis ma tournée aux alentours de 17 h 30 et rentre complètement fourbu de cette première journée. Il faut espérer que j’arrive à m’adapter à tout cela assez rapidement.
En arrivant à la maison d’Anne et Patrick, je suis surpris de voir deux voitures garées dans la cour et entends pas mal d’agitation aux alentours de la piscine. La voiture de Patrick n’est toujours pas là. Je m’approche, espérant distinguer une tête connue. C’est finalement Anne qui m’aperçoit la première.
J’ai droit en retour à un « Bonjour tout seul ! » de bon aloi. Anne reprend, me désignant les personnes une par une :
Je sens une certaine gêne dans la voix d’Anne, et devant mon regard interrogateur, elle poursuit :
Je reçois à ce moment-là une énorme tape dans le dos : c’est tonton Jean-Louis. Lui, c’est le stéréotype même du beauf. Lunettes à verres fumés qui surplombent une moustache jaunie par des années de mégots de Gitanes se consumant à ses lèvres. Un nez rouge à faire pâlir d’envie tous les producteurs de fraises de Plougastel. Il a un visage assez joufflu, parsemé de vaisseaux violacés qui lui donnent son teint rougeaud. Sa coupe de cheveux est pour le moins surprenante : le haut de son crâne est dégarni en forme bien ronde, un peu comme s’il sortait d’un monastère ; mais pour le reste, il attache ses cheveux filasses mi-longs en un petit chignon qui pendouille à l’arrière de sa tête. Il réussit même – prouesse ultime que je n’ai jamais revue à ce jour – à avoir des pellicules qui tombent sous ses cheveux gras. Je crois que je vais éviter la piscine tant qu’il sera dans les parages.
Un homme dont on a envie de se faire un ami !
Je lui réponds en essayant de remettre en place mon épaule, qui après ma journée de travail n’en demandait pas tant.
Ouf, cela me rassure : ce rustre ne partage donc pas d’ADN avec Anne.
Agnès, sa femme, que je n’avais pas encore remarquée, apparaît derrière son mari. Difficile de la décrire ; c’est une femme effacée. « Transparente » me semble être l’adjectif le mieux adapté la concernant ; personne ne semble d’ailleurs se soucier de sa présence ou non. Elle n’a pas de fesses, pas de poitrine non plus, et des épaules tombantes, si bas que l’on se demande comment le tee-shirt sans forme qu’elle porte invariablement arrive à s’y accrocher. Un peu comme si toute la misère du monde y reposait, littéralement. Quant à son visage, dire qu’il manque de grâce est un doux euphémisme. De sa bouche, disproportionnée, s’échappent quelques dents éparses, sans que l’on comprenne bien comment elles ont pu atterrir ici. Ses yeux globuleux sont couverts aux trois-quarts par ses paupières tombantes. Elle a des cheveux d’une couleur indéfinissable – probablement un fond de pot de teinture – qu’elle laisse pendre le long de son visage en une masse informe.
Je ne crois pas l’avoir déjà vu rire ; sourire, peut-être…
Par contre, Clémence, l’aînée de leurs filles, est une beauté. Elle me détaille de la tête aux pieds depuis mon arrivée. C’est une jolie rousse à la peau blanche toute laiteuse, on dirait de la porcelaine. Elle dégage énormément de grâce et de douceur ; le contraste avec ses parents est saisissant. Des taches de rousseur parsèment son visage que barrent de magnifiques yeux bleus. J’ai tout le loisir de la détailler dans son maillot de bain qui lui va à ravir. La cambrure de ses reins, très marquée, a l’avantage de mettre en valeur – très en valeur, même – ses fesses et sa poitrine. Ses seins attirent mon regard plus particulièrement : ils ne sont pas énormes, juste la taille que j’aime, mais leur arrogante jeunesse, qui défie les lois de la gravité, sur ce buste cambré ne me laisse pas de marbre. Elle a à peu près le même âge que Thomas et moi.
Lorsque je me tourne vers elle, elle détourne le regard aussitôt et se met à rougir ostensiblement. J’en souris intérieurement.
Je prétexte le besoin d’aller déposer mes affaires pour sortir de la portée des jets de postillons de tonton Jean-Louis qui continue à hurler – cela semble être son unique moyen de communication – sans raison particulière.
Anne court à ma suite et me rattrape, gênée.
Je la rassure aussitôt :
J’éclate de rire.
Elle pense donc que c’est son mari qui est venu l’embrasser ce matin !
Tout s’effondre ! Moi qui rentrais tout guilleret du boulot et qui m’imaginais ce matin encore pouvoir continuer à jouir de cette situation paradisiaque, voilà que je me fais mettre à la porte manu militari. Bien que contrarié, je feins l’indifférence.
Cela me rassure : mes espoirs n’étaient donc pas infondés. Elle reprend :
Et me voici donc dans le jardin, complètement fourbu avec une épaule démise à essayer de comprendre les instructions qui me permettront de transformer cet amoncellement de tissu et d’arceaux en une tente solide et confortable.
Il s’adresse à moi à la troisième personne : je ne supporte pas ça !
Après une bonne demi-heure d’essais infructueux, j’ai enfin réussi à dresser la structure et à la stabiliser. Au moment où je termine mon installation, Patrick, revenant du travail, se gare dans la cour de la maison. Toute la famille de Jean-Louis se précipite à sa rencontre. Il est surpris et ravi de retrouver son frère et sa famille pour quelques jours.
—ooOoo—
Nous nous retrouvons tous quelques instants plus tard autour de la piscine à siroter un apéritif. Anne profite que nous soyons tous rassemblés pour nous préciser que la salle de bain de la maison est réservée aux deux couples, et que Clémence, les enfants et moi devrions nous contenter de la douche extérieure et du cabinet de toilette de la piscine. Nous acquiesçons tous puis levons nos verres à la santé de cet été qui commence si bien.
Jean-Louis monopolise la conversation en nous racontant ses dernières prouesses à son travail – il est contremaître dans une fabrique de conserves de haricots verts, sujet ô combien passionnant. Patrick et lui enchaînent les apéros les uns après les autres, et ils sont déjà bien échauffés lorsque nous passons à table. J’ai constaté avec stupeur que le niveau sonore de la voix de l’ogre augmentait de quelques décibels à chaque verre bu.
Anne fait bonne figure et est aux petits soins pour tout le monde. Elle est particulièrement complice avec Clémence, et je les entends rire au loin dans la cuisine. Arrivés au dessert, on ne tient plus Jean-Louis, qui se remémore leur frasques de jeunesse ; il hurle et rit à gorge déployée sans discontinuer. J’ai les oreilles rouge vif ; s’il continue, je pense qu’un vaisseau va finir par éclater dans mon oreille interne.
Patrick rit de bon cœur et continue à enchaîner les verres les uns après les autres. Quelle descente !
Aux alentours de minuit, Agnès – dont je n’avais pas remarqué qu’elle était encore là – et Théo, qui s’était endormi en bout de table depuis une bonne heure, nous quittent pour aller se coucher.
Clémence et Anne reviennent de la cuisine en apportant le café et un petit calva de la région. « Comme s’ils avaient besoin de ça… » me dis-je. Nous passons sur la table basse de la terrasse pour prendre le digestif. Patrick et son plantigrade de frère nous suivent ; ils titubent tous les deux. Jean-Louis n’interrompt cependant pas son flot de paroles. Nous nous asseyons, repus. Je suis assis à côté de Patrick qui commence à somnoler.
Clémence est face à moi, bien au fond de son siège. Je constate avec joie que dans cette position, comme Anne la veille, elle a les cuisses largement découvertes. Elle sort son téléphone et pianote dessus, probablement pour s’isoler des élucubrations inintéressantes de son père. Je suis fasciné par la pureté de sa peau blanche, si douce, et ne peux détacher mon regard de ses jambes. Saoulé par le flot de paroles de Jean-Louis, je m’évade quelques instants dans la contemplation des cuisses et du profond décolleté de Clémence qui, toujours accrochée à son portable, ne remarque rien.
Anne se tortille depuis un petit moment sur son siège. Détachant mes yeux de la douce peau de Clémence, je constate qu’elle me regarde en fronçant les sourcils, visiblement irritée que mon attention ait ainsi pu être détournée de sa personne. Une fois qu’elle a accroché mon regard, impossible de s’en détourner : elle ouvre imperceptiblement les cuisses, bien en face de moi. Je distingue très nettement le triangle de peau qui ferme son entrecuisse : la coquine ne porte encore pas de culotte ! Elle ondule lentement des hanches afin de me faire pleinement profiter de ses délices.
Je suis sorti de ma torpeur par un événement inattendu : Jean-Louis se tait ! Je n’osais plus y croire. Il a la bouche semi ouverte, et ses yeux, exorbités, sont rivés sur Anne. Elle referme aussitôt les cuisses et réajuste sa tenue. Trop tard : il n’a pas pu échapper à Jean-Louis que sa belle-sœur ne portait pas de culotte. Patrick, à demi saoul, n’a rien vu. Clémence, son casque sur les oreilles, non plus. Je pouffe de rire en apercevant le filet de bave qui coule sous la moustache de Jean-Louis. Cela devait faire bien longtemps qu’il n’avait pas vu de si beaux trésors.
Anne s’en sort par une pirouette ; elle se relève et feint de trébucher.
Jean-Louis se lève ; il a le souffle court et s’approche pour l’embrasser ; j’en suis révulsé pour elle. Il la serre contre lui bien plus qu’il ne faudrait et lui assène un baiser sonore et humide avant de rentrer dans la maison en grommelant. Patrick se lève et, à tâtons, regagne sa chambre. Anne et Clémence me saluent, sagement, puis le suivent à l’intérieur. Anne me fait un petit clin d’œil et me mime l’envoi d’un baiser au moment où elle ferme les volets.
—ooOoo—
Je regagne ma tente ; elle sent le renfermé. Je me faufile dans mon sac de couchage et m’endors rapidement : je suis fatigué.
Au cœur de la nuit, le bruit de la fermeture Éclair de ma tente me réveille en sursaut. Mon cœur bat la chamade ! Le faisceau d’une lampe-torche balaie l’intérieur de ma chambre de toile. On ouvre la moustiquaire : c’est Anne, en peignoir. Elle se glisse dans la tente et referme la toile, puis me rejoint dans mon sac de couchage.
Je l’embrasse à pleine bouche, elle dévore mes lèvres. Je pars à la recherche du nœud de son peignoir, le dénoue : elle est entièrement nue dessous.
La pointe de ses seins est durcie par la fraîcheur nocturne et l’excitation. Je m’applique à lui lécher les tétons et à les sucer pour en accroître encore le volume. Ma langue glisse entre ses seins majestueux ; sa peau est légèrement salée, elle est délicieuse. La main d’Anne s’est faufilée dans mon caleçon. Elle en fait surgir mon sexe au faîte de sa forme et me branle énergiquement. Je la sens excitée comme jamais.
De mes mains je parcours son corps, le galbe de ses hanches, le creux de ses reins ; elle frémit. En particulier lorsque j’effleure sa taille, juste en dessous de ses côtes : elle est chatouilleuse à cet endroit précis, tout son corps se recouvre alors de chair de poule, c’est exquis. Mes doigts courent sur sa peau soyeuse et atteignent l’orée de sa vulve. Bien que je sache qu’elle est entièrement épilée, je suis à nouveau surpris par la douceur de la peau de son sexe lisse. Je caresse ce pubis glabre quelques instants. Anne ondule afin que mes doigts parcourent les derniers centimètres qui les séparent de sa chatte.
Elle entrouvre ses cuisses afin de m’en faciliter l’accès. À mon contact, ses lèvres s’ouvrent lentement, m’offrant l’accès à ses chairs intimes, complètement trempées. Je fourrage son sexe de bas en haut ; elle se cambre afin de mieux ressentir mes doigts explorateurs. Je continue de lui dévorer la bouche.
Elle me demande de m’agenouiller à côté d’elle, portant ainsi mon sexe juste au-dessus de son visage. Elle y dépose quelques baisers avant de l’engouffrer entièrement, ses grands yeux verts rivés dans les miens. À cet instant, je pousse mes doigts au plus profond de son sexe en lui massant le clitoris à l’aide mon pouce. Elle ondule sous l’action de mes doigts. Je la sens tressaillir ; sa fellation se fait de moins en moins précise. J’accentue encore la pression de mon pouce sur son petit bouton rose. Elle se dégage de mon sexe et jouit dans un râle rauque en me griffant la jambe.
Je ressors mes doigts de sa chatte ; ils sont luisants de sa cyprine.
J’exulte ! Anne m’est entièrement dévouée.
Elle se positionne à quatre pattes devant moi. Je présente mon sexe devant les lèvres de sa vulve ; elles s’écartent au contact de ma queue. La chaleur moite de son antre m’enveloppe délicieusement. Je m’enfonce en elle jusqu’à la garde et la laisse effectuer les premiers mouvements de bassin sur mon sexe. Ses fesses oscillent à chacun de ses va-et-vient, dévoilant son petit trou. Je l’accompagne dans ses mouvements et la pilonne énergiquement. J’accentue délibérément mes mouvements afin de faire ressortir ma queue par moments ; c’est un régal de la voir se cambrer pour retrouver le contact de mon sexe. Son cul est alors largement ouvert. J’y pose mon majeur, toujours trempé de son sexe et pousse sur son anus qui ne tarde pas à céder.
Elle gémit de plaisir, son vagin se contracte autour de ma queue, de fines gouttes de sueur commencent à perler le long de son dos et dans son cou. Elle accentue encore ses ondulations, je lui appuie sur les reins afin qu’elle se cambre encore. Qu’elle est belle dans cette position, entièrement offerte ! La tête plaquée sur mon sac de couchage, je lui attrape les mains et les croise en les maintenant fermement sur ses fesses et la pilonne de plus en plus brutalement. Après quelques minutes dans cette position, elle parvient à dégager l’une de ses mains et m’attrape les couilles entre ses jambes. Cette divine caresse a rapidement raison de moi ; elle me sent proche de la jouissance et se retourne.
Relevant ses cheveux avec l’une de ses mains, la pointe de sa petite langue rose me lèche la queue sur toute sa longueur pendant que sa main libre me masse toujours les couilles. Le souffle court, une douce chaleur m’envahit soudainement. Je jouis et me répands en longs jets puissants qui finissent en traînées blanches entre ses seins et sur son épaule. Toujours pas rassasiée, Anne continue de me masser les bourses et embrasse mon sexe encore imprégné de son odeur. Je suis parcouru de spasmes à chacun de ses coups de langue. Mon sperme a coulé tout le long de son corps. Partant de sa poitrine, il dessine un petit ruisseau sur son ventre, tournoyant autour de son nombril avant de reprendre sa course vers son entrejambe.
Elle se dégage.
Je la sens gênée. Elle enfile son peignoir et s’apprête à sortir. Je reprends alors, sur le ton de la plaisanterie :
Elle éclate de rire, et après un court instant de réflexion me dit :
Je la vois disparaître dans la nuit, me laissant seul avec les bruits des grillons et des grenouilles pour seule compagnie.