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Temps de lecture estimé : 16 mn
19/10/15
corrigé 07/06/21
Résumé:  Après une aventure étonnante avec une ministre, nos deux héros vont s'initier à des jeux érotiques un peu particuliers.
Critères:  fh amour fsoumise hdomine fsodo fouetfesse -couple
Auteur : Gigi 02            Envoi mini-message

Série : Chronique

Chapitre 03 / 05
Chronique - Troisième partie

Dans les épisodes précédents : Chronique - Partie 1 et Estelle


Bertrand et Stéphanie forment un couple comme il y en a beaucoup ; sauf que Stéphanie ne rêve que de sexe et se verrait bien en organisatrice de soirée fine, ce qui n’est pas du tout le cas de son compagnon chéri… Quoique… Après une aventure avec une ministre nouvellement nommée, les choses vont peut-être évoluer…



Chronique – Troisième partie



Un peu de mou dans mon appétit sexuel, ces temps-ci, la canicule, probablement et peut-être aussi, la présence de la maman de Stéphanie à la maison depuis quelques jours. Pas encombrante, belle-maman, non, même discrète au possible, mais elle joue le rôle, sans le vouloir, de l’élément perturbateur au sein du couple. D’ailleurs, Stéphanie non plus n’est pas au mieux de sa forme mais, chez elle, la fatigue due à ses nombreux déplacements y est sans doute pour quelque chose.


J’ai dans l’idée qu’elle ne m’aime pas beaucoup, Marie-Odile – c’est son prénom, à la maman – pourtant je fais tout mon possible pour lui être agréable, je suis gentil, prévenant, autant que l’on puisse l’être, mais non, rien à faire, elle a toujours ce ton condescendant, limite méprisant à chaque fois qu’elle m’adresse la parole et qui m‘agace prodigieusement. Mais bon, c’est comme ça, et pour Stéphanie, et rien que pour elle, je ne dis rien ; en tout cas, une chose est sûre, elle a du caractère, la maman, et un sacré tempérament. Pas dans le même registre que sa fille, bien sûr – quoique, on n’en sait rien, en fait – non, elle c’est plutôt le genre autoritaire, tout à fait dans le style de la dirigeante d’entreprise qu’elle était auparavant.


Grande et fine, très élégante et encore bien alerte malgré qu’elle ait largement dépassé la soixantaine, elle a quitté son Morvan natal pour venir, à l’invitation de sa grande fille, et ce, malgré la température, passer quelques jours avec nous et visiter quelques musées de la capitale ; excellente occasion aussi pour mieux nous connaître, elle et moi ; c’est vrai que nous ne nous sommes vus en tout et pour tout qu’une fois, en fait, au Noël dernier, mais bon, pour le peu d‘intérêt qu‘elle m‘accorde…


Par contre c’est un véritable plaisir de l’écouter parler, Marie-Odile, c’est une conteuse née. Elle connaît énormément de chose et sait captiver son auditoire, même si elle a des avis tranchés sur tout et ne supporte que modérément la contradiction.

Comme ce soir où la conversation roule sur ce qu’il advient de nous, ou de nôtre âme, après la mort ; pour elle, cela ne fait aucun doute, nous nous réincarnons, mais sous une autre apparence, qu’elle soit humaine, animale ou végétale.



Question que tout le monde s’est posé un jour où l’autre, et pour laquelle j’ai ma réponse



Je vois une lueur d’intérêt briller dans ses yeux et, chose incroyable, elle me sourit ! Cela n’est encore jamais arrivé !



Bon, évidemment cela ne me servirait pas à grand-chose, puisque dans une autre vie, mais quand même… Et toi Stéphanie ?



Et bien plus tard, quand nous nous sommes séparés pour rejoindre nos chambres respectives, j’ai trouvé Marie-Odile un petit peu moins distante que d’habitude, oh pas de beaucoup, mais quand même suffisamment pour que je le remarque…

Je retrouve Stéphanie qui m’attend déjà, nue sur le lit ; elle aussi s’est rendue compte du léger changement d’attitude de sa mère.



Elle se redresse, me regarde avec un étrange sourire.



Décidément, cela les étonne, cette amusette.



Ben tant qu’à faire d’être du sexe féminin… alors, j’en rajoute :



Elle rit en me tendant les bras.



Elle sourit, mais d’un sourire étrange, énigmatique.



Elle se recule d’un bond, comme une panthère, celle qu’elle aimerait être, sans doute…



Hum, elle est d’humeur taquine, ce soir, ma chérie, taquine et batailleuse… tant mieux, j’aime ça, et puis, dresseur de fauves, je crois que c’est un truc qui m’aurait plus ! Alors, la lutte s’engage, au corps à corps, un furieux mano a mano entre elle et moi ! Et tant pis pour le bruit ! Elle se défend pied à pied, ma panthère, montre les dents, se débat ; mais si elle est une avocate confirmée, ma chérie, elle n’est pas vraiment taillée pour le combat au corps à corps, alors, devant mes assauts répétés, elle finit par abandonner toute résistance ; et puis enfin, elle cède ! Elle est à moi !


Je ne sais pas si chez les panthères, on pratique la sodomie, mais une chose est sûre, c’est que la mienne, elle aime ça, et elle me le prouve une nouvelle fois ! Elle en veut et elle est servie ! Elle en redemande ? No problem ! M’est d’avis qu’elle va avoir du mal à s’asseoir demain matin, ma chérie ! Et si la maman n’a rien entendu de nos ébats, c’est qu’elle est vraiment sourde ! Parce qu’elle ne s’est pas retenue dans ses plaintes et ses geignements, Stéphanie, à tel point que je me suis demandé si elle n’en rajoutait pas exprès !


Ambiance détendue au petit déjeuner, ce matin ; Stéphanie est gaie ; sa maman, un peu plus aimable qu’à l’accoutumée, nous adresse des sourires qui sont autant de sous-entendus. Pourtant, je ne suis pas trop à l’aise en croisant son regard, à Marie-Odile ; j’ai beau me dire que cela n’a aucune importance, rien à faire, imaginer qu’elle ait pu nous entendre dans nos ébats me gêne !

Tout en beurrant délicatement sa biscotte, elle se tourne vers Stéphanie



J’ai remercié gentiment, et quand elle nous a quittés, c’est Stéphanie qui a eu le mot de la fin



Et j’avoue que cela m’a laissé perplexe…


Contrairement à moi, la chaleur n’empêche pas Stéphanie de dormir ; je remonte un peu le drap sur elle et je la regarde ; elle dort, paisible, heureuse, j’ai même l’impression qu’elle sourit ; un petit baiser, elle esquisse un geste, mais n’ouvre pas les yeux pour autant ; elle est vraiment trop belle. C’est dit, ce soir, je lui offre un bouquet magnifique, et je l’emmène au restaurant ; tiens, à Montmartre, elle adore. Bien sûr, d’un air suspicieux, elle me demandera ce que j’ai à me faire pardonner, et je lui proposerai alors ce qu’elle attend depuis le jour où nous avons décidé de vivre ensemble : passer devant monsieur le maire ! Elle va adorer, j’en suis sûr ! Nous passerons un merveilleux moment et nous terminerons la journée de la façon la plus agréable qui soit ! Sympa comme programme, non ? Oui, mais ça, c’est-ce soir, et en attendant, j’aimerais bien pouvoir dormir un peu, moi ! Marre de cette chaleur !


La soirée fut bien sûr délicieuse, en tout point conforme à ce que j’espérais. Et même si Stéphanie n’y a pas été de sa petite larme, ce n’est pas son genre, l’émotion était vraiment au rendez-vous ; très forte. Un pur moment de bonheur ! Il nous reste à fixer la date de la cérémonie, qui se fera en toute intimité et en tout état de cause avant la fin de l’année.




******





Waouh ! Aller dans un sex-shop, tous les deux, cela n’est encore jamais arrivé ! Et ça tombe bien, depuis le temps que j’ai l’intention d’initier ma chérie à des jeux un peu particuliers ; seulement pour ça, il me faut un minimum de matériel et surtout, évidemment, l’accord de ma bien-aimée. J’ai hâte d’y être, pour voir…


Mignonnes et sympas, les deux vendeuses du sex-shop, pas très loin de la place Blanche ; tout à fait du genre à attirer le client et à le faire revenir… d’ailleurs, je trouve que quand on est jeune, ou même moins jeune, et un peu porté sur le sexe, c’est un endroit où l’on devrait aller régulièrement, un sex-shop ; ne serait-ce que pour stimuler le désir amoureux quand on est un peu en manque d’imagination ou en panne de libido ; en tout cas, de se promener parmi les accessoires érotiques les plus fous que l‘on puisse imaginer, la lingerie sexy, les publications et vidéos à caractère pornographique, cela ne la gêne pas, Stéphanie, au contraire !


Elle donne l’impression d’être dans son élément ; aussi à l’aise que si elle se promenait dans le rayon cosmétique d’un grand magasin ; elle fouille, furète, s’étonne et s’amuse de la taille et de la forme de certains godes et accessoires bizarres. Prend des poses en mettant devant elle des « robes » qui ne couvrent quasiment rien, des tenues tout en latex, ou « d’infirmières » sexy. Délirant ! Pour ma part, je m’intéresse surtout au rayon librairie et je ne suis pas long à trouver exactement ce que je cherche, un petit ouvrage avec une couverture amusante : « Osez les jeux de soumission et de domination » ; voilà, nous allons avoir de la lecture, ce soir ! Par contre, pour les accessoires, on verra un peu plus tard, concertation d’abord, d’autant que les prix affichés dans la boutique incitent à la réflexion avant de se lancer !


Stéphanie, elle aussi, a trouvé son bonheur, à savoir des bacs à glaçons en forme de pénis et autres amusettes, sans oublier bien sûr les préservatifs, parce que quand on organise une soirée sexy, il faut évidemment tout prévoir.


Soirée de bonne humeur et de franche rigolade, à la lecture de mon petit bouquin ; très intéressée, ma chérie, et partie prenante pour certains jeux, mais pas pour tous ; je m’en doutais un peu d’ailleurs, mais le principal, c’est que l’on soit d’accord sur le principe et la manière de procéder ; après, c’est une affaire de connivence, mais là, entre nous deux, pas de soucis à avoir, surtout que…



Allez, retour à la case sex-shop, avec ses vendeuses toujours aussi avenantes ; alors, pour commencer, ce sera un collier de cuir noir, la laisse du même métal qui va avec, un martinet, à cela je rajoute un plug anal, taille moyenne ! Et tant pis pour mon porte-monnaie, de toutes façons, comme on dit, le bonheur, ça n’a pas de prix !




******




Assise en tailleur sur le lit, entièrement nue, elle me regarde, sans dire un mot ; face à elle, dans la même position, à la différence près que j’ai gardé mes vêtements, je la regarde, moi aussi, comme un dresseur fixe l’animal qu‘il veut amener à lui obéir, dans le blanc des yeux ; pour la première de nos jeux de soumission, nous sommes convenus qu’elle est mon animal de compagnie, encore un peu sauvage, et moi son nouveau maître. Scénario léger pour débuter, histoire de prendre nos marques, mais sans tabou, tout est permis !

Simplement, si l’un ou l’autre veut cesser le jeu, il lui suffit de dire stop, c’est tout.


Drôle de situation, pour un moment, nous ne sommes plus nous, mais seulement les acteurs sortis de notre imagination, un jeu de rôle, en fait. Je tends la main, elle a un mouvement de recul. Parfait, elle est bien dans la peau de son personnage, ou plutôt de l’animal qu’elle est censée être ; je réitère mon geste, et là, elle me mord le bras, enfin pas trop fort, quand même ; diable, c’est qu’elle ne va pas se laisser dompter facilement, la belle sauvageonne ! À moi le martinet. Je lui montre



Ça fait un peu ringard, j’en conviens, mais bon, je n’ai rien trouvé d’autre… j’élève un peu la voix



Elle ne bouge pas ; alors, un petit coup de martinet pour lui apprendre à obéir ! Ça y est, elle se bouge et va se poster debout au pied du lit



Mais se laisser faire, ce n’est pas vraiment son intention, pour l’instant ; elle grogne, montre les dents et les griffes ; d’ailleurs, je ne me suis même pas approché d’elle que d’un violent coup de patte, si je puis dire, elle m’arrache le collier et la laisse des mains ; de surprise, j’en reste tout penaud



Et là, elle se tourne sans rechigner. Normal, au-delà du jeu, elle n’attend que cela ! Le martinet claque sur ses fesses, deux fois, trois fois, bon sang que c’est excitant ! Surtout quand je la vois tendre les fesses, pour m’inviter à continuer ; trop bon ! Allez, encore quelques coups pour parfaire la punition et elle est à point pour lui passer le collier. Elle se laisse faire. Avec son air malheureux de chien, ou plutôt de chienne-battue, elle joue parfaitement son rôle, Stéphanie ; elle est merveilleuse, tout simplement !



Au bas de l’escalier, je lui demande de se mettre à quatre pattes et de marcher comme ça ; je la tiens en laisse, sublime ! Je suis dans un tel état d’excitation que je crois que je suis en train de me payer la bandaison de ma vie ! Un pieu raide comme c’est pas possible ! Un petit tour dans la salle et puis tiens, on dirait qu’elle veut sortir, ma sauvageonne, elle me tire vers la porte-fenêtre. Qu’à cela ne tienne, pas de problème, surtout que cela doit être tout aussi excitant à l’extérieur ; allez, un petit tour sur la terrasse, puis sur la pelouse. Nue comme elle est, elle doit apprécier, par cette chaleur.



Au lieu de se relever, je la vois qui se couche dans le gazon avec un large sourire ; donc apparemment s’il y a un problème, c’est pas trop grave…



Même pas le temps de me dévêtir ! En tout cas, un grand moment, surtout que nous n’avions encore jamais fait l’amour dans le parc, dans notre parc !


Le débriefing se fait un peu plus tard, à l’apéritif ; rien à redire, pour elle comme pour moi, c’est tout bon ; même si nous n’avons pas été jusqu’au bout du scénario prévu, notamment la séance de léchage et l’utilisation du plug anal qui sont passés à la trappe, ce sera pour une prochaine fois. Simplement, il faut prévoir d’inverser les rôles et imaginer des scénarios un peu plus « tordus » et cela, je vais m’y atteler pas plus tard que demain. Ah si, quand même, un seul regret pour Stéphanie, qu’elle n’ait pas eu un seul mot à dire, dans son rôle d’animal un peu sauvage, et ça, j’avoue que pour une femme, avocate de surcroît, c’est assez frustrant…


Un peu moins chaud, ces jours-ci, et c’est tant mieux ; et plus de nouvelles non plus d’Estelle, « notre » ministre, pourtant, on sait qu’elle existe, puisqu’on la voit sur toutes les chaînes de télé et qu’on l’entend sur toutes les radios, mais bon, c’est dommage ; je garde un si bon souvenir de notre rencontre assez exceptionnelle que j’aurais bien aimé la revoir, et pourquoi pas, jouer avec elle les prolongations à sa soirée d‘enfer…


Stéphanie aussi, en ressent une certaine amertume, surtout que sa collaboration avec son amie retrouvée n’aura pas duré bien longtemps, elle qui s’en faisait une joie ! Mais c’est vrai qu’Estelle évolue dans un monde bien différent du nôtre, où il n‘y a pas de place pour nous, tant pis. C’est comme ça et il n’y a pas de regrets à avoir !




******




Stéphanie me nargue ; demain, elle part plaider à Saint-Malo, autant dire sur la plage ! Défendre les intérêts de sa société dans une affaire de contrats immobiliers douteux ; et le moins qu’on puisse dire c’est que cela la met de bonne humeur.



Attends un peu que nous soyons en vacances et je n’aurai rien d’autre à faire que de m’occuper de toi.


Elle passe la langue sur ses lèvres d’un air gourmant.



Hélas ! Saint-Malo ne fut pas à la hauteur de ses espérances ; des audiences reportées d’heure en heure, des plaidoiries interminables, bref, la mer, Stéphanie, elle l’a vue, mais des remparts, c’est tout !



À suivre