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Temps de lecture estimé : 16 mn
02/02/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Pascal veut connaître le nom de l'amant de sa femme. Il ne se sent plus coupable d'utiliser des caméras pour espionner chez lui.
Critères:  fh cocus fsoumise voir fellation pénétratio fsodo fouetfesse confession
Auteur : Roby      

Série : Caméra IP

Chapitre 02 / 04
En toute connaissance de cause. IPV2

Résumé de l’épisode précédent : Fausse manip. IPV1


Pascal, qui vient d’installer des caméras IP chez lui, découvre par hasard que sa femme Séverine reçoit une vendeuse à domicile. Il assiste à cette réunion de femmes, vente à domicile centrée autour de la lingerie et des jouets érotiques. Mais il apprend que Séverine a un amant et qu’elle sait que lui a une maîtresse. Enfin, il voit avec surprise mais intérêt que la vendeuse séduit Séverine et que les femmes passent un agréable moment.



________________________




Cela me fait tout drôle de retrouver mon salon où il y a seulement quelques heures des femmes s’amusaient avec de la lingerie fine et des sextoys. Mais j’ai surtout la vision de ma femme en tenue de "pute" qui se laisse séduire par la vendeuse. Mes oreilles gardent le souvenir de leurs gémissements. Quel dommage que je n’ai pas eu le réflexe d’enregistrer ce moment d’anthologie ! C’est ma faute : en installant le logiciel des caméras, je n’ai pas eu la curiosité de tout tester. Pourtant il aurait suffi d’une pression sur l’icône en bas de l’écran. Tant pis.


Comme chaque soir, ma femme me salue par un baiser furtif et le traditionnel "Bonne journée ?" Pas un mot sur sa réception. Je ne vois pas pourquoi elle ne m’en a pas informé. Pudeur ? Mais non, d’autant que, si elle connaît ma maîtresse, elle sait que j’apprendrais cette réunion. Mais je ne pourrais pas en parler car je ne serais pas censé être informé. Jeu du chat avec la souris. Espère-t-elle que je me dévoile ?


La soirée se passe normalement ; je dirais très calmement depuis que les enfants sont partis pour leurs études. Je réalise maintenant combien leur départ a laissé un vide. Moi, j’ai mon travail qui me le fait oublier. Mais Séverine doit se sentir bien seule dans cette grande maison. C’est pourquoi je comprends qu’elle se distraie avec ce genre de réunion.


Et cet amant. Cet Arnaud. Qui est-il ? Quand est-ce qu’ils se rencontrent ? Et où ?

Toute la soirée j’y pense. Voir Séverine évoluer devant moi, elle que j’ai vue dans les bras de cette Lisa, elle qui avoue qu’Arnaud la satisfait car il la "possède" avec imagination me perturbe. On croit se connaître, et en réalité on vit comme des étrangers. Je l’aime pourtant, et je sais – cela fait partie de ses confidences – qu’elle aussi.


Alors que depuis des mois je ne la regarde plus, je la redécouvre. Et j’aime ce que je vois. Il suffirait d’un rien, d’un regard aguicheur comme elle savait le faire avant, et je la baiserais. Mais non. Et si j’allais vers elle, sa surprise déclencherait probablement une réflexion de sa part sur mon attitude. Et je ne veux pas. Plus exactement, je ne veux pas qu’elle sache que je l’ai espionnée. Mais je veux savoir qui me cocufie…


D’abord trouver la fameuse mallette. Celle qu’elle a achetée pour son amant. Je dois fouiller longtemps pour la découvrir à l’intérieur d’une de nos valises. Je l’ouvre. Je découvre tout ce que je n’avais pas pu voir par la caméra. En réalité, ce sont des accessoires de domination. Je comprends maintenant l’intérêt de ma femme si son amant, le fameux Arnaud, est du genre "autoritaire en amour". La fameuse lingerie de pute. Mais tout le reste est encore en place, bien ordonnancé, bien calé sous des élastiques ou des emballages. Je ne peux pas y toucher sous peine de déranger l’ordonnancement. Heureusement, il y a le catalogue descriptif : bandeau, menottes, bâillon, cordes, cravache, plugs, œufs vibrants, sextoys, divers bijoux comme ceux que j’ai vu fixés sur les tétons de Séverine, mais aussi de ceux qui peuvent se fixer sur les petites lèvres.


Une étrangère. Je vis depuis des années et des années à côté d’une étrangère. Comment ma femme peut-elle envisager d’être soumise à ce point ? J’ai dû rater quelque chose. Et puis me revient à l’esprit toutes ces histoires que j’ai lues sur le net. Ces histoires que j’ai toujours pensées "bidonnées", juste inventées pour satisfaire les fantasmes des auteurs et des lecteurs. Ces femmes imaginaires que la vie, les circonstances, transforment en "salopes" car lassées d’une vie banale et triste à pleurer. Ces femmes, "propres sur elles" qui prennent un amant pour se divertir. Ces femmes comme… comme la mienne… qui voient l’âge avancer… les enfants quitter la maison… un mari absorbé par son travail… un mari qui oublie son devoir conjugal… un mari qui a une maîtresse…


Après tout, pourquoi non ? Moi aussi j’ai bien changé au fil des années, et si je suis allé voir ailleurs, c’est pour briser l’ennui conjugal. Séverine aimait l’amour. Moi aussi. Nous baisions souvent… avant. Le temps est passé par là… Que faire ?


Que faire ? Rien. Après tout, chacun y trouve son compte. Je ne suis pas de ces maris qui cocufient et considèrent que la femme n’en a pas le droit.

Juste de la curiosité, et cette question lancinante : qui est cet Arnaud ?

Mais aussi une autre question. De celles qui touchent à l’intime, à la fierté de mâle, de mari : qu’a-t-il de plus que moi ?


Comme je l’ai déjà dit, ma femme n’est pas une "technique", et c’est bien entendu à moi qu’elle demande de configurer son smartphone, sa tablette, et même sa partition sur notre ordinateur de maison. Regarder sa messagerie SMS est facile car je connais son mot de passe.


La salope, elle n’a pas perdu de temps ! Arnaud est devenu Paule dans ses contacts. Elle n’a pas beaucoup de dispositions pour la dissimulation. Quoique…


– Quand peux-tu venir ? J’ai une surprise pour toi.

– Ma petite pute, je suis très pris.

– S’il te plaît… Tu verras, je serai très gentille. Et j’ai un cadeau que tu vas aimer.

– D’accord, mais une heure, pas plus. Chez toi. Demain 14 h. Prépare ton petit cul. Il va falloir mériter.

– Tu sais bien qu’il n’y a que toi qui as le droit.

– Quel droit ?

– Tu sais bien.

– Je sais, mais si tu veux que je vienne, il faut le dire. Le dire clairement. Avec les bons mots !

– Pervers. Mon amant pervers. Voilà. Enculer. Oui, il n’y a que toi qui as le droit de me posséder ainsi. Par derrière. Par le cul.

– À demain.


Et ce ne sont que les derniers échanges. Ceux de tout à l’heure. Juste après le départ de Lisa. Aussitôt ma femme s’est précipitée sur son smartphone pour inviter son amant. Elle qui venait à peine de se faire baiser par un gode. Pourtant elle paraissait rassasiée. Une vicieuse. Une mytho. Une cochonne. Voilà ce qu’est devenue ma femme. Elle donne son cul à son amant. Et moi, j’ai bien essayé il y a quelques années, mais elle avait trouvé cela "sale, dégradant" et n’appréciait pas. Alors l’entendre dire, même par écrit, "cul, derrière, enculée" est assourdissant !


Et les échanges plus anciens sont du même genre. Toujours aussi crus. Anticipant ou racontant leur relation. Ils ne se rencontrent pas seulement chez nous ; parfois en forêt, parfois dans un parking, une cage d’escalier, sous un porche. Des lieux qui manifestement excitent l’homme et du coup mon épouse. J’en connais certains. Ils pourraient très bien se faire surprendre. Ma femme est folle ! Ma réputation serait foutue si on les découvrait. Savent-ils que la commune s’équipe depuis plusieurs mois maintenant avec des caméras de vidéosurveillance ? Dans les parkings, bien sûr, mais dans plein d’autres endroits gardés secrets. Il faut que je fasse quelque chose.


Le numéro de "Paule" ne me dit rien. Même une recherche web ne me renseigne pas. Une de nos relations ? Un inconnu ? Un jeune ? Un vieux ? Il ne me reste plus qu’à espionner. Cette fois-ci, en toute connaissance de cause. Un cocu dans sa propre maison doit s’affranchir de toute culpabilité pour savoir. Il faut juste que je cerne mieux le problème. Il faut que je puisse surveiller la chambre. J’ai peu dormi, échafaudant des scénarios.


Lorsque Séverine part pour la douche, je sais déjà où je vais mettre la caméra dans la chambre. Sur l’armoire. Parfaite vue plongeante, et peu visible. Le wifi y passe sans problème. Pour le salon où j’ai positionné le modèle avec moteur et zoom, je la déplace sur l’étagère la plus haute de la bibliothèque.


La matinée s’étire lentement. Pourtant j’essaie de liquider un maximum de dossiers afin d’être libre et seul dans mon bureau à partir de 14 heures, et même un peu avant pour voir ce que Séverine fait avant de recevoir son amant.


Comme un fait exprès, le maire me demande une info, et c’est 14 heures lorsqu’il me laisse. Ma tablette est prête. Un clic, et le salon apparaît. Un autre clic, et le son est mis. Surtout ne pas oublier le clic sur "enregistrement vidéo" sur la carte SD. J’ai pris la précaution de boucher mon micro afin que cela ne marche qu’en réception, et les oreillettes permettent de m’isoler.


Séverine est dans le salon. Manifestement, elle attend. Elle a mis cette robe fuchsia que j’aime beaucoup, et cela me fait un peu mal. Une robe assez courte et qui met ses formes en valeur. Une robe achetée pour un mariage, il y a quelques années. Une robe qui m’avait tellement "inspiré" que je l’avais entraînée dans une chambre pour la baiser avec fougue pendant le vin d’honneur.


Il y a des choses qui font plus mal que d’autres. Pourtant, c’est une robe comme les autres. Une robe que ma femme avait achetée seule et sur laquelle je n’avais aucun droit, si ce n’est celui d’un souvenir agréable. Elle lui va bien. La mallette est posée sur la table. Enfin, j’imagine que c’est la mallette car du papier cadeau l’enveloppe avec un beau ruban et un nœud tiré au cordeau.


Soudain, je la vois faire un signe de la main. C’est dans la direction du jardin. Je ne vois pas de ce côté, ayant dirigé la caméra vers l’entrée.

Elle disparaît. Merde, il arrive par le bois ! Que je suis con, j’aurais dû y penser. Il s’est garé un peu plus bas et ainsi les voisins ne le voient pas arriver, et si un promeneur le croise, sa destination reste anonyme.



Je n’ai que le son. Un silence. J’imagine un silence mouillé pour eux.



Arnaud ! Mais oui, cet Arnaud-là.


Lui et son épouse, Caroline, faisaient partie de nos connaissances. Nous les avons reçus, avec d’autres, et ils nous ont reçus. Mais c’est vrai, pas depuis un moment. Je n’avais pas fait attention, laissant Séverine gérer tout cela, mais je comprends. Elle a eu la délicatesse ou la peur de se trahir si nous nous rencontrions. Je dois reconnaître que moi je n’ai pas eu cette délicatesse avec ma maîtresse. Mais qui aurait compris que je demande de ne plus la recevoir, elle et son mari, chez nous ?


Il est courtier en assurances. Bel homme, bien bâti d’après ce que j’avais vu lors d’une sortie à la mer. Plus jeune que nous. Nettement moins de quarante ans. Après tout, il peut être gratifiant, en tout cas moins humiliant, que l’amant de sa femme soit plutôt "bien".

L’amant défait son cadeau. Déjà il ouvre la mallette.



Il sort les objets. La table est devenue une supérette du sexe.



Il tient dans sa main la petite cravache.



Il fait mine de claquer les fesses de ma femme. Elle évite, non de peur, mais d’amusement et dit :



Il s’assied sur le canapé, jouant avec la cravache comme la promesse d’une punition si on ne lui obéit pas. Séverine paraît dépitée mais elle s’exécute. Avec un érotisme que je ne lui connaissais pas, du moins avec moi, elle tire langoureusement sur la fermeture Éclair. Quelques secondes plus tard, non sans avoir amplifié ses gestes comme une vraie stripteaseuse, la robe est au sol.


Arnaud la découvre. Moi, je la retrouve. Elle porte la lingerie de pute, tissu fendu aux endroits que la décence cache normalement. On ne voit que cela : ses tétons, sa chatte, son cul. Oui, son cul car elle tourne sur elle-même dans un mouvement qui n’est que provocation.



Elle avance. Son corps est une jachère que l’amant apprivoise sans délicatesse. Les tétons sont tordus. La chatte envahie par des doigts sans pudeur ; même l’anus est violé. Mais Séverine ne proteste pas. Ce n’est pas ma femme, cette chienne qui se laisse maltraiter et qui, loin de chercher à s’enfuir, semble apprécier.



Manifestement, elle sait. Cela doit faire partie de leurs codes. Elle s’agenouille devant l’homme. Elle tire le zip. Défait la ceinture. Tire sur le pantalon, puis sur le slip noir. Apparaît la verge. Une verge en effet déjà tendue. Une verge qui tremble. Une queue. Une bite. Il n’y a pas d’autres mots pour qualifier ce que l’amant propose. Et ma femme, gourmande, semble se lécher les babines de cette sucette. Elle aurait dû s’appeler Annie, cette cochonne qui gobe le gland pour en faire une friandise.


La garce, la salope, la chienne, la pute, l’ingrate ! Comment appelle-t-on une femme à qui on a tout appris d’une fellation réussie ? Et qui applique tout son art sur un autre. Un autre qui s’impatiente déjà. Qui appuie sur la tête afin que la gorge progresse plus vite sur le mandrin.

« Clac ! Clac ! » fait la cravache qui s’abat sur les fesses rebondies de la suceuse.

La main semble forcer ma femme, mais la pauvre ne peut pas plus. La bite est trop longue, trop grosse, et à l’aune des lèvres de Séverine je la devine plus imposante que la mienne.



Il suffit de si peu pour que ma femme s’installe. Manifestement, elle a l’habitude, et le petit sourire qui habille ses lèvres montre que cela ne lui déplaît pas. Un sourire sur des lèvres qui brillent d’humidité. Un sourire dans un visage dont les yeux brillent aussi. D’envie, de gourmandise, de réflexes d’une gorge maltraitée.


Elle s’allonge, mais pas comme je pensais. Les jambes qui montent sur le dossier du canapé, les reins sur l’assise et la tête en contrebas. Une position tout à fait improbable mais que l’amant utilise pour se placer. Lui, genoux fléchis, faisant face à Séverine guide son mandrin luisant de salive vers la chaleur des lèvres rouges. Commence alors une messe que je pensais réservée aux films pornos que la toile dévoile dès que l’on tape la recherche "gorge profonde" ou "fellation" ou "femme dominée pour sucer ", enfin ce que tout homme espère réaliser mais comme un rêve ou fantasme improbable.


Et j’avais cela à portée de main ! Je ne le savais pas. Même avec ma maîtresse où nos jeux sexuels sont plus débridés qu’avec nos conjoints, je n’ai jamais osé.

Un visage qui n’est plus qu’une gorge dont les lèvres rouge vif, brillantes, marquent la frontière. Une gorge que l’homme utilise à sa guise. Une gorge d’où refluent des flots de salive qui maculent le visage de la femme.


La femme ! Je n’ose dire "ma" femme ! Ce n’est plus qu’un visage souillé qui apparaît lorsque l’homme veut bien lui laisser le temps de reprendre sa respiration. Elle tousse. Elle crache. Mais jamais elle n’esquive. On dirait qu’elle aime. Et il faut aimer pour être traitée de la sorte, transformée en gouffre sans fin où la longue tige disparaît avec les deux grosses couilles qui doivent lui chatouiller le nez.


Arnaud a fini de se déshabiller. Il est nu. Ventre plat. Épaules carrées. Torse recouvert d’une toison qui lui donne une force virile.

La femme, elle, doit en avoir une vision très étrange. Son horizon, c’est la tige qui avance et recule, les couilles poilues, l’entrejambe, et même l’anus de son amant. Moi, j’en ai une vision plus générale. Bien mieux qu’un voyeur caché dans un placard, derrière une porte ou un rideau. Je peux orienter et zoomer.


Arnaud joue aussi avec sa cravache. Il l’utilise pour claquer les cuisses qui lui font face ou frotter la chatte que la culotte fendue désigne à son regard. C’est fort. On pourrait croire à un viol si je n’avais vu la salope se placer ainsi et si je ne savais qu’elle pourrait se libérer d’un geste. Par moments son visage disparaît totalement sous son amant qui se penche sur elle alors que la queue l’étouffe. Et le bruit. Dans le silence de la pièce, silence des paroles, les bruits retentissent. Ces bruits infâmes de respiration, de déglutition, de salive brassée.


Je comprends ce que voulait dire Séverine lorsqu’elle disait à sa maîtresse d’un soir « Il me possède. » Elle n’est que le jouet de cet homme. Un homme qui semble atteindre le bout du chemin. Le regard vide puis les yeux fermés annoncent sa jouissance. Il ne dit pourtant rien, ne prévient pas sa maîtresse. Tout au plus je remarque qu’il se retire, ne laissant que le bout de sa bite entre les lèvres. Il jouit. Il crache dans la gorge, inonde le palais, submerge la langue.


Oh, il y a bien longtemps que je n’ai juté dans la bouche de ma femme. Il fut un temps où elle m’accordait ce plaisir mais maintenant, lorsqu’elle me suce, elle sait reconnaître la montée de ma sève et me retire de sa gorge.


Là, l’homme ne lui laisse pas le choix, mais la salope le pourrait-elle ? Il la domine. Il la possède. Elle est son jouet sexuel. Jouet bien vivant et manifestement heureux de l’être.

Il reste quelque secondes ainsi, savourant son plaisir. Et puis il se retire. Le visage ravagé reprend vie. La tête se soulève, et je devine plus que je ne vois l’affreuse déglutition qui termine le festin. Je n’arrive plus à quitter du regard ce visage. Un visage qui bouge. Un corps qui se déplace. La femme s’installe à genoux sur mon canapé, prenant appui de ses bras sur le dossier.


Une femelle. Un visage dévasté où salive, rimmel, foutre tracent des sillons. Le menton est une cascade où ruisselle ce mélange qui tombe sur le cuir. Visage d’un autre temps, d’une autre époque, bestial, brutal où d’après les chercheurs – d’ailleurs, comment peuvent-ils en être si sûrs ? – le mâle prenait sa femelle comme il voyait faire les animaux autour de lui.


Une femelle, une guenon qui se place pour la possession. À quatre pattes, elle attend son mâle. Levrette adoucie par la souplesse des coussins. Son mâle est juste derrière elle. Il bande toujours. La queue brille. Il fut un temps, au début de notre mariage, où jeunesse et désir me gardaient aussi en érection après la première fois.

Arnaud joue avec sa bite. Il la frotte aux portes de la chatte. Une chatte qui attend, qui ondule, qui s’impatiente.



Mais l’homme joue encore. C’est le manche de la cravache qui entre. Séverine gémit. Elle gronde dès qu’il la branle avec.



C’est évident que la fine tige n’est qu’un faible succédané de verge. Mais, enfin, pour la femelle qui attend, le bâton remplace la tige. Un bâton qui glisse sans difficulté. Ma garce de femme est ouverte, humide, impatiente, chaude de désir, du désir de se faire prendre par son amant.



La bouche est ouverte, les yeux fermés. Il l’a embrochée d’un coup. Mais aussitôt il la pistonne. Son coup de reins est d’une puissance rare. La femelle doit s’accrocher pour ne pas partir en avant. Heureusement, mon canapé est bien de chez nous, pas de ces bois légers des pays nordiques, et il ne bouge pas.


Il la laboure sans arrêt. Ce n’est plus qu’une succession de gémissements, de soupirs, de « Han ! » de bûcheron. C’est beau. C’est sexe. La puissance à l’état brut. On sent que le couple est parti dans un autre monde. Ma femme n’est plus que la femelle de cet homme. Il la secoue, la brutalise, lui laboure le vagin et… elle aime.


Je fatigue de les regarder. J’ai besoin de bouger un peu. C’est en pliant ma jambe que je constate que je bande. La découverte est troublante. Je reconnais que le couple peut être excitant pour certains. Mais pour moi, le mari… Un mari qui découvre son épouse totalement chienne. Où est passée la femme tout en retenue, la mère de famille qui ne s’abandonne que vraiment lorsque nous faisons l’amour ? Mais jamais, oh jamais comme maintenant. La décence et la tradition voudraient que je trouve cette baise particulièrement choquante. Une femme n’a pas le droit de se comporter ainsi.


Et moi… Zut, on verra plus tard pour la réflexion. Car là-bas, dans mon salon, sur mon canapé, je vois Arnaud bouger. Alors qu’il s’agrippait aux hanches de sa pute, je le vois déplacer une main pour en sucer le pouce. Un pouce qui repart vers la croupe. Un pouce qui envahit un cul que je ne vois pas mais que je sais maintenant occupé.



Après seulement quelques mouvements, la queue vient remplacer le pouce. Je ne vois pas l’anus céder sous la pression, mais le cri de l’enculée en donne la mesure. Il est déjà à fond.



Je vois aussi que la cochonne tend une main pour aller se branler le bouton.

Je suis cocu. Je devrais hurler, me précipiter pour les surprendre. La répudier, demander le divorce. Une épouse n’a pas le droit de faire cela.


Elle va jouir. Je vois bien sur son visage totalement détruit et souillé les signes de sa jouissance. Ses petits couinements en sont la concrétisation. Pendant ce temps, son amant lui laboure les entrailles et balance sa purée que je devine lourde et épaisse.


Combien de temps restent-ils soudés comme un chien dans une chienne ? Je ne sais. Je sais seulement que lorsque l’homme extrait sa bite – maintenant moins ferme – du cul, de la crème s’écoule.



Séverine, qui semble émerger d’un rêve, demande :



J’ai bien entendu : ma femme accepterait de faire un trio ? Et pourquoi pas un gang-bang ?

Elle est folle ! Me cocufier, c’est une chose. Déjà qu’avec son amant elle prend le risque de se faire surprendre lorsqu’ils jouent à se faire peur en risquant de se faire surprendre. C’est un risque qu’avec ma position à la mairie je ne peux accepter. Alors imaginez, en multipliant les amants, le risque de fuite explose et moi je suis viré, avec la honte en plus.


Arnaud va faire un brin de toilette pendant que ma femme récupère. Quelques minutes plus tard, il quitte le salon en disant « Je te contacte. »


Moi – honte à moi – je vais aux toilettes, et regardant une partie de la vidéo, je me branle comme un ado.


Pourtant, je découvre que je vis sans le savoir sur une poudrière qui pourrait ruiner ma carrière et mon couple.

Que faire ?