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Temps de lecture estimé : 30 mn
03/02/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Pascal cherche à séparer sa femme de son amant. Le chemin emprunté n'est pas des plus simples, et virage après virage, il en perd presque le contrôle.
Critères:  fh fhh cocus fsoumise fmast fellation cunnilingu pénétratio fdanus jouet yeuxbandés confession
Auteur : Roby      

Série : Caméra IP

Chapitre 03 / 04
IP, IP, IP, Hourra ! IPV3

Résumé des épisodes précédents : « Fausse manip. IPV1 » et « En toute connaissance de cause. IPV2 »


Grâce à une caméra IP, Pascal découvre sa femme sous un autre jour. D’abord répondant favorablement aux avances d’une vendeuse à domicile, mais surtout maîtresse d’Arnaud, maîtresse soumise et généreuse, prête à tout pour lui. Il sait maintenant que le couple prend de grands risques de se faire découvrir par des passants, mais aussi que l’homme envisage d’inviter un autre partenaire.

Le risque est trop grand pour lui. Sa position ne résisterait pas à un scandale.



_______________________________________________________




Le reste de l’après-midi, je n’ai pas été à la hauteur du poste de responsable des services techniques de la mairie. Je n’ai fait que penser ! Mes idées se bousculent. Je ne sais quelle attitude prendre ? Je me considère comme un homme viscéralement laïque et totalement attaché à l’égalité homme-femme. Même si ma femme avait pris un amant sans que moi je faiblisse de mon côté, je crois que j’aurais surtout cherché à comprendre.


Bien entendu, c’est la façon qui me trouble. Et quand je dis « me trouble », c’est le moins qu’on puisse dire. Il est dur pour moi de reconnaître que je ne suis pas indifférent à ce que j’ai vu, et revu.


Déjà, Séverine avec Lisa, la vendeuse à domicile, m’avait excité. Mais c’est bien normal. Quel homme n’a pas imaginé de voir deux femmes ensemble ? Et si l’une est son épouse, je crois que c’est encore meilleur. On sait que ces batifolages sont sans risques. Le concurrent, c’est plutôt l’homme. Enfin, on le pense !

Mais surtout je dois reconnaître que ma femme avec cet Arnaud m’a aussi excité. Sur le moment je n’en ai pas vraiment eu conscience, mais lorsque vous lancez la vidéo et qu’à chaque fois vous bandez, il y a de quoi se poser des questions. J’ai l’impression de me retrouver devant la liste de toutes les catégories sexuelles proposées sur les sites de « cul ».


Candauliste ? Non, je ne pense pas. Si j’ai bien compris, c’est lorsque le mari regarde et que sa femme est au courant.

Cocu content ? Merde, c’est moi ! D’accord, je ne suis pas sur place et ne risque pas de devoir subir certains outrages de l’amant ou de la femme, sucer une bite ou lécher le foutre, mais tout de même… Si à chaque fois que je regarde la vidéo ou même juste penser à ce que j’ai vu et entendu, je bande ; cela a bien une signification.


Mais je reconnais que mon épouse est belle, même dans ces moments-là. Le visage souillé par son amant ! Sa gorge remplie de son foutre ! Le cul défoncé et d’où ruisselle la liqueur de l’homme !

Et elle m’aime. Elle l’a dit à plusieurs reprises.

Moi aussi, Chérie…


Mais il ne faut pas mettre en péril tout ce que nous avons construit au fil de toutes ces années. Que penseraient nos enfants ! Que penserait le maire s’il savait ! La honte. La ruine. Le déshonneur pour nous et toute notre famille.


C’est décidé, il faut réagir. Je sais ce qu’il me reste à faire.



Arnaud est évidemment étonné que ce soit moi. Je n’ai pas donné mon nom afin de le prendre par surprise.



Je le vois déstabilisé l’espace d’un instant, mais il se reprend très vite.



Il blêmit, mais le courtier trouve dans l’exercice de son métier les ressorts pour réagir.



Je sors alors de mon manteau une enveloppe que je pose devant lui. Il la regarde, puis moi, avant de s’en saisir. Je crois que dès le contact avec le papier et le poids du document, il commence à réaliser.

Sortant précautionneusement le paquet de photos de l’enveloppe, avant de regarder, il sait.


Les preuves – et quelles preuves ! – sont entre ses mains. On le reconnaît parfaitement. Séverine aussi, d’ailleurs. Il n’y a aucun doute. Je me félicite d’avoir choisi des caméras avec une bonne résolution, résolution qui laisse les copies d’écran avec une précision parfaite.



Il essaye. Bravo, il essaye encore de s’en sortir. Peut-être croit-il qu’on m’a fait parvenir ces clichés et qu’il peut créer le doute.



C’est un homme vaincu.



Je garde le silence. Je veux lui faire monter la pression et je sais que contre un « négociateur » le silence est la bonne arme.



Je réponds sur le ton de la plaisanterie. Mais j’apprécie tout de même le geste d’Arnaud pour atténuer la responsabilité de ma femme.



Il ouvre son téléphone et après quelques secondes en extrait la deuxième carte. Je la prends. Je fais l’opération inverse dans le mien. Je vérifie que tous les échanges sont sur la mémoire de la carte SIM.



Il s’exécute. Je le reçois et je lui réponds. Ça marche.

Je me lève.



Je ferme la porte. Je quitte son bureau, puis l’immeuble.

Voilà, c’est fait. Enfin, le plus facile est fait. Pour le reste, j’improviserai.


« Coucou, c’est moi. On se voit quand ? »


Séverine ne m’a pas laissé beaucoup de temps pour élaborer une stratégie. Trois jours, et déjà elle est en manque. Je réponds ; enfin, elle pense qu’Arnaud lui répond.


« Je suis très occupé. Plus tard. »

« J’ai fait quelque chose de mal ? »

« Non, c’est juste que je n’ai pas le temps. »


Elle semble se contenter de ma réponse. Mais 48 heures plus tard, elle le relance :


« Tu me fuis. C’est parce que je n’étais pas assez chaude pour le troisième ? »

« Non, oublie. Mais tu peux t’amuser avec les sextoys de la mallette. »

« C’est un peu triste sans toi. »

« Pas avec un peu d’imagination. Tiens, par exemple, mets le plug dans ton petit cul, la lingerie de pute, les bijoux aux tétons et va en ville. Pour pimenter, passe voir ton mari. Je suis certain que ça va t’exciter. En sortant de son bureau, trouve-toi un coin discret et caresse-toi si tu en as envie. Au départ ou au retour, fais-moi quelques selfies. »

« D’accord. Pervers. Mais demain. Aujourd’hui il est trop tard. »


L’idée m’est venue comme cela, sans réfléchir. J’ai pensé qu’elle ne le ferait pas, peut-être juste s’équiper comme son Arnaud lui demandait pour pouvoir lui envoyer le selfie.


Rien, ni le soir ni le lendemain matin, ne permet de voir quelque chose sur l’attitude ou le visage de ma femme. Si elle est en manque – et je la comprends, car avant ma découverte, le couple baisait au moins deux fois par semaine – rien ne transpire. Finalement, c’est moi le plus perturbé par cette histoire. J’ai même eu la honte de ma vie en n’arrivant pas à bander devant ma maîtresse.


Je reçois la photo vers les 12 heures. Enfin, je veux dire, Arnaud reçoit la photo. Arnaud qui répond :


« Décidément, cet accoutrement de pute te va bien. »


Mais j’ai la surprise de recevoir un texto vers les 13 heures. Un texto envoyé à moi, le mari.


« Je suis en ville. Je peux passer te faire un petit bonjour ? »


Il fut un temps où ma femme venait me voir au bureau, juste pour le plaisir de voir son mari. Mais je n’ai plus eu ce plaisir depuis longtemps. Ainsi, elle va le faire… Même par texto, son amant peut la diriger !


« Bien entendu. Avec plaisir. Je suis à mon bureau. »

« J’arrive. »


Elle arrive, mutine, poussant sa tête par la porte en demandant :



Je me lève pour l’accueillir. Je ne sais pas qui, d’elle ou de moi, fait le premier pas, mais toujours est-il que nos lèvres échangent un baiser. Baiser bien anodin, mais devenu rare depuis quelque temps. Nous avions pris l’habitude de dire « Bisous, bisous… » avec un geste de la main.


Nous échangeons quelques propos bien classiques sur sa venue, son passage en ville, une copine à voir, etc. Mais j’ai du mal à ne pas trop attarder mon regard sur sa silhouette ; j’imagine que sous cette robe plutôt sage, même un peu longue se cache tant de vice. Son petit cul est-il vraiment occupé par un plug ? Ses tétons sont-ils décorés par les pendentifs ?


Elle est enjouée, exubérante, un peu comme lorsqu’elle a bu. À quoi pense-t-elle, missionnée par son amant, son mari juste en face ?



Mais Séverine a toujours eu beaucoup de répartie, et c’est avec à peine une seconde de retard qu’elle répond :



Et la coquine, heureuse de sa répartie, me fait un « smac » de loin avant de quitter mon bureau.


La pièce sent encore son parfum que « Arnaud » reçoit une photo. Un texte l’accompagne.


« Je sors de son bureau. C’était chaud. Tu es un vrai pervers. Regarde. J’ai joui. »


La photo est sans équivoque. Elle est assise, presque allongée. Derrière elle on distingue une chasse d’eau, un mur carrelé. Je connais ces dessins : ce sont ceux des toilettes de l’étage. La salope est allée directement dans ces toilettes, juste en sortant de mon bureau.


Le selfie est intime. Pas de ceux que l’on peut montrer à quiconque ou que l’on peut prendre dans la rue. Les cuisses ouvertes, la surface polie d’un disque qui brille sous le flash, une fente avec des doigts. La seule pudeur est qu’on ne voit pas son visage.

C’est on ne peut plus parlant : ma femme s’est branlée dans nos toilettes. Juste en sortant de mon bureau, excitée par cette mission.


Quelques minutes plus tard, c’est moi qui vais prendre sa place. Assis sur le siège encore tiède, une main tenant ma tablette où la vidéo défile, l’autre sur ma queue dure à souhait, je me branle.

Surtout ne pas penser ! Surtout ne pas réfléchir ! Je me noie dans mes pensées. Pensées de plus en plus perverses.


« Tu ne m’as pas répondu après mes MMS de mardi ! Pas reçus, ou ils ne t’ont pas plu ? »


J’imagine que Séverine doit être frustrée par l’indifférence de son amant. Espacer leurs échanges fait partie de mon plan. Mais plus je réfléchis, plus je m’enfonce. Au début, je pensais qu’elle comprendrait. Qu’elle croirait qu’Arnaud essaye de la quitter. Je voulais qu’elle cherche un autre amant, une relation plus « classique » sans ce risque pour moi. Des cornes, oui, sans problème, mais des cornes de verre, invisibles, sans danger pour mon job. Mais elle s’accroche, et le pire c’est que je prends goût – un goût pervers – à prendre la place d’Arnaud.


« Si, bien reçus. Mais toujours très occupé. »

« Mais j’ai envie. Arnaud, ta petite pute brûle de partout et les caresses ne suffisent plus. »


Quand je dis que moi aussi je deviens pervers… Il faut l’être pour faire dire à Arnaud :


« Et ton mari ? L’autre jour, cela t’a excitée d’aller dans son bureau. Alors pourquoi pas lui ? »

« Mais Pascal ne m’a pas touchée depuis des semaines, des mois. Tu sais bien, cette maîtresse… »

« Justement. Reconquérir un mari, quelle belle mission ! »

« Mais comment ? »

« Petite pute, je sais que tu as des arguments. Utilise-les. Je te donne carte blanche. Tu as huit jours. Et fais-moi une ou deux photos. »

« Je ne peux pas. Ce serait mal. »

« Comme tu veux. Alors, ne me contacte plus. »

« "-_çà"ç’__"%µ. »

« Quoi ? »

« D’accord. »


L’espace d’un instant, j’ai cru que j’avais gagné et que Séverine allait couper les ponts. Mais non. Elle s’accroche. Il la tient par « les couilles », la salope.


C’est le vendredi soir, en franchissant le seuil de la maison, que je comprends qu’elle s’est décidée. Le salon est dans une pénombre où quelques bougies se distinguent. Personne, mais le seau à champagne, les verres et des amuse-gueules sentent le traquenard.



Bien entendu que je m’installe. J’ouvre même la bouteille de champagne et remplis les deux flûtes.

Elle arrive. La coquine a mis la robe fuchsia. Elle sait bien entendu que cette robe est « particulière » pour moi. Elle se souvient de cette baise rapide dans la chambre, comme deux ados fous d’envie et d’amour. Étrangement, nous n’avons pas répété l’expérience. Mais elle se souvient. La preuve, c’est que même pour son amant elle y attache une connotation sexuelle.


Elle est belle. Coiffée, maquillée. La robe lui va toujours bien. Elle a même assorti ses bijoux avec.



Les flûtes résonnent.



Voilà. C’est le moment. Elle a décidé de m’avouer son infidélité. Elle est au pied du mur. Mais je serai magnanime. Même si elle le sait déjà, je ferai mine d’avouer aussi. Ainsi nous repartirons sur de nouvelles bases. Je sais maintenant ses envies secrètes, son goût pour une sexualité inventive, avec une dose de soumission. Je me vois déjà son mari, son amant, son maître. Je me vois déjà lui imposer des choses que je n’imaginais pas avant, pas avant de la voire pute, soumise, chienne, salope.



« Merde, c’est tout ? »



Mon air égrillard parle pour moi.



Ainsi ma femme va me montrer sa lingerie de pute ! Comment dois-je réagir ?

Et puis je me dis que d’une certaine façon j’ai déjà vécu, par vidéo et personne interposée, une scène identique. À moi de jouer le rôle de l’amant.



Alors je me cale dans les coussins du canapé, montrant ainsi que je désire n’être qu’un spectateur et je dis :



Si Séverine est surprise par mon attitude, elle ne le montre pas. Elle souffle juste la bougie qui est sur la table basse, ne laissant que celles qui nous laissent cependant dans une pénombre vivante.


Elle n’est pas si provocatrice qu’avec son amant, mais elle ne tire pas simplement sur la fermeture Éclair de sa robe. L’ombre lui va bien. Je sens que je bande, rien que de ce moment. J’adore la façon dont elle fait glisser les manches sur ses bras, provoquant la chute du tissu à ses pieds. Je remarque qu’elle porte des hauts talons. J’adore la façon dont elle enjambe le tissu, se rapprochant ainsi de moi.


Tout est en noir. Ce n’est pas du tout la lingerie de pute avec ses fentes improbables, mais c’est autre chose. Un soutien-gorge qui porte bien le nom de « soutien », car il n’est que « demi ». Demi-corbeilles sur lesquelles les deux lobes se reposent. Des lobes magnifiques de blancheur encore plus marquée par le noir de la dentelle et le rose des tétons qui pointent.


La culotte est comme celles de maintenant. Fini, le string minimaliste. À nous les « tangas » qui habillent les hanches mais conservent la légèreté au niveau de l’intimité féminine. La dentelle s’affirme autour des hanches. Le reste est réduit à une bande qu’on imagine disparaître dans la chatte dès qu’on oublie de la regarder.


Ma femme est belle. Pulpeuse. Ses formes tout en rondeur attirent le regard.



En temps normal, c’est moi qui me serais jeté sur elle, mais je m’essaie à une attitude plus spectatrice.

Elle fait les derniers pas. Elle se penche sur moi. Ses lèvres effleurent les miennes. Elle sent bon. Un parfum envoûtant, une touche de violette sur ses lèvres comme la promesse d’une pâtisserie. Mais elle ne s’attarde pas ; elle monte un peu, portant vers ma bouche ses lobes magnifiques et surtout ses tétons que je ne peux que sucer et titiller de mes lèvres.


Elle redescend. Nos regards se croisent. J’y découvre une lueur inhabituelle que les circonstances me font identifier comme de l’envie.


Elle continue. Arrivée à ma ceinture, elle se redresse. La voici debout devant moi. Ses prunelles brillent de la flamme des bougies. Dieu, qu’il serait facile d’y trouver de la lubricité ! Pendant qu’elle fléchit les genoux, elle continue de me regarder. C’est ainsi que font les amantes, les maîtresses, les putes qui connaissent les ressorts des fantasmes masculins.


Pourtant, c’est ma femme. Ma femme. Mon épouse. Séverine. La pute d’Arnaud !

Laquelle tire sur ma ceinture ?

Laquelle fait glisser le zip de ma braguette ?

Laquelle tire sur mon pantalon ?

Laquelle soulève l’élastique de mon slip afin d’en dégager ma queue déjà tendue ?

Un visage qui avance. Une bouche qui s’ouvre. Une langue qui pointe.


Elle me gobe. Ses mains se glissent sous ma chemise et me caressent le ventre, remontant jusqu’au torse. C’est con, mais cette simple caresse, inhabituelle, signe le changement de ma femme. Jamais elle ne m’a caressé ainsi. Plutôt passive. Jamais – ou très rarement – elle ne m’a caressé les fesses alors qu’elle me suçait ou que je la possédais.


Elle me suce. Gourmande, elle enveloppe ma tige. Mes bourses deviennent des bonbons.


C’est différent. Plus entreprenante. Plus généreuse. Plus, plus, plus… à moins que ce ne soit mon imagination. Mais qu’importe, c’est si bon !


La pute d’Arnaud me pompe, pute obéissante, mais volontaire. Sa salive tire des fils entre ma queue et sa bouche. Sa langue en tisse une enveloppe brûlante. Putain, que c’est bon ! J’en ferme les yeux de plaisir. Va-t-elle me pomper jusqu’à ce que je crache tout au fond de sa gorge ? Ma femme va-t-elle se laisser emporter et oublier les habitudes que notre couple a établies au fil des années ?


Non, car déjà elle se redresse. Il n’aurait pas fallu beaucoup plus pour que la jouissance vienne. Elle m’enjambe, et dans un geste d’une obscénité terrible elle tire sur le ruban qui cache sa chatte, en libère la fente et vient s’asseoir sur moi.


Bien sûr, ce n’est pas la première fois que Séverine me chevauche. Je sais qu’ainsi elle contrôle parfaitement sa possession, la fréquence, l’angle.


Elle est bien droite. Déjà sa main a libéré ma queue dont le gland est en elle. Elle est belle. Sa lingerie la magnifie encore plus que si elle était nue. Ses tétons sont des excroissances sublimes qui débordent de la dentelle. Sa taille semble plus fine avec ce tanga. Il l’habille d’un rien, et le ruban qui en descend, repoussé sur le côté avant de remonter derrière, certainement déjà glissé dans le sillon des fesses, est un sentier qui dirige mon regard.


J’apprécie ce moment. Séverine descend lentement tout en me regardant. Oui, j’apprécie car je peux voir qu’elle ne veut pas « bâcler » la mission que lui a confiée son amant. Non, elle descend, et son fourreau ouvert, humide – « la cochonne » – m’accueille. Voilà, j’ai beau regarder, ma bite n’est plus là. Nos deux ventres se touchent. Le sien ondule, et c’est délicieux. Ma tige est caressée par ces ondulations. On dirait que le fourreau reconnaît celui qui l’a moulé, façonné tout au fil des années. C’est une vieille connaissance ! Peut-être qu’il est plus petit que celui qui le ramone ces derniers temps, mais c’est bon aussi. Et lui au moins ne lui fait pas des infidélités en allant s’enfiler juste à côté, dans ce trou sombre, concurrent qui ne lui laisse que des miettes – en réalité des gouttes – de ce foutre qui coule lorsque la queue s’est vidée dans le cul.


Elle monte et descend. Ma femme se baise sur mon mandrin. Je suis dur, rigide, d’une puissance qui me surprend. Le spectacle est sublime. Vraiment, quelle belle idée j’ai eue de lui confier cette mission par l’intermédiaire de son amant ! Ses tétons m’attirent. Mes paumes immobiles sont des surfaces où ils se frottent par les mouvements de leur maîtresse.


Séverine gémit. Elle est, comme beaucoup de femmes, très sensible de ses pointes. Elle cherche les frottements, et se penche un peu pour les accentuer.


Aussi ce ne sont plus mes paumes, mais mes doigts qui maintenant font rouler les excroissances. Elle gémit encore plus. Je l’accompagne. Je la guide. C’est moi maintenant qui lui impose le rythme, montant et descendant pour suivre ses tétons tordus, tirés, mais si sensibles.


Elle gronde. Je vois que le plaisir est là. Ses yeux se troublent. Que c’est bon de faire jouir sa femme… Cette femme que j’ai négligée et qu’un autre utilise. Cette femme qu’il baise et souille, mais une femme qui apprécie ce traitement au point d’en perdre toute prudence. Cette femme qu’il y a quelques jours je voyais…

Oui, je la voyais. Dans cette pièce. Sur ce canapé même où il…


Séverine est étonnée de me sentir bouger. Mais je suis pris d’une envie irrésistible, le cerveau saturé d’images.

Pourtant elle se laisse faire. La faire mettre en levrette sur le canapé, les bras en appui sur le dossier lui semble familier, bien sûr. Mais elle ne sait pas que moi j’ai une autre vision. Et déjà je me dis que l’enregistrement que j’ai discrètement lancé à mon arrivée va me fournir un comparateur.



Oui, moi aussi je suis capable de tirer ce cri de surprise et de plaisir alors que je m’enfile d’un coup dans sa chatte ouverte comme un hall de gare.

Moi aussi je sais labourer sans retenue cette grotte dont les parois se referment sur moi.



Je ne sais plus dans quelle chanson j’ai entendu « Ce petit oui charmant », mais les « oui » de ma femme ont une sonorité extraordinaire. Des « oui » qui viennent du ventre, des tripes, expulsés à chaque fois que ma bite est au plus profond. C’est un délice, le paradis sur terre.

Je me sens fort. J’ai l’impression que je pourrais la baiser pendant des heures. La puissance du mâle qui s’applique à la femelle consentante.


Mais aussi un autre souvenir me revient. Lorsqu’Arnaud dans la même situation a glissé son pouce… Moi aussi je peux le faire. Mon pouce salivé cherche le chemin. Il a toujours été timide, mais l’exemple est dans ma tête. Il se crochète assez facilement. Il est à fond, ma paume vers le haut, laissant la place à mon ventre qui heurte les fesses de la cochonne à quatre pattes.



« Bis repetita placent. », comme disait mon prof de latin de ma jeunesse.

Mais je peux faire preuve d’imagination et le « Tu aimes ? » qui me vient à l’esprit ne s’attendait pas à autre chose que « oui », au mieux.



Un instant j’ai pensé qu’elle allait dire « ta pute ». Un instant elle a pensé que c’était Arnaud. Mais non, chérie, c’est ton mari. Un mari qui, du coup, enlève ce pouce qu’a immiscé l’amant avec nous, trio involontaire.



Ses hanches sont des bouées où je m’agrippe. Séverine a avancé sous mes poussées. Maintenant c’est sa tête qui repose sur le dossier du canapé. Ses bras ont disparu. Je comprends qu’elle se caresse, un sein, son clitoris.



Bien d’autres mots me viennent en tête, comme : salope, pute, garce, perverse, gueuse, roulure, traînée, mots brutaux et vulgaires qui pourraient la choquer, mais qui pour moi ne seraient que des mots excitants.



De l’entendre me prévenir, elle normalement silencieuse, m’excite au point que moi aussi je sens la sève monter. Je l’inonde de mon foutre, crème abondante qui jaillit comme d’une source. La source amplifiée de mes couilles par la situation et mon fantasme.


Le retour sur terre est tout de tendresse. Je serais bien reparti pour un deuxième tour, mais Séverine a voulu à tout prix que nous dégustions le repas fin qu’elle nous avait préparé. Après, elle est redevenue elle-même ; enfin, je veux dire « ma femme ».


Mais la salope n’a pas attendu que je sois couché pour envoyer à son amant. Alors que je travaille sur un dossier et qu’elle est au lit :


« C’est fait ! »


Il en faut du vice pour procéder ainsi, encore chaude de nos étreintes…


« C’était comment ? »

« Bien. »

« C’est tout ? »

« Très bien, c’est vrai. »

« Alors ? »

« Mais pas aussi bien qu’avec toi ! »


Cette dernière phrase me transperce le cœur. Ainsi, elle est si avancée dans son vice que ce que nous venons de vivre ne lui suffit plus. Pourtant, j’avais eu l’impression que…


La colère me prend. Je vais bondir dans la chambre et la confondre. Lui mettre sous les yeux ses turpitudes, la vidéo, ses SMS qui la trahissent. Déjà je me lève, je passe devant le canapé où il y a peu je jouissais avec une intensité si forte que…


Je me calme. Qui est fautif ? Elle ou moi ? Moi qui l’ai négligée ? Elle, qui s’est engouffrée sans réfléchir dans cette relation si particulière, mais si forte avec son amant ? Et moi, pourquoi la laisser dans ce jeu, en profitant de cette situation, sous le prétexte de protéger ma réputation ? Il me suffisait d’exiger qu’Arnaud cesse de lui-même cette relation.


Mais moi, « cocu vraiment content ». Oui « vraiment content », je dois le reconnaître. Qui bande dès qu’il regarde la vidéo. Qui frétille de la visite de sa femme à la mairie. Qui a joui tout à l’heure, dans cette possession où le fantasme avait toute sa part. Nous étions trois. Oui, trois, Séverine, moi et Arnaud par la pensée. Pensées de Séverine, bien entendu, mais aussi dans les miennes alors que je construisais une pâle répétition de leur levrette sauvage.

Trois. Oui, trois. Chiffre qui me brûle le cerveau. Voilà que je fantasme ! Voilà que j’imagine ! Que j’élabore ! En quelques minutes j’établis un plan. Pour les détails, je verrai plus tard.


« Ma petite pute, soit satisfaite. Je vais me libérer pour te voir. »

« Merci. »

« Mais il va falloir le mériter. D’abord je viendrai avec un ami. »

« Tout ce que tu veux. »

« Salope, je n’en attendais pas moins de toi. »

« Je suis ta pute que tu vas offrir. »

« Tu as tout compris, et crois-moi, tu vas t’en souvenir. Je te recontacterai. »


La tête d’Arnaud lorsque je lui ai demandé de le rencontrer ! Le mari et l’amant devant un verre au fond d’un café. Un amant inquiet et un mari comploteur. Mais l’amant inquiet a été tout de suite rassuré lorsque je lui ai dit que je n’en voulais pas à son couple, mais que par contre je sollicitais son aide. Un comble, le mari qui demande de l’aide ! Et finalement Arnaud est de bon conseil. Dès que je lui ai expliqué mon dessein, il s’est montré enthousiaste. Une sorte de fantasme que j’aiderais à réaliser.

Nous nous sommes quittés « copains comme cochons » et apportant la preuve que dans tout homme, un cochon sommeille.


Ah ! Séverine, si tu nous avais entendus parler de toi… Avec amour dans mon cas. Avec envie dans celui d’Arnaud. Mais ta sexualité, tes grimaces, tes envies et tout le reste ont été une gourmandise. Jamais je n’ai parlé aussi librement de cela, et Arnaud a été un interlocuteur bavard. Je croyais tout savoir. Il m’a raconté. Il a parlé de toi en termes choisis, n’osant probablement pas me décrire trop crûment vos rencontres et tout le reste.

Oh, que j’ai hâte !

Mais il me faut une bonne semaine pour planifier ce moment.


Déjà en traversant le petit bois, je sais qu’elle a suivi mes ordres. Ordres dont Arnaud a été le correcteur attentif. Donc j’arrive avec lui, totalement dans le personnage de l’ami invité par l’amant. La caméra et la 4G font des merveilles. Nous savons qu’elle nous attend. Dans le salon. Statue hiératique, mais si belle, si sensuelle que je bande déjà.


Elle porte la robe en latex que j’ai commandée et fait livrer chez nous en nom et place d’Arnaud. Elle lui va à ravir. La matière souple et brillante est une seconde peau. Mais si elle moule Séverine, c’est d’une façon équivoque. Courte, presque au ras des fesses, elle laisse la poitrine à l’air. C’est le contraste entre latex noir et peau blanche, laiteuse des seins, qui attire l’œil. Des seins qui semblent jaillir des deux orifices circulaires dans le latex. Deux lobes, deux obus magnifiques qui poussent en avant leur téton, tétons habillés par les fameux bijoux de la mallette. Et la mallette a fourni aussi le plug qui doit occuper le cul de ma femme. Sans parler de l’œuf vibrant que je lui ai fait ajouter dans sa chatte.


« Pourquoi un bandeau sur les yeux ? » avait-elle demandé à ma requête.

« Pour le plaisir, et aussi tu connais mon ami. »

« Quoi ! Il me connaît ? Mais je ne pourrai pas. »

« Justement. Ainsi il sera anonyme. Mais rassure-toi, un anonyme discret. Aussi tu ne sauras pas si c’est lui ou moi qui… »

« Qui… Cochon ! Pervers ! D’accord, si tu es garant de sa discrétion. »


J’ai dépassé le stade de l’étonnement. Au contraire, ma femme me ravit par ses réactions, sa liberté.

Elle nous attend. Que pense-t-elle ? Avait-elle aussi ce fantasme du trio ? Qui sait ?



À partir de maintenant, je ne dois évidemment plus parler.



Bien entendu, je fais silence.



Par sécurité, je me suis approché de ma femme et vérifie que le bandeau est efficace, bien que je l’aie déjà discrètement vérifié un soir. Un mouvement brusque de ma main vers le visage, mais Séverine de bouge pas.


Sur la table basse, juste à côté de ma femme sont déposés tous les accessoires de la mallette. Ils sont là ; c’est elle qui les a placés un à un en se demandant certainement lesquels, en dehors de ceux qu’elle porte, seront utilisés. Mon imagination perverse avait imaginé un scénario en sous-sol, Séverine attachée par les cordes au plafond, fouettée par l’un pendant que l’autre la baisait. Mais c’était trop. Peut-être une autre fois.



C’est une question que j’ai demandé à Arnaud de poser. Après tout, ce que j’ai découvert sur mon épouse ne pourrait bien n’être qu’une fois de plus.



Arnaud échange un regard avec moi. Je fais signe de continuer. Fait-elle allusion à Lisa, la vendeuse à domicile ?



La claque sur la fesse surprend Séverine, comme moi aussi d’ailleurs.



Un moment de faiblesse bien pardonnable. J’ai moi-même, justement pendant cette période, satisfait des besoins avec des rencontres d’une heure.



Arnaud me fait signe de m’approcher. Elle sent notre présence. Comment pourrait-elle ignorer Arnaud qui l’embrasse, ses mains qui la caressent et moi qui me colle contre son dos, passant une main exploratrice sous la robe « ras du bonbon » pour découvrir la masse métallique qui bouche son petit trou ainsi que la fine ficelle, partie visible de ce qui lui occupe le vagin.


Séverine n’a plus rien de hiératique. Elle ne se refuse pas ; elle cherche le contact, ondule. Nous tournons autour d’elle. Je joue un moment avec les bijoux qui pendent de ses seins. C’est fou comme si peu de chose peut magnifier ! Un instant j’imagine déjà lui offrir de vraies pierres et lui demander dans le secret de notre maison de se promener avec, me délectant du mouvement de ces balanciers.


Je l’embrasse. Sait-elle que ce n’est plus Arnaud ? J’ai bien fait attention de ne pas mettre mon eau de toilette et j’ai même poussé le détail à acheter celle d’Arnaud. Mais plein de détails peuvent nous trahir. Je n’ai pas la prestance de l’amant, mon ventre est arrondi, je suis quasi imberbe.

Qu’importe ! La danse statique est lancinante. Je bande déjà comme un malade.


Étrangement, c’est Arnaud qui semble le plus à l’aise de nous deux. Pourtant, moi à sa place, le mari à côté de moi, je me sentirais excité, bien sûr, mais moins entreprenant.


C’est lui qui me place face à ma femme et qui lui saisit les mains pour les amener au premier bouton de ma chemise. Elle comprend. Un sourire même accompagne les premiers boutons, assez pour qu’elle puisse passer ses mains entre tissu et peau, découvrant que celui qu’elle déshabille n’est pas son amant, car je n’ai pas sa toison. On dirait que cela l’excite de vraiment toucher ce deuxième homme. On lui a dit qu’elle le connaissait. Cherche-t-elle à l’identifier ? J’ai peur un instant qu’elle me reconnaisse, mais dans notre cercle d’amis, je ne suis pas le seul à avoir un petit ventre.


Ma chemise est tombée. Je frissonne de ces caresses aveugles. Déjà une main cherche à se glisser sous la ceinture du pantalon, mais Arnaud l’arrête et c’est vers lui qu’il la conduit.


C’est beau. C’est tout simple, rien que de très banal que quelques boutons, mais c’est ma femme qui retrouve le torse de son amant. Un moment je la vois jouer avec la toison, s’attarder même sur les tétons de l’homme. Elle sourit, et le petit bout de sa langue qui humecte ses lèvres est une vision très érotique.

Alors qu’elle va attaquer le pantalon, Arnaud redirige les mains vers moi.


J’ai pensé au moindre détail, jusqu’à acheter une nouvelle ceinture avec une boucle assez grosse, du genre que je ne choisis jamais. La ceinture ne résiste pas. Les boutons suivent. Le zip est un chuintement prometteur. Elle tire le pantalon grossièrement, et je devine une impatience dans ses gestes. Avant de chercher le boxer, je sens sa main qui trouve ma verge. Elle découvre une queue déjà dressée, et sans avoir l’air d’y toucher l’évalue. Elle se penche légèrement pour attraper l’élastique, mais à nouveau Arnaud intervient. C’est à lui qu’elle enlève le pantalon. Le slip est à portée.


Il l’arrête. Il la prend par la main pendant que nous reculons vers le canapé. Nous nous asseyons. Il la force à s’agenouiller devant nous. La voici aveugle dans cette robe de salope, les seins à l’air, les babioles qui se balancent. Elle a bien sûr compris le petit jeu auquel elle doit se soumettre.


Nos slips sont retirés avec une lenteur que je soupçonne perverse. Ce sont d’abord ses mains qui nous découvrent. Une bite dans chaque paume, elle joue avec nous. Les gestes sont identiques. Elle enveloppe, caresse, branle, flatte nos couilles. Ce que je vois confirme que l’amant est mieux monté que moi. Lui a gardé une légère toison. On dirait que ses poils blonds sont taillés, alors que moi depuis longtemps – comme Séverine – je suis soit épilé, soit rasé. Je sais que cela donne une douceur particulière aux testicules, de la même façon qu’une chatte lisse est un délice. Mais j’imagine qu’Arnaud joue de ses poils pubiens et des autres comme une marque de fabrique du mâle dominant. Est-il aussi dominant avec son épouse, cette délicate Caroline dont j’ai le souvenir d’une femme-enfant ? Il faut que je pense à le lui demander. Même pourquoi pas une belle vidéo de leurs ébats ? Arnaud ne peut rien me refuser.


La garce à genoux a pris sa tâche à pleines mains, à pleine bouche. Pendant qu’elle en suce un, elle branle l’autre. Elle abandonne ma bite, gluante, vivante de ses caresses, pour plonger sur celle d’Arnaud. C’est aussi beau à voir qu’à subir. Ses seins qui sortent, ses tétons qui sont entraînés par le balancement des bijoux, ses lèvres rouge vif maculées de salive… de cette salive qui est le lien entre lui et moi. C’est beau de la voir, juste à côté de moi, gober le mandrin de son amant, le sucer, de monter et descendre sur lui pour le pomper, et d’envelopper ses couilles. Elle revient vers moi. Elle transporte avec elle toute la perversité du monde.


Arnaud me tend quelque chose ; c’est la télécommande. J’avais oublié l’œuf vibrant, cette boule ovoïde qu’elle a glissée sur mon ordre dans sa chatte, compagnon de chambrée du plug dans le cul.

Lorsque je déclenche le « on », la vibration doit commencer car la suceuse réagit. Elle cesse un instant ses mouvements, soudainement attentive à ce qui se passe en elle. Je choisis le programme « croissant-décroissant », celui qui augmente la puissance jusqu’à un maximum pour décroître et recommencer. Je la sens attentive. Elle abandonne ma queue pour se redresser. Nous entendons le bruit sourd de la vibration.



Nous entendons nettement. C’est étonnant, car lorsque je l’ai essayé, le bruit était moins fort ; pourtant maintenant il est enveloppé par les chairs du vagin.



Je comprends que l’œuf transmet à la masse métallique du plug une partie de ses vibrations et qu’une sorte de résonnance se produit.


Nous la regardons. Nous voyons son visage se transformer, les lèvres se pincer. Lentement, on voit que le plaisir est tout proche. Je presse les deux boutons « power » et « frequency » au maximum.



On entend encore mieux. Je vois Arnaud qui tend la main afin que ma femme reprenne sa fellation, mais je l’arrête. Je veux la voir jouir. Elle est juste là. Il suffit que je tende une main. Il suffit de me pencher un peu pour atteindre sa poitrine, que l’autre main puisse se glisser entre ses cuisses. Je sens comme elle les vibrations. Le disque métallique du plug est une sonde parfaite. Je sens du doigt ce que le visage de ma femme affiche. La montée, la descente.


Dans un geste non réfléchi, je tends mon visage vers le sien, mes lèvres heurtent les siennes. C’est elle qui m’embrasse. Baiser sauvage. Sa respiration s’affole. Le plaisir est là, et la jouissance n’est plus qu’une question de secondes. Sa langue est une vipère qui se débat.


Voilà, elle jouit. Je le sens avec elle. C’est beau, c’est bon. Quelques secondes de plus et les vibrations si appréciées deviennent insupportables. Je le sais, car les fois où j’utilisais le vibromasseur pour caresser son clitoris, dès que la jouissance était arrivée Séverine me disait « Arrête ! Arrête ! »

Je stoppe les vibrations.


Elle semble pétrifiée. Quelques secondes de silence, puis un « merci » délicieux alors qu’elle nous cherche de ses mains. Mais maintenant j’ai envie d’autre chose, et Arnaud aussi. Nous nous levons, et c’est elle que nous faisons allonger.


Elle attend sur le canapé. J’invite Arnaud d’un geste. Il comprend. Je lui ai expliqué combien c’est beau de voir un autre avec son épouse. Il se glisse entre les cuisses qui s’ouvrent. Il attrape la ficelle qui sort du vagin. Il tire doucement. La fente s’ouvre. Elle brille du suc de jouissance. L’œuf apparaît. Il paraît si anodin ; et pourtant ! Arnaud me le donne. Une reptation finale. Un gland rose que je vois trancher sur des petites lèvres rouges.


Il me regarde. Il voit certainement sur mon visage le désir, l’attente. Il a aussi la délicatesse de ne s’appuyer que d’un bras sans trop se pencher en avant afin de me laisser le plus longtemps possible voyeur de cette première fois. Une première fois, en direct, sans les artifices de la technologie.


Je la vois. Déjà le gland est entré. La femme est si ouverte, si humide qu’un plongeon est facile. Mais la tige progresse doucement. Si doucement que la salope s’impatiente et pousse son ventre. Il ne peut pas résister plus longtemps. Ma femme est prise. Sait-elle qui la possède ? Son amant ou l’invité ? En tout cas, Arnaud commence à la baiser. Je regarde un moment. C’est encore mieux que le gros plan d’un film de cul. C’est ma femme et son amant. J’ai droit à la médaille du « cocu content » avec une mention spéciale « candauliste ».


Ma femme dont les lèvres entrouvertes semblent m’appeler. Des lèvres qui s’ouvrent encore plus lorsqu’elles sentent un objet à leur frontière. L’œuf déforme sa bouche, bonbon énorme et chargé de sécrétions. C’est obscène, et si beau… Lorsque je tire sur la ficelle, la cochonne le libère.


Mon gland le remplace. Ma queue avance à son tour. Le visage tourné vers moi tremble sous les coups de son amant. Elle fait de son mieux pour me sucer et me gober, mais ce n’est pas confortable pour elle comme pour moi.


Je fais un geste à Arnaud. Il comprend. Alors que je libère ma femme de mon mandrin, Arnaud fait de même et ordonne :



Croit-il que de l’entendre parler ainsi me choque ? Oh, que non. Au contraire, cela m’excite. Je le regarde enfiler à nouveau mon épouse. Cette fois, c’est brutal. Mais aussi je peux voir parfaitement le disque de métal briller. Le disque qui est la partie visible de l’iceberg, le reste du plug étant dans le cul. Arnaud doit sentir la rudesse du métal de l’autre côté ; d’ailleurs, le disque bouge, manifestement déplacé par la grosse bite qui baise.


Moi, je vais de l’autre côté. Ma bite à moi trouve le chemin des lèvres, de la bouche, de la gorge de la pute baisée par l’amant.


C’est délicieusement pervers. Ma femme est entre deux feux. Deux queues la possèdent. Sa gorge est un gouffre où je disparais pendant qu’Arnaud la laboure. Je n’ai rien à faire. C’est elle, propulsée par cet amant vigoureux, qui me gobe. Mon gland découvre des abîmes inconnus. Inconnus de moi, mais pas d’Arnaud.


La salive coule. Les yeux pleurent sous le masque, mais la salope ne refuse pas l’obstacle. C’est bon. C’est beau. Pervers, mais un équilibre parfait.


Arnaud se libère dans la chatte, ponctuant ses éjaculations par des « Prends ça ! » Moi, je regarde, je rêve, je bande. Et puis moi aussi je jouis. Mon foutre jaillit et étouffe la pute, crachant, toussant sous la noyade.

Que c’est beau, cette femelle qui est notre jouet et que nous utilisons à notre guise ! Je n’ai même pas honte de me comporter ainsi : je sais que la salope que nous honorons a son plaisir.