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Temps de lecture estimé : 12 mn
02/04/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Zaia continue ses récits, réalité ou fantasme ? Cette soirée mémorable et sensuelle durant notre voyage de noces, vérité ou mensonge. Les protagonistes, eux, je les connais, ils sont bien réels...
Critères:  grp hbi couleurs vacances sauna boitenuit voir odeurs massage fellation fdanus fsodo confession -couple
Auteur : Broutchoux      Envoi mini-message

Série : Exclusivités

Chapitre 03 / 04
Voyage de noces

Résumé des épisodes précédents :


« Quelle soirée ! »

« Jean-Phi »


Je rentre du boulot, ma femme m’accueille fraîchement et me reproche d’avoir oublié que nous sortions, elle est à la fois froide et sexy. À ma grande surprise, elle se laisse masturber au cinéma et me fait la fellation de ma vie. Après le cinéma à la brasserie, nouvelle surprise avec sa tenue provocante.

Grave erreur, c’est aujourd’hui notre anniversaire de rencontre et elle s’est vengée de mon oubli par un après-midi torride avec Jean-Phi, j’ai perdu aujourd’hui l’exclusivité de son sexe et je suis cocu depuis le début de notre rencontre, mais jusqu’ici avec exclusivités…



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Zaïa revient à table, visiblement très énervée :



Elle s’assoit en soulevant sa jupe, ses fesses posées nues sur la banquette de moleskine.



Même si ce soir c’est la première fois que tu me fais une fellation (et quelle Saint-Claude !), je ne te crois pas même si cette soirée est déjà mémorable. En fait, je pense que tu as voulu m’exciter parce que tu connais à la fois ma jalousie et mes fantasmes. Tu sais très bien que je rêve de te voir jouir dans les bras d’un autre et que je te demande depuis longtemps d’être plus sexy dans l’intimité, mais aussi quand nous sortons. D’ailleurs je suis fier d’être le mari d’une femme comme toi, que tous les hommes présents ce soir désirent, en secret ou non. Tu es merveilleuse, mais tu es une merveilleuse menteuse, une comédienne plutôt crédible, tu devrais en faire ton nouveau métier, il suffit de voir l’attitude de nos voisins de table, eux ils t’ont cru de A à Z.

Mais je te connais trop. Le coup de la sodomie dans les toilettes du cinéma, je n’y crois pas. C’est trop vulgaire pour toi, je sais que tu ne supportes pas d’être traitée comme la dernière des traînées. Et pour le coup de l’exclusivité, je suis bien placé pour savoir que si tu as offert l’exclusivité de ton joli cul, c’est moi qui en ai le plaisir. Ton histoire est abracadabrantesque, même si elle m’a rendu fou de jalousie et d’excitation. Je t’aime encore plus ce soir que ce matin.



C’est le serveur ! Visiblement, il a entendu la dernière phrase de Zaïa, il parle en me regardant avec un sourire goguenard. Je sens dans son attitude un désir profond pour ma femme et un mélange de mépris et d’envie à mon égard. Quant à Zaïa, elle le regarde dans les yeux, bien droite, poitrine arrogante et lui dit sur le ton de la confidence, je l’entends à peine :



Je suis sidéré par son attitude, décidément elle pousse le bouchon un peu loin ce soir. Je ne sais plus que penser, cherche-t-elle à m’exciter avant de rentrer ou me révèle-t-elle vraiment une partie cachée de sa personnalité ?



Elle dit ça sans me regarder, elle n’a d’yeux que pour lui. Après un temps de réflexion, ma décision est prise :



Je lui dis cela sèchement pour le refroidir. Je le remets à sa place quand il croit bon de me préciser que la chantilly est maison, alors que j’ai reconnu depuis longtemps celle vendue en bombe par un célèbre grossiste de restauration.

Enfin je reprends le fil de la discussion afin de capter à nouveau l’attention de ma belle, mais est-elle seulement MA belle ?



Le serveur nous dépose les desserts. Cette fois elle est dans ses pensées, est-elle vraiment perturbée ou joue-t-elle la comédie comme je le pense ? Je suis un peu déstabilisé par son attitude, je ne suis plus sûr de rien. Elle ne remarque même pas que sa glace à la banane est curieusement disposée, ce qui n’arrive jamais ici. C’est plus qu’une allusion sexuelle, c’est une provocation indécente pour une brasserie de renom. Le serveur, peut-être vexé par l’indifférence nouvelle de Zaïa, se permet de nous dire que la deuxième salle est nettoyée, qu’il est seul dans le restaurant et qu’il va fermer d’une minute à l’autre :



Ma chérie, elle poursuit son récit, d’une voix plus hésitante.



Cette soirée est allée bien au-delà de l’imaginaire. Tout d’abord, ils m’ont emmené au hammam privé de l’hôtel. Là, ils m’ont déshabillée entièrement, ils se sont mis nus tous les trois. Fairouz avait un corps splendide, elle a relâché ses longs cheveux bruns aux reflets roux. Ils tombaient sur ses petits seins fermes et le long de son dos, masquant le creux de ses reins. Elle est allée chercher une cruche d’eau dans laquelle Rafik a versé une huile essentielle que je n’ai pas reconnue. Doucement, ils ont déposé chacun quelques gouttes de ce mélange sur mon corps, mes cheveux, mon cou. Ensuite, trempant complètement leurs mains dans ce mélange, ils m’ont nettoyé le corps. Six mains se promenaient alternativement sur moi et parfois ensemble, me frottant, éliminant toute trace des fatigues de la journée. J’étais bien, détendue, très reposée, je sentais la chaleur de cette huile essentielle qui irradiait progressivement mon corps et mon esprit, son parfum m’enivrait.


Après de longues minutes de détente, ils m’ont accompagnée dans la salle voisine et m’ont demandé de m’allonger sur le dos sur la table de massage. L’ambiance était chaude, la lumière tamisée, dans les couleurs pourpres et rouges, la table était recouverte de plusieurs serviettes épaisses, très confortable. Alors Michau a pris une fiole d’huile parfumée, d’un parfum très chaud, la composition ressemblait à l’huile essentielle du hammam, je n’ai jamais retrouvé cette fragrance. Il m’a demandé de creuser mon ventre et y a versé une bonne dose d’huile, tiède. Ensuite les six mains m’ont massée intégralement, c’était divin, les mains fermes et larges de Rafik alternaient avec celles très douces et fines de Fairouz, les mains de Michaud étaient plus étranges, douces, délicates, mais puissantes à la fois.


Petit à petit mon excitation est montée, je sentais la fébrilité gagner leurs mains, mes seins et mes cuisses retenaient de plus en plus leurs massages, à mon grand regret ils oubliaient progressivement mon cou, seule Fairouz effleurait régulièrement mon clitoris.


Apparemment les hommes se l’interdisaient. Rafik était très excité, son membre à l’équerre. De temps en temps, Fairouz l’effleurait. Michaud ne bandait pas, son sexe pendait comme si la situation était des plus naturelles pour lui, pourtant ses mains sur mon corps étaient fermes et sensuelles, elles, vibraient. Rafik dirigeait les opérations, il s’est penché vers moi et m’a susurré d’une voix douce :


  • — Retourne-toi, allonge-toi en travers de la table et pose tes pieds sur la marche en bas.

Ainsi demi-couchée, le haut du corps sur la table, les jambes droites, fesses légèrement relevées, Fairouz a commencé à me masser le dos et les fesses, s’attardant tantôt sur une fesse à deux mains et remontant le long de mon dos, tantôt sur l’autre et remontant. Petit à petit elle s’attardait de plus en plus sur mes fesses, vers mon sexe et mon anus, me couvrant de cette huile tiède qui irradiait ma peau.


Elle s’est penchée à mon oreille et me dit doucement :


  • — Regarde devant toi.

Surprise, je découvrais Rafik en train de sucer Michau qui commençait à bander. C’est la première, et la seule fois de ma vie, que j’ai vu un homme en sucer un autre, c’est beau, très érotique, cette vision et les massages/caresses de Fairouz m’amenèrent au bord de l’orgasme. À chaque fois que je pensais jouir, les caresses s’arrêtaient, je n’en pouvais plus et je soupirai :


  • — Faites-moi jouir, je vous en prie.

Alors Rafik pris l’huile de massage et en enduisit le sexe raide de Michau, le caressa doucement en me regardant dans les yeux :


  • — Tu sais, Zaïa, dans mon pays les femmes veulent rester vierges pour leur mariage, elles respectent ensuite leur mari en restant de véritables épouses.

Et Fairouz poursuivit en me caressant l’anus de façon à l’enduire d’huile et à l’assouplir, délicatement.


  • — Alors les hommes et les femmes sont devenus des experts pour se donner du plaisir autrement, nous te faisons ce cadeau.

Fairouz s’est assise entre mes jambes et a commencé une caresse de mes lèvres intimes et de mon clitoris, pendant que Michau se glissait derrière moi et a commencé une sodomie toute en délicatesse. Le passage de son gland, plutôt fin m’a provoqué une sensation bizarre, un peu désagréable. Ensuite, en ajoutant cette huile magique, il s’est enfoncé progressivement, toujours en délicatesse, mais avec détermination. Ses va-et-vient ont suivi, profonds et sensuels, toujours attentifs à mes réactions.


En quelques minutes j’ai explosé, une jouissance phénoménale partant de mon bouton de plaisir traversant mon corps, contractant mon anus, m’emmenant dans un autre monde. Je crois que j’ai hurlé mon plaisir, je ne m’en souviens plus. Toujours délicatement, Michau s’est retiré pour jouir sur mon dos. À nouveau complètement allongée sur la table pour récupérer, un peu vaseuse, j’ai regardé Rafik et Fairouz faire l’amour sur un banc à côté. Avant de te retrouver dans la chambre, j’ai promis à Michau, qu’il aurait l’exclusivité de mes fesses, et que je l’accueillerais avec plaisir s’il passait par chez nous. Je les ai remerciés tous les trois pour les plaisirs inédits, malgré mon regret de ne pas avoir profité pleinement des deux hommes. Voilà mon chéri, tu sais tout, ou presque.



Elle me laisse avec mes interrogations, ma surprise, regarde sa banane qui nage dans la glace fondue, commence à manger et me demande :



Elle mange un peu de banane et reprend.



Je suis songeur :



Mais oui à quoi ?


Le serveur se pointe très agacé :



Je le regarde, regarde ma femme, le regarde à nouveau et je m’adresse à lui :



Zaïa tousse, elle a avalé de travers, mais ne dit rien.





Suite et fin au quatrième épisode, si vous le souhaitez.