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Temps de lecture estimé : 25 mn
24/03/17
Résumé:  Franck et Anne, couple libertin. Jean et Nathalie sont entre leurs griffes. Nathalie pensait être seule à avoir fauté. Mais elle n'est pas au bout de ses surprises.
Critères:  fh hh fhh hbi couplus cocus vacances piscine sexshop fsoumise intermast fellation cunnilingu pénétratio fsodo hsodo confession
Auteur : ViolaFleur      

Série : Le maquis des sentiments

Chapitre 03 / 04
Il avait un joli nom mon guide. Nathalie

Résumé des épisodes précédents :


« Le maquis des sentiments »

« La place rouge était vide »


Le hasard d’une tornade qui détruit leur camping, conduit Nathalie et Jean chez un couple qui les héberge. Nathalie, jeune mariée, découvre par hasard ses hôtes, Franck et Anne, en train de faire l’amour en parlant d’elle, car l’homme a été excité de sa vision. Le soir, après le bal du 14 juillet, alors que le jeune marié ivre dort dans sa chambre, Nathalie est littéralement happée par le couple qui la pervertit. Mais, alors qu’ils viennent juste de baiser une première fois, Jean apparaît à la porte.



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Quel drôle de question ! Il voit bien que je suis là, sur le lit, nue avec mes deux amants dans le même appareil. Il n’y a pas que moi pour être étonnée. Dans le miroir je vois clairement Franck et Anne échanger un regard de surprise. Fait-il semblant de ne pas me voir ? À quel jeu joue-t-il ? Il faudrait être aveugle pour ne pas…


Mais je comprends. Le visage de Jean est en pleine lumière. D’ailleurs on voit bien son teint cireux et ses yeux à peine ouverts. Il est ébloui par la lampe, sa vue troublée par l’alcool et en demi-réveil. Et en plus, Franck et Anne sont debout, me faisant une sorte de rempart.



La répartie d’Anne est extraordinaire de bon sens. Ainsi, s’il ne me trouve pas c’est parce que je suis à la cuisine.



Et sur ces paroles, mon mari, totalement entre deux eaux, fait demi-tour et sort de la chambre. Nous nous regardons, sidérés qu’il n’ait rien vu.



C’est Anne qui réagit encore. Un espoir m’est permis de ne pas être découverte si Anne le retient un peu, le temps que je fasse le tour, passe par la cuisine et revienne dans notre chambre par la porte. Elle nous laisse et rattrape Jean. Ils s’éloignent, nous laissant seuls, Franck et moi. Mais ils ne vont pas bien loin.



De notre côté, Franck s’empresse d’éteindre la lumière, ainsi la chambre est plongée dans le noir. Sauvée !



Nous n’entendons pas la suite, car elle chuchote à son oreille. Franck paraît se réveiller.



Et sans gêne aucune, la voilà qui prend mon mari par la main pour l’entraîner un peu plus loin, de l’autre côté de la piscine. La salope, elle va se taper mon mari. ,Mais il ne faut pas se gêner ! C’est ce que mon cerveau d’épouse me crie. La raison me rappelle à l’ordre. Et moi ? Qu’ai-je donc fait ? Même si c’est sous l’insistance du couple, j’ai bel et bien fauté. De toute façon, Franck me prend par la main.



Elle n’a pas perdu de temps. La salope est déjà à genoux devant mon mec assis sur ce banc et le suce. Même dans cette partie du jardin, on peut les voir. La pleine lune est notre complice.



Il m’entraîne pour faire un détour et arriver par derrière le banc. Un arbre nous cache un peu, mais il suffirait que Jean tourne la tête pour nous voir. C’est improbable, car il est entièrement concentré sur son plaisir. Dans le silence de la nuit, on entend très bien le bruit de la fellation, de la salive dont la salope enveloppe la queue de mon mari.



La salope va-t-elle le pomper jusqu’à ce qu’il crache dans sa bouche ? Elle en est capable bien sûr. Moi j’ai encore le goût du foutre de Franck. Mais elle a une autre envie. D’une certaine façon, de notre trio c’est elle qui a eu le moins l’occasion de jouir, plus donneuse que receveuse.


Le banc nous la cachait. Elle réapparaît. Elle s’installe sur Jean qui recule un peu afin qu’elle vienne s’asseoir sur lui. En une seconde la voici cavalière de cet homme que je pensais bien loin de l’adultère.


On la voit très bien. Pire, Franck me pousse encore un peu plus et nous voici à peine à deux mètres du banc derrière un arbre qui ne cache plus que l’épaisseur d’un demi-sein. D’ailleurs Anne nous voit approcher tels des Sioux et sourit de notre présence.

Quelle salope ! Quel couple ! Des pervers, mais des pervers très habiles. En vingt-quatre heures, ils ont su me tenter et me séduire, me réduisant il y seulement une heure en une proie consentante. Et voici maintenant qu’en quelques minutes, la femme, aussi perverse que le mari, se fait mon époux.



À propos de mandrin, Franck me fait sentir le sien. Il le frotte contre mes fesses me faisant bien sentir son objectif. D’ailleurs la main puissante qui appuie sur ma tête me fait comprendre de me pencher. J’ai déjà vécu cela par mon premier amant et l’arbre me sert d’appui. Le cul en arrière, les jambes déjà écartées, je suis prête à la possession. Ce sera la première fois que… waouh, un réflexe me fait mordre les lèvres pour ne pas crier. Crier non pas de douleur, mais de surprise. De la surprise que la bite entre si facilement dans ma grotte malgré sa taille. Une grotte, c’est vrai, bien humide de la jouissance apportée tout à l’heure par la femme, la même qui actuellement monte et descend sur une autre bite.


Un long moment chaque couple baise en silence. Franck retient sa puissance. J’ai encore en mémoire la façon dont il baisait sa femme l’autre matin avec le bruit des chairs qui se heurtent. Un tel bruit attirerait l’attention de mon mari bien que sa cavalière ne se prive pas de se laisser tomber sur lui.



Il n’y a pas qu’elle à recevoir le jus de son amant. Franck me noie. Après ma gorge, c’est ma vulve. Moi aussi j’ai eu mon plaisir, mais un plaisir retenu, silencieux. Je suis même étonnée d’avoir joui si vite. La situation peu banale doit y être pour beaucoup. J’ai finalement bien aimé voir et entendre mon mari alors qu’un autre me bourrait.


Lorsque Jean revient dans la chambre, je suis dans le lit et m’étonne :



Et il se couche. Quel culot ! Un remède ! Le remède il doit en rester des traces sur sa bite qui doit être encore grasse de leurs cochonneries. Moi, au moins, je me suis fait une petite toilette. Ma bouche a perdu le goût de la liqueur de Franck et ma grotte est prête pour d’autres… « Chut, arrête. Il est temps de dormir. » me dit une petite voix.


Malgré le « remède » d’Anne, le réveil de Jean est tardif. Il n’apparaît qu’au moment du repas. Mais il faut dire que cela lui réussit bien. Je retrouve mon chéri en forme et les regards qu’il échange avec Anne montrent que la nuit n’a pas été effacée de sa mémoire.

Il est si bien, qu’après le repas, alors que nos hôtes se déshabillent pour bronzer au bord de la piscine, il enlève son maillot de bain, me regardant avec une sorte de défi. Un défi que je relève et nous voici tous les quatre dans le plus simple appareil pour profiter de ce soleil un peu voilé, mais si agréable.


Le temps passe. Il faudrait que l’instant ne cesse jamais. Voilà comment j’imagine des vacances. Dans le luxe d’une belle maison et une piscine juste pour nous.

Franck nage. C’est un régal de le voir évoluer, nageur parfait avec des mouvements qui paraissent si faciles et efficaces. Moi, je nage comme une grenouille. Jean n’est pas meilleur. Anne n’est pas au niveau de son mari, mais j’aimerais avoir sa technique.


L’après-midi s’écoule, alternance de silences, même de somnolences et de conversations dont la banalité est délicieuse. Je bavarde avec Anne. Les hommes entre eux. À un moment, Anne me propose d’aller voir avec elle dans sa garde-robe si je pourrais trouver « mon bonheur » comme elle dit, en attendant demain de recevoir le pécule prévu par la mairie et les assurances et de me rééquiper.


Lorsque nous revenons, Franck est sous la douche. La piscine est très fortement chlorée et pour se débarrasser de l’odeur, se rincer est encore la meilleure solution. C’est vraiment un bel homme. Jean est, lui, à moitié assis, à moitié couché sur son transat. Manifestement, il suit le nageur du regard. Je vais le rejoindre lorsqu’Anne me retient par le bras et me fait un signe pour me montrer une direction.


Sur le moment je ne comprends pas et puis devant son insistance je vois ce qu’elle me montre. Jean bande. Il n’y a pas de doute, il est vraiment en érection. Une érection provoquée par la vision de Franck ? Un Franck qui tourne le dos maintenant.

Ma surprise est totale. Cela doit se voir sur mon visage. Anne me fait signe de me taire et m’entraîne à l’intérieur de la maison.



Devant ma réponse catégorique, Anne se tait, mais me dévisage longuement.



Elle reprend.



Je vois bien qu’elle est ennuyée. Manifestement, elle cherche à se défiler. Mais de quoi ?



Elle hésite et puis lance d’une voix si douce que j’ai du mal à entendre.



Elle me demande de rester en retrait. De retour sur la terrasse, elle annonce sa venue en disant que nous allons nous promener. Au son de sa voix, Jean se tourne sur le ventre. Anne appelle son mari. Il vient. Elle lui parle longuement à l’oreille alors que mon mari regarde ailleurs. Le sourire de Franck est plus qu’ironique lorsqu’il comprend et me regarde.



De longues minutes passent. Les deux hommes sont allongés sur leur transat. Et puis nous entendons :



Mon mari se lève, ramasse le tube sur le transat à côté et commence à étaler de la crème sur les épaules de Franck. Franck fait l’indifférent. Il tourne la tête de l’autre côté. Ainsi il ne voit pas que l’érection de Jean repart.



Jean s’applique. Le creux des reins le retient longtemps, mais il se décide pour les fesses. L’érection est évidente.



Jean ne peut se cacher. Sa verge gonflée est bien visible et le regard de Franck ne peut l’éviter.



La question ne demande pas de réponse. Sans quitter Jean du regard, Franck se tourne. Maintenant il est sur le dos. Deux sexes d’homme. Un, encore reposé sur le pubis, que son propriétaire réajuste afin qu’il ne penche pas. L’autre en érection, bâton rigide qui se dresse fièrement et ne peut cacher l’envie de son maître.



Une queue qu’il enveloppe, qu’il branle négligemment, mais qui aussitôt tire des soupirs à mon mari.



Cela paraît une évidence et si simple, deux hommes ensembles. Jean se penche sur le sexe qu’on lui propose. C’est étrange et troublant de le voir ainsi. Les lèvres qui posent le premier baiser sont celles de mon mari. Un instant je les imagine suivre le même chemin que les miennes il n’y a pas si longtemps.

Il suce. Il pompe. Il gobe. Il lèche. Il inonde le vit de sa salive.

Il y a encore quelques mois, je ne savais pas que cela existait.

Il y a quelques heures, même quelques minutes, jamais je n’aurais imaginé.

Non seulement je pensais toujours « Elle » pour ces actions, mais en plus du « Il » masculin ce « il » signifie mon mari, mon époux, mon chéri, mon mec ! Car c’est bien lui que je vois la gorge pleine d’une bite d’homme, la bouche déformée par l’engin de Franck qui a bientôt réagi aux caresses buccales de son suceur alors qu’il continue de le branler de la main. Le couple, oui je peux dire le couple, se caresse.



Jean se redresse pour regarder son amant :



Franck se lève. Sa queue est plaquée contre son ventre.



Mais de quoi parle-t-il ?



Je ne comprends pas vraiment, aussi elle insiste :



Là c’est clair. Donc Jean aime se faire posséder.

Pour l’instant la bite lui remplit la bouche et Franck ne se prive pas de la pousser le plus loin possible alors qu’il maintient la tête de mon mari. C’est un peu moi la nuit dernière. Comme avec moi, la salive coule. Comme avec moi Jean a les yeux remplis de larmes. Ce petit jeu dure un moment et puis Franck se retire :



Mais il s’arrête sur la terrasse et montrant la table, dit :



Mon mari s’exécute. Le store est fermé, aussi il est en plein soleil. Je ne peux m’empêcher de penser que décidément le soleil ou la lumière jouent un rôle de complices parfaits dans tout ce qui nous arrive. C’est lui, enfin je croyais, qui me cachait au regard du nageur l’autre matin. C’est un spot qui a empêché mon mari de me voir dans la chambre du couple. Et c’est le soleil qui nous protège, Anne et moi, derrière le rideau et voyeuses de ce qui se prépare.


Jean allongé sur la table, sexe tendu, jambes pendantes. Franck puissant, massif, lui aussi en érection, la queue toujours plaquée contre son ventre. Et de le voir se pencher vers la queue de mon mari pour la gober et jouer avec est encore plus surprenant.

Mais il ne joue pas longtemps et se redresse. Il se saisit des mollets de mon époux pour les soulever comme on le fait d’une femme, dégageant l’anus, forçant la salope à se cambrer et faire tomber de la salive sur l’anneau sombre.


C’est étonnant de simplicité. Mon mari, les jambes en appui sur les épaules de son amant, n’est plus que le jouet, comme moi je l’ai été de cet homme. Un homme qui pousse sa verge à l’horizontale, qui la dirige pour forcer ce lieu secret et que je vois avancer lentement, d’une poussée régulière confortée par tout le poids du corps.

Entendre Jean gémir et dire « Putain, t’es gros », me fait croire que je rêve et que je vais me réveiller. Mais, même dans mes pensées et fantasmes les plus intimes jamais je n’aurais imaginé cela.


Déjà l’enculeur bouge. C’est lui l’Actif. Déjà la salope gémit, salope « passive » qui se fait prendre par le cul.


Si je fermais les yeux, rien ne pourrait vraiment m’indiquer ce qui se passe. Et pourtant, voir son mari ainsi, possédé, les jambes en l’air comme une femme, se branler la queue, comme une femme caresse son clito, les fesses envahies par ce mandrin si gros et pourtant qui semble glisser avec aisance ne me choque pas tant que cela. Si on m’avait montré ce spectacle il y a quelques jours, j’aurais certainement été choquée, mais en l’espace de quelques heures, j’ai évolué.


Cela ne me choque pas de voir Jean s’astiquer la queue pour en extraire des flots de sperme qui maculent son torse et son ventre.

Cela ne me choque pas d’entendre ce bruit si caractéristique des chairs qui se heurtent, de ce ventre qui claque contre les fesses de mon mari.

Et que dire du bavardage de Franck, bavardage que l’on sent autant pour son amant que pour nous les voyeuses.



Mais Jean ne répond pas. Il subit. Il reçoit. - Je viens ! Je viens !


Franck jouit. Il reste bien au fond de ce cul qu’il a défoncé avec ardeur. Quelques soubresauts et il s’immobilise. De longues secondes passent. Et puis il se retire. Pourtant il garde les jambes de mon mari haut perchées comme s’il attendait.



Les deux hommes sont debout :



Lorsque nous « revenons » de notre balade, c’est comme si rien ne s’était passé. Juste un sourire complice de Franck. Le reste de l’après-midi et de la soirée s’écoulent tranquillement. Deux couples « classiques » qui bavardent. Mais tant de sous-entendus…


Plus tard, dans l’intimité de notre chambre, j’attends la confession de Jean. Pendant un moment j’ai bien cru qu’il allait m’avouer son penchant. Mais non. Pourtant il ne dort pas. Et puis, sans vraiment réfléchir, je lance :



Un silence s’installe. Tant de sous-entendus qui peuvent vite se transformer en malaises dans notre couple.



Un sursaut à côté de moi.



Déjà il est vaincu.



Alors je me confesse. J’avoue à mon mari mon comportement depuis que nous sommes dans cette maison. Ce que j’ai vu dans la chambre de nos hôtes. Ce qu’ils m’ont fait faire juste avant qu’il ne me cherche la nuit d’avant. Ce plan pour que je découvre son penchant pour les hommes !



Jean se tourne vers moi. Il m’enveloppe de ses bras. Vais-je oser avouer que…



Étrangement je me suis endormie sur cette décision.


Le matin, j’ose réveiller mon mari en le suçant. Pour la première fois, je garde son jus dans ma bouche et me sentant perverse et investie de la mission de satisfaire mon homme, j’avale ! La plus belle des récompenses, c’est ce baiser, partagé avec Jean ne répugnant pas à goûter par mon intermédiaire son propre sperme. Nous devons tout nous dire, mais je n’ose lui demander si, en plus de se faire enculer, il apprécie de goûter au foutre de ses amants ?


Je ne sais pas si cela se lit sur notre visage, mais, au petit déjeuner, à la constatation :



C’est moi qui réponds :



J’insiste :



Franck ne termine pas sa phrase, mais ce n’est pas nécessaire, chacun a compris, et le téléphone sonne. C’est la Mairie. Les assurances mettent à notre disposition une somme d’argent afin que je puisse reconstituer ma garde-robe et divers objets disparus ou dégradés par la tempête.


Mais la tempête n’est pas qu’un mauvais souvenir. C’est elle qui nous a mis en contact avec ce couple. La suite s’enchaîne comme un tourbillon. Jean et moi allons chercher ce pécule en argent liquide.


En revenant, nos hôtes nous proposent d’aller à S*****, ville à 30 km où il y a plus de commerces que dans la station balnéaire. Tout naturellement, Franck me fait monter à côté de lui. Tout naturellement, c’est lui qui me prend la main alors que nous déambulons. C’est presque lui qui décide pour mes achats, en particulier pour la lingerie que je vais essayer avec lui dans la cabine. J’apprécie son regard lorsque je me déshabille pour essayer, son geste délicat pour ajuster une bretelle. Tout mon corps est en émoi. C’est fou ce que cet homme me fait de l’effet. Mais il ne me touche pas. Juste une lueur d’envie.


J’adore le regard de Jean qui me questionne silencieusement à la sortie de la cabine. Mais non, chéri, ce n’est pas le genre de me baiser à la sauvette. Tout naturellement, nous invitons nos hôtes au restaurant pour les remercier de leur hospitalité.


L’ambiance est décontractée, mais chacun imagine ce qui pourrait se passer. La présence de nombreux touristes et les tables voisines de la nôtre occupées nous empêchent d’être libres de nos paroles et de nos mouvements. Mais c’est encore meilleur. Chaque frôlement est une brûlure. Chaque regard est chargé de fantasmes.


Sur le chemin de la voiture, Franck m’entraîne dans une ruelle. Une boutique. Boutique avec ses devantures obstruées et il faut pousser un rideau qui fait office de porte.


Un autre monde. Jean est comme moi, sidéré par ce que nous voyons. Des revues, des livres, des objets, de la lingerie, des accessoires de toutes sortes. Un sex-shop. Je n’en avais jamais vu. J’en avais entendu parler, mais pas plus et mon mari ne devait pas en savoir plus. Nous déambulons un bon moment. Je ne savais pas que tout cela existait. La seule fois où, adolescente, une amie, m’avait montré la reproduction d’un sexe d’homme qu’elle avait piqué dans la table de nuit de ses parents, l’objet était en bois. Il m’avait sidéré par sa taille et je me souviens très bien de la douceur du bois poli, des couleurs, des veines et des énormes, enfin cela me semblait énorme, couilles. Dans cette boutique, il y a l’embarras du choix. Taille, forme, couleur, matière. Mais de nombreux objets me sont inconnus.


Quelques marches conduisent à l’étage. Dès le palier, on entend des gémissements de femme. Là encore c’est un rideau qui sert de porte. Franck m’entraîne. Jean est juste derrière moi et Anne ferme la marche. On entre dans une salle sombre, et on ne peut manquer de découvrir l’écran sur lequel est projeté un film. Un film où une femme est prise en levrette par un grand blond musclé. C’est elle qui exprime son plaisir sous les coups de l’homme. La pièce est assez grande, parsemée de fauteuils, de poufs et même dans un coin un canapé. Mais la pièce semble vide. Pourtant Franck me montre du doigt un fauteuil où on devine une silhouette. De dos, c’est juste une tête. On avance silencieusement et on découvre un homme qui est manifestement en train de se branler. Il ne nous a pas vus ni entendus. Sur la table à côté de lui, un rouleau de Sopalin dont l’usage est évident. Quelle tristesse ! En plus il est jeune ! Mais d’une certaine façon je me reconnais en cet homme qui cherche son plaisir, même s’il est solitaire. C’est moi, il n’y a pas si longtemps !


Solitaire ! Oui, mais Anne s’avance. Il la découvre et la surprise est évidente. Que peut-il penser en cet instant si intime, alors qu’une femme le regarde ? Mais le sourire d’Anne doit le rassurer. Mais surtout, c’est qu’elle s’agenouille et que sa main repousse celle du jeune pour aller se saisir du membre érigé. Elle l’enveloppe et commence un doux massage. Le jeune se décontracte petit à petit. Son regard saute d’Anne à l’écran où la femme toujours baisée accueille une belle bite dans sa bouche.


Nous assistons, voyeurs pervers de ce couple improbable. Anne branle ce jeune qui ne devait pas espérer tant de chance. Il gémit. Il va jouir. Anne enveloppe le gland de son autre main faisant de sa paume un réceptacle. L’homme jouit. Elle l’accompagne par de lents mouvements comme pour en traire le jus.

C’est fini. Déjà elle s’essuie avec le Sopalin. Elle nous rejoint et c’est seulement à cet instant que le jeune nous découvre. Que va-t-il penser alors que déjà nous quittons la pièce ? Dans la rue, je regarde s’il ne nous suit pas. Mais non, il doit être sidéré de ce qui lui est arrivé…


Nous retrouvons la voiture. Elle était au soleil et c’est une fournaise. Mais si je transpire, c’est aussi de tout ce périple, de mes achats, de cette vision, de cette liberté que nous offrent nos amis, de cette démonstration improvisée par Anne, mais aussi de cette main de Franck posée sur ma cuisse pendant tout le retour. Une main possessive et je vois dans le miroir de courtoisie que mon mari la suit du regard. Une main que je voudrais plus indiscrète en montant vers mon intimité. Mais non, juste une façon de dire « Tu es à moi ».


La piscine est un régal après cette chaleur. Il nous paraît une évidence de ne pas mettre de maillot.

Jean est à côté de moi, assis sur le bord, les pieds dans l’eau. Nous regardons Franck qui nage. C’est toujours un bonheur de le regarder. Il est capable de traverser le bassin sans respirer. D’ailleurs c’est une torpille qui glisse vers nous. Il fait surface, juste devant nous. Il a pied. Son visage ruisselle, ses yeux brillent. Un pas et il est en face de moi. Cela paraît comme une évidence. Il passe entre mes jambes. Son visage est attiré comme un aimant par…


C’est froid, c’est humide, mais déjà je m’habitue. Sa bouche joue avec mes lèvres. Je m’ouvre. Mes cuisses reposent sur ses épaules. Sa langue entre. Un serpent. Mais un serpent chaud, humide qui ondule et caresse ma fente, mon bouton, mon anus.

Je me penche en arrière, bras écartés, en appui. Je ne suis que plaisir, chaleur, glissade. Un instant je pense à mon mari, éclair de lucidité dans un océan de plaisir, d’envies refoulées, de fantasmes censurés.


Il bande. Jean bande. Pas un instant je ne doute que c’est de me voir ainsi. Il regarde l’homme qui m’a baisée, qui l’a enculé, me sucer avec gourmandise. Mais c’est un homme à multiples facettes. Alors que je sombre dans la jouissance, je devine plus que je ne vois une main se saisir de la queue dressée pour la caresser.


Franck me lutine et en même temps caresse mon mari. Drôle de façon de communier, mais cette perversité est délicieuse. Je sens mon jus couler, autant des caresses que de cette vision. C’est bon.


Mais Franck nous abandonne. Il fait les quelques pas qui le séparent de l’échelle et y monte. Il ruisselle, mais mon regard est tout de suite attiré vers son bas-ventre. J’y découvre le plus beau des cadeaux que l’on puisse faire à une femme. Un sexe en érection. Une érection uniquement déclenchée par l’envie. Pas d’attouchement, pas de caresses, non, Franck bande juste de m’avoir sucée.


Il est beau, grand, puissant et la main qu’il me tend fait de moi son esclave. Je me lève et, comme cet après-midi, il est mon guide. Mais nous n’allons pas loin. Un fauteuil nous arrête. Un fauteuil sur lequel il me pousse. Un fauteuil sur lequel il me fait mettre à genoux, les mains en appui sur le dossier. Il va me posséder ainsi, sous les yeux de mon mari, non pas en épouse qui se donne à un autre, mais en chienne que l’on prend par-derrière.



Je reconnais la voix de Franck, mais je ne comprends pas ce qu’il veut de moi. Je comprends seulement lorsque je le vois, à côté de moi. Sa verge est presque à ma portée. Je pourrais presque m’en saisir, mais c’est un autre qu’il invite.



C’est à Jean qu’il s’adresse. Jean qui me jette un regard alors qu’il se penche pour obéir :



Franck a déjà la bouche pleine et c’est donc d’un mouvement des yeux, de la tête et d’un grognement qu’il confirme. Je l’avais vu sucer Franck, mais de bien plus loin. Là, c’est en Cinémascope, gros plan de lèvres qui enveloppent la tige. De lèvres qui coulissent en mouvement d’une fellation magistrale. C’est d’une force incroyable, d’une puissance érotique inimaginable. Mais ce qui est le plus troublant, ce sont les regards que nous échangeons.


Vice, perversité, dépravation, luxure, péché, stupre, débauche, licence, corruption des âmes… et bien d’autres mots que j’imagine dans la bouche de mon père, le pasteur, s’il me voyait ainsi.


Mais moi je pense : amour, sexualité, plaisir, jouissance.


Mais ce ne sont que des mots. En un regard, ils sont balayés et ce sont nos sens qui nous parlent. Jean suce. Jean pompe. Sa langue trace des sillons de salive sur la hampe. Quel effet cela lui fait-il de me voir si prêt à le regarder ? Cela l’excite, c’est évident. Et moi donc ! Avoir sous les yeux cette queue qui me paraît monstrueuse et qui m’a déjà possédée ainsi que mon mari. Par le cul ! Comment Jean a pu recevoir sans douleur ce monstre ?

Mais l’heure n’est plus aux questions. Franck repousse son suceur. Il disparaît à mes yeux. Soudain, je sens ses mains sur mes hanches.



Je ne sais pas si Jean, que je ne vois plus, regarde, mais déjà je sens la queue aux portes de ma chatte. C’est une glissade parfaite. Je suis totalement ouverte, préparée à le recevoir. Il a raison. Je suis une chaude du cul. Sinon pourquoi serais-je si heureuse, si chaude, si excitée de me faire prendre ainsi et sous les yeux de mon mari ?

Il est en moi. Ce monstre, long, gros est entré comme un doigt. Je ne peux me retenir de bouger du cul pour bien le sentir, en prendre la mesure.



Bien sûr que j’aime. J’aime surtout qu’il me bourre sans retenue, telle une pute à marins qu’un équipage se partage. Le fauteuil bouge. Je m’agrippe de mon mieux. Les mains qui me retiennent aux hanches me font mal. Les ongles pénètrent ma chair. Mais même ça, c’est bon.


Combien de temps suis-je l’esclave sexuelle de Franck ? Je ne saurais le dire. Je pourrais compter en jouissances, petites jouissances qui préparent la grande. Celle que je sens venir alors que la queue semble gonfler. Que je sens me quitter comme pour prendre de l’élan et replonger dans une grotte sans fond.


C’est moi ? C’est moi que j’entends dire, que dis-je, hurler mon plaisir ? Lorsque j’effleure mon clitoris en quelques secondes, je viens. « Oui… oui… » Cela paraît bien peu, mais pas lorsqu’on le hurle et que les « iiiii » semblent ne jamais s’éteindre.

Il est toujours aussi dur, aussi gros, aussi long. Il est juste calé en moi, le temps que ma jouissance se calme.

Mais il me quitte. Dommage. J’aurais bien aimé…


Pourtant il est toujours là. Le gland joue le long de ma fente, caresse mon clito, se frotte à ma corolle.

Je sens quelque chose de chaud, d’humide que la bite s’empresse de répandre. Franck jouit ? Mais non, cela se reproduit.

Je comprends. Mon dieu, je comprends son idée. C’est de la salive. Il crache sur mon anneau et s’il l’étale c’est pour… Non…

Pourtant je le sens. Il s’appuie sur mon anus.



Facile à dire. Mais il pousse. Il force. Mon anneau résiste et puis il cède. Je sens le monstre qui avance. Une douleur ? Non une gêne, ou une sensation étrange, inconnue. C’est ça, se faire sodomiser ? Oh, pas seulement, je sens parfaitement que quelque chose entre dans mes entrailles.

Déjà ? Il est déjà en moi ? Je sens son ventre contre mes fesses. Il me couvre. Il est chevillé en moi. Chienne qu’un mâle enfile. Il bouge maintenant. Doucement. Rien d’une possession brutale, mais le simple déplacement du mandrin me procure des sensations étranges.



C’est Franck, mon enculeur. Mais un Franck différent. Il se parle à lui-même. Il se laisse emporter par son propre plaisir. Quelques mouvements suffisent dans mon conduit si étroit que sa jouissance arrive.

Il m’inonde. Je sens, et bien mieux que dans mon vagin, son sperme jaillir et me lessiver.


Voilà ! Il a fait de moi une salope. En l’espace de deux jours, cet homme a craché son foutre dans tous mes orifices.



Chère ViolaFleur. Tu as compris que moi aussi j’ai rencontré un couple « libérateur » même si d’aucuns pourraient les définir comme « Pervers et Manipulateurs ». Ils ont été la chance de ma vie. La chance de notre vie, à Jean et à moi. Ils nous ont tracé le chemin et, tant d’années après, j’ai toujours une pensée pour eux. Notre couple s’est forgé une sexualité totalement libérée qui a été le ciment de notre mariage, ciment qui a perduré bien longtemps après que l’Amour avec un grand A se soit étiolé avec le temps et la vie de couple. Nous avons tout partagé.