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Temps de lecture estimé : 16 mn
28/04/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Valérie connaît ses premiers émois lesbiens dans les bras d'Anna, sa jeune collègue qui, peu à peu, a une emprise sur elle.
Critères:  ff cunnilingu 69 -fhomo
Auteur : Love Doctor  (Homme marié coquin)

Série : Anna

Chapitre 03 / 03
Quand la passion rend folle

Résumés des épisodes précédents :


1 - Anna et moi : Valérie se laisse séduire par sa jeune collègue Anna.

2 - Anna poursuit l’initiation de Valérie : Anna poursuit l’initiation de Valérie.




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Je raccrochai mon téléphone, les larmes aux yeux. Pour la dixième fois en une heure j’avais composé le numéro de portable d’Anna et à chaque fois, je tombais sur sa messagerie. Soit la belle était occupée soit elle me blacklistait.


Dans tous les cas je souffrais et je me détestais d’être dépendante de cette garce à qui je n’avais pas reparlé en privé depuis notre après-midi torride. En effet, elle évitait de se retrouver seule avec moi au bureau, gardant toujours son fabuleux sourire plaqué sur son beau minois ne laissant rien paraître de notre nouvelle intimité.


Je démarrai ma voiture et quittai le parking de mon travail ne voulant pas attirer l’attention des commères du bureau toujours à l’affût de nouveaux ragots. Sur le chemin mon mari me passa un coup de fil pour me proposer de dîner au restaurant sans motif précis, juste pour le plaisir de passer un moment ensemble en ce début de week-end. Je fus touchée par cette attention et acceptai bien sûr, me détestant encore plus de l’avoir trompé avec garce égoïste.


Sitôt arrivée à la maison je me précipitai sous la douche et me fis belle en l’honneur de mon chéri qui ne méritait pas ce que je lui avais fait subir à son insu. Jupe courte et chemisier clair, j’allais la jouer classe avec une dernière attention particulière : je choisis le string noir qu’il m’avait offert pour mon dernier anniversaire.


Cinq minutes plus tard, Didier passa me chercher pour nous rendre au restaurant non loin de chez nous où la soirée fut excellente. Un repas fin et léger, une coupe de champagne et les regards complices et amoureux de mon mari suffirent à ma rendre « toute chose »…


Et le retour à la maison fut tout aussi agréable…


Sitôt la porte franchie Didier me colla au mur pour un baiser sauvage. Il faut dire que je l’avais bien chauffé pendant le repas, le caressant discrètement sous la nappe. Ma main légère l’avait d’abord surpris puis charmé. Nous bavardions normalement et personne n’avait pu voir que je caressais franchement à travers le tissu de son pantalon son sexe bandé plein de promesses. Et ce n’était pas le retour qui l’avait calmé ! Rouler le sexe à l’air avec sa femme le masturbant n’avait jamais permis à un homme normal de conduire en toute sérénité !


Ce qui expliquait sans doute sa fougue dès notre arrivée. Je me laissais embrasser avec délice retrouvant le bonheur d’un mâle en rut. Didier me dévorait la bouche tandis que sa main relevait ma jupe avec détermination me laissant faire heureuse de lui appartenir et c’est avec une envie féroce que je me laissais trousser.


Le string fut vite écarté pour laisser mon sexe trempé à la disposition de ses doigts coquins. Nous gémissions de concert tandis que son index pénétrait mon vagin dégoulinant de désir. Je n’avais jamais été excitée de la sorte et mon époux en profitait largement.


Fébrile, il défit son pantalon dont il se débarrassa ainsi que son boxer se retrouvant le sexe dressé et vibrant.



Telle une vestale, je lui obéis lui présentant ma croupe large encore vêtue de ma jupe qui fut rapidement remontée sur mes hanches. Didier fit glisser mon string le long de mes cuisses et se colla aussitôt à moi. Son sexe en érection m’électrisa et bouche collée à mon oreille il me dit :



Peu habitué à ce type d’assaut, Didier tâtonnait, le sexe à la main, mais bientôt je sentis son gland me pénétrer dans une lente poussée. Je gémis d’autant que mon chéri pétrissait mes seins sensibles à travers le chemisier. Il prit bientôt un rythme soutenu qui me fit craindre un instant une jouissance trop rapide. Mais l’alcool avait ceci de bon que parfois l’éjaculation est lente à venir…


Les mains posées sur le mur, je tendais mon bassin à la rencontre de celui de mon chéri qui grognait de plus belle. Je sentais son sexe buter au fond du mien déclenchant des ondes de plaisir à chaque coup. Je gémissais, prenant mon pied dans ce rôle inhabituel pour moi de femelle soumise. En sueur je planais prenant juste conscience que mon chéri lâchait mes seins pourtant sensibles pour flatter mon cul un peu large. Je fus rassurée qu’il lui plût encore, mais sa main continua son parcours vers un lieu vierge encore, malgré les années.



Didier ne tint pas compte de mes craintes et son pouce se posa rapidement sur ma rondelle tandis que son sexe s’immobilisait au fond du mien. Finalement je cédai vite tandis que la première phalange franchit mon anneau serré me faisant lâcher des gémissements rauques. Il eut la délicatesse de ne pas pousser plus loin son avantage ni son doigt et reprit son rythme précèdent, lent, puissant et affolant. Décidément c’était la soirée des nouveautés !


Je me faisais prendre pratiquement par les deux trous et je prenais mon pied ! Les sensations étaient affolantes et je fus bientôt ailleurs, sentant l’orgasme monter doucement dans mon corps pris avec vigueur par mon mari qui devenait de plus en plus coquin avec l’âge ! Je me donnai de plus belle, pressée de jouir. Didier le sentit et accéléra autant que la position le lui permit jusqu’au point de non-retour qu’il atteignit dans un cri rauque. Je sentis de longs flots de sperme heurter ma matrice juste avant que mon orgasme ne me crispât les mains au mur et me tétanisât les muscles des cuisses.


Le souffle court nous reprenions nos esprits après ce coït inattendu et affolant. Didier collé à moi me murmura un « Je t’aime » qui me fit monter les larmes aux yeux tandis que je sentais sa semence couler le long de mes cuisses.





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Le week-end se poursuivit tranquillement sans nouvel accouplement bestial ni engueulade majeure. Bref, une vie normale d’un couple marié depuis plus de vingt ans avec des grandes filles de passage furtif à la maison.


J’avais presque oublié Anna et son indifférence sadique lorsque je reçus un SMS vers 21 h, alors que j’allais me démaquiller à la salle de bains. Par chance Didier déjà au lit ne le lut pas avant moi, car son contenu était explosif.


Demain, tu viens au bureau en jupe et sans rien dessous.


Le rouge aux joues j’avais le cœur à 200. L’expéditrice était évidemment Anna qui avait retrouvé le chemin de mon portable pour me lancer ce défi érotique. Pour qui se prenait-elle ? Pensait-elle que j’allais lui obéir au doigt et à l’œil ?


J’effaçai rapidement ce texto compromettant et filai dans ma chambre me glisser sous les draps à côté de mon mari. Je tentais de paraître naturelle et dus y parvenir, car Didier ne remarqua rien en me déposant un baiser rapide sur les lèvres avant de se tourner.


Ouf ! Il n’avait pas envie de remettre le couvert et cela m’arrangeait, car j’avais l’esprit franchement ailleurs !



@@@@@@@@@@



La réunion du lundi matin se termina et tout le monde quitta la salle. Depuis mon arrivée au bureau j’avais réussi à éviter Anna, mais nous allions forcément nous croiser en retournant à nos postes de travail. Je traînais délibérément, mais la jolie blonde fit de même. Je jetai un coup d’œil discret, mais a priori personne n’avait remarqué notre manège.


Enfin seules quelques instants, Anna me sourit avec une innocence qui ne la caractérisait pas.



Son sourire suffisant m’exaspéra, mais je ne quittai pas la salle pour autant, faisant semblant de rassembler mes feuilles. Je sentis son regard sur moi, cherchant à savoir ce que je portais sous ma jupe. Car oui, j’avais choisi une jupe ce matin dans mon dressing. Ce n’était pas nouveau pour moi, mais j’avais frissonné lorsque je l’avais passée me souvenant du SMS de la veille.



Je compris l’allusion et rougis un peu.



De retour à mon bureau, je me félicitai de mon assurance tout en regrettant que Anna n’ait pas plus insisté… Je la voyais au bout de la pièce me regardant avec un air de chien battu qui me faisait presque regretter ma récente attitude…


Mon téléphone me signala un SMS et lorsque je lus le nom de l’expéditrice je compris que la suite de la matinée allait être chaude…


Dis-moi si tu as des dessous stp…

Oui. Un slip kangourou !


Je souris en lui répondant et d’un coup d’œil je vis qu’elle faisait de même à son bureau.


Je retrouvais avec délice le trouble provoqué par ces sextos assez nouveaux pour moi.


J’adore !

Je le savais…

Midi chez moi ?


Mon cœur sauta dans ma poitrine lorsque je lus ce dernier texto et il me fallut plusieurs minutes pour répondre. Mon esprit était partagé par l’envie de la voir, l’image de Didier qui s’imposait et mon corps tremblant de désir depuis que j’avais passé mon string ce matin. Je m’étais habillée pour Elle et Elle voulait me voir.


Je ne lus pas de suite les sept (sept !) textos de relance qu’elle m’adressa, mais pris ma décision.


OK


Ces deux lettres allaient sceller mon destin… mais je ne le savais pas encore.




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Debout dans son salon de je défiai Anna du regard en tentant de paraître sûre de moi. Pourtant je n’en menais pas large depuis que j’avais accepté de la rejoindre chez elle. Le silence était pesant, mais aucune de nous deux ne semblait prête à le rompre.


Ce fut Anna qui céda la première.



Le ton était ferme et n’attendait aucune contestation. Debout appuyée au mur, je n’obéis pas, bien que mon corps le réclamât. Je sentais mes seins gonflés de désir et n’avais qu’une envie : faire l’amour avec cette jolie blonde autoritaire, mais je voulais me faire désirer.

Sans en prendre offense Anna sourit mutine et me proposa un marché.



Un rapide coup d’œil sur sa tenue me fit comprendre que le jeu serait bref tant ses vêtements paraissaient aussi peu nombreux que les miens : jupe et chemisier comme moi avec probablement des dessous…



Je la regardai défaire lentement son chemisier faisant apparaître sa fabuleuse poitrine masquée par un soutien-gorge crème. Le vêtement à terre, elle me fit comprendre par son sourire satisfait que je devais remplir ma part de contrat. Je m’exécutai sentant le tissu de ma jupe remonter le long de mes cuisses déclenchant une nouvelle onde de désir.


Toujours silencieuse, Anna libéra ses seins lourds pour porter le nombre de vêtements ôtés à deux m’obligeant par la même à lui révéler davantage encore de mon anatomie. Puis encore plus, lorsqu’elle fit glisser son string ne gardant que sa jupe noire. Je fis durer le suspense quelques secondes puis remontai encore un peu ma jupe révélant le bas de mon sexe lisse libre de toute entrave. Les yeux arrondis de surprise et brillants, elle me fixait.



Un instant je me revis filer aux toilettes pour me débarrasser en vitesse de mon string qui gisait dans mon sac. Je restais là immobile à quelques pas d’Anna qui défit sensuellement la fermeture de son dernier vêtement qui se retrouva bientôt à ses pieds pour me présenter son corps magnifique orné de sa toison blonde.

Je tins la dernière partie de mon contrat remontant ma jupe aux hanches mon sexe complètement offert sa convoitise

Elle commença à se caresser ostensiblement et sensuellement les seins tout en me parlant à voix basse.



Question idiote s’il en était ! Je dégoulinais depuis que mon escapade aux w.c. avant de la rejoindre à son appartement.



Je ne me reconnaissais pas ! La veille je l’aurais étranglée de rage et là je lui demandai presque de venir me lécher ! Anna en avait probablement aussi envie que moi puisqu’en quelques pas elle était à genoux à mes pieds le visage si près de mon sexe que je sentis son souffle.


Au premier contact de ses lèvres sur mon sexe lisse je compris que j’allais encore connaître un instant de pur plaisir. Les yeux fermés, adossée au mur je respirais plus vite tandis qu’Anna frôlait ma vulve de sa langue agile. Seuls mes gémissements et ses bruits de succion brisaient le silence de son appartement. Je ne retins pas de manifester le plaisir qu’Anna me procurait en frôlant mon clitoris avide de caresses.



La belle ne répondit pas, mais s’appliquait à me faire couler davantage si c’était possible. Sa langue débusqua la crête sensible pour la câliner au rythme que mes gémissements lui indiquaient. Fébrile je caressais la chevelure dorée lovée entre mes cuisses. Les sensations étaient si fortes que je pliai un peu les genoux désirant me laisser aller à terre.


D’un « Non ! » ferme, ma maîtresse me l’interdit et je me redressais. Anna aspirait maintenant mon clitoris entre ses lèvres maquillées de rouge et je lâchais de petits cris sans interruption. À mes pieds ma belle blonde dégustait mon abricot comme un enfant une glace. Elle alternait succions, frôlements, aspirations dans un bruit humide qui trahissait mon état d’excitation suprême.


Je ne me retenais plus de gémir et tremblais sous l’assaut de cette bouche diabolique mon corps parcouru d’ondes de plaisir qui se firent bientôt plus fréquentes, plus profondes et plus intenses.


Je sentis arriver l’orgasme au moment précis où Anna mordilla une nouvelle fois mon clitoris. Je jouis dans un cri rauqua inondant le visage de ma maîtresse de mon jus abondant et odorant. Le corps secoué de spasmes je tentai de garder mon équilibre, respectant ainsi les consignes de ma diablesse blonde.


J’étais sur mon nuage, prenant juste conscience qu’Anna se releva et prit la direction de sa chambre dans une invite sensuelle et silencieuse. Je la suivis, mais restai sur le pas de la porte, subjuguée par le spectacle qu’elle m’offrit : nue sur le dos, les cuisses légèrement écartées révélant son sexe blond comme les blés.


Les yeux brillants de désir, elle me fixait.



Surprise, voire frustrée, je me résolus à lui obéir et restais immobile attendant la suite des « ordres ».

Anna écarta davantage le compas de ses cuisses et m’ordonna :



Je lui souris tout de même malgré son ton déplaisant, car l’excitation n’était pas retombée et je brûlai d’envie de goûter son sexe à nouveau. À genoux au pied de son lit je frôlai ses jambes pour remonter vers ses genoux et enfin ses cuisses que je caressai plus franchement. Anna gémit en se laissant aller les yeux fermés.


Sa toison blonde bien taillée attirait mon regard et bientôt ma bouche et elle lâcha un râle tandis que ma langue reprit possession de ses lèvres gonflées et trempées. Je gémis de bonheur en retrouvant son goût qui m’avait tant enivrée lors de notre première étreinte. Anna ondula sur son lit et je compris que la belle se caressait les seins tandis que je la butinai. J’imaginais ses globes lourds pressés, malaxés pour son plus grand plaisir et le mien. Notre corps à corps devenait si intense que, gênée par mes vêtements et malgré son interdiction initiale, je me débarrassai tant bien que mal de mon chemisier et de ma jupe. Seul le soutien-gorge tenait encore en place pour le moment…


N’y tenant plus je voulais profiter un maximum de la situation et me tournai dans la position du 69 offrant mon sexe à la vue de ma jeune maîtresse qui accepta cette offrande dans un grognement. Sa bouche retrouva rapidement le chemin de ma vulve vite investie par sa langue agile. Nous gémissions de concert la bouche pleine de jus odorant et de tissus sensibles. Anna défit mon soutien-gorge que je jetai au loin pour mieux frotter ma poitrine contre son corps. Plus rien de comptait : ni le travail, ni mon mari, ni les heures à espérer un signe de ma blonde adorée.


Cette nana me rendait folle et je profitais du peu qu’elle m’offrait en l’occurrence à ce moment présent de sa vulve dégoulinante que ma langue et bientôt mes doigts pénétrèrent avec vigueur, frottant contre la paroi finement rugueuse de son vagin.


Anna grogna de plus belle et me lécha avec un appétit accru, aspirant mes lèvres légèrement pendantes et molles. Son bassin venait maintenant largement à la rencontre de ma main crispée à force de s’agiter pour lui faire rendre les armes… Mon application fut récompensée lorsque la belle blonde cria de plaisir abandonnant pour le coup mon sexe trempé pour jouir le corps si cambré qu’elle me souleva dans le même mouvement.


Le calme revint dans sa chambre baignée de soleil. Seules nos respirations brisaient le silence de midi, propre aux immeubles aux occupants actifs absents à ce moment de la journée. La belle blonde avait joui si intensément qu’elle semblait oublier l’état dans lequel je me trouvais…


Je lui rappelai dans un murmure.



Je la sentis ouvrir un tiroir et au bourdonnement caractéristique je reconnus le bruit d’un vibromasseur. Je frémis, la croupe offerte pour ce sextoy inconnu, mais bienvenu. Anna ne me fit pas languir et commença à frôler mes lèvres pour une première d’une longue série d’ondes de plaisir. Elle mania ce vibro avec une virtuosité témoignant d’une pratique maîtrisée.


Je gémissais sans discontinuer, affolée par cet objet inerte pourtant doué de qualités indéniables. Il frôlait mon clitoris le faisant vibrer comme un diapason puis s’aventurait vers mon anus vierge (enfin presque…) pour finalement finir son œuvre en puissance dans mon vagin défoncé à la force du poignet de ma maîtresse.


Je jouis à nouveau et retombais sur son corps doux, épuisée par ce nouvel orgasme. Anna se dégagea plus tard et se colla à moi dans un mouvement de tendresse inespérée ces derniers jours. Je fermai les yeux de bonheur voulant profiter un maximum de cet instant de plénitude.


Son corps chaud et doux me faisait un bien fou et je n’avais aucune envie de retourner bosser après une pause déjeuner de cette qualité…



Surprise par cette demande inattendue j’acceptai cette idée un peu folle sans me douter que c’était la dernière chose à faire… Nous prîmes la pose qui immortalisa la scène ou nos distinguions nos deux visages très proches et nos poitrines nues à peine masquées par la main d’Anna qui caressait la mienne.


Je ne sus pas non plus lui refuser plus tard mon string en tant que « trophée de guerre » comme elle me le réclama avec une candeur désarmante si bien que je quittai son appartement à nouveau nue sous ma jupe.


Décidément cette nana me rendait dingue… Et ce n’était pas fini !




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Ma vie se poursuivit sans encombre majeur, agrémentée de rendez-vous secrets avec Anna qui se comportait normalement compte tenu des circonstances, me faisant oublier cette période de souffrance pendant laquelle la belle m’avait snobée. De son côté, Didier n’avait rien remarqué de suspect chez moi et semblait aussi amoureux et attentionné qu’au premier jour.


Bref tout allait bien jusqu’à ce vendredi de juin…


Il régnait une atmosphère de fébrilité au bureau et je mis cela sur le compte d’un projet à rendre dont les délais étaient difficiles à tenir. Anna était sur les nerfs, ses traits tendus contrastant avec son sourire habituel. Je tentais sans succès de la réconforter du regard, mais la belle restait dans sa bulle ignorant mes attentions que je devais laisser discrètes.


Je m’étais fait une raison et m’apprêtai à quitter le bureau lorsque je reçus un SMS d’Anna.


Rejoins-moi aux archives. Anna.


Surprise par cette invitation je réfléchis un instant puis pris le chemin du lieu de rendez-vous, prenant juste garde que personne ne remarquât mon manège. Rassurée, je pressai le pas, impatiente de voir ma maîtresse seule à seule et de tenter de comprendre son attitude surprenante.


Sitôt entrée dans la pièce sombre éclairée uniquement par les fenêtres placées assez haut je fus tirée par la main pour me retrouver face à Anna au visage magnifique éblouissant dans un rayon de soleil. Sans un mot, elle m’attira vers elle pour un baiser sauvage traduisant notre frustration mutuelle.


Je gémis sous l’assaut me laissant volontiers faire oubliant les risques encourus si quelqu’un nous surprenait. Mais pour le moment, seules les mains de ma maîtresse importaient. Fébriles elles remontaient ma jupe pour prendre mes fesses lourdes à pleines mains, tel un amant pressé. Anna prenait toujours les initiatives, mais là, son empressement était inhabituel, et mon string fut rapidement à terre mettant à nu mon sexe humide que ses doigts investirent.


Je gémis lorsqu’elle me pénétra d’autant plus facilement que je dégoulinais de plaisir. Debout, ses doigts crochetés en moi, elle me tenait à sa merci me repoussant contre le mur pour parfaire son emprise.


Bouche collée à mon cou, ses gémissements étaient presque bestiaux à l’image de notre éteinte qui me rendait pourtant fiévreuse, loin de ce que j’imaginais des amours lesbiennes. Anna me possédait plus qu’elle ne me faisait l’amour, mais au fond de moi j’étais consentante et les yeux fermés sentais l’orgasme arriver avec une vitesse incroyable. Soumise au fond de moi à cette diabolique jeune femme j’abaissai ma garde et laissai venir ce plaisir aussi brutal que bestial. Je m’agrippai à son cou en lâchant un cri étouffé par son épaule que je mordis tandis que je jouis longtemps, le bassin agité de contractions, libérant ma cyprine dont l’odeur était amplifiée par la chaleur de la pièce.


En sueur, le chemiser froissé et la jupe retroussée, je devais ressembler à une furie, mais je m’en moquais. Seule comptait Anna que je regardais amoureusement avec un air de reproche feint.



Mais la belle ne me laissa pas finir posant un doigt sur ma bouche.



Elle prit ma main et m’entraîna vers le fond de la pièce où un escalier menait à un bureau inoccupé. Ne cherchant pas à comprendre comment elle connaissait son existence je la suivis, le visage au niveau de son joli cul dans l’escalier en colimaçon.


Sitôt en haut Anna défit fébrilement son chemisier puis ôta sa jupe pour m’offrir à nouveau le spectacle magnifique de son corps plein, mais sexy en diable que des dessous rendaient encore plus désirable. Les yeux brillants de désir et les mains pressées, elle se mit nue, consciente de l’emprise qu’elle avait sur moi. Je devais ressembler à une souris hypnotisée par un serpent, car je ne me souvins que plus tard des bribes de notre étreinte passionnée.


Anna se donna à moi comme jamais elle ne l’avait fait et plus jamais elle ne le fit… Elle me demanda tout sauf d’être douce et pour la première fois je fessais une femme pour son plus grand plaisir. Le cul rougi par mes mains elle criait de plaisir alors que des larmes de souffrance gonflaient mes yeux. Je n’aimais pas ce qu’elle me demandait de faire, mais je le faisais, car je l’aimais, ELLE !


Elle qui me demanda plus tard de lui « bouffer le cul » tandis qu’elle se doigtait à plat ventre sur le bureau et ce fut ainsi qu’elle jouit, ma langue pointue dans son anus et sa main entière (!) dans son sexe.


Anna, nue sur le meuble, les fesses rougies fut la dernière image qu’elle m’offrit avant de me demander (de m’ordonner !) de la laisser seule et de partir avant la venue d’un importun.


Les larmes aux yeux je remis mon string et de l’ordre dans ma tenue avant de quitter cette salle des archives que j’eus du mal plus tard à regarder normalement.




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Anna resta sourde à tous mes appels et texto du week-end me laissant un goût amer dans la bouche. La belle recommençait à se comporter en diva et bien décidée à lui demander des explications le lundi, je fus sidérée d’apprendre de la bouche de la DRH que ma maîtresse avait quitté l’entreprise le vendredi précédent pour partir vivre aux USA.


Son portable resta injoignable encore toute la journée du lundi puis la ligne fut définitivement coupée et je croyais la pire journée de mon existence. Mais il y avait toujours pire dans la vie…


Arrivée chez moi j’eus la surprise de voir la voiture de mon mari, rentré bien tôt du travail en ce lundi. J’eus un sourire triste en pensant à mon chéri qui bien malgré lui allait me consoler d’un chagrin dont il ignorait la cause, mais je compris de suite en voyant sa tête que ma journée de merde n’était pas vraiment finie…


Assis à la table de la cuisine, le courrier ouvert devant lui, il avait un regard sombre que je ne lui connaissais pas. Sans me laisser le temps de parler, il me tendit une enveloppe marron et le regard sombre resta silencieux.


Sans comprendre, je sortis le contenu de l’envoi et mon sang se glaça. Entre mes doigts se trouvait le string offert à Anna comme « trophée de guerre » agrémenté d’un tirage photo de notre SMS sur lequel Anna me souriait comme dans un adieu perfide.