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n° 17911Fiche technique15047 caractères15047
Temps de lecture estimé : 10 mn
15/05/17
corrigé 06/06/21
Résumé:  Stéphane/Nori flirte avec Ben, rencontré dans un restaurant. Il a des réticences à sortir avec un travesti, mais il finit par accepter un rendez-vous...
Critères:  hh asie dispute hféminisé travesti trans fellation hgode hsodo
Auteur : Olivier J.  (Et n'oubliez pas d'aller voir mon blog, Le point Q !)      

Série : Nori

Chapitre 05 / 05
L'amoureuse

Résumé des épisodes précédents :

Déçu par les femmes, Stéphane/Nori – un cosplayer d’origine asiatique qui se travestit – a voulu essayer l’amour avec les hommes. Il s’est retrouvé sur le tournage d’un porno trans et a fait l’amour avec le copain de la productrice. Ils ont dîné dans un restaurant et un garçon d’une table voisine lui a glissé son numéro de portable.


« Minori Nakazawa »

« Cam TS »

« Lesbienne malgré lui ! »

« Actrice porno »


_________________



Après le tournage, c’était dur de redevenir Stéphane. Je me suis acheté des talons et je m’entraîne à marcher avec. J’ai l’air plus grand(e) et moins rond(e). Il faut aussi que je développe une démarche chaloupée. Pour l’instant, on a surtout l’impression que je perds mon équilibre à chaque pas (ce qui n’est pas très sexy). J’ai découvert que pour avoir une belle peau, il ne faut pas juste se maquiller au dernier moment. Désormais, je me fais des masques et des gommages. Le petit meuble de la salle de bain de mon studio déborde de produits cosmétiques ! Je possède aussi cinq minijupes, six perruques, quatre áo dài, une dizaine d’ensemble de lingerie et une quinzaine de godemichets !


J’ai gardé la serviette en papier du garçon du restaurant, Ben. Je meurs d’envie de le contacter. J’aime bien me mettre un gode dans les fesses et penser à lui. Je n’ose pas le contacter : et s’il me rejetait, comme Guillaume ?


Un soir, après le boulot, je prends mon courage à deux mains. Je tape un SMS, je le corrige, j’efface mon texte, je le retape, je le remodifie… On dirait que j’écris un discours à l’ONU ! Après dix versions, j’envoie :


« Salut, c’est Nori. L’Asiatique du resto. »


Les secondes passent. Je regrette d’avoir envoyé ça. Il a dû m’oublier, depuis. Peut-être même qu’il s’est trouvé une copine. Une vraie, avec un vagin. Puis mon téléphone vibre. J’ai l’impression que mon cœur s’est arrêté.


« Salut. C’est Ben. Ça va ? »

« Oui, et toi ? »

« Tranquille. »


On parle de tout et de rien pendant toute la soirée. Il me dit plusieurs fois que je suis « très mignonne ». Il est commercial dans une société qui vend des composants électroniques, en région parisienne. Il va régulièrement voir des clients en Picardie et il me propose de passer chez moi… Il s’imagine quoi ? Qu’il peut venir, me baiser et rentrer chez lui ? Je ne peux pas accepter ça ! Je ne réponds pas à son texte… alors que j’ai une érection en imaginant la scène, lui se rhabillant et moi, nu(e) en travers du lit, sur le ventre, son sperme sortant de mon anus… Quelques minutes après, il renvoie un texto pour s’excuser.


Au fil des jours, on s’échange des textos. C’est un flirt virtuel. On parle de nos plats préférés, de nos boulots… Il lit des mangas, mais pas au point d’aller à des salons. Sa passion à lui, c’est la photo. Je tombe sous le charme. Chaque fois que mon portable vibre, j’ai la chair de poule. Quand j’organise des sessions de cam, je suis obligé d’éteindre mon portable, et ça me fend le cœur de le faire attendre… Même quand il est avec ses amis, il m’envoie des SMS. Je lui fais aussi des snapchats.


Bien sûr, tant que je suis en Stéphane, pas question de faire des selfies… Je mets beaucoup de filtres. J’ai toujours peur d’avoir juste l’air d’un travelo moche. Je mets toujours la même perruque : la noire aux cheveux longs. C’était celle que j’avais au restaurant. Il doit croire que ce sont mes vrais cheveux… Et je fais attention au décor. Que penserait-il de moi s’il voyait toute ma collection de godemichets ? Je n’ose pas lui avouer la vérité. Il le faudra bien, tôt ou tard. J’essaye de glisser des indices, que j’aime bien me déguiser, qu’il faut se méfier des apparences, je lui parle de Ranma 1/2… Je lui ai même dit en rigolant que si ça se trouve, je suis un homme. Mais je n’ai pas l’impression qu’il comprenne. Un soir – il devait être 1 heure du matin – je reçois un message :


« Envoie des nudes. »

« Quoi ? T’es dingue ? »

« S’il te plaît. Fais-moi plaisir. »

« Non. »


Il me prend pour qui ? Surtout, si je lui envoie une photo de mon sexe, il va partir en courant !


Le lendemain, il revient à la charge et le surlendemain, etc. Il fait de plus en plus de remarques salaces. Puis il m’envoie une photo de son sexe, puis une deuxième, puis une troisième. Au début, c’est excitant. J’imagine sa belle tige s’engouffrant entre mes fesses… Mais à force, ça devient énervant. Maintenant, un message sur deux, c’est une demande de nude ou une photo de son sexe ! Où est passé le Ben sympathique ?


Un soir, de rage, je lui balance une capture d’écran que j’avais faite lors d’une session. Je me tiens jambes écartées, en bas et soutien-gorge, en train de me goder. À peine j’ai envoyé la photo que je le regrette. Non seulement ça lui prouve que je suis travesti, mais ça va le dégoûter de moi… D’habitude, il me répond dans la minute. Là, rien. Cinq minutes après, je reçois un smiley avec le bouche bée. Je lui réponds :


« Désolé. »

« C’est du Photoshop ? Ce n’est pas vrai, hein ? »

« En fait, je m’appelle Stéphane. J’aime bien m’habiller en femme et devenir Nori. »

« Un mec ? Ne me parle plus jamais ! »


Il a eu la même réaction que Guillaume. Je pleure toute la nuit.


Le lendemain, j’ai de la maintenance à faire sur un serveur qui est dans une petite pièce. Je suis mal rasé et j’ai des cernes sous les yeux : un comble pour un travesti ! Comme je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, j’ai du mal à me concentrer. La mise à jour prend du temps et je tombe dans les bras de Morphée. Je me réveille une heure plus tard ; c’est un miracle que personne ne m’ait surpris. La mise à jour n’est toujours pas finie. Il faut que je me batte pour Ben. Pas question de le laisser filer comme ça !


« Bonjour. »

« Je t’ai dit de ne plus me parler. »

« Mais avant, tout ce que tu m’as dit, tout ce que je t’ai dit, c’était vrai… »

« Ça, c’était avant que je voie ta queue ! »

« Tu ne veux plus venir me voir à Amiens ? »

« Pour quoi faire ? Tu n’as même pas de nichons ! »

« Ma poitrine est plate et j’ai un sexe entre les jambes. Néanmoins, mon trou du cul est très accueillant. »

« T’es un mec ! »

« Un trou est un trou ; la bite n’a pas d’œil. »

« Tu me dégoûtes ! »


Tous les jours je lui envoie des SMS, et ça se finit toujours par « Laisse-moi tranquille. » ou « Je vais appeler les flics. » Une fois, il me dit :


« J’aurais mieux fait de laisser mon numéro à la blonde qui était avec toi ! »

« C’était un trans, elle aussi. »

« Sérieux ? »

« Oui, elle fait des films pornos entre trans. »

« Ah oui ? »

« Quand tu m’as vu, on venait de tourner une scène. Le film est paru depuis. Tu veux le voir ? »

« Tu me fais vomir. »


Voilà où on en est. J’ai tout gâché, comme avec Guillaume. J’ai honte de moi. Puis un soir, au beau milieu de la nuit, je reçois un texto de Ben :


« Je me suis touché en regardant tes photos. »


Veut-il dire par là que je suis bandante ? C’est une drôle de manière de faire un compliment !

Le lendemain, j’organise une session de cam. Un internaute me fait remarquer que cela fait longtemps que je n’ai pas changé les photos de mon profil ; ça sonne comme un avertissement. En tout cas, il a raison : elles datent de mes tout premiers travestissements. Quand je les revois, je me sens ridicule : quelle cruche ! On voyait mes vrais cheveux sous ma perruque ! Et puis ce maquillage… on dirait que j’allais tapiner ! Pour mes nouvelles photos, je voudrais une vraie séance, pas juste des selfies. Comme Ben est photographe amateur, je lui demande de m’aider. Il a un client près d’Amiens, la semaine prochaine. Je suis tout excité(e) à l’idée de le revoir ! Mais la veille, il annule. Soi-disant, il est fatigué. Je sens bien que ce n’est qu’un prétexte. Il finit par cracher le morceau :


« T’es mignonne quand tu t’habilles en fille, mais t’es un mec. Et moi, je suis hétéro ! »

« Ne t’inquiète pas, je ne vais pas te sauter dessus ! »

« N’empêche… »


Je dois le travailler au corps pour qu’il accepte une séance photo. Mais pas question de passer chez moi, on se retrouvera directement dehors. À Amiens, il y a pas mal de friches industrielles ; ça fera des coins pour des photos discrètes. Pour la tenue, je veux quelque chose qui fasse bander les internautes (pour qu’ils se connectent lors des sessions de cam.) J’ai acheté une robe bleue électrique très courte. J’ai mis une perruque « coupe carrée » rose fluo, des gants longs noirs et des talons hauts. Dessous, je porte un ensemble rouge. Pour la poitrine, j’ai des prothèses, et pour le piment, je me suis enfilé un plug. Évidemment, je force sur le maquillage, avec un rouge à lèvres très vif. Lorsque je marche, le plug fouille mon anus. Je suis obligé de retirer mes chaussures pour conduire. C’est interdit, et j’ai peur de me faire pincer par la maréchaussée… Remarquez, vu ma tenue, conduire pieds nus est le cadet de mes soucis ! J’ai hâte de voir Ben, même s’il m’a répété 200 fois que jamais il ne sortira avec moi.


Il est déjà sur place. Avec mes talons, je suis aussi grand(e) que lui. Il s’est rasé les cheveux sur les côtés, il a une barbe de trois jours et il porte un blouson en cuir. Un look un peu bad boy qui me fait craquer. Je me penche pour lui faire la bise mais il me serre la main. Ensuite, il me montre fièrement son gros appareil photo.


Un mur d’usine désaffectée sert de décor. Je joue la pin-up. Toujours pour exciter les futurs visiteurs de cam-TS… et pour exciter Ben. Il a du mal à rester pro ; je suis sûr(e) qu’il bande comme un âne.



À un moment, il veut me prendre en contre-plongée. Il est accroupi et je suis au-dessus de lui, bien cambrée. Dans cette position, la jupe remonte. Je l’entends :



À un autre moment, il prend mon visage en gros plan. Mon nez touche quasiment l’objectif. Je fais des sourires, puis des moues boudeuses avant de jouer l’ingénue, le doigt sur la bouche. Je vois Ben devenir tout rouge.



Il veut me montrer les images sur l’écran de l’appareil avant de repartir. Il s’adosse à un mur et je me colle contre lui. Il se décale et je me colle de nouveau. Les photos défilent à l’écran. Un vrai travail de pro.



Je sens qu’il veut dire quelque chose, mais qu’il a du mal… Il tourne sa tête vers moi, les yeux brillants.



Je dépose un bécot sur ses lèvres sans le laisser finir sa phrase. Il me plaque contre le mur et me roule un patin enflammé. On s’embrasse avec fougue. Il a ses bras autour de ma taille ; moi, je plaque ma main sur la braguette de son jean. Je fais sauter le bouton du haut, et bientôt je libère son membre tout dur. Il se recule.



Je me mets accroupi(e) et je le prends en bouche. Je maintiens les fesses de Ben pour qu’il ne s’en aille pas. Je veux lui tailler la meilleure pipe de sa vie ! Comme j’ai les mains prises, seules mes lèvres et ma bouche sont en action. Je n’ai pas envie qu’il jouisse dans ma bouche ; j’ai prévu autres chose… Lorsque son sexe est bien dur et bien humidifié, je retire discrètement mon string et mon plug. Je lui donne le plug et il le met dans sa poche. Je me retourne face au mur, je relève ma robe jusqu’à la taille, je me cambre et j’écarte mes fesses comme une chienne en chaleur.



Il se rapproche de moi, pantalon baissé. Je sens son sexe sur ma pastille. Il pousse doucement. Mon deuxième sphincter recule sous la poussée, puis d’un coup, il avale le membre. Ben commence alors un lent va-et-vient. Pourtant, grâce au plug, mon conduit est déjà bien large et bien excité.



Ben va de plus en plus vite. Je sens le plaisir monter en moi. Il se penche pour m’embrasser le cou, puis il trouve mes lèvres. Quel bonheur ! Nos langues dansent dans ma bouche tandis que son sexe défonce mon autre entrée. Nous ne faisons plus qu’un. Plus rien d’autre n’existe sur terre. Je jouis des fesses. Ça lui fait de l’effet et je sens son sexe sautiller en moi. Une crème d’amour inonde mon intestin.

Lorsqu’il se retire, je me tourne face à lui et on s’embrasse.



Fin