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Temps de lecture estimé : 19 mn
04/06/17
Résumé:  Une belle nudiste provoque un pauvre baigneur solitaire.
Critères:  fhh hagé plage nudisme nopéné -occasion
Auteur : LastCars

Série : Sea, sex, sun and video

Chapitre 01 / 03
Drôle de rencontre

Triste journée d’automne.

Le parc que je longe est désert en cette fin d’après-midi. Les employés municipaux, qui toute la journée ont fait vrombir leurs machines à souffler les feuilles sont partis et le jour se termine dans une lumière glauque avec un fin brouillard qui retient sur la ville les fumées industrielles et les gaz d’échappement des cohortes de voitures bloquées sur les grandes artères.


En passant devant la vitrine d’une agence de voyages, mon regard s’arrête sur une affiche représentant une plage ensoleillée avec l’indispensable pin-up blonde souriante sur fond de palmiers. Je frissonne. Combien de mois encore à attendre avant de pouvoir retourner sur une plage et me chauffer aux rayons d’un soleil estival ?


C’est la première fois que j’ai ce sentiment. Jusqu’à présent, j’étais philosophe et j’arrivais à me persuader que chaque saison avait ses charmes.

D’autant que la perspective des vacances d’été n’avait pas toujours été plaisante pour moi, avec ses ressassées annuelles faites d’obligations familiales et de séjours dans des lieux autrefois idylliques que le tourisme de masse est en train de défigurer.


Ouais. Je commence à radoter sérieusement. Je me fais vieux probablement.

Même si gentiment on me dit souvent en m’entendant avouer mon âge que « je ne les fais pas », j’ai tout de même largement tourné la bouée du demi-siècle !


Rentré chez moi, je me fais couler un bain bien chaud pendant que je dépouille mon courrier. Rien de bien passionnant : factures et pub. Je retourne dans la salle de bain à l’atmosphère surchauffée par un petit radiateur d’appoint et je me déshabille. Nu, je m’arrête un moment devant la glace. Ma peau a gardé son bronzage, mais pour combien de temps encore ! Par association d’idées, je repense à cette plage où j’ai vécu de si merveilleux moments moins de trois mois auparavant. Et je me plonge dans la baignoire. Je ferme les yeux. Machine arrière toute !


Un vrai lézard… Je venais de me retourner pour me mettre sur le dos et offrir le côté face aux chauds rayons du soleil. Une légère brise s’était levée et venait maintenant caresser tout mon corps, diminuant l’impression de chaleur extrême en ce début d’après-midi. J’étais bien.


J’avais arrêté de lire et je repensais à ce que j’avais écrit la veille au soir, la reprise d’un récit que j’avais débuté il y a plus d’un an. L’inspiration m’était revenue soudainement, retour sans doute lié à ce que je vivais ici depuis trois jours. Oui, j’étais venu en ces tout derniers jours du mois d’août dans ce coin de Vendée en répondant favorablement à l’offre généreuse d’un couple d’amis âgés qui me laissait le libre usage de leur petite maison pendant quelques jours en échange de bons soins pour le chat qu’ils répugnaient à mettre en pension en leur absence. Gagnant-gagnant !


J’avais calé ma tête, appuyant ma nuque sur mon petit sac à dos et je regardais l’océan devant moi. Bien peu de baigneurs dans l’eau, mais une animation constante avec des gens qui passaient suivant le bord de l’eau, venant d’un parking situé à une extrémité de la plage sur ma gauche. Eh oui, ici il faut traverser le coin réservé aux naturistes pour accéder à quelques centaines de mètres de sable pas trop encombré. Je m’amusais à surprendre le manège de certains hommes qui profitaient de leur passage pour jeter en biais un coup d’œil intéressé sur les corps nus étendus le long de la dune. Dois-je préciser qu’ils s’intéressaient plutôt aux anatomies féminines ?


Il faisait quand même vraiment chaud en ce début d’après-midi et je commençais à ressentir sérieusement le besoin de me rafraîchir. Et puis, pour être franc, le fait de me remémorer ce que j’avais écrit la veille au soir commençait à avoir un effet un peu trop visible sur une partie sensible de mon individu, et je n’avais pas envie pour autant de me remettre immédiatement sur le ventre. Il était donc grand temps d’agir !


Je quittai mes lunettes de soleil, me levai et me dirigeai d’un pas nonchalant vers l’eau, coupant le chemin d’un couple d’âge certain, habillé, qui avançait sur le sable mouillé, l’homme portant avec résignation tout le bric-à-brac de plage classique, parasol, matelas et tutti quanti.

Je sentis peser sur moi leur regard au moment où nous nous croisâmes… et je m’amusai alors à imaginer la pensée de madame à la vue de mon sexe qui, d’une taille un peu au-dessus de la moyenne en temps ordinaire apparaissait à ce moment particulièrement lourd de promesses.


Je pénétrai dans l’eau fraîche. Petit frisson, mais je ne m’arrêtais pas en si bon chemin, atteignant rapidement une profondeur suffisante pour nager. J’entamai alors un crawl vigoureux vers le large pour faire passer la sensation de froid qui m’avait d’abord saisi.


Le beau temps n’était revenu que très récemment et la température de l’eau était encore très inférieure à ce que l’on est en droit d’attendre en cette saison. D’ailleurs j’étais un des rares nageurs, du moins sur cette partie de la plage. Après quelques secondes, je ralentis le rythme pour savourer tout à loisir cette impression formidable que donne le contact de l’élément liquide sur la totalité de mon corps.


Je n’avais découvert le nudisme que très récemment et un peu par hasard, dans un endroit pratiquement désert, ce qui avait facilité mes débuts. Et maintenant j’en suis arrivé au point où il m’est désagréable de porter un maillot pour me baigner. Un coup d’œil derrière moi : je m’étais bien éloigné du bord en conséquence de quoi, je n’avais plus pied, sans doute depuis assez longtemps. Je décidai de m’arrêter un moment pour souffler en faisant la planche.


Je sentais à nouveau le soleil qui chauffait mon corps doucement bercé à la surface de l’onde. Comme je m’estimais suffisamment loin du rivage et des regards, je m’amusais brièvement à bouger mon bassin et à contempler mon sexe, qui perçait par moment la surface. Une gaminerie étonnante pour un homme de mon âge ! Au bout de quelques minutes, je repartis en dos crawlé.


Une bonne centaine de mètres plus loin, le souffle court après avoir à deux reprises bu la tasse, surpris par les vagues, je m’arrêtai à nouveau pour me reposer en faisant la planche, persuadé que j’étais d’être toujours loin du rivage et que je n’avais pas pied.

De plus, aveuglé par le soleil, j’avais fermé les yeux et je me laissais bercer par la houle en repensant à cette fameuse scène torride écrite la veille au soir.


En fait, depuis un bon moment, tout en nageant, je n’avais pas cessé de réfléchir à ce nouveau chapitre que j’allais probablement écrire le soir même et les idées qui commençaient à s’ordonner dans mon cerveau étaient de plus en plus chaudes au fur et à mesure que le temps passait ! Oui, il allait notamment falloir entrer dans une description précise de deux nouveaux personnages féminins qui arrivaient dans le récit. Et des images de corps nus défilaient dans ma tête.


J’étais maintenant bien proche de l’érection et il me semblait sentir par moment la caresse du vent sur mon sexe dressé hors de l’eau. J’ouvris les yeux, je tournai un peu la tête. Et ce fut la panique ! Sans m’en rendre compte, je m’étais rapproché dangereusement du bord qui n’était plus maintenant qu’à une dizaine de mètres… Et je n’étais plus seul…


Je voyais une jeune femme à quelques mètres de moi, de l’eau jusqu’aux genoux qui me fixait avec un sourire malicieux. Je me redressai en titubant un peu sous l’effet d’une vague coquine qui déferlait juste au mauvais endroit. Effectivement, la profondeur ici, entre les vagues, n’excédait guère soixante centimètres et je me retrouvais tout bête, le sexe à demi dressé à l’air libre devant cette superbe naïade.


Et je la reconnus maintenant. Je l’avais déjà remarquée hier, à peu près au même endroit, même si elle et son compagnon étaient alors assez éloignés de moi sur la plage.

Cette jolie brunette aux cheveux courts savamment ébouriffés et à la silhouette gracile avait alors attiré mon regard d’autant plus facilement que la plupart des naturistes avaient comme moi très largement passé le cap de la quarantaine.


Si à ce moment la situation avait été différente, j’aurais probablement pris grand plaisir à admirer le tableau qu’elle m’offrait exposant sans complexe aucun, un corps sans défaut presque sous mon nez ! Mais là je me trouvais bien idiot d’autant qu’il fallait maintenant que je sorte, car je commençais à avoir froid.


En fait j’avais dérivé de plus d’une bonne cinquantaine de mètres par rapport à l’endroit où j’étais entré dans l’eau. Et j’allais donc devoir suivre le bord sous le regard des autres nudistes, avec ce truc sous mon ventre qui dénonçait des pensées pour le moins peu recommandables sur une plage publique. La jeune femme me regardait toujours avec ce sourire que j’imaginais facilement au mieux ironique, au pire, moqueur.


J’essayais de ne pas perdre complètement contenance en pataugeant vers le bord et en passant devant elle. Maîtrisant ma respiration et focalisant mes pensées sur les impôts à payer dans les jours suivants, j’arrivais à diminuer un peu la tension qui me préoccupait, sans toutefois ramener la situation à la normale. J’approchai de ma serviette. Cerise sur le gâteau : pendant que je nageais, un couple était venu s’installer juste à côté de mes affaires avec une jeune femme blonde arborant une poitrine remarquable, et son compagnon, un adonis au corps musclé.


Je fus gratifié à mon arrivée d’un regard critique qui acheva de me déstabiliser, ma nouvelle voisine se penchant ensuite vers l’oreille de son compagnon probablement pour lui faire part d’une remarque cuisante à mon égard si j’en croyais le sourire entendu qu’ils échangèrent ensuite.


Je me séchai à peine et vite m’étendis sur le ventre pour cacher « l’objet du délit ».

Je jetais de temps en temps un coup d’œil à ce couple pensant à ce que j’allais écrire le soir même : une blonde sculpturale faisait tout à fait mon affaire et pourrait sans doute faire aussi quelque chose de l’image de son compagnon aux si remarquables « tablettes de chocolat ». Ma vengeance en quelque sorte !


Mais tout en matant la belle blonde, je me disais quand même que finalement, si j’avais à choisir, ce serait la brunette qui m’avait surpris au sortir de l’eau qui aurait mes faveurs. Certes, il était sûr que contrairement à ma voisine, une fois habillée et dans la rue, elle ne ferait probablement pas se retourner les mâles sur son passage. Mais voilà, je l’avais trouvée ravissante et elle me rappelait, maintenant que j’y repensais, cette fille qu’une campagne publicitaire habile avait mise sur les murs de nos cités il y a longtemps, avec ce slogan « demain, j’enlève le haut », puis, « demain, j’enlève le bas »…


Mais le temps passait, le soleil était encore haut sur l’horizon et je sentis à nouveau le besoin de me rafraîchir en retournant dans l’eau… Je nageais pendant assez longtemps, mais cette fois-ci, je maîtrisais ma trajectoire. Et c’était donc tout à fait consciemment que je me laissais dériver vers l’endroit où j’avais croisé auparavant ma jolie naïade.

Et ce fut la surprise. Alors que je l’avais repérée assise sur la plage en train de lire, je la vis se lever et s’avancer au bord de l’eau… À l’endroit vers lequel j’étais en train de progresser. L’effet fut immédiat. La bandaison papa, ça n’se commande pas. Rien de plus vrai que cette parole tirée d’une chanson de Georges Brassens.


J’arrêtai ma progression vers le sable et me retournai un moment pour essayer de « faire retomber la pression ». Coup d’œil derrière moi. Elle était solidement plantée, immobile, les pieds dans l’eau et mains sur les hanches, et regardait dans ma direction comme si elle m’attendait. Petit exercice de respiration tout en essayant de penser aux courses qu’il allait falloir faire tout à l’heure au supermarché… Et « les choses » rentrèrent progressivement dans l’ordre ou du moins, suffisamment.


Et me voici donc barbotant dans les derniers mètres en essayant de soutenir le regard amusé de mon « admiratrice ». En fait, j’expose encore un engin d’une taille remarquable, mais au moins il ne se dresse plus vers le ciel ! Échange bref de sourires que j’interprète comme le témoignage du fait que nous ne sommes dupes ni l’un ni l’autre de notre petit manège puis retour à la serviette en essayant de prendre une allure décontractée à l’approche de ma blonde voisine maintenant seule sous son petit parasol.


Ce soir-là, seul dans mon petit chez-moi provisoire, je fus gâté en matière d’inspiration. Je retrouvai même une cadence d’écriture que je n’avais pas eue depuis bien longtemps. Et quand, au bout de deux heures je relus ma production de la soirée, je fus agréablement surpris de n’avoir pas à apporter de corrections importantes à ces nouvelles pages, chaudes à souhait…


Encore exalté par l’exercice et par le souvenir de mes aventures de l’après-midi, j’eus quelques peines à trouver le sommeil. C’est pendant ces moments d’insomnie qu’une idée me vint. J’avais emporté dans mes bagages une caméra numérique, cadeau reçu de ma fille à Noël dernier. Je dois reconnaître que je n’avais alors pas trop su alors ce que j’allais faire d’un tel matériel. Heureusement, un voyage en Turquie m’avait depuis permis de me familiariser avec cet appareil et montrer à ma fille que son cadeau m’avait été utile. J’avais donc amené cette caméra ici sans idée précise, et j’étais bien persuadé qu’elle ne sortirait pas de son étui. Je dois ajouter que je ne voulais surtout pas jouer au voyeur pervers en l’amenant avec moi sur la plage pour filmer en douce les belles nudistes !


Oui, mais…


Le lendemain, dès quatorze heures, j’étais installé à proximité de l’endroit où j’avais repéré les jours précédents ma belle naïade brune et son compagnon. J’avais amené ma caméra dans son étui enfoui au fond de mon sac. Bingo ! Vingt minutes plus tard, je les vis arriver, la ravissante et son homme. Ils s’arrêtèrent presque à ma hauteur et j’eus même droit à un petit sourire au moment où elle déposait son fardeau et entamait un déshabillage, certes fort succinct, mais tout de même bien agréable à mes yeux.

Son compagnon aussi nota ma présence, me gratifiant d’un bref regard avant de s’étendre et d’entamer la lecture d’un quotidien. Je me levai et marchai d’un pas décidé vers l’eau, sentant dans mon dos le regard de la jeune femme.


Après avoir nagé un long moment, alors que je commençai à revenir vers l’endroit d’où j’étais parti, je la vis se lever après avoir échangé quelques mots avec son compagnon. Faisant comme si elle appréhendait la fraîcheur de la mer après son bain de soleil, elle vint se camper au bord de l’eau dans la position que je connaissais bien depuis la veille, les jambes offertes au flux et au reflux du clapot. Et si je ne me trompais pas, elle regardait bien dans ma direction.


Évidemment, la vue de ce corps gracile et notamment de ces seins aux larges assises et aux bourgeons comme pointés dans ma direction eut un effet immédiat sur mon anatomie. Et je n’évoquerais ici que pour mémoire la vue d’un joli petit buisson sombre taillé à la perfection. Instant d’indécision. Non, décemment (était-ce vraiment le terme le plus approprié ?) je ne pouvais sortir devant elle dans cet état. Heureusement, la pression retomba un peu alors que je terminais mon approche à la nage avant de reprendre pied.


J’avançai alors vers la plage en croisant la jeune femme à moins d’un mètre. Nous échangeâmes à nouveau un large sourire. Est-il utile de dire que pendant ce dernier épisode, je n’ai pas détourné mon regard ? De retour à ma serviette, essuyé puis étendu à nouveau, je fis semblant de lire tout en gardant un œil sur ce qui m’entourait.


Le compagnon de la jeune femme s’était levé à son tour et l’avait rejointe. Ils commencèrent à s’asperger en riant, puis ils entrèrent complètement dans l’eau tout en continuant à jouer. Je dois avouer qu’à ce moment je les enviais franchement, et que ne pouvais m’empêcher d’imaginer à quels jeux je me livrerais si j’étais à la place de l’homme.


Au bout d’un bon moment, la jeune femme revint vers ses affaires alors que son compagnon nageait en s’éloignant un peu du bord. Elle jeta un bref regard dans ma direction comme pour s’assurer de capter mon attention, puis, restant bien face à moi, elle commença à s’essuyer avec son drap de bain. S’essuyer ?


Elle faisait progresser langoureusement le tissu éponge sur son corps en prenant bien soin que ne soit jamais cachés simultanément à ma vue ses ravissants appas. J’étais couché sur le dos et j’eus beaucoup de mal une fois de plus à ne pas montrer de manière trop évidente l’intérêt que je trouvais à la scène (les impôts à payer, la litière pour le chat à changer, pardon cher lecteur si la liste est limitée…).


Ensuite elle s’étendit sur le dos, prenant sans doute prétexte de la position du soleil pour étendre les jambes dans ma direction et m’offrir en les ouvrant juste ce qu’il fallait une perspective nouvelle qui ne manquait pas d’intérêt. Quand le mari fut revenu, et qu’il eut repris sa lecture, je récupérai au fond de mon sac la caméra que je déballai précautionneusement. Ensuite, l’objet à la main, j’hésitais un long moment… Certes, elle s’était bien amusée en m’allumant ainsi, mais, maintenant, je n’étais pas sûr du tout qu’elle accepterait de pousser un peu plus loin ce petit jeu. Je me méfiais aussi de la réaction du mari. Justement, celui-ci venait de poser son journal et échangeait quelques mots avec sa compagne. Je me décidai. Je me levai et, la caméra à la main je m’approchai du couple.



Sans attendre de réponse, je continuai :



Grand sourire de la jeune femme qui s’était aussitôt redressée, bombant sa superbe poitrine pendant que son compagnon la regardait du coin de l’œil, amusé me semblait-il par la scène qui se déroulait sous ses yeux.



C’était la jeune femme qui m’avait fait cette réponse. L’homme était resté coi.

Je rétorquai aussitôt.



J’ajoutai avec un sourire de connivence :



Je lui tendis alors la caméra après avoir déployé le volet de l’écran. Elle se redressa pour la saisir et ma main vint malencontreusement (on dit ça…) toucher sa poitrine. Impression délicieuse, mais dangereuse alors que penché vers elle j’essayai déjà de masquer un début d’érection dû à la trop grande proximité de ce corps ravissant.



Elle braqua la caméra vers un bateau qui passait au large et joua un peu avec le zoom avant de s’écrier :



J’étais un peu surpris par la question, mais après tout…



Elle semblait étonnée alors que son mari approuvait silencieusement en hochant la tête.

Je proposai de commencer à filmer immédiatement, ce qui me donna la possibilité de tourner le dos et de partir vers l’eau rafraîchir mes ardeurs. Elle accepta d’un hochement de tête et d’un sourire radieux. Il était grand temps. Et me voici marchant vers l’eau.


L’idée que la caméra me suivait, et le souvenir de cette peau si douce que je venais d’effleurer firent que le début d’érection… devint… une érection complète et que je me vis dans l’obligation d’accélérer le mouvement pour me réfugier dans l’eau avant que d’autres baigneurs ne remarquent mon état. En nageant vigoureusement vers le large, j’essayais de concentrer mes pensées sur la taxe d’habitation qui m’attendait en novembre et aux croquettes pour le matou qu’il me faudrait aller acheter ce soir (toujours aussi peu original…).


Objectif atteint. Je pouvais revenir. Alors que je m’approchai du rivage, je vis ma belle naïade se lever et avancer vers le bord, la caméra à la main.

Elle allait saisir en gros plan ma sortie de l’eau. Bonne idée… Mais du coup je ne voyais plus qu’elle, et j’imaginai ce qu’elle pouvait faire avec le zoom… Ce qui provoqua immédiatement un autre grossissement.


Il était trop tard pour faire demi-tour. J’étais déjà à moitié hors de l’eau ! Tant pis. Il fallait assumer… Et avec le sourire si possible. Si j’en jugeais par la direction dans laquelle elle dirigeait l’objectif de la caméra, mes soupçons étaient bien fondés : elle visait sans complexe mon bas-ventre et le « service trois-pièces » dont la nature m’avait (généreusement ?) pourvu. Ouf ! La voilà qui recula et je constatai que l’objectif cadrait maintenant l’ensemble du bonhomme.


Fin de la prise. Nous regagnâmes côte à côte l’endroit où étaient posées nos affaires et où nous attendait son compagnon qui nous accueillit avec un sourire indéchiffrable.

Elle me tendit alors la camera en me disant :



Je ne pus m’empêcher de lui répondre :



On tâche de rester gentleman en toutes circonstances… Sourire amusé et petit clin d’œil avant de s’étendre auprès de son compagnon. Elle n’avait pas arrêté la caméra.

Je ne m’en suis pas rendu compte immédiatement… Ce ne fut qu’une fois sec que je vis que la fonction enregistrement de la caméra était restée enclenchée. Je l’arrêtai. Mal à l’aise, je n’osai pas vérifier immédiatement sur le petit écran de l’appareil ce qu’elle avait filmé. Je ne voulais pas avoir l’air de contrôler ce que je lui avais demandé et décidai donc de faire preuve de patience et d’attendre d’être à la maison où, de plus, je disposerai de mon ordinateur pour voir la vidéo sur un plus grand écran. Le couple ne tarda d’ailleurs pas à quitter la plage.


Avant de s’éloigner, alors qu’elle venait de se rhabiller, passant dans un mouvement gracieux une robe légère (je notai au passage qu’elle ne remit pas sa culotte…) et ranger ses affaires dans un grand sac, la jeune femme me fit un petit signe de la main, signe que j’interprétai aussitôt comme un encouragement à revenir au même endroit le lendemain.


À peine de retour dans mon logis provisoire, je me précipitai sur mon ordinateur que je reliai à ma caméra avec le cordon ad hoc que je n’avais fort heureusement pas oublié chez moi. Et je commençai à visionner les images de l’après-midi. Pour une débutante, elle ne s’était pas trop mal débrouillée. Évidemment, au départ, les cadrages étaient hésitants et surtout, elle avait abusé de l’usage du zoom… En particulier, l’image de mes fesses en gros plan n’avait rien de bien folichon ! Elle n’avait pas stoppé la caméra pendant que je m’éloignais à la nage et avait balayé à plusieurs reprises la plage et l’horizon. Là aussi, erreur de débutant. Heureusement elle n’avait jamais visé le soleil, ce qui aurait pu avoir de graves conséquences pour la caméra !


Alors que je m’apprêtais à enclencher le défilement accéléré pour en venir à la séquence de mon retour, j’eus le réflexe de remonter le son que j’avais précédemment tellement baissé qu’il en était inaudible. Je voulais simplement vérifier que l’on entendait bien le bruit de la mer, petit souvenir du coquillage que je portais à mon oreille quand j’étais tout gamin. Et là, surprise !


J’entendis surtout des voix : un échange inattendu entre la belle et son compagnon qui ne savaient certainement pas que le micro de la caméra fonctionnait lui aussi pendant la prise de vue. Je revins immédiatement au début de la bande. Et d’abord, ce fut l’homme qui parla pendant que je m’éloignais vers l’eau :



Puis un long silence pendant que la belle devait se concentrer sur le fonctionnement de la caméra. Enfin alors qu’à l’image je pénétrais dans l’eau :



Nouveau silence, puis à nouveau :



Je les entendais rire maintenant et j’imaginais même un petit jeu de main en constatant les errements de la caméra pendant les minutes qui suivaient.



Un silence, ou plutôt, retour du bruit des vagues puisque la belle est au bord de l’eau.

Mais en tendant bien l’oreille, j’entendais à nouveau la voix de la jeune femme qui parlait toute seule :



Effectivement, à l’image, apparaissait à ce moment en plan rapproché mon sexe à demi érigé. Elle était quand même sacrément gonflée, la coquine, sachant en plus que j’aurais pu regarder ensuite en sa présence sur l’écran de contrôle les images qu’elle venait de prendre !


Mais ce n’était pas terminé. Je découvris ensuite ce que la caméra avait enregistré pendant le temps où nous revenions à nos affaires et où elle me la rendait. Bien entendu, c’était très confus. Quand même, je notais entre autres une image fugitive de son entrejambe avec quelques poils imprégnés d’un liquide poisseux… Et une vue trop rapide encore des aréoles sombres avec des pointes bien érigées.


Avais-je été la cause de ceci ou bien fallait-il voir là le résultat de l’activité du compagnon pendant que je nageais au loin ? Cette nuit-là, le sommeil fut encore bien long à venir !