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n° 17937Fiche technique26702 caractères26702
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Temps de lecture estimé : 15 mn
06/06/17
Résumé:  Je reviens le lendemain à la plage. Cette fois-ci, c'est moi qui filme et ce n'est pas triste. Ensuite, le mari d'Aline, contraint de quitter la plage la laisse seule avec moi. Là aussi, ce ne sera pas triste.
Critères:  fh hplusag plage nudisme photofilm -voyeur
Auteur : LastCars

Série : Sea, sex, sun and video

Chapitre 02 / 03
Sauvetage en mer

Résumé de l’épisode précédent :

Sur une plage, je suis aguiché par une belle jeune femme par ailleurs accompagnée de son mari. Je lui demande de me filmer avec ma caméra et elle parle en filmant sans savoir que le micro enregistre. C’était édifiant.





La matinée du lendemain fut, elle aussi, bien longue à passer.


À quatorze heures, j’étais en place, étendu sur ma serviette, tête tournée en direction du parking, guettant la belle et son compagnon. Et je les vis enfin arriver du plus loin qu’ils apparurent sur la plage. J’essayais de ne pas montrer mon impatience et de ne pas trop regarder dans leur direction pendant qu’ils avançaient vers moi, mais je bouillais intérieurement, effrayé à l’idée qu’ils choisissent un endroit éloigné pour se poser. Mais je me rassurais vite : ils venaient droit sur moi.


La belle, souriante, me salua et me demanda gentiment comment j’allais, tandis que son compagnon me gratifiait d’un signe de tête amical pendant qu’il disposait le parasol à un mètre de moi. Ils se déshabillèrent prestement me laissant à peine le temps d’admirer un adorable string qui roula sur deux jambes divines avant de finir tristement au fond d’un sac de plage.


La jeune femme avait choisi le côté le plus proche de moi, et je la voyais maintenant accroupie qui s’affairait en grattant dans son sac pour chercher sans doute ses lunettes de soleil, car la luminosité était particulièrement intense en ce début d’après-midi. Son mari était déjà plongé dans la lecture d’un livre. Quand elle eut enfin trouvé ses lunettes, la belle se tourna vers moi, toujours accroupie m’offrant sans complexe la vue de ses grandes lèvres bombées laissant dépasser le double ourlet plus sombre des nymphes par la fente entrouverte.



J’avalai ma salive difficilement, d’autant que je sentis le sang affluer dans une partie basse de mon individu et qu’il m’était impossible de me retourner immédiatement sur le ventre alors que mon interlocutrice attendait une réponse de ma part !

Je coassai un « oui, tout à fait » qu’elle accueillit avec un sourire de connivence.

Elle ne détourna pas le regard et un petit moment s’écoula ainsi, alors que le rouge au front, j’essayai de contrôler ma respiration et mes pensées. Ce fut elle qui rompit le silence.



Pour interpeller son compagnon, elle s’était brièvement tournée vers lui. Il hocha la tête en faisant la moue.



Je me précipitai dans la brèche qui venait de s’ouvrir :



Un nouveau sourire plus éclatant encore que le précédent vint éclairer le visage de la belle pendant que son compagnon l’air intéressé, me remerciait de ma proposition.

Aussitôt dit, aussitôt fait. J’avais ouvert mon sac et j’en ai extrait précautionneusement la caméra. Toujours étendu sur le sable, je déclenchai la prise de vue après avoir (précaution dictée par l’expérience de la veille) coupé le micro.



Je me levai et filmai pendant quelques secondes le couple en train de bronzer.

Je leur montrai aussitôt le résultat sur l’écran de contrôle : ils furent enchantés en se voyant en gros plan à tour de rôle. J’avais insisté sur les visages et non sur le reste des anatomies, est-il besoin de le préciser. La jeune femme était enthousiaste. Elle me proposa de continuer à les filmer pendant qu’ils iraient dans l’eau, ce que j’acceptai bien évidemment.


Et nous voici tous trois debout, eux marchant sur le sable la main dans la main, et moi sur le côté, un peu en avance, la caméra au poing. Une fois dans l’eau, ils ne s’éloignèrent pas du bord, me permettant de belles prises de vue, avec en particulier le buste de madame en gros plan ruisselant de gouttelettes et monsieur gonflant avantageusement ses pectoraux. Ils jouaient tous les deux, se poursuivant et s’aspergeant depuis quelques minutes quand la belle vint se suspendre au cou de son compagnon pour un baiser qui se prolongea.


Je devinai vite à la position de son dos qu’elle avait noué ses jambes autour de la taille de son compagnon. Celui-ci avait fermé les yeux et je commençais à imaginer ce que ma caméra ne pouvait voir… En observant les mouvements des deux corps pendant les minutes qui suivirent, je n’eus d’ailleurs bientôt plus de doute sur la nature de leur activité. Gonflé, le petit couple !


L’homme gardait les yeux fermés, mais ses épaules et sa tête remuaient d’avant en arrière, conséquence probable de la cadence qu’il imprimait à son bassin. La jeune femme avait tourné le visage vers moi. Elle avait la bouche ouverte et semblait haleter alors que tout son corps suivait les mouvements de plus en plus violents imposés par son compagnon.


Je les filmais maintenant en gros plan, essayant de capter sur leurs traits les traces de plus en plus évidentes de la montée du plaisir. Coup d’œil autour de moi. Heureusement, nous n’étions pas dans la partie la plus fréquentée de la plage et il n’y avait pas de baigneurs à proximité. Néanmoins, je perçus brièvement les regards courroucés d’un couple âgé, habillé, qui longeait le fil de l’eau venant du parking pour rejoindre la partie textile de la plage.


Me reprochaient-ils mon voyeurisme ou ma complicité par trop évidente avec ce qui se passait à moins de dix mètres de moi ? Ou bien même l’effet par trop visible sur mon sexe de ce spectacle peu commun ? Je ne le saurai jamais, et ça n’a d’ailleurs aucune importance !


Dans l’eau, la cadence s’était accélérée, et l’on percevait même les cris étouffés de la belle dont la tête ballottait maintenant comme si son cou avait été désarticulé. Puis les mouvements décrurent alors que les deux amants échangeaient un long baiser.

La jeune femme se laissa ensuite glisser et resta un long moment étendue face au large, jambes écartées, là où mouraient les vagues, laissant celles-ci caresser ce corps de rêve en une belle offrande païenne.


Je regrettais amèrement à ce moment de ne pouvoir entrer dans l’eau avec ma caméra pour la filmer de face… mais la technique a des limites, et je ne tenais pas à risquer de mouiller la caméra. L’homme, lui, s’était un peu ébroué puis était parti vers le large en nageant lentement. J’avais pris un peu de recul et ainsi j’étais fin prêt quand la belle se décida à sortir de l’eau. Un plan superbe : Vénus sortant de l’onde… À ne surtout pas rater !


Et je marchais à reculon, tout en la tenant dans l’objectif de la caméra, m’attardant sur des gouttelettes coquines qui ornaient sa poitrine et brillaient au soleil comme une parure de perles translucides. Et toujours ce sourire complice sur ses lèvres, alors que ses yeux s’attardaient une fois de plus sur une partie momentanément un peu trop en éveil de mon anatomie.


Mais au point où nous en étions, je ne ressentais plus aucune gêne, d’autant que ce jour-là, en raison de la rentrée des classes, les baigneurs étaient très clairsemés sur la plage.

De retour au parasol, elle se saisit de sa serviette et commença à s’essuyer. Cette fois, pour moi, pas besoin de faire semblant de regarder ailleurs. Au contraire : bien calé sur mes deux jambes écartées, je tenais fermement la caméra à la main et je me concentrais sur le sujet. Bien entendu, elle me faisait face et c’était avec ravissement que je voyais le tissu éponge circuler sur la peau délicatement ambrée et parfois s’attarder comme à regret sur les endroits les plus secrets.


Quand la belle eut terminé l’essuyage, elle se retourna pour disposer à nouveau le drap de bain sur le sable avant de s’étendre. Je pus ainsi « mettre en boîte » une superbe vue d’un sexe féminin après l’amour, avec ses lèvres encore gonflées et ouvertes laissant admirer un peu du mystère des chairs intimes. Vue brève, mais magnifique. J’arrêtai la caméra.



Je ne pus m’empêcher de lui répondre juste avant de partir à la rencontre de l’homme que j’allais volontiers le faire, mais que pour moi, le spectacle ne serait certainement pas aussi intéressant que celui qu’elle venait de m’offrir. Je ne reçus pour toute réponse qu’un sourire, mais il me sembla si prometteur que j’en eus le cœur bien réchauffé.

J’arrivai juste à temps pour filmer la sortie de l’eau du mari que j’accompagnai jusqu’au parasol.


J’avais enregistré en tout plus d’une demi-heure d’images, ce qui était considérable et je me demandai si je n’allais pas en effacer. Mais après tout, c’était une commande.

Pendant que je réfléchissais, j’entendis la voix de l’homme qui, après avoir sorti une montre de son sac, rappelait à son épouse qu’ils allaient devoir partir dans peu de temps. Elle protesta en se plaignant amèrement que ses obligations professionnelles à lui venaient gâcher ses vacances à elle, l’empêchant de profiter pleinement des plaisirs de la mer. Elle me prit alors à témoin.



J’étais un peu gêné de me trouver ainsi impliqué dans leur dispute. Mais surtout, la perspective de la voir quitter la plage maintenant sans espoir de la revoir m’était fort désagréable. Une pensée me traversa… Et pourquoi pas après tout ?



Diplomatiquement, je m’étais adressé à l’homme, mais j’ai vu immédiatement briller le regard de la belle. Sans doute trop content d’échapper pour les heures qui venaient aux récriminations de son épouse, il sauta immédiatement sur l’occasion. Bien entendu, il commença par me demander si ce ne serait pas pour moi un trop long détour, après m’avoir expliqué où se trouvait le studio qu’ils louaient. Bien entendu, je répondis par la négative.


Après s’être confondu en remerciements, il se rhabilla rapidement et prit le chemin du parking, abandonnant là le parasol… et la belle ainsi confiée à mes soins. Dix minutes plus tard, nous avions échangé nos prénoms et, sur sa proposition, nous en étions passés au tutoiement. Aline… Elle s’appelait Aline, cette magnifique créature qui avait maintenant déplacé sa serviette tout à côté de la mienne.



Ainsi j’appris que son mari était « workoolique » et qu’ils avaient bien failli ne pas venir suite à un problème survenu il y a quelques jours dans la petite entreprise familiale qu’il possédait par moitié avec sa sœur. Aline avait quand même obtenu une concession : il avait renoncé à amener son téléphone à la plage.


La belle s’enquit de ce que je faisais « dans la vraie vie », mais surtout de mes goûts en matière de littérature, de cinéma et de musique. Nous nous découvrîmes ainsi de nombreuses affinités. Elle m’apprit entre autres qu’elle travaillait à temps partiel comme animatrice au centre culturel municipal et qu’elle appréciait beaucoup les films classés art et essais et notamment, comme moi, les productions asiatiques. J’avais évité de lui parler de mes exercices d’écriture, ne sachant pas trop comment elle réagirait en apprenant de quel bois je me chauffais !


Il faisait encore chaud sur le sable, aussi, quand je proposai d’aller nous baigner, elle accepta avec enthousiasme. Comme des ados, nous fîmes la course et finîmes dans l’eau en nous aspergeant mutuellement. J’esquissai alors quelques brasses, mais je vis qu’elle ne me suivait pas. Je retournai auprès d’elle et lui demandai pourquoi elle n’allait pas plus loin.



Un peu tristounette, elle ajouta :



Il se trouvait que longtemps auparavant j’avais suivi la formation pour devenir Maître Nageur Sauveteur… Je lui en fis part brièvement, ajoutant que j’avais ensuite donné des leçons de natation à plusieurs enfants d’amis. Et, bien entendu, je lui proposai de l’aider à vaincre ses hésitations. Elle sembla heureuse de ma proposition et commença à nageoter à mes côtés pour me montrer de quoi elle était capable. À première vue, ce n’était pas gagné d’avance. Elle restait bien trop verticale et crispée dans l’eau et sa brasse manquait pour le moins d’efficacité pour ne pas parler d’élégance. Je lui expliquai d’abord comment se décontracter dans l’eau en faisant la planche et je l’encourageai à faire un essai avec mon aide.


Je passais ainsi un petit moment, une main sous ses reins, à soutenir son corps étendu face vers le ciel essayant de ne pas trop fixer mon regard sur les tétons qui pointaient presque sous mon nez. Je diminuais peu à peu mon soutien et à la fin, elle flottait seule face au ciel. Quand elle fut revenue à la position verticale, elle me fit part de son étonnement : elle n’avait jamais ressenti auparavant cette impression de légèreté et de liberté dans l’eau. Elle était radieuse. Elle me demanda si je pouvais aussi lui donner des conseils pour la brasse. Je lui proposai alors de se mettre en position devant moi alors que je soutiendrai son ventre pour corriger ses défauts. Aussitôt dit, aussitôt fait.


Fort heureusement, depuis le début de cette leçon improvisée, j’avais de l’eau jusqu’à hauteur de poitrine ce qui m’évitait de me poser trop de questions sur les effets visibles du contact physique que j’avais maintenant avec ce corps magnifique. D’autant que je m’aidais de mes deux mains et que l’une d’elles s’était déjà trouvée au contact de la base des seins tandis que l’autre avait tendance à se rapprocher du mont de Vénus quand la belle, dans des mouvements un peu désordonnés, me déséquilibrait.


Pour le coup, ce n’était plus d’un début d’érection qu’il s’agissait, mais bien d’une formidable gaule presque douloureuse, pour parler vulgairement. J’essayais de me concentrer sur mon nouveau job et je prodiguais mes conseils en tâchant de maîtriser ma voix et en évitant autant que faire se pouvait tout contact entre l’appendice qui dépassait maintenant largement de mon bas-ventre et le corps de la belle qui n’était par moment qu’à quelques centimètres de lui. Mais je constatai rapidement que mon élève n’avait plus guère besoin d’un soutien physique.


Finalement, son problème résidait essentiellement dans un manque de confiance en elle. Très rapidement, je retirai l’une puis l’autre main (à regret faut-il le préciser ?) et je me mis à nager à ses côtés tout en continuant à l’encourager de la voix. Elle ne s’en rendit pas compte, mais nous nous étions peu à peu éloignés du bord de l’eau. Nous n’avions plus pied. Je me gardais bien de l’en avertir pour ne pas l’effrayer, attendant un peu pour lui dire de revenir. Aline exultait, étonnée des progrès réalisés en si peu de temps.


Pour ma part, je n’étais pas trop surpris, ayant déjà rencontré un cas semblable avec ma fille, longtemps auparavant. Elle avait appris les bases en piscine, mais n’ayant pas persévéré, il avait fallu attendre des vacances à la mer pour quelle finisse d’apprendre en très peu de temps, car il est beaucoup plus facile de progresser dans l’eau salée. Bref, j’allais donner le signal du retour quand la belle poussa un cri :



Et aussitôt elle commença à se débattre de manière désordonnée en découvrant qu’elle n’avait pas pied. L’inquiétude se transforma rapidement en panique. Elle n’allait pas tarder à boire la tasse ! J’allai aussitôt vers elle et l’attrapai fermement à la hauteur de la poitrine et en la couchant sur moi comme j’avais autrefois appris à le faire avec un mannequin plombé de quelque quatre-vingts kilos. Ce faisant, je lui ordonnai d’une voix aussi calme que possible de ne pas se débattre en ajoutant que j’avais l’habitude et que j’allai la ramener immédiatement au bord.


Heureusement pour moi, probablement morte de peur, elle se laissa faire sans protester, et me voilà donc en route pour la plage avec mon précieux fardeau.

Heureusement encore, elle était légère, car il n’est pas certain que sans entraînement, je serais parvenu à franchir les quelques dizaines de mètres qui nous séparaient de l’endroit où nous avions pied sans me trouver moi aussi en difficulté. J’avalai d’ailleurs quelques gorgées d’eau de mer au passage des petites vagues. Et le trajet fut assez long. Enfin, mesuré physiquement par un chronomètre, car pour ce qui était de mon ressenti, il me parut très court.


Dès le premier mètre, je me rendis compte que ma main droite avait empaumé cavalièrement le sein gauche de la belle, ce qui n’est peut-être pas conforme à ce qu’enseignent les manuels, mais qui, dans cette situation, me parut au demeurant fort agréable. La « victime » n’émettait d’ailleurs aucune protestation, et la dureté du téton qui pointait sous ma paume me semblait confirmer qu’elle n’avait effectivement aucune envie de se plaindre.


Mais c’est sous la flottaison que le problème le plus inattendu (enfin, façon de parler…) m’apparut rapidement. Je ne pouvais plus éviter un contact physique direct entre mon sexe et le bas du dos de la belle. Et l’érection qui avait peu à peu disparu dans les minutes précédentes fit sa réapparition… fortissimo. Pour le moment, Aline, sans doute encore sous le coup de la panique (du moins c’était ce que je voulais croire), ne disait rien. Nous arrivâmes enfin à proximité du bord et je relâchai la belle (à nouveau bien à regret), lui déclarant qu’il n’y avait plus de danger. Effectivement, elle se redressa et nous nous retrouvâmes tous les deux debout, dans un mètre d’eau.



Elle allait ajouter quelque chose, mais le mot ne venait pas et elle me fixa avec un sourire indéfinissable qui mit le comble à mon embarras. Et ce, d’autant que là où nous étions situés, les petites vagues qui venaient se briser sur la plage couvraient et découvraient alternativement un objet que j’aurais aimé plus discret. J’ai dû rougir et bredouiller quelques excuses maladroites à propos de l’émotion un peu trop visible qu’avait causé sur moi le contact de son corps pendant ce qu’il fallait bien appeler le sauvetage. Je vis alors son sourire se transformer alors qu’elle me prenait la main.



Elle jeta un regard vers la plage.



Voulait-elle dire que presque plus personne ne pouvait me voir ? Ou me proposait-elle indirectement de s’occuper de mon sexe tant que nous étions dans l’eau ? Cette folle hypothèse m’était venue en tête en repensant aux paroles qu’elle avait prononcées en me filmant la veille. Hypothèse renforcée par ses yeux un peu trop brillants dirigés vers l’objet coupable.


Non. Je me faisais certainement des idées. Et puis elle avait sans doute eu bien trop peur pour penser à cela maintenant. Et je vis qu’elle frissonnait alors qu’elle était à moitié hors de l’eau et que venait de se lever une petite brise marine. Je lui proposai d’aller se sécher avant de prendre froid. Manière de mettre fin pour moi à cette séquence qui me mettait mal à l’aise. Nous prîmes alors le chemin de nos serviettes.

La tension sexuelle était un peu retombée, mais le volume de mon membre n’en restait pas moins remarquable ! Et remarqué !


En regagnant nos serviettes, nous passâmes juste devant un couple de sexagénaires habillés qui traversait la partie naturiste de la plage pour rejoindre le parking. Je crus reconnaître ceux devant lesquels j’avais déjà joué à ce petit jeu la veille. J’entendis alors clairement la voix de la femme qui disait à son mari :



Pour ça, il l’avait vue ! Et il récidivait le bougre ! Je me retournai juste à temps pour surprendre le regard envieux du mari qui matait en douce les jolies fesses d’Aline, qui, tout à fait consciente de se donner en spectacle, avait d’ailleurs accentué son déhanchement. Arrivés à nos serviettes, nous pouffâmes longuement tous les deux en les regardant s’éloigner. Il était tard maintenant et la plage était presque déserte. Presque, dis-je… Pendant que nous étions en train de nous essuyer, Aline d’un signe de tête me montra plusieurs silhouettes en bordure de dune avant de me glisser à l’oreille.



Je n’avais jamais vraiment fait attention, mais, maintenant qu’elle me le disait, je regardai un peu plus attentivement. Effectivement, trois hommes assez âgés étaient dans les dunes et nous observaient sans se gêner. Enfin… c’était Aline qu’ils regardaient : elle était maintenant en train de s’étirer lascivement, le dos contre un poteau, faisant saillir sa poitrine face aux voyeurs. Au bout de quelques secondes, elle tourna la tête vers moi et me fit un clin d’œil et murmura :



Effectivement, je n’avais pas encore fait attention à un homme nu qui était étendu à une petite dizaine de mètres. Sauf erreur de ma part, il me semblait être beaucoup plus proche de nous qu’avant que nous ne partions nous baigner. Et voilà maintenant qu’il se caressait le sexe en me regardant comme en signe d’invite ! Certes, je ne suis pas trop ventripotent et il m’est même arrivé d’entendre que je n’étais pas trop mal conservé pour mon âge. Certes encore, j’exhibai à ce moment précis en public un pénis en semi-érection d’une taille respectable (est-ce bien le bon terme ?), le spectacle offert par Aline juste sous mes yeux ne contribuant pas vraiment à un « retour à la normale ». Mais quand même !


Nous partîmes tous les deux d’un rire homérique devant cette situation pour le moins burlesque. Mais il était tard maintenant, et le soleil commençait à décliner sur l’horizon.

Nous nous rhabillâmes prestement et prîmes derechef le chemin du parking laissant aux voyeurs déçus la plage maintenant déserte. Lorsque j’arrêtai ma voiture devant l’immeuble où se trouvait le studio du couple, je rappelai à Aline qu’il fallait que je revienne pour apporter la vidéo copiée sur une clé USB.


J’ajoutai que je souhaitais les inviter au restaurant pour ce dernier soir et que je repasserai les prendre ici, une heure plus tard. Aline monta rapidement voir son mari et, du balcon me fit signe qu’il était d’accord. Ma proposition n’avait rien de fortuit : Aline m’avait avoué qu’elle avait horreur de faire les courses et la cuisine en vacances et qu’elle essayait d’y échapper par tous les stratagèmes possibles. Je lui devais bien ça pour les moments de pur bonheur qu’elle venait de me procurer. Par contre, j’étais un peu inquiet de la réaction de son mari. Qu’allait-elle lui raconter… et qu’allait-il imaginer ?