Résumé de l’épisode précédent : Cécile et son inconnu
Cécile, quadragénaire mariée, sérieuse, fidèle, a accepté de suivre un inconnu dans un hôtel contre une somme d’argent. Elle a découvert un amant extraordinaire qui lui a fait découvrir un plaisir sexuel et des pratiques lui produisant des orgasmes dévastateurs. Elle s’est confiée à sa meilleure amie qui veut profiter également de cet amant hors du commun.
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- — Sylvie, si tu veux rencontrer Mark, je dois te prendre en photo. As-tu choisi ta tenue ?
- — Oui, je vais me mettre en sous-vêtements.
- — OK. Alors déshabille-toi que je prenne les photos.
Sylvie retire sa jupe et son chemisier. Elle a de très jolis dessous, un ensemble ivoire qui est du plus bel effet sur sa peau bronzée : un soutien-gorge en corbeille qui met admirablement ses beaux seins en valeur et un tanga très sexy.
- — Je commence par le visage en gros plan. Et ensuite le corps entier. Voilà. Regarde, elles te plaisent ?
- — Oui, tu peux les envoyer.
J’avais raconté dans le détail, comme d’habitude, mon après-midi avec Mark. Elle a été très impressionnée par le passage concernant la sodomie. Elle a un tel mauvais souvenir qu’elle aurait beaucoup de mal à accepter, même de la part d’un homme très prévenant. Mais le massage de son œillet lui procure néanmoins une sensation très agréable.
- — J’ai déjà la réponse de Mark. Étonnante, comme toujours avec lui. Il veut bien te rencontrer.
- — Ah, génial ! Quand ? Où ?
- — Attends une minute, il y a une condition très particulière. Mark n’est pas un homme comme les autres ; il est très surprenant. Cette rencontre te coûtera 500 € si tu y vas seule ou elle sera gratuite si nous y allons ensemble.
- — Oh ! Il m’est impossible de sortir une telle somme du compte en banque sans que Michel ne s’en aperçoive. Je pourrais bien mettre un billet de côté de temps en temps, mais ça va prendre des semaines. Et je suis impatiente de rencontrer ton amant. Accepterais-tu de m’accompagner ?
- — Il est hors de question que je fasse un truc à trois avec toi ! Je vais lui envoyer un SMS.
En voici la teneur :
« Je dois voir avec vous les conditions de l’accompagnement de Sylvie. »
Sa réponse est rapide :
« Rendez-vous dans une heure à la terrasse du café. Robe sans rien dessous. »
- — J’adore ses ordres coquins. Je ne l’aurais jamais fait sans lui. J’y vais. Je te tiens au courant pour la suite.
- — À très bientôt ma chérie, et bon après-midi !
Sylvie partie, je me déshabille entièrement pour enfiler une petite robe légère. Avec la chaleur qu’il fait à Paris, ce sera très agréable, surtout avec lui. Ça me fait bizarre de sortir ainsi peu vêtue. C’est très agréable ; je devrais le faire plus souvent. Mais ce qui est excitant, c’est de le faire sur les ordres de mon amant !
J’arrive la première ; je m’assois en terrasse. Quelques minutes après, Mark arrive et s’assied à mes côtés. Nous commandons des boissons fraîches et je m’enquiers auprès de lui des conditions de l’accompagnement de Sylvie lors de leur rencontre. Sylvie ne peut pas payer les 500 € : son mari s’en rendrait compte.
- — Tu me rejoindras en premier dans la chambre. Je donnerai rendez-vous à ton amie une demi-heure plus tard environ. À son arrivée, tu l’accompagneras dans la salle de bain où elle prendra une douche et tu vérifieras que son sexe est aussi lisse que le jour de sa naissance. Dans le cas contraire, tu sais quoi faire.
- — Oui, mais après ? Je ne veux pas faire un trio avec elle : c’est impossible !
- — Je ne vais pas te rappeler les sensations que tu as eues en faisant des choses « impossibles » ; mais sache que ce jour-là, tu ne feras que regarder, ce sera déjà bien. Je suppose que tu n’as jamais vu ton amie faire l’amour ni jouir ?
- — Non, en effet, mais cela ne me choque pas trop. Elle me fait tellement de confidences intimes que je visualise déjà toutes ses relations sexuelles. Pour une fois, j’en verrai une en vrai.
- — Parle-moi d’elle.
- — C’est une femme mariée de 39 ans, mère d’un ado de 14 ans. Elle est infirmière. On s’est connues quand je donnais des cours de sport à des adultes en plus de mon activité au collège. On a sympathisé et elle est devenue ma meilleure amie et confidente. Son mari est très gentil, mais elle est insatisfaite au lit. Elle s’est inscrite sur des sites de rencontre sur Internet et a déjà eu quelques aventures, mais rien de très intéressant. Elle aussi est farouchement opposée à la sodomie, mais ça c’était avant de vous connaître ; ça pourrait évoluer avec le temps, n’est-ce pas ?
- — Je verrai le moment venu. En attendant, allons faire un tour.
Il m’emmène dans un parc pour une balade bucolique au cours de laquelle nous parlons de tout et de rien. C’est bête à dire, mais je crois que c’est la première fois que nous échangeons sans arrière-pensées sexuelles.
Mais ça ne pouvait pas durer trop longtemps…
- — À quel âge as-tu été dépucelée ?
- — À 15 ans, l’âge de ma fille. C’est sans doute pour cela que ses hormones la travaillent. Si le dicton « telle mère, telle fille » dit vrai, elle ne devrait pas tarder à connaître le loup !
- — Cela te choquerait ? Tu l’as bien fait, toi.
- — Oui, mais c’était pas pareil. Je l’ai fait pour partir de chez moi ; ma fille n’a aucune envie de partir, bien au contraire : elle se trouve très bien chez papa maman.
- — Ah, le « C’était pas pareil »… Et pourquoi voulais-tu partir de chez tes parents ?
- — J’ai eu une adolescence assez rebelle. Lors d’une crise d’ado avec ma mère où je lui ai dit que je voulais me casser d’ici, elle m’a répondu que je partirais quand je serais une femme. À partir de ce moment-là, je n’avais qu’une idée en tête : me faire dépuceler pour devenir une femme… sauf que derrière ce mot, on y met plusieurs significations, et la mienne était très différente de celle de ma mère. Bref, moi je cherchais un mec pour briser mon hymen. Je faisais de la natation à l’époque et j’avais des vues sur un jeune nageur de 17 ans superbement bien taillé comme le sont les nageurs : de belles épaules, un torse en V et des pectoraux en béton ; je n’étais pas mal non plus. Je l’ai dragué, on est sortis ensemble, et un mercredi après-midi, dans sa chambre, on a fait l’amour. J’ai eu super mal… mais je n’étais plus une petite fille : j’étais devenue une femme. Mais je n’avais pas connu l’orgasme.
- — Je vois, et tu es certaine que ta fille n’a pas fait la même chose ?
- — On n’est jamais sûr de rien, mais une mère sent ce genre de chose. Une jeune fille change de comportement quand elle l’a fait, mais elle ne le crie par sur les toits non plus… sauf moi, bien sûr, puisque je voulais me barrer de chez mes parents. Je n’étais pas encore cicatrisée que je suis allé le dire à ma mère, et là, ce fut le drame ! J’ai eu droit à la morale sur les mauvaises filles, que de son temps on le faisait quand on était mariée, etc. Et bien sûr, elle m’a donné sa définition du mot « femme », que je suis réellement devenue lorsque j’ai réussi le concours de prof d’EPS.
- — Et entre tes 15 ans et ton mariage, tu as eu beaucoup d’amants ?
- — Non, très peu. J’ai eu tellement mal la première fois que j’ai mis du temps à m’en remettre et à essayer à nouveau. J’ai connu un homme plus âgé que moi ; j’avais 17 ans, l’année du bac. En vacances, un homme seul que j’ai connu à la plage. On faisait l’amour tous les jours ; c’est lui qui a fait mon éducation sexuelle. C’est avec lui que j’ai eu mes plus grandes jouissances, sans parler de celles que j’ai avec vous, bien sûr. Après les vacances, plus rien ; à nouveau sage. Et à 18 ans j’ai rencontré Jean-Pierre. On est sortis ensemble, on s’est fiancés et on s’est mariés quelques années plus tard.
- — Et depuis, toujours fidèle ?
- — Oui, toujours. Jusqu’à ce jour où vous m’avez fait cette proposition indécente.
- — Regrettes-tu d’avoir accepté ma proposition ?
- — Pas le moins du monde. Je n’ai pas de remord. J’assume tout ce que je fais.
- — Et ton amie, elle semble différente de toi.
- — Carrément. Sur beaucoup de points. Tout d’abord, elle a attendu d’avoir 18 ans pour faire l’amour. Elle n’a pas eu mal lors de son dépucelage et elle a joui très fort tout de suite. Elle a connu au moins une dizaine d’hommes avant de se marier. Et depuis son mariage, elle est infidèle depuis deux ans environ. Son fils est un ado en or, jamais de crises. Tout le contraire de moi. Mais on s’adore ; les opposés s’attirent, paraît-il.
- — Et vous n’avez jamais eu envie de faire l’amour ensemble ?
- — Ah non, jamais. On n’en a jamais parlé, d’ailleurs. Je ne suis pas bi. Sylvie non plus ; enfin, pour le moment, mais je sais qu’elle ne serait pas contre si une occasion se présentait.
- — Parle-moi de tes sensations avec cette tenue légère.
- — C’est très agréable, et le fait d’être avec vous, ici, avec si peu de tissu, j’en suis un peu excitée.
- — Juste un peu ?
- — À vous de voir…
Je lui lance un défi, là.
- — Asseyons-nous là, dit-il en indiquant un endroit sur la pelouse.
Il n’y a pas beaucoup de monde à proximité ; il y a suffisamment de place pour tout le monde sans être les uns sur les autres, comme sur certaines plages méditerranéennes. Une fois assis, moi jambes tendues et lui en tailleur, il me tend un petit sac en soie noire. Quelque chose de dur est à l’intérieur. Je regarde : on dirait un petit bloc rose avec une petite ficelle au bout.
- — Mets cet œuf sur ta vulve.
« Quoi ? Mais il est fou ! Comment veut-il que je fasse ? Tout le monde va me voir ! Mais il a l’air sérieux ; je vais devoir le faire. » Je plie les jambes, les mets en tailleur, la jupe recouvre mes genoux. C’est bon, personne ne remarque quoi que ce soit. Je mets discrètement une main dessous pour glisser cet « œuf » rose sur mon sexe.
- — Maintenant, serre les cuisses.
Je retends les jambes en serrant bien. Le petit objet est resté à sa place.
- — Et maintenant ?
- — Maintenant ? Tu vas jouir !
- — …
Il sort de sa poche un petit boitier. Il appuie sur un bouton et… oh, ça vibre ! C’est marrant, ce truc ; il arrive à le faire vibrer à distance. Décidément, cet homme me surprendra toujours.
Sauf que le truc marrant se met à vibrer de plus en plus fort, et ça m’excite de plus en plus, à tel point que j’ai du mal à cacher mes émotions. Et ça augmente encore ! Il va tenir parole : je vais jouir, si ça continue. Mais je ne peux pas rester silencieuse, ça va se voir !
Je m’allonge, les jambes toujours très serrées. Qu’est-ce que c’est bon… Je sens que ça vient.
Je mets mes mains devant ma bouche pour ne pas qu’on entende mes gémissements. Ahh, ça augmente ! Je me retourne sur le ventre, la tête dans le creux de mon coude. Là, je suis plus discrète, mais le plaisir monte de plus en plus. Je gémis dans mon coude… C’est à ce moment-là que mon amant se lève et s’éloigne pour aller s’asseoir à plusieurs mètres sur un banc, me laissant seule sur cette pelouse. Les autres badauds sont à plus de dix mètres ; ils ne peuvent pas entendre. Ouhhh, ça augmente encore, je n’en peux plus ! Je retiens mes cris qui se perdent dans mon coude, je serre le poing comme pour indiquer à mon amant la force de mon plaisir. Ça se calme un peu. Je reprends mes esprits. Oh non, ça recommence, et encore plus fort ! Je jouis à nouveau en serrant les dents pour ne faire trop de bruit. J’ai l’impression que ça dure une éternité, je n’en finis pas de jouir. Et ça s’arrête.
Un SMS : « Mets l’œuf dans ton sexe et rejoins-moi sur le banc. »
Cette torture sensuelle est délicieusement coquine, mais j’ai peur de manquer de discrétion.
Je me remets en tailleur, je glisse une main sous ma jupe et je pousse l’objet dans mon sexe. Je suis tellement excitée qu’il entre sans problème. Je me relève en serrant les cuisses et rejoins mon amant sur le banc. Il n’y a plus de vibrations, mais le sentir en moi est agréablement excitant.
- — Je peux te faire jouir n’importe où, un peu comme dans Le déclic de Manara.
- — Je m’en suis rendu compte ; je ne pensais jamais jouir ici en pleine journée !
- — Voici la télécommande. Je te la laisse ; tu pourras jouer avec si tu en as envie. À très bientôt.
Restant seule sur ce banc, je m’amuse un peu avec la télécommande. C’est très excitant, mais sans autre mouvement, je ne vais pas jouir qu’avec les vibrations dans mon vagin ; c’est pourtant très agréable. J’augmente, je ralentis. Je suis tellement concentrée sur mon occupation que je n’ai pas remarqué le jeune homme qui vient de s’asseoir sur le banc. Quand je m’en rends compte, je ne peux masquer ma surprise ; je dois être toute rouge ! Il me regarde ainsi que cette télécommande que je mets dans mon sac. Sait-il de quoi il s’agit ?
J’ai laissé un peu de vibrations ; je croise les jambes pour bien ressentir cette excitation au plus profond de mon intimité. Je regarde le jeune homme : pas mal. Je suis en train de me dévergonder ! Je ne suis pas encore une cougar… mais ça pourrait bien arriver un jour, avec un amant tellement surprenant !