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Temps de lecture estimé : 36 mn
17/09/17
Résumé:  Cette soirée décontractée avec mes amis allait avoir des suites inattendues...
Critères:  ff fh strip photofilm 69 fsodo
Auteur : Saturne  (Sexagénaire qui exagère, transgressif au clair de lune)      Envoi mini-message

Série : L'émancipation de Chloé

Chapitre 02 / 04
La fête, et...

Résumé de l’épisode précédent : « Le prix de la liberté »


Pour suivre ses études, Chloé, 18 ans, vient habiter chez son oncle, loin de ses parents. Elle découvre la liberté, avec son lot de bonnes et de mauvaises surprises. Sa première année à l’université touche à sa fin, c’est le joli mois de mai…



__________________________




1. Dernière fête avant les vacances


Un soir, je reçois un appel téléphonique de Myriam, une fille de mon groupe de copains ; elle organise une fête dans la maison de ses parents car ceux-ci sont absents pour le week-end. Comme je n’arrive pas à écrire l’adresse tout en répondant au téléphone, je mets le mode haut-parleur et note l’adresse et l’heure de la soirée. Je la remercie pour l’invitation et raccroche.


Mon oncle est dans le salon avec l’éternel Michel ; à peine ai-je raccroché que mon oncle me rappelle que le lendemain nous allons déjeuner chez mes parents et que nous avons deux heures de route.

Message reçu. De toute façon, ce n’est pas une grande soirée avec une foule de participants : c’est une soirée tranquille avec ceux du groupe avec lesquels je m’entends le mieux, je dirais mes meilleurs amis de la fac.




2. C’est la fin de l’année, on se lâche !


Effectivement, c’est une petite soirée ; nous sommes sept : quatre garçons et trois filles. Nous sommes ravis de nous retrouver pour fêter l’arrivée des vacances mais un peu tristes, car nous allons devoir bientôt nous quitter.


Un garçon et deux filles ont apporté de l’alcool pour animer la fête. Nous commençons à boire. Les discussions sont animées : les soirées passées, les vacances à venir, nos succès, nos amours, nos échecs, nos projets… Les deux autres filles sont surexcitées, je suis moi-même bien partie. L’alcool aidant, les garçons cherchent des idées de jeux un peu coquins pour pimenter la soirée ; les filles sont ravies. Inutile de les pousser, elles sont maintenant déchaînées. Je suis très partante, mais moi, l’alcool n’y est pour rien, n’ayant encore rien bu ; ce qui me motive, c’est ce petit groupe d’amis avec qui je me sens en confiance, c’est le printemps qui nous offre une soirée propice à la détente ou à la tendresse, c’est mon statut de célibataire qui pourrait me rapprocher d’un de ces garçons du groupe qui tournent autour de moi, si je me décide à faire mon choix…


Myriam propose un concours de strip-tease par tirage au sort ; sa proposition est acceptée à l’unanimité. Quant au déroulement du jeu, il est simple : nos sept noms seront inscrits sur des bouts de papier qui seront posés à l’envers sur la table, puis mélangés. Trois noms seront tirés au sort, un par un. Les trois élus feront un numéro de strip-tease ; le meilleur des trois sera élu homme ou femme le/la plus sexy de l’année.


Laura ajoute :



Cet ajout semble superflu car nous avons tous une très grande confiance les uns envers les autres. La proposition est adoptée à l’unanimité. Je vais me faire servir le cocktail maison par Maxime, qui tient le bar.




3. C’est Maxime qui régale


Le jeu commence. Au premier tirage au sort, c’est Maxime qui s’y colle. Il me regarde, et je lève mon verre à sa santé, en lui faisant un clin d’œil racoleur. Nous nous sommes tous assis dans les deux salons de jardin qui ont été mis bout à bout. Son strip-tease démarre sur une musique assez rythmée.


Je sens qu’il n’est pas très à l’aise ; pourtant c’est un beau mec, sportif, toujours souriant, plein de charme. Quand il retire sa chemise, Myriam se lève et vient se frotter à son torse avec sa poitrine. Au bout de quelques secondes, Laura lui demande de se rasseoir car elle ne peut plus profiter du spectacle. Myriam revient à sa place à regret. L’effeuillage continue ; le public apprécie, encourage, applaudit, réclame. Les filles manifestent bruyamment leur enthousiasme.


Maxime s’est pris au jeu : on peut voir sur son boxer que son exhibition et la réaction très positive des filles ne l’ont pas laissé indifférent. Quand le dernier rempart commence à descendre, tous les regards sont tendus (eux aussi !) dans la même direction. Un « Oh ! » admiratif retentit dans notre petite assemblée, suivi de quelques plaisanteries aux accents littéraires, fac de lettres oblige :


Moi :



Laura :



Moi :



Myriam :



C’est vrai qu’il est bien bâti, le bougre ! Il étudie dans la filière sport de la fac, ce qui explique sa musculature. Nous faisons cercle autour de lui, les trois filles au premier rang caressant ses muscles saillants, sans jamais nous aventurer en dessous de la ceinture. Son sexe est tendu, il est magnifique. Je le caresserais bien volontiers… voire plus si affinités, mais bon, je sais me tenir en public.


Nous sommes tous bien excités, les filles en particulier. Autant au début du jeu j’aurais souhaité ne pas être tirée au sort, autant à ce stade du jeu je le désire profondément ; je me sens tellement bien au milieu de mes amis, j’ai tellement envie de les charmer… Je veux qu’ils comprennent que je ne suis pas qu’une bête à concours ; je veux aussi leur montrer que je suis très sensuelle, que je peux m’exhiber sans pudeur.



4. « Oh oh, Laura, j’aurais tant à apprendre de toi… »


Le jeu continue. C’est Laura, qui va prendre le relais ; elle en est ravie, c’est inscrit dans son sourire. Elle vide son verre d’un trait avant de commencer son effeuillage. Myriam a changé la musique de fond ; le morceau est moins rythmé que le précédent, plus lascif.


En quelques secondes, on découvre une Laura voluptueuse, qui sait harmoniser les mouvements de son corps avec la musique. Les garçons ont les yeux qui brillent ; c’est vraiment une belle fille, bien proportionnée. Quand elle retire ses sous-vêtements, les garçons n’en peuvent plus ; elle est top ! Je suis admirative. J’ai beaucoup de mal à juger objectivement : est-elle mieux que moi ? Je ne crois pas, mais il m’est difficile de répondre honnêtement à ma question. Ce qui est sûr, c’est que je suis subjuguée par son numéro et que je ne suis pas la seule.


Laura est nue. Elle continue à danser tout en frôlant ses seins, puis son ventre. Son numéro devient torride ; ce n’est plus la Laura de l’université, c’est une déesse de l’amour. Quand elle se tourne à nouveau, elle se penche, cambre ses reins, pose ses mains sur ses fesses, les offre aux spectateurs. C’est vraiment très osé, mais personne ne semble choqué ; c’est fait avec tellement de naturel et elle est si belle, notre Laura…


Fin de l’exhibition. Aucun garçon n’a bougé ; ils sont chamboulés. Les garçons commentent, Myriam et moi restons silencieuses : une pointe de jalousie, sans doute.



Mais Laura a déjà commencé à se rhabiller ; elle n’a pas l’intention de recommencer. Elle sourit aux commentaires, est fière de sa performance ; elle le peut !


Dernier tirage au sort. Il reste cinq morceaux de papier sur la table ; je fais des prières pour être la suivante, et c’est…



5. Chloé dévêtue



L’annonce de mon nom est accompagnée d’un « Ah ! » général qui comble mon ego. J’ai beaucoup de mal à cacher ma joie. Mais il va falloir être à la hauteur de MES attentes, car la deuxième place ce n’est pas pour moi, et Laura a mis la barre très haut.


Je fais comme Laura : je vide mon verre d’un trait puis me place pour mon numéro. Les premières mesures de la musique s’égrènent : c’est la même que pour Laura ; cela me convient parfaitement.


J’aime beaucoup danser, j’aime plaire, j’aime séduire, j’aime être désirée ; tout cela, j’essaie de l’exprimer dans mon effeuillage. Avant que je n’aie retiré ma robe, mon public est déjà conquis, tant garçons que filles ; mais pour moi, cela ne suffit pas : je les veux à genoux, prosternés. Je continue. Quand je vais enlever ma robe, les respirations s’arrêtent ; quand ma robe est tombée, j’entends leurs souffles malgré la musique.


Je prends mon temps pour laisser monter la tension. L’arrêt de mon effeuillage doit leur laisser penser que je vais m’arrêter là ; ils attendent, hypnotisés par mon corps qui ondule lascivement. Quand je dégrafe mon soutien-gorge, un nouveau soupir se fait entendre devant moi ; puis mes seins se découvrent. Je regarde les spectateurs, les provoque : pas un ne bouge, ils sont comme statufiés. Je danse encore un long moment avant de continuer mon effeuillage, la tension est à son comble.


Je porte mes deux mains à la bouche et envoie un long baiser à mes amis comme si mon numéro était terminé. Mes gestes sont lents. Je vois la détresse dans leurs yeux ; même les filles semblent déçues.


Quand mes mains quittent ma bouche pour venir effleurer mes seins, c’est le soulagement, je l’entends. Je plonge une main dans ma culotte en les provoquant du regard chacun à leur tour, garçons et filles. Les pointes de mes seins sont érigées ; je les caresse et les pince avec l’autre main tout en continuant à remuer mon bassin.


Quand je repose mes deux pouces dans les élastiques de ma culotte, mes amis sont congestionnés. Je descends très lentement ma culotte en me déhanchant, m’arrête à mi-chemin, fais un demi-tour, remue mes hanches, puis continue la descente et découvre complètement mes fesses. J’entends des « Oh ! » et des « Ah ! » d’admiration. Je me retourne aussitôt pour créer une petite frustration.


La descente continue. C’est mon sexe maintenant qui apparaît : une petite motte bien taillée, aussitôt saluée par mon public. Ma culotte se trouve juste en dessous de mon pubis ; avant de la descendre, je me tourne une nouvelle fois, courbe le dos, cambre mes reins, commence une lente descente en faisant onduler mes fesses et en tournant la tête vers mon public. La musique s’est arrêtée depuis un bon moment mais personne ne semble y avoir prêté attention.


Quand je pose ma culotte sur la table, Myriam s’en empare et la respire en fermant les yeux, comme si cela faisait partie intégrante du spectacle. Mais ce n’est pas fini : face au public, je croise les mains derrière ma tête pour mettre mes seins en valeur et j’écarte légèrement les jambes. Je commence une lente descente qui révèle progressivement tous les trésors de mon intimité. Quand enfin mes fesses entrent au contact avec mes chevilles, je n’ai plus rien à leur cacher, mais je les provoque encore du regard, les uns après les autres ; en vain, car leurs yeux regardent beaucoup plus bas. Je me relève, toujours mains croisées derrière la tête, puis je porte mes mains à mes lèvres, leur envoie des baisers. Point final.


Yes ! Je suis certaine d’avoir gagné le concours : leurs mâchoires qui tombent, leurs regards admiratifs ne peuvent mentir. J’exulte !



6. À deux, c’est mieux


Je vais me rhabiller quand je vois soudainement Myriam se dénuder en deux temps trois mouvements, remettre la musique et venir me chercher pour que nous dansions ensemble. Elle est frustrée de ne pas avoir participé au jeu, comme je l’aurais été moi-même à sa place.


Je la suis. Nous dansons face à face un slow langoureux. Elle est belle ; les garçons auront vraiment été gâtés ce soir. Nous sommes en harmonie. Elle a l’air « chaude » et je suis loin d’être tiède… Elle s’approche de moi, effleure mon corps avec le sien ; ses seins me touchent, son pubis se frotte à ma cuisse, doucement, comme un souffle. Je suis très troublée et ne cherche pas à échapper à ses caresses ; bien au contraire, je les provoque.


Elle m’embrasse légèrement sur les épaules, dans le cou, puis se baisse face à moi ; sa bouche est à la hauteur de mon sexe. Elle sort sa langue et fait semblant de me lécher. J’ai vraiment cru qu’elle allait le faire, partie comme elle était ; cela m’aurait certainement gênée, mais j’en garde quelques regrets… Nous continuons à nous exciter mutuellement jusqu’à la fin de la bande musicale, puis nous nous rhabillons.


La tension a mis longtemps à se calmer, mais notre petit groupe n’est pas un groupe de partouzeurs. Nous sommes revenus progressivement à nos discussions habituelles. Par la suite, ils sont venus me féliciter ; j’étais très fière de moi mais essayais de ne pas leur montrer, de rester la fille discrète que tout le monde apprécie.


C’est bien moi qui ai gagné le concours ; même Laura a voté pour moi. Elle est venue me voir, m’a dit qu’elle avait prié pour que je ne sois pas tirée au sort, qu’elle savait qu’elle ne pourrait gagner contre moi. Je lui ai dit que j’avais eu très peur de perdre car elle avait été magnifique.


Maxime a trouvé que c’était trop beau, que le Seigneur avait été très en dessous de la vérité, qu’il allait continuer à prier pour revoir à nouveau le firmament.


C’est au tour de Myriam de se confier :



Alors j’éclate de rire et lui réponds à l’oreille :



Elle me regarde fixement dans les yeux quelques secondes puis me répond :



Son aveu me trouble. Je n’ai jamais eu de rapports avec une femme, mais notre duo de charme m’a retourné les sens. Je lui réponds :



Nous nous sommes quittés quelques minutes plus tard.



7. Week-end chez papa-maman


Le week-end chez mes parents se passe très bien ; mes résultats sont excellents. Mes parents remercient sans cesse mon oncle d’avoir bien voulu recueillir leur fille chérie. L’oncle ne tarit pas de compliments sur sa nièce.


Pendant ce temps, mon esprit est ailleurs. Je revois défiler cette année extraordinaire, l’évolution de la relation avec mon oncle, ma fessée ; à cette évocation, je suis encore troublée. Puis je repense à la dernière soirée avec mes amis/ je me suis vraiment lâchée, j’ai été impudique, mais je n’ai aucun regret. Je revois aussi le visage de Myriam me disant « J’espère ne pas te choquer, mais ces coups de langue, tu peux les avoir quand tu veux. »

Cette phrase tourne et retourne dans ma tête ; mon ventre a quelque chose à dire mais ne sait pas l’exprimer. C’est mon cerveau qui interprète « J’ai envie. » ; mon cerveau ne sait rien refuser à mon ventre. Je vais sur la terrasse pour téléphoner tranquillement.



Le lundi matin, je suis électrique ; mon oncle s’en aperçoit très vite :



L’oncle me prend tendrement dans ses bras et m’embrasse sur le front.


Après le déjeuner, je passe une heure dans ma chambre à choisir les vêtements que je vais porter ; je me sens un peu mal à l’aise : c’est encore mon cerveau qui censure, mais mon corps veut que je sois désirable. Je passe un long moment à choisir mes sous-vêtements, ma robe et mes chaussures. Inconsciemment, je suis beaucoup plus exigeante sur ma tenue que lors de mes sorties avec les garçons : je sais que Myriam analysera chaque détail, que rien ne lui échappera.


Je m’examine dans la glace de face, de dos et de profil. Je relève ma robe ; l’accord robe/lingerie ne me convient pas, je me change à nouveau. Le manège dure une heure, et à la fin je suis satisfaite. Je vais partir à mon rendez-vous, mais à la dernière seconde j’enfile une paire de bas autofixants, bien que cela ne soit absolument pas de saison.


J’arrive chez Myriam avec un nœud au ventre. Ses parents sont au travail. Quand je sonne, la porte s’ouvre aussitôt. Elle est seule ; elle était certainement derrière la porte à m’attendre. Elle a un sourire radieux, elle est belle, simplement mais bien habillée, à peine maquillée, légèrement parfumée. Elle m’embrasse sur les joues, me complimente sur ma tenue, me demande si je veux boire quelque chose. Vraiment nouée, je décline sa proposition : j’ai l’impression que je ne pourrais rien avaler. Nous nous asseyons sur le canapé du salon. Myriam s’enquiert de l’objet de ma visite :



Je deviens rouge, n’arrive pas à articuler un mot. Je regarde la moquette du salon. Elle reprend :



Moi qui ne suis d’ordinaire pas timide, j’ai du mal à trouver mes mots.



Je relève les yeux ; un sourire illumine son visage et ses yeux brillent.



Je baisse à nouveau les yeux, deviens à nouveau rouge.



Je hoche affirmativement la tête pour marquer mon approbation.



Pour toute réponse je lui souris. Myriam me regarde dans les yeux avec un immense sourire :



Myriam se tourne vers moi, m’embrasse doucement sur la joue, les tempes, les yeux.



Myriam se met doucement à califourchon sur mes jambes. J’ai la tête en arrière, posée sur le dossier du canapé. Elle me regarde dans les yeux avec un air grave, puis approche tout doucement ses lèvres des miennes. Elle effleure mes lèvres puis revient en arrière me regarder dans les yeux.


Ce n’est plus l’atmosphère torride de notre duo de strip-teaseuses, et ce n’est plus la même Myriam : nous sommes dans une phase d’approche, chacune essayant de découvrir la sensibilité de l’autre. Myriam avance lentement, elle ne veut pas me brusquer ; de mon côté, j’ai déjà envie d’aller plus vite, mais je la laisse m’approcher selon son désir, calqué sur ce qu’elle croit être le mien.


Ses lèvres se dirigent vers mes joues ; je tourne doucement la tête pour que ce soit ma bouche qui reçoive son baiser. Ce second baiser est plus profond que le premier, sa langue rencontre la mienne dans une brève étreinte. Quand elle s’arrête, je suis frustrée ; j’aime déjà le goût de sa langue, comme j’aime l’odeur de son corps, de ses cheveux, le grain de sa peau, la couleur de ses yeux, le son de sa voix, le contact de ses mains sur ma peau et sa façon de m’embrasser par petites touches légères.


Ses yeux me regardent, pleins de tendresse, pleins d’espoir de caresses. On reste un long moment à se regarder en silence, mais j’en veux plus. Je prends lentement sa tête dans mes mains, approche sa bouche de la mienne ; ce baiser dure un peu plus longtemps que le premier. Quand elle veut se retirer, je la retiens et lui renvoie un très long baiser. Nos salives et nos langues se mélangent, je goûte ses lèvres avec gourmandise, puis je quitte ses lèvres pour le lobe de son oreille, j’embrasse le creux de son cou, puis tout son cou, ses épaules. Je reviens ensuite vers ses lèvres ; je ne me lasse pas de les embrasser, d’insérer ma langue dans sa bouche, de mélanger nos deux langues, nos deux salives.


Nous avons passé beaucoup de temps à nous embrasser. Maintenant, j’ai envie de caresser son corps, de le sentir réagir sous mes doigts, sous mes baisers, sous ma langue. Je déboutonne son chemisier ; elle ne porte pas de soutien-gorge. Je glisse ma main à l’intérieur et pars à la découverte de son buste. Je caresse ses épaules, son ventre, j’effleure ses seins. Elle ferme les yeux, soupire quand une caresse prend fin, puis m’arrête doucement :



Je ne réponds pas mais je me lève. Elle me prend par la taille et nous allons dans sa chambre. Elle s’est assise sur le bord du lit, je suis debout devant elle. Elle relève ma robe ; je l’aide à m’en débarrasser, et aussitôt elle pose délicatement ses lèvres sur mon ventre, embrasse mon nombril, passe ses mains derrière mon dos, dégrafe mon soutien-gorge puis regarde mes seins de près.



Elle les effleure avec ses lèvres, avec sa langue. Les bouts se dressent ; elle les mordille très légèrement puis reprend sa série de baisers et de léchouilles. Je sens que mon corps est dans l’attente, qu’il veut aller plus loin. Je le raisonne car je veux profiter de cette approche progressive. Je finis de retirer le chemisier de Myriam. Ses seins sont aussi très beaux. Je le lui dis ; elle m’embrasse, elle est heureuse et moi aussi.


Elle tend ses mains vers ma culotte, s’en saisit, la fait descendre lentement en gardant les yeux fixés sur mon ventre. J’ai terriblement envie qu’elle l’embrasse mais elle n’en fait rien : elle continue à me regarder comme si elle voulait imprégner ses yeux de cette image. Je me mets à genoux devant elle et l’aide à retirer sa culotte ; elle soulève ses fesses pour la laisser descendre. Je me relève, m’apprête à la pousser sur le lit mais elle me dit :



Je recule d’un pas. Elle me détaille de la tête aux pieds. J’ai l’impression que ses yeux me touchent ; cela stimule encore plus les zones de mon corps qu’elle parcourt de son regard. Quand elle arrive à mes bas, elle me demande :



Je lui fais un grand sourire d’acquiescement ; elle semble beaucoup apprécier les efforts que j’ai faits pour lui plaire, me regarde avec des yeux de petite fille qui découvre des cadeaux de Noël inespérés.


Nous sommes nues toutes les deux. Je m’allonge sur le lit à côté d’elle ; elle vient se positionner contre moi. Ma bouche cherche sa bouche, la sienne cherche la mienne, nos langues se rencontrent et ne se quittent plus. On ne se lasse pas de mélanger nos deux langues ; c’est fait avec une telle tendresse, un tel abandon…


Quand j’allonge mon corps nu sur le sien, j’ai la sensation de sentir la température de nos deux corps s’accroître. Nous sommes deux filles ardentes : j’ai peine à imaginer ce que sera la folie de nos corps dans quelques minutes ! Pour l’instant, nous continuons les baisers, elle pour ne pas m’effaroucher, moi pour mieux profiter de sa tendresse. Nous reprenons l’initiative chacune à notre tour, alternant baisers et caresses sur le visage, puis elle me repousse sur le côté et vient explorer ma poitrine avec sa bouche et sa langue. Je reçois mille baisers qui me font fondre comme un glaçon. Je l’étreins pour qu’elle ne s’arrête pas, mais elle ne semble pas en avoir l’intention, alors je me contente d’enregistrer toutes les sensations que sa bouche et sa langue me procurent ; c’est si doux, si léger, si bon…


Sa bouche chemine doucement vers mes seins. Elle n’approche pas mes tétons ; elle doit se douter qu’ils sont très sensibles, alors elle les met en réserve pour plus tard. De délicieuses sensations se propagent dans mon corps. Je crains que mes sens ne s’affolent trop vite alors qu’elle n’a pas encore touché la pointe de mes seins ; c’est pourtant ce qui se passe. Je commence à pousser des soupirs, à me tortiller. Myriam effleure à peine la pointe de mes seins avec sa langue ; je manque d’exploser. Elle le sent, alors elle quitte ma poitrine et descend vers mon ventre. Je prends conscience que je ne l’ai pas encore caressée, alors que j’en meurs d’envie ; avant de perdre complètement le contrôle, je la repousse doucement sur le côté puis viens répondre à toutes les attentions qu’elle m’a prodiguées.


Mon cerveau est perturbé par les émotions qui me traversent, et j’ai du mal à faire des caresses aussi subtiles que les siennes. Pourtant je voudrais la voir atteindre mon état sans trop de délai, aussi mes baisers sont-ils moins légers, mes caresses plus appuyées. J’explore chez elle les points sensibles que j’ai déjà identifiés sur mon corps. Elle semble réagir comme moi, aussi intensément. Quand elle commence à soupirer et à se tortiller sur le lit, je comprends que nous sommes à l’unisson. J’ai terriblement envie de jouir et de la faire jouir ! Je me redresse, pose mes lèvres sur sa bouche et nous voilà reparties pour un baiser sans fin.


Puis je m’allonge sur le dos en sens inverse de son corps, ma tête à hauteur de son entrejambe. Elle a compris ; elle s’allonge sur moi et plonge sa tête dans mon entrejambe, moi dans le sien. Je commence une visite visuelle et olfactive, en la frôlant à peine ; je m’imprègne des odeurs de son sexe. C’est un vrai délice ! L’odeur est assez proche de celle que dégage mon minou.


Son pubis a été taillé récemment, peut-être ce matin ; Myriam pourra faire la même constatation sur moi. Je ne me lasse pas de regarder et de sentir sa vulve. Je ne sens pas de contact sur mon corps ; je suppose que Myriam a eu la même idée que moi. Je lève la tête. Je suis face à ses grandes lèvres, une bonne quantité de cyprine a coulé de son vagin. J’entreprends un nettoyage complet avec ma langue, mais en m’efforçant de minimiser le contact avec sa peau. Je déguste avec gourmandise les fruits de son excitation, regrettant qu’il n’y en ait pas plus. Je ne ressens pas beaucoup de contacts au niveau de mon sexe ; Myriam doit se livrer à la même activité que moi. Ce petit nettoyage a légèrement apaisé la tension de nos corps, mais je sens que nous allons décoller très rapidement.


Myriam me fait de petits baisers légers dans tous les recoins de mon minou ; je lui rends la monnaie de sa pièce. Puis elle se livre à la même opération, mais avec sa langue ; même si la caresse est légère, mon corps s’emballe. Nous essayons de temporiser ; je dis « nous » car nous sommes à l’unisson dans nos gestes et dans nos ressentis.


Nous nous léchons doucement du périnée à la base du clitoris. Je suis agitée de petits tremblements nerveux, je gémis presque à chaque caresse. Myriam est bien partie, mais je la sens un peu à la traîne. Je voudrais que nous jouissions ensemble, alors avec ma langue je lui fais des caresses plus ciblées : les petites lèvres, le capuchon du clitoris. Je l’entends gémir, remuer ses hanches, tendre son sexe vers ma bouche. J’accentue encore ma caresse, titille légèrement son clitoris. En me concentrant sur la jouissance de Myriam, j’arrive à ne pas perdre les pédales, mais Myriam m’imite rapidement et, en quelques secondes, m’envoie au paradis. J’ai beau essayer de contrôler mes cris, je fais un raffut du diable. Mon sexe est collé contre la bouche de Myriam et je suis agitée de soubresauts qui ne s’arrêtent pas. Mon corps est en lévitation au-dessus de mon cerveau, repu, rassuré, comblé.

Myriam se retourne et s’allonge à côté de moi, pose sa tête sur mon épaule et me regarde amoureusement.


Après de longues minutes, quand je retrouve ma conscience, je lui dis :



J’aurais aimé profiter plus longtemps du bien-être que je ressens depuis que mon corps s’est calmé, mais je culpabilise de ne pas avoir su contenter Myriam. Je souris et, lentement, je recommence à l’embrasser du bout des lèvres, faisant monter progressivement son plaisir. Je la retourne, passe ma langue sur ses reins, sur ses fesses ; elles sont fermes, bien rondes. Je la retourne à nouveau, picore ses seins, puis son ventre. Ses sens ne s’étaient pas beaucoup assoupis : quelques minutes suffisent pour qu’elle redevienne hypersensible. Elle gémit doucement après chaque caresse. Quand j’aborde son sexe, je le fais avec beaucoup de douceur, pour avoir le plaisir de la sentir planer un long moment. C’est bien ce qui se passe, elle réagit très positivement à mes caresses. Je suis obligée de ralentir encore un peu car elle attend son plaisir et voudrait accélérer sa venue.


La tension est à son comble ; je la sens frustrée, dans l’attente. Alors doucement j’accélère mes caresses, cible son clitoris et ses petites lèvres, puis avec deux doigts pénètre tout doucement son vagin. Mes mouvements sont lents car je ne veux pas lui faire de mal en la pénétrant. Mes deux doigts coulissent bien dès l’introduction, aussi j’augmente progressivement le rythme de mes caresses. Ses gémissements sont de plus en plus audibles. Je mets dans mes gestes toute la sensibilité dont je suis capable, lui dis des mots pleins de tendresse : « Ta peau est douce, elle est faite pour l’amour… » ; « J’adore te sentir, te caresser, te lécher, te pénétrer, entendre tes gémissements ! » ; « Tu es encore plus belle, ma chérie, quand tu fais l’amour ! » C’est à ces dernières paroles que son corps est traversé de spasmes ; elle pousse de petits gémissements. Son orgasme continue quelques instants puis elle s’écroule, ferme les yeux, ne bouge plus.


Je m’allonge à côté d’elle ; je la regarde reprendre ses esprits.

Quand elle ouvre les yeux, des larmes coulent sur son visage. Je les nettoie doucement avec le bout de ma langue, les avale.



Ces caresses que je viens de lui prodiguer ont réveillé mes sens, mais je sais qu’elle a besoin de reprendre ses esprits, alors je pose ma tête sur son épaule, je lui dis qu’elle est belle, que son corps est magnifique. Je suis tendre avec elle comme jamais je ne l’ai été avec un garçon, mais c’est tellement plus facile ; elle réagit à tout : à ma bouche, à ma langue, à mes contacts, à ma voix, à mes regards, à mes émotions. J’ai l’impression que nos cerveaux sont connectés, que mes pensées n’ont aucun secret pour elle…


Myriam est revenue à la surface. Elle bascule sur moi, m’embrasse doucement sur tout le visage et dans le cou. Nous recommençons alternativement à nous câliner, avec désormais une meilleure conscience de la sensualité de l’autre : nos corps se connaissent, ils répondent beaucoup plus vite aux stimulations qu’ils reçoivent.


Myriam se positionne à califourchon au-dessus de moi ; nos jambes sont entrecroisées. Elle soulève la jambe qui lui fait face, la colle tendue contre son corps, l’embrasse au niveau de la cheville ; nos deux sexes sont en contact étroit. Elle entreprend un mouvement de bascule de son bassin d’avant en arrière qui fait frotter nos sexes l’un contre l’autre. Même si à ce stade le mouvement est très lent, nos clitoris si sensibles ressentent puissamment le contact de nos deux intimités. Son mouvement s’accélère. J’essaie de me contrôler car mon corps semble réagir plus vite que le sien et je veux que cette fois-ci nous jouissions ensemble.


Son rythme est rapide ; je vois qu’elle est prête à jouir, aussi je mets mon bas-ventre en mouvement. L’effet du frottement est démultiplié, la montée du plaisir est fulgurante. Nos gémissements se croisent et s’amplifient jusqu’à mon orgasme ; je crie et je me déchaîne sur son sexe tandis qu’elle en fait de même pendant quelques instants, puis pousse de petits cris. Elle s’effondre sur le lit puis se tourne vers moi ; je me tourne vers elle et nous nous regardons, échangeant des mots doux, de timides baisers.


Ainsi se terminera notre après-midi. À 17 heures, ses parents vont revenir du travail ; il vaudrait mieux que je parte avant leur retour. Nous nous rhabillons ; nous sommes un peu tristes. Je sais qu’elle va me demander de revenir ; c’est ce qu’elle fait :



Elle lit dans mes pensées : j’ai été comblée pendant plus de trois heures et je crois ressentir quelque chose de fort pour elle, mais j’ai peur d’être fustigée en tant que lesbienne par les bien-pensants : il y a parmi eux des gens que j’aime et dont voudrais garder l’estime. Je manque peut-être de courage… Il y aussi que, dans mes projets futurs, je vois un homme que j’aime et qui me fait de beaux enfants. C’est un peu bourgeois comme aspiration, mais je suis très imprégnée par mon éducation.


Elle a lu la réponse dans mes yeux. Elle sait qu’elle n’est pas en cause, qu’elle me plaît beaucoup, que j’ai été terriblement heureuse dans ses bras, que dans un monde différent je serais revenue le lendemain matin pour refaire l’amour dans cette chambre ; elle n’en est que plus triste. Je la prends à nouveau dans mes bras, j’essuie ses larmes avec mes baisers, me mets également à pleurer. Je voudrais que notre liaison se termine sur une note plus gaie. Je réfléchis un instant et lui dis dans un sourire noyé de larmes :



Son visage triste se déride ; elle me fait un pâle sourire, se met à genoux devant moi, passe ses mains sous ma robe, fait descendre ma culotte, la retire, puis passe sa tête sous ma robe, pose sa bouche contre mon sexe et plaque ses mains sur mes fesses. Dès les premières caresses, mon corps s’est allumé, alors j’ai aussitôt plaqué la tête de Myriam contre mon sexe. Ses caresses précises sur mes fesses et dans mon sillon, ses doigts qui se sont insérés dans mon vagin me font fait décoller en très peu de temps.


Je ne suis pas sitôt remise de mon dernier orgasme que le père de Myriam arrive. Je vais remettre ma culotte mais Myriam attrape mon bras, reprend la culotte, la plaque sur son visage avec ses deux mains et dit :



Je souris, un peu embarrassée d’avoir à me promener sans culotte dans la rue avec une robe si légère, mais je ne me sens pas le cœur de lui refuser cette faveur. Elle me raccompagne à la porte ; son père est dans une autre pièce, il ne m’a pas vue sortir. Elle reste sur le pas de la porte à me regarder m’éloigner. Quand je tourne au coin de la rue, elle est toujours devant la porte. Je suis triste : je viens de saborder notre amour, par ma faute…



8. Oh, les belles images !


La semaine suivante, la dernière que je dois passer chez mon oncle avant de retourner chez mes parents pour les vacances, je n’ai que quelques formalités à accomplir à l’université. Le mardi, alors que je sors d’une supérette, je rencontre Michel ; il semble très content de me voir, m’embrasse comme à son habitude. J’essaie de lui faire comprendre que je n’ai pas beaucoup de temps, ce qui est complètement faux.



Il insiste :



Je me demande bien quel genre de cliché il peut vouloir me montrer…



Michel sort une enveloppe de sa veste et me la tend. Je l’ouvre et sors la photo. Elle a été prise pendant notre soirée, mais pas par l’un des participants car on les aperçoit tous au premier plan. Le sujet principal, c’est moi, quasiment nue, la main dans la culotte, qui provoque les spectateurs. La photo est d’une netteté exceptionnelle. Je suis très troublée en la voyant : elle me fait spectatrice de ma propre exhibition.



Michel hésite et me répond :



Ce type me dégoûte, mais je n’ai pas peur de lui. Je le suis jusqu’à son domicile, une maison quelconque, plutôt bien entretenue. Il allume son ordinateur ; je m’assieds sur un tabouret devant l’écran et fais défiler lentement les photos de Michel. Elles sont d’une qualité exceptionnelle : aucun détail n’a échappé à l’objectif, y compris la langue de Myriam devant mon entrejambe. Je ressens un trouble profond en regardant ces images ; je suis subjuguée par mon propre corps, comme s’il s’agissait de celui d’une autre.


Je n’avais jamais eu l’occasion d’observer mon corps dénudé avec autant de détails, vu de dos en particulier. Je venais lui demander de détruire les photos qu’il avait prises lors de notre soirée, et quand je les découvre, je ne peux détacher mes yeux de l’écran. Je repense à Myriam regardant mon corps nu et suis troublée comme si j’étais à sa place. Est-ce parce que c’est mon corps ? Je me trouve terriblement belle et sensuelle.


C’est la troisième fois que je fais défiler le diaporama, de plus en plus captivée par les images. J’ai l’impression d’assister à des préliminaires amoureux avec moi-même. Michel est derrière moi. Profitant de mon trouble, il a posé ses mains sur mes épaules et les masse doucement. J’ai à peine senti le contact, trop occupée par le diaporama. C’est la première fois que je me vois nue en photo. Le temps passe et mon trouble ne fait qu’augmenter.


Michel me caresse les seins ; je ne fais rien pour le repousser, j’ai envie de sensations fortes, de concrétiser ma relation avec moi-même. Je sens son sexe en érection se frotter contre mon dos ; cela devrait me répugner, mais je l’interprète comme un hommage à la fille sur l’écran. Je fais un dédoublement de personnalité : je veux faire l’amour avec cette fille.


Les mains de Michel caressent toujours mes seins par-dessus ma robe. Je remonte légèrement le devant de ma courte robe et glisse ma main libre dans ma culotte : je suis trempée ! Je me caresse doucement et pousse de petits gémissements. Michel entreprend d’ôter ma robe : je l’aide en soulevant légèrement mes fesses et en levant mes bras. Il défait l’agrafe de mon soutien-gorge et me l’ôte dans la foulée. Ma main retrouve le chemin de mon minou, pour mon plus grand plaisir.


Il me fait lever, prendre appui avec les coudes sur le bureau, descend ma culotte et la retire. Il s’est assis sur le tabouret, à la place que j’occupais à l’instant, et caresse mes fesses ; mes doigts sont revenus jouer avec mon sexe. Sa langue s’insinue dans la raie de mes fesses ; j’écarte mes jambes pour lui en faciliter l’accès. Ses caresses se font plus précises ; je gémis presque à chacun de ses gestes, incapable de contrôler les manifestations de mon plaisir.


Il descend plus bas dans mon entrejambe. J’arrête mes va-et-vient sur mon minou pour profiter pleinement de ses attentions. Il est toujours dans mon dos, et je ne vois pas son visage : cela me convient très bien car son physique n’a rien d’avantageux ; c’est avec l’écran que se fait ma relation ! J’ai quand même conscience de me faire fouiller le bas-ventre par un vieux vicieux ; mon esprit pense débauche alors que mon corps ressent plaisir.


Je devrais avoir honte d’être dans un tel état, sachant ce qu’il représente pour moi, mais depuis un bon moment c’est mon corps qui commande, le cerveau ne peut que constater. Ces caresses sont d’une efficacité inattendue, mais je voudrais qu’il me fouille encore plus profondément, aussi je me cambre au maximum, lui offrant un accès total à mon intimité. Sa langue fait le tour de mon pubis puis s’insère dans la raie de mes fesses. Jamais auparavant je n’aurais accepté ce genre de caresse, mais je suis dans un tel état que, bien au contraire, je tends mes fesses pour mieux ressentir sa caresse. Je me remémore le jour où il avait regardé mes fesses pendant que je cherchais des assiettes dans le vaisselier ; aujourd’hui, je tends mes fesses pour qu’il puisse se régaler les papilles et me faire jouir intensément.


Il pose sa langue sur mon petit trou ; je franchis un nouveau stade dans mon excitation. Avec mes deux mains j’écarte mes fesses pour que sa langue circule plus facilement ; c’est bien ce qui se passe : sa langue virevolte dans tous les sens et transcende mes sensations, elle tente de pénétrer doucement mon anus. La première impression n’est pas agréable, mais j’ai déjà acquis la certitude que ce vieux cochon saura me faire jouir à coup sûr. Je voudrais me mettre à quatre pattes pour lui donner un accès plus facile à mon petit trou, mais je n’ose pas.


Plus que jamais, mon corps réclame, mais mon cerveau ne veut rien lui demander : il y a trop de honte en moi, honte de me donner à un vieux cochon, honte de lui laisser faire ce qu’aucun de mes amants n’a fait avant lui, honte de me comporter comme une chienne en chaleur et d’avoir perdu toute pudeur.


Alors que je me sens décoller, il abandonne mon anus pour revenir vers le mont de Vénus. Les sensations sont différentes, mais je retrouve vite le même niveau d’excitation que précédemment. Sa langue explore maintenant mes grandes lèvres avec lenteur ; je suis en sueur, j’attends la délivrance, mais je vois bien qu’il me fait languir : cela ne contribue pas à arranger mon état. Il s’attaque aux petites lèvres, très doucement, sans jamais aller jusqu’au clitoris. Je n’en peux plus ; c’est trop de sensations ! Je commence à gémir et le supplie :



La pudeur m’empêche de continuer ma phrase. Il attendait que je le supplie, il savait que je le ferais ; alors, simultanément, il pose sa bouche sur mon clitoris et insère ses doigts dans mon sexe tellement dilaté qu’il n’a pas à forcer pour me pénétrer. Dans les quelques secondes qui suivent, mon corps est parcouru de spasmes violents ; je vois des éclairs, je crie, j’oublie de respirer, puis, après un très long moment, je reste inerte, secouée par intermittence de petits spasmes, reprenant ma respiration difficilement.


J’ai repris le visionnage du diaporama ; il me trouble toujours autant. Après quelques minutes, mon ventre est à nouveau dans l’attente : cet orgasme, aussi intense qu’il a été, ne lui suffit pas. Je sais déjà qu’à la première caresse, mon cerveau va anticiper les réactions de mon corps et cette fois-ci, ça va aller encore plus vite.


Il est toujours à genoux derrière moi, en admiration. Il sait ce que je ressens, mais ne le manifeste pas, n’en tire aucune gloire ; il est aux anges, le vieux cochon !


La contemplation de mes fesses commence à durer ; j’ai l’impression qu’il le fait exprès. Il voudrait peut-être que je prenne des initiatives, ou bien n’ose-t-il pas me demander jusqu’où il peut aller avec moi. Je retire doucement un de mes escarpins et viens caresser son entrejambe avec la plante de mes pieds ; apparemment, ce cochon n’est pas suréquipé… J’ai parlé un peu vite : l’animal a pris immédiatement du volume. Je l’attrape par la chemise, le fais relever, puis je m’agenouille devant lui. J’ouvre son pantalon, le laisse tomber à ses pieds. Son slip est propre et ne fait pas pépère ; l’intérieur est copieusement orné de liquide pré-séminal. J’abaisse son slip qui va rejoindre son pantalon.


Son sexe n’a vraiment rien d’affriolant mais n’est pas repoussant ; et puis je m’en fous… Il ne semble pas très long, mais d’une largeur assez imposante. Je commence à le manipuler timidement pour créer le besoin. Il remue son bassin dans le sens inverse de mes mouvements, pour amplifier l’effet de mes caresses. J’accélère progressivement le rythme : son sexe a pris du volume, mais sa longueur n’a pas beaucoup variée. Il ferme les yeux, soupire et se détend complètement. Depuis quelques minutes j’ai atteint un rythme soutenu ; son membre est très ferme dans mes mains mais ne semble nullement prêt à l’éjaculation.


Ma position ne facilite pas mon travail de masturbation, alors je le fais asseoir sur le rebord du bureau et je retourne m’asseoir sur le tabouret, puis je lui écarte les jambes et reprends mes caresses. Son érection semble avoir atteint son paroxysme, mais l’orgasme semble encore loin.


Toutes ces manipulations ont réveillé mes sens. À nouveau je sens dans mes reins l’excitation qui monte irrésistiblement. Il faut qu’il crache sa purée et me caresse à nouveau. J’arrête un instant, il ouvre les yeux ; je le regarde fixement et commence à caresser ses testicules tout en reprenant mes caresses à un rythme toujours plus rapide.


Il pousse de petits gémissements mais je sens bien qu’ils ne sont pas l’annonce de sa jouissance. Je veux alors le surprendre : d’un geste, j’embouche son pénis dans son intégralité. Il pousse un cri de surprise et moi je manque de m’étouffer. Je ressors doucement son sexe de ma bouche. Arrivée au gland, je le décalotte, lui donne quelques coups de langue rapides, puis commence un va-et-vient dont j’augmente progressivement l’amplitude tout en salivant abondamment. Je le fixe dans les yeux ; il soutient mon regard. Mes lèvres enserrent fermement son sexe pour augmenter l’efficacité de ma caresse.


Il est d’une endurance hors du commun ! Je suis dans une impasse : je ne vais pas arriver à le faire jouir avec mes caresses. De plus, cette fellation a attisé le feu qui me brûle ; je veux jouir à nouveau, pleinement. Je prends l’initiative à nouveau et lui demande, la bouche pleine :



Sans se déplacer, il sort une boîte du tiroir du bureau. Je lui en enfile un avec deux doigts puis vais m’agenouiller sur le canapé du salon, reins cambrés. Mon appétit sexuel exacerbé m’ôte toute pudeur. Il me rejoint, pose ses mains doucement sur mes hanches, me pénètre progressivement, augmente doucement son rythme. Son sexe me remplit bien.


Il me besogne lentement depuis un long moment ; je commence à voir poindre mon plaisir. Les sensations que je ressens vont crescendo. À chacun de ses mouvements vers l’avant je pousse mes fesses vers l’arrière pour augmenter la pénétration, mais il bloque mon mouvement avec ses deux mains. Encore une fois, ce salaud me fait languir : à trois reprises déjà il a failli déclencher mon orgasme, mais il a immédiatement ralenti son rythme.


J’ai la gorge nouée à force d’attendre. Je me résous à prendre une part encore plus active dans la pénétration en contractant mes muscles vaginaux à chacun de ses va-et-vient. Il doit le sentir et ne peut l’empêcher, mais fait comme si de rien n’était. Je double la mise : je passe une main entre mes jambes pour venir lui caresser les testicules ; rien n’y fait ! L’attente devient insupportable, presque douloureuse… Il faut que je jouisse vite, maintenant ; il me rend folle avec son petit jeu.



Il a un petit rire :



Le salaud ne change pas de rythme. Je reformule :



Michel commence aussitôt une escalade du plaisir, prend une cadence de plus en plus rapide. Les chocs sont violents ; je ne veux plus qu’il s’arrête sinon je vais devenir folle, aussi je l’encourage :



C’est ce qu’il fait alors, et là je sens très vite une onde électrique qui me traverse le corps, me secoue pendant que je crie comme une malade. Les spasmes durent longtemps. Puis je me calme à nouveau. J’ai mon compte. Je n’ai plus envie de remettre le couvert, mais je prends conscience que lui n’a pas encore joui. Dans le feu de l’action, je l’ai tutoyé ; je m’en veux : je veux garder mes distances, du moins au niveau du langage.


Je suis toujours en position de levrette, le cul dressé, et il me caresse les fesses, les hanches avec douceur. Puis soudain je sens sa langue revenir sur mon œillet. Je commence à m’habituer à cette nouvelle caresse : j’ai envie qu’il fouille à nouveau mon petit cul avec sa langue ; c’est ce qu’il fait avec application. Je ronronne de plaisir. Il ne s’est pas passé dix minutes depuis mon précédent orgasme que j’ai déjà le bas-ventre qui recommence à fourmiller. Cette caresse me plaît de plus en plus… J’écarte mes fesses avec mes mains pour lui faciliter l’accès à mon anus.


Je sens un premier doigt pénétrer doucement mon petit trou du cul, coulisser avec facilité, car préalablement humecté ; cette sensation est bizarre, mais à ce stade je ne vais pas dire non : je veux aller jusqu’au bout de mon plaisir. Il insère un deuxième doigt, puis le fait coulisser très lentement. Je dois reconnaître qu’il fait des efforts extraordinaires pour m’éviter toute douleur. C’est paradoxal, mais avec ce cochon je suis totalement en confiance : j’ai la conviction qu’il recherche plus mon plaisir que le sien.


Un troisième doigt vient s’ajouter aux jumeaux de tout à l’heure ; je commence à vraiment apprécier le traitement qu’il me fait subir et pousse de petits soupirs ; je ne veux surtout pas qu’il s’arrête. Pourtant, c’est ce qu’il fait. Je me retourne pour mieux comprendre : il se prépare à introduire son sexe, et je suppose que c’est dans mon cul.


Son sexe a perdu de la vigueur pendant qu’il me préparait ; il me pénètre très doucement, avec un minimum de douleur, mais après l’avoir fait coulisser une douzaine de fois, je sens son érection combler mon petit orifice. Michel ralentit sa cadence pour ne pas me faire de mal. Je suis toujours détendue, bien que la pénétration soit assez douloureuse. Je m’habitue à cette présence incongrue, commence à ressentir du plaisir ; des soupirs m’échappent régulièrement. Il est à l’écoute : il accentue sa pénétration. Je me retrouve dans une dualité douleur/plaisir dont je ne sais qui va l’emporter. Mon cerveau ressent mais n’analyse plus depuis bien longtemps.


Il augmente son allure ; je sens qu’un autre orgasme commence à monter en moi, différent, mais les sensations nouvelles que je ressens me disent qu’il va être terrible. Michel s’arrête, se retire. Je ne peux m’empêcher de lui ordonner « Reviens ! » C’était bien son intention, mais il voulait préalablement lubrifier à nouveau mon anus avec sa salive. Il réalise cette opération avec beaucoup de délicatesse, comme le ferait une infirmière pour une petite fille.


À mon grand soulagement, il me pénètre à nouveau puis commence à me secouer comme un prunier. La douleur est réelle, d’autant qu’il accompagne ses allers-retours de claques sur mes fesses. Je m’accroche de toutes mes forces au dossier du canapé pour ne pas m’affaler quand il me donne ses coups de boutoir ; les claques sur mes fesses sont cuisantes mais je n’en ai cure : je veux qu’il continue, je veux qu’il me fasse sauter le couvercle de la cafetière. Je l’implore :



Il m’obéit ; c’est la montée progressive vers le ciel. J’émets de petits cris inarticulés, pousse mes fesses vers l’arrière pour ressentir encore plus la violence des impacts. Il n’a pas arrêté un instant de me claquer les fesses, qui sont maintenant en fusion. Mes cris deviennent des hurlements et je jouis comme jamais… Mon orgasme vient à peine de commencer que j’entends un énorme râle : c’est lui qui vient enfin de jouir, et de belle manière !


Je mets beaucoup de temps à émerger. Lui n’a pas bougé. Il me masse des épaules aux fesses ; cela a sur moi un effet réparateur. Dès que je retrouve mes esprits, je vais dans la salle de bain sans rien dire et prends une douche car je me sens souillée. Quand je reviens dans la chambre, il va se doucher ; j’en profite pour m’habiller. Il revient, s’habille.



Il se positionne devant son ordinateur. Ses yeux sont embués ; je sens qu’il est triste, mais je n’en ai cure. Au fond, c’est un pauvre type. Il détruit les photos ainsi que les sauvegardes. Je sais qu’il va être honnête avec moi alors que cela lui coûte énormément, mais j’ai confiance, bien que je le méprise. Il le sent, mais essaye de gagner ma sympathie.



Je refuse car je ne veux pas rester discuter avec lui, mais j’ai quelque chose d’autre à lui demander.



J’accepte. Il fait sa photo, un portrait. Je vais sortir ; il me rattrape doucement par le bras.



Je sors sans dire un mot.


Je n’ai plus jamais entendu parler de Michel ni de ses photos, et je me suis toujours refusée à questionner mon oncle sur ce sujet.