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Temps de lecture estimé : 32 mn
26/09/17
Résumé:  Chloé va enfin trouver le grand amour, pour gagner un peu d'argent, elle fait du soutien scolaire. Tout pourrait se passer parfaitement, sauf que...
Critères:  fh ff fplusag jeunes copains profélève revede odeurs fellation anulingus préservati pénétratio hdanus -inithf
Auteur : Saturne  (Sexagénaire qui exagère, transgressif au clair de lune)      Envoi mini-message

Série : L'émancipation de Chloé

Chapitre 03 / 04
Maxime chéri...

Résumé des épisodes précédents :


« Le prix de la liberté »

« La fête, et… »


À 18 ans, Chloé est allée habiter chez son oncle pour continuer ses études ; elle apprécie de ne plus subir la tutelle de ses parents. Elle est toujours à la recherche du grand amour.



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Pendant les vacances qui suivirent ma première année de fac, j’avais résolu de faire un choix parmi les garçons qui me plaisaient. Dans mes rêves, c’est Maxime qui revenait le plus souvent : j’appréciais son charme, sa gentillesse, son écoute. De plus, j’avais eu l’occasion de le voir nu lors de notre dernière soirée entre amis, et mon corps en avait été tout retourné.

Les aspirations de mon corps et de mon cerveau convergeaient, je devais me rendre à l’évidence, c’était bien lui l’élu, et j’étais fermement décidée à répondre très favorablement à ses éventuelles tentatives de rapprochement.



1. Premiers émois


Ma deuxième année de fac vient juste de commencer, je retrouve mes amis avec beaucoup de plaisir. Passé les premiers jours de remise en route, nous reprenons le train-train de nos soirées avec de nouveaux amis, cela a pour effet de rendre l’atmosphère un peu plus formelle. Nous devons nous découvrir mutuellement, nous trouver des affinités.


Lors de notre première soirée, une grande place est laissée aux discussions pour faciliter l’intégration des nouveaux venus. Les arrivants se fondent facilement dans le groupe, ce qui n’a rien de surprenant, car nous sommes très ouverts. Myriam vient discuter de tout et de rien, je sens chez elle une attente, mais ne lui tends aucune perche, nous continuons donc de discuter amicalement de nos vacances respectives et de nos projets.


Maxime n’est pas encore venu me parler, mais son regard croise souvent le mien. Va-t-il enfin se décider ?


Un de nos nouveaux amis vient me parler, il est très sûr de lui, ne manque pas de charme, mais ne m’intéresse pas plus que ça. J’essaye cependant de lui faire bonne figure, et ris à ses plaisanteries pour titiller Maxime qui ne nous quitte pas des yeux. Quand je juge que j’en ai fait assez, je le présente à Myriam, puis les quitte pour aller boire un verre.

Maxime m’emboîte le pas et se propose de faire le barman. Il nous sert un cocktail alcoolisé que je dilue avec une boisson gazeuse. Nous trinquons à notre réussite. Je sens bien qu’il veut me parler, mais cela a du mal à sortir. Il y parvient cependant :



Je le regarde fixement dans les yeux, bois une gorgée, continue de le fixer en m’efforçant de rester sérieuse et détachée.



Il est à la fois ravi et consterné, ravi que je ne repousse pas sa tentative, consterné de n’avoir rien tenté plus tôt, et de montrer ainsi qu’il a manqué d’audace ou de confiance en lui. Il essaye prestement de se rattraper :



Il approuve de la tête et me fait un grand sourire, nous trinquons à nouveau. La soirée se poursuit en musique, nous dansons à corps perdus, Maxime est joyeux et se montre plus démonstratif qu’à son habitude ; moi, je jubile intérieurement.


Le dimanche soir arrive très vite ; je commence à me préparer vers 19 h, Maxime sonne chez mon oncle à 19 h 45 et je suis quasiment prête. Quand je fais irruption dans le salon, Maxime discute avec Tonton. Ils me regardent comme si je descendais le grand escalier du Casino de Paris. Mon oncle est tout sourire, ils ont l’air d’avoir sympathisé : Maxime doit vraiment plaire au tonton, car celui-ci n’est pas du genre à simuler.


Maxime me détaille de la tête aux pieds, visiblement enchanté par ce qu’il voit, lui-même est très séduisant en chemise, veste et pantalon. Cela me fait beaucoup d’effet, car je suis habituée à le voir avec des tenues sportives ou très décontractées. J’embrasse Tonton et nous voilà partis.


Nous arrivons au restaurant, Maxime a vu grand. Au premier coup d’œil, je constate que nous sommes dans un établissement sélectif. Notre table est située un peu à l’écart, mais remarquablement bien placée, avec une belle vue sur un jardin paysager et joliment éclairé.

Peu après que nous ayons été installés à notre table, une jeune serveuse vient nous voir, me regarde en souriant, me dit « Bonsoir Madame », salue également Maxime en l’appelant par son nom de famille, et lui demande si la table lui convient.



Elle revient avec les menus, nous propose un apéritif.



Maxime n’insiste pas et confirme que nous ne prendrons pas d’apéritif. La serveuse donne quelques renseignements sur les plats, puis se retire pour nous laisser faire notre choix.

Plusieurs clients sont déjà installés, mais la salle est silencieuse, l’atmosphère feutrée, cela nous contraint à parler à voix basse, et crée entre nous une plus grande intimité.



Je comprends mieux, car Maxime comme moi ne doit pas rouler sur l’or. Je lui fais remarquer que les prix ne sont pas indiqués sur ma carte.



Je souris, la serveuse revient, prend notre commande : un plat, un dessert, un verre de vin, je n’ai pas l’intention de ruiner Maxime, du moins pas son portefeuille… La serveuse nous prévient : il va y avoir un peu d’attente. Nous pouvons attendre, nous nous sentons bien ici, je le lui dis, elle me sourit et part s’occuper des autres clients.



Je me penche en avant, le dévisage :



Son beau sourire semble me remercier pour l’ouverture que je lui offre.



Maxime est tout sourire, je l’ai mis en confiance, je le sens prêt à repartir à l’assaut.



Je lui réponds sur le ton de la plaisanterie :



Puis, après quelques secondes de réflexion :



Je me penche un peu plus en avant, ferme les yeux et lui tends mon visage. Il prend ma tête dans ses mains, embrasse mes lèvres à plusieurs reprises, pénètre doucement ma bouche, nos langues se trouvent, se découvrent, se mélangent. Il s’arrête, je suis tellement bien, je garde les yeux fermés pour qu’il comprenne que je suis demandeuse. Il reprend son exploration jusqu’à l’instant où la serveuse rompt le charme :



Elle nous regarde avec un sourire complice, nous sert et nous souhaite un bon appétit.

En quelques secondes, le ton de notre conversation a changé, il n’y a eu que quelques baisers entre nous, mais nous avons immédiatement pris une posture plus intime, nous parlons de nos projets respectifs comme si chacun était personnellement concerné par l’avenir de l’autre.


J’essaye de m’imprégner de l’atmosphère du lieu, de chaque détail de cette soirée, des paroles de Maxime, rêvant qu’ils fassent un jour partie de notre histoire commune.

Le temps passe très vite, le repas est excellent, les baisers exquis. Après le café, Maxime est allé discrètement payer l’addition, la serveuse lui a dit en aparté que j’étais magnifique, qu’il ne devait pas laisser passer sa chance, sinon il le regretterait. Il s’est chargé de me le répéter en sortant.


Sitôt sortis du restaurant, nous sommes surpris par une pluie battante, le temps d’arriver à la voiture et nous voilà trempés jusqu’aux os. Maxime me demande si je veux aller boire un verre dans un bar, je lui dis que dans l’état dans lequel je suis, je dois rentrer immédiatement pour me sécher.

Il est dépité :



Je ne me sens pas le courage de le faire marcher plus longtemps, je me love dans ses bras et lui souffle à l’oreille :



Il est tout sourire, mais encore sous le choc :




2. Nuit de Chine, nuit câline…


Maxime cohabite avec trois autres étudiants, leur salon est un peu en vrac, mais sa chambre est propre et bien rangée. Pendant qu’il verrouille la porte, je m’allonge sur son lit.

Il me rejoint, commence à me déshabiller, embrasse chaque bout de peau qu’il découvre, ce qui lui prend un certain temps. Il est très excité, cela se voit, mais il ne précipite pas les choses, quand il enlève mon soutien-gorge, il fait des baisers de plus en plus ciblés sur ma poitrine, je commence à gémir, mais suis encore suffisamment consciente pour lui dire :



Maxime se moque, c’est vrai que ce serait idiot d’aller distribuer des bouchons, ce serait une manière naïve de leur dire qu’il va y avoir quelque chose à écouter. Mais en attendant, je l’ai prévenu…


Quand il enlève ma culotte, je suis déjà trempée, je n’ai pas besoin d’être stimulée, aussi je m’intéresse à son corps, le déshabille beaucoup plus vite qu’il ne l’a fait pour moi, je crois qu’il m’en est reconnaissant. Il est vraiment à l’étroit dans son boxer, je délivre son sexe et me précipite pour l’embrasser. Je l’avais déjà vu l’année précédente, j’avais été impressionnée, mais ce soir, il est turgescent ; je n’ai pourtant aucun doute sur le plaisir que j’aurai à l’accueillir dans mon intimité. J’avale les quelques gouttes qui ornent son gland, elles ne lui seront pas utiles, ma cyprine si abondante suffira largement pour assurer ma lubrification.


Je veux qu’il me pénètre tout de suite, j’en ai trop envie, il le comprend. Je m’allonge sur le dos, lui dis que je ne prends pas la pilule, il met prestement un préservatif et vient sur moi, j’écarte mes jambes, les replie et viens les accrocher dans son dos pour en faire mon prisonnier. Il me prend doucement et sans difficulté. J’ai envie de profiter longtemps de cette pénétration, je le lui murmure à l’oreille.


Je craignais qu’un gaillard comme lui soit brutal, empressé, il n’en est rien, il prend son temps. Je ne sens presque pas le poids de son corps sur le mien, son contact est ferme mais léger ; les séances de gainage à la fac ont été fructueuses.


Il n’a pas changé de rythme, son va-et-vient est lent, mais il me pénètre profondément, chaque poussée me fait gémir, j’essaye de retarder mon orgasme, mais lui, tiendra-t-il ? Pour l’instant, il est bien concentré : je contracte mes muscles vaginaux, il apprécie le massage, émet également des gémissements, je suis aux anges, à deux doigts du paradis. Mais cela ne peut durer, j’attendais cet instant depuis trop longtemps, j’ai trop envie de jouir, je le lui fais comprendre dans un souffle :



Il accélère progressivement son rythme ; avec mon corps, j’amplifie ses mouvements, mes gémissements deviennent des cris, j’essaye de les contenir, mais je ne contrôle plus rien, mon corps est trop réceptif. Je sens les convulsions de l’orgasme approcher, Maxime se déchaîne sur moi, je crie de plus en plus fort, Maxime me rejoint dans un long murmure…


Il s’effondre sur moi, j’adore me sentir écrasée par son corps ; nos peaux sont collées par la sueur, et font des bruits de ventouse à chacun de nos mouvements. Je décroche mes jambes de son dos, car elles sont comme tétanisées. Il m’embrasse, me regarde fixement dans les yeux, il réfléchit à ce qu’il va me dire ; j’ai envie de lui dire que je l’aime, mais j’ai du mal à savoir ce que je représente pour lui, mon amour-propre me condamne au silence. Il pense peut-être qu’il n’est pour moi qu’un plan cul, si c’est le cas, il se trompe. Nos yeux se parlent longuement, il croit déceler dans mon regard la tendresse qu’il espère, il se lance :



Je veux vite le rassurer, mais l’émotion me fait pleurer, et je crains de sangloter en lui répondant, ce serait ridicule. Aussi je reste silencieuse, mais il a compris le message, il m’embrasse longuement, puis me dit :



Dès lors, il n’arrête plus de se confier, me dit qu’il m’aime depuis longtemps, que je lui paraissais inaccessible, trop belle, que tous ces garçons qui tournaient autour de moi lui laissaient penser qu’il n’avait aucune chance. Je l’écoute sans l’interrompre, il se dévoile, se met à nu, je suis heureuse. Il me parle encore longtemps, quand enfin il se tait, il me regarde et attend. Comme je reste silencieuse, il me dit :



Il a déjà décodé mes sentiments, mais il espère un tendre aveu, pour le plaisir de ses oreilles ; il y a quand même une pointe d’incertitude dans la voix.



Nous restons très longtemps à échanger des paroles pleines de tendresse, de promesses, à nous embrasser longuement. Mais mon corps est dans l’attente et me le fait savoir.



Il tente de s’acquitter immédiatement de sa dette, il manifeste sa tendresse à travers des petits massages, des baisers, des mots tendres. L’effet produit est largement amplifié par le bonheur que je ressens de me savoir aimée, d’être autre chose pour lui qu’un sexe chaud et humide. Dans l’état où je me trouve, je pourrais déjà jouir si je lâchais prise quelques instants, mais j’essaye de profiter longtemps de ses attentions, d’autant qu’il ne manifeste aucun signe d’impatience.


Avant de sombrer dans la folie, je le repousse doucement sur le côté, me retourne et viens me positionner sur son ventre, mes lèvres à portée de son sexe, lui laissant découvrir mon intimité en gros plan. Son sexe n’a pas besoin de stimulation, car il doit être au maximum de son érection, mais moi j’ai terriblement envie de le goûter. L’opération va être malaisée, car les caresses de Maxime, même si elles restent superficielles, me font perdre la tête.


J’arrive cependant à le prendre dans ma bouche, ce qui n’est pas une mince affaire, car son sexe est imposant : je fais lentement coulisser mes lèvres le long de sa colonne, mais n’ai pas assez de pratique pour le faire entrer dans ma gorge, suffisamment quand même pour provoquer chez lui de petits gémissements. Je le ressors, puis, avec mes lèvres, je découvre doucement son gland, et lui donne quelques coups de langue ; mes caresses sont imprécises, car Maxime exécute avec sa langue une danse frénétique sur mes petites lèvres et autour de mon clitoris.


Je suis fermement décidée à le faire jouir avant de perdre la tête, il faut juste que je le surprenne : je mouille mon majeur, le pose délicatement sur son anus. Il est surpris, mais ne se dérobe pas, alors j’appuie doucement pour le pénétrer en évitant de le griffer avec mes ongles. Ensuite, j’accélère le rythme de ma succion et serre un peu plus mes lèvres, tout en faisant jouer ma langue autour de son sexe, et coulisser mon doigt dans son anus. Il réagit en s’attaquant frontalement à mon pauvre clitoris qui était déjà à la limite de l’éruption.


C’est Maxime qui explose en premier sans se retirer de mes lèvres, pour mon plus grand plaisir. Je plaque mon sexe sur sa bouche, et atteins l’orgasme quelques instants après lui.


Nous revenons doucement sur terre… et je vais me rafraîchir dans la salle de bain. Dans le miroir, je trouve que l’amour me va très bien, que je suis une femme comblée, que j’aime un homme comme jamais… Quand je reviens dans la chambre, Maxime est occupé à se lécher les doigts avec gourmandise.

J’ai terriblement envie de rester avec lui, mais les cours reprennent très tôt le lendemain, et je ne veux pas que mon oncle constate un changement flagrant dans mon attitude, je tiens à protéger notre amour naissant.



Maxime sait qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle blague, il me raccompagne : en conduisant, il me dit qu’il ne pourra plus se passer de moi, que je suis une drogue dure, qu’il aura besoin de sa dose demain. Je lui réponds que moi aussi je suis en état de dépendance, qu’il me faudra des soins intensifs, sinon je vais m’étioler. Demain, nous déjeunerons ensemble au resto U, et nous aviserons.


Cette nuit-là, dans mon lit, les images de la soirée défilent dans ma tête, je veux en mémoriser chaque détail. Quand je repense à sa chambre d’étudiant, mon cœur bat comme si Maxime était encore en moi : impossible de m’endormir, j’aurais dû rester dans notre petite chambre d’amour, au moins j’aurais encore vu des étoiles. Heureusement, le sommeil finit par m’emporter.


Le lendemain, petit déjeuner avec mon oncle, il me dit qu’il apprécie beaucoup Maxime, et me demande comment s’est passée notre soirée.



Je rougis, il me prend dans ses bras.



Je l’embrasse, finis de me préparer et pars à la fac.


Le lundi midi, au resto U, en déjeunant, nous nous trouvons un créneau tendresse disponible le lendemain à 16 h, cela nous paraît très loin, mais nous devrons apprendre à être raisonnables…


Je l’aime, je l’aime, je l’aime (superlatif !) et j’ai envie de lui faire des surprises : l’inviter au restaurant, acheter de la lingerie pour le rendre fou de moi, il va falloir que je trouve un job rapidement, car mon argent de poche ne me permet pas beaucoup d’extras. Je profite de la pause de midi pour aller au BDE, il y a pas mal d’annonces, je finis par en trouver trois qui paraissent me convenir, ce sont des heures de soutien scolaire avec des collégiens et des lycéens.

Je téléphone pour me renseigner : le premier job a déjà été pourvu, le deuxième me paraît intéressant, je prends rendez-vous pour le lendemain, au domicile de la maman.



3. Chloé mentor


Pour cette entrevue avec la maman et mon futur élève, j’adopte une tenue vestimentaire assez sobre, essaye de me vieillir pour donner confiance à la maman. C’est une très jolie femme, elle vit seule avec Théo, son fils de 16 ans, en classe de seconde, celui-ci paraît complètement absent lors de notre entretien.


Elle me fait part des difficultés rencontrées par son fils au lycée, tant pour ses études que pour son attitude en classe. Elle accepte que les cours se passent chez mon oncle, car notre maison est à mi-chemin entre le lycée et le domicile de Théo. N’ayant pas d’expérience en soutien scolaire, je ne suis pas exigeante sur le tarif. Nous convenons de faire un premier essai qui, s’il s’avère concluant, débouchera sur quatre heures de soutien hebdomadaires.


Premier cours avec Théo : ma première impression est qu’il est beaucoup plus présent que lors de notre précédente rencontre, était-ce la présence de sa mère qui le bloquait ? Je lui parle de méthode de travail : il semble beaucoup s’intéresser à ce que je lui dis, souvent il reformule dans son propre langage avec beaucoup de pertinence, ce garçon est loin d’être idiot et ses problèmes ne sont certes pas des problèmes de compréhension, il doit plutôt s’agir d’un manque d’intérêt pour les études.


La fin de l’heure approche, il continue de m’écouter attentivement ; pour un élève moyen, son niveau de concentration est stupéfiant. Mon instinct de fille me dit que tout ceci n’est pas complètement normal, aussi je mets mon deuxième cerveau en mode veille active, et celui-ci me rapporte aussitôt que Théo me reluque à la dérobée, ce qui m’impressionne encore plus, connaissant la difficulté des garçons à mener à bien deux actions simultanément.


Je prends alors conscience que suis vêtue d’une robe courte et décolletée, alors que lors de notre première rencontre, j’avais une tenue qui masquait mes volumes. L’image que je donne est complètement différente, je suis beaucoup plus proche de sa génération que de celle de ses parents ou de ses professeurs. Son intérêt pour ma personne ne me gêne qu’à moitié, si cela peut me permettre de capter son attention, pourquoi m’en priver…


Il va s’en aller, il est devant la porte, je vais lui ouvrir, il est très souriant, nul doute que la maman va avoir un compte rendu très positif de ce premier cours, je me dois cependant de tempérer son enthousiasme :



Il m’a écoutée attentivement, a bien jaugé la menace.



Je le rattrape gentiment par le bras à l’instant où il s’en va.



Pour lui faire la bise, je me mets sur la pointe des pieds, car l’élève est plus grand que le professeur. Je le regarde partir, il s’est redressé comme s’il venait de recevoir la Légion d’Honneur, son attitude laisse augurer une évolution positive de son appétence pour les études, ou du moins pour les cours particuliers, ce qui n’est déjà pas si mal.


Lors de notre deuxième rencontre, il arrive en avance, se précipite pour m’embrasser, avec un joyeux « Bonjour Chloé ! » Je suis à même de constater qu’il a tenu ses engagements, je l’en félicite brièvement. Puis nous travaillons une heure très sérieusement, il ne semble pas souffrir de rester concentré. Dès lors, je me pose la question de savoir pourquoi il n’aime pas le lycée, et l’interroge :



Pour me répondre, il se lance dans une explication fumeuse dans laquelle il mélange professeurs, élèves, copains, filles, parents, amis et je ne sais quoi encore dont il est impossible de tirer des conclusions. J’ai beau être parfaitement bilingue français-ado, je ne comprends rien à son discours.



Il réfléchit ou hésite.



Je sais qu’il est sincère, et pourtant, le garçon ne manque vraiment pas de charme. Je me dis que si je l’aide à résoudre son problème, il m’en sera reconnaissant, et qu’il me sera beaucoup plus facile de le faire travailler.



Ses yeux brillent quand il me répond « Marché conclu ! »

Rapidement, j’échafaude une stratégie pour lui permettre d’attirer l’attention des filles, et lui en explique les grandes lignes :



Le surlendemain, je le retrouve à la sortie du lycée. Je suis légère et court vêtue, chaussée d’escarpins, avec des lunettes de soleil pour pouvoir observer sans être vue. Dès qu’il sort du lycée, je lui fais de grands signes pour attirer l’attention sur moi, et lui crie :



J’ai réussi à capter l’attention générale, les regards convergent vers moi, Théo arrive avec un grand sourire, je jette mes bras autour de son cou, l’embrasse très près de la bouche, puis je lui demande à l’oreille :



Théo me prend par les épaules et me désigne une très jolie fille.



Notre manège n’a échappé à personne, je suis prête à parier que Théo aura des questions dès le lendemain. Je lui glisse à l’oreille :



Quand nous nous éloignons du lycée, je m’accroche à son bras et me colle contre lui.

Le cours suivant, Théo arrive fou de joie :



Je ne suis pas spécialement surprise, et fais semblant de me désintéresser du sujet :



Le cours se passe très bien et je suis satisfaite des appréciations des professeurs.



Il continue son compte rendu :



Théo est sur un nuage, car il vient de faire quelque chose qui lui aurait paru totalement impossible quelques jours auparavant.



Je pourrais bien lui faire le cours théorique du baiser, mais je ne garantis pas le résultat, dans ces domaines, rien ne vaut la pratique, mais quand même, ce n’est pas lui mon chéri… D’un autre côté, un bisou, cela ne prête pas à conséquence, je peux le faire sans même en parler à Maxime. Éduquer, ce n’est pas tromper, il faut juste ne pas trop s’investir personnellement. Et puis cela pourrait ne pas être désagréable du tout…



Il approuve.



Je viens m’asseoir à califourchon sur ses jambes, je prends doucement sa nuque entre mes mains, lui fais quelques baisers légers sur le coin des lèvres, puis plus fermement, j’entrouvre sa bouche, y glisse ma langue, s’ensuit un ballet auquel Théo participe avec entrain. Puis je m’arrête et le regarde, il est bouche bée, dans l’attente de la suite, mais je considère qu’il en sait assez. Il est radieux, très à l’étroit dans son jean, il me dit que mon chéri doit être un homme comblé.



Je me positionne devant un mur, et il me fait une réplique de ma démonstration avec une fidélité absolue, je suis complètement retournée par son baiser, j‘en arrive à me demander si c’était vraiment la première fois qu’il embrassait. Il finit par s’interrompre, je suis toute tourneboulée, brûle d’envie de recommencer, mais arrive quand même à me contrôler.



Vu la démonstration qu’il venait de me faire, j’étais certaine qu’il allait pouvoir séduire Clarissa sans difficulté ; j’avais eu un mal fou à m’en décoller, il me faisait perdre la tête, d’autant plus que je sentais son sexe tendu contre mon ventre. Mais qu’allait-il se passer après ce baiser ? Il allait certainement vouloir passer à l’étape suivante. Je préférais penser à autre chose, car je me sentais entraînée sur une pente hasardeuse.


Comme prévu, le samedi, mon élève a passé son examen avec maestria, Clarissa en a redemandé encore et encore, elle ne le lâchait plus. Quand je l’ai retrouvé pour son cours, il était aux anges, il ne savait pas comment me remercier. Nous avons quand même réussi à travailler sérieusement pendant une heure, mais vers la fin, je sentais bien qu’il décrochait, alors je lui en ai fait la remarque :



Je prenais pleinement conscience du processus que j’avais initié : l’engagement que j’avais pris avec Théo était beaucoup plus contraignant que je ne l’avais imaginé. Je pensais aussitôt à Maxime : un baiser, c’était vraiment innocent, j’aurais pu le lui raconter, mais de là à faire l‘éducation sexuelle de Théo de A à Z, il y avait un monde. D’un autre côté, ma conscience professionnelle me disait qu’il fallait préserver la motivation de Théo, et enfin, notre dernier échange de baisers ne m’avait vraiment pas laissée de marbre, d’y penser, je me sentais devenir liquide…



Il me sourit, ses yeux brillent, il est confiant comme s’il me pensait capable de résoudre tous ses problèmes d’un coup de baguette magique. Je voudrais pouvoir lui refuser, mais je crains de trop le décevoir. Pourtant, je l’adore mon Maxime.



Le jeudi arrive très vite, mes scrupules s’éteignent quand je vois le visage rayonnant de Théo, il est beau, détendu, confiant, heureux, impatient.

Je commence par la partie théorique, l’importance de la préparation, les baisers, les caresses, les mots tendres, la pénétration, l’hymen. Quand il pense avoir tout compris, nous passons à la pratique : pour les baisers, il est au point. Pour mon déshabillage, au début, il a du mal, d’autant que je lui demande de le faire en m’embrassant et en me parlant, nous recommençons plusieurs fois jusqu’à ce qu’il arrive à le faire les yeux fermés.


Nous passons aux caresses, assis, puis allongés. Je lui indique un cheminement à respecter, ne pas commencer par les seins ou le sexe. Il se débrouille vraiment très bien, je lui demande d’arrêter, car je sens que je vais perdre la tête, et pourtant, il va bien falloir qu’il apprenne ce qu’est un cunnilingus.


Je lui demande de se déshabiller, il est tout gêné de découvrir les gouttes qui perlent son slip, je le rassure, c’est le signe que tout fonctionne bien, dans la foulée je lui explique le rôle du liquide pré-séminal et de la cyprine. Son érection est impressionnante, son sexe est long, Clarissa risque d’avoir peur en le voyant, il ne faudra pas qu’il lui mette sous le nez la première fois, je le lui explique.


Puis je m’allonge et lui demande de me faire un cunnilingus comme je le lui ai expliqué, il a un temps d’hésitation, il doit se demander où il met la langue, c’est visqueux, est-ce bien propre tout cela ? Encore une fois je le rassure et lui explique que dans très peu de temps, il en raffolera. Il me caresse avec sérieux et application, à tel point que je jouis en quelques minutes.


Je mets un peu de temps à atterrir, le félicite pour la qualité de sa prestation, puis nous passons à l’étape la plus délicate, la pénétration, je lui explique que la douleur que pourra ressentir Clarissa dépendra uniquement de la façon qu’il aura de la préparer et de la pénétrer. Qu’un hymen ne doit pas obligatoirement être déchiré, que le vagin n’est jamais obstrué, qu’il existe dans l’hymen un passage qu’il peut emprunter ; quand on y arrive, l’hymen s’écarte et laisse passer le sexe, la douleur est alors minime. Si tu y parviens, Clarissa ne doutera pas un instant que tu sois un amant très expérimenté.


Nous passons à l’exercice pratique, je lui demande d’enfiler un préservatif, je lui laisse la boîte pour qu’il s’entraîne chez lui. Je suis trempée, je lui explique que Clarissa le sera moins que moi du fait de l’appréhension, que ce sera à lui de la rassurer, de lui parler, d’être tendre avec elle.


Je le guide pour la pénétration en le tenant par les hanches, imprime à son bassin des mouvements lents, il m’embrasse et me parle tendrement, comme je le lui ai expliqué quelques minutes plus tôt.

J’accélère sa cadence, je le sens coulisser en profondeur dans mon vagin, j’essaye de temporiser pour voir si lui aussi en est capable. Sa résistance est bien plus qu’honorable, c’est moi qui craque en premier et crie mon bonheur, il continue de me pénétrer de plus en plus fortement et finit par jouir bruyamment. Théo a été vraiment parfait, dès que je reprends conscience, je le lui dis : « Si tu es capable de refaire la même chose samedi avec Clarissa, elle ne pourra plus se passer de toi. »



Je sais qu’il est complètement à l’écoute, qu’il saura combler Clarissa au-delà de ses espérances…

Et c’est bien ainsi que les choses se sont passées. Théo avait des larmes de joie en me racontant son samedi avec Clarissa. Qu’elle n’avait quasiment pas ressenti de douleur, qu’elle avait voulu recommencer deux fois, qu’ils étaient follement amoureux. J’avais un peu honte d’avoir trompé Maxime, mais je me consolais en me disant que j’avais largement contribué au bonheur de ces deux adolescents, et que par la même occasion, mon corps en avait bien profité…



4. Rendez-vous avec la maman de Théo


Le mardi, la maman de Théo demande à me rencontrer pour faire un premier point sur les cours, je me rends chez elle, Théo est au lycée, nous sommes tranquilles pour discuter, elle m’ouvre toute souriante et me fait la bise.


La maman a de très bons retours des professeurs, son fils est bien dans sa peau, moins agité en classe, et à la maison aussi, passe beaucoup moins de temps devant la télévision, a même commencé à faire de la natation, alors qu’il considérait auparavant que la pratique du sport au lycée lui suffisait. De plus, son comportement avec sa mère est complètement changé, elle a souvent l’impression d’avoir maintenant affaire à un adulte.



Si tout va bien, pourquoi m’a-t-elle demandé de venir ? Elle semble un peu gênée, je sens qu’elle a quelque chose d’autre à me dire, mais son silence m’angoisse, Théo aurait-il déjà tout raconté à sa mère ?



J’ai le feu aux joues, je réponds que j’ai souvent un gilet posé sur le dossier de la chaise, qu’il doit probablement s’appuyer dessus quand il travaille, qu’il n’est pas surprenant qu’il puisse s’être imprégné de l’odeur de mon parfum. Elle approuve de la tête, mais semble de plus en plus gênée par ce qu’elle a à me dire.



Je prends un air étonné, mais me sens rougir.



Mon visage doit démentir mes affirmations, je me sens un peu prise au piège.



Je ne veux pas le faire accuser à tort, je réponds qu’il est resté en ma présence pendant toute l’heure, et que je ne laisse jamais traîner mes sous-vêtements.

Il n’y a aucune animosité dans son attitude, je ressens plutôt une envie de savoir, une curiosité de mère pour tout ce qui concerne son fils chéri.



S’ensuit un long silence qui devient très vite pesant. Mon intuition me dit qu’elle sait, qu’elle ne veut pas me froisser malgré mon mensonge, qu’elle essaye de me ménager. Si je continue, je vais perdre sa confiance, alors je lui avoue tout, en bloc, la tête basse :



Elle semble complètement rassurée par mon aveu, elle affiche un large sourire :



Bien que flattée par son compliment, je me sens mal à l’aise, elle n’ose pas me dire qu’elle ne m’avait pas chargée de dépuceler son fils, et que mon initiative était déplacée, ou bien encore qu’elle apprécie les résultats, mais pas les moyens.



Je suis en face d’elle, debout, prête à pleurer, je n’ose plus la regarder en face.



Cette discussion m’a complètement retournée, j’ai vraiment le sentiment d’avoir été manipulée, et que la maman de Théo s’est bien moquée de moi.



Elle me sourit, me caresse le visage et poursuit :



J’ai été longue à comprendre où elle voulait en venir, tellement je culpabilisais. La boule est sortie de ma gorge d’un coup. Je n’ai plus ressenti que des picotements dans mon bas-ventre.

Elle sourit, s’approche lentement de moi pour ne pas m’effaroucher, pose ses lèvres sur les miennes. Je m’abandonne sur le canapé, elle s’allonge sur moi, me caresse, m’embrasse, me déshabille, me sent. Quand elle arrive à mon sexe, elle me dit :



Si j’ai apprécié ? Oh que oui ! Les voisins en parlent encore…


J’ai quitté la maison de Théo épuisée (mais ravie) d’avoir trop goûté aux caresses de la maman. Elle n’était pas en meilleure forme que moi (mais tout aussi ravie) en me raccompagnant chez mon oncle.

Tout cela m’a fait penser à ce que disait une copine de fac : « Le problème du soutien scolaire, c’est qu’en plus des enfants, il faut souvent se taper les parents, et ça, c’est parfois épuisant ! »


Et Théo dans tout ça, me direz-vous ? Eh bien Théo tint toutes ses promesses.


En peu de temps, il est devenu un des meilleurs élèves de sa classe, pour la plus grande satisfaction de sa maman. Même si Théo était toujours très demandeur, j’ai vite considéré qu’il était temps d’arrêter le soutien scolaire, pour ne plus être tentée par Théo et par sa maman. Ils m’ont tous deux témoigné de leur gratitude éternelle, et invitée à venir les voir chaque fois que cela me ferait plaisir.


Clarissa eut la très mauvaise idée de raconter son initiation à sa meilleure copine, qui l’a racontée à une autre copine, qui l’a racontée à toutes les filles de la classe, qui l’ont racontée à toutes leurs amies. Dans les mois qui suivirent, Théo dut donner beaucoup de sa personne pour satisfaire les demandes qui affluaient de toute part. Il devint l’amant merveilleux que sa mère voulait qu’il devienne. En revanche, cette activité périscolaire intensive eut une influence négative sur ses études : mais il avait pris une telle avance au lycée, que ce fléchissement n’eut aucun impact sur ses résultats annuels.

Comme cela était prévisible, il faisait maintenant partie de l’élite, en classe comme au lit.


De mon côté, je retrouvai très rapidement des heures de soutien scolaire, grâce à la publicité que me firent Théo et sa maman, mais en me jurant bien de ne plus me mêler des problèmes de mes élèves, et de me consacrer exclusivement à mon Maxime chéri.