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n° 18205Fiche technique14858 caractères14858
Temps de lecture estimé : 9 mn
27/12/17
Résumé:  Paul retrouve Florence après l'avoir approchée lors d'une exposition.
Critères:  fh extracon fsoumise cunnilingu -lieuxpubl
Auteur : Sergefra  (Bel homme, bien éduqué, cérébral, coquin, un peut côté BADEZ)            Envoi mini-message

Série : L'éducation des sens

Chapitre 02 / 08
Point de non retour

M’appellera-t-elle ? J’ai laissé mon sort entre ses mains. Eût-ce été plus sûr pour moi de la revoir si j’avais arraché son numéro de téléphone ? Mais je serai plus fort si elle décide de m’appeler et de venir à moi. Quelle sortie lui proposer ? Un ciné ? Un restau ? Un autre musée ? J’opte après le Grand Palais pour le trop méconnu Petit Palais tout en détours, méandres et aux œuvres d’artistes moins réputées, mais superbes.


Numéro masqué. Le téléphone vibre. Je suis en réunion, je ne peux décrocher. Il s’arrête de vibrer. Et si c’était elle ? Près de deux semaines se sont écoulées depuis que j’ai jeté à ses pieds la boulette froissée avec mon numéro. Non elle n’osera pas. Le téléphone sonne à nouveau.



J’ai pris l’habitude de me présenter en décrochant après avoir travaillé en Allemagne



J’entends la voix prendre de l’assurance, le contact est établi.



La belle est cultivée, elle a du répondant, du caractère, un point de vue affirmé, tout ce qui me plaît !



ooo000ooo


Vendredi 19 h15. Petit Palais, je gare mon scooter. Viendra-t-elle ? Elle a déjà fait une entorse à son contrat, plus facile pour elle de prétendre être restée travailler tard un vendredi, veille de week-end, que de trouver un prétexte pour abandonner ses enfants à son mari un samedi. Comment sera-t-elle habillée ? Jupe ou pantalon ? Bas ou un collant ?


La voilà, elle se presse, tailleur jupe deux pièces gris, corsage blanc à ce que je peux en juger et escarpins noirs d’une hauteur de talon normale. J’ai la première réponse à mes interrogations. En revanche, pour les bas je ne suis pas sûr. Je lui fais signe, elle vient vers moi, je l’embrasse sur les deux joues, pour la première fois, sans lui laisser le choix.



Et je l’entraîne dans les escaliers. Pas grand monde en bas. Je la précède vers la salle des icônes. Un couloir entre d’autres salles, peu de recul, mais des œuvres puissantes de foi et de maîtrise. Nous les contemplons sans parler, je la laisse me précéder, pour me placer derrière elle. Je l’observe plus que les tableaux :



Tout à ses explications, elle n’a pas prêté attention à mon approche, je suis maintenant contre elle. Je pose ma main sur sa taille et l’entraîne vers la salle suivante. Elle se laisse faire. Nous sommes maintenant devant un tableau d’un peintre du XVIIIe. Je pose mes mains sur ses hanches.



Sa jupe se rapproche de ma queue : pas de refus d’obstacle. Les fesses en arrière, les seins en avant. J’approche ma bouche de sa délicieuse oreille.



Tout d’abord, elle ne fait rien, puis je vois ses mains se rejoindre devant et défaire un, deux, trois boutons. Je peux voir la dentelle blanche bien sage, et l’ombre ronde du haut des aréoles, le tissu tendu par le bout des seins. Mes mains posées sur ses hanches la rapprochent de mon ventre, qui s’incruste en elle dans son sillon. La nuque dégagée, je lui mordille le lobe de l’oreille droite. Je la sens frémir de plaisir. Mon sexe grossit contre ses fesses, je plaque son cul contre mon bas-ventre.


Elle s’échappe vers un autre tableau, je la suis, ma main droite sur sa hanche, deux doigts sous sa jupe. Je saisis sa nuque de la main gauche et la masse. Je caresse d’un doigt son visage, le dessin de ses lèvres qu’elle entrouvre, j’y glisse mon index qu’elle accueille dans sa bouche chaude et humide. Je la laisse ronronner et se frotter sans cesser de lui mordiller le lobe. Et je m’éloigne à l’autre bout de la salle. Je veux qu’elle vienne vers moi, qu’elle me réclame, qu’elle ait envie, besoin…


Je l’entends approcher, ses escarpins claquer sur le sol au rythme de son bassin. Je sens son souffle sur ma nuque puis ses mains sur mes hanches : ça y est, elle est mienne, je saurai l’emmener où je veux. Je me laisse aller contre elle, je sens ses seins dans mon dos. Je bouge imperceptiblement pour qu’ils frottent sur ma veste et que leurs pointes durcissent. Je lui susurre de m’embrasser. Que c’est bon, ses lèvres chaudes et humides contre ma nuque ! À son tour, elle me mordille l’oreille. Je tressaille de plaisir et je bande. Je guide sa main de ma hanche sur mon sexe. Personne ne peut nous voir. Elle est collée à moi et les autres visiteurs sont dans notre dos. J’imprime à sa main un mouvement de bas en haut et de gauche à droite, puis la laisse continuer seule son massage.



Pour toute réponse, elle enfourne mon lobe droit dans sa bouche, et met plus d’intensité dans sa caresse. Je m’échappe à nouveau vers un recoin plus éloigné. Elle me rejoint, je me retourne, elle est à portée de lèvres. Je la saisis par la taille et la rapproche. Je l’embrasse, elle ferme les yeux.



Je force l’entrée de sa bouche. Je la sens s’ouvrir et peux la fouiller de ma langue, je joue avec la sienne, ses dents, ses yeux gris bleus dans les miens, je fais le tour de sa bouche plusieurs fois. Je mordille ses lèvres, les agace de mes dents, pour les gonfler de sang.



Le gardien nous regarde d’un œil désapprobateur. Je desserre notre étreinte à regret et la guide de la main vers l’escalier. Je la laisse monter la première. J’ai l’impression qu’elle exagère à dessein le balancement de ses hanches, j’essaie de voir plus haut sous la jupe, pour deviner, bas ou collants ?



Pour toute réponse elle remonte légèrement sa jupe, j’aperçois le renfort plus sombre du tissu et un bout de chair blanche au-dessus. Nous sommes maintenant dans les salles du haut. Je prends sa main et la glisse dans ma poche pour lui faire sentir ma queue battre. Elle bouge à peine mais assez pour augmenter l’afflux de sang.



J’ai pourtant l’impression que la femme d’un certain âge aux habits stricts nous regarde d’un air réprobateur. Nous restons longtemps en contemplation devant la Femme aux Gants, je lui trouve quelque chose de Florence. Sa main restée dans ma poche agace doucement mon sexe à l’étroit, sans qu’elle ait l’air d’y toucher. Je n’en peux plus. À mon tour je laisse ma main errer sur ses hanches et insinuer deux doigts devant entre les boutons de son corsage. Elle tressaille. Je sens la chaleur de la peau douce de son ventre. Mes doigts continuent leur chemin plus bas, les siens s’activent un peu plus au fond de ma poche. Nous semblons immobiles, mais nos sens en fusion ne nous laissent aucun répit. Je pousse mon avantage et glisse un doigt sous l’élastique de sa culotte. Je la sens plus nerveuse aux mouvements saccadés de sa main. Mon index poursuit son exploration et rencontre des poils soyeux et doux. Je n’en plus, nous serions seuls je soulèverais sa jupe pour lui manger le cul. Au lieu de cela, j’approche ma bouche de sa nuque et lui mordille le cou.



Sa tête dodeline, comme si elle acquiesçait.



Sa main perd toute retenue et se saisit de ma verge à travers l’étoffe. Si elle continue je vais éjaculer et trahir mon état d’une auréole humide.



Elle ne réagit pas, je sors sa main de ma poche, la tourne vers moi, fixe ses yeux bleu acier et sa bouche entrouverte, son émoi est manifeste.



Elle file, et se tourne enfin, j’entends ses escarpins se hâter lentement et m’obéir. Le vieux monsieur si droit et élégant, qui tout à l’heure, nous souriait béat, me regarde à présent d’un air réprobateur : aurait-il entendu mes instructions ?


Florence n’est plus en vue, je me hâte tranquillement en direction des toilettes. J’ouvre la porte, il y a une porte plus large que les autres, je la griffe de mes ongles. Elle s’entrouvre sur le beau visage de Florence, troublé de désir et d’appréhension. Je la pousse à l’intérieur et tire le verrou. Elle se jette sur moi et m’embrasse avec gourmandise, sa langue fouille ma bouche dans tous ses recoins, sa main m’astique frénétiquement la verge à travers l’étoffe. Elle a basculé dans l’abandon à ses sens, elle est à moi maintenant. Je mordille ses lèvres, en agace le dessin d’une langue agile. Les yeux mi-clos elle se laisse dériver. Je l’éloigne de la main.



…Cambre-toi !

…Relève ta jupe !


Les mains s’activent et remontant le tissu font apparaître les bas autofixants et une culotte blanche. Je m’approche et pose ma main sur son fessier, j’en éprouve la forme et la fermeté, j’en souligne les courbes et lui écarte un peu plus les jambes pour y glisser la paume de ma main en coupole sous son sexe, que je masse doucement.



…Non garde ta jupe retroussée !

…Regarde-moi !


Je jouis de cet instant, elle docile, les yeux dans les miens, toute en soumission et en obéissance, il me faut préserver ce moment et poursuivre mon avantage.



…Non !

…Sans cesser de me regarder !


Elle frémit et fait glisser le long de ses jambes, le bout d’étoffe.



Je la mets dans la poche de ma veste, et m’approchant, touche de ma main son entrejambe, sans la quitter des yeux. Je lui masse doucement le sexe et laisse s’aventurer un doigt qui s’humidifie à creuser son sillon. Mon index rentre en elle maintenant parfaitement, je le porte à ma bouche et la goûte sans la quitter des yeux.



…Cambre-toi !


Je m’agenouille entre ses jambes auxquelles je me retiens, et que je maintiens écartées. Je lève la tête et fouille du regard son intimité. Elle est peu poilue et blonde, des lèvres abondantes, épaisses, promettent des accouplements féconds.


Je les saisis à pleine bouche et les mâchonne. Elle tremble sur ses jambes. Elle ruisselle et j’avale son suc mêlé de ma salive, je l’écarte bien des deux doigts pour lécher au plus profond, mon nez enfoui dans son sexe. Le pouce sur son bouton, et un doigt, deux doigts dans le cul, je la trais de son jus. Elle chancelle debout, moi bien arrimé à ses jambes par mes mains, et à son sexe par ma bouche. Je l’aspire, elle titube et manque tomber, foudroyée d’un orgasme qui réplique.


Je la maintiens debout, et continue de la vider de son jus d’amour. Elle halète, émet de petits cris, souffle et manque tomber lorsque je croque son clitoris. Je me relève, la retourne et l’embrasse longuement, serrée contre moi, les mains sous ses fesses. Elle s’écarte, et me fixant sonde le fond de mes yeux comme pour y percer mon âme.



Nous sortons du musée, j’ouvre mon scooter et lui mets un casque et lui tends les gants.



J’enfourche mon scooter et lui dit de monter, elle me prend à la taille et se vautre de tous ses seins contre moi, comme une ado enamourée. Nous laissons la grande roue illuminer notre route. J’imagine la stupeur des conducteurs que nous croisons, elle la jupe largement relevée, les bas révélés. S’ils savaient que son sexe est nu, sur le sky. Ses bras chauds sur mon torse se font caresses. Nous sommes place Victor Hugo. Je descends, lui retire son casque et les gants. Elle m’embrasse avec fougue et me roule un patin à réveiller un mort. Elle saisit ma main, lui retire son gant, entrouvre sa veste, et la place sous son corsage et son soutien-gorge, sur le sein de son cœur.


Le temps n’existe plus. À regret elle m’abandonne, reboutonne sa veste, me regarde longuement, à fixer mes traits dans sa mémoire et disparaît d’un petit signe de la main dans la nuit noire.


Je rentre chez moi, clic-clac, un SMS.