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Temps de lecture estimé : 29 mn
23/06/18
Résumé:  Véro est partie faire de l'escalade avec na nouvelle amie. Stéph se résout à passer un après-midi avec deux belles créatures dans un cadre idyllique.
Critères:  ffh fbi hplusag extracon fépilée vacances bain voyage voir nudisme photofilm fellation
Auteur : Penn Sardin            Envoi mini-message

Série : Les 50 limites de l'amitié H/F

Chapitre 07 / 15
Une parenthèse en bonne compagnie

Résumé de l’épisode précédent :

Véro et Stéph ont sauté le pas. Ils ont largement dépassé les limites de l’amitié au réveil, presque naturellement et sans faire l’amour pour de vrai. Et aussitôt après, l’aventure reprend son cours : Véro part pour une journée avec sa nouvelle amie.



ooooo00000ooooo




Bon, je ne suis pas prêt et les filles ne vont plus tarder !


Je m’habille d’un short-maillot : je sais que j’accompagnerai mes admiratrices cet après-midi. Nous utiliserons la route directe, ce ne sera pas une grande randonnée mais plutôt un moment de nage et de bronzette.


J’ai juste le temps pour grignoter ce qui fera mon déjeuner, changer encore les draps et ranger un peu la maison et finir la préparation du matériel photo. Si les filles ont autant envie de jouer les modèles qu’hier, j’aurai cette fois le bon matériel pour faire des photos digne de leur plastique.


J’ai laissé la porte grande ouverte et je finis de nettoyer l’âtre quand je les entends arriver.



Je me retourne et je les vois toutes les deux en contrejour dans l’embrasure de la porte. C’est une belle image : elles ont des shorts courts et moulants et un haut de maillot pour seuls vêtements, les cheveux relevés, les mains sur les hanches.



Je prends mon sac à dos, et nous nous mettons en route sans attendre.

Carla ironise sur ma façon de faire :



Toute la montée se fait ainsi sur un ton badin. Bien sûr je les mate un peu, et je ne m’en cache pas. Elles font semblant de s’en offusquer au début mais c’est une imposture qui ne dure pas bien longtemps. Quelques minutes après avoir montré une pruderie aussi feinte que récente, elles me proposent de poser pour des photos dans un joli panorama et là il n’y avait plus de problème à s’exposer : souvent femme varie…


J’apprends alors beaucoup de choses sur leur relation avec leurs deux copains. Les deux garçons passent plus de temps entre eux qu’avec leurs charmantes amies alors qu’elles ne les connaissent que depuis un mois. Les deux gars sont des grands copains, gosses de riches tous les deux, ils sortent toujours ensemble. C’est eux qui invitent les filles pour ces vacances, mais elles sont déçues parce que leurs cavaliers ont plus envie de faire des idioties entre hommes qu’avec elles. Elles représentent un complément féminin qui leur évite d’ajouter un plan drague à leurs vacances sportives, mais c’est un peu triste pour elles qui adorent faire la fête.


Hier, je les ai accompagnées, je les ai fait rigoler et suffisamment intéressées pour qu’elles préfèrent ma compagnie diurne à celle de leurs généreux amis.


Elles m’interrogent sur ma relation avec Véro. Je la présente comme une amie plus classique qu’elle n’est en vérité. Ce n’est pas pour nier que mes attentions sont exclusivement dédiées à Véronique – je ne cache pas que je suis marié et que Véro est ma très grande amie – mais je ne crois pas que mon amante apprécierait que je révèle nos relations licencieuses à n’importe qui. Les libertés exceptionnelles que nous prenons entre nous n’intéressent que nous.


La montée, agrémentée de cette conversation intime, est bien agréable. Nous marchons d’un bon pas et nous arrivons comme prévu au lac très tôt dans l’après-midi. Comme je l’espérais, nous sommes les seuls visiteurs. Le soleil est haut et inonde le paysage d’une chaleur intense : il doit faire quarante degrés dans les endroits exposés.


Nous avons tous sué dans l’effort de la montée et l’eau limpide, que nous atteignons enfin, nous attire comme un paradis salvateur.

Carla, la plus intrépide, n’hésite pas : elle se met nue en une seconde, teste gracieusement la température de l’eau du bout de ses orteils. Elle nous fait dans le même mouvement une démonstration de plongeon parfait ! Je ne regrette pas d’être venu : ce fut une bien belle scène à vivre, cette fille a un aplomb et une classe incroyables.


Ludivine est plus classique : elle s’extasie sur l’environnement, trouve quelque chose à raconter en admirant sa copine s’ébattre dans l’eau et elle épilogue longuement sur la froideur de l’eau avant de se décider. Ni elle, ni moi, n’avons de doute – nous cèderons aux appels de Carla à la rejoindre – mais nous tardons à sauter le pas.


Pendant que j’étends une grande natte sur un rocher au bord de l’eau idéal pour un bain de soleil, Ludivine se met nue elle aussi, mais très tranquillement. J’ai le temps d’admirer son joli petit cul bronzé sans marque et sa chatte rasée quand elle se tourne vers moi sans pudeur pour me demander de l’accompagner.


Je ne peux pas refuser une demande aussi joliment formulée. Les filles ne m’ont pas encore vu nu, mais cela ne me pose aucun problème. J’ai presque vingt ans de plus qu’elles, je ne les impressionnerai pas de mon corps comme elles peuvent le faire, mais je n’ai pas de pudeur non plus. Je retire donc mon maillot pour être dans la tenue réglementaire de notre groupe. Puis, je prends Ludivine par la main et nous sautons tous les deux pour rejoindre Carla qui se moque, à juste titre, de notre attitude d’ados et de la médiocrité de notre plongeon.


Carla, en se moquant me donne le prétexte pour que je continue à jouer l’ado attardé. Je nage vers elle pour lui faire regretter son impertinence et je feins un appui sur sa tête… pas trop fort, mais fermement quand même pour paraître efficace sans l’être. Ludivine applaudit, il faut dire que Carla s’était gaussée de ses simagrées sans réserve depuis son arrivée.


Le jeu continue quand Carla appelle sa consœur à la rescousse au nom de la solidarité féminine. Je suis très vite victime des deux nymphes qui accomplissent, avec fermeté, une vendetta anti-mâle. C’est une joute agréable parce qu’elles sont bien trop frêles pour me faire bouger mais aussi parce qu’elles n’hésitent pas à se frotter sensuellement contre moi sous prétexte de me faire basculer. Nos efforts pour vaincre ou pour résister nous amènent à nous étreindre, à nous toucher de manière intime.


Malgré l’eau froide et ma soi-disant hargne, ces doux contacts me font vite bander. Tout cela va un peu trop vite pour moi, et cela prend une teneur un peu trop érotique. Mon objectif est de passer un agréable après-midi et de faire de belles photos de ces jolies filles en petite tenue mais en aucune façon de chercher une partie de jambes en l’air. Je bats donc en retraite en espérant que la distance et la froideur de l’eau me rendront décent d’ici le bord. Et ça marche à peu près, je vais pouvoir me sortir de cette pente glissante en sortant de l’eau. Le soleil est agréable sur ma peau, je ne suis pas fâché de quitter cette eau glacée. Sur le bord, je les interpelle :



Je prends donc le rôle du photographe professionnel avec deux modèles rémunérés :



Carla entre dans le jeu et entraîne ainsi sa copine :



Les filles m’obéissent et commencent un ballet aquatique très sensuel. Les poses sont de plus en plus saphiques, ce qui est très photogénique même si l’eau troublée par leurs mouvements et le reflet du soleil malgré mon filtre magique limitent la vue de ces beaux corps nus.



Carla râle à son habitude :



Carla suit son regard et constate, comme elle, et comme moi par la même occasion, que mon sexe pointe vers le haut avec arrogance.

Je me dédouane pour excuser mon manque de neutralité professionnelle :



Elles se racontent des trucs dans l’oreille qui les font rire et elles montent malgré tout sur le rocher. Je suis à plus de dix mètres mais cela n’est pas un problème avec mon équipement. La lumière est tamisée par un pin parasol, c’est idéal pour les modèles, elles ne clignent pas des yeux, et pour les photos, les couleurs sont moins écrasées que par une lumière intense.



Chaque fois que je les complimente, elles regardent mon sexe qui ne débande pas, loin s’en faut, et elles éclatent de rire. Elles n’en oublient pas leur labeur et m’offrent des poses lascives, sensuelles, voire érotiques.


Elles n’hésitent pas à se caresser l’une l’autre, à se donner de vrais baisers langoureux. Je les encourage à aller aussi loin que possible et elles me prennent au mot : elles se caressent maintenant de tout leur corps comme deux lesbiennes accomplies, qu’elles doivent d’ailleurs être à leurs heures perdues.


C’est très chaud et je suis particulièrement sensible à cet érotisme saphique. Après avoir exploré toutes les poses possibles, Carla se glisse dans l’eau en restant entre les jambes de Ludivine. Elle descend le long de son corps en donnant des petits baisers sur les seins, sur le ventre pour atteindre son sexe glabre tout en entraînant sa partenaire à s’asseoir confortablement, les pieds dans l’eau. Ludivine se laisse faire sans hésiter, elle doit en avoir l’habitude. Elle écarte les jambes et remonte ses pieds sur le rocher pour offrir totalement son sexe à sa copine.


Je mitraille cette scène d’anthologie, je me déplace pour changer les points de vue, je change de focale pour distinguer les détails de la caresse de Carla qui ne fait pas semblant.

Ludivine est d’accord sur le talent de la langue inquisitrice. Après seulement quelques minutes, elle s’offre totalement, elle ondule pour favoriser la caresse intime. Elle complète ses sensations en se caressant elle-même les seins : c’est une image torride.


Les mouvements de la tête de Carla témoignent d’un engagement total de la « lutineuse » et sa victime réagit au diapason en écartant les cuisses et en se cabrant pour intensifier ses sensations. L’intensité de leur jeu monte progressivement et finalement Ludivine se pâme, presse la tête de sa tourmenteuse sur sa chatte et très vite crie sa jouissance à qui veut l’entendre. Je n’ai rien raté, même si mon point de vue n’était pas toujours parfait. Ces filles sont extraordinaires, elles n’ont aucun tabou et sont vraiment splendides. Carla se laisse glisser lascivement dans l’eau, et après avoir ressorti sa tête elle apostrophe son amante encore sous le coup de sa jouissance :



Je m’empresse de la rassurer :



Carla continue à badiner :



Je crois nécessaire de continuer à la rassurer pour le fun :



Ludivine et moi, chacun de notre côté de l’étang, la rejoignons en nageant doucement. Quand j’approche de Carla, celle-ci profite de son avantage pour me mettre la tête sous l’eau sans prévenir.



Aussitôt que je sors la tête de l’eau c’est pour sentir deux furies qui m’étreignent dans une lutte au corps-à-corps. Elles n’hésitent pas à se coller à moi sous prétexte de m’attirer sous l’eau et j’utilise la même excuse pour les caresser partout et pour les presser contre moi.

Très vite je sens mon dard se relever, c’est un combat très sensuel. Carla s’en rend compte la première et suspend d’un coup son agression. Elle vérifie son impression en prenant mon sexe dans sa main et en se collant à moi pour ne pas couler et elle interpelle son amie :



Pour vérifier, elle empoigne aussi ma bite pour confirmer les dires de sa compagne :



Ludivine a entamé une masturbation en règle de ma queue pendant que Carla me caresse voluptueusement les boules. La chaleur de leurs mains qui contraste avec la froideur ambiante donne une sensation incroyable de volupté. C’est une expérience unique que je n’aurais pas pu imaginer.



Je n’en reviens pas ! Ces filles me font du rentre-dedans depuis une heure de manière éhontée et là elles dépassent les bornes sans vergogne. Mes intentions n’étaient pas sexuelles en venant ici, Dieu m’en est témoin, mais là je suis pris au piège. Heureusement que je n’ai pas pris de capotes, parce que, sinon, je ne pourrais que succomber sous peine de leur faire injure. J’ai pied du bout des orteils et, elles, surnagent parce qu’elles sont agrippées à moi. Je les soutiens en leur caressant les fesses mais elles ne tomberaient pas : elles ont entouré leurs jambes chacune autour d’une des miennes et frottent leur sexe sur ma cuisse et leurs seins sur mon côté.


L’équilibre est précaire mais je les tiens fermement. Nous nous caressons ainsi longuement, nous y trouvons tous les trois largement notre compte. Les contrastes de température rendent nos attouchements fantastiques pour tous les trois et nous profitons sans mesure de cette sensation aussi nouvelle que merveilleuse. Le prétexte de la chamaillerie n’est plus crédible, nous sommes clairement en train d’avoir une relation sexuelle. L’une après l’autre, elles me donnent des baisers à pleine bouche sans cesser de me branler et de se masturber sur ma cuisse avec frénésie.


Après un bon moment, malgré l’immense plaisir que me procurent nos jeux, je n’arrive plus à tenir l’équilibre :



Nous nous dirigeons vers la natte en nageant de concert. Je les aide à monter sur le rocher en leur caressant les fesses et les cuisses. Je bande toujours fièrement : ces corps nus dans l’onde feraient bander un ermite éthéré. Je grimpe à mon tour sur le rocher et m’allonge entre les deux déesses. Je sens que c’est pour commettre l’irréparable, mais je ne suis plus en condition de réfléchir, mon envie de ces deux splendides créatures devient impérieuse.

Carla, n’hésite pas, elle se penche et embouche mon sexe d’emblée avec une main qui enveloppe savamment mes bourses. Ludivine se joint à elle pour lui disputer le trophée.



Elles sont un peu brutales mais elles pourraient me mordre que l’érotisme de la situation m’empêcherait de débander. Elles s’échangent ma queue pour me faire une fellation profonde et continue, c’est vraiment divin. J’ai une petite angoisse malgré l’excitation, elles peuvent prévoir que je vais leur faire l’amour et vont être déçues :



Carla, qui vient de céder ma queue à la bouche gourmande de sa partenaire me lance aussitôt :



Elle retourne aussitôt disputer ma bite à sa copine en la suçant de tout son long. C’est décidément une paire de sacrées coquines, elles avaient dès le départ en tête de me prendre comme bête de sexe, ce ne sont pas seulement les beaux paysages qui les ont motivées à venir.


Leurs caresses sont incroyablement efficaces, je ne vais pas tarder à juter si cela continue. Je me dégage donc en les pelotant toutes les deux pour bien leur montrer que ce n’est pas fini. Puis, je couvre leurs corps des baisers et de suçons en me concentrant tout de suite sur les zones les plus sensibles.


Elles sont chaudes elles veulent des sensations fortes. Tandis que Carla saisit ma tête pour diriger ma bouche sur son minou glabre et frustré jusqu’alors, Ludivine fouille dans son sac et sort la capote évoquée. Elle n’est pas embarrassée avec cet objet masculin : elle le sort de son sachet d’un geste sûr, se glisse sous moi, donne deux coups de langue sur mon sexe, déroule le préservatif avec les mains et la bouche, et aussitôt me pousse à prendre sans attendre sa consœur fébrile. Ce n’est pas romantique, mais je ne peux pas résister : je m’enfonce dans le sexe de Carla avec délice.


Carla manifeste son plaisir comme une délivrance et aussitôt agrippe mes fesses pour m’attirer au plus profond d’elle. Par ses déhanchements, elle manifeste son envie de sauvagerie, je la ramone donc avec vigueur : à chaque coup de boutoir, elle m’encourage en m’attirant en elle avec violence. Ludivine approuve le spectacle, elle nous colle avec volupté et profite de mes mouvements pour se branler sur ma cuisse. Elle me caresse le dos, les fesses, elle me doigte le cul à chaque passage, elle est aussi allumée que sa copine. Ce ne sont que deux folles du sexe, je suis leur pantin.

Carla manifeste un plaisir croissant et son amie intervient pour nous interrompre dans cette ascension trop rapide. Après avoir roulé une pelle d’anthologie à sa compagne elle me repousse :



Ludivine me pousse pour que je m’assoie et elle me chevauche dans le même mouvement. Elle se frotte la chatte sur mon dard en se pâmant et en exprimant un débordement des sens :



Ma cavalière m’embrasse alors à pleine bouche tout en continuant sa masturbation et en gémissant sans pudeur. Carla s’est glissée dans son dos et l’embrasse dans le cou. Je sens ses doigts inquisiteurs qui se sont glissés sous les fesses de sa copine pour saisir la base de mon vit et l’introduire dans la chatte quémandeuse. Ma partenaire se laisse commander et reprend aussitôt sa cavalcade mais cette fois-ci en étant embrochée sur ma queue. Elle continue à s’exciter avec, par des propos et des attitudes vulgaires, c’est sa façon de faire l’amour. Nos corps se couvrent de sueur et glissent voluptueusement l’un contre l’autre. Je suis un peu surpris de cette énergie tumultueuse dans le coït mais l’image et les sensations sont fortes et stimulent mon engagement dans l’acte. J’ai du plaisir à faire jouir cette dévergondée tellement elle recherche ma participation dans sa course. Ludivine orchestre son plaisir d’une main de maître : elle connaît son affaire.


Carla tient son rôle aussi : plaquée contre le dos de sa copine, elle me masse les couilles délicieusement et je sens aussi qu’elle a planté un doigt dans le cul offert à son autre main.

Après plusieurs minutes d’étreintes effrénées où elle a prolongé chaque sensation au-delà du possible, Ludivine annonce un climax aussi exubérant que sa chevauchée. Quand elle jouit, elle me serre contre elle avec force, s’empale avec frénésie et des spasmes incontrôlés et enfonce sa tête dans mon cou où elle me mord en étouffant des petits cris stridents. Carla nous enlace tous les deux avec tendresse et nous restons tranquilles, un peu pour laisser la star du moment reprendre ses esprits.


Cette dernière ne tarde pas à émerger, elle m’embrasse avec volupté puis aussitôt se tourne pour offrir ses lèvres à Carla qui semblait attendre cette conclusion. Ludivine prolonge son baiser lesbien en se dégageant de mon étreinte. Tout en caressant son amie, elle la tourne dans une autre position. J’ai l’impression qu’elles vont se lancer dans un « lutinage » entre filles mais en fait la maîtresse de cérémonie veut entraîner Carla dans une débauche aussi effrénée que la sienne. Dans un mouvement fluide et complexe, Ludivine se retrouve sous sa partenaire qui est maintenant à quatre pattes, m’offrant sa croupe de manière provocante.



Je pourrais lui répondre que c’est plutôt elle qui m’a offert un coït endiablé mais le moment n’est pas à la dialectique. J’empoigne les hanches délicieuses qui sont devant moi, je me positionne idéalement et j’éperonne cette croupe d’un mouvement direct. Carla avait les cuisses ouvertes et le dos cambré : elle s’offrait bestialement et ma brutalité est bienvenue. J’entame immédiatement un pilonnage régulier où mes hanches viennent s’écraser en rythme contre le joli fessier exposé. Pendant ce temps les filles s’embrassent et se caressent avec fougue jusqu’à finir dans un soixante-neuf déchaîné.


C’est le contraste absolu avec ma relation avec Véronique. Je me refuse à faire l’amour avec mon amie alors qu’un contact d’elle, même léger, un sourire, un regard me transportent de bonheur et de désir. Ces deux magnifiques créatures me donnent leur corps de la manière la plus débridée, je les baise dans un cadre idyllique. C’est du réel, du tangible, du hard même, mais j’ai l’impression d’être un sextoy sans vie.


D’avoir pensé à Véro, a encore aggravé ma distance par rapport à ce que je vis. Je m’en veux, un peu, de m’être laissé guider par ma queue. Véro l’a elle-même suggéré et elle comprendrait certainement que je succombe mais moi, je ne le comprends pas. Je m’en veux parce que cela n’a aucun sens et que ce n’est pas ce dont j’ai envie. Même si c’est le rêve de tout mâle normalement constitué, ce que je suis à n’en pas douter, cela ne m’intéresse pas, comparé à tout ce qui constitue ma vie et comparé à l’immensité du bonheur que j’ai eu avec mon amie-amante.


Paradoxalement, malgré mon détachement soudain et même si ces deux bombes ne se comportent pas de manière respectable selon les canons moraux les plus permissifs, je les respecte. Je les respecte comme des personnes gentilles avec qui j’ai eu de bons moments avant cette dérive lubrique. J’ai accepté de participer à leur jeu sexuel en voyant bien les choses venir. Mes scrupules ont changé la donne au pire moment pour Carla, mais ce n’est pas une raison pour leur faire subir mes états d’âme.


Je continue à besogner Carla en espérant arriver à continuer de bander. Elle est tellement dans son trip qu’elle ne voit pas mon désarroi. Elle se sait belle à tomber et elle sait qu’elle a du pouvoir sur ma nature : elle ne peut pas imaginer que je perde mon intérêt pour elle alors qu’elle se donne de si belle façon. Carla en veut plus et se démène désespérément. Cela dure depuis plus de dix minutes et visiblement ne mènera nulle part. Sa façon de faire l’amour est bien triste.


Je prends donc les choses en main. J’interromps notre levrette qui a assez duré et je prends l’initiative en relevant mon amante de son attitude de délurée. J’introduis un peu de tendresse en la caressant en lui donnant des doux baisers et je la guide pour qu’elle s’allonge tranquillement sur le dos. Je la couvre encore de quelques baisers mais elle manifeste sa soif de reprendre notre coït. Je m’allonge sur elle tendrement, la pénètre délicatement et puis je mets mes cuisses autour des siennes pour qu’elle soit jambes serrées, complètement sous moi, enveloppée par mon corps, protégée par ma chaleur, menue sous la montagne virile que je représente. Cette étreinte calme nos mouvements de dingues et multiplie le contact de nos corps. Ludivine, voyant que notre intimité l’évince trop à son goût, s’allonge contre moi et me fait sentir sa nudité de tout son long.


C’est sûrement trop doux et trop classique pour Carla mais c’est sensuel et la pénétration est profonde. Mon amante est toute petite dans mes bras, je la protège de tout mon corps sans l’écraser en m’appuyant sur mes bras et mes genoux. Ni elle, ni moi, ni la belle noiseuse contre mon dos, ne bougeons presque plus.


Nous continuons ainsi plusieurs minutes et progressivement je sens les mouvements imperceptibles de Carla témoigner d’un trouble qui la gagne. Cette intimité et cette douceur dans l’étreinte arrivent enfin à l’émouvoir. Je la serre un peu plus en cachant son visage dans mon cou. Je m’enfonce un peu plus en elle, j’ai retrouvé toute ma vigueur, et progressivement je sens qu’un orgasme puissant la gagne. Je lui fais l’amour presque sans bouger, longuement et sans hâte.


Carla est maintenant d’une sensibilité extrême et semble sous l’emprise d’un plaisir intense en le conservant précieusement à son paroxysme. Je continue, encore un peu plus tendrement en lui donnant des baisers dans le cou. Elle frémit de plus en plus vivement en accord avec mes petits mouvements réguliers. Inéluctablement, mais sans hâte, au bout son aventure immobile mais envahissante, elle se dirige vers un plaisir intense.


La montée est interminable, mais voluptueuse. Elle a des petits cris plusieurs fois, comme si elle avait été touchée d’un mini-orgasme qui l’aurait surprise et qu’elle aurait contenu. Aussitôt après, elle reprend ses mouvements et ses pressions imperceptibles pour reprendre son ascension.


Ludivine, collée à mon dos de tout son long, masse sa vulve sur mes fesses mais n’exprime aucune impatience : la concentration de son amie l’intéresse autant que moi plus que son propre plaisir. Notre joute s’éternise encore et encore mais cette fois-ci il n’y a plus d’impatience, ni de fébrilité. Et comme une conclusion naturelle, les ongles de Carla s’enfoncent dans mes fesses sans préavis et me tirent pour que ma queue s’enfonce plus profondément et que mon ventre écrase avec force sa vulve inondée. Carla pousse maintenant une série de petits cris dans mon cou et s’anime pour obtenir plus de sensations. Et, au sommet de son spasme délirant, elle me mord en lâchant un râle inhumain tout en serrant ma queue par des contractions violentes de son sexe. Son plaisir dure longtemps, ses ongles plantés dans mes fesses et ses dents mordant mon cou.


Quand elle se relâche enfin un peu, elle me tient contre elle pour que je ne la laisse pas. Que ma protection, ma présence, ma pénétration profonde dans son antre de plaisir perdure pour prolonger la jouissance qui l’a envahie. Quand la passion de ses sens la quitte enfin, elle me garde quand même contre elle, comme pour garder cette sensation de plaisir interminablement. Je n’ai pas joui et j’ai malgré tout débandé complètement. C’est une expérience édifiante.


Carla se relâche complètement, Ludivine glisse sur le côté pour lui donner un baiser langoureux. Aucune d’elles ne semble comprendre ce qui s’est passé, elles semblent un peu désemparées mais elles ne disent rien : ce n’est pas le moment de parler. Je me relève en donnant un baiser tendre au coin de l’œil de mon amante. J’en profite pour retirer discrètement la capote vide que je garde au creux de la main.


Ludivine est maintenant assise sur ses talons près de nous avec un air ébahi. Elle connaît bien sa copine : cette douceur dans le sexe ne lui ressemble sûrement pas. Elles avaient leur plan de foldingues qui commençait bien et qui a fini bizarrement mais l’air totalement assouvi et relâché de Carla la rassure sur la réussite de notre jeu sexuel. Je m’assois près d’elle, nous sommes tous nus, mais il n’y a plus qu’un érotisme esthétique dans le tableau que nous offrons. Carla ouvre les yeux et nous sourit. Elle est bien : allongée au soleil, impudique dans ce beau paysage.


J’aurai décidément ressenti en quelques heures tous les sentiments à leur égard, j’ai maintenant pour elles deux une tendresse sincère mais sans désir sexuel. J’ai l’impression que ce sentiment sera moins versatile que les précédents. Nous aurions des choses à nous dire, mais je n’ai pas l’impression qu’elles aient envie de parler tout de suite. Si elles ont des choses à échanger avec moi, il peut être utile qu’elles en parlent toutes les deux entre amies avant cela. Je vais donc prendre congé :



Carla, la meneuse du duo, quand il ne s’agit pas de sexe, prend la parole comme d’habitude malgré sa lassitude :



Carla est pensive :



Il y a encore une heure, je n’aurais pas imaginé qu’elle pouvait s’inquiéter de l’image délurée qu’elle pouvait me donner tellement elle était sûre de son pouvoir de séduction. Mais, maintenant, après cette extase tendre et bouleversante qu’elle a eue dans mes bras, je ne suis pas étonné que nos rapports amicaux aient été transformés.



Ludivine prend alors l’initiative sur sa copine :



Elle me fait un bisou appuyé sur la joue que je lui rends. Après une petite hésitation, je la prends et la serre dans mes bras et je lui caresse le dos, la nuque et enfin ses fesses adorables. On se regarde en souriant et on se donne un baiser passionné sur les lèvres. Carla s’est relevée, je la prends aussi dans mes bras pour la serrer encore plus fort : c’est un adieu sincère dans une ambiance tendre.


Nos corps nus qui se touchent sans retenue nous procurent une sensation tendre et agréable, mais ce n’est pas sexuel. Du moins au début ! Le pouvoir de la Nature est plus fort que celui de la raison. Tout cela est décidément édifiant. J’enfile mes chaussures et me lève alors. Carla donne un coup de coude à Ludivine en rigolant et en lui montrant mon érection qui est revenue.

Je prends un faux air offusqué :



Je pars en prenant mon sac et mon short que je n’ai pas l’intention de remettre tant qu’elles pourront me voir m’éloigner. Comme Véro tout à l’heure, je leur fais un signe sans me retourner et je me plais à penser qu’elles me regardent m’éloigner ! La descente est rapide, il est encore tôt. J’arriverai bien avant cinq heures, j’aurai le temps de faire quelques courses. Je dois aussi préparer les photos comme promis et parler avec ces deux aventurières un peu dépitées si elles n’arrivent pas trop tard. C’est agréable aussi de marcher seul. J’ai besoin de penser tranquillement.


Je ne suis vraiment pas fier de m’être laissé mener par ces jouvencelles mais je n’arrive pas à y attacher une grande importance. J’ai décidément une conception très élastique de la morale et de la fidélité. Je n’ai jamais considéré que l’exclusivité « sexuelle » dans le couple avait de l’importance mais je sais que Audrey, et même Véronique y sont attachées. Par respect pour leur point de vue, je suis d’accord pour me tenir éloigné des autres femmes. Je me suis laissé mener cet après-midi par lâcheté vis-à-vis de mes pulsions ou des envies des filles et ce n’est pas brillant.


Tous ces paradoxes qui s’entrechoquent rendent la réalité inexplicable à Véronique. Son blanc-seing supposé quant à une relation sexuelle avec les filles est une bien piètre excuse. Je n’ai pas envie de lui cacher quoi que ce soit de cette histoire : aucun de ses aspects n’est vraiment inacceptable, mais pour comprendre ce qui s’est vraiment passé, il faudrait que je lui retrace le film en détail. Elle ne m’en laissera pas le temps, elle aura tant de choses à me raconter. Je verrai bien comme cela se passera. Je continue de penser tout en marchant et j’arrive au gîte encore trop vite à mon goût.


Une fois à pied d’œuvre, je n’ai plus l’occasion de mettre de l’ordre dans mes idées : entre la réservation d’une sortie en canoë pour demain ou après-demain, les courses pour faire un accueil un peu construit pour les filles et un repas ce soir, le tri des photos et un peu de rangement. Véro aura peut-être envie d’inviter Valérie à dîner, je prévois, au cas où ! Je ne sais pas quand Véro rentrera mais elle m’a prévenu que ce ne serait pas très tôt, elle a de grandes ambitions pour cette première journée d’amitié avec Valérie.

Je suis encore affairé quand Carla frappe à la porte ouverte comme ce midi.



Je sors quelques minutes plus tard avec un plateau et je les trouve toutes les deux affalées sur les transats.



Je leur sers un cocktail sans alcool et bien frais et je saisis cette porte ouverte pour éclaircir le sujet qui nous préoccupe tous les trois :



C’est Ludivine qui semble avide d’exprimer son sentiment :



Nous continuons ainsi à parler de nos vies pendant une heure. Nous parlons à cœur ouvert, nous parlons de nos défauts, de nos lâchetés, comme pour nous libérer d’un poids et comme pour jeter les bases d’une relation saine et solide. Là-haut, elles ont pris, toutes les deux, la décision de larguer leurs cavaliers. Ces derniers ont certainement la même idée en tête au vu du faible intérêt qu’ils leur portent. Elles ne décident pas de rentrer dans le rang de la moralité bien-pensante mais elles sont convaincues qu’elles auront maintenant plus de cynisme et de bien plus grandes ambitions. Elles profiteront de leur réseau pour ce qu’il peut leur donner mais elles s’investiront aussi dans la construction d’une vie choisie.


Pour finir notre conversation sur une note badine nous regardons ensemble les photos sur un grand écran. Carla est très surprise :



Ludivine pince alors fortement Carla comme unique réponse avant de se concentrer sur les photos suivantes, tout aussi osées mais avec des poses plus construites.


Après cette séance joyeuse, il se fait tard. Je les raccompagne à leur voiture pour un dernier adieu. Je les prends dans mes bras et comme elles sont toujours habillées très légèrement, cette étreinte est un petit peu physico-émouvant. Nous n’avons pas de tabous, Carla me touche la bite à travers le short et remarque sa relative raideur. Elle me charrie gentiment :



Elles partent sur cette répartie. Il commence à être tard, le soleil se couche derrière la montagne et le froid gagne rapidement. Toujours aucun signe de vie de Véro, je décide de prendre ma douche et préparer le feu pour la soirée. Je prends mon temps maintenant, cela me permet de penser un peu. J’ai besoin de profiter des rares moments de solitude pour mémoriser les évènements qui se bousculent et pour leur donner un sens.


À huit heures tout est prêt, l’ambiance de chalet de montagne chaleureux invite à une veillée tranquille. Je me sers un apéro frais et prends un peu temps à ne rien faire devant le feu.

Il commence à être vraiment tard maintenant, mais cela correspond à ce que m’avait dit Véro.


Je ressasse la bizarrerie de la situation. Je souhaite sincèrement que Véro trouve dans Valérie une grande amie qui me remplacera en grande partie. Je ne ressens pas la moindre jalousie, je suis content qu’elle se soit sentie suffisamment libre pour prendre une journée de nos vacances pour construire cette amitié. J’ai un peu peur pour le reste de ces vacances, Valérie doit être assez libre et va peut-être proposer à Véro d’autres escapades comme celle-là. Mais la peur n’évite pas le danger !


À penser ainsi tranquillement devant le feu, dix heures est arrivé sans aucune nouvelle des deux alpinistes. Je me décide à dîner seul, elles auront certainement grignoté quelque chose chez Valérie. Je commence à être partagé entre une petite rancœur d’être à ce point négligé par Véro et par l’angoisse qu’il leur soit arrivé quelque chose. Je pourrais appeler son portable, mais c’est contraire à mes principes de manifester une quelconque impatience.


Dix heures et demie, toujours rien, je me décide à appeler Véro. La messagerie me répond immédiatement. Cela ne signifie rien, elle peut très bien avoir abandonné son sac loin d’elle ou elle peut avoir une panne de batterie. Je ne sais même pas où habite Valérie, je ne peux qu’attendre.


Onze heures. Je ne peux plus me relaxer, ma colère et mon angoisse occupent tout mon esprit. J’ai beau entrer et sortir de la maison, le temps ne passe plus. Je n’ai plus le cœur à trier les photos ou à harmoniser mes souvenirs.


Onze heures vingt, je suis penché sur le feu quand Véro déboule dans la pièce emmitouflée dans une parka que je ne lui connais pas. Elle a un sourire jusqu’aux oreilles.