n° 18445 | Fiche technique | 64193 caractères | 64193Temps de lecture estimé : 37 mn | 06/07/18 corrigé 06/06/21 |
Résumé: Un nouvel interdit est magistralement bafoué et les deux amis peuvent commencer à construire un trio anodin... au début. | ||||
Critères: ffh copains hépilé fépilée vacances nudisme photofilm hmast rasage cunnilingu fsodo -hff | ||||
Auteur : Penn Sardin Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode précédent :
Véronique est fascinée par sa nouvelle amitié avec Valérie et veut consacrer tout son temps à la consolider.
Stéph est désespéré et décide de partir.
Véro comprend qu’elle s’est trompée et offre ses fesses pour se faire pardonner.
Cette offrande est terriblement efficace.
********************
Je me réveille avec la sensation d’avoir dormi longtemps et profondément. Le soleil doit être haut, sa lumière est chaude. J’ai aussi une envie incroyable de faire l’amour. J’ai une trique d’enfer et même une trique invraisemblable.
Les vapeurs du sommeil s’évanouissent progressivement et ce désir animal prend une ampleur aberrante. Je réalise que mon sexe est tendu comme jamais mais aussi qu’il est soumis à une caresse voluptueuse et incroyablement bienvenue, comme si une bouche savante l’enveloppait et le suçait avec délice.
Je lève la tête et tente d’accoutumer mes yeux à la lumière. La sensation merveilleuse qui me vient de mon sexe est justifiée : Véro me la donne en me suçant avec un talent incroyable ! Elle est en travers du lit, toute nue, appuie sa tête tranquillement sur un coude, me tient le sexe de l’autre main et elle me suce avec un entrain diabolique. Elle me regarde, les yeux brillants, avec un air affairé mais aussi enjoué. Elle s’interrompt dans son ouvrage pour me saluer :
Je n’en crois ni mes yeux, ni le plaisir que je ressens par mon sexe. Une pipe, matinale et non sollicitée, n’entre pas dans nos conventions mais, bordel, cela vaut tout l’or du monde. Je me dis que je devrais arrêter Véro, que c’est plutôt à moi de lui donner du plaisir, que j’ai une dette envers elle particulièrement depuis hier, mais c’est impossible d’être intègre avec ses principes dans une telle situation. Et Véro le sait !
Elle me regarde avec un air coquin tout en prenant profondément mon sexe dans sa bouche en l’enveloppant délicatement. Le plaisir de cette fellation magistrale est multiplié parce que c’est ma Véro qui me la donne. Cette fellation spontanée est un rêve que je n’avais pas osé faire et qui se réalise ! C’est une caresse merveilleuse mais c’est aussi extraordinairement beau et érotique de voir sa bouche adorée gober lascivement ma queue et son regard malicieux.
J’ai des scrupules, mais en égoïste, je goûte longuement ce plaisir sans intervenir. Véro est déchaînée, elle devine le plaisir qui me gagne et ça la motive à atteindre son objectif, sans coup férir. Elle a la situation bien en main, au propre comme au figuré, les caresses voluptueuses de ses mains sur mon vit et mes boules et de sa bouche porteront l’estocade quand elle le décidera.
Elle décide de porter le coup fatidique maintenant : elle ajoute une caresse mouillée de mon anus et je sens la jouissance me gagner : j’en préviens ma bienfaitrice mais elle le savait déjà.
Véro met tout en œuvre pour obtenir mon orgasme et elle l’obtient magistralement : je jouis dans sa bouche dans une grande extase. Ma bienfaitrice n’a aucun mouvement de recul. Elle me regarde dans les yeux avec un large sourire de vainqueur. Elle a obtenu mon plaisir toute seule, avec maestria, elle a bu ma semence avec naturel, presque avec délectation : elle rayonne de joie. Que j’aime cette femme qui se donne et qui me donne autant !
Véro remonte vers moi tendrement en caressant mon corps du sien et on s’enlace le plus tendrement du monde. Je veux caresser son corps partout, le sentir épouser le mien. Mes sentiments me submergent et Véro exprime la même intensité : c’est un moment d’intense communion, c’est très fort et très agréable.
Avec l’air fripon qu’elle prend quand elle est sûre d’elle, Véro n’attend pas que je me sois remis de sa performance :
Véro saisit son téléphone et compose le numéro de son amie, tout en restant collée contre moi de tout son corps.
Elle raccroche avec un sourire jusqu’aux aux oreilles et me fait un débriefing :
Véro me pince un sein de toutes ses forces.
Aussitôt je vois Véro qui quitte le lit toujours nue et sans fausse pudeur. C’est un ravissement d’admirer ses fesses et ses courbes ravissantes. Elle revient aussitôt avec une serviette et mes accessoires de rasage.
Véro commence son travail sans plus de discours, elle me met de la mousse sur le ventre et le pubis, entoure généreusement la base du sexe et continue sous les testicules et même entre les fesses.
Je m’inquiète un peu :
Véronique me prend au mot. Le rasoir a tôt fait de dégager mon ventre, mon bas-ventre, mon pubis, mes testicules et leur entourage. Tout est lisse en un tour de main. Et dans le même mouvement, Véro écarte mes fesses pour débarrasser tous les poils même les plus secrets. Je suis plus nu que ne l’ai été depuis très longtemps. Je bande depuis le début de l’opération. Véro nettoie la zone d’un coup de gant et de serviette et sans attendre me couvre le sexe, les testicules et même plus bas, de bisous baveux très agréables.
Tout en caressant mon vit et mes bourses des deux mains et en faisant courir goulûment sa bouche partout, Véro continue à expliquer ses impressions avec gourmandise.
Elle remonte ses baisers un peu vers le gland qu’elle gobe aussitôt en me caressant partout de ses mains douces. C’est une caresse extraordinaire, et je la laisserais volontiers continuer jusqu’au bout, mais je veux absolument me mettre maintenant au service de son plaisir.
Je mets la serviette sous les fesses de Véro qui s’expose avec la même impudeur que je l’ai fait quelques minutes auparavant. Je commence le travail aussitôt. Il n’y a presque rien à raser, c’est facile, les trois lames glissent sur le mont de Vénus et entre les fesses avec une efficacité redoutable et avec la plus grande délicatesse.
C’est bien agréable d’être un artiste avec une toile aussi troublante. Je prête un soin d’orfèvre à œuvrer sur ce temple de la volupté. À la fin, je retire le reste de mousse avec douceur et comme Véro tout à l’heure je couvre mon tableau de baisers tendres.
Le sexe de Véro est doux, et cette douceur est un peu mon œuvre. Je fais virevolter mes mains, mes joues, mes lèvres et ma langue sur tout ce que j’ai rasé. Du mont de Vénus à son petit trou plissé, je suis friand de la goûter partout. Véro réagit vite, mais ce n’est pas pour me repousser. Nous sommes maintenant tous les deux complices et experts dans cette caresse. C’est avec assurance que Véro me guide de ses doigts dans mes cheveux et de ses mouvements de hanches. Je décrypte son plaisir aux babillements de son sexe, au jus qui coule de ses lèvres écartées, aux frémissements désordonnés de son corps.
Nous sommes des amants éprouvés l’un à l’autre. Il n’y a plus l’émotion de la découverte mais il y a celle du perfectionnement, du dépassement des sommets que nous avions atteints ensemble. Il n’y a plus autant de surprises, mais il y a une complicité qui nous fait réaliser conjointement une même œuvre d’art.
Je lui suce maintenant les lèvres et le clito avec application dans un bouillon de salive et de cyprine. J’introduis doucement mes doigts dans son minou et caresse son œillet inondé de mon autre main. De ses mouvements et de ses pressions insistantes, Véro appelle l’estocade. J’enfonce alors mes doigts profondément et je commence des va-et-vient glissants et profonds et suçant son petit dard avec délice. Véro en veut plus, elle l’exige en m’invectivant de « Oui ! » et de « Vas-y plus fort bordel ! » et autres ordres insistants.
Je suis tout à ses désirs, j’appuie mes caresses autant que je peux, je la pénètre profondément de mes doigts. J’accélère et j’amplifie le va-et-vient en elle tout en dévorant son mont de Vénus avec voracité. Elle est cabrée, les jambes écartées au maximum et elle appuie de toutes ses forces sur ma tête. Nous sommes tous les deux débridés et passionnés. Véro exprime nettement son envie de cette intensité nouvelle pour nous alors j’en rajoute toujours plus, et chaque fois elle me signifie que ce n’est pas assez.
Cette cavalcade à bride abattue nous emmène directement au sommet recherché : en m’inondant de son jus délicieux, Véro atteint la jouissance comme un jaillissement au bout d’un long tunnel : comme une libération obtenue de main de maître.
À ce moment-là, je suis simplement le plus heureux des hommes. J’admire mon amante nue, relâchée, dans une attitude impudique où son sexe et son cul me sont exposés comme une offrande. Elle me sourit mais ne semble pas vraiment revenue à la conscience… ni à la décence !
Je redescends du nuage le premier, et je me rends compte que je bande comme un âne à me faire mal. Le spectacle est trop excitant et je suis trop ému ; j’empoigne mon sexe et décide de me donner une délivrance qui ne saurait tarder.
Je me branle devant elle en profitant de sa beauté, de son impudeur et de sa relative inconscience. Le plaisir gagne tout mon corps tandis que je la fixe dans les yeux pour partager mon plaisir avec elle. Elle me regarde aussi intensément, nous sommes ensemble pour me donner du plaisir. Elle s’offre avec son regard langoureux et avec le spectacle de son sexe ouvert sans vergogne. Elle voit dans mes yeux la jouissance prochaine, et elle a alors une réaction d’offrande totale. Elle écarte ses fesses pour m’exposer sa rosette sans pudeur, et elle me lance comme un ordre :
Je ne sais pas quoi dire, je ne veux pas que notre relation soit triviale. Notre relation est fondée sur la tendresse, le désir, l’amour les plus beaux qui soient, mais, d’un autre côté, son offre ne peut être refusée. Surtout que cette offre est guidée par le don d’elle-même en offrande à notre union. Je ne quitte pas ses yeux, je lui exprime de mon regard tout mon envie et ma reconnaissance et je présente mon dard à l’entrée de son petit trou. Nos deux sexes rasés l’un près de l’autre sont d’un érotisme torride.
Ma queue est toute proche des lèvres de son sexe humide qui sont le vrai temple ultime de mon désir, mais je ne veux pas les pénétrer dans ces circonstances. Nous sommes allés trop loin dans notre relation intime. Je sais maintenant que nous sommes des amants qui feront l’amour complètement avant la fin de ce périple mais ce sera un autre sommet de tendresse.
Véro me sourit et écarte ses fesses pour s’offrir totalement. J’appuie un peu pour enfoncer le bout de mon gland dans son antre qu’il connaît si bien maintenant. J’étale du bout des doigts un peu de son jus d’amour qui inonde son sexe pour huiler mon dard de partout. J’appuie encore un peu et j’entre dans son cul en douceur. Le visage de Véro se crispe un peu, elle a un peu mal, mais elle accentue son sourire pour m’encourager.
Je m’enfonce alors doucement en elle sans la quitter des yeux. Je n’enfonce que le bout de mon sexe et je commence un petit va-et-vient. Son fourreau est serré et masse mon vit merveilleusement. C’en est trop ! Je jouis alors que je pénètre mon aimée depuis moins d’une minute. Véro sent mon sperme qui inonde son boyau et, d’un mouvement de hanche et de ses talons derrière mes fesses, elle s’empale un peu plus. Sans me séparer d’elle, en pressant mes cuisses sur ses fesses, je m’allonge sur elle et lui donne un long baiser.
Je lui chuchote dans l’oreille :
Et nous restons ainsi de longues minutes. Après quoi, Véro me repousse :
Ma bite ramollie est expulsée naturellement au premier mouvement et je me lève et entraîne ma belle amante après moi. Je ne me lasse pas de la voir évoluer toute nue et je la serre brièvement contre moi avant de la laisser aller se soulager.
Je vais sous la douche et quelques minutes après, Véro me rejoint. Nous nous lavons mutuellement, nos deux corps savonnés glissant l’un sur l’autre pour nous donner des sensations douces. Nous sommes dans une phase très fusionnelle, j’adore ça !
Une fois rincés et séchés, tout nus au milieu de la salle de bain, nous nous prenons une dernière fois dans les bras. Nous n’avons pas envie de nous habiller et ne plus sentir la peau de l’autre contre la nôtre. Mais avant que nous ne desserrions cette ultime étreinte, Véro place sa tête dans le creux de mon épaule et me serre très fort pour exprimer une angoisse :
Nous avons juste le temps de nous habiller et de prendre un café quand Valérie frappe à la porte grande ouverte.
Véro va accueillir notre invitée en la serrant dans ses bras avec chaleur et en entamant aussitôt une conversation à bâtons rompus. Je connais suffisamment Véro pour savoir que cette chaleur témoigne d’une réelle tendresse et Valérie semble vraiment au diapason. Elles se sont décidément rencontrées à un moment favorable pour toutes les deux pour que leur amitié fleurisse aussi vite. Pour Véro, je connais les circonstances qui l’ont rendue ouverte à cette rencontre, mais pour Valérie, je le saurai peut-être si tout continue aussi bien que maintenant. Je me présente à Valy dès que Véro me laisse une seconde de son attention. Elle vient dans mes bras pour faire un hug à l’américaine presque aussi chaleureux que celui qu’elle a fait à Véronique.
Je prends Véro sous le bras et sans que j’aie besoin de le préciser Valérie la prend par l’autre bras. C’est ainsi que nous nous dirigeons vers le local des activités du village.
Véro est toute heureuse que nous nous entendions pour l’entourer de notre amitié, l’angoisse de la mise en place de cette journée s’est envolée. Elle plaisante tout de suite :
J’interviens alors dans ce dialogue pour préciser les choses :
Valérie semble d’accord pour participer avec enthousiasme à nos règles :
La location des canoës ne pose aucun problème en cette saison, et nous sommes dans l’eau aussitôt. Nous nous dirigeons vers l’amont, sans difficulté, le courant est très faible.
Ce n’est qu’à ce moment que Véro cherche à préciser l’agenda du repas :
Nous nous mettons à pagayer d’un bon rythme au milieu des très jolis paysages. Il n’y a presque personne, nous avons l’impression d’explorer un domaine vierge et paradisiaque. Je prends plusieurs photos, tout se prête à cela : la tranquillité du cours d’eau ; La beauté des paysages ; une belle lumière tamisée par endroits, directe à d’autres endroits et réfléchie de toute part. Et surtout, la complaisance totale des deux muses qui m’accompagnent m’aide dans mes ambitions de photographe. On avance bien au début en plaisantant de tout et, au bout d’un moment, le sujet principal devient nos vies à chacun. Valérie est friande de tout ce qui concerne cette amitié qui nous a menés ici, elle pose mille questions auxquelles Véro répond de bonne grâce et avec une totale transparence.
Je m’attendais à ce que la coalition « les filles contre le garçon » l’emporte naturellement au cours de cette journée. Finalement, c’est mon alliance avec Valérie qui devient le fil rouge et qui est utilisée pour faire tourner la princesse en bourrique. Valérie et moi avons le même humour et nous trouvons un terrain d’entente pour nous moquer des certitudes et des petites obsessions de Véro.
Je suis surpris de la finesse d’analyse de Valérie. Elle ne connaît Véro que depuis quelques jours et elle en sait déjà plus que moi sur son vrai caractère. Si elle aime mon amie en la décryptant aussi bien, c’est qu’elle a compris le côté touchant de Véro, et donc qu’elle l’aimera longtemps. C’est rassurant et cela me fait plaisir !
D’un autre côté Valérie m’apparaît comme une fille sympa, douce et simple. Je comprends qu’elle ait plu à Véro mais son manque d’amis est inexplicable. Sa vie, coupée en deux entre la Métropole et La Réunion qui l’empêche de se poser vraiment quelque part, doit en être la raison. Les deux filles partageront cette double base, cela les rapprochera aussi.
Après une heure sans voir personne, si ce n’est avoir dépassé le premier camping, nous croisons un couple sur un canoë double. Ils sont assez âgés mais la femme n’en arbore pas moins ses seins nus le plus naturellement du monde. Véro est surprise et s’en ouvre à Valérie qui est implicitement notre guide :
Véro hésite avant de relancer la conversation :
C’est rigolo d’entendre la petite nouvelle du groupe rappeler les règles, mais c’est aussi très sympathique. Je confirme donc :
Elles répondent à l’unisson tout en retirant leur haut de maillot :
Ces deux naïades aux seins nus sont ravissantes. Valérie a une plus grosse poitrine que Véro, mais toutes les deux sont parfaites. J’ai deux modèles à croquer pour faire des photos sensuelles et hors du commun.
Je leur demande de me faire des tableaux bien composés où elles sont toutes les deux dans les plus jolis cadres qui ne sont pas les plus faciles d’accès. Ce qui n’est pas aisé en canoë mais c’est une nouvelle occasion pour une partie de rigolade.
Cette nouvelle tenue a renforcé notre intimité, nous pouvons maintenant parler de nous sans limites. Je laisse Véro choisir l’image qu’elle veut donner d’elle et de notre amitié mais il semble que presque aucun sujet ne soit tabou. Seuls, les évènements de ces vacances les plus difficiles à présenter sans ombres semblent encore hors sujets.
Véro raconte même le pari qu’elle avait perdu contre moi et qui l’avait obligée à découvrir le naturisme il y a bien longtemps. Il est presque deux heures quand nous arrivons au camping nudiste. Nous débarquons sur une plage de galets. Valy, la régionale de l’étape, se pose naturellement en leader :
Je suis très tenté par un repas naturiste et la décontraction des deux filles est telle que je sais déjà que cela ne les dérangera pas le moins du monde :
Après une petite hésitation, Véro acquiesce :
Véro est extraordinaire : elle m’évite délibérément d’être lourd en demandant une nouvelle fois la permission de jouer au photographe de charme. Valérie et moi nous mettons nus sans hésitation mais Véro rougit et se fige au moment où elle glissait ses pouces dans son maillot.
J’ai un pincement au cœur en découvrant les derniers secrets de l’anatomie de notre nouvelle amie. Je suis définitivement très sensible à la silhouette de Véro, elle est féminine et voluptueuse juste là où il le faut, mais j’aime aussi le corps menu, fin et gracieux de Valérie. Je n’en dis rien, bien sûr, il n’est pas question de montrer une émotion sensuelle dans cet endroit où la nudité est esthétique mais pas sexuelle.
Véronique s’approche de moi pour me faire une confidence :
Elle me montre son maillot du doigt pour toute explication.
Je continue sur le ton de la confidence :
J’ai du mal à décrypter la cause de l’angoisse de Véronique. Est-ce vis-à-vis de Valy, qui n’adopte pas les mêmes pratiques, ou est-ce vraiment vis-à-vis des campeurs ? Dans les deux cas je coupe court à cette reculade tardive que je sais inutile :
Je m’adresse à Valérie pour sortir des messes basses qui n’ont pas court entre nous :
Véro pique un fard une seconde, elle scrute la réaction de son amie à la révélation de son impudeur mais celle-ci ne sourcille pas et enchaîne :
C’est vrai que la toison de Valérie est luxuriante. Valérie remarque alors que moi aussi j’ai un sexe tout glabre :
Je préfère justifier mon impudeur :
Véro se range à nos arguments et dévoile doucement ses charmes cachés. Comparée à Valérie, le contraste est frappant. Toutes les deux sont ravissantes et terriblement attirantes, mais l’exposition de leurs sexe se fait sur deux registres radicalement différents : sensuel et coquin pour Véro, naturel et sans tabous pour Valérie.
Le spectacle de ces deux beautés, nues et décontractées, bras-dessus bras-dessous avec l’environnement des canoës et des rochers pour poser le cadre est splendide. Cette photo magique sera le souvenir de ce moment précieux et un symbole de tous les instants sensuels de ces vacances.
Je prends des photos sur tous les angles. Valérie nous propose alors de faire un reportage sur Véro et moi, qui sommes tous les deux vraiment tout nus dans la nature. Elle insiste pour que nous soyons tendres et amoureux ensemble pour faire le plus beau souvenir possible. Valérie ne nous a pas encore vus nous comporter en amants mais les confidences de Véro l’ont bien informée sur ce plan.
Les barrières tombent donc très vite et j’enlace Véro pour lui donner un long baiser passionné en serrant son corps contre le mien. C’est la première fois que nous exposons notre relation extra-amicale à Valérie, mais elle nous encourage à aller aussi loin que nous le souhaitons. Je me laisse aller à caresser tout le corps de Véro, et Valy apprécie chaque nouvelle incursion en approuvant le côté artistique de notre étreinte.
Au bout d’une quinzaine de photos, il nous faut quand même arrêter car un début d’érection risque de m’empêcher de traverser le camping et un couple de naturistes approche dans notre direction.
Ils ont l’air cool, je les interpelle quand ils sont tout proches :
L’homme accepte tout de suite et reconnaît tout de suite le fonctionnement de l’appareil photo. Je prends la pose au milieu de mes deux complices, fier comme un pape, les mains sur le haut de leur hanche. L’homme enchaîne plusieurs photos en variant les angles.
Depuis l’arrivée de ce couple, je note que Véro est plus réservée et croise beaucoup les cuisses. La femme du photographe d’occasion avait une petite toison sur son mont de Vénus, la peur de montrer son sexe lisse lui est revenue et elle s’atténue à chaque prise de vue. Cette petite angoisse va aider Véro à se débarrasser de ses dernières réticences à exposer son sexe glabre chez les tout-nus.
Pour ma part, cette occasion de tenir Valérie nue de côté contre moi est une première qui m’est agréable, mais qui va aussi harmoniser notre trio. Si nous avons Véro et moi des gestes d’amants, c’est mieux que nos relations vis-à-vis de Valy soient les plus décomplexées possible. Une fois la séance finie, je prends mes deux compagnes par la main et je les entraîne vers le restaurant. Valérie est enthousiaste :
Je lui confirme :
J’apporte une précision pour indiquer mon consentement spontané :
En acceptant sans autre réserve, je m’attendais à ce que Véro s’oppose à ce projet avec véhémence mais au contraire elle y consent de la même manière que moi :
Au départ de notre montée vers le restaurant, ma tendre amie n’a pas totalement perdu son angoisse d’arborer son minou rasé à des inconnus. Comme prévu, la plupart des femmes que nous croisons, quel que soit leur âge, ont le même usage qu’elle du rasoir, donc, après les premières rencontres, elle est complètement décomplexée et libère sa démarche. La Véro que je connais depuis si longtemps pour ses complexes et sa pudeur est transformée, c’est incroyable. La femme que je vois marcher toute nue d’un bon pas au milieu d’inconnus vaquant à leurs occupations me plaît beaucoup. Je renoue ma coalition avec Valérie pour prendre acte de ce changement :
Nous arrivons au restau, il n’y a presque personne mais c’était prévisible, en cette saison et à cette heure. Nous pouvons donc choisir la meilleure vue. Valérie insiste pour se mettre face à nous. L’intimité entre Véro et moi qui affichée depuis notre descente de canoë nous désigne comme des amants. Les bancs en bois et notre nudité créent une proximité inopportune pour des amis normaux et idéale pour des amants.
Le bois des bancs est bien patiné : nous plaisantons sur le nombre de fesses nues qui se sont posées sur ces planches qui accueillent les nôtres aujourd’hui. Ma cuisse a incidemment touché celle de Véro, elle maintient ce contact et lui fait écho en collant nos épaules. Nous sommes visiblement heureux tous les deux d’avoir un contact si sensuel en public. Véro fait passer son pied entre les miens pour que nos jambes se touchent sur toute leur longueur et pose sa main sur ma cuisse entre les plats. J’ai une main derrière son dos qui négligemment s’égare très bas de temps en temps. Valérie s’en rend compte et nous le dit sans ambages. Elle immortalise l’image de notre tendresse par quelques photos qu’elle construit avec application. Ce contact avec Véro et avec la complicité de Valy m’est très agréable, je suis ému de la perfection inattendue de ce moment. Au milieu de repas Valérie nous interroge conjointement :
Je sais que le sujet agresse fortement Véro. Elle aurait dû confirmer nos règles à ce moment, mais elle s’en abstient. La conversation reprend sur des sujets moins graves mais je suis déçu des réserves que Véronique fait sur le prolongement de notre aventure. Arrivé au dessert, les deux filles se marrent aux dépens de la gent masculine mais dans le même temps, la pression discrète de Véro exprime sa tendresse et son égard pour moi. Ce paradoxe rend nos caresses discrètes encore plus troublantes.
Nous sommes absorbés par nos plaisanteries, quand, sans sembler y prêter attention, la main de Véro, qui caressait ma cuisse, glisse négligemment vers mon sexe. Elle dégage mes bourses d’entre mes cuisses et les enveloppe de sa paume. Je n’exprime rien pour ne pas briser l’élan qui a guidé ce geste. Élan apparemment non réfléchi mais je ne sais jamais ce qui se passe dans le cerveau de cette coquine qui sait être délicieusement perverse quand on s’y attend le moins.
Véro ne montre aucune émotion en écho de cet écart de conduite dans un lieu public et j’adopte la même indifférence de façade. Elle laisse sa main vagabonder sur mon sexe de la manière la plus naturelle. La région de mon sexe nouvellement glabre est incroyablement sensible aux caresses et Véro semble avoir elle-même un plaisir certain à explorer chaque recoin de mon entrecuisse. Bien sûr, mon vit réagit à cette caresse et si elle n’avait pas conscience de l’incongruité, Véro doit maintenant avoir pris la « mesure », de plusieurs centimètres, de son geste, mais, malgré cette réaction réflexe, elle continue sa dérive.
Quand ma turgescence est à demi-établie, je sens les doigts de ma tendre compagne enserrer mon vit comme s’il s’agissait d’un geste machinal. Ce geste est bien agréable et cela a pour effet d’augmenter encore mon excitation. La pression de la main de Véro variable et caressante, cela devient progressivement une véritable branlette. Masturbation à laquelle se livre Véro sans cesser de badiner sur tout et sur rien.
Cela ne mènera nulle part, le café est servi, il va falloir que Véro me laisse retrouver une attitude décente. Cette garce ne l’entend de cette oreille, elle continue sa caresse de la manière le plus tendre qui soit et au lieu de gérer une transition douce, elle se penche vers sa copine pour lui dire à voix basse :
Valérie ne semble pas comprendre et Véro lui désigne du regard en coin, sa main qui s’égare sur un endroit précis de ma personne. Valérie ne fait ni une ni deux, elle se penche pour regarder sous la table et remonte hilare :
Et effectivement, les deux dénudées se lèvent et s’en vont en me faisant un petit signe de la main mais avec un sourire large de contentement. Valérie me donne tout de même l’indice de la prochaine étape :
Je les regarde partir avec plaisir et puis je reste négligemment à observer le paysage. J’aurais certainement pu gérer la situation avec ma sacoche d’appareil photo ou autre mais je préfère jouer le jeu du mec piégé et admettre ma défaite pour pouvoir mieux jouer celui de la pseudo-vengeance ensuite. Ainsi, les deux filles auront l’occasion de se parler un peu sans moi. Je suis sûr qu’elles ont des impressions à échanger sur cette situation cocasse ou sur ce que Valérie a appris sur Véro et moi depuis ce matin. Après un quart d’heure, soit bien plus qu’il n’est nécessaire pour perdre ma raideur inappropriée, je me décide à aller les retrouver.
Je trouve facilement l’arche et ainsi les filles qui prennent le soleil sur son sommet. Cette arche est une rocher qui enjambe un bras perdu du cours d’eau, c’est une vraie curiosité : C’est un plongeoir naturel surplombant à plus de trois mètres un bassin, qui a l’air profond. C’est aussi un solarium agréable duquel on a une jolie vue panoramique. Je prends des photos du lieu mais aussi de mes accompagnatrices que cet écrin met en valeur. Je les rejoins enfin et bien sûr elles savourent leur victoire. Ce sont vraiment deux pestes qui ne mériteront pas ma pitié quand l’heure de ma vengeance arrivera. Je n’ai pas envie de me dorer au soleil, je suis interpelé par le plongeon vertigineux dans cette eau limpide entourée de ces hautes montagnes. Cet endroit est fascinant, le grand saut nous attire mais sa mise en scène le rend terrifiant.
Je recadre la dérive « lézardeuse » de mes compagnes :
Valérie s’offusque de mon argumentation :
Et sur cette répartie, elle se lève avec grâce, se présente les jambes jointes et le corps tendu et exécute un plongeon parfait. Une bien belle image digne d’un film de Tarzan. La naïade nage longuement sous l’eau et ressort à plus de vingt mètres sans paraître essoufflée. Elle fait un joli dos crawlé en direction d’un rocher, en face de nous, en faisant de grands saluts qui sont aussi des signes de victoire. Je n’ai rien raté, j’ai mitraillé dix ou quinze photos de cet exploit. La silhouette féminine de la nage sous-marine révélée par cette eau limpide est une image rarement vue : ces photos seront précieuses et anonymes, je vais arracher à Valy son accord pour les diffuser sur mon réseau de photographes.
Arrivée au rocher, Valérie s’y accroche les deux bras tendus au-dessus de la tête et me lance :
Ma fierté de roc est en jeu, je ne peux décidément pas me défausser. Mais je reste impressionné par l’épreuve. Véro s’est levée et se tient contre moi. J’adore cette attitude affectueuse à mon égard, mais, comme pour contredire cette tendresse, elle prend son sourire impertinent numéro 13 pour me lancer un défi en prétendant le contraire :
Ses arguments, provocateurs à souhait et faussement compatissants, me piquent au vif. Je sais que j’aurais sauté de toute façon, mais elle me force à ne plus réfléchir à la situation :
Et sans lui laisser le temps de contredire mes propos je me présente au bord et plonge vers cet abîme sans fond. La descente est longue, je ne contrôle pas bien ma verticalité, mais j’entre quand même sans encombre dans cette eau glacée. Le froid augmente au fur et à mesure que je m’enfonce vers le fond je ne tarde donc pas à remonter quitte à être moins impressionnant que Valérie. Ouf ! Je suis content de sortir la tête de l’eau.
Je fais trois mouvements de crawl pour rejoindre Valérie à son rocher et je m’accroche comme elle à la saillie au-dessus de nous à cinquante centimètres. Je suis plus grand que ma colocataire, je suis plus à l’aise qu’elle qui est étirée au maximum pour ne pas lâcher prise. Quand elle voit que ma position est à ce point plus confortable que la sienne, elle décide d’en profiter :
Et sur ce, elle s’accroche à mon bras et naturellement se colle à moi. Je voudrais rester cohérent avec mes sentiments mais ma nature est la plus forte. Le corps nu de cette belle femme contre le mien me bouleverse complètement. La froideur de l’eau fait un contraste absolu avec la chaleur et la sensualité de ce contact intensément érotique. Bien-sûr j’ai l’impression que ma nature se manifeste du côté de mon sexe, mais, heureusement, ma tentatrice ne peut pas s’en rendre compte.
Mais Véro tarde toujours, je la comprends, si elle n’avait pas trouvé les mots assassins qui m’ont fait basculer j’aurais certainement tergiversé quelques instants.
Pour attendre confortablement, Valy s’accroche à moi en enroulant ses jambes autour de ma cuisse et en serrant sa poitrine sur mon côté. J’ai son sexe contre ma hanche et ses seins contre ma poitrine : c’est une situation très équivoque et même très stimulante. Valérie n’y prête apparemment aucune attention mais son étreinte cachée est très osée. La situation est si troublante que Valérie ne peux pas ne pas se rendre compte qu’elle se comporte en amante. L’air de rien, elle continue à haranguer la troisième luronne qui est toujours hésitante sur le promontoire. Nous ne dirons rien, ni l’un, ni l’autre, mais ce moment est incroyablement équivoque.
J’adore ce contact interdit et inattendu que j’arrive maintenant à gérer tout en en profitant, je suis presque déçu quand Véro saute dans l’onde et que nous nous dirigeons vers elle pour l’accueillir. Nous nous retrouvons tous les trois au milieu du bassin, hilares et unifiés par cette épreuve passée tous les trois au nom de notre amitié. Nous nageons de concert vers le bord et je remonte sur l’arche pour récupérer nos affaires abandonnées mais jamais perdues de vue.
Mais il est tard, il nous faut partir. Les filles restent sur le bord à se réchauffer, nues au soleil, pendant que je prends de l’avance vers les canoës pour préparer notre voyage.