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Temps de lecture estimé : 25 mn
10/07/18
corrigé 06/06/21
Résumé:  La nudité de Valérie la met dans une situation infernale. Si elle s'en sort cela solidifiera le trio.
Critères:  ffh extracon collègues vacances bateau exhib nudisme nopéné
Auteur : Penn Sardin            Envoi mini-message

Série : Les 50 limites de l'amitié H/F

Chapitre 10 / 15
Drame sur l'eau

Résumé de l’épisode précédent :


L’intimité de Véro et Stéphane a atteint un niveau proche de celle de deux amants sans franchir le seuil ultime.

Dans cette harmonie parfaite, ils décident de passer la journée en kayak avec leur nouvelle amie.

Cette randonnée les entraîne vers un camp naturiste ou Valy se montre aussi peu pudique qu’eux.



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Nota : ce nouvel épisode est une transition où le trio amical se renforce. L’intimité sensuelle ne reviendra qu’aux prochains récits.



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Quand j’arrive aux embarcations, ma vengeance est déjà bien mûrie. J’enfile mon maillot de bain et prends avec moi les affaires des filles, je mets mon bateau à l’eau.

Quand elles apparaissent, je leur montre leurs vêtements en m’éloignant sur l’eau :



Je prends en photo leur stupeur et leurs récriminations, puis je pagaie vers le large pour bien montrer la fermeté de mes intentions.


Véronique exprime leur mécontentement en profitant que je ne suis pas encore trop loin :



Je m’éloigne encore et elles ne peuvent plus se plaindre sans crier trop fort et attirer l’attention, elles doivent donc se résigner. Cette victoire va me coûter cher, mais j’aime bien ce jeu sensuel. Et c’est donc complètement nues que les deux jolies femmes montent dans leur canot. Je ne rate pas l’occasion de leur faire une photo souvenir.

Elles continuent à râler en ramant, je me dis que la blague ne va pas devoir durer longtemps sous peine de devenir désagréable. Mais rapidement, rassurées par l’écran que fait leur canoë pour leur pudeur, elles s’habituent à leur nudité incongrue et en plaisantent entre elles.


Nous ramons encore vers l’amont pour rejoindre le bout de la zone navigable et cette fois-ci il y a, malheureusement pour les pénitentes, plus d’embarcations sur notre route. Nous croisons plusieurs fois des familles et des groupes d’amis. Les filles ne font pas les fières, mais il y a toujours un moyen de s’écarter largement pour croiser les inconnus et leur nudité coupable est décelable. Ces expériences finissent de les rassurer et nous passons devant plusieurs plages propices à la levée de la punition sans que ces dames ne suggèrent que je leur rende leur maillot. Elles se sentent à leur aise, sur une eau calme avec le soleil qui parfait leur bronzage.


Tant et si bien que nous atteignons le bout de la partie navigable sans compléter leur tenue. Nous débarquons pour marcher dans un endroit féerique, les deux filles restent en tenue d’Ève même si j’ai pris leurs slips avec moi. C’est à nouveau l’occasion de bien belles photos. Mes deux modèles sont complètement désinhibées : tantôt elles posent, tantôt elles se promènent sans faire attention à l’appareil, mais jamais elles n’ont un geste de pudeur ou de réserve. Pour un photographe, c’est une situation idéale.

Après une jolie promenade dans cette cathédrale naturelle et déserte, nous rejoignons les embarcations. Véro fait alors semblant de s’inquiéter :



Son ton était celui d’une coquine, visiblement la punition surtout partagée avec sa copine, n’est pas pour lui déplaire.



Redescendre le léger courant nous rend plus efficaces, le retour sera beaucoup plus rapide que l’aller. Et c’est heureux parce que l’heure avance et que j’ai l’ambition de proposer une soirée sympa à ces deux charmantes jeunes femmes.


Nous repassons de nouveau devant plusieurs plages et devant le camping naturiste, la prochaine plage devra être utilisée pour remettre de l’ordre dans nos tenues avant d’arriver au village, les filles auront donc été toutes nues la plus grande partie du périple de l’après-déjeuner et elles ont montré que cela leur convenait tout à fait.


C’est alors que nous voyons au loin un groupe nombreux de jeunes kayakistes qui chahutent et parlent fort. Ils occupent complètement la largeur du cours d’eau, il ne sera pas possible de les croiser s’approcher un peu près de certains d’entre eux. La pudeur de ces dames risque d’être mise à mal si les premiers jettent un œil à l’intérieur des canots des filles et vendent la mèche à leurs collègues, je vais devoir gérer cela finement.

J’ironise en parlant bas en prédisant une future catastrophe, mais le visage de Valérie se fige d’un seul coup :



Comme par écho à son angoisse, certains garçons voyant au loin les seins nus des filles, se mettent à les siffler pour exprimer leur admiration. Valérie est de plus en plus angoissée, elle se rapproche de moi pour que je fasse écran. Je redonne discrètement leur maillot aux filles, mais elles ne peuvent les enfiler dans le canot. Il faudrait qu’elles renversent leur embarcation ou qu’elles repartent à fond dans l’autre sens… tout cela serait inconfortable et largement suspect.


Les gamins baragouinent en allemand, mais d’après l’excitation qui les gagne, il semble qu’ils ont maintenant reconnu Valérie malgré ses lunettes noires. Deux des plus délurés se dirigent manifestement vers nous pour s’adresser à Valy dans un mauvais anglais tout en incluant les quelques mots de français qu’ils connaissent.



Valérie ne leur répond pas, elle est angoissée. Pour l’instant ils sont encore loin et n’ont découvert que la nudité des seins, mais ils vont vite s’apercevoir qu’elle est toute nue.


Valérie semble paniquer et je ne vois aucun moyen pour arranger les choses, nos serviettes sont enfouies dans les caissons étanches et ne sont pas accessibles sans accoster.



Le bouclier que je fais avec mon canot ne va bientôt plus être efficace, mais je ne peux rien faire de plus. Je ne peux pas leur parler en allemand et leur anglais ne nous permettra pas de parlementer. La conformation des lieux et le sens du courant sont notre seul atout. J’en avise Valérie. :



Les deux filles n’ont plus le temps de tergiverser, elles virent de bord et donnent de la pagaie pour se jeter dans les remous. Tandis que moi, je vais délibérément vers le groupe pour les occuper et les gêner s’ils voulaient suivre les deux femmes. Je m’adresse à eux en français avec autorité. Je sais très bien qu’ils ne comprendront rien, mais cela les occupera.


Je surveille du coin de l’œil les deux filles qui filent dans les rapides. Mais après un bon début, les choses ne se déroulent pas comme il faudrait. Valérie est ballottée par le courant comme un bouchon, au milieu de la descente, une vague envahit son canoë et elle est projetée dans l’eau. Véronique qui la suit de trop près ne peut l’éviter et chavire aussi. Les gamins s’esclaffent et lancent des blagues en allemand qui sont assurément très moqueuses même si je n’en comprends pas le sens. Les filles sont l’attention de tout le groupe qui s’agglutine maintenant pour constater le pittoresque de leur situation. Mais le pire est à venir.


Grâce au courant, les deux malheureuses ont tôt fait de quitter la zone turbulente à côté de leur bateau et de le remettre à flot. Par contre, elles doivent remonter dedans et, alors, elles ne pourront pas cacher leur nudité. Elles sont maintenant à cent cinquante ou deux cents mètres en aval du groupe, la distance les protège un peu. Dans un mouvement concerté, elles se préparent à effectuer une remontée rapide dans le canot. Elles exposeront, toutes les deux, leurs jolies fesses au groupe hilare, mais la brièveté et la distance rendront la vision incertaine.


Je ne peux pas faire grand-chose pour détourner l’attention, mais je cherche tous les moyens possibles. Un des gamins sort alors un appareil photo : avec le zoom il risque d’obtenir un cliché très compromettant pour Valérie. Il faut absolument éviter qu’il photographie la sortie du bain. Je m’approche en deux coups de rame de l’inquisiteur et fais barrage de mon corps en hurlant de manière très exagérée :



L’attention de tout le groupe est maintenant sur moi : c’était le but recherché, les filles auront entendu que je détournai les regards pour elles, elles vont en profiter pour sortir de ce guêpier.


Le gamin à l’appareil photo ne semble pas impressionné, il ne parle certainement pas l’anglais. Par défi, il fait un écart pour essayer d’immortaliser la scène qu’offrent les filles au loin. Je saisis alors son appareil photo en continuant à l’invectiver en franglais. Le gamin se rebiffe avec vigueur en proférant des jurons en allemand et essaie de me pousser dans l’eau. Je fais deux fois son poids, il ne me fera pas chanceler. Dans ses mouvements désordonnés, le jeune énervé, voulant me surprendre, m’arrache l’appareil des mains, mais dans son élan bascule en arrière et se retrouve dans l’eau.


Tout le monde se regroupe autour de moi et du gamin. Ce dernier, qui se démène dans l’eau pour remonter dans son canot et profère toutes les insanités de sa langue. Il est maintenant l’objet des rires et des blagues vaseuses de ses collègues. L’encadrant des jeunes, qui avait brillé jusque-là par son absence, se décide enfin à intervenir dans un français tout à fait correct malgré un accent germanique presque caricatural :



Sans lui laisser le temps de réunir son vocabulaire pour me répondre, je file entre les gamins vers l’aval. Les filles s’éloignent déjà, elles ont bien mis à profit ma diversion. Je pagaie avec force et je les rejoins à hauteur de la dernière plage avant le village. Valérie avait perdu son maillot dans la chute, mais j’ai son short dans mon caisson. L’endroit est désert, nous débarquons tous les trois. Les filles se rhabillent sans mots inutiles, le climat est un peu lourd. Je leur raconte les évènements qui les ont libérées de l’attention lourde des importuns, et Valérie note avec ennui que l’appareil photo du gamin a dû en prendre un sacré coup :



Les rires et l’ambiance chaleureuse se sont envolés. Valérie est visiblement très troublée de ce qui s’est passé.


Nous arrivons à l’embarcadère du village sans que Valérie ait retrouvé son sourire et Véro en semble aussi très affectée. Nous rendons les canots et repartons vers notre chalet. La petite maison de Valy est sur la route et à sa hauteur elle nous abandonne :



Véro est inquiète de la tournure des évènements :



En lui faisant une bise d’au revoir je prends les rênes de la situation, elle doit se sentir soutenue même si elle préfère être seule ce soir :



Elle se détourne alors et nous la regardons tous les deux s’éloigner vers sa porte. Je prends la main de Véro et je la serre pour la réconforter et nous nous dirigeons vers la maison.



On arrive à notre maison, et comme prévu nous prenons une douche. Ni Véro ni moi n’avons l’esprit à la coquinerie ou même au rire. Nous sommes dans une phase suspendue de ces vacances. Tant que nous n’aurons pas sauvé notre amie et que nous ne l’aurons pas ramenée à sourire et à être bien avec nous, tout sera arrêté. Valérie est devenue indispensable à notre entente à tous les deux. Je fais des courses et Véro range la maison, mais nous sommes tous les deux fébriles. Les évènements à venir nous préoccupent. Une grosse heure après notre arrivée, nous décidons de nous rendre au camping. Il est tout proche de l’embarcadère, ils auront eu le temps de rentrer et même de se poser un peu. À l’accueil du parc, le responsable voit tout de suite de quel groupe nous parlons, et nous indique où le trouver.


Véro s’installe à la guinguette et je me dirige vers leur campement. À ce stade, l’angoisse me gagne un peu, mais je garde la conviction que la seule chose à faire est de régler cela maintenant et entre hommes. J’arrive à un campement d’ados sportifs : il y a des combinaisons qui sèchent, des vélos, des casques, des rames et un désordre total.


La réception m’a donné le nom de l’encadrant, cela va me faciliter les choses. Je m’adresse à un des jeunes qui me semble cool :



Il ne me répond pas, il ne doit connaître que l’allemand, mais il me désigne la grande tente qui sert de cantine. Je m’approche et je trouve le moniteur assis en train de remplir des papiers.



Il me reconnaît immédiatement :



Le jeune homme reste sans voix, mais il affiche un large sourire. Je l’ai touché en lui parlant d’une admiration que Valérie aurait pour son travail, il faut maintenant entrer dans le vif du sujet :



Günter semble intéressé et attentif. Après une petite pause, je reprends donc en mélangeant soigneusement des aspects techniques au côté affectif :



Je lui sors alors la somme prévue que j’avais retirée du distributeur en allant faire les courses tout à l’heure et je la mets sur la table. Mon estimation est surévaluée et la masse de billets est là pour impressionner : j’ai joué mon va-tout. Le brave Günter, reste toujours sans un mot, mais très vite il interpelle le gamin qui est le plus proche et lui dit un truc en allemand dont je ne comprends que cela concerne un certain « Hans ». Le gamin se lève et part. Günter s’adresse enfin à moi :



Très vite ledit Hans arrive avec toute la troupe à sa suite. Günter, lui fait signe de s’asseoir. Il lui fait un topo rapide, mais le gamin n’a d’yeux que pour les billets. La bande entière, qui écoute toute l’histoire avec attention, exulte dans leur baragouinage d’outre-Rhin. Ils semblent tous savourer une victoire commune. Günter et Hans échangent un petit peu puis Günter prend les billets et me donne des explications :



Je m’adresse à Hans en lui tendant la main :



Günter lui traduit et il accepte de me prendre la main avec un grand sourire :



Hans se lève et tend les bras au ciel puis il se congratule avec ses copains. Il semble être le champion du groupe, et ça le met en joie.



Il semble déçu, il doit bien aimer Valérie en fait.



J’ai toujours en tête de verrouiller la situation. Il ne faut pas que Günter dise quoi que ce soit de cette aventure au patron de Valy et que le groupe soit sympa avec elle demain pour le canyon. En route vers le bar, je pose les derniers jalons : je ne veux pas révéler à Véro que j’ai acheté le silence de Günter :



Maintenant que Günter et moi sommes complices, je peux en rajouter un peu :



Günter est content. Il est maintenant dans mon camp, il va à coup sûr tout faire pour que les choses se passent bien pour Valérie. On arrive au bar et on s’assoit avec Véro :



Véronique est un peu surprise, mais réagit avec un grand sourire. Elle est ravissante avec un short court et une chemisette à carreau ouverte assez bas. Günter est d’un coup tout rouge et ne trouve plus ses mots.



Véronique y va fort en le nommant ami d’emblée, mais il ne connaît certainement pas les subtilités du français. J’entame alors le vif du sujet en débriefant Véronique :




Je reviens avec trois bières et je continue le verrouillage que j’ai en tête :



Véronique voit tout de suite où je veux en venir, elle surenchérit avec un air attendri à faire fondre le pire de macho :



Véronique décide alors de lui porter le coup de grâce :



Sur ce coup-là Véronique en fait un peu beaucoup, mais Günter a l’air tellement fasciné par les jeunes femmes qu’elle n’a pas besoin de faire dans la dentelle. Il arbore un sourire jusqu’aux oreilles et dévore Véronique des yeux. Le regard enjôleur de Véro achève le travail des compliments. Celui qui était une menace il y a quelques minutes ne s’en relèvera que menotté par le charme de mes deux compagnes… c’est à dire par les liens les plus efficaces que je connaisse. Je suis maintenant sûr que notre Valy nationale n’a plus rien à craindre, je suis impatient d’aller le lui dire et je sais que Véro est aussi fébrile que moi.


Günter ne peut pas rester longtemps et cela nous va bien, nous avons rendez-vous avec Valérie pour lui rendre son sourire perdu. Bien sûr, Véro lui fait un baiser très amical, mais très appuyé pour conclure notre entrevue consacrant ainsi que nous sommes du même camp. Après le départ de notre victime, c’est presque en courant que nous nous rendons chez Valérie pour lui annoncer la bonne nouvelle.



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Nous sonnons chez Valérie, mais personne ne répond.Nous insistons. Toujours rien !

Nous nous regardons, mais nous ne trouvons pas cela drôle du tout. Je sonne à nouveau en insistant longtemps : j’ai peur que Valérie soit tellement en colère qu’elle ne veuille pas nous voir sans même nous laisser le temps de nous expliquer. Nous restons tous les deux silencieux à l’écoute du moindre indice. Insister deviendrait très grossier nous arrivons à la conclusion qu’il faut abandonner. Je conclus donc vers Véronique :



Dépités par le gâchis, nous tournons les talons quand, enfin, le loquet est manœuvré et Valérie apparaît les yeux rougis en se mordant les lèvres. Véronique, qui comprend instantanément le désespoir de son amie, se jette dans ses bras et lui donne la bonne nouvelle pour la rassurer :



Valérie ne dit rien, son visage s’éclaire doucement, mais elle paraît encore très incrédule. Je précise donc à Valérie comment la situation a été arrangée :



Valérie ne sait plus si elle doit continuer à être catastrophée ou au contraire si elle doit adhérer à l’optimisme et même à l’enthousiasme que Véro et moi manifestons. Après une petite hésitation, elle se jette dans les bras de Véronique.



Valérie lâche Véro et me saute au cou et se serre contre moi avec une grande tendresse.



Valérie nous tient maintenant tous les deux par le cou et ne semble pas vouloir nous lâcher. Elle est la plus heureuse du monde après avoir été la plus malheureuse il y a encore quelques minutes. J’enchaîne sur le prolongement naturel de cette allégresse :



Véro ne rate pas l’occasion de plaisanter à mes dépens :



Valérie nous pousse dehors :



Valy espère qu’arrivé sur le seuil, je vais la laisser gagner sur ce recadrage in extremis, mais je suis borné sur ce point :



Je m’inquiète alors :



Je prends Véro par la main et l’entraîne hors de la maison de Valérie.