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Temps de lecture estimé : 33 mn
15/07/18
Résumé:  Au restaurant, chacun est dans son rôle. Stéphane est le prince charmant dévoué au bonheur de ses convives et les filles sont séduisantes et émouvantes à l'extrême.
Critères:  ffh fépilée vacances caférestau exhib noculotte photofilm -amiamour
Auteur : Penn Sardin            Envoi mini-message

Série : Les 50 limites de l'amitié H/F

Chapitre 11 / 15
Un restau chaud, chaud, chaud

Résumé de l’épisode précédent :


La complicité naissante au sein du trio a mis Valérie dans une situation dramatique, mais l’action conjointe de ses deux nouveaux amis a réglé le problème. Ce mini drame a fini de sceller leur amitié et Stéphane offre une soirée de rêve à ses compagnes pour fêter ça.


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Véro et moi rentrons la main dans la main. En chemin, Véro est très gaie. Elle me raconte enfin les détails de leur remontée sur le canot. L’angoisse d’exposer leur nudité la rendait tellement fébrile qu’elle s’y est reprise par trois fois. Plusieurs fois ses fesses ont été exposées, et l’esclandre que je faisais pour monopoliser l’attention du groupe était très utile. C’était une situation ubuesque parce que Valérie était toujours très contrariée, et pourtant elle riait de leur maladresse et du cocasse de leurs expositions à répétition. Véro est intarissable, même rentrée au chalet et alors que je la repousse vers sa chambre, elle ne veut pas se taire.



Je la pousse dans la chambre en tirant la poignée de sa porte. Elle obtempère mais juste avant que la porte ne se ferme, elle me prend par le cou et me donne le plus craquant des baisers.



Sur ces paroles sibyllines et pleines de promesses, elle se recule et pousse la porte en me dévorant d’un regard gourmand. Je suis aux anges, cette soirée s’annonce très bien. Valérie est intégrée définitivement dans notre groupe et semble s’y trouver très bien. Par ailleurs, Véronique accepte avec bonheur cette nouvelle géométrie et se comporte avec moi comme je le souhaite de tout mon cœur : avec une tendresse pleinement assumée. Je vais sortir le grand jeu, mes deux princesses se souviendront longtemps de cette soirée.


Je prépare un feu sans le mettre en route quand je vois Véro passer de sa chambre à la salle de bain comme une furie, toute nue mais coiffée et avec un début de maquillage. L’image est cocasse et très affriolante. Au milieu du gué, elle suspend son mouvement, se tourne vers moi, m’exposant sa plastique en mettant les deux mains sur ses hanches.

Elle est éblouissante, je suis bouche bée.



Je me rends dans la salle de bain et me mets tout de suite au travail. Véro est toute nue, à côté de moi, à m’observer. C’est une situation troublante, Véro sent bien que ma concentration est plus que perturbée par sa tenue et elle en rajoute en ondulant gracieusement.



Je pose ma main libre sur sa hanche et entreprends de lui caresser les fesses. Elle se dégage aussitôt :



Elle me pousse en dehors de la salle de bain et s’enferme. Je m’isole donc, conformément à sa consigne. Il ne me reste qu’à mettre mon costume clair et à me peigner. J’ai un peu de temps pour m’allonger et me reposer de toutes ces émotions : ce n’est pas un luxe. Il m’aurait fallu des fleurs pour traduire la tendresse qui a envahi mon cœur, mais ce n’est pas possible, tant pis ! La fatigue me gagne, ce break est décidément bienvenu.


oooOOOooo


Je suis réveillé par des coups à la porte.



Je me lève sans réfléchir, refais ma coiffure avec l’esprit un peu dans les brumes, prends ma veste et sort en seul mouvement. Je découvre alors Véro qui m’attend au milieu du salon, droite en attente de la sentence. Je suis bluffé ! Elle est habillée d’une robe noire, longue et fluide qui moule son corps. Son décolleté est ravageur, sa taille fine, son ventre plat et ses hanches amples sont dessinées délicieusement. Une longue fente ouvre la robe très haut sur le côté, cela va être très sexy de la voir marcher. Véro n’aime pas les tenues aguichantes d’habitude, ses complexes déplacés l’empêchent depuis toujours de jouer de ses atouts bien réels. Elle se lâche enfin et le résultat est magnifique. Une fois que je suis remis un peu du choc, je peux exprimer mon admiration :



Je prends l’appareil. Véro obtempère et j’en profite pour admirer sa croupe moulée par le tissu fin qui ne cache rien.



Véro me découpe au laser de ses yeux avec une colère certainement feinte mais néanmoins convaincante. Mais, contre toute attente, dans le même temps elle glisse ses mains sous sa robe grâce à la fente et m’ordonne :



Je me tourne de mauvaise grâce :



En une minute, je prends Véro sur toutes les coutures qui se prête au jeu trente secondes avant de prendre son sac et de se diriger vers la porte. Je l’attrape au passage pour la serrer dans mes bras. Je veux sentir son corps contre le mien et même si je fais attention à son maquillage, je la couvre de baisers tout en la caressant voluptueusement, particulièrement ses fesses si peu couvertes. Véro ne se prête au jeu qu’une minute mais elle semble apprécier d’être caressée à travers ce tissu si fin.


Je n’ai pas eu l’occasion d’avancer le carrosse de ma reine, mais je lui ouvre sa porte avec une révérence. Je conduis vers la maison de Valérie en gardant un œil sur la cuisse dénudée de ma compagne : l’interdiction de toucher ces merveilles captivantes devient une vraie torture. Arrivés chez Valérie, nous l’apercevons sur sa terrasse. Je me gare devant elle et sort pour lui ouvrir la porte : elle est, ce soir, une invitée de haut rang au même titre que Véro. Valérie a mis le paquet, comme Véro. Elle a une petite robe tube très courte et très serrée, qui moule sa poitrine et ses hanches comme une pin-up.



Valérie est un peu soucieuse, ce qui ne correspond pas à l’ambiance de fête que je souhaitais pour ce moment.



J’accompagne Valérie à l’arrière de la voiture pour ne pas tenir Véronique en dehors de cette conversation et aussitôt je commence une mise au point que sais être rapide et heureuse.



Véro, que j’avais interrompue il y a moins d’une heure, reprend le fil de sa narration des évènements du jour. Valérie veut tout connaître de notre entrevue avec le moniteur allemand. Véronique qui est toute excitée raconte mieux que moi la partie où j’étais seul avec Günter, avec quelques détails inventés. Valérie est vite aussi fébrile que son amie, tous les aspects de cette aventure sont des sujets pour faire des plaisanteries qui nous font tous rire comme des fous.


Le GPS nous guide au restau, ce qui est heureux parce que je ne suis pas très concentré sur la route. La beauté de mes passagères et nos crises de fous-rires monopolisent toute mon attention. Le restaurant a fière allure. Quand je me gare devant, le voiturier ouvre à Valérie qui est derrière et je fais le tour de la voiture pour ouvrir à Véro qui m’attendait avec un air pincé.



Si j’avais pensé à ce détail, j’aurais demandé à Véro de rejoindre Valérie à l’arrière de la voiture. C’est une petite faute de goût qui restera isolée, je l’espère. Nous montons tous les trois les marches du perron. La lumière intense qui illumine les lieux me permet de bien regarder mes deux accompagnatrices. Elles sont encore plus belles et sexy que je ne l’avais noté dans le jour déclinant. Pour comble de séduction, la robe de Véro est un peu transparente malgré sa couleur noire. De là où je suis, à deux marches derrière elle, je distingue la courbe de l’intérieur de ses cuisses. La sachant nue sous cette robe fine, l’image est hyper-suggestive. Les cuisses de Valérie, fines et allongées par la jupe courte et les hauts talons, sont aussi un spectacle de premier choix. Je suis au paradis des mateurs. Je ne cèderais pas ma place pour tout l’or du monde.


Nous sommes accompagnés jusqu’à notre table et cette fois-ci les deux femmes ont le même traitement luxueux de la part du personnel : deux majordomes accorts installent les jeunes femmes côte à côte avec distinction. Distinction qui n’empêche pas leurs regards de mâles subjugués de se perdent dans les décolletés de ces deux jolies clientes. Je n’avais jamais pris conscience de cet aspect du métier de majordome, mais je constate qu’il offre de sacrés avantages que le mien n’a pas ! Suivant les consignes que j’ai données à l’entrée, le champagne nous est servi aussitôt. Dès que le personnel s’est éloigné, Valérie proteste à voix basse pour s’inquiéter de ce faste :



Les deux filles se regardent avec un air dubitatif et, avec un sourire complice, haussent les épaules pour exprimer leur consentement :



Valérie capitule donc :



Nous trinquons à cette soirée et à notre amitié. Je me noie dans le regard tendre de ces deux nymphes. Je suis sûr que tous les hommes présents dans ce restaurant meurent d’envie d’être à ma place et cela m’emplit de joie. Je bois peu parce que je dois ramener tout le monde en voiture ce soir. Par contre, j’encourage les deux filles à se griser un peu pour profiter pleinement de l’ambiance de fête. Après la tension de la fin de journée, mes deux jolies invitées se laissent aller. La brillance de leurs yeux et leur comportement trahissent au bout d’un moment une certaine euphorie.


Nous rions beaucoup, l’aventure de cet après-midi est un bon prétexte. Les anecdotes que Valérie recueille dans son travail sont aussi une source intarissable de plaisanteries. Mon comportement avec les parisiennes leur donne une bonne raison de se moquer de moi, et je dois faire quelques révélations sur ce que j’ai vécu avec elles le lendemain. Je dois évoquer les photos de charme, leur impudeur spontanée et même la sensualité que les deux femmes ont témoignée l’une pour l’autre. Je ne veux pas aborder le sujet trop scabreux de ma participation très active mais aussi honteuse à leurs jeux sexuel au bord du lac mais les filles ne sont pas dupes sur l’issue incontournable d’une situation chaude et équivoque à plus d’un titre qui régnait là-haut.


L’éternel sujet de conversation des bonnes soirées, le sexe, a donc été très vite au menu. Valérie ayant assisté à des situations très coquines au fond des canyons au cours de sa longue expérience, elle a de nombreuses anecdotes croustillantes à raconter.


L’ambiance est au rire mais elle est aussi à la séduction et à la sensualité. Il y un scénario majeur dans cette soirée : je suis l’hôte subjugué par la beauté de ses invitées et celles-ci jouent parfaitement leur rôle. Au début, Valérie n’osait pas se lancer dans cette intrigue, mais en réponse aux provocations et aux encouragements de Véro, elle est entrée dans la peau de son personnage avec brio. Une amitié sincère peut admettre de jouer au chat et à la souris à l’occasion sans que cela ne signifie autre chose qu’un amusement temporaire.


Au milieu du repas, elles ont fait l’inventaire de leurs atouts pour rationaliser la fascination qu’elles engendraient chez leur victime : moi. Valérie marquait des points avec sa robe dont le décolleté plonge très bas entre ses seins empêchant l’emploi de tout soutien-gorge ; avec sa robe très courte, avec les gestes terriblement séduisants qu’elle avait à mon égard.


Véronique ne déméritait pas avec sa robe moulante, un peu transparente qui montrait toutes ses formes et dont la fente laissait voir sa cuisse très haut. Un vêtement peut vraiment autant déshabiller qu’il habille sa propriétaire. Avec son maquillage soigné qui la faisait ressembler à une actrice et grâce à ses jeux de jambes qu’elle maîtrisait parfaitement.



Véronique ne me laisse pas m’en sortir si facilement :



Valérie confirme son adhésion au défi de son amie :



Et Véro porte l’estocade :



Le jeu commence à bien me plaire. Si les deux filles veulent jouer à la concurrence à la séduction, je serai le gagnant à coup sûr.


Je les encourage à créer des règles glissantes, c’est trop drôle :



Véro approuve :



J’ai fait un léger écarquillement de l’œil en fixant les cuisses de Véro à travers la table pour lui dire de quoi je parle, mais je n’en dis pas plus. Véro rougit en comprenant que je fais allusion à son absence de culotte. Elle n’avait certainement pas l’intention de révéler à sa nouvelle amie sa tenue qu’elle juge inconvenante, mais elle est très contente de tenir une victoire indiscutable. Je suis très pervers sur ce coup-là : je lui laisse le choix de faire un coming-out ou alors de renoncer à sa victoire inexplicable. J’ai tout de suite la réponse, Véro qui est aussi est très fière d’être une femme libérée n’a pas envie de faire des secrets à son amie femme :



Valérie ne l’entend pas de cette oreille :



Elle se met à bouder comme une enfant.



Véronique reste dubitative alors qu’elle est maintenant trop engagée à faire la révélation de son impudeur. Elle doit vraiment craindre le mauvais jugement de sa nouvelle amie ou alors elle déguste le suspens. J’ajoute un dernier argument qui doit convaincre son goût du jeu :



La certitude que sa compétitrice ne la suivra pas et qu’elle est vraiment la plus coquine des deux semble emporter la décision pour Véronique :



Valérie est impatiente, et ne comprend pas les circonvolutions :



Valérie, reste sans voix une seconde puis demande des précisions en baissant la voix :



Je continue la définition de la prouesse :



Valérie ne sait plus quoi dire. Le jeu est un peu passé au second plan après cette révélation troublante mais elle se ressaisit bien vite :



Valérie s’avoue vaincue :



Me voilà bien mal jugé :



Pour nous mettre tous les deux d’accord, Valérie se lève et en guise d’au revoir elle se penche pour nous donner tout bas un indice sur ses intentions avec un ton enjoué de coquine :



Et sur ces mots, elle se dirige vers les toilettes. Véro et moi la regardons s’éloigner, incrédules.



Tout en discutant, nous sommes tous les deux attentifs à ce qui se passe dans la salle du restaurant. Valérie devrait apparaître et traverser de bout en bout ce haut lieu de la bourgeoisie locale, bondé et animé. Ce sera comme la traversée d’une arène. Le défi qu’avait relevé Véronique il y a deux jours était plus progressif, l’intimité du petit restaurant lui avait permis de s’accoutumer à sa nudité cachée. Valérie tarde beaucoup alors que sa tenue lui permet de se débarrasser de sa culotte en un tour de main. Nous imaginons qu’elle doit hésiter avant de se jeter dans la fausse aux lions. Après une éternité, notre amie apparaît enfin au loin.


Elle a perdu son assurance, elle avance d’un pas incertain en se tenant anormalement droite. Elle nous regarde intensément. On peut distinguer que, sous son fard léger qu’elle a rehaussé dans les toilettes, ses joues rougissent de plus en plus au fur et à mesure qu’elle s’avance dans la salle.


Il est évident qu’elle a sauté le pas et qu’elle a osé retirer son sous-vêtement, mais cela semble l’affecter beaucoup plus qu’elle ne le montrait en partant. Sa démarche n’est pas naturelle et ses belles jambes dénudées attirent les regards de tous les hommes et femmes de cette salle, elle est loin de passer inaperçue.


Dans ce milieu huppé, les meurs légères sont un loisir habituel. Les nombreux libertins qui assistent au défilé de Valérie en ce moment se doutent certainement que la gêne extrême qu’exprime cette jeune femme si court-vêtue est justifiée par quelque chose de très coquin. Valérie a visiblement conscience des regards pesants et les sourires de connivence de tous ces hommes avertis. La gêne raccourcit ses pas pour essayer de ne pas desserrer ses cuisses comme si le sol était un miroir et que ces observateurs la regardaient par en-dessous. Malgré la lenteur de sa progression, le supplice arrive quand même à sa fin quand Valérie retrouve sa place et qu’elle peut protéger ses jambes du regard de son public. Je suis désolé pour elle, l’épreuve va bien au-delà de ce que nous pouvions envisager.



Véro est désolée pour l’angoisse de son amie, elle voudrait la libérer le plus vite possible :



Les filles sont surprises par cette idée torturée mais, malgré tout, comme c’est dans la droite ligne des coquineries ambigües de cette soirée, elle commence à la trouver très tentante. Il est très excitant d’imaginer ce que voit un scrutateur imaginaire qui pourrait voir ces merveilles exposées mais néanmoins invisibles pour tout le monde. L’idée de le constater par nous-même est délicieuse pour nous trois.



Véronique semble étonnamment excitée par cette idée :



J’interviens dans leurs manigances parce que j’ai vraiment envie de voir ce film :



Valérie est intraitable :



En préparant la caméra, je marmonne faussement en m’assurant qu’elles m’entendent :



Je lance la prise de vue et glisse le téléphone discrètement sous la nappe. La lumière de la salle est très vive et la nappe est blanche, l’image sera certainement de bonne qualité. Je filme à l’aveuglette en déplaçant la caméra et le point de visée. J’argumente pour pouvoir regarder moi-même sous la table :



Après une minute de prise de vue, je stimule l’enthousiasme de mes actrices :



Je lance la prise de vue et j’observe les deux actrices. La partie visible de leur personne bouge à peine mais pour moi, les indices sont suffisamment pour indiquer qu’un ballet érotique de première qualité est en train de se jouer sous la table.


Valérie se pose en metteur en scène, ce jeu lui plaît décidément beaucoup :



Valérie met ses mains sous la table et Véro la copie aussitôt. Elles jouent avec la nappe un peu et bougent doucement. Moi, pendant ce temps je change les points de vue avec lenteur en espérant ne rien rater.



Je n’ai aucune idée de ce que font les filles, mais maintenant c’est Véronique qui est toute rouge. Elle est sous le contrôle de son amie qui, elle, semble totalement débridée. Les événements dépassent tout ce qu’elle avait pu imaginer mais elle ne conteste en aucune façon :



Véronique ne confirme pas :



La nappe bouge un peu, les mains dansent, leurs jambes sont aussi animées. Par moments, Véro écarquille les yeux, les choses prennent une allure qui la trouble énormément. Mais la concentration de Valérie ne cache pas qu’elle, aussi, est émue au plus haut point par les débordements souterrains. C’est un vrai spectacle d’observer deux belles femmes faire des choses bouleversantes en public. Je voudrais disposer d’une autre caméra pour immortaliser l’envers des décors. Envers qui est l’endroit pour tout le monde puisque l’intrigue se déroule sous la scène ! Après ce ballet, infernal, Valérie change à nouveau la donne :



En cadreur professionnel, j’obéis aux ordres du metteur en scène :



Vu la rougeur des joues de Véro, son regard figé et sa lèvre tremblante, le calme est relatif. Les deux actrices ne bougent presque plus, leurs bras se meuvent plus lascivement mais le regard des deux femmes traduit une concentration considérable. Elles n’ont plus conscience de la salle, de moi ou de ma caméra, elles sont seules toutes les deux sur une île déserte. Je les alerterai si cette hypnose passagère leur faisait prendre des attitudes déplacées mais pour l’instant elles sont d’une neutralité totale en apparence.


Valérie revient au monde la première, et pour détendre l’atmosphère prend la parole mais sans rien changer dans ses gestes et ses attitudes que Véro copie fidèlement :



Elle fait alors quelque chose qui fait sursauter sa compagne.



Véronique ne cherche pas à contester les instructions de son amie, elle est complètement dans son rôle, mais elle est visiblement toujours bouleversée. Le jeu tranquille et torride continue longtemps, j’ai le temps d’explorer plusieurs fois tous les points de vue quand la caméra donne un signal.



Nous buvons tous de l’eau, nous avons eu très chaud tous les trois. C’est très agréable de vivre des sensations intenses mais c’est très fatigant. Je reprends pleinement conscience de notre environnement et je réalise que nous avons peut-être donné un spectacle indécent par moment. Nos voisins ne prêtent pas attention à nous, en apparence tout du moins. Tout n’était que suggestion dans notre jeu, celui qui aura décrypté nos gestes et nos rougeurs de joue pour comprendre nos agissements ne se manifeste pas, donc nous avons évité le scandale. Je suis certain que ce genre de restaurant est régulièrement le théâtre d’élucubrations érotiques comme la nôtre, le tout étant de rester dans les normes de cette société codifiée.


Le dessert est l’occasion de reprendre nos esprits. Après cet intermède, je peux revenir à notre objectif initial qui est de départager les deux provocatrices.



Je lui donne l’appareil et les filles se lancent dans un visionnage des rushs. Les filles ne sont pas très discrètes mais nos voisins ne peuvent pas savoir ce qu’il y a sur le film. Elles visionnent le premier plan en rigolant. Véro est déjà impressionnée par la sensualité qui se dégage de cette vue indiscrète :



J’interromps leurs conciliabules pour défendre mes intérêts :



Véronique qui, à son habitude, n’entend pas se faire dicter sa conduite me répond sur le même ton juridique :



Les deux complices lancent le visionnage du suivant. Véronique est impressionnée :



Les filles me tendent la caméra :



Je visionne alors enfin ce film précieux. L’image est belle, la caméra a ajusté idéalement la lumière tamisée par la nappe. Au début, le film montre des cuisses fermées mais délicieusement dénudées. La fente de la robe de Véro largement ouverte dévoile les mêmes secrets que sa compétitrice. Les mouvements de la caméra montrent, tour à tour, différents points de vue et permettent de s’imaginer ce qu’aurait vu un voyeur impertinent.


Après un long survol de ces rondeurs affriolantes mais protectrices des jardins secrets, les cuisses s’écartent un peu. La caméra n’est pas idéalement orientée et les visions plongeantes sur les vallées profondes sont rares et brèves. Les vues sur les temples de l’amour des deux grâces sont fugitives entre des plans glissant sur des courbes délicieuses. Cela constitue un supplice sensuel et troublant. Ce film est digne d’un prix de l’érotisme. Il ne montre presque pas les zones névralgiques, mais elles sont si bien suggérées qu’elles sont encore plus fascinantes.



J’active la vision du second film, je suis impatient. Cette fois les cuisses s’écartent volontiers pour laisser voir les merveilles cachées. Le ballet des jambes est incessant, la caméra balaye ces courbes complaisantes sous tous les angles. Les deux minous s’exposent avec impudeur comme s’ils n’avaient pas conscience de l’intrus concupiscent qui les observe. Le contraste entre le sexe nu de Véronique et celui à la toison fournie de Valérie est saisissant. La vulve dénudée semble fragile et réclamer douceur et protection. Le mont de vénus naturel exprime une sensualité explosive et décomplexée. Les deux sexes sont luisants, ce sont deux temples du plaisir mis en vis-à-vis pour offrir tous les délices des sens. À la fin de la séance, je reste sans voix. J’ai encore très chaud, ce film tient toutes ses promesses et même bien plus. Les sensations que j’ai vécues ce soir m’ont bouleversé, je ressens une grande fatigue.



Nous buvons tranquillement notre café et cela me permet de me concentrer un peu.



Valérie entend la sentence avec une petite moue :



Véro s’apprête à donner son point de vue qui contredit ma sentence, mais Valérie l’interrompt pour compléter son propos avec un énorme enthousiasme :



Véro et moi restons cois.

Mon amie intime se tourne pour faire face à son amie devenue plus intime depuis quelques minutes en exprimant une incompréhension totale :



Je suis encore une fois bluffé :



Véronique, que le jugement inique a dérangée, veut aider sa complice et sans penser aux conséquences de sa précipitation elle ajoute sans hésiter :



Véronique vient d’inviter son amie à un after-resto très glissant après la mise en situation érotique la plus intense que je n’ai jamais connue. Elle ne se rend peut-être pas compte de l’issue probable d’une séance de rasage intime et d’exposition du résultat dans notre cocon mais moi, si ! Et Valérie, silencieuse, doit aussi comprendre que la soirée va encore apporter son lot de découvertes et de plaisir. Mais il nous faut garder toute notre spontanéité, je préfère laisser la situation se développer. Je suis le juge, je dois garder le contrôle :



Véronique s’insurge :



Valérie se lève alors, impatiente :