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Temps de lecture estimé : 25 mn
31/07/18
Résumé:  De nouveau seuls, les deux amis font enfin l'amour.
Critères:  fh vacances amour cérébral revede fmast intermast pénétratio -amiamour -extraconj
Auteur : Penn Sardin            Envoi mini-message

Série : Les 50 limites de l'amitié H/F

Chapitre 13 / 15
La limite ultime

Résumé de l’épisode précédent :

L’after du restaurant a tenu toutes ses promesses pour Stéphane, ou presque… Valérie a relevé le défi du rasage coquin sans aucune pudeur. Par un enchaînement inéluctable, les trois amis ont fait l’amour sans tabous. Stéphane a connu le bonheur rare d’une partie de sexe avec deux femmes, et les filles ont découvert, avec perplexité, le plaisir intense qu’elles peuvent trouver dans une relation homosexuelle. Mais il reste une ultime frontière infranchissable : le sexe de Véronique reste réservé à son mari.



**********



Je dois libérer mes deux amantes, je me retire donc de cet antre adorable que je viens de profaner. Véro libère à son tour Valérie et se laisse tomber dans le sofa. Valy s’assoit aussi, lasse et repue. Après avoir jeté deux bûches dans le feu, je passe rapidement dans la salle de bain et après, les rejoins pour m’installer entre elles.



Nous restons un moment silencieux, j’attire mes deux amantes pour qu’elles posent leur tête sur ma poitrine et que nous nous tenions chaud sans nous habiller. Pour alléger le climat, Véronique rompt enfin le silence :



Véronique connaissait, et même souhaitait, ce jugement tellement elle est admirative de l’engagement de son amie dans le jeu et dans notre relation. Elle l’approuve donc sans hésiter :



Les deux filles ont un sourire jusqu’aux oreilles. La situation leur plaît sans ombre. Elles se regardent intensément en souriant et, sans se concerter, elles se penchent au-dessus de moi pour se donner un long baiser dévorant. Mais ce baiser ne leur suffit pas, Véro passe sur moi, non sans me caresser de tout son long, pour se jeter dans une étreinte hyper sensuelle et lesbienne.


J’admire ce baiser de Rodin entre femmes en faisant attention à ne pas intervenir. Le célèbre sculpteur aurait dépassé encore le sommet de son art s’il avait osé illustrer l’homosexualité féminine. Valérie reprend la première le contrôle de la soirée :



Il se fait vraiment tard et les filles ont un peu froid, nues et trempées de sueur devant un feu qui a perdu de son intensité. Je veux être raisonnable pour nous trois car je sens que Valérie est trop bien avec nous.



Véro se lève dans sa nudité triomphante pour s’éclipser dans la chambre.

Valérie reste blottie contre moi encore un peu et me murmure avec une voix de petite fille :



Véronique est revenue avec des vêtements chauds, une serviette moelleuse et un gant imbibé d’eau de Cologne… Elle s’active tout de suite à laver son amie en un tour de main et à la sécher. Valérie n’a pas la force de résister mais même si elle le voulait, Véro ne la laisserait pas faire. Véro ponctue ses caresses séchantes par des baisers coquins et finit par un baiser sur la bouche. Elle l’habille aussitôt après d’un jogging épais et de ses baskets. Valérie s’étonne auprès de moi :



Pendant que Véro habillait la petite fille qu’était devenue notre nouvelle amie je me suis moi-même habillé. Je tends le manteau de Véro à Valérie pour lui signifier notre départ. Valérie obtempère en traînant les pieds. Sur le seuil, les deux filles se donnent de nouveau un baiser sulfureux, et nous voilà partis. La nuit est douce, j’ai mon bras autour de son épaule, nous marchons avec une complicité manifeste.



Valérie est intarissable sur l’ambiguïté de ses émotions et elle continue son monologue, tout le long du chemin.



Elle ouvre sa porte et me prend par la main pour m’attirer à l’intérieur. Elle se plante au milieu de sa pièce, à trois mètres de moi, et se tourne vers moi. Elle retire son manteau et fait passer le haut du jogging par-dessus sa tête et me les envoie d’un geste gracieux. Elle retire une chaussure, puis l’autre et me les jette. Toujours sans me quitter des yeux, elle fait glisser son pantalon de jogging moelleux le long de ses cuisses puis le laisse choir et enfin me l’envoie aussi d’un geste du pied.



Malgré sa nudité elle me pousse jusqu’à la limite de la terrasse, bien en vue de la rue, et c’est là que je la prends dans mes bras pour lui donner un dernier baiser. Ce baiser dure, je la serre contre moi et je caresse son dos, ses fesses et ses cuisses. Une voiture passe dans la rue et le cône de ses phares nous illumine quelques secondes. Son conducteur aura à coup sûr remarqué la blanche nudité de ma maîtresse mais cela ne nous a pas interrompus. Et puis, enfin, je m’éloigne à reculons sans arriver à la quitter des yeux. Elle fait demi-tour sans cesser de me sourire et rentre chez elle tranquillement. Je suis émerveillé par ce corps de femme, nu dans la nuit qui s’éclipse avec grâce.


Sur le chemin du retour, je réfléchis à tout ce que nous nous sommes dit ce soir, Valérie et moi, et au sens que nous avons donné à nos actes. Quand j’arrive à la maison, Véro est déjà couchée. Je prépare le feu pour la nuit, comme tous les soirs. Je prends une douche brûlante et finis de me sécher devant l’âtre. Je prends mon temps. Je suis baigné du bonheur induit par cette soirée exceptionnelle et je veux en profiter. Mon esprit vagabonde ! Je suis bien avec la chaleur des flammes sur mon corps, fatigué, repu de tous mes sens, mais sans sommeil. Mais il est tard et demain sera notre dernier jour entier ici, il faut que je sois reposé pour en profiter pleinement.


Je me couche avec Véro et je me colle à elle. Elle est toute nue, elle m’attendait. Elle semblait dormir mais elle se tourne pour incruster son dos et ses fesses contre moi. Je la serre encore et je l’embrasse dans le cou tendrement. C’est ainsi que nous nous endormons, nos deux corps nus, unis pour la nuit.


oooOOOooo


Je suis réveillé par une douce sensation qui vient de mon sexe. Cela ne me surprend pas, sans y être habitué, c’est maintenant dans le domaine du possible. Il n’y a plus de barrière, entre Véro et moi, qui rendrait cela invraisemblable. Ce plaisir immédiat, dès le réveil, c’est la magie de ce voyage que nous faisons tous les deux : un voyage dans la sensualité permanente.

Je sens la tête de ma bien-aimée sur mon épaule et sa main qui me masturbe très délicatement, avec la légèreté d’une plume. Je m’habitue à la lumière et je vois ses yeux, un peu brillants mais souriants qui scrutent mon visage pour saisir ma première expression du matin. J’espère que j’exprime le sentiment qui envahit mon cœur. Je voudrais qu’elle lise sur mon visage le bonheur que je ressens à me réveiller avec elle avec cette liaison sensuelle si forte. Elle ne semble pas me caresser pour me donner du plaisir. Elle me caresse parce qu’elle aime me toucher, qu’elle en a envie, qu’elle en a le droit et qu’elle sait que j’aime ça.


Sa caresse est si légère qu’elle n’est pas sexuelle, c’est seulement ses doigts qui parlent d’amour à mon sexe. Ce petit zizi s’est réveillé avant son maître, comme hier ! Les doigts de Véro sont eux-mêmes la seule partie vraiment réveillée pour pouvoir dire quelque chose. Ils disent à mon sexe, qui n’est plus tout à fait petit, la confiance que leur maîtresse a en moi pour lui donner une nouvelle journée de bonheur et de plaisir. Je donne un baiser sur le front tout proche de mon amante aimée.


Pourquoi sur le front ? Parce qu’il est là ! Parce qu’il s’offre et qu’il permet à mes lèvres de raconter une petite histoire à Véro sans faire l’effort qui gâcherait la douce torpeur que je veux conserver encore un peu.


Mes lèvres disent à Véro :

Que je suis réveillé mais que je ne veux pas bouger !

Que j’aime sa caresse et qu’il ne faut pas qu’elle l’arrête !

Que j’ai entendu ce que ses doigts disaient avec une voix si basse que même les dauphins ne l’entendraient pas !


Véro me sourit ! Elle me rend mon bisou sur la joue, la joue parce que c’est aussi la partie de moi qui s’offre à ses lèvres sans effort. Elle me souffle alors avec douceur :



Elle se penche alors doucement pour prendre mon sexe dans sa bouche. C’est délicieux, elle me fait un baiser langoureux sur mon membre qui finit de durcir sous ces stimuli. Quand elle approfondit sa succion, je m’éveille inéluctablement pour goûter ce plaisir fort et envahissant. Elle joue à être une bonne suceuse, à faire une pipe mouillée, et profonde et c’est une excellente mise en condition pour sortir de ma transe sentimentale avec plaisir. Ma torpeur s’est transformée en désir impétueux. Ma capacité à appréhender le monde n’est pas meilleure, mais j’ai sauté d’un monde onirique et sentimental à un univers de désirs charnels bien plus prosaïque.


Tout en me suçant divinement, Véro explore de la main avec douceur les zones sensibles autour de mon sexe. Elle semble bien les connaître, tandis que sa bouche gourmande enveloppe et masse délicieusement mon gland.

Oups ! Je me laisserais bien aller à ne rien faire. La direction prise est très tentante. Maintenant que je suis bien réveillé, j’ai envie de partager mes sensations avec Véro, de la prendre contre moi et de ressentir ce qu’elle ressent. Progressivement, ma jouissance devient secondaire et je n’envisage plus la jouissance que si je la vis à deux. J’interromps Véro en la prenant dans mes bras :



Véronique a une hésitation :



Ma formule était ambiguë, mais Véro l’a interprétée de manière très orientée. Elle a compris que je lui demande de faire l’amour définitivement alors que mes pulsions n’étaient pas si précises. Mais je m’en veux de ne pas y avoir pensé dès mon réveil : c’est évident que c’est maintenant, dans l’intimité de ce lit, sans témoin, que la dernière limite de notre amitié doit être franchie. Sa question posée d’une petite voix timide et ses yeux brillants m’indiquent qu’elle attendait avec impatience que je lui propose le grand saut.



Je la serre dans mes bras et je lui donne un grand baiser. Nos deux corps s’épousent et donnent à ce baiser une étendue comme aucun baiser n’en a jamais eu. Nos mains nous caressent partout où elles le peuvent. Progressivement nous nous animons pour ressentir toujours plus la peau de l’autre. Nous renonçons ici, tous les deux, à ces limites bafouées. Je ressens un grand soulagement d’assumer pleinement la réalité qui s’est révélée durant ces vacances. Il y a juste un nuage que je croix discerner dans l’engagement de Véro : elle se donne sans réserve dans notre étreinte mais elle ne semble pas partager ma joie.



Véro est restée enlacée et colée contre moi. Elle a la joue sur ma poitrine et ne me regarde plus.



J’aurais voulu que nous partagions un peu plus nos émotions qui sont si vives et si importantes à ce moment, juste avant que nous devenions de vrais amants, mais je sens aussi que l’heure n’est plus au discours : l’heure est aux actes ou plutôt aux caresses. Je retourne Véro sur le côté pour que nous soyons confortablement l’un avec l’autre sans menace de pénétration. Je veux nous donner du temps et je lui donne un baiser. Je la regarde dans les yeux et je lui souris. La peur ne l’a pas quittée, elle doit regretter de m’avoir détourné de mon enthousiasme. Je veux lui faire oublier cette interruption pour qu’elle retrouve la sérénité qu’elle avait quand je me suis réveillé.


Je l’embrasse tendrement, je lui souris avec mes yeux et elle me rend volontiers mon sourire. C’est à son tour de passer une main derrière ma nuque et de m’attirer pour un baiser voluptueux. Ma main caresse son côté puis ses seins, puis son ventre. Je n’ai pas besoin de sexe pour lui faire l’amour. Ce que je vis là est aussi intense qu’une extase : je sens Véro en accord parfait avec moi, elle m’aime autant que je l’aime, elle a autant que moi envie que nous soyons l’un contre l’autre.


Nous n’arrêtons pas de nous embrasser de nous sourire et de nous parler avec les yeux et presque indépendamment nos mains ont commencé un jeu du plaisir sur le corps de l’autre. Ce ballet presque sans sexe dure longtemps et il aurait suffi à nous rendre les plus beaux amants du monde. Nous sommes complices dans la tendresse que nous nous donnons et en étant simplement heureux dans cette étreinte passionnée.

Sans sexe ? Encore que… Je bande comme un taureau et Véro l’a bien senti.


Avec malice, elle décide de s’occuper de cette faiblesse de ma part. Elle a pris mon chibre bandé dans sa main douce et le branle. De son autre main, elle me caresse mes boules glabres, c’est divin ! Elle a concentré, par ce geste mon désir dans mon sexe.

Je la laisse gouverner mon plaisir tandis que nos baisers passionnés et mes caresses sur ses seins et sur son corps ne cessent pas. Elle entretient avec efficacité une excitation maximum de mon vit et au bout d’un moment je ne peux plus attendre. Je place enfin Véro sur le dos et je me mets entre ses jambes. Véro veut lâcher mon membre pour me laisser prendre le contrôle mais je retiens sa main :



Véro accepte mon injonction, quand j’approche de son minou, elle le guide sur sa vulve pour masser les lèvres de son sexe et à travers elles, son petit clitoris qui se cache. Elle écarte ses jambes largement pour que les secrets de son corps s’offrent à la caresse de mon sexe.


C’est elle qui conduit la manœuvre et elle a beaucoup d’idées. Elle me veut partout, maltraitant son clitoris de mon gland doux qui l’adore, massant sa vulve de haut en bas, jouant avec la porte de son vagin et même plus bas. Véro alterne les caresses sans ordre et sans méthode : ses pulsions la gouvernent. Elle guide mon sexe d’une main comme si elle jouait avec un sex-toy mais de l’autre main elle me caresse les couilles et les cuisses. Ses doigts fins sur mon sexe rasé me donnent un plaisir qui aurait suffi à représenter le plus grand de mes fantasmes.


Mon sexe est un outil doux, idéal pour masser efficacement le sien et elle se sent bien dans mes bras à faire ce qu’elle veut sans obligation. Véro semble réagir à cette caresse toute simple plus que ni elle ni moi ne l’avions envisagé, mais nous sommes là pour nous laisser guider par nos sens.


Elle se concentre maintenant à se branler avec mon vit. Je me suis redressé un peu pour la regarder. Elle a fermé les yeux, elle est magnifique à se masturber en confiance avec mon sexe. Elle masse son minou rasé et mouillé en semblant avoir oublié que j’étais là. Le bas de son corps commence à s’animer de lui-même au rythme des va-et-vient qu’elle donne à sa branlette. Je l’admire et je m’abstiens d’intervenir : même si nous savons que cela n’arrivera pas, j’adorerais qu’elle se fasse jouir ainsi devant moi, avec mon sexe, mais toute seule.


Véro m’a averti que notre étreinte ne la conduira pas à l’orgasme pourtant, alors que nous n’en sommes qu’aux prémices, ce n’est pas l’impression qu’elle donne : son excitation augmente encore, ses mouvements deviennent passionnés, elle présente de plus en plus souvent ma queue à l’entrée de sa chatte luisante. Maintenant, quand il est à l’entrée du gouffre, elle avale littéralement mon gland de ses mouvements de hanche, mais aussitôt, le renvoie à son rôle de masseur frénétique sur son clitoris et sa vulve. Ainsi, elle inonde tout son sexe et le massage est partout glissant et voluptueux.


Enfin, après des dizaines de fausses entrées, Véro commence à changer de méthode. Elle se décide à faire pénétrer plus profondément ma queue dans son vagin délicieux. Je suis impatient, j’allonge son mouvement en bougeant mes hanches en opposition avec les siennes. Mais je me reprends, je veux lui laisser le contrôle, mon rôle viendra plus tard.


Elle ressort ma grosse tige de son sexe, mais au lieu de le promener encore partout, elle le remet au chaud. Cette fois-ci, je n’accompagne pas la pénétration, et ça lui déplaît, elle amplifie son déhanchement et appuie sur mes cuisses avec ses talons. Elle ressort de nouveau complètement ma queue, et la reprend aussitôt. Je bouge à sa rencontre aussi lentement qu’elle et nous adoptons un mouvement en miroir, tous les deux acteurs, mais elle seule en est le metteur en scène. À chaque retour, je vais plus loin en elle, sa main a maintenant lâché ma queue et elle gouverne nos mouvements de ses hanches. Je prends sa main libérée et je la pose sur va vulve :



Elle accepte ma proposition sans contester, ce massage qui complète mon intromission doit lui convenir très bien. Je prends progressivement le contrôle de la pénétration et elle garde celui de la branlette de sa petite chatte nue. Ses gestes sont rapides et les miens lents et profonds.


Je réalise maintenant que je fais l’amour à ma Véro pour de bon et cela me bouleverse une minute. Je suis toujours à bout de bras et je peux voir mon sexe s’enfoncer dans le minou glabre de ma tendre amie. Nous faisons l’amour ainsi pendant plusieurs minutes, et puis j’ai envie de sentir de nouveau pleinement le corps de Véro contre le mien. Je m’allonge sur elle et l’embrasse dans le cou et la serre contre moi. Dans le même temps je creuse mon ventre pour ne pas gêner sa main qui caresse toujours son sexe. Elle a toujours les cuisses relevées, serrant mes côtés, la pénétration est profonde, c’est délicieux ! C’est délicieux, mais c’est trop sauvage, ce n’est pas l’échange tendre auquel nous aspirons vraiment.


Je lui signifie d’un petit geste de baisser ses jambes, et dans le mouvement je place les miennes à l’extérieur des siennes. Ses magnifiques cuisses sont prisonnières des miennes et je les sens sur toute leur longueur. Véro est maintenant sous moi complètement et nos deux corps s’épousent. Sauf mon ventre qui se creuse pour ne pas empêcher Véro de gérer son plaisir avec sa main. Accoudé, je ne pèse pas trop sur elle, mais je maintiens un contact étroit entre nos deux corps. Les cuisses jointes, le sexe de Véro enserre fortement et délicieusement mon vit,


Pour dire à Véro que je peux prendre le relais, mon pelvis masse le dos de sa main en faisant de petits cercles. Véro est d’accord, elle retire sa main, empoigne mes hanches et m’attire contre elle. Je la prends profondément et je la branle du bas de mon ventre. Véro guide mes mouvements avec ses mains et ses déhanchements, puis, très vite nos deux passions s’accordent. Nos deux corps s’épousent complètement, nos mains nous serrent l’un contre l’autre et les injonctions de Véro me poussent à aller toujours plus profond en elle. Nos mouvements deviennent imperceptibles, mais ils sont intenses et en symbiose. Véro semble heureuse, elle se donne à moi avec délice.


Notre étreinte dure longtemps, nous sommes bien ainsi sans efforts, à goûter les ondes de plaisirs que nos corps nous donnent sans compter mais sans excès. Nos corps deviennent chauds, nous sommes en sueur. Nos mouvements imperceptibles n’expliquent pas cette énergie, c’est l’intérieur de nos corps qui dégagent toute cette force. Au début, je ressentais tout le corps de Véro, mais progressivement, ce sont les sensations données par son sexe et sa vulve qui deviennent envahissantes. Le massage de ses hanches et de sa chatte me procure des émotions incroyables qui surpassent toutes les autres et qui irradient dans tout mon corps.


Cette focalisation continue : mon plaisir surgit de mon vit et le plaisir insensé que le vagin de Véro lui donne par ses petits spasmes et son étreinte merveilleuse. Je sens que je monte irrémédiablement vers le Nirvana. Et puis, sans que rien ne le provoque en particulier, Véro se contracte un peu plus, puis beaucoup plus. Elle tend un peu plus sa vulve contre moi pour augmenter la pression dans cette zone où nos deux attentions sont maintenant concentrées. Ses mains se crispent sur mes fesses, ses ongles s’enfoncent dans mes miches. Elle m’attire encore plus en elle et je le fais avec diligence.


Son souffle est court, elle me mord au creux du cou sans rien contrôler. Cela dure quelques secondes mais je suis suspendu au plaisir qui l’envahit. Elle me tire en elle de toutes ses forces, et je la pénètre à fond comme jamais. Je serre ses cuisses avec les miennes pour que notre étreinte soit forte partout. Elle mord plus fort à me faire mal en bloquant des petits cris qu’elle ne contrôle plus et se fige dans l’extase qui l’envahit.


À l’issue de ce typhon naît un orgasme fulgurant qui la tétanise dans mes bras. Elle me serre avec une force dont je ne la supposais pas capable et elle lâche dans mon cou deux petits cris désespérés. Ce plaisir de mon aimée me bouleverse. J’aime plus fort que tout cette femme abandonnée dans mes bras.


Son corps se relâche progressivement, mais je la tiens toujours au creux de moi. Je suis super excité et exalté de cette extase brutale qui a submergé mon amante. Mon sexe est toujours merveilleusement fiché en elle, j’ai ressenti sa jouissance à travers lui et c’était le plus beau massage que je n’ai jamais reçu. Cela m’a amené aux portes de mon propre orgasme. Je vais et viens à peine en elle, je veux tenir encore un peu. La sève monte dans mon sexe mais je veux attendre qu’elle ait repris ses esprits. Je veux qu’elle vive avec moi mon plaisir comme j’ai vécu le sien en pleine conscience et en pleine symbiose.


Je me sépare un peu d’elle, je regarde mon amante que je trouve plus belle que jamais. Elle sent que je la regarde, elle ouvre alors les yeux avec le plus beau des sourires. Tout mon être est dans mon sexe et dans mes yeux qui se perdent dans les siens. Je luis dis ce que je ressens avec mon regard et je laisse l’extase m’envahir. Je jouis autant de sentiment que de plaisir sexuel. Je vis intensément la montée de ma semence dans ma tige et son déversement spasmodique dans le sexe de ma Véronique.


Nous restons un moment étroitement liés l’un à l’autre, nos têtes dans le creux de l’épaule. Je m’appuie sur mes genoux et mes coudes, pour que mon poids ne pèse pas sur elle, mais je maintiens un doux contact entre nos deux peaux. Enfin, je lui donne un baiser. Je l’embrasse encore et encore, et enfin, je la libère de mon emprise à regret. Nous sommes maintenant sur le dos, côte à côte sans parler. Je lui prends la main et elle la serre pour dire son bonheur. Et enfin nous nous endormons, dans cette chambre baignée de soleil.


Quand je me réveille, Véro est près de moi et me regarde. Je me tourne vers elle pour l’admirer et l’embrasser. Elle me sourit et semble attendre que je lui parle.



Elle n’ajoute rien. Les mots ne sont plus nécessaires. Après de longues minutes j’aborde le sujet qui nous concerne tous les deux et qui ternit un peu ce merveilleux moment :



Notre ton a été grave pour évoquer cet aspect dramatique de notre aventure, mais je veux tourner la page, en dire plus serait se répéter. Nous restons un peu silencieux mais nous sommes tous les deux bien réveillés. Je prends d’un coup conscience du réel.