n° 18518 | Fiche technique | 44175 caractères | 44175Temps de lecture estimé : 26 mn | 21/08/18 |
Résumé: Après la crise du début de croisière, on pourrait croire que tout va mieux. | ||||
Critères: grp couplus cocus copains vacances sauna nudisme pénétratio sandwich échange | ||||
Auteur : Jeanpas Envoi mini-message |
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Dans le premier épisode : « Une croisière de rêve ? »
Nous sommes partis, mon épouse et moi, en croisière d’amoureux. J’ai découvert que je suis sujet au mal de mer. Ma femme a pété les plombs et m’a copieusement trompé pendant mon indisponibilité, mais j’ai tout découvert et j’ai pardonné.
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La croisière se poursuit, les jours se succèdent avec une délicieuse alternance de bronzette, de piscine, de jogging à deux le matin (peu de passagers sont capables de suivre notre rythme !), cours de karaté (en faisant attention à mon arcade sourcilière) et visite à terre aux escales. C’est ainsi qu’on se retrouve à Casablanca, où les visites sont soit guidées, soit libres. Pendant notre petit déjeuner, à notre restaurant habituel, nous sommes abordés, Sophie et moi, par un homme qui dit s’appeler Rachid, se présente comme un membre de l’équipage et nous propose une visite dans le Casablanca typique en toute discrétion. Il nous promet de nous montrer des choses que ne voient jamais les touristes. Rachid affirme être originaire de la ville et la connaître comme sa poche. Le prix qu’il nous demande, c’est qu‘il insiste pour que Sophie soit habillée avec une robe longue totalement couvrante et un foulard sur les cheveux et une partie du visage. Pour moi, pas trop de soucis, avec ma peau mate, ma barbe et mes cheveux noirs et broussailleux, je serai plus discret qu’elle avec ses cheveux blonds et sa peau très claire.
L’homme explique que là où nous allons, les femmes européennes ne sont pas toujours bien accueillies. Je lui demande s’il y a du danger, en lui expliquant qu’on a déjà eu un début de croisière assez chaotique. Il me rassure : avec lui, il n’y a jamais eu de problème. Il a l’air sympa, on décide de le suivre. Nous commençons par un magasin de vêtements où nous achetons le nécessaire pour passer aussi inaperçus que possible. Sophie prend une jolie robe jaune qui ne la met pas vraiment en valeur, on ne la voit plus ! Avec le grand foulard en plus, personne ne peut la reconnaître. L’homme nous amène à une voiture assez délabrée et nous explique que c’est un taxi local. Le conducteur est en attente, mais n’avait pas l’air de chercher des clients. Une rapide conversation en arabe et la voiture démarre. Nous traversons Casablanca, mais je ne connais pas la ville. Vu l’animation des rues, j’ai l’impression qu’on est en centre-ville. Le marin donne encore quelques instructions en arabe au conducteur et se tourne vers nous.
La voiture s’arrête et nous dépose sur ce qui ressemble à un grand boulevard. Des immeubles bordent les trottoirs imprécis, notre homme nous entraîne vers l’entrée d’une assez belle maison. Nous passons sous un porche et nous arrivons devant une porte en haut de quelques marches de pierre. Deux types sont installés sur les marches et nous regardent arriver silencieusement. Notre guide leur parle en arabe. Je ne sais pas s’ils sont de sa famille, mais ils n’ont pas l’air spécialement heureux de le voir. Nous montons et entrons dans la maison. C’est drôle, on se croirait dans une grande maison bourgeoise de province française de la fin dix-neuvième. Un grand escalier part en face de nous vers l’étage et plusieurs portes sont disposées autour de l’entrée, dont une à doubles battants grands ouverts à notre gauche. Rachid nous y emmène.
C’est une grande pièce, mi-salle de séjour, mi-bureau, meublée à l’européenne. Deux hommes vêtus de tee-shirts et de jeans sont assis sur les canapés aux couleurs criardes. Le troisième, en costume très classe, est assis à son bureau. C’est un homme d’une cinquantaine d’années, il paraît assez gros, le cou épais et se passe un mouchoir autour du cou pour éponger la sueur. Rachid se dirige vers lui.
Ce n’est pas son père. Il nous a amenés ici sur demande de ce type. En fait, il a amené Sophie, moi, je ne suis qu’un accident de parcours. Dans quelle histoire on s’est fourrés ? Ils sont sûrs d’eux puisqu’ils ne se donnent même pas la peine de parler entre eux en arabe. Je décide d’intervenir, je trouve qu’ils parlent un peu trop librement de ma femme.
L’homme paraît surpris.
Il se tourne vers Rachid.
Le patron me regarde.
Sophie réagit.
Je lui explique.
Je me retourne vers l’homme.
Il se lève. Debout, il est de taille moyenne, mais épais et un peu bouffi de mauvaise graisse. On distingue des traces de sueur sous ses aisselles et malgré le costume du bon faiseur, l’ensemble n’est pas engageant.
Je me tourne vers Sophie.
L’homme me regarde.
Il s’adresse à Sophie.
Elle le regarde longuement, s’approche un peu de lui et commence à enlever son foulard pour apparaître dans toute sa blondeur. Les trois hommes sont muets devant sa beauté. Elle me regarde et me dit.
Je comprends qu’elle se met à l’aise pour se battre. L’excitation du combat monte en moi. Il va falloir être rapide, ils ont des couteaux et peut-être des armes à feu. L’homme se méprend complètement sur ce qu’elle fait, il est convaincu qu’elle se déshabille pour lui. Sophie, en s’avançant vers lui, s’est intercalée entre lui et moi. Elle va donc s’occuper de lui et me laisse les deux autres, au moins, nous n’aurons pour l’instant pas d’adversaire dans le dos. Le patron s’adresse aux autres.
Je suis déçu. Quand je passe à l’action, les deux hommes ne comprennent pas que je les attaque, je peux les aligner comme à l’exercice au sac. Je ne m’en prive pas, je réussis à les assommer tous les deux en quatre coups. Le patron est allongé au sol, Sophie le bourre de coups de pied dans les côtes qui vont laisser des traces. Je crois même que j’entends une côte craquer. Je la prends par la main et l’entraîne vers la porte. Elle m’arrête et prend le temps de fouiller l’homme, puis son bureau avant de partir, elle fait bien puisqu‘elle trouve un pistolet non pas sur l’homme, mais dans le tiroir de son bureau. Je trouve l’idée bonne et je m’empare des couteaux de mes adversaires. J’entends la serrure de la porte d’entrée cliqueter et je me place derrière la porte du bureau pour accueillir les hommes de l’escalier. Ils parlent en arabe. Au moment où ils entrent, je leur tombe dessus en frappant de toutes mes forces. Le premier s’écroule, mais le deuxième a réussi à parer partiellement mon coup et il me frappe du couteau qu’il avait à la main. J’ai beau me reculer, je sens une brûlure au ventre. Je bloque et je lui assène un coup de tibia dans l’entrejambe. La douleur lui fait lâcher son couteau, je le finis de deux coups directs au visage et au foie. Il s’écroule enfin. Je dis à Sophie de remettre sa robe et son foulard, on sera plus discrets comme ça. Elle s’approche de moi et soulève ma chemisette. Des taches de sang commencent à apparaître. Par bonheur, la blessure n’est pas grave, elle me regarde et me dit :
Elle rit.
Je déchire le tee-shirt d’un des gars pour enrouler une bande autour de la main gauche. La peau sur les phalanges est coupée, j’ai dû toucher les dents de l’un d’entre eux.
Elle retourne mettre un dernier coup de pied au chef, pour le fun, et nous quittons la maison sans autre difficulté. Sur le boulevard, nous cherchons un moyen de retourner au paquebot, nous ne voulons pas rester sur un grand boulevard trop exposé alors nous nous engageons dans une rue parallèle qui semble assez animée. Au bout d’une centaine de mètres, nous arrivons sur une place ou nous nous arrêtons. Des vendeurs nous assaillent pour proposent toutes sortes de choses, j’en attrape un et lui dis.
Il nous amène à une voiture à moitié déglinguée dans laquelle attendait un homme en jean et tee-shirt. Nous sommes revenus rapidement au bateau sur lequel nous pensons remonter sans problème, sauf que le détecteur de métaux en a décidé autrement. Nous avons toujours sur nous les armes des truands auxquels nous avons échappé. J’exige de voir le capitaine pour tout lui expliquer. Par bonheur, il n’est pas loin et nous fait passer à condition que les armes lui soient remises. Nous sommes tout à fait d’accord et nous le suivons dans son bureau pour lui raconter notre mésaventure.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que sa colère va croissant en apprenant qu’un étranger pouvait déambuler sur son navire et se faire passer pour un membre d’équipage. Même chose en apprenant que cet homme n’était pas venu au hasard, mais informé par quelqu’un du bord. Enfin, après avoir marqué une certaine gêne en apprenant que je savais tout du « tableau des salopes » et de la manière dont il a vanté les qualités d’amante de Sophie à l’équipage, il a admis le danger que ça pouvait représenter. La dernière preuve de notre bonne foi a été la large estafilade heureusement peu profonde qui barre mon ventre et dont j’ôte le coussin que j’avais mis en protection. Le sang ne coule plus, mais il va falloir un nouveau pansement. Pareil pour la main gauche. Plus de bains avant une bonne huitaine de jours. Croisière de rêve, vraiment !
Après un passage chez le médecin qui s’est bien payé ma tête, nous rejoignons le pont et nous allongeons sur des transats. Sophie se demande ce qu’on va faire si je continue à me couvrir de coutures. Plus sérieusement, nous nous demandons si l’homme qui nous a littéralement fait enlever a vraiment la police royale dans sa poche. Si c’est le cas, il faut s’attendre à la voir venir nous chercher, je me demande si nous ne devrions pas en parler au capitaine pour préparer une parade. La journée se passe sans incident et le soir, nous sommes invités à la table du capitaine où nous retrouvons nos cinq amis habituels avec beaucoup de plaisir. La soirée est conviviale, chaleureuse et nous découvrons l’homme qui dirige ce navire sous un jour que nous ne connaissions pas. Il est drôle, spirituel et fait preuve d’une érudition impressionnante sur le plan littérature. Nous apprenons aussi pendant ce dîner que rien ne semble avoir filtré de notre histoire, ce qui nous rassure grandement. Sophie confie que Claire lui a demandé si ça ne lui posait pas de problème qu’elle s’occupe des cinq à sept du capitaine. Elle a répondu en riant qu’elles pouvaient en profiter, vu ses qualités d’amant, ça devait être de bons moments. Pour elle, seul son mari comptait désormais, donc pas de soucis.
Le lendemain, le capitaine nous fait parvenir un article de journal téléchargé sur internet qui relate l’attaque qu’a subi un ponte du secrétariat aux affaires internes, a priori par un groupe terroriste. Il est précisé qui les attaquants ont été mis en fuite par les gardes du corps de l’homme, mais que celui-ci a été assez secoué et resterait au moins quinze jours à l’hôpital, ainsi que deux de ses conseillers.
C’était la première fois que je lâchais mes coups depuis vingt-cinq ans que je fais du karaté. Je suis soulagé de ne pas avoir blessé trop gravement les hommes que j’ai affrontés.
Nos vacances ont enfin ressemblé à des vacances. Ma coupure au ventre était bénigne, j’ai pu reprendre les bains en piscine dès le troisième jour et nous avons fait beaucoup de sport sous forme de jogging, de karaté ou de badminton avec les autres. Quatre jours avant la fin de la croisière, nous avons souhaité profiter du sauna. La préposée nous accueille avec un beau sourire et nous précise qu’il y avait cinq cabines séparées plus un grand sauna indépendant. Le grand est déjà utilisé et privatisé, nous ne pouvons donc pas y accéder. Sophie intervient.
La préposée vérifie.
Nous avançons vers le sauna. Je crois que j’ai compris l’échange, mais je souhaite quelques précisions.
Nous arrivons aux vestiaires. Nous nous déshabillons rapidement et nous protégeons de nos serviettes pour accéder au sauna. Sophie comme moi préférons le sauna naturiste. Nous longeons les cabines standards en constatant qu’elles sont toutes vides et allons quand même à la porte qui donne accès au grand espace. Sophie se tourne vers moi et me regarde.
Elle se méprend sur mon ton et réagit.
Elle me prend la main et commence à faire demi-tour.
Sophie passe sa carte dans le lecteur et la porte s’entrouvre. La chaleur nous prend et nous entrons dans un espace d’une dizaine de mètres carrés équipé de banquettes en bois à claire-voie sur trois niveaux dégradés. Sylvain est le premier qui nous voit, il nous fait un petit signe et nous désigne une zone libre pour nous installer. De l’autre côté, Claire et Yann sont assis, nus eux aussi, et regardent Jean-Pierre prendre sa femme en levrette. Nous nous installons sur les banquettes et Sophie se serre contre moi. Je trouve l’atmosphère moins étouffante que d’habitude dans un sauna, je cherche les pierres de lave classiques sans les voir. Je comprends qu’il s’agit d’un sauna à infrarouge. L’impression est différente d’un sauna traditionnel, mais j’aime plutôt mieux. Des claquements de peau attirent notre attention, nous sourions aussi à Claire et Yann qui nous ont enfin remarqués. Claire se lève, dépose un tendre baiser sur les lèvres de Yann et s’approche de nous, elle s’assied près de Sophie.
À nouveau ? Sophie ne m’a manifestement pas tout dit ! Je ne la savais pas attirée par les femmes. Les bruits de claquements de chairs ont cessé, Jean-Pierre et Lucia nous ont aussi découverts et sourient dans notre direction. Je suis fasciné par le va-et-vient du sexe de l’homme dans celui de la femme. Ils bougent très doucement, maintenant. Je distingue parfaitement la colonne de chair sortir jusqu’à la limite du gland pour se renfoncer lentement, mais puissamment dans la chatte toute glabre de la femme. C’est vrai qu’elle n’a aucun poil dans cette région. Je me tourne vers Claire, c’est pareil, pas un poil sur le bas-ventre. C’est vrai qu’il est émouvant, ce doux renflement aux courbes si suaves tranché par l’ouverture de sexe de la jeune femme. Instinctivement, je regarde ma chérie qui arbore un joli buisson que je sais très doux et qui lui donne une maturité épanouie. Claire n’a pas bougé, elle attend la réponse à sa question. La seule chose qui a bougé, c’est mon propre sexe qui s’est relevé pendant que j’examinais l’entrejambe de ces dames. Claire reprend.
Sophie est muette, son regard intense et lumineux est fixé sur moi. Ce regard me décide.
Et elle embrasse Sophie, à qui ce baiser langoureux semble plaire. Je distingue sa langue toucher encore celle de sa partenaire alors que les deux femmes se séparent. Elle va prendre son époux par la main et l’entraîne près de Sylvain, le fait s’asseoir et s’installe, serrée entre les deux hommes tout en continuant à me regarder. Elle s’offre aux caresses de ses deux amants sans jamais me quitter des yeux. Je me rends compte que la main de Sophie s’est emparée de mon membre et me branle avec douceur et fermeté. Qu’est-ce que je dois faire ? Il faut qu’on mette les choses au point avec ma chérie, elle ne m’a pas amené ici par hasard et je veux être sûr de ce qu’elle veut. Je lui prends la main pour interrompre sa caresse et lui demande de sortir de cette pièce. Elle me suit. Nous entrons dans la cabine de sauna la plus proche et nous installons sur les bas flancs.
Je reste posé sur le banc en réfléchissant. La situation n’est pas si simple.
Elle me regarde.
Je ne bouge pas. Je suis en pleine confusion. Confusion des valeurs, ma femme aime se partager entre plusieurs amants. Ça, je le savais quand je l’ai draguée, puis séduite. Je pensais que c’était plus une passade de jeune femme sans engagement affectif, des plaisirs de jeunesse ! Elle n’avait que vingt-cinq ans quand nous nous sommes connus, puis aimés. Je me rends compte que c’est plutôt une histoire de caractère. Je suis convaincu qu’elle m’aime, ce n’est pas du cinéma, pourtant, elle est prête à retourner avec ses amis se faire prendre par tous les hommes du groupe. Et pourquoi pas les femmes ? Le baiser de Claire ne semble pas lui avoir déplu, j’ai bien compris que ce n’était pas le premier. Confusion des sens aussi. Je bandais comme un cerf en voyant Jean-Pierre pénétrer sa femme et Claire venir essayer de me débaucher. Ça m’a plu, je suis bien obligé de voir les choses en face.
Je me lève, la prends par la main et l’entraîne vers le grand sauna.
Sophie me regarde dans les yeux pendant vingt bonnes secondes.
Elle sort la carte et ouvre la porte. Nous entrons.
Lucia et son époux sont allongés côte à côte sur la banquette en bois et regardent Yann et Sylvain prendre en double Claire de l’autre côté de la pièce. Je regarde bien la scène, il n’y a pas de doute, Sylvain est en dessous, allongé sur le dos sur la banquette du deuxième niveau, Claire est presque allongée sur lui, face à lui et le sexe de Sylvain est bien visible, enfoncé dans le vagin de la jeune femme. Son mari est derrière elle, sa queue enfoncée dans son anus dilaté et c’est lui qui imprime les mouvements de va-et-vient alors que Sylvain ne bouge presque pas. Eux ne nous voient pas, complètement emportés dans leur furia de sexe. Nous nous asseyons sur le premier niveau, près de Lucia et Jean-Pierre. Lucia me regarde en souriant et s’approche de nous.
Sophie tourne la tête vers moi et notre réponse tombe, parfaitement synchro.
Je reprends.
Elle se glisse contre moi comme une chatte. Je jurerais qu’elle ronronne ! Elle est très belle, Lucia. Comme Claire, d’ailleurs. Mais autant Lucia est brune, avec des épaules larges et un corps solidement charpenté, autant Claire est blonde, fine avec une poitrine étonnamment généreuse pour son gabarit assez petit. Toutes deux ont les traits d’une grande finesse et font beaucoup d’effet lorsqu’elles apparaissent ensemble dans une pièce. Des cris nous font nous retourner. Claire prend son plaisir, en même temps que son mari. Sylvain est toujours un peu coincé en dessous, finalement, il y a toujours un sacrifié dans un trio. Lucia approche sa bouche de mon oreille.
Elle m’embrasse. Ses mains sont partout, tellement partout qu’il y en a trop ! Je m’aperçois que Sophie est venue prêter main-forte à son amie, Jean-Pierre doit avoir besoin d’un peu de temps pour récupérer après sa séance avec son épouse. Lucia s’est agenouillée derrière moi et a calé ma tête au creux de ses jambes et de son ventre. Elle reprend son massage en se penchant au-dessus de mon visage. Je l’entends rire doucement.
Les mains de Sophie se sont emparées de mon sexe. Elle le caresse doucement de haut en bas. Lucia semble avoir envie de participer à cette douce masturbation et elle se penche en avant, faisant glisser ma tête entre ses jambes. Je me retrouve allongé de tout mon long sur le banc, les cuisses et la fente tout épilée de ma partenaire presque à portée de ma bouche. Je relève légèrement la tête, une suave douceur envahit ma bouche. J’aime son goût. Un grognement d’approbation salue mon initiative. Je sens aussi une bouche remplacer les mains sur ma queue. Les sensations sont fortes, un peu saccadées. Il y a deux bouches, je suis sucé par deux femmes en même temps ! C’est puissant, grisant, je me perds dans l’entrejambe trempé de Lucia. Je ne sens plus qu’une bouche sur mon sexe, j’essaie de voir ce qui se passe et, me sentant bouger, Lucia se relève pour changer de position. Jean-Pierre a récupéré, en nous regardant, il a dû se sentir inspiré et il est entré dans la danse. Enfin, il est entré dans Sophie. Il est en train de la prendre en levrette, elle a l’air d’apprécier, les yeux fermés, le corps secoué rythmiquement par les coups de boutoir de l’homme. Je la regarde, fasciné. C’est la première fois que je peux la regarder prendre du plaisir et je m’en mets plein les yeux.
Elle entrouvre la bouche quand il change d’angle ou de rythme. Qu’elle est belle, je défaille de bonheur à la voir monter doucement vers la jouissance. Soudain, ils s’arrêtent, Jean-Pierre s’extrait et se rassoit sur la banquette et Sophie vient s’empaler sur son membre. D’une poussée, il est au fond d’elle. Ils sont face à face, ils restent quelques instants ainsi, emboîtés l’un dans l’autre. Je vois alors Sophie se serrer contre le corps de son amant et sa bouche vient chercher celle de l’homme dans un profond baiser d’une sensualité torride.
Je sens une onde de jalousie intense me transpercer d’un bout à l’autre. Le partage du sexe, je crois que je comprends, je prends même du plaisir à la regarder. Mais là, on a l’impression d’un baiser d’amour fou, de douceur, de partage alors que l’homme est toujours enfoncé jusqu’à la garde dans sa chatte. Je me sens exclu. Nul. Lucia, qui m’a laissé regarder tout mon saoul, a parfaitement ressenti mon changement d’état d’esprit. Elle a vu aussi ma queue se rabougrir à vitesse grand V et, se serrant contre moi, me murmure à l’oreille.
Les deux autres ont repris leurs va-et-vient. Je regarde Lucia, je ne vois dans ses yeux que de l’empathie, de la douceur et aussi derrière, du désir. Je l’enlace. Elle a raison, dans une telle étreinte, l’amour déborde forcément. Je la trouve vraiment très jolie, peut-être que je l’aime aussi un petit peu ? Elle s’est positionnée comme Sophie sur Jean-Pierre, je suis maintenant assis et elle me caresse entre ses jambes pour me redonner de la vigueur. Je durcis rapidement sous ses doigts de fée et quand elle s’estime satisfaite, elle se soulève rapidement et vient coiffer mon sexe de son entrejambe. Elle s’empale tout en douceur son mon membre et descend jusqu’en bas. Une fois bien embrochée, elle me regarde et malgré sa taille, s’aperçoit qu’elle peut à peine atteindre ma bouche. Elle ressort un peu, je me penche un peu plus, et nous échangeons enfin un baiser… Un baiser d’amour. C’est vrai, l’amour déborde quand on se donne l’un à l’autre. Lucia commence à monter et à descendre sur mon sexe. Un cri modulé et presque déchirant monte de l’autre côté de la pièce, Yann a abandonné la partie et Claire est toujours allongée sur Sylvain qui la prend de plus en plus vite et fort.
C’est superbe, on entend dans son cri la montée de son orgasme. Elle explose bientôt, le corps tendu en arc de cercle, puis se laisse retomber sur son amant, épuisée. Lucia se prend doucement sur ma queue. Je l’interromps, la soulève en force et la retourne pour l’allonger sur le bas-flanc. Je me repositionne au-dessus d’elle, lui remonte les jambes pour les poser sur mes épaules et la pénètre avec plus de puissance que quand elle était sur moi. Je me lâche un peu la bride et je commence à la prendre plus en force. Elle apprécie, elle geint, se tient les jambes, dit des mots sans suite et incompréhensibles. Je sens son extase monter, puis exploser. Elle coule littéralement sous moi et j’ai l’impression de plonger dans un récipient déjà plein ! Je me laisse aller et jouis à mon tour dans son intimité. La tension retombe un peu, je reste en elle et elle a passé ses jambes autour de moi pour me retenir en elle. Près de nous, j’entends Jean-Pierre souffler comme une forge en continuant ses va-et-vient dans Sophie. Il jouit aussi, de toute évidence. Lucia se relève sur son coude et l’interpelle.
Il ne répond pas, encore trop essoufflé. Je m’approche de l’oreille de Lucia et lui souffle :
Je regarde autour de moi et j’ai le sentiment que tout le monde est un peu avachi, épuisé par l’activité et la chaleur du sauna. J’annonce mon envie de sortir, les autres ont aussi envie d’aller prendre l’air, ou bien l’apéro, puisque c’est bientôt l’heure. Claire, toujours nue, vient se serrer contre moi et me dit.
Claire a eu sa part, les autres aussi. C’est un groupe où les hommes ne se touchent pas, de même que les femmes en fait. Sophie a eu un moment avec Lucia quand j’étais malade, mais c’était une première pour Lucia et un one-shot. Ça ne s’est pas reproduit. La seule chose qu’elles se permettent, ce sont des baisers langoureux, soit bouche à bouche, soit autour d’un sexe masculin comme Sophie et Lucia l’on fait pour moi. De retour à notre cabine pour se préparer pour le dîner de ce soir, nous parlons de ce que nous avons fait. Sophie s’étonne de mon accord et de l’engagement dont j’ai fait preuve.
Les derniers jours de croisière ont été un enchantement. On a tout fait, massages, sport, farniente au bord de la piscine et baise à tout va. On a même passé deux nuits séparés, mais pas seuls. La séparation quand nous sommes revenus à terre a été difficile. Les adresses et les numéros de portable ont été échangés et nous sommes rentrés chez nous.