n° 18571 | Fiche technique | 51292 caractères | 51292Temps de lecture estimé : 31 mn | 27/09/18 |
Résumé: Une croisière de rêve en amoureux s'est transformée en cauchemar quand mon épouse m'a trompé de manière inimaginable. La croisière finie, nous sommes de retour chez nous. | ||||
Critères: grp couplus cocus vacances amour jalousie dispute partouze confession | ||||
Auteur : Jeanpas Envoi mini-message |
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Résumé des épisodesprécédents : « Une croisière de rêve ? » et « La croisière continue, les expériences surprenantes aussi »
La fin des vacances nous a ramenés à notre train-train habituel. Nous sommes peut-être plus proches et plus amoureux que jamais et notre vie n’a pas été bouleversée par ce que nous avons vécu pendant cette croisière. Par contre, quand Lucia et Jean-Pierre nous ont invités à un week-end dans leur maison de Bègles, nous avons été ravis d’y retrouver nos amis amants et amantes.
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Depuis, on se voit à peu près tous les trimestres et même parfois tous les deux mois. Nous projetons aussi de passer quelques vacances ensemble, notre entente est formidable. Ce sont de vrais amis. Notre difficulté est de tenir notre fils Maxime en dehors de toute cette affaire et de nous occuper de lui, de passer du temps ensemble aussi. Je l’ai entraîné à la salle de musculation, mais compte tenu de son âge, il ne faut pas qu’il force trop pour ne pas compromettre son développement, d’autant plus qu’il fait déjà du karaté depuis trois ans. Là, il a bien accroché, il progresse magnifiquement. Il faut dire qu’à quinze ans, c’est un adolescent superbe. Tout ça ne l’empêche pas de bien travailler en classe et de passer du temps avec ses copains. Il a un groupe d’amis fidèles de quatre ou cinq garçons avec lesquels il a les activités des jeunes de son âge, dont des échanges pendant les vacances, pour notre plus grand plaisir.
Deux ans, puis trois ans passent jusqu’au clash qui est venu briser notre bel équilibre. Nous passons le week-end à Bègles, encore chez Lucia et Jean-Pierre. Les autres sont là aussi et nous profitons de nos retrouvailles pour quelques moments d’intimité mélangée. En fait, si nous venons si souvent chez Lucia et Jean-Pierre, c’est qu’ils ont une superbe piscine et que dans et autour de cette piscine, nous passons notre temps nus avec tous les débordements imaginables, pas forcément liés à l’eau.
Nous parlons aussi, en prenant l’apéro, par exemple. Je leur parle de ma nouvelle activité, démarrée depuis un an et demi et qui peine à décoller. Je prévois d’ailleurs de me rendre à un salon d’activité à Stuttgart le mois suivant, pour trouver des idées neuves et Sophie refuse absolument de venir avec moi. Je propose en riant à Claire de m’accompagner, mais elle refuse en arguant que son homme lui manquerait trop pendant trois jours. Le mois suivant, je pars comme prévu, seul, pour le week-end. Tout se passe normalement, j’apprends des choses intéressantes, mais je ne trouve pas ce que je suis venu y chercher. Un peu dépité, je rentre à la maison, curieux quand même, car dimanche, Sophie m’a dit que Sylvain a débarqué samedi après-midi et qu’il est resté jusqu’à dimanche en fin de matinée. Je me doute qu’ils en ont bien profité. Elle ajoute qu’elle m’en parlera lundi soir, puisqu’elle embauche à six heures du matin, mais qu’elle aimerait que moi, j’en parle avec Maxime pendant le petit déjeuner. Elle trouve bizarre qu’il ait passé la nuit à la maison alors qu’il devait dormir chez sa copine, mais elle a senti un malaise vis-à-vis de Sylvain et elle pense qu’il se doute de quelque chose. En gros, elle voudrait bien que je lui tire les vers du nez.
Je rentre donc dans la nuit de dimanche à lundi, et le matin, je retrouve mon fils au petit déjeuner. C’est vrai que son attitude n’est pas habituelle, je tente de le provoquer un peu.
Maman s’est relevée et s’est mise à quatre pattes sur le divan. Sylvain est venu derrière elle et l’a prise d’un seul coup jusqu’au fond. Maman a presque crié de plaisir. J’ai pris la main de Justine et je l’ai entraînée dans ma chambre. Quand je suis descendu le lendemain matin, maman et Sylvain étaient déjà dans la cuisine et je les ai entendus parler. Comme j’avais perdu un chausson en bas de l’escalier, je me suis assis sur la dernière marche pour le remettre. Sylvain disait :
Le soir, Sophie me fait un compte-rendu similaire, quoique plus complet. Elle a avoué avoir pleuré avant de s’endormir dimanche soir, car elle se rend parfaitement compte que la situation nous échappe. Sylvain lui plaisait beaucoup, elle aimait faire l’amour avec lui, mais elle se rend compte qu’il ne faut plus le revoir. Entre le sexe et l’amour, la limite est quelquefois très petite, surtout entre partenaires qui se retrouvent régulièrement.
Sophie a presque crié.
Sophie a pris un méchant coup sur la tête. Que son fils l’ait regardé faire l’amour, en pensant en plus qu’elle trompait son père ! Quelle situation ubuesque. Et sa copine qui était là aussi et qui s’est mis plein d’idées en tête.
Elle s’arrête. Elle est vraiment secouée.
Nous appelons Lucia et Jean Pierre, puis Claire et Yann successivement et, après leur avoir résumé la situation, nous leur demandons de se retrouver tous les six sans Sylvain. Rendez-vous est pris chez Claire et Yann quinze jours plus tard. Le résultat était prévisible. Nous avons exprimé notre volonté de ne plus rencontrer Sylvain. Les autres ont très bien compris, mais Claire, par exemple, pensait continuer à le voir sans notre présence. Peu après, nous avons appris qu’il a profité d’une promotion professionnelle pour quitter la région et partir sur la Côte d’Azur. Sophie et moi sommes partagés à son propos, nous l’aimions beaucoup, mais sa tentative était impardonnable. Nous espérons quand même qu’il rencontrera quelqu’un de bien.
Notre vie se poursuit, entre week-ends coquins et retrouvailles de vacances, au rythme du travail et de moments câlins entre Sophie et moi. Maxime semble bien accroché à sa copine et les vacances d’été, où ils sont allés en couple à Quiberon, les ont encore rapprochés. Max ne nous dit pas tout de leur relation, il leur arrive de se prendre le chou, mais la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille.
Ils ont eu leur bac les doigts dans le nez, avec mention très bien pour Max et bien pour Justine, et sont partis en fac à La Sorbonne, à Paris. C’est un bel exploit, car les étudiants de la région sont prioritaires, mais leurs dossiers sont excellents et après les admissions post bac, ils ont été convoqués en entretien et ont obtenu leur place. Nous sommes très heureux pour Max, mais émus de la voir quitter le nid familial et s’installer à Paris. Trouver un logement n’a pas été simple non plus. Mais Max a un appartement assez grand pour qu’ils y travaillent à deux, les parents de Justine ont insisté pour qu’elle ait quand même sa chambre à elle. C’est d’ailleurs tout près, dans le même quartier. Je me doute que Justine dormira plus souvent chez Max que chez elle.
Toutefois, en décembre, Maxime rentre à Orléans presque tous les week-ends. Surpris, je finis par lui demander pourquoi il travaille seul ici alors que Justine reste à Paris. Devant la tête décomposée qu’il prend, je vois bien qu’il s’est passé quelque chose de grave.
Entre deux très jeunes gens qui découvrent en même temps la fac, la vie à Paris et de nouveaux camarades, je pense que leur relation a souffert. Sophie arrive et comprend qu’il va peut-être enfin nous confier son mal-être. Il réussit à se lancer.
Je sens le désespoir percer dans sa voix. Je déteste que mon fils soit malheureux. Sophie est comme moi, elle prend la parole.
Sophie a appelé Justine et a réussi à la convaincre de venir déjeuner avec nous le premier samedi des vacances. Justine est nerveuse et garde les yeux baissés. En entrant dans la maison, Sophie l’accueille et l’emmène dans le bureau pour lui parler seule à seule. Elles ressortent dix minutes plus tard, bien plus souriantes, on s’installe pour l’apéro. Maxime n’a pas desserré les dents, ça fait drôle de voir ce grand gaillard d’un mètre quatre-vingt-treize pour quatre-vingt-cinq kilos se conduire ainsi en petit garçon. C’est vrai qu’il n’aura dix-huit ans qu’à Noël. Comme ils sont jeunes, les deux tourtereaux. Sophie entame la discussion.
Et il a continué, genre :
J’étais là pour ça, j’ai ouvert son jean et baissé son slip. J’y ai trouvé un sexe assez standard, plus petit que celui de Max, mais je n’ai pas encore d’autre élément de comparaison. Ce qu’on voit sur le Net est souvent plus effrayant qu’autre chose et quand je vais à la piscine, je n’ai pas l’impression que les caleçons des hommes renferment des morceaux comme ceux des acteurs pornos. Au moins, Nicolas bandait bien. J’ai fini de le déshabiller et j’ai enlevé mes propres vêtements. Il m’a entraîné sur le lit, m’a mis sa queue devant la bouche et m’a dit :
Romantique à souhait. Je l’ai sucé. Au début, c’était pas désagréable. Sa queue était douce et chaude, propre, sans odeur désagréable, bref, tout allait bien. Il m’a laissé faire quelques minutes, et il a commencé à me mettre les mains derrière la tête et à appuyer pour s’enfoncer au fond de ma gorge. J’ai résisté, j’ai recraché sa queue et je lui ai demandé à quoi il jouait.
Je l’ai repris dans ma bouche et j’ai essayé d’aller le plus loin possible. C’est pas possible, son truc ! J’arrivais pas à respirer en même temps et j’ai cru que j’allais vomir. Je me suis écartée, j’avais les yeux pleins de larmes.
Il m’a allongée sur le dos, m’a écarté les jambes et a approché sa bite de mon sexe. J’ai eu un doute.
Il s’est enfoncé, plutôt doucement, je dois le reconnaître. Il a commencé à me limer de plus en plus vite. Heureusement que je mouille bien, ça devenait plus agréable. Après deux ou trois minutes, il a accéléré et j’ai senti un frémissement au fond de moi, je me suis dit : finalement, peut-être que je vais prendre mon pied d’une manière différente. J’ai eu raison d’essayer. Sauf que mon partenaire a éjaculé à ce moment-là, s’est arrêté, s’est extrait de moi, a enlevé sa capote pour lui faire un nœud et s’est allongé sur le lit, l’air complètement épuisé. Je me suis lovée contre lui, il a un joli corps mince, avec une peau fine de blond et je voyais son cœur faire palpiter sa peau sur les artères du cou. Je l’ai embrassé là et je lui ai dit :
Il m’a regardée, l’air un peu égaré et m’a répondu :
On s’est rhabillés et on est repartis vers le bar en question. Il y avait là-bas trois potes de son équipe et un groupe d’amis et de connaissances de moi et Marc. Nicolas m’avait un peu coincée avec son bras et on est entrés bras-dessus bras-dessous. Se potes lui ont fait un chahut, et les miens avaient l’air de ne pas en croire leurs yeux. C’est là que Nicolas a voulu faire le fier.
Je suis restée bloquée, j’ai même cru avoir mal compris. Quand j’ai remarqué le groupe de mes amis, deux tables plus loin, qui manifestement ne disaient plus rien, l’air de ne plus savoir ou se mettre, j’ai compris que j’avais bien entendu. Nicolas s’était assis et me faisait signe de m’installer près de lui.
Il s’est relevé de sa chaise. On était debout, face à face, au milieu du bistro avec les autres tables qui étaient devenues silencieuses. Les joueurs qui pariaient sur les courses de chevaux avaient quitté les écrans des yeux et nous regardaient nous engueuler.
Il m’a collé une gifle. J’ai été conne, j’aurais dû m’y attendre, mais j’étais hors de moi. Qui, dans cette assemblée de machos pouvait comprendre qu’une fille puisse avoir envie d’avoir du plaisir avec un mec sans que ça remette en cause le reste de sa vie ? Mon corps est à moi, il n’y a que les hommes à ne pas le savoir. Pourtant eux, ils n’hésitent pas à baiser dans tous les coins.
La tablée de mes copains a déboulé plusieurs gars se sont interposés entre Nicolas et moi. Ils m’ont entourée, deux d’entre eux m’ont raccompagnée chez moi. J’ai pris une douche et j’ai réfléchi. Honnêtement, j’étais déçue. J’avais le sentiment de m’être mis en danger pour rien, je ne savais pas comment en parler à Max tout en sachant qu’il l’apprendrait très vite puisque nos amis communs étaient au bar où on s’est frités. Je suis restée dormir chez moi et le lendemain, Max me prenait le chou en me reprochant de ne pas lui en avoir parlé, de ne pas le respecter. Il n’avait pas tort, mais je me suis braquée, je lui ai rappelé que moi seule pouvais décider de mes partenaires, que j’avais fait une erreur, mais qu’on apprenait toujours, même de ses erreurs. Il a eu l’air peiné, m’a demandé de le laisser réfléchir quelque temps et de rentrer à ma chambre pour l’instant. Depuis, je n’ose plus l’appeler, je n’ose plus lui parler et je suis très malheureuse, car je ne pensais pas que ça le blesserait autant.
Justine regarde Maxime.
Des larmes gouttent à ses paupières. J’admire cette jeune fille. Elle sait qu’elle a fait une bêtise, mais elle ne lâche rien quant à sa liberté future. Pourtant, elle aime Maxime, ça se voit. Lui, il fond, il la prend dans ses bras et la serre longuement contre lui. Il lui murmure des choses dans l’oreille, la fait sourire, remet de la vie dans ses yeux. Sophie intervient doucement :
Tout est rentré dans l’ordre. Max est fou de sa Justine et elle, si elle a été sollicitée par deux ou trois gars flairant la bonne affaire, n’a pas voulu renouveler une histoire qui s’était si mal passée.
Quelques mois plus tard, je suis sollicité par une agence de pub qui me propose d’offrir à mes clients des places pour le passage à Paris des Rolling Stones, dans le cadre de leur tournée européenne. Le site sera le U Arena à Nanterre, le nombre de places est limité, j’en bloque dix tout de suite. J’adore les Stones, je trouve que leurs prestations sur scène sont toujours diaboliques et je vois dans ma tête plusieurs noms à qui je vais faire plaisir, à commencer par nos amis bordelais. Je les appelle pour savoir s’ils seront disponibles à la date voulue. Ils sont ravis tous les quatre, il va falloir organiser un camping chez Maxime, ce sera plus sympa d’être là-bas deux jours. Max et Justine pourront se rabattre sur la chambrette de cette dernière. Tout roule. Les dernières places font le bonheur d’un client qui se souviendra de cet extra.
Le jour du concert, nous avons rendez-vous chez Max et Justine avec nos quatre partenaires. Alors qu’on est à moins de deux heures de Paris, nous arrivons bons derniers pour voir la fin des aménagements. Le studio de Maxime a été transformé en un lit qui recouvre toute la pièce ! Ça va être l’orgie cette nuit, au retour du spectacle. Sophie est un peu gênée de montrer ça à notre fils, mais après tout, il est maintenant assez grand pour comprendre notre mode de vie. On s’habille léger pour le concert, avec le strict nécessaire et on part pour le métro et le RER.
Sur place, l’attente est longue, mais le concert est dément. Bon sang, quelle pêche ils ont, les papis ! Je préfère ne pas raconter la succession des morceaux, mais c’est l’un sinon le plus beau concert de ma vie. On sort de là sur un petit nuage qui nous fait oublier la bousculade, tout le monde semble baigner dans un état de ravissement. Nous nous réunissons un peu à l’écart de la foule et nous décidons que nous sommes en pleine forme et qu’on peut aller en boîte. Les jeunes nous entraînent dans une sorte de caveau qui ressemble à un labyrinthe avec, au bout de chaque couloir, des pistes de danse avec des musiques de styles différents. On s’amuse comme des fous.
Sophie est pendue au cou de Jean-Pierre. Il a toujours été son partenaire préféré, de même que je ressens une plus grande affection pour Lucia, avec qui je passe beaucoup de temps. Dans une zone plus cool, j’ai la surprise de retrouver Claire en train de danser langoureusement dans les bras de Max. Yann et Justine ont disparu. Si ça n’inquiète pas Max, je ne vois pas pourquoi je m’en ferais. J’embrasse tendrement ma partenaire, il me tarde d’aller me coucher avec elle. En relevant la tête, je vois simultanément Justine et Yann, la main dans la main, qui reviennent sur la piste, et Max qui embrasse Claire à pleine bouche en glissant une main entre eux deux ! Justine ne peut pas ne pas les voir. Effectivement, elle les regarde, sourit, se retourne vers Yann et lui saute littéralement dans les bras.
Bon, ils se débrouillent comme ils veulent, de toute façon il va être temps de rentrer. Une fois de plus, je suis pris par surprise, c’est Sophie qui vient m’expliquer qu’elle va prendre la chambre de Justine avec Jean-Pierre, et que Max et Justine vont rentrer avec le reste du groupe. Mon épouse a besoin d’un peu d’intimité avec son amant préféré. J’aurai tout vu ! Ceci dit, je vais faire l’amour à Lucia, je ne vais pas m’en plaindre !
Arrivés au studio, on se met tous nus, on passe à la douche et on s’installe à deux par duvet. Je suis ravi de sentir le doux corps de Lucia venir se frotter au mien, je suis beaucoup plus surpris de voir Justine se glisser dans le duvet de Yann. Max est avec Claire, ils ont dû se mettre d’accord. Un nouveau concert se fait entendre, constitué de gémissements, de petits cris, et de bruits mouillés qui montrent la soif de sexe de tous les participants de cette espèce de partouze. Lucia toujours serrée contre moi, on s’amuse à distinguer les voix que nous avons l’habitude d’entendre, mais dans l’amour, tout le monde parle d’une même voix, nous commençons à nous caresser jusqu’à ce que la fureur du sexe nous envahisse et nous colle l’un à l’autre.
Lucia est la seule, avec Sophie, avec qui j’arrive régulièrement à jouir simultanément, nous nous entendons vraiment bien. Après un certain temps, les duvets ont été écartés et les couples font l’amour côte à côte. C’est en général à ce moment, après le premier rush, que des mélanges se font. J’ai la surprise de voir Justine venir se glisser près de nous. Elle a un corps fin et délié, de petits seins redressés aux petites aréoles très sombres. C’est une fille aussi grande que Lucia, mais toute en délicatesse. Je ne vais pas oser toucher une gamine de dix-huit ans ! Je sais qu’elle vient de faire l’amour avec Yann, mais je suis le père de son copain officiel ! Lucia s’est glissée derrière moi en me tient les deux bras en une sorte de clé d’immobilisation. Je pourrais me dégager facilement, mais pas sans faire preuve d’une certaine brutalité. Quand la bouche de Justine commence s’occuper de mon sexe exposé, je n’ai plus du tout envie de me libérer. Lucia me chuchote à l’oreille :
Je n’ai pas le temps de l’envier, la bouche qui gainait mon propre sexe vient de se retirer, Justine me plaque le dos au sol et se glisse sur moi pour s’embrocher sur ma queue sans autre forme de procès. Elle est douce, serrée, puis ses gestes se font plus brutaux, elle devient volcanique. J’ai rarement bandé comme maintenant, ses mouvements de bassin deviennent saccadés, elle gémit presque en continu. Je sens l’orgasme débouler à vitesse grand V. J’essaie de me retenir, mais je finis par exploser en elle en même temps que son corps s’arque dans sa propre jouissance. Je me vide en elle, la tension retombe et, en tournant la tête, je vois tous les autres assis, tournés vers nous en train de nous regarder. Je réalise que nous avons dû crier notre plaisir, à se demander s’ils ne vont pas applaudir… Ben non, ce sera pour la prochaine fois. Justine s’étend sur moi de tout son long en prenant soin de ne pas m’expulser de son minou. Comme je débande, je finis par sortir. Comme elle me paraît légère, posée là sur moi. Quand même, j’ai du mal à comprendre qu’elle préfère un homme de bientôt cinquante ans à des jeunes de son âge. Elle glisse sur moi pour amener ses lèvres à hauteur de mes oreilles.
Un gémissement nous interrompt. Max vient de pénétrer Lucia en levrette. Je sais qu’elle adore cette position, nous en usons largement quand nous nous retrouvons. Claire semble retourner vers son époux, je crois qu’il émerge. Je suis quand même scotché ; Sophie a conseillé à Justine de baiser avec le père de son petit ami. Je n’en reviens pas. J’essaie d’en savoir plus.
Mon membre n’était pas encore en super forme, mais avec un peu d’aide de sa part, je ne doutais pas d’être opérationnel sous peu. Elle me dit encore doucement dans le creux de l’oreille :
Ça, Sophie ne laissera jamais Max participer à nos jeux en sa présence. Je suis ravi que Max soit dans le même état d’esprit. J’espère qu’elle s’amuse bien avec Jean-Pierre. On verra demain. Je fais basculer Justine sous moi et je commence à l’embrasser. Puis, je glisse de ses lèvres vers le cou, l’épaule, l’aisselle, les seins ou je m’attarde. Je ressens dans son corps les vibrations qui réagissent à mes caresses. Je quitte à regret ses aréoles bien tendues et me dirige vers le ventre tout doux et, bien sûr, le pubis et l’entrejambe. Derrière nous, la sarabande est à son apogée, les bruits de chairs qui claquent l’une contre l’autre et les cris et gémissements des amants mettent une tension érotique démentielle. En levant les yeux, je vois Justine qui regarde avec attention des évolutions de Max et Lucia, serait-elle un peu jalouse, tout de même ?
Je mets un coup de langue plus fort sur son clito. Justine sursaute, me regarde, sourit et s’abandonne à ma bouche. Je lui fais l’amour avec conviction, tendresse et un peu de folie. Les couples se sont reconstitués pour la fin de la nuit, j’ai dormi avec Lucia lovée contre moi, Justine est retournée dans les bras de Max et Claire et Yann s’étaient déjà endormis enlacés. Nous devons aller réveiller les dissidents sur le coup de midi pour avoir le temps d’aller au restaurant avant d’aller passer l’après-midi en shopping. Nous entrons discrètement dans la chambre de Justine avec son double de clé. Les deux amants dorment encore, nus, serrés l’un contre l’autre, émouvants. Les draps témoignaient d’une nuit bien agitée. Nous avons décidé depuis longtemps de ne pas utiliser de préservatif entre nous. Ni Sophie et moi, ni Lucia et Jean-Pierre n’avons d’autres amants. Yann non plus, a priori seule Claire semble s’offrir de petits extras, avec la bénédiction de son mari. Elle nous a juré qu’elle utilisait toujours des capotes, quel que soit l’homme avec lequel elle couche. Max met un peu de musique douce. Justine a les yeux écarquillés, elle ne quitte pas Sophie des yeux. À la vérité, elle semble même se retenir pour ne pas aller se lover contre le corps endormi. Elle n’a aucune attention pour Jean-Pierre, pourtant bel homme, seule mon épouse l’attire. Je lui dis :
Justine pose ses fesses à la limite de lit et approche sa main du dos nu de Sophie. Sa main tremble ! Elle est vraiment émue, elle touche enfin la peau chaude de ma chérie. Je vois ses doigts suivre la colonne vertébrale, arriver jusqu’aux fesses, glisser sur leur plénitude et remonter par le creux de la taille vers l’épaule. Sophie apprécie, ronronne presque, s’écarte de son amant et tourne les épaules vers nous en nous dévoilant sa jolie poitrine. La main de Justine hésite entre le côté et le ventre, puis s’engage sur le renflement le plus proche. Elle enferme le sein dans sa paume et frotte légèrement. La respiration de Sophie a des ratés, devient irrégulière, se bloque quand les doigts enserrent le téton déjà érigé. Si je la laisse faire, Justine va lui faire l’amour devant nous, elle ne va pas pouvoir se retenir.
Un sourire se dessine sur les lèvres de Sophie. Elle murmure :
Un œil s’ouvre, en effet, puis les deux. Elle semble un peu surprise de nous voir assemblés autour d’elle et de Jean Pierre. Leurs bassins sont toujours imbriqués l’un contre l’autre, ils ont dû s’endormir alors qu’il était encore en elle. Sophie voit Max qui la regarde aussi. Enfin, elle prend conscience que c’est la main de Justine qui lui caresse le téton. Curieusement, elle cherche quelque chose pour se couvrir, un drap, un duvet, mais ils ont repoussé leur dessus-de-lit. Elle se dégage de Jean-Pierre qui se réveille aussi. Sophie nous repousse un peu pour accéder à la minuscule cabine de douche et nous laisse terminer de réveiller Jean-Pierre. Lucia s’y emploie, avec succès, semble-t-il. Il se lève et va attendre devant la porte de la douche. Dix minutes après, nous sommes dans la rue, en train de chercher un restaurant.
Dans les mois qui ont suivi le concert, Justine est venue coucher deux fois à la maison, seule. Max préfère rester à Paris. J’ai fait de mon mieux pour que Sophie réponde aux penchants lesbiens de notre visiteuse. En fait, je n’ai pas eu à la forcer beaucoup, Justine s’est glissée le premier soir dans notre lit et la nuit n’a pas été vraiment réparatrice. L’avantage de l’amour à trois, c’est qu’on ne sait pas forcément tout de suite qui est en train de vous lécher la chatte ! Sophie a vite pris goût aux caresses à quatre mains et à deux bouches, pour ensuite apprécier des moments d’intimité où je les laissais seules se donner tout le plaisir possible entre deux femmes.
Le bémol, c’est le fait que Sophie et Maxime s’évitaient soigneusement, avec raison à mon avis. Si Justine avait été ma fille, jamais je n’aurais pu la toucher. Justine a eu de nouvelles envies, profitant d’un long week-end à Bordeaux, elle a profité de notre réunion pour tenter de faire participer Claire et Lucia à ses jeux avec Sophie. Ça n’a pas marché, Sophie n’apprécie le sexe lesbien qu’avec Justine et uniquement parce que c’est elle. Claire était la plus ouverte et s’est partagée entre Maxime et Justine, Lucia n’a pas insisté, elle a toujours préféré les hommes, et parmi eux son mari, moi, Max et Yann. Claire est plus éclectique, il lui arrive assez régulièrement de se donner du bon temps avec d’autres hommes. Il me semble que cette situation devienne pesante pour Yann, mais je me trompe peut-être.